Les miracles et les fruits de l’Esprit

Prédications 29 déc. 2022

On va lire Mathieu chapitre 7 à partir du verset 15 :

15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?

17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.

18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.

19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.

20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

21 Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?

23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.

Amen ? Marc chapitre 16 verset 15 à 19 :

15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;

18 ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, ils ne leur feront point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

19 Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu.

Amen. C’est le passage qui concerne les miracles que Jésus a ordonné à ses disciples d’aller prêcher la Parole et de produire. On va ajouter d’autres écritures dans Galates chapitre 5 versets 19-24. C’est un sujet sur lequel on doit avoir une bonne connaissance une bonne fois pour toutes. Amen. Je reviens là-dessus parce que je pense que c’est important :

19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution,

20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,

21 l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.

22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;

23 la loi n'est pas contre ces choses.

24 Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.

Amen. 2 Pierre chapitre 1 verset 5-11, on connaît bien ce passage :

5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,

6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,

7 à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité (l’amour divin).

8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.

9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.

10 C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.

11 C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera pleinement accordée.

Amen ! Alors, comme je vous l’ai dit, en prêchant ici, j’ai ouvert une porte sur la différence entre les miracles et les fruits de l’Esprit mais je n’ai pas expliqué à fond. Comme souvent je réécoute les prédications, je me suis rendu compte qu’il fallait revenir là-dessus en réécoutant. Ce matin je voudrais expliquer un peu plus en détail et montrer qu’il y a une différence entre les miracles et les fruits de l’Esprit. Amen.

Les miracles. Nous voulons tous des miracles. Les miracles et les fruits de l’Esprit, ce n’est pas la même chose. Qui me donne un exemple de miracle ? chasser les démons oui, c’est un miracle ; la guérison divine : tu pries pour quelqu’un et tu obtiens la guérison, c’est un miracle. Tu ordonnes à un démon de quitter un corps ou bien de se déplacer d’un point où il se trouve à un autre : c’est un miracle. Tu ordonnes que le feu embrase un démon : c’est un miracle. Amen. Tout ce que nous faisons par l’Esprit et par la puissance de Dieu est un miracle. Pourquoi ? Parce que ça ne peut pas se produire par la chair. Notre chair – l’être humain – ne peut pas accomplir des miracles. Le miracle vient par la puissance de Dieu. Donc, du coup, on comprend que le miracle est relié à la puissance. Amen ! Notez cela : le miracle est relié à la puissance de Dieu. Amen. Le miracle est relié à la puissance de Dieu : chasser les démons, c’est par la puissance de Dieu ; guérir les malades, c’est par la puissance de Dieu. La Puissance de Dieu qui se trouve dans le nom de Jésus, et le nom de Jésus que nous avons obtenu par un sacrifice que le Seigneur a accompli pour nous sauver et nous délivrer de la mort. J’ai prêché ici sur l’importance du nom de Jésus. Il a fait un sacrifice qui a ôté le péché, qui a brisé le mur de séparation qu’il y avait entre la création et le créateur. A partir de ce moment, ce nom a été élevé. Donc, en ce nom, nous avons la réconciliation avec Dieu, nous avons la puissance, l’autorité pour chasser les démons, pour détruire les œuvres du diable. En ce nom, nous avons pouvoir et autorité sur tout esprit méchant, sur toute puissance qui n’est pas la puissance de Dieu. Amen. Donc, le miracle est lié à la puissance de Dieu.

Et l’amour ! Qu’est-ce que c’est ? l’AMOUR est un fruit de l’Esprit qui est lié à la vie de Jésus ou bien à la vie de Dieu, à sa nature. Je préfère dire la vie. Est-ce que vous voyez la différence ? Le fruit de l’Esprit – par exemple l’amour qui est un fruit de l’Esprit est lié à la vie de Dieu. C’est la manifestation de la vie de Dieu, de ce que Dieu est, sa nature. Est-ce que vous comprenez ? le miracle est lié à la puissance de Dieu et le fruit est lié à Sa vie – Sa nature.

Ici, la puissance est une manifestation de Dieu mais c’est différent de la vie. Quand Jésus est venu, il est venu nous donner une vie donc quand on reçoit cette vie, on la manifeste. Quand la bible parle de l’amour, de la patience, de la piété, de la bénignité, toutes ces choses que sont les vertus de l’Esprit, c’est la vie de l’Esprit, c’est la vie de Christ et c’est différent des miracles. La guérison est un miracle, chasser les démons c’est un miracle, purifier les lépreux c’est un miracle, parler en langues c’est un miracle car dans les miracles, il faut compter les dons : les dons de l’Esprit sont des miracles. Est-ce que vous comprenez ? les prophéties sont des miracles. Quand dans une église un frère se lève et parle une langue qu’on ne comprend pas et qu’un autre traduit parce qu’il a compris, c’est un miracle ! c’est un miracle ! cela relève du surnaturel. Donc, les dons du Saint-Esprit de 1 Corinthiens 12 sont des miracles. Les dons de l’Esprit, le discernement des esprits est un miracle. Comment est-ce qu’on peut discerner un esprit qui se trouve dans un individu ? c’est un miracle. Toutes les capacités que les apôtres ont développées après le baptême de l’Esprit étaient des miracles. C’est-à-dire que ce sont des choses qui sont arrivées de manière surnaturelle – des choses que l’être humain normal ne peut pas accomplir : c’est cela le miracle.

