Les signes d’une œuvre ou d’un Ministère authentique de Dieu (3)

La condition des porteurs de signes — troisième partie

Nous lisons dans Matthieu 7 à partir du verset 15. Il y a certains aspects que je n’ai pas abordés dans les prédications précédentes et qui sont quand même importants. Donc on va continuer :

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.

On va ajouter à cela une autre écriture dans Jean 14 verset 15. C’est une déclaration du Seigneur Jésus :

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.

Là encore, c'est Jésus qui le dit. On continue dans 1 Corinthiens 12 à partir du premier verset :

Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance. Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon que vous étiez conduits. C'est pourquoi je vous déclare que nul, s'il parle par l'Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ! et que nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur! si ce n'est par le Saint-Esprit. 4Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.

Ça, c’est le passage qui parle un peu des dons spirituels. Maintenant, nous allons dans 1 Corinthiens 13 :

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l’amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n'est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

Tout, c’est tout. En français, cela veut dire que c’est exclusif.

L’amour ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.

Maintenant le chapitre 14 :

Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels.

Est-ce que c’est clair ? Je n’ai pas encore fait de commentaires, mais je pense que c’est très clair. Je vais continuer l’enseignement dans un troisième point. Et ce matin, je vais mettre l’accent sur la condition des porteurs de signes. Dans l’église, nous manifestons tous des signes du Saint-Esprit dans l’œuvre de Dieu. Et si vous avez compris que les signes sont les dons et les Ministères dans l’Église, ça veut dire que chacun de nous, d’une manière ou d’une autre porte un don, un Ministère ou une œuvre dans l’Église. À partir de ce moment-là, nous sommes tous des porteurs de signes. Par conséquent, il s’agit ce matin de mettre l’accent sur la condition, l’état d’esprit dans lequel ces porteurs de signes doivent se trouver, pour qu’ils puissent manifester ou accomplir leur ministère dans les rassemblements de croyants. C’est un point très important ; peut-être même que c’est le point le plus important. Parce qu’il y a beaucoup de choses à comprendre.

Je vais commencer par ce que Jésus a dit dans Matthieu 7, avant d’en arriver aux épîtres de Paul. Vous devez savoir que celui qui porte ou manifeste des signes, a deux vertus capitales qu’il doit avoir : l’amour et la foi. Celui qui porte des ministères a des signes extérieurs et intérieurs : les signes intérieurs, je vous ai dit que ce sont la nouvelle naissance et le baptême du Saint-Esprit. Quand Dieu est en train de faire une œuvre, ce sont des signes qui se manifestent en nous et font de nous une nouvelle création en Christ. Maintenant que nous sommes une nouvelle création, on naît avec les dons de l’Esprit ; et les dons de l’Esprit vous les connaissez, nous venons de lire des versets en rapport avec cela. Ainsi les dons de l’Esprit se manifestent dans les rassemblements de croyants comme ici et au moment où on est en train d’exercer un ministère en dehors de l’église. Ce sont des signes qui se manifestent. Et quand on les manifeste, il y a des vertus spirituelles qu’on doit avoir, pour ne pas les manifester en vain. Car nous manifestons les signes pour être récompensés et non pour être rejetés.

Le Seigneur devrait pouvoir nous dire : « Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître » ! Mais si tu manifestes des signes, et c’est bien, et que la porte du ciel t’est fermée, à quoi cela t’aura-t-il servi ? Car tu peux manifester des signes et te voir fermer la porte du ciel ! Qu’est-ce que tu as fait à ce moment-là ? Tu n’as rien fait ! À quoi ça sert de parler en langues dans l’église, de prophétiser, de guérir des malades en priant pour eux, ou bien de prêcher la Parole à des gens qui croient, qui se donnent au Seigneur et toi-même, au moment où le jour « J » arrive, l’accès à la gloire t’est fermé ? À quoi ça sert de chanter dans l’église, de donner les moyens financiers, matériels pour l’œuvre de Dieu et puis te voir fermer la porte du ciel ?

Donc la condition dans laquelle doivent se trouver ceux qui manifestent des signes est très importante. Je dirais même que c’est la chose la plus importante. Mais vous devez savoir qu’il y a deux vertus importantes qu’il faut avoir : l’amour et la foi. On aura le temps d’expliquer en détail.

Vous voyez que, dans Matthieu 7, Jésus parle des faux prophètes. Et quand tu lis, tu comprends beaucoup de choses. Il dit : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au dedans sont des loups » ! Quand vous voyez le loup et la brebis, ce sont deux animaux qui, du point de vue de leur nature, sont différents ! La brebis n’a rien à voir avec le loup. Le loup mange la brebis justement. Une fois que la brebis se trouve en présence d’un loup, elle n’est plus en sécurité. Mais les faux prophètes, pour se cacher, viennent en vêtement de brebis. Puisqu’ils entrent dans l’assemblée des brebis, ils viennent en vêtement de brebis ! Par conséquent dans l’apparence, on ne le reconnaît pas. Mais la bible dit qu’au-dedans, ce sont des loups. Il s’agit des signes intérieurs ! Quand Dieu est en train de faire une œuvre, il faut d’abord, dans un premier temps, que des signes intérieurs soient manifestés dans ta vie. C’est-à-dire qu’il faut que tu expérimentes la nouvelle naissance, que tu reçoives le Saint-Esprit pour que tu sois en sécurité en manifestant les signes extérieurs ! Parce que tu peux ne pas expérimenter la nouvelle naissance, et puis prophétiser, parler en langues ! Est-ce que vous savez cela ?

Le Seigneur dit dans Joël « dans les derniers jours, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ». La chair, c’est l’individu, un homme ou une femme. Donc la chair, c’est vous et moi. Une fois que l’Esprit est répandu, ça peut prophétiser, parler en langues, avoir des visions, avoir des songes, on peut faire beaucoup de choses une fois que l’Esprit de Dieu est répandu dans l’Église. Et ce n’est pas faux ! Tant que c’est le Saint-Esprit, ce n’est pas faux ! Est-ce que la bête sur laquelle montait Balaam n’avait pas parlé ? Elle a repris le prophète. La bête a eu des visions que le prophète ne voyait pas. Elle voyait un ange que le prophète ne voyait pas. Quand l’Esprit est répandu, il est aussi dit « vos jeunes gens auront des visions, vos vieillards des songes, etc. » C’est clair frères et sœurs. Donc ici, Jésus est en train de montrer ce qui se passe dans le monde spirituel. Nous sommes rassemblés ici, mais il existe un monde spirituel, une dimension spirituelle dans laquelle on se trouve. Et c’est là qu’il y a des faux prophètes qui viennent en vêtements de brebis. Mais au-dedans, ce sont des loups : il s’agit du cœur. Quand on parle de la nouvelle naissance et du baptême du Saint-Esprit, c’est dans le cœur que ça se passe. Lorsque quelqu’un a cru et qu’il s’est repenti de ses péchés, son cœur est régénéré par la Parle de Dieu. Ainsi quand il reçoit le Saint-Esprit et qu’il commence à prophétiser, à parler en langues ou à exercer un ministère, il n’y a pas de problème ! Car non seulement il est revêtu d’une peau de brebis, mais à l’intérieur, cette personne est une vraie brebis, une brebis qui a expérimenté la nouvelle naissance, qui a reçu l’Esprit de Dieu et qui exerce un ministère naturellement. Dans tous les cas, le Seigneur a dit que c’est à leurs fruits que vous allez les reconnaître !

