Plusieurs me diront : Seigneur ! Seigneur !

Exhortation de juin 2010

Mes chers frères et sœurs et membres de notre chaîne de prière, je vous salue dans le nom précieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ par cette Parole de Matthieu :

Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui–là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 7:21)

En plus des deux prédications que je vous ai envoyées ce mois, je voudrais au nom du Seigneur vous adresser cette exhortation, comme un avertissement à nous tous qui avons été conduits dans cette vision céleste de réveil. Nous savons tous que nous avons un Seigneur et un Dieu que nous invoquons – c’est Lui qui a ouvert nos yeux à cette heure de la nuit pour nous conduire dans la lumière de Sa Parole.

Notre Dieu ne nous a pas abandonnés dans la confusion, mais il Lui a plu de nous éclairer. Il Lui a plu de nous indiquer le chemin qu’Il s’est tracé Lui-même pour achever Son œuvre maintenant. Ce chemin doit être suivi par Ses élus que nous sommes, si du moins nous avons été réellement éclairés à cette heure. Et ce chemin nous a enseignés clairement la volonté de Dieu pour cette heure. Nous ne pouvons pas dire que nous ne connaissons pas la volonté de Dieu aujourd’hui. Si nous le disons, nous mentons et nous nous séduisons nous-mêmes. En effet, Dieu a révélé Son plan pour accomplir Sa volonté, parce que depuis la chute, c’est la volonté de l’adversaire qui est manifestée sur la terre. Nous sommes dans la volonté permissive de Dieu. Mais Dieu veut accomplir Sa parfaite volonté sur la terre, dans le royaume de Dieu.

C’est pourquoi Jésus nous apprenant à prier a dit :

Notre Père qui est aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne ; Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.  (Matthieu 6:9-10)

Dieu veut établir Sa volonté qui est faite dans les cieux, sur la terre. Il veut régner sans partage sur toutes choses dans les cieux et sur la terre. Et pour ce faire, Il veut travailler avec nous qui sommes devenus des hommes spirituels. Il veut que nous soyons des instruments entre Ses mains pour établir Sa souveraine volonté sur la terre. C’est pourquoi Il nous a fait connaître Sa volonté. Si nous avons oublié la volonté de Dieu à notre égard aujourd’hui, je peux encore nous la rappeler.

Conformément aux versets 5 et 6 de Matthieu 25, l’Église a connu un temps de sommeil et d’assoupissement. Mais il a plu à Dieu de nous adresser un cri de réveil à Minuit. Le Cri de Minuit est un Message de réveil qui s’adresse aux vierges qui ont entamé une marche à la rencontre du Seigneur Jésus-Christ, l’Époux qui vient prendre Son Épouse dans notre génération. C’est un Message qui est seulement adressé à ceux qui s’en vont rencontrer le Seigneur dans notre génération – il n’est pas adressé à tout le monde. Quand les vierges ont entendu le Message, elles ont commencé à apprêter leur lampe pour reprendre la marche. C’est cela la volonté de Dieu à notre égard : reprendre la préparation pour l’enlèvement. Notre préparation vise deux objectifs : d’une part nous apprêter pour l’enlèvement et d’autre part nous apprêter à recevoir la Puissance de Dieu pour rendre témoignage à notre Seigneur qui vient bientôt établir Son règne millénaire sur la terre. Voici la volonté de Dieu exprimée en peu de mots.