Mais frères, il faut que nous comprenions bien l’objectif des miracles, ainsi que la manifestation du fruit de l’Esprit parce qu’il ne faudrait pas que nous ayons de mauvaises surprises. Nous tous – je parle de nous tous – il ne faudrait pas que nous ayons de mauvaises surprises, aussi il faut que les choses soient très claires dans votre esprit. Amen. Vous voyez, comme Jésus est correct, Il nous enseigne les choses et Il les enseigne correctement et clairement pour que chacun de nous comprenne. Jésus a enseigné et Il a fait une mise en garde que je vais expliquer. Dans Mathieu chapitre 7 que nous avons lu, la mise en garde est claire,mais je vais d’abord apporter une précision. Dans les miracles, il peut y avoir du faux et du vrai. Il y a de vrais miracles et il y a de faux miracles. C’est la bible qui l’établit. Qu’est-ce qui fait la différence entre les vrais miracles et les faux miracles ? d’où vient le vrai miracle et d’où vient le faux miracle ? si on est d’accord qu’il y a de faux miracles et de vrais miracles, est-ce qu’au niveau des fruits de l’Esprit on peut avoir du faux et du vrai ? ce n’est pas possible ? ce n’est pas possible qu’on ait un faux amour ? on peut imiter mais l’imitation n’est pas vraie.

On va le lire dans Mathieu chapitre 7 verset 15 : « **Gardez-vous des faux prophètes **». Vous voyez qu’il dit de se garder des faux prophètes. Il développe dans Mathieu 24 dès le premier verset, et l’on voit que le Seigneur y dénonce également les faux prophètes : « Ils viennent en vêtement de brebis mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » Vous voyez qu’ici il ne parle pas de miracle. Il n’a pas dit « vous les reconnaîtrez par les miracles », il a dit par les fruits ! cela veut dire que les faux prophètes peuvent produire des miracles mais ne peuvent pas manifester la vie, le fruit d’un Esprit qu’ils n’ont pas ! On est d’accord là-dessus ?

« Cueille-t-on des raisins sur les épines ou des figues sur des chardons ? tout bon arbre porte de bons fruits mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. » Vous voyez ! Ce sont des choses qui ne peuvent pas arriver. C’est déjà balayé. Un faux arbre ne peut pas porter de bons fruits. Ce sont des principes spirituels, ce sont des lois établies. Donc, un faux prophète ne peut pas manifester les fruits de Galates 5 :22. Ce n’est pas possible, et un faux prophète ne peut pas manifester la vie de Jésus-Christ. Il ne peut pas aimer dans la vérité. Il ne peut pas avoir l’amour vrai dont la bible parle, l’amour sans condition, l’amour qui vient de la nature de Dieu. C’est un amour qui est décrit dans 1 Corinthiens 13 « l’amour ne soupçonne pas le mal, l’amour excuse tout, l’amour pardonne tout », n’est-ce pas ? « L’amour n’est pas envieux, l’amour n’est pas jaloux, l’amour aime la vérité ». L’amour vrai de 1 Corinthiens 13, il faut chercher à le posséder frères et sœurs.

Il y a une démarcation claire. Maintenant il dit : « ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux ». Ils disent « n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? » on est ici dans le domaine des miracles, « n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » on est dans le domaine des miracles. Les faux prophètes font des miracles ; les vrais prophètes font des miracles. Les vrais pasteurs font des miracles ; les faux pasteurs font des miracles. Les vrais et les faux font des miracles.

La bible en parle, la bible donne des exemples où on voit des miracles qui se manifestent, des miracles qui se produisent. Cela étant, on voit ce qui se passe. Amen. Le Seigneur donne cet enseignement pour que nous comprenions qu’il y a une différence entre les miracles et les fruits de l’Esprit. Chaque chrétien doit percevoir clairement la différence. Quand tu es chrétien, ce qui devrait premièrement t’intéresser, c’est la possession de l’Esprit et de ses fruits. Je dis bien la possession. La manifestation des fruits de l’Esprit. Le bon ordre, c’est qu’on possède les fruits et à partir des fruits on opère des miracles. Est-ce que vous comprenez ? C’est ce qui est vrai. Le vrai miracle est produit à partir du fruit. Ça c’est le vrai miracle. C’est clair que ce ne sont pas de faux miracles. Les choses sont claires. Mais vous pouvez avoir des miracles qui arrivent et qui sont faux parce que ce n’est pas produit à partir des fruits.