Il faut faire la différence entre le fruit et le don. Les deux proviennent de l’Esprit. On parle de fruit de l’Esprit, mais aussi de don de l’Esprit donc les deux sont de l’Esprit. Mais il y a une différence, c’est pour cela que Jésus dit que vous les reconnaîtrez à leurs fruits, par à leurs dons ! Ceux qui ont été rejetés ont dit au Seigneur « Est-ce que nous n’avons pas prophétisé par ton nom ? chassé les démons par ton nom ? et fait des miracles par ton nom ? » Effectivement, ils ont fait tout cela au nom de Jésus. Comment ils l’ont fait ? Ils l’ont fait par les dons ! Et c'étaient des dons authentiques ! Un jour, frère Branham a donné un témoignage sur ce qui s’est passé lors d’un rassemblement. Dans l’assemblée, quelqu’un a commencé à parler en langues, et un autre a traduit. Les deux expériences étaient authentiques. Je vous ai dit que, quand une langue est traduite, ça devient une prophétie. Maintenant, après la réunion, frère Branham va vers les deux frères. Il salue le premier et il voit en vision que c’est un bon chrétien, un bon frère. Après, il salue l’autre qui a traduit la langue, et il voit en vision qu’il vivait dans l’adultère… Pourtant, il a traduit la langue et c’était authentique, c’était le Saint-Esprit !

Admettons que quelqu’un soit au courant de la vie que menait ce frère, il dirait que son don d’interpréter les langues n’était pas authentique ! C’est sûr. Mais pourtant, c’est authentique. Ce n’est pas un démon qui a parlé par sa bouche et le message qu’il a traduit a certainement édifié ceux qui ont écouté. Ils ont reçu la bénédiction qui l’accompagne. Donc la condition dans laquelle doit se trouver ceux qui portent les dons et manifestent les signes est très importante. Nous sommes tous concernés. Il y a des signes que je manifeste dans mon ministère. Mais quand tu manifestes des signes, il faut faire attention. Quand tu exerces un service dans l’église, il faut faire attention. Il y a beaucoup de sortes de services. Il y en a qui disent qu’ils n’ont pas de dons ou bien ils ne savent pas ce qu’est leur don. Ce qu’on appelle régulièrement les neuf dons, il n’y a pas que ceux-là qui existent dans le royaume de Dieu. Ce n’est pas une doctrine. Paul a cité les dons qu’il a connus, ce n’est pas une doctrine ! Il n’y a pas une loi dans le royaume de Dieu qui dit qu’il existe neuf dons du Saint-Esprit. C’est un domaine dans lequel on parle par expérience. Si pendant qu’il était à l’œuvre, c’est seulement 9 dons qu’il a connus, c’est ce qu’il a connu ! Sinon l’Esprit de Dieu a plusieurs sortes de manifestations. Dieu est trop grand ! Il a plusieurs manifestations qu’on ne peut pas connaître tant qu’on ne les a pas vues. Ainsi tu ne peux pas te baser sur les quelques dons ou vertus cités pour dire que tu n’en as pas ! Et, il n’y a pas que les dons, il y a aussi les services et les postes de responsabilité. Le Seigneur peut donner des postes de responsabilité dans l’église et le travail que tu fais en ce moment édifie l’église. Je prends un exemple banal : le fait de jouer du piano, est-ce que vous avez vu dans la bible que c’est un don ? Ça n’existe pas dans la bible ! Mais si Dieu choisit quelqu’un pour le faire, qu’il joue et que ça édifie l’église, c’est un service qu’il exerce dans l’église ! Est-ce que vous comprenez ? Une année, dans l’église du frère Branham, lors d'un culte, le piano a joué seul alors que celle qui jouait avait arrêté. C’est le Saint-Esprit ! Elle a arrêté de jouer, mais le piano jouait seul. Qu’est-ce que ça devient à ce moment-là ? Ça devient un signe ! Une église où le piano joue seul, mais c’est un signe ! C’est un signe qu’il y a une présence qui approuve ce service.

Il y a beaucoup de services comme cela dans l’église qui manifestent la grâce de Dieu, et qui édifient le peuple de Dieu. Par conséquent, il ne faut pas regarder les 9 dons pour dire que tu n’en as pas. On ne raisonne pas comme cela dans la maison de Dieu. Et puis les dons sont aussi des talents. Quand on rentre dans le domaine des talents, ça devient beaucoup ! ça peut être un, deux, trois talents, etc… On va y arriver. Il y en a un qui a caché son talent. Que Dieu soit béni. Il faut donc faire la différence entre le don et le fruit.

Un don, qu’est-ce que c’est ? Que veut dire ce mot ? C’est l’action d’offrir quelque chose, c’est un cadeau. Abandonner la propriété de quelque chose et la donner à quelqu’un d’autre. Par exemple, j'ai un portable que je donne à mon frère : je lui ai fait un don. Il l’a pris, il n’a rien payé, je le lui ai donné volontairement, sans pression. Désormais le portable devient sa propriété et il en fait ce qu’il veut. S’il le vend le lendemain, c’est son affaire, je le lui ai donné. Donc quand on naît dans le royaume de Dieu, on naît avec des dons. Les dons qui viennent avec le Saint-Esprit se manifestent, mais c’est Dieu qui donne les dons en fonction de ce qu’il veut faire avec Pierre ou avec Kouadio. C’est comme cela. On ne fait aucun effort pour avoir un don, il est gratuit. Dieu distribue les dons à qui il veut dans l’église et gratuitement. Si un frère parle en langue, c’est un don que Dieu lui a fait. On n’apprend pas à parler en langue. Il y a des églises où on apprend aux gens à parler en langues. Chaque jour, on leur dit de parler en langue et il y en a qui, pour se débarrasser d’eux, inventent une langue : ils mentent. On n’apprend pas à parler en langues ! On ne force pas le parler en langue, ça vient seul ! C’est l’Esprit de Dieu qui manifeste la langue, et il y a diverses sortes de langues. Donc le don vient seul. Seulement, la bible dit qu’il faut aspirer à les avoir. C’est-à-dire qu’il faut que ton cœur se porte vers les dons, il faut que tu aimes les dons et que tu aspires à en posséder. Et même si tu demandes, tu dois savoir que c’est quand même un don, c’est-à-dire que Dieu peut te le donner comme Il veut.

Tu peux demander. Par contre, le fruit de l’Esprit, comme cité dans Galates 5:22, ne vient pas simplement. La bible parle d’un fruit. À quel moment est-ce qu’on obtient le fruit ? Prenons une mangue. Comment est-ce que la mangue vient ? On plante d’abord ! Tu dois mettre le noyau en terre. Ensuite, tu dois arroser et la plante grandit. Puis il y a une saison où viennent les fleurs. Progressivement, la mangue sort et elle devient grosse et verte. On attend maintenant que ça murisse. Et le processus de murissement aussi prend du temps, ce n’est pas en un jour ! Après, un temps vient où on voit la mangue bien jaune, bien rouge. Là le fruit est mûr, on le cueille. Ainsi quand la bible parle de fruit, il faut savoir qu’il y a un processus. Et si vous lisez dans 2 Pierre 1, vous allez voir le processus. Il dit « faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu ». Donc le fruit est le résultat d’un travail spirituel. Il y a un travail spirituel qui se fait en amont d’abord, avant d’avoir le fruit. Quand on dit qu’un frère est très patient, ne pensez pas qu’il est né avec ! Jacques dit qu’il n’est pas né avec cela. Il y a des épreuves qui nous amènent à la patience. Et quand on a la patience, cela accomplit une œuvre de perfection en nous.