En vue d’accomplir cette volonté que Dieu nous a fait connaître, Il nous a donné une position – un Ministère de prière et d’intercession qu’on doit accomplir. J’ai parlé de ce Ministère en m’appuyant sur Ésaïe 62 :

A cause de Sion je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem, je n’aurai de cesse que sa justice paraisse, comme l’aurore, et son salut, comme un flambeau qui s’allume. (Ésaïe 62:1)

Sur tes murs, Jérusalem, J’ai posté des gardes ; Ils ne doivent jamais se taire, ni jour ni nuit. Vous qui faites appel au souvenir de l’Éternel, pas de répit pour vous ! Et ne lui laissez aucun répit, Jusqu’à ce qu’il rétablisse Jérusalem et en fasse un sujet de louange sur la terre. (Ésaïe 62:6-7)

Mes bien-aimés frères et sœurs, quoi qu’il nous arrive, nous ne devons jamais oublier d’accomplir ce travail. Nous ne devons pas perdre de vue que nous avons été éclairés pour accomplir une œuvre – une Mission d’intercession. Celui qui faillit à ce devoir n’est plus dans le Mouvement de réveil. Car c’est ce que Dieu nous a dit à l’origine. Nous sommes les intercesseurs de Minuit. C’est nous qui avons été positionnés sur les murs de Jérusalem pour crier au Seigneur nuit et jour, sans nous taire. C’est notre Ministère commun – c’est notre tâche à cette heure. On ne doit pas l’abandonner, sinon, nous ne sommes plus dans la volonté de Dieu. Celui qui abandonne la vie d’intercession et de jeûne en faveur de la délivrance de l’Épouse de Christ aujourd’hui n’est plus dans la volonté de Dieu. Car c’est pour cette œuvre que nous avons été éclairés à cette heure. C’est une Mission que Dieu nous a confiée et on doit l’accomplir.

Mes chers amis, nous ne devons pas dire : Seigneur ! Seigneur ! pour rien. Nous ne devons pas dire : Seigneur ! Seigneur ! en vain. Mais on doit invoquer le nom du Seigneur conformément à Sa volonté, conformément à la vision de l’heure. Celui qui dit : Seigneur doit le dire par révélation. Le danger qui guette les chrétiens est le fait de prononcer le nom du Seigneur en dehors de Sa volonté. Beaucoup disent : Seigneur ! Seigneur ! Mais leurs prières ne sont pas exaucées. Ils disent Seigneur ! Seigneur ! Mais ils ne verront pas le ciel.

Celui qui est le Seigneur nous a déjà avertis que beaucoup d’ouvriers prononceront Son nom en vain. Ils appelleront Son glorieux nom dans une œuvre dans laquelle Il n’est pas engagé – une œuvre qui n’est pas faite en sa saison, en son temps. C’est là le problème – c’est là le danger.

Plusieurs diront : Seigneur, Seigneur, n’avons–nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons–nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons–nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? (Matthieu 7:22)

Ces gens ont entrepris l’œuvre de Dieu, mais ils l’ont entrepris en dehors de la volonté de Dieu. Ils n’ont pas accompli la volonté de Dieu, mais ils ont accompli leur propre volonté. Ils ont crié Seigneur – Seigneur, mais n’ont pas conformé leur volonté à la volonté du Seigneur.

Le Seigneur Lui-même l’a dit dans Luc :

Pourquoi m’appelez–vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites–vous pas ce que je dis ? (Luc 6:46)

Voici une violente question ! Qui peut y répondre ? Comment pouvons-nous appeler le Maître "Seigneur" et ne pas accomplir Sa volonté ? Mes chers amis, n’oublions pas la volonté originelle de Dieu qui nous a été révélée. Nous connaissons la volonté de Dieu, tâchons de l’accomplir ! Faisons tous nos efforts pour vivre dans la vie de sainteté et d’intercession. Ne marchons pas comme les méchants ou les vierges folles qui ne savent quoi faire à cette heure. Nous, nous avons été éclairés. Nous ne sommes plus dans les ténèbres.