Le Seigneur a dit que certains viendront et diront : « N’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas guéri des malades par ton nom ? » Mais pourquoi le disent-ils ? Parce que dans la réalité, ils ont guéri des malades au nom de Jésus, ils ont chassé des démons au nom de Jésus, ils ont purifié des lépreux, ils ont fait des miracles effectivement au nom de Jésus dans l’Église. Ils ont prophétisé au nom de Jésus. Ils ont fait des miracles, ils ont manifesté les dons de l’Esprit, des dons puissants. Et le Seigneur, en voulant enseigner le frère Branham l’avait conduit dans un réveil où il a vu un frère qui a parlé en langues et un autre qui a traduit. Puis le Seigneur lui a montré la vie des deux hommes. L’un des deux trompait sa femme, l’autre était correct. Les deux ont manifesté la puissance de Dieu et ce n’était pas un faux miracle parce que la puissance qui était présente à ce moment-là était la puissance de Dieu. C’était dans un vrai réveil ! Amen. C’était la puissance de Dieu. L’un d’eux a parlé en langues, l’autre a traduit. Maintenant, Dieu lui dit : il faut regarder leur vie. Il a une vision et voit l’un des deux qui trompe sa femme. Est-ce que vous voyez ? c’est-à-dire qu’il vivait dans l’adultère ! Sa vie était fausse. Il trompait sa femme avec une autre femme. Mais il a opéré un miracle.

Est-ce que vous percevez le danger ? Il trompait sa femme avec une autre, mais il a manifesté la puissance de Dieu. Il a fait un miracle. Donc dans cette église, il faut que nous comprenions ce qu’est un miracle. Au milieu de nous, il y a des miracles. Alléluia ! Les miracles sont les manifestations de la puissance de Dieu. C’est cela les miracles. Quand tu es en train de dormir et que Dieu te montre une situation qui concerne un frère dans un songe ou une vision, c’est un miracle. C’est un miracle, c’est la puissance de Dieu qui se manifeste, qui dévoile les problèmes pour que ce soit réglé. Qu’est-ce que cela veut dire ? Il y a une présence de Dieu dans l’église qui donne des visions, qui donne des expériences spirituelles, qui donne des révélations, qui donne des prophéties dans l’église. Mais frères, si Dieu nous aime, il ne nous fera pas faire de faux miracles. Il est obligé de nous amener à faire les choses correctement pour qu’on ne se perde pas, qu’on ne s’égare pas, car les faux miracles égarent les gens. Quand il y a des miracles, il y en a qui pensent qu’ils sont arrivés, alors qu’à la fin, ils diront « Seigneur, n’avons-nous pas fait des miracles par ton nom ? » et le Seigneur dira : « Je ne vous ai jamais connus » Pourquoi ? Parce qu’en eux n’a pas été manifestée la vie de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu soit béni.

Donc, il existe une différence entre les miracles et les fruits de l’Esprit. Il faut que cela soit clair dans notre esprit pour qu’on le comprenne très bien. Ceux qui n’ont pas de connaissance pensent que Dieu se trouve dans un lieu où se produisent des miracles. C’est ce qui fait courir les gens : Dès qu’ils voient des miracles dans un endroit, ils pensent que Dieu se trouve là-bas et ils y courent. Ce n’est pas mauvais d’aller dans un endroit où il y a des miracles. Et si ceux qui se trouvent dans cet endroit manifestent, en plus des miracles, la vie de Christ alors il n’y a pas de problème. Si la Parole qui est apportée peut produire la vie, peut donner la vie pour qu’il n’y ait pas de mauvaise surprise comme ce qu’on lit ici dans le verset 22, alors c’est bon. Sinon, à quoi sert-il que des miracles soient manifestés et puis que nous soyons rejetés à la fin ?

Dans cette église, il y a plein de dons – c’est là où je veux en venir – il y a plein de dons qui se manifestent dans l’église. Il y a d’autres dons qui ne sont pas encore manifestés mais frères, ne nous laissons pas distraire. Vous avez compris ! Ne vous laissez pas distraire. Les dons vont se manifester normalement, naturellement parce que l’Esprit de Dieu vient dans l’église. Vous avez des capacités que vous serez surpris de voir se révéler, se manifester mais ne nous laissons pas distraire : il faut que chacun de nous s’assure qu’il manifeste les fruits de l’Esprit. Il faut s’assurer de cela ! Le fait de dire : Seigneur, Seigneur, Seigneur ne sauve pas. Ça ne sauve pas ! Amen ? Cela ne sauve pas frères. Il y en a qui ne comprennent pas cela. Ils jouent, ils ne comprennent pas que : Seigneur ! Seigneur ! ne sauve pas. Ils ne comprennent pas encore cela. Ce qui sauve, c’est la vie de Christ manifestée en chacun de nous. La vie de Christ manifestée, révélée, constatée. Oui, constatée par les autres. La vie de Christ constatée par les autres. La vie de Christ dont les autres rendent le témoignage. Et celui qui prend la décision de marcher dans la vie de Christ s’abandonne à Lui. Il s’abandonne. Il s’abandonne à Jésus-Christ pour qu’il puisse manifester en lui Ses œuvres, Sa vie. Il s’abandonne, mais tu ne peux pas vouloir la vie de Christ et en même temps mettre en avant ton comportement charnel. Ce n’est pas possible. On ne peut pas vivre dans cette dichotomie. Excusez-moi l’expression : en même temps que tu veux la vie de Christ, en même temps tu mets en avant ta vie charnelle. Frères, est-ce que c’est possible ? L’enseignement de Jésus est clair : Tu veux la vie de Christ alors tu t’abandonnes. Si tu ne peux pas t’abandonner, cela veut dire implicitement que tu ne veux pas la vie de Christ. Tu veux la vie de Christ ? tu t’abandonnes et quand tu t’abandonnes, le Seigneur se manifeste.