Ainsi faites la différence entre le fruit de l’Esprit et le don de l’Esprit. Ce n’est pas la même chose : ce sont deux domaines différents. Le fruit de l’Esprit est lié à la vie intérieure, ce sont des vertus qui sont liées au cœur. Ça n’a rien à avoir avec les dons du Saint-Esprit. Quand tu as expérimenté la nouvelle naissance, et que tu as reçu l’Esprit de Dieu, tu commences à travailler pour que tous les fruits qui sont dans le Saint-Esprit soient manifestés dans ton cœur. On travaille pour cela frères et sœurs. Un chrétien qui croise les bras à ne rien faire ne sera pas enrichi de ces fruits. Un chrétien qui n’a pas d’activité spirituelle, ni de programme spirituel sera pauvre. Celui-là sera surpris quand le Seigneur viendra. Il ne sera informé de rien ! Et ceux-là qui ne manifestent pas les fruits de l’Esprit ne pourront plus rester dans l’assemblée des saints. Ils ne pourront plus tenir dans l’assemblée des saints. On va les chercher et on ne les verra plus, car à un moment donné, l’assemblée des saints sera constituée de vrais saints ! Des originaux, pas des gens bizarres, dont on ne connaît pas la position, dont on ignore ce qu’ils font. À un moment donné, l’assemblée des saints sera vraiment l’assemblée des saints, le rassemblement des frères et sœurs en Christ, des fils et filles de Dieu, qui ont expérimenté la nouvelle naissance, qui ont reçu l’Esprit de Dieu, qui ont travaillé, qui ont grandi et mûri et dont les fruits sont manifestes !

Quand c’est la saison des mangues, quand elles sont mûres, tout le temps il y a des gens qui rôdent autour des manguiers, parce qu’ils veulent manger les fruits. Quand c’est la saison, c’est la saison. Dieu travaille par saison. Il y a une saison qui va venir pour manifester les fils de Dieu et ceux qui ne sont pas du lot, ne pourront même plus rester avec eux. Donc ne vous pressez pas pour chasser les gens. À Jérusalem, quand l’Esprit est descendu, parmi les frères, on ne pouvait plus trouver d’hypocrites. Quand Saphira et son mari ont essayé, ils sont morts ! Ils ont été excommuniés par le Saint-Esprit. C’est comme cela frères et sœurs. Tu peux manifester des dons dans l’église, parce que le Saint-Esprit est descendu, mais il faut t’arranger pour avoir le fruit de l’Esprit. Et quand on parle de fruit de l’Esprit, il faut penser à l’amour. La bible dit que Dieu est amour. Certains versets disent que Dieu a aimé les hommes, mais Jean dit que Dieu est AMOUR tout court. Et, quand Paul parle des dons de l’Esprit, des signes, dans 1 corinthiens 13, il dit qu’il va nous montrer la voie, et il parle de l’AMOUR. Il montre qu’on peut avoir tous les dons, qu’on peut les manifester, mais ça ne peut se faire sans l’amour. Si on le fait sans l’amour, alors on n’a rien fait. Qu’est-ce que Jésus dit dans son enseignement ? Il dit que ceux qui viennent avec une peau de brebis, et qui entre-temps sont des loups, vous les reconnaîtrez à leurs fruits, parce qu’ils ne peuvent pas produire le fruit de l’Esprit. Il n’y a rien qui les amène à cela. C’est quand ton cœur a été régénéré que tu peux produire les fruits de l’Esprit, mais si le cœur n’a pas été régénéré, c'est impossible ! On ne peut pas imiter cela !

La différence qui va se faire entre nous et les autres se trouve au niveau du comportement. C’est cela frères ! Dans les temps à venir, il y aura un fossé entre ceux qui sont chrétiens et ceux qui ne le sont pas. Un vrai fossé qui va se voir. Ça sera comme le jour et la nuit. En Égypte, le Seigneur avait séparé Israël des autres habitants d’Égypte. C’était clair ! Il leur a envoyé les ténèbres et les hébreux avaient la lumière. Et c’est pour cela qu’Il vient. Par conséquent 1 corinthiens 13 parle de l’amour. Ceux qui ont dit : N’avons-nous pas prophétisé par ton nom, chassé les démons par ton nom, guéri les malades par ton nom ? manifestaient de grands signes, mais Jésus leur a répondu : « Je ne vous connais pas, retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité ». Pourquoi ? Parce qu’ils ont manifesté des signes, mais leur cœur n’avait pas été régénéré. Ils n’avaient pas été touchés par la Parole de Dieu. Ils ont manifesté des signes dans leur intérêt. Or les signes et les dons sont donnés pour être au service du peuple de Dieu. Et l’amour dont on parle ici, c’est l’amour pour Dieu et l’amour pour les frères ! Jésus a dit « Si vous m’aimez, gardez mes commandements ». Ainsi, celui qui exerce un service, un don, un ministère dans la maison de Dieu doit avoir de l’amour pour Dieu et pour ceux qui bénéficient du service, car personne n’a un don pour lui-même ! Ça n’existe pas ! Écoutez-moi très bien. Si le don est à toi, c’est que ça n’a aucun sens ! Un ministère n’est pas valable s’il est collé à ta personne. Tu le gardes, tu ne fais rien avec cela, c’est comme l’individu qui a enterré son talent ! À quoi ça a servi ? Ça ne sert à rien ! Paul dit que c’est pour l’utilité commune. Ça veut dire que si un don ne sert pas à la communauté, il n’a aucun sens ! Le ministère, le don et le service servent à la communauté. Personne n’a un don ou ne manifeste un signe pour lui-même.

Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas faire le service ! Ou bien, tu feras un service qui est intéressé parce que tu le fais pour toi-même, mais pas pour Dieu ni pour l’église et les frères. Tu ne le fais pas pour édifier, mais tu le fais dans ton propre intérêt. Ça ne veut rien dire. Beaucoup de personnes ont été rejetées à cause de cela. On prie actuellement pour que Dieu manifeste des signes au milieu de nous. Cela fait partie des sujets de prière. Donc, écoutez bien la prédication ! Le signe, le don ou le ministère ne t’appartient pas ! Ce qui t’appartient, c’est ta patience, ton amour, ta foi, et tous les autres fruits de l’Esprit qui sont devenus ton caractère. C’est ta richesse personnelle. Mais un don de prophétie, à quoi ça te sert si tu es seul dans ton coin ? La bible dit que c’est pour l’utilité commune. Moi, je suis un prédicateur, je prêche et ça fait du bien aux gens. Si je suis assis chez moi, à quoi me sert le ministère si je ne prêche pas ? Ça ne sert à rien ! C’est pour l’utilité commune, pour l’édification de l’église. Alors à partir de ce moment-là, si tu n’aimes pas Dieu et les frères, tu ne peux pas exercer. Non, ce n’est pas possible.