Le Seigneur a donné une Parabole dans Ses enseignements pour expliquer ce que nous vivons maintenant. Il dit :

Qu’en pensez–vous ? Un homme avait deux fils ; il s’adressa au premier et dit : Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il y alla. Il s’adressa alors au second et donna le même ordre. Celui–ci répondit : Je veux bien, Seigneur, mais il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils répondirent : Le premier. Et Jésus leur dit : En vérité je vous le dis, les péagers et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu. Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n’avez pas cru en lui. Mais les péagers et les prostituées ont cru en lui, et vous, qui avez vu cela, vous ne vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui. (Matthieu 21:28-31)

Dans cette Parabole, le premier fils a dit qu’il ne voulait pas aller travailler pour son père, mais après, il s’est repenti et il est parti. Mais il y en a un qui a dit qu’il partait et qui, pour finir, n’est plus allé. Regardez l’histoire de ces deux fils. Cela ressemble un peu à ce que nous vivons maintenant. Au commencement de cette œuvre, chacun a opéré un choix selon la révélation qu’il a reçue. Le premier fils qui a dit non à son père n’avait pas la révélation. Mais il s’est repenti après qu’il ait reçu la révélation. Et c’est lui qui s’est retrouvé dans le champ de son père à la fin. Mais le premier qui a reçu la révélation a pris l’engagement de partir, mais il s’est rétracté en chemin. Sa volonté et son engagement n’ont pas accompagné la révélation qu’il a reçue. Tous ont entendu le Cri de réveil, mais chacun a pris une position.

Mes chers amis, si nous avons reçu la révélation que cette œuvre vient de Dieu, engageons-nous pleinement là-dedans. Accomplissons la volonté de Dieu qui nous a été révélée. Respectons et honorons notre engagement que nous avions pris auprès du Seigneur dès le départ. Ne faisons pas comme ce jeune homme qui a dit à son père qu’il partait et qui, après, n’est plus allé dans la vigne. Son père comptait sur lui, mais lui n’était pas sérieux. Pour finir, ce fut le moins attendu, celui qui avait dit non, qui a honoré le père. Qu’il n’en soit pas ainsi avec nous ! Que ceux qui sont en arrière ne viennent pas nous dépasser. Que Dieu ne les approuve pas plus que nous. Que nos efforts ne soient pas vains ! Après avoir commencé, ne nous arrêtons pas.

Certains ont dit qu’ils ne pouvaient pas y croire. Ils ne se sont pas engagés pour des raisons qui les concernent. Mais nous qui avons compris la volonté de Dieu, accomplissons-la. Je peux vous dire qu’il y a un châtiment pour ceux qui sont dans la position où nous sommes. Il y a un châtiment pour ceux qui ont connu la volonté de Dieu et qui ne l’ont pas accomplie. Le Seigneur a dit :

Le serviteur qui aura connu la volonté de son maître, qui n’aura rien préparé et n’aura pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. En revanche, celui qui ne l’aura pas connue et aura commis des actes dignes de châtiments, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. (Luc 12:47-48)

Telle est notre situation vis-à-vis de Dieu aujourd’hui ! Nous nous réjouissons des révélations que nous recevons. Dieu nous a tellement parlé. Mais il y a un châtiment qui est attaché à tout cela. Que faisons-nous de ces glorieuses Paroles que nous recevons ? Que faisons-nous de cette Lumière que nous avons reçue ? Est-ce que nous sommes demeurés fidèle dans cette œuvre ? Une chose est certaine, c’est que cette œuvre vient de Dieu. Comme elle vient de Dieu, personne ne peut l’arrêter.

Qui peut détruire l’œuvre de Dieu ?

En les entendant, ils étaient exaspérés et auraient voulu les faire mourir. Mais un Pharisien, du nom de Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin et donna l’ordre de faire sortir ces hommes un instant. Puis il leur dit : Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous avez l’intention de faire à l’égard de ces hommes. Car il n’y a pas longtemps que se leva Theudas, qui se disait quelqu’un, et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes ; il fut tué, et tous ceux qui lui obéissaient furent mis en déroute, et il n’en resta rien. Après lui, se leva Judas le Galiléen, à l’époque du recensement, et il entraîna du monde à sa suite : il périt aussi, et tous ceux qui lui obéissaient furent dispersés. Et maintenant, je vous le dis, ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez–les aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas la détruire. Prenez garde de peur de vous trouver en guerre contre Dieu. Ils se rangèrent à son avis. Puis ils appelèrent les apôtres, les firent battre de verges, leur défendirent de parler au nom de Jésus et les relâchèrent. Ceux–ci se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom du Seigneur. (Actes 5:33-41)