Il y a un verset célèbre qu’on répète tout le temps « **Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi **». Ce verset, je suis en train de le comprendre encore plus profondément. C’est un verset qu’on connaît bien, qu’on récite mais je suis en train de le comprendre davantage. Quand on dit : « Ce n’est plus moi qui vis… moi…ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi », on voit que l’individu qui vit désormais en nous est nommé : C’est CHRIST. L’individu qui vit là désormais est nommé. Il est nommé et c’est Paul qui le nomme. C’est Paul qui le nomme. Il dit « ce n’est plus moi qui vis, désormais c’est Christ qui vit en moi ».

Bon, Christ qui vit en moi, qu’est-ce que ça veut dire ? quand on dit EN MOI, Christ qui vit EN MOI, ça veut dire que le moi était déjà là. Est-ce que vous comprenez ? Le MOI est là, c’est l’être humain, le vivant… Il peut s’appeler M’BRA, PAUL ou Martin. N’est-ce pas ? Mais il dit : « c’est Christ qui vit en moi ». Je vais vous dire frères, car il faut qu’on comprenne bien les choses, quand Paul dit « ce n’est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi ». Ça veut tout simplement dire que MOI, j’ai pris la décision de laisser Jésus-Christ vivre en MOI. Ce n’est pas automatique. On oublie souvent l’étape de la décision. C’est ce qu’on appelle la fuite en avant. Nous voulons abandonner les choses entre les mains de quelqu’un d’autre. Non, ce n’est pas possible. Ce n’est pas comme ça que cela se passe ! la décision est importante. Je dirais même que c’est la chose la plus importante. C’est une décision ! Si tu veux que Christ vive en toi, c’est une décision que tu prends. Ce n’est pas une récitation, ce n’est pas automatique.

Frères et sœurs, c’est pareil dans le combat spirituel. Quand on parle du combat spirituel, il ne suffit pas de dire « Satan, tu es vaincu au nom de Jésus ». Le combat spirituel, c’est d’abord une décision. C’est une décision ! quand tu donnes un ordre à un esprit et lui dis « va ! je te chasse au nom de Jésus ! », ça veut dire que tu as pris la décision de le chasser et qu’il ne vive plus avec toi, qu’il ne soit plus avec toi. C’est une décision qu’on prend de se séparer d’un démon. Car les démons ont des œuvres dans la réalité, n’est-ce pas ? Donc, je me suis rendu compte qu’on peut dire plusieurs fois « au nom de Jésus », on peut même jeûner et prier mais les démons restent là tant qu’on n’a pas pris la décision de nous séparer d’eux. On lui montre le chemin de la sortie et on lui dit « va, sors, va-t’en ! » mais, en même temps, notre comportement le ramène. On n’est pas d’accord pour qu’il parte parce qu’on veut bien qu’il soit là.

Frères et sœurs, ce sont des problèmes. C’est pour cela que j’ai dit que les vrais miracles commencent par le fruit. Quand un miracle se produit, il faut bien qu’un fruit soit manifesté pour qu’il n’y ait plus de place pour le diable. Je prends un exemple : tu chasses le démon de la colère, qu’est-ce qui va le remplacer ? la douceur|. Est-ce que la douceur est un fruit ? C’est un fruit de l’Esprit ? Oui ! Quand tu dis « ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi », tu as nommé l’individu qui doit vivre en toi, qui doit prendre la place mais tu ne renonces pas à toi-même et tu veux que quelqu’un d’autre prenne la place, ce n’est pas possible ! C’est comme un individu qu’on veut nommer chef, mais on refuse de lui céder le fauteuil de chef. Le siège sur lequel il doit s’asseoir n’est pas là ! Or le chef doit être assis sur son trône. C’est une confusion On veut que Jésus règne, mais est-ce que c’est possible si notre cœur est encore à nous ?

On a entendu ici des prophéties qui nous ont parlé de notre cœur. On est venus à la veillée et, au moment où on ne s’y attendait pas, l’Esprit de Dieu est tombé ici et des prophéties ont sonné. N’est-ce pas ? qu’est-ce que les prophéties ont dit ? « Vous me résistez ! ». Les prophéties ont dénoncé les cœurs qui résistent encore à Dieu, les cœurs à qui on parle, mais qui n’écoutent pas, qui continuent de faire ce qu’ils veulent faire. Ils n’écoutent pas, ils font ce qu’ils veulent. On a entendu ça ici. Vous avez oublié ? à la dernière veillée où j’ai prêché sur la langue. Vous étiez là ! les prophéties sont des miracles, mais les miracles doivent nous conduire à porter les fruits de l’Esprit. L’action des miracles dans l’église, c’est pour que les fruits soient manifestés. Les miracles viennent comme de la graine, de la graine qu’on sème pour que les plantes puissent porter du fruit. Donc, quand vous entendez des prophéties, des témoignages de ce que Dieu fait au milieu de nous, cela doit vous amener à manifester les fruits de l’Esprit, n’est-ce pas ? mais frères et sœurs, Christ ne peut pas être manifesté si nous n’avons pas renoncé à nous-même. Dans les foyers, les ménages, il faut prendre des décisions. Oui, il faut prendre des décisions courageuses pour avancer dans la voie du Seigneur.