C’est pour cela que Paul a dit aux Corinthiens que le plus important était l’amour. Aspirez aux dons, recherchez l’amour. Qu’est-ce que ça veut dire : « Recherchez » ? C’est chercher avec ardeur. Ainsi Paul dit à ceux qui ont des ministères, qui portent un don ou qui font un service quelconque dans l’église, de rechercher l’amour, parce que l’amour c’est le ciment, c’est la base de l’exercice des dons et des ministères. Sinon comment tu vas faire ton service, si tu n’aimes pas les frères, ni Dieu ? Jésus a demandé à Pierre « Pierre m’aimes-tu plus que ceux-ci ne m’aiment ? » Il a répondu : Oui Seigneur, je t’aime. Ils ont continué à parler. Il lui a posé la même question trois fois. À la troisième fois, Pierre a réfléchi et il a répondu : « tu sais toute chose ». L’amour, ce n’est pas du bout des lèvres. Jésus lui a dit : « Si tu m’aimes, pais mes brebis ». Jésus lui a dit cela trois fois. Donc l’amour est lié au travail, aux dons, aux ministères, aux signes, disons à tous les services qu’on fait dans la maison de Dieu. Il faut mesurer ton amour pour Dieu et pour les frères et tu vas voir comment tu travailles. Je vous ai dit dans cette église, il y a déjà quelques années, que tu ne peux pas dire que tu aimes Dieu si tu n’aimes pas les frères.

C’est ce que la bible dit. Si tu dis que tu aimes Dieu et que tu n’aimes pas les frères, Jacques dit que tu mens, c’est faux. Personne ne peut dire qu’il aime Dieu sans aimer aussi les frères. Il est en froid avec un frère, quand ils se voient, ils se dépassent, et il dit ailleurs qu’il aime Dieu. Jacques dit que c’est faux. Ça n’a aucun sens, ça ne veut rien dire. Un pasteur qui est tout le temps en train de taper sur les gens, parce qu’il n’a pas de douceur : il ne sait pas prendre soin des brebis qui sont devant lui. Il est toujours en train de leur taper dessus parce qu'il a faim, il n’a pas mangé, et il dit aimer Dieu ? Non, c’est faux ! Certains veulent s’imposer par la violence, ça ne marche pas.

Moi, le Seigneur m’a dit que le vrai pasteur, c’est celui qui a beaucoup gagné en amour. Une nuit, cela m’a été dit clairement de cette manière et j’ai commencé à jeûner et prier pour avoir de l’amour. Si tu n’as pas l’amour, la vertu mère qui est nécessaire pour que tous les autres services soient bien faits, ça ne sert à rien, frères. L’amour, ce n’est pas du jeu ! Quand tu fais un service dans la maison de Dieu et que tu n’aimes pas ceux qui en bénéficient, tu te trompes toi-même. Ne nous mentons pas. Je sais de quoi je parle. Tu ne peux pas ! C’est l’amour qui fait fonctionner les dons et les ministères. C’est l’amour qui manifeste les signes. C’est ce que Dieu regarde. Et Paul a bien fait de l’expliquer aux frères. Tu peux prophétiser, mais si tu n’as pas l’amour, c’est en vain. Tu peux parler en langues et tout le monde est étonné et surpris. Mais si tu n’as pas l’amour, tu es comme un airain qui raisonne. Tu peux avoir la connaissance de tous les mystères…Vous savez, il y a la vraie et la fausse connaissance. La vraie connaissance est basée sur l’amour et la fausse, on la prend pour se glorifier. Paul avait dit cela ; avant il pensait avoir la connaissance, mais c’était une fausse connaissance parce qu’il approuvait le meurtre des saints, il les jetait en prison. Mais après, quand il a été converti, quand Dieu a touché son cœur, et qu’il a reçu le vrai dépôt, la vraie connaissance, vous avez vu que son comportement a changé ! Ah oui ! Il a commencé à trembler maintenant devant les frères. Lui qui faisait mettre les gens en prison, qui les maltraitait. Il a dit lui-même qu’il était un homme violent, mais quand il a reçu la vraie connaissance, il tremblait devant les frères. Il les respectait tellement qu’en face d’eux, il était faible. Il faut faire attention avec le peuple de Dieu. Pourquoi Moïse n’est pas entré ? C’était cela. Les frères l’ont énervé, ils l’ont fait souffrir, mais quand il a haussé le ton sur eux, Dieu lui a dit que sa course s’arrêtait là. C’est cela l’amour. Tu ne peux pas servir les frères si tu ne les aimes pas ! Et aimer, c’est aimer, c’est jusqu’au bout !

Donc dans l’église, il faut qu’on comprenne ces choses, frères et sœurs. Vous verrez que si on comprend cela, nos relations n’auront pas de problèmes. Paul dit : « quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert de rien » ! Paul a expliqué ce que c’est que l’amour : il est patient, plein de bonté, n’est pas envieux, ne se vante point, ne s’enfle point d’orgueil. Pas de sentiment de supériorité. L’amour ne fait rien de malhonnête. Quand on parle de malhonnêteté, c’est par rapport au cœur. Il y a plein de choses dans le cœur qu’on ne voit pas à l’œil nu. L’amour ne cherche point son intérêt. Ça, c’est très important. Quand tu sers Dieu, tu sers les frères et tu ne peux pas servir Dieu en regardant à tes propres intérêts ! Ce n’est pas toujours quand la situation est favorable qu’on fait le service de Dieu et des frères. J’ai beaucoup d’expérience dans ce domaine à vous donner : arrêtez de vous plaindre. Je suis honnête avec vous : venez me questionner sur ces choses, je vais vous aider. C’est mon témoignage personnel. En fait, il y a des questions sur lesquelles Dieu a été très clair avec moi dès le départ.

Oui, frères ! Parce qu’il y en a qui ne comprennent pas le service de Dieu. Ils servent dans l’église, mais ils ne comprennent pas ce que ça veut dire. Est-ce que ce sont les frères qui t’ont adressé un appel ? Est-ce un frère qui t’a désigné pour faire quelque chose dans l’église ? Non ! Demandez aux frères qui prêchent à la chaire ici. Nous observons les uns et les autres. Si on voit que Dieu est en train de positionner quelqu’un, on l’aide. Donc ne vous en prenez pas aux frères quand quelque chose ne va pas avec votre service ! Si ça ne va pas, va te plaindre chez Celui t’a appelé, pour qu’Il règle tes problèmes ! Qu’est-ce que les frères ont à voir avec cela ? Dieu est Dieu, et s’Il te confie une tâche, tu fais le travail. S’il y a un problème, tu vas le voir.