Mes chers amis, je voudrais qu’on médite cette déclaration de Gamaliel. Il avait donné un sage conseil aux membres du Sanhédrin juif qui s’apprêtaient à porter la main sur les disciples pour les mettre à mort. Ils voulaient les tuer à cause du nom de Jésus. En effet, lorsque les frères ont expérimenté la Puissance de la Pentecôte, l’onction du Ministère est venue sur eux, et ils ont commencé à prêcher la Parole de Dieu dans les rues de Jérusalem. Et au NOM de Jésus-Christ, les malades guérissaient, les démons étaient chassés, les cœurs étaient délivrés du péché et ramenés à Christ. Tout cela a provoqué des inquiétudes dans le Sanhédrin. Les guides religieux ont eu peur, craignant qu’une nouvelle religion vienne supplanter la religion juive qu’ils avaient créée avec la loi. Alors, dans leur volonté de faire barrage à la nouvelle secte, ils ont convoqué Pierre et Jean pour les mettre à mort.

Pendant leur réunion, Gamaliel leur donna un sage conseil. Dans son propos, il interpella ses collègues sur l’œuvre qui vient des hommes et celle qui vient de Dieu: Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas la détruire. Pour étayer son propos, Gamaliel cita deux exemples, des faits qui se passèrent en Israël et qui furent connus de tous. Il s’agit de Theudas qui se disait quelqu’un et qui entraîna après lui environ quatre cents hommes. Mais Theudas fut tué et son ministère s’arrêta. Tous ceux qui lui obéissaient furent aussi mis en déroute. Après lui, se leva Judas le Galiléen, qui entraîna du monde à sa suite, mais il périt lui aussi, et tous ceux qui lui obéissaient furent dispersés. Alors, pour sa propre instruction, Gamaliel a compris avec ces deux aventuriers qu’une œuvre qui ne vient pas de Dieu ne peut pas prospérer en Israël. Elle pourra commencer, mais elle finira par s’éteindre. En cela, Gamaliel avait confiance dans la main invisible de Dieu qui conduisait Israël. Il avait la foi.

En effet, dans cette époque, Israël s’attendait à une visitation. Les gens du peuple savaient que quelque chose devait se passer. Le diable savait que Dieu devait se manifester de ce côté-là, alors, il essayait de brouiller les pistes avec quelques aventuriers qu’il suscita pour distraire les juifs. C’est pourquoi quand la véritable chose est arrivée, les juifs étaient sceptiques – ils avaient peur, parce qu’il y avait beaucoup de séducteurs. Mais la différence entre les disciples et ces aventuriers est que les disciples avaient vécu une expérience – ils avaient reçu la Puissance du Saint-Esprit pour agir dans le Royaume de Dieu ! Quelle est la conclusion aujourd’hui ? Où est Theudas ? Où est Judas le galiléen ? Mais où est le Seigneur aujourd’hui ? Où est l’œuvre entamée par les disciples ? N’est-ce pas que le Ministère des apôtres se poursuit aujourd’hui ? N’est-ce pas que l’œuvre pour laquelle le Sanhédrin voulait exécuter les frères continue encore aujourd’hui ? Cette œuvre, comme elle vient de Dieu a parcouru toute la terre. Elle ne s’est point arrêtée. Elle suit son chemin. Durant tous ces âges, personne n’a pu l’arrêter. Que Dieu soit béni !