Frères et sœurs, on ne peut pas construire sa vie sur des choses qui n’ont rien à voir avec la Parole de Dieu. On ne peut pas bâtir sa vie sur un comportement qui n’a rien à voir avec la Parole de Dieu. Ce sont des choses qu’on doit comprendre clairement. Quand tu veux Jésus, il ne faut pas dire : « Je veux Jésus » et continuer toi-même d’afficher, d’affirmer ton comportement mauvais : tu dois prendre une décision. Le comportement que nous avons, c’est ce qui nous tue, frères. Nos mauvais comportements c’est ce qui nous tue ! sinon, Jésus Lui-même est la plénitude de l’Amour. « Seigneur, Seigneur, Seigneur » Mais ça suffit ! ça suffit ! Quand vous lisez ici, il dit « Seigneur, Seigneur, Seigneur » Ce sont les gens qui disent cela tout le temps. Ils vont prier pour des malades, il y a des guérisons, des miracles, des prophéties… Mais ça suffit ! Tu n’entreras pas avec ça. Quand les disciples sont allés et Lui ont dit « Seigneur, les démons nous sont soumis », Il a répondu : « mais c’est bien. Moi-même je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. » Qu’est-ce qu’il a dit ? « Réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits là-bas ». Ce n’est pas parce que vous avez chassé les démons que vos noms sont écrits là-bas !

C’est la grâce de Dieu, mais il faut savoir aussi qu’il y a une autre écriture qui dit que ton nom peut être effacé si tu te comportes mal. Un seul doigt ! Il y a un seul doigt qui efface ton nom. C’est quel doigt ? c’est le doigt de Dieu. Les frères du Message disent qu’un doigt qui écrit un nom n’a plus le droit de l’effacer. Vous avez vu cela où ? Il y a un seul qui décide, c’est le chef - Christ. Moïse a dit « Ah

Dans Apocalypse 3, c’est Jésus qui parle à l’âge de Sardes : « Cependant

Frères, ce qui nous bloque, ce qui engendre nos souffrances et nos problèmes, c’est que nous voulons continuer de nous affirmer dans la maison de Dieu, alors que dans Sa maison, c’est Sa parole et la vie de Christ qui prévalent. En même temps qu’on dit « Seigneur Jésus on te veut », en même temps on continue de s’affirmer. Cela ne marche pas frères. C’est un blocage. Cela s’appelle un blocage. Cela ne marche pas. Tu veux Jésus, tu veux qu’Il vive en toi et toi, tu t’affirmes sans mesure. Cela ne marche pas comme ça. Dans les foyers, dans les ménages, il faut qu’on comprenne que c’est l’intérêt du Seigneur qui compte. C’est l’intérêt du Seigneur qui compte. Nous qui sommes mariés, nous devons savoir que c’est l’intérêt du Seigneur qui compte dans tout ce que nous faisons, en tous cas si on a décidé de faire la volonté de Dieu. C’est son intérêt qui compte. Nos intérêts ne comptent pas.

Quand Paul dit qu’il est esclave de Christ, on pense que cela n’a pas de sens. Ça a un sens. Être esclave de Christ a un sens. Être prisonnier de Christ a un sens. Il y a beaucoup de termes que Paul a utilisés. L’intérêt de l’esclave ou du prisonnier ne compte pas. C’est l’intérêt du Seigneur qui compte. Et si on va encore plus loin, là où nous sommes arrivés, on est tellement avancés que c’est l’intérêt du Seigneur qui devrait compter. Nos intérêts ne devraient plus compter. Et on doit tout faire pour le comprendre. Amen. Nous ne pouvons pas dire qu’on veut Jésus et continuer d’affirmer nos mauvais comportements. Frères, ce n’est pas bon, c’est faux. On veut Jésus mais en même temps on veut continuer à s’affirmer, c’est faux. On doit quitter le faux pour aller dans les vrais miracles. Les vrais miracles, c’est la manifestation du fruit de l’Esprit. Quand ça éclate dans un cœur, c’est fini, c’est la délivrance.

La bible parle des fruits de l’Esprit. Vous connaissez les fruits dans Galates 5:22. Et vous avez la construction dans 2 Pierre 1, Car il faut construire l’homme spirituel, mais, on ne le construit pas avec les miracles, mais par le fruit de l’Esprit. « À cause de cela

Vous voyez !