Dans mes voyages, il y a un pasteur que j’ai rencontré. Il avait des problèmes pour vivre, il se plaignait en disant que les frères ne pourvoyaient pas à ses besoins. Il avait des difficultés. Un jour, il a vendu le terrain sur lequel était bâti l’église et il est rentré dans son village. Plus d’église, plus de lieu de prière. Vous voyez lorsqu’on attend quelque chose des frères. Mais celui que Dieu a appelé, qui tient un service dans une église parce que Dieu l’a placé là, ne se comportera pas ainsi. Quand Dieu te confie un travail, il faut le faire dans l’amour. Il y a des moments où tu n’es pas bien disposé, où la situation n’est pas favorable, et pourtant tu dois accomplir le service. Mais si tu n’aimes pas les frères, tu ne peux pas ! Tu vas murmurer, tu vas te plaindre et le travail ne sera pas fait. Il y a une église où je vais visiter souvent les frères. Ils ne sont pas nombreux. Le pasteur à chaque fois rappelle à l’assemblée qu’ils ne sont pas nombreux et que malgré cela je leur rends visite… Je lui ai dit que le nombre m’importait peu. S’il y a deux personnes, je vais les visiter pourvu que Dieu me mette cela à cœur. Je suis obligé, je dois partir, car Celui qui m’a appelé m’a mis à cœur d’y aller. Même si c’est une seule personne, je dois y aller. Donc ce n’est pas le nombre qui est le problème. Il faut pratiquer la Parole de Dieu, il faut avancer ! Qu’on prêche à deux ou trois personnes, ou à dix mille personnes, pour nous ce n’est rien. Le problème ne se trouve pas dans le nombre ! Ce n’est pas le grand nombre que Dieu cherche, mais plutôt la qualité de vie du croyant. Ceux qui croient, qui se donnent, qui marchent avec Dieu, c’est ce qu’Il cherche. Donc ce n’est pas le grand nombre qui nous motive. Ne pensez pas que quand il y a du monde, on est motivé. Ou bien quand c’est dimanche, comme tout le monde est là, on est motivé. Non, les nombres et les jours nous importent peu. Quand je voyage avec les frères, je prêche rarement les dimanches, parce qu’il y a des frères qui pensent que c’est une affaire de dimanche. Quand les missionnaires sont là, vous devez venir écouter la Parole de Dieu ! En ce qui me concerne, je prêche par objectif pendant mes voyages. Une fois que les Paroles que j’ai sur le cœur sont données, je m’arrête pour laisser la place aux autres. Donc généralement, les chrétiens du dimanche écoutent les autres.

Le service de Dieu est pour le peuple de Dieu. Tu as trouvé deux ou trois personnes, il faut leur prêcher la Parole de Dieu. Voilà ! C’est eux qui sont là, il faut leur prêcher la Parole de Dieu ! Ce sont des frères, des précieux du Seigneur, il faut leur apporter la Parole. S’ils sont deux ou trois, qu’ils écoutent. Le service de Dieu, on le fait dans l’amour. Quand tu le fais dans l’amour, tu es béni, Dieu s’occupe de toi. Maintenant tant que tu n’exerces pas un don ou un service, tu ne peux pas savoir ce qu’il contient ! Sinon, qu’est-ce qui va t’amener à creuser, à t’occuper de ton service ? C’est l’amour ! Si tu dois jeûner pour ton service, prier pour cela, faire des recherches, t’approfondir, mais c’est l’amour de Dieu qui te pousse à faire cela. Tu te dis qu’il faut le faire pour que les frères soient édifiés. Il ne faut pas que je leur rende un service qui n’est pas édifiant. La bible dit que lorsque la trompette sonne, si le son n’est pas clair, on ne peut pas aller au combat ! Une prophétie qui sonne, qui n’est pas claire, qui est ambigüe, qui va se lever ? Une prédication qui est apportée, mais qu’on ne comprend pas, comment la pratiquer ? Il faut que le son de la trompette soit clair ! Mais comment est-ce que le son de la trompette sera clair ? C’est le travail !

Donc c’est l’amour qui nous motive, l’amour pour Dieu et pour ceux qui bénéficient du service qu’on rend dans l’Assemblée des Saints. Sachez que le service, on le rend à soi-même aussi ! Et c’est tout cela qui doit nous motiver. Examinez les choses et vous verrez. Paul dit ici que « L’amour ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues prendront fin, les ministères prendront fin ». Quand on arrivera au ciel, on ne prêchera plus. Le jour où je ne serai plus, mon ministère aussi s’arrêtera. Tous les prédicateurs de l’histoire qui sont morts, est-ce que vous les entendez encore ? Si on les entend, c’est par les bandes ou les vidéos. C’est pour cela qu’on dit que les prédicateurs ne meurent jamais car, s’ils ne sont plus là, leurs prédications restent dans les livres et sur les supports audios et vidéos. Donc vous voyez que ses services qui sont liés à la terre vont cesser un jour. Mais ce qui reste avec toi, ce sont les fruits de l’Esprit, et surtout l’amour, qui sont devenus ton caractère, ta personnalité. Et comme Dieu est amour, tu es en paix. Si tu as passé ton temps à servir les frères et même Dieu, avec tes propres sentiments, tes propres pensées, tu n’as pas fait attention à celui qui t’a appelé et à ceux qui reçoivent ton service, tu as fait comme tu as voulu, tu seras traité d’ouvrier d’iniquité ! Vous voyez frères.

Donc il est important d’avoir de l’amour. Et pour la foi, c’est la même chose. On sert Dieu par la foi, on fait le service par la foi, et on le fait en comptant sur le Seigneur et sur sa grâce. On le fait en sachant qu’au fur et à mesure qu’on fait le service, on va avancer, on va évoluer. On le fait en sachant que les obstacles qui peuvent être devant nous sont levés !

Il faut se poser les bonnes questions pour avancer dans l’œuvre de Dieu. Qui t’a placé là à ton poste ? Qui t’a confié le don ou le ministère que tu exerces ? Qui t’a positionné dans le Corps de Christ ? Si tu es arrivé à la conclusion que tu t’es positionné toi-même, alors range-toi tranquillement et abandonne. Mais si tu sais que c’est Dieu qui t’a positionné, alors fais le service dans la foi et par la foi, en sachant que Dieu n’oublie pas ceux qui le servent. Dieu prend soin de ceux qui le servent, Il fait avancer le travail. Et il y a des principes dans la bible ! Celui qui a enterré son talent, Jésus lui a demandé des comptes ! Il lui a arraché le talent et on l’a donné à un autre qui pouvait le faire fructifier.

Quand tu fais fructifier ton talent dans le principe de Dieu, tu évolues. Dieu te confie un travail, tu le fais et tu évolues. Celui qui est fidèle dans les petites choses, il le sera aussi dans les grandes choses. Donc, quand tu commences dans les petites choses, au fur et à mesure, Dieu te fait évoluer ! Si ce sont des talents qu’Il t’a donnés, Il t’en donnera plus. La bible dit qu’il fait abonder ce que tu as reçu. Si c’est un arbre qui porte des fruits, il portera plus de fruits. Donc dans le principe de Dieu, le service évolue, il ne régresse pas. Mais c’est la foi qui fait cela. C’est celui qui a la foi qui peut servir de cette manière. Si tu n’as pas la foi, ce sera difficile.

Comprenez bien de quelle foi je parle. Un frère qui manifeste un don dans l’église, doit le faire par rapport à la Parole de Dieu. Par exemple, tu parles en langues, un autre traduit, où est la notion de la foi ici ? À quel niveau intervient la foi ? Vous voyez que vous n’arrivez pas à répondre. Mais si tu dois prier pour un malade en vue de sa guérison, tu as besoin de foi ! Et pas seulement de foi, mais aussi d’amour. Si tu n’aimes pas les malades, tu ne peux pas prier pour eux. Il y en a qui fuient les malades. On veut des signes et on fuit les malades. On peut apprendre qu’un frère est malade, mais pour aller le voir, ça devient difficile. On prie de loin, on ne se déplace pas pour aller le voir. Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas servir les frères.

Si tu as un don de prophétie par exemple, tu sais très bien que Dieu parle par ta bouche, et que tu cherches à approfondir ce don, Dieu peut t’utiliser pour réveiller des églises. Un don de prophétie peut réveiller une église ! Dieu peut s’emparer de toi pendant un culte et avant que tu ne le réalises, l’Assemblée est réveillée. Les péchés et les problèmes cachés sont dévoilés et ça pleure. Il y a une sœur qui était avec nous ici, qui nous a rendu son témoignage. Un jour l’Esprit l’a saisie, et il l’a conduite dans une église des Assemblées de Dieu. Elle s’est retrouvée là-bas en plein culte, et elle a libéré un message qui a secoué l’église. Tout le monde a tremblé. Ce sont de puissants dons ! Mais si on n’aime pas Dieu, on ne peut pas le servir.