Lorsqu’une œuvre vient des hommes, elle ne peut pas prospérer dans le Royaume de Dieu. Elle pourra se poursuivre, mais ça sera une œuvre parallèle à ce qui se fait dans le Royaume de Dieu, ça sera une œuvre religieuse. Mais l’œuvre qui vient de Dieu s’accomplit dans le Royaume de Dieu, par la Puissance du Saint-Esprit. Ceux qui prennent part à cette œuvre ne disent pas Seigneur ! Seigneur ! en vain. Mais ils le disent par révélation. Ils le disent par la révélation qu’ils ont du plan de Dieu. Bien que l’œuvre soit de Dieu, les disciples éprouvèrent de grandes souffrances et une farouche opposition de l’adversaire. Ils furent combattus jusqu’à la mort par l’ennemi qui ne voulait pas qu’ils aillent loin avec la Parole de Dieu. Mais qui peut s’opposer à l’œuvre de Dieu ? Qui peut mettre un terme à la vision de Dieu ? Qui peut barrer la route à Dieu et à Ses serviteurs ?

Mes chers amis, cette année est pour moi une année spéciale, remplie de souvenirs. Je compte écrire un bilan dans les prochaines semaines. En effet, en Mai, cela me faisait dix ans dans cette œuvre de réveil. Car c’est précisément en Mai 2000 que j’avais entamé mon premier moment de prière et de jeûne pour demander au Seigneur de m’instruire sur le Ministère dont Il m’avait déjà parlé dans mon enfance, quand Il me dit que j’avais un Ministère à accomplir avant l’enlèvement. J’avais pris cinq jours dans le jeûne et la prière. Dans la nuit du cinquième jour, je me suis agenouillé dans mon salon en prière. J’ai dit au Seigneur : Tu me suis depuis mon enfance. Je ne sais pas ce que Tu me veux, mais maintenant, je suis prêt, je veux me consacrer à toi, je veux marcher avec Toi. Mais est-ce que Toi, Tu veux marcher avec moi ? A peine ai-je parlé ainsi qu’une lumière illumina mon visage. Et la voix du Seigneur me dit dans mon cœur : Je serai avec toi, je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Je me suis levé de là plein d’assurance. C’est depuis ce temps que je suis entré dans les visions.

Dans les semaines qui ont suivi, le Seigneur m’a révélé que mon ministère était en relation avec le Cri de Minuit dans Matthieu 25 le verset 6. Je n’y ai pas cru tout de suite parce que ce verset pour moi était déjà accompli dans le ministère de frère Branham. J’étais embrouillé. J’ai dû me retirer encore dans le jeûne et la prière, hors de ma maison, sur une île à Abidjan. C’est pendant cette retraite que le Seigneur vint encore à mon secours pour me montrer que ce qui se passait dans l’Église maintenant avait pour type ce qui s’était passé dans le livre d’Esdras et de Néhémie. Et que le Message du Temps de la Fin avait trois progressions importantes, notamment la vision de la restauration de la Parole qui contient l’appel à sortir – la vision de la distribution de cette Parole et la vision du réveil de ceux qui sont sortis et qui ont dormi en chemin.

En ce qui concerne l’œuvre à entreprendre, les deux premières visions étaient reliées à la construction du temple et la dernière vision reliée à la reconstruction de la muraille. En ce qui concerne les hommes, le ministère de frère Branham avait pour type le ministère de Zorobabel, le Ministère de frère Frank le ministère d’Esdras et mon ministère avait pour type le Ministère de Néhémie. Ce jour-là, j’ai expérimenté la révélation de la Parole de Dieu qui éclaire. Mon cœur était dans une telle joie ! Depuis lors, j’ai commencé à comprendre la Bible d’une autre manière.