Frères et sœurs, on peut faire tout ça et ne pas voir la gloire de Dieu. Les enfants d’Israël ont fait toutes ces choses-là. Ils ont tout vu comme aujourd’hui : il y en a qui ont vu beaucoup de choses. Même avec le Message à Jeffersonville, dans l’église de frère Branham, il y a eu beaucoup de miracles. N’est-ce pas ? à Jeffersonville. Mais aujourd’hui, où est-ce qu’ils sont ? Où est-ce qu’ils sont aujourd’hui avec tout ce qu’ils ont vu ? avec tout ce que Dieu a fait dans le temple et sous leurs yeux, dans les manifestations ? Même le fils de frère Branham, Billy Paul est encore vivant, mais il ne peut pas reprendre ses frères dans ce culte de la personnalité ! C’est lui qui organisait les réunions, les séances de prière pour les malades. Il a vu ! Il a vu ! Et il était conscient quand il voyait les choses, mais aujourd’hui, ils sont dans la déviation. En tout cas, je ne les envie pas. Non, non ! ils sont dans la déviation ! ils ont vu des miracles, mais ils sont dans la déviation. Et les fruits de l’Esprit qui étaient dans la vie de l’homme, du prophète, on n’en parle pas, mais on parle des miracles.

Les miracles frères, c’est très bon et il y aura de grands miracles au milieu de nous. Actuellement, ce qu’on voit est petit. Il y aura de grands miracles. Je sais de quoi je parle, mais ne vous laissez pas distraire. Alléluia. Ne vous laissez pas distraire. Donc, on peut voir de grands miracles mais nous devons savoir que les fruits de l’Esprit, c’est la chose la plus importante, c’est ce qu’on va présenter au Seigneur, car le fruit de l’Esprit, c’est ce que nous avons obtenu pendant la marche, ce qu’on a acquis par nos efforts, par nos souffrances, par nos épreuves, par notre résistance dans la foi, notre résistance au diable. Les fruits de l’Esprit, c’est ce qu’on a acquis dans les tempêtes, dans les vents et les inondations. Tout ce que nous avons construit comme vie spirituelle dans le temps, dans la durée avec les épreuves, c’est cela qu’on va présenter au Seigneur. C’est notre vie – c’est notre témoignage. C’est qu’on a reçu en nous frottant aux frères. Amen ! Quand on se frotte aux frères, dans la communion fraternelle, il y a des blessures qui viennent, mais quand c’est guéri, cela devient un fruit, un bien spirituel. Une blessure guérie est un fruit parce qu’il y a l’expérience qui vient de là. Notre foi s’affermit par-là ! Amen. Que Dieu soit béni.

Ce sont toutes ces valeurs qu’on va présenter au Seigneur. Tu ne peux pas aller présenter un miracle qui a été manifesté par la puissance de Dieu ! et ceux-là, ils sont allés professer cela au Seigneur « Seigneur n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom ? n’avons-nous pas guéri des malades en ton nom ? » Toi, tu te contentes de dire au nom de Jésus, et un démon fuit. Mais sais-tu comment il est parti ? Et tu vas présenter cela à Dieu ? Non ! Cependant, si tu lui présentes l’amour, Dieu va considérer cela parce qu’Il verra que tu as souffert pour l’avoir. Tu as supporté les frères, tu les as aimés, tu as tenu quand le diable a voulu te perturber, t’empêcher de vivre, et d’aimer les frères. Tu as résisté, tu as tenu. Tu as supporté leur comportement qui n’était pas toujours bon. Tu as tout supporté. Quand tu vas te présenter au Seigneur, il va considérer tout cela.

C’est pareil pour la tempérance. Pour avoir la tempérance – ou bien la maîtrise de soi – ce n’est pas facile, c’est une épreuve terrible ! ah oui ! pour être tempérant – ou patient – c’est une épreuve terrible. Je dis même que c’est l’épreuve la plus grave qui vient sur les chrétiens, frères. Oui, je sais de quoi je parle parce que je suis déjà passé par-là. Pour avoir la patience, avoir la maîtrise de soi, on traverse des tempêtes de vent terrible. Cela souffle ! pour ne pas réagir, vis-à-vis de celui qui t’envoie des missiles spirituels, des pics démoniaques, qui te provoque, qui t’insulte ou bien qui te traîne dans la boue… il y en a qui n’aiment pas être humiliés ou maltraités devant les autres. Mais où veux-tu qu’on t’insulte pour que ça te fasse mal, si ce n’est devant les autres ? Entre quatre murs c’est trop facile ! c’est trop facile ! Pourquoi on va t’humilier entre quatre murs ? c’est trop facile. Jésus a été humilié publiquement. C’était sur une montagne. Il était bien perché. C’est trop facile de dire : « on m’a insulté devant les gens ! ». « Frères et sœurs, on m’a humilié devant les gens ! », « il m’a insulté devant les gens ». « Mon mari aime trop cela ». On se plaint ! Ce n’est pas ton mari qui aime ça, c’est le diable et Dieu le permet pour bien t’humilier afin de te vider de ton orgueil. Ils sont nombreux alors on va t’humilier pour voir ta réaction. Si on peut te mettre de la boue devant beaucoup de gens alors c’est bon.