Il y en a qui veulent être dans toutes les bonnes conditions avant de servir Dieu. Mais ça ne marche pas comme cela ! Paul a dit à Timothée de ranimer le don qui lui a été donné. Qu’est-ce que ça veut dire ranimer ? Réveiller ! C’est pour cela que nous sommes en train de prier, n’est-ce pas ? Parce qu’un don, un service, une œuvre peut dormir ! Souvent on le voit dans les visions et les songes. Dieu te montre que tu faisais tellement bien quelque chose mais qu’à un moment donné tu as arrêté. Il y a des services qui dorment. Ils dorment parce que nos esprits dorment ou bien parce que nous sommes préoccupés par d’autres choses. C’est pourquoi Paul dit à Timothée de ranimer le don qui lui a été donné, car, ce n’est pas un Esprit de timidité que nous avons reçu, mais un Esprit d’amour et de force. On ranime les dons, les services, les ministères, on ranime l’œuvre de Dieu quand ça ne bouge pas. Tous les services qu’on fait, à un moment donné, peuvent connaître un temps de sommeil, donc il faut ranimer, il faut les faire vivre ! Si on ne fait pas vivre les signes, on finit par s’endormir.

En effet, lorsque les signes ne sont pas manifestés, l’onction qui les accompagne aussi est au repos, parce que c’est l’onction qui manifeste les signes. Si vous ne servez pas le Seigneur, vos dons dorment, l’onction ne coule plus. Quand un robinet est fermé, est-ce que ça veut dire qu’il n’y a pas d’eau dans le circuit ? Il y a de l’eau, mais c’est toi qui n’en reçois pas parce que ton robinet est fermé. Ce matin nous sommes ici, nos robinets à la maison sont fermés, mais les voisins prennent de l’eau ! C’est quand tu ouvres le robinet que l’eau sort, c’est quand tu fais le service que le don se développe. C’est quand tu fais le service au fur et à mesure que le don se développe. Tous les dons et services sont comme ainsi. Il n’y a pas un service où les choses évoluent en un seul jour, ça n’existe pas.

Frères et sœurs, il faut que nous comprenions ce genre de choses. C’est très important. Donc Paul, parlant de l’amour, a montré que c’est le meilleur moyen pour accomplir l’œuvre de Dieu. C’est le meilleur moyen pour manifester les signes. L’AMOUR de Dieu et des frères constitue le MOTEUR de l’œuvre de Dieu. Si on n’aime pas Dieu et les frères, on ne peut pas servir correctement. Et ceux qui ont été rejetés dans Matthieu 7, sont des serviteurs qui ont profané l’œuvre de Dieu parce qu’ils l’ont accomplie sans amour. Ils ont manqué d’amour. Ils n’ont pas porté les dons comme il se devait, ils n’ont pas cherché l’intérêt des autres et de Dieu, mais leurs propres intérêts. Est-ce que vous savez qu’aujourd’hui, il y a des pasteurs qui ont des cachets ? Tous les pasteurs que vous voyez sur la place ont souvent des cachets. C’est comme les artistes musiciens. Quand vous invitez un artiste pour faire un spectacle, il peut vous dire que son cachet c’est 1 million. Tu dois lui payer cela avant qu’il ne fasse sa prestation. S’il n’a pas son cachet, il ne fait pas la prestation. Dans le milieu chrétien aujourd’hui, c’est presque la même chose. Il y a des frères qui nous ont rapporté une histoire semblable. J’étais allé en Europe, et un frère m’a raconté leur mésaventure avec un prédicateur américain qui était venu en France pour des réunions. Ce prédicateur avait imposé aux organisateurs beaucoup de choses, notamment le genre d’hôtel dans lequel il devrait dormir, la marque de la voiture qui devrait le transporter pendant son séjour et beaucoup d’autres choses. Il avait fait tout cela pour une prestation qui n’avait rien donné. Les gens avaient payé pour aller le voir et ils ont été déçus tout simplement. Heureusement que ce pasteur s’est repenti de son Évangile de prospérité.

Et parmi nous, il y en a qui veulent avoir des cachets avant de travailler ? C’est normal ça ? Non ! On sert Dieu sans intérêts. Si Dieu met sur le cœur de quelqu’un de te rendre un service, il le fait ! Et c’est normal, mais nous devons savoir que c’est à Celui qui nous a appelés que nous rendons le service. On le fait aussi pour ses enfants qui en bénéficient. Donc il ne faut pas que nous soyons des ouvriers d’iniquité.

Il faut que nous prenions en compte les FRUITS, pas seulement le DON. À ce sujet, je m’adresse aux jeunes frères et sœurs qui sont dans l’église et qui ont des dons. Il y en a qui sont manifestes et d’autres qui ne le sont pas encore. Vous devez savoir que, quand vous manifestez un don, c’est une très bonne chose. Mais assurez-vous que votre cœur a été bien régénéré par la Parole de Dieu. Assurez-vous que vous êtes de vrais chrétiens ! La bible dit que l’Esprit de Dieu rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Il faut que tu aies la pleine conviction que tu es un chrétien. Celui qui porte un don doit être édifié pour lui-même et pour l’église. Le contraire n’est pas juste.

Ceux qui ont été rejetés, l’ont été parce qu’ils n’ont pas accompli la Parole de Dieu. Et j’ai prêché ici, sur la volonté de Dieu. Jésus a dit : « Je viens ô Père pour faire ta volonté ». Jésus, venant faire la volonté de Dieu, venait révéler la vie du Dieu invisible, puisqu’on ne Le connaissait pas, il fallait une enveloppe au travers de laquelle la vie de Dieu soit rendue manifeste. Nous également, nous sommes venus accomplir la volonté de Dieu en ce sens que la vie de Christ en nous, doit être manifestée. Donc celui qui accomplit la volonté de Dieu, c’est celui en qui la vie de Christ est manifestée. Quand tu portes un don, c’est une très bonne chose, mais il faut que la vie de Christ en toi soit pleinement manifestée. C’est la seule manière de ne pas être rejeté. C’est très important de noter cela. On va évoluer, on arrive à la fin. Lisons dans 1 Timothée 4 : 14. C’est toujours Paul qui s’adresse à Timothée :

Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t'a été donné par prophétie avec l'imposition des mains de l'assemblée des anciens. Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent.