Alors une autre détresse vint dans mon cœur : comment expliquer ces choses à mes frères Frank et Barilier ? Alors le Seigneur me dit dans un songe le 2 juin 2002 que le frère Barilier publierait cette vision et que cela créerait des secousses dans l’Église. C’est ce qui se passa en fin d’année 2005. Suivez la ligne mes bien-aimés frères et sœurs. Ce n’est pas moi qui ai convaincu le frère Barilier de poser l’acte qu’il a posé, mais dans la même période, Dieu le visita pour le rassurer au sujet de cette œuvre. Et ce fut ma prière, quand il m’informa qu’il voulait publier les trois grandes visions, mais qu’il était en prière. Je fis moi-même une retraite spirituelle pour prier spécialement pour mon bien-aimé. J’ai demandé à Dieu de lui donner toutes les assurances afin qu’il agisse selon Dieu et non selon les hommes. Alors Dieu nous exauça en visitant le frère Barilier.

Je voudrais ici vous rapporter une visitation que le frère Barilier avait reçue dans cette période. Il la raconte lui-même : « Dans une prairie était tendu à mi-hauteur d’homme, un ruban rouge. Du côté droit de ce ruban rouge et face à celui-ci se tenaient à l’arrière de mon champ de vision, deux hommes côte à côte, vêtus d’un vêtement de sacrificateur, un capuchon sur la tête et un genou à terre. Ils se trouvaient au fond de la prairie, à quelques dizaines de mètres de moi. J’étais du même côté du ruban rouge, moi aussi revêtu des mêmes vêtements de sacrificateur, mais je me tenais debout en avant de cette prairie, dans l’attente, et je regardais ce qui se passait avec les deux autres frères. De l’autre côté du ruban rouge, je voyais le Seigneur Jésus. Il tenait une coupe qu’Il remit par-dessus le ruban rouge au frère le plus éloigné afin qu’il y boive. Puis, Il lui reprit la coupe et la porta au second. Après que celui-ci ait pris à la coupe, le Seigneur Jésus, toujours de l’autre côté du ruban rouge, reprit la coupe au second homme et se dirigea vers moi avec cette coupe.

Comme Il s’approchait de moi, le frère auquel le Seigneur venait de reprendre la coupe tourna la tête pour voir où il allait et je reconnus alors le visage de frère Frank. En s’approchant de l’endroit où j’attendais, le Seigneur me dit, comme en se riant de moi :

« Ah ! Ah ! Tu pensais que je n’allais pas venir ! » Puis, Il me dit encore quelques paroles au sujet de ma femme, se félicitant du bon travail qu’elle avait fait. Étant arrivé à ma hauteur, Il me tendit la coupe par-dessus le ruban rouge. Lorsque j’eus bu de la coupe que je tenais entre mes mains, je ne vis plus le Seigneur, et je regardai autour de moi pour voir à qui je devais tendre cette coupe. »

Cette visitation du Seigneur à notre frère Barilier montre clairement l’évolution de l’œuvre de Dieu aujourd’hui. La vision montre sa position vis-à-vis des deux premiers Ministères. Du fait qu’ils soient tous du même côté du ruban montre qu’ils sont dans le même Ministère, mais son éloignement montre qu’il était positionné pour assurer une transition le moment venu. C’est ce qui s’est passé dans le temps où Dieu l’a visité. Il a assuré la transition du temps du Soir à Minuit. Ce fut une grande responsabilité. Il a essuyé beaucoup de critiques et de délations. Mais il fallait cela.

Dieu a visité les uns et les autres pour nous donner l’assurance que cette œuvre vient de Lui. Donc pour nous, l’heure n’est plus à nous demander si cette œuvre vient de Dieu ou pas. Nous ne sommes plus à ce stade. Cette œuvre vient de Dieu, c’est pourquoi elle ne peut pas s’éteindre – elle ne peut pas s’arrêter. Mais elle ira de l’avant. Dieu qui l’a suscité l’amènera à son terme. Il ira jusqu’au bout dans ce travail. Personne ne pourra l’arrêter. Malgré les vents, les tempêtes – malgré l’opposition et les attaques répétées des Sanballat et des Tobija, cette œuvre ira de l’avant. Elle ne s’arrêtera pas. C’est pourquoi nous n’avons pas peur quand le diable se manifeste. Nous n’avons pas peur quand les hommes parlent contre nous. Nous n’avons pas peur des calomnies et des médisances. Nous n’avons plus peur des coups et blessures parce que nous savons par révélation que cette œuvre vient de Dieu et que personne ne pourra l’arrêter.