Ceux qui sont gonflés, les orgueilleux qui ne veulent pas qu’on leur marche dessus, s’ils peuvent être humiliés devant un certain public, c’est bien. Oui frères, il faut qu’on comprenne, c’est l’évangile. Oui c’est ça qu’on appelle l’évangile : le fait de ne plus exister, c’est ce qu’on appelle l’évangile. L’évangile c’est ne plus exister. Laisser vivre Christ et ne plus exister : c’est ça l’évangile. Mais tu ne veux pas qu’on t’humilie devant les gens, pourquoi ? Dis-moi pour quelle raison ? Qu’est-ce qu’il y a derrière ? Quelle est la raison qui est derrière ? c’est ton orgueil qui est derrière. Ce démon qui se cache n’aime pas qu’on le voit. C’est l’orgueil qui est derrière. Moi, j’ai été tenté plusieurs fois, au moins trois fois dans ces choses-là et Satan, tout doucement, dans sa petite culotte est parti. Frères, ce sont des choses qui ne peuvent plus m’avoir. Le public est là et on te tape dessus. Et ce ne sont pas de petites tapes, et celui qui te tape n’est pas n’importe qui. Moi, c’est mon grand patron, en pleine réunion. Dès que j’ai commencé à parler il m’a dit « sors ! ». « Ça suffit M’BRA, tu sors. Sors ! sors ! sors ! » J’étais assis là, je ne voulais pas sortir. Je voulais lui résister pour voir où cela allait aller. Le garde du corps était là et je ne savais pas s’il allait me prendre par la force. J’étais assis, là, serein. Mon premier patron, mon formateur m’a dit « M’BRA, il faut sortir ». Je me suis levé et je suis sorti.

Deuxièmement, avec le ministre, on allait réceptionner des bateaux. C’était un coup médiatique : la télévision était là, il y a un rang pour rendre les honneurs au ministre. Le ministre vient suivi des caméras. Au moment où ils arrivent vers moi avec les caméras de la télévision, mon patron me voit et me fait signe de quitter les rangs. « Sors, sors sors de là, sors ». Dans mon cœur, je me suis dit mais qu’est-ce qui se passe ? Je ne sais pas ce que j’ai fait ! Je suis là, debout, avec mes collègues et le ministre est à côté et il me menace ! Je me suis décalé en arrière et suis allé m’asseoir plus loin. Quelqu’un m’a demandé ce que j’ai fait au grand patron. Je lui ai répondu que je ne savais pas.

Une troisième fois, il y avait une opération de sécurisation des plages en temps de fête. Le Directeur Général est venu pour parcourir les rangs avec notre service. On était habillés dans nos tenues. On était au garde à vous. Il arrive avec le maire à mon niveau, il me salue et pendant qu’il prend ma main, il commence à m’engueuler devant le maire et devant mon Chef de service. Il m’engueule ! les gens sont alignés. Le maire suit la scène, un peu surpris. Mais dans la nuit qui a précédé, j’ai vu un serpent qui m’a attaqué, au moment où je me réveillais. Donc, je m’attendais à cela. J’ai dit Satan, tu ne vas pas m’avoir cette fois-ci. Il m’a engueulé, je n’ai rien dit. Ensuite il a passé et a salué les autres. Mon patron m’a demandé : Mais qu’est-ce qui se passe entre toi et le Directeur Général ?

Quatrième fois, il y a eu une cérémonie. J’y étais allé en veste. Dès que j’arrive, je vois le Directeur Général. Je m’apprête à lui rendre les honneurs et lui, me dit : « M’BRA ! dehors, dehors, dehors ! sors, sors ! » devant tous les collègues. Il m’a chassé comme un malpropre. « Sors ! pourquoi es-tu en veste ? » Je ne savais pas qu’il fallait porter une tenue spéciale. J’ai pris ma voiture et suis parti.

Celui qui vient t’humilier veut tirer une gloire. C’est pour cela que ça se passe devant les gens. C’est Satan frères ! Ce n’est pas quelqu’un d’autre ! C’est Satan ! Il veut tirer une gloire, il veut te pousser à la faute, te conduire dans une situation où tu vas déplaire au Seigneur. Mais il faut avoir la patience, car la patience est une arme puissante. Il faut avoir la maîtrise de soi. C’est une arme puissante. Quand tu es patient, tu deviens un soldat terrible pour le diable. C’est pour cela qu’il ne veut pas qu’on soit patient. Il y a des gens qui s’aiment eux-mêmes. Quand je vois ces frères et sœurs dans cette condition, j’ai mal. Ils s’aiment, ils aiment encore leur personne : « on m’a humilié ». Mais pourquoi tu ne veux pas qu’on t’humilie, qu’est-ce que cela cache ? et dans le fond, qui est humilié ? C’est Christ ou c’est toi ? Si tu ne vis plus et que c’est Christ qui vit en toi, comment es-tu humilié ?

Quand tu dis « ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » alors qui est humilié, Christ ou toi ? Tu n’es pas la victime puisque ce n’est pas toi qui es humilié. Laisse Jésus se plaindre.