Vous voyez ? Qu’est-ce que Paul dit à Timothée ? « Ne néglige pas le don qui est en toi ». Ce qui guette les signes dans l’église, c’est la négligence et la paresse. La paresse est un démon ! On prie pour demander des signes, mais les signes ne viennent pas du néant ! Il y a des gens qui portent les signes, mais la paresse est un blocage. Les paresseux s’appauvrissent toujours, jamais ils ne s’enrichissent. Donc celui qui est paresseux spirituellement, s’appauvrit. Une église paresseuse s’appauvrit. Si vous êtes un cultivateur et que vous avez un champ de cacao, est-ce que le pied de cacao lui-même est conscient qu’il doit porter des fruits ? Non, c’est le cultivateur qui a planté qui sait que le pied de cacao doit porter du fruit ! Puisque l’argent se trouve dans le fruit du cacao. Et qu’est-ce qu’il va faire ? Il va mettre tout en œuvre, tous les soins nécessaires pour que son champ produise. Aucun don ne viendra vous dire « hey monsieur, hey madame, aide-moi à porter du fruit » Non ! Un don ne parle pas, un ministère ne parle pas, c’est le porteur qui fait le ministère, c’est le porteur qui fait le don, le service ; ce n’est pas le service qui fait le porteur ! Ou bien vous voulez que le service vous fasse ? Non, c’est nous qui faisons le service. S’il avance, ça dépend de moi ; s’il régresse, ça dépend de moi. Ce n’est pas le ministère qui va me faire, mais c’est moi qui fais le ministère. C’est toi qui fais ton don, ce n’est pas ton don qui te fait ! Je ne sais pas si vous me comprenez ? Il faut que les choses soient claires.

C’est pourquoi Paul dit à Timothée de ne pas négliger le don qui lui a été donné. Il ne faut pas le négliger, ni jouer avec ! Il faut le prendre au sérieux. Et il dit aussi : « occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles afin que tes progrès soient évidents » ! On peut prier, mais si nous ne sommes pas des hommes et des femmes d’action, il y a des prières qui ne verront jamais leur exaucement. Quand on parle de signes, les prières ne suffisent pas parce que c’est lié à l’amour et à la foi. L’amour c’est de l’action ! Quand Dieu nous a aimés, qu’est-ce qu’Il a fait ? Il a quitté le ciel et Il est descendu dans une chair humaine. Il s’est révélé à nous ! L’amour c’est de l’action. Et Jacques le dit, n’aimons pas Dieu en paroles seulement ! Ce n’est pas du bout des lèvres qu’on aime Dieu, mais c’est par nos actions et nos œuvres. Aimons Dieu en action et avec vérité. Si nous aimons l’œuvre de Dieu ou pas, c’est par notre comportement que cela va se voir. Si on fait l’œuvre de Dieu, l’œuvre de Dieu nous fera. Mais il ne faut pas attendre que l’œuvre de Dieu te fasse d’abord, avant que tu fasses l’œuvre de Dieu. Ce n’est pas possible. Il faut suivre la voie normale.

Donc Timothée a été exhorté à ne pas négliger le don qui était en lui. Comment est-ce qu’on peut négliger un don ? C’est quand on n’en prend pas soin. Tu n’as pas d’activité spirituelle personnelle, comment ton ministère peut-il aller de l’avant ? Comment ton don peut-il progresser ? Comment le service que tu fais peut-il être un bon service ? En toute chose, nous devons être actifs frères. Nous, on encourage tous les frères et sœurs qui ont des capacités. C’est notre devoir, en tant que responsables de l’Assemblée. S’ils font mal, on a autorité pour mettre de l’ordre mais on n’a pas d’autorité pour les empêcher de servir le Seigneur. On met de l’ordre, on arrange. Si nous voyons qu’un frère est en train d’aller dans le mur, on le recadre. Mais c’est momentané, sinon on ne peut pas empêcher l’exercice d’un don ou d’un Ministère. Mon travail c’est de faire en sorte que ce que les uns et les autres ont comme capacités puissent édifier l’église. Et dans une église, il y a beaucoup de choses qu’on peut faire. Mais ceux qui ne se préoccupent pas des signes ne voient rien. Ils viennent le dimanche et quand le culte est fini, chacun rentre chez lui. Et pourtant, il y a des gens qui sont malades spirituellement ! Il faut avoir les yeux spirituels pour voir si quelqu’un est malade, sinon tu ne verras pas ceux qui sont malades, que tu peux aider par tes capacités spirituelles ! Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire dans l’église.

Je parlais une fois avec un frère et je lui demandais quel était le ministère de Luc, celui qui suivait Paul. La bible dit que c’était un médecin, mais est-ce que vous pensez qu’il soignait Paul ? C’est lui qui a écrit les Actes des apôtres et l’évangile de Luc ! C’était un intellectuel et un homme instruit. Il avait la méthode. Vous pouvez lire tous les autres évangiles, mais dans celui de Luc, il dit au début qu’il a fait des recherches. Il a interrogé les témoins. Il n’a pas écrit à la légère. Il a fait un travail scientifique parce que c’était un intellectuel. Il prenait note de tout ce qui passait avec Paul. C’est lui qui a écrit Actes des apôtres et quand tu lis le récit, c’est très clair, il n’y a pas de confusion ! Il a tout écrit en bonne et due forme, et on le lit aujourd’hui. Mais Luc avait quel ministère, quel don ? L’évangile de Luc m’a toujours impressionné. Je lis Matthieu, je lis Marc, Jean, mais quand je lis une histoire dans ces évangiles, je cherche toujours à savoir la version de Luc. Voyez qu’après la séparation entre Paul et Barnabas, on ne parlait plus de Barnabas ? Luc n’était pas avec lui, donc ce qui s’est passé dans le ministère de Barnabas, ne pouvait pas être rapporté. Luc est resté avec Paul.

Il y a beaucoup de services dans la maison de Dieu ! Par exemple, il y a des frères et sœurs qui transcrivent les prédications. Mettre une prédication audio par écrit, c’est un service important ! Mais c’est quel don ? Ce don n’existe pas dans la bible. Il n’y a pas son nom dans les neuf cités par Paul ! Frère Branham est mort et il y a des gens qui ont eu l’idée de mettre ses prédications par écrit. C’est ça qui fait qu’on peut lire aujourd’hui. Oui frères ! C’est leur travail qui a fait qu’on peut lire les brochures. Il y en a qui ont eu l’idée, L’Esprit les a inspirés et ils ont traduit de l’anglais en français, en espagnol, en langue locale, et ceux qui lisent ou écoutent sont édifiés ! Mais ce service n’a pas son nom dans la bible ! Ce n’est pas le parler en langues, mais Dieu a mis cela dans leur cœur comme un fardeau, c’est une œuvre, un service. Et c’est un travail qui est béni. Il y a beaucoup de choses dans l’église, mais il y en a qui viennent et qui retournent à la maison, ils ne sont pas inspirés. Ils ne sont intéressés par rien ! La bible dit que l’église est un Corps qui fonctionne. Regardez vous-mêmes votre Corps. Est-ce que les yeux regardent pour les yeux ? Quand les yeux regardent, c’est pour tout le Corps. C’est quand tes yeux voient que tu marches et s’il n’y a pas les yeux, on trouve un autre moyen. Il y a d’autres capacités qui se développent parce qu’il y en a une qui fait défaut. S’il fait défaut, il faut bien le suppléer ! Mais là, c’est difficile.

Je me souviens dans cette œuvre, quand on a commencé, notre frère Pierre avait le temps et il fabriquait les brochures. Donc à ce moment-là, on avait les brochures à tout moment. Mais quand il a repris le travail et qu’il n’avait plus le temps, c’est devenu difficile. Il n’y a eu personne pour le suppléer. C’est resté en l’état. Personne ne s’est demandé ce qui se passe. On veut venir seulement écouter la parole et rentrer à la maison. Ce n’est pas ainsi frères et sœurs. Prions Dieu pour qu’il ouvre nos yeux, qu’Il nous donne l’intelligence et qu’on le serve. Qu’on ne néglige pas l’œuvre de Dieu ! Faire tout pour s’insérer dans la société, être à l’aise, c’est ce qui vous intéresse, vous le faites bien. Mais quand ça concerne la maison de Dieu, on se dit qu’untel peut le faire ou tel autre peut bien le faire. Ça ne nous intéresse pas ! Est-ce que c’est bien ainsi ? Ce n’est pas bon !