Dans sa douleur et son épreuve, Job se livra à des discours légers, alors Dieu vint à lui et le questionna ainsi :

L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit: Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? (Job 38:1-2)

Qui est celui qui veut obscurcir les desseins de Dieu ? Autrement dit : Qui veut empêcher les desseins de Dieu de s’accomplir à son endroit et dans l’Église ? Ce que je peux dire, c’est que l’homme par son libre arbitre peut empêcher Dieu d’accomplir Ses desseins à son endroit, mais il ne peut pas empêcher l’accomplissement des desseins de Dieu dans l’Église et même dans le monde. Dieu nous a envoyés, nous sommes libres d’accepter ou de refuser comme ce jeune homme qui a dit à son père qu’il ira et qui par la suite n’est plus parti. Il était libre. Mais que s’est-il passé ? Son père a quand même eu un ouvrier qui a travaillé dans le champ. La révélation s’est tournée vers son frère qui n’avait rien compris au départ.

Mes chers amis, la volonté de Dieu s’accomplira toujours ; avec nous ou sans nous. Le plan de Dieu s’exécutera, comme Ésaïe le dit :

Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins. (Ésaïe 55:10-11)

La Parole de Dieu qui sort de Sa bouche accomplit toujours Ses desseins. La question est de savoir si nous prenons part à l’accomplissement des desseins de Dieu sur la terre. Nous avons reçu un Message. Si nous croyons dans ce Message tel que nous l’avons reçu, il trouvera son accomplissement en nous et avec nous. Cela est plus que certain. Dieu a instruit Job par Sa Parole. Je souhaite que nous méditions quelques versets, mais je vous conseille de lire tout le chapitre de Job 38. En effet, qui peut s’opposer aux desseins de Dieu ? Dieu dit à Job, alors qu’il se plaignait beaucoup :

Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.

Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence.

Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau?

Où étions-nous quand Dieu créait les cieux et la terre ? Si nous ne pouvons pas répondre à cette question, alors soyons humbles et cherchons à accomplir la volonté de Dieu. Cela vaudra mieux pour nous. Pourquoi n’aurions-nous pas confiance dans ce Dieu-là ? Pourquoi serions-nous incrédules ? Dieu est grand, Dieu est Puissant, Dieu sait toutes choses. Il dit encore à Job :

Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu montré sa place à l’aurore, pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants en soient secoués…

Il est bien pour nous d’être délivrés de l’orgueil. En effet, lequel d’entre nous a déjà donné des ordres au matin ? Qui a une seule fois montré sa place à l’aurore ? Voici la réalité de l’homme avec Dieu. L’homme doit chercher à accomplir la volonté de Dieu en demeurant dans l’obéissance. L’homme doit avoir du respect pour Dieu et Sa Parole.

Soyons Fidèles !

Mes chers amis, lorsque j’ai médité ces riches Paroles, je me suis posé cette question : Si Dieu est si grand et si Puissant, pourquoi devons-nous encore souffrir dans Son œuvre ? Pourquoi n’en découdrait-Il pas de manière définitive avec le diable pour que nous soyons en paix ? Quand je me suis posé cette question, l’Esprit de Dieu en moi m’a répondu. En effet, Dieu veut que nous ayons un peu de dignité avec Lui. C’est pourquoi Il nous associe à Son plan. Dieu ne veut pas se mettre au même niveau que Satan. Il veut que ce soit nous, Ses créatures, qui portions la réplique à Satan. Ainsi sera-t-Il honoré ! C’est comme un brigand qui vient du dehors pour attaquer une maison. Qu’est-ce que le père a à faire si ses fils sont présents pour mener le combat contre le provocateur ?

N’est-ce pas ce qui s