Il faut qu’on comprenne frères. Jésus a été humilié publiquement donc, si tu es humilié, il faut te calmer. Si tu sais te maîtriser, ça va passer et tu verras que tu as expérimenté une délivrance - que tu as la maîtrise de soi, que tu n’es plus perturbé, mais que tu es serein. Tu es tranquille devant n’importe quel être humain, quel que soit son caractère. Tu n’as pas de problème, devant n’importe quel esprit. Celui qui a vaincu les hommes et les esprits devient puissant. Il est puissant. Et Jésus a mis sous ses pieds tous les esprits. Il les a maîtrisés. Les hommes ont essayé de le troubler, de l’amener à sortir de ses gonds. Plusieurs fois ils l’ont humilié, l’ont frappé. Beaucoup de provocation, mais le Seigneur est resté serein. Amen ! Il est resté serein, pourquoi ? Parce qu’Il a maîtrisé l’adversité, Il a maîtrisé les hommes et les démons. Il a maîtrisé toutes les puissances. Amen, que Dieu soit béni.

Donc, mes frères et sœurs, je voulais juste apporter ces quelques éclaircissements. Quand on veut le Seigneur, on ne cherche pas, on ne continue pas de se manifester, de s’affirmer. Il faut qu’on arrête. Tout ce que Dieu fait, il le fait pour notre bien. Chacun est devant son chemin : si tu es humilié, c’est pour ton bien, si on te trouble c’est pour ton bien, tout ce qui t’arrive est pour ton bien, c’est pour la délivrance, c’est pour la libération de ton esprit, c’est pour la victoire ! amen. Il faut comprendre les choses. Je disais aux frères cette semaine qu’on ne doit pas rater notre désert. Il ne faut pas qu’on rate notre désert parce que le désert a une importance particulière dans la vie du chrétien. Le désert c’est quoi ? ce sont les épreuves, ce sont les difficultés, ce sont les souffrances que nous traversons dans la marche de la foi pour notre bien.

Quand le Seigneur a fait sortir le peuple d’Israël, Il les avait arrachés de la main de Pharaon. Dès qu’ils ont entamé le désert, ils sont passé dans les mains de l’Éternel Dieu. Donc, c’est Lui qui les a manœuvrés durant tout le temps qu’ils ont passé dans le désert. Pharaon n’était plus dans le désert. C’était eux et leur Dieu, mais beaucoup sont morts. Beaucoup sont morts dans la main de Dieu. Ils ne sont pas morts dans la main du Pharaon, mais ils sont morts dans la main de Dieu : c’est frappant ! Dans la main du Dieu qui les a aimés et qui les a sauvés de la servitude. Pourquoi ? parce qu’ils ne voulaient pas marcher dans les voies du Seigneur, ils ne voulaient pas se laisser faire, ils ne voulaient pas marcher dans la voie que le Seigneur a tracée pour eux. Donc, ils sont morts dans la désobéissance, dans l’insoumission, dans la rébellion, dans la contestation. Ils sont morts. Beaucoup sont morts.

Mes frères et sœurs, ne nous aimons plus, mais aimons le Seigneur. Aimons le Seigneur ! Il ne faut pas rompre la communion avec un frère parce que tu as été humilié : « Il m’a humilié ! ». Ce sont des mots que je n’aime pas entendre. Pourquoi vous ne voulez pas qu’on vous humilie ? Qu’est-ce qu’il y a derrière ? Je veux savoir. Qu’est-ce qu’il y a derrière cela. On aime ce mot ! Quand il y a des problèmes, ce mot revient : On m’a humilié. Qu’est-ce que veut dire ce mot ? Rabaissé, diminué, être frustré, avoir sa dignité piétinée. Être banalisé, Amen ! Un chrétien doit passer par-là. C’est une grosse machine dans laquelle on te met et te broie en tous sens. Quand c’est bon, on te sort de l’autre côté et tu vois que ça va, c’était dur mais ça va.

Frères, soyons humbles, soyons sains d’esprit et marchons dans les voies de Dieu. Laissons le Seigneur nous broyer et tout ira bien pour nous. Amen ? « Plusieurs me diront en ce jour Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom, n’avons-nous pas chassé les démons par ton nom et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? alors, je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus ! retirez-vous de moi vous qui commettez l’iniquité. »

Ce qu’on va présenter à Dieu, ce ne sont pas les miracles, ni les prophéties. Ce n’est pas non plus le ministère. Au ciel, il n’y a pas de prophète. Il y a un seul prophète – Jésus. Le ministère est sur la terre : c’est ici qu’on prêche, qu’on prophétise, qu’on parle en langues. C’est ici qu’on joue les pasteurs, qu’on fait tout ce qu’on peut faire pour s’occuper des enfants de Dieu. Il y en a qui jouent du tam-tam ou du piano : tout cela n’existe pas là-bas. Arrivés là-bas, on sera devant Jésus pour le louer. On va lui rendre compte : « Qu’est-ce que tu as fait ? qu’est-ce que tu as produit ? ».

On dira : Seigneur, voici l’amour. Voici la paix. Voici la patience. On aura tout cela comme des trésors dans notre corps spirituel. Après ces fruits de l’Esprit, on pourra te demander ce que tu as fait des dons que tu as reçus. Puisque tu es arrivé là-bas, il faut bien qu’on te récompense. Mais si tu n’es pas arrivé là-bas, qu’est-ce qu’on va te demander ? Alléluia ! Que Dieu nous bénisse. Soyons sage et intelligents. On va rendre grâces à Dieu.


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