Donc on a été invités à ne pas négliger les dons que nous avons reçus. Il y a quelqu’un qui a enterré son talent ; pour lui, il a trouvé la meilleure formule. Quand le maître est venu, il lui a dit : « Je sais que tu moissonnes là où tu n’as pas semé, donc, Je ne voulais pas prendre le risque de multiplier ton talent… » C’est quelqu’un qui travaille dans la peur. En servant Dieu, il a peur de gâter les choses. Mais quand ça concerne ses propres affaires, il n’a pas peur, au contraire, il est sûr que ça va réussir. Vous voyez !

On va lire dans Marc. Il faut la foi pour connaitre Dieu. Si on n’a pas la foi, on ne peut pas servir le Seigneur. Vous connaissez cette histoire dans Marc 11, mais je vais juste l’utiliser pour véhiculer une idée avant qu’on ne se sépare :

Le lendemain, après qu'ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose ; et, s'en étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues. Prenant alors la parole, il lui dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples l'entendirent.

Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu'aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s'était passé, dit à Jésus : Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché. Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.

Maintenant on va ajouter un texte de Matthieu 14. Vous le connaissez également, mais il est bien de le rappeler :

À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C'est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi ; n'ayez pas peur ! Pierre lui répondit : Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?

Frères, comme je l’ai dit au début, les signes marchent avec l’amour et la foi. J’ai longtemps parlé sur l’amour et je pense qu’à ce niveau, tout le monde peut comprendre que celui qui n’a pas d’amour pour Dieu et les frères devrait arrêter son service pour rechercher l’amour d’abord. Et si tu as de l’amour, non seulement, tu auras du zèle pour servir le Seigneur et les frères, mais tu ne négligeras pas ton service. Tu ne seras pas paresseux. La foi est importante pour mettre en mouvement l’Esprit. Mais notre foi est souvent diluée par le doute. Dans Marc, Jésus a donné une leçon à ses disciples. Il passait et puisqu’Il n’a pas trouvé de fruits à manger sur le figuier, Il a prononcé une parole contre l’arbre. Le lendemain, les disciples ont vu que l’arbre avait séché. Pourquoi ? Parce que Jésus avait déclaré que plus personne ne mangerait de son fruit. C’est une malédiction. Si plus personne ne doit manger du fruit de cet arbre, ça veut dire que l’arbre n’a plus sa raison de vivre ! C’est mort. La Parole de Jésus a tué l’arbre. Nos paroles qu’on prononce font beaucoup de choses, surtout quand ce sont des paroles qu’on prononce en priant. Mais on ne s’en rend pas compte. On ne voit pas que la parole d’un croyant est puissante. Ici, Jésus a donné un exemple. Il a dit : Que plus personne ne mange du fruit de l’arbre, et l’arbre a séché. C’est l’influence de la Parole qui est sortie de la bouche du Seigneur qui a fait sécher l’arbre. Jésus continue en leur disant d’avoir foi en Dieu. Il dit : « si quelqu'un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir ».

La foi porte ce qu’on dit dans la prière : ça peut être une requête adressée à Dieu, des menaces contre l’ennemi, contre un mauvais esprit ou une maladie. La prière est dans tous les sens. Soit on parle à Dieu, soit on s’adresse à des esprits méchants, à une situation ou à un problème. Mais quand on prononce ces paroles, le Seigneur a dit qu’elles s’accomplissent pour celui qui ne doute pas en son cœur ! Autrement dit, lorsque tu as prononcé les paroles dans la prière, il faut que ta foi porte la prière qui est faite. Si tu doutes, la prière s’arrête, elle n’avance plus. Le doute arrête les effets de la prière. C’est ce que le Seigneur a essayé de faire comprendre aux disciples ici.

Les signes sont manifestés par la foi. Si nous prions pour avoir des signes dans l’église, il faut que chacun de nous ait la foi. Si nous voulons que nos ministères prospèrent, il faut que nous ayons la foi. La foi est importante frères et sœurs. Et dans l’expérience de Pierre sur l’eau, il y a quelque chose à voir. Quand Jésus lui a dit de sortir et de venir à lui, Pierre a commencé à marcher sur l’eau, mais il a eu peur et a commencé à s’enfoncer dès ce moment-là. Par contre, dans Marc 11, il n’est pas question de la peur. De quoi Pierre avait-t-il eu peur ? Il avait eu peur des flots et il a tremblé dans son cœur. Quand Pierre avait commencé à trembler, la Parole sur la base de laquelle il marchait sur l’eau ne pouvait plus être efficace, car la peur brise la foi et l’élan. Puisque la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu, notre foi sera combattue par la peur. Nous avons également peur, parce que nous manquons d’assurance. Et celui qui manque d’assurance n’a pas de communion avec Dieu. Quand Dieu a envoyé Jérémie, Il lui a dit de ne pas trembler. Il lui avait même dit qu’Il le ferait trembler s’il tremblait devant les gens.

C’est une parole qui m’a intrigué. Je viens vous poser la question ce matin, que veut dire : Je te ferai trembler ? C’est là que nous allons nous arrêter :

Jérémie 1 : 17

Et toi, ceins tes reins, lève-toi, et dis-leur tout ce que je t'ordonnerai. Ne tremble pas en leur présence, de peur que je ne te fasse trembler devant eux.

Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi Dieu peut-il faire trembler quelqu’un en présence de ses ennemis, alors que c’est Dieu qui l’envoie ? Ce que je veux dire, c’est que quand on a peur dans la présence de nos ennemis, Dieu n’est plus avec nous. Dieu t’envoie et tu trembles dès que tu arrives devant ceux vers qui Il t’envoie. A ce moment, Il n’est plus avec toi parce qu’Il ne peut plus rien faire avec toi, à moins que tu te ressaisisses pour devenir courageux. Dieu ne fait rien avec les peureux et les inconstants. Que peut-on faire avec quelqu’un qui est en train de trembler ? Avoir peur, c’est abandonner Dieu. Si tu abandonnes Dieu, Lui aussi t’abandonne. La peur nous fait abandonner la Mission. Donc, à chaque fois qu’on tremble on ne peut pas accomplir la volonté de Dieu. Et pour un chrétien qui a peur de ses ennemis, Dieu est obligé de se mettre de côté pour le regarder se débrouiller, parce qu’Il ne peut rien faire pour Lui. Avant de faire un travail, on s’accorde avec le Seigneur. Si on s’accorde, il n’y plus de raison d’avoir peur. Si c’est Dieu qui t’a envoyé ou t’a confié une tâche, une Mission, il n’y a pas à avoir peur ni à trembler. Il n’y a pas à s’inquiéter outre-mesure !

Donc les signes d’un ministère ou d’une œuvre authentique, nous les avons décrits de long en large. On a tous compris, mais pour les manifester, il faut que nous ayons de l’AMOUR et de la FOI, Sinon, on sera rejetés. Et j’espère que dans cette église, nous ne sommes pas venus nous rassembler pour être rejetés, mais plutôt pour être félicités par le Seigneur. Que son Nom soit béni. Que Dieu nous bénisse et qu’il nous donne de comprendre ces choses.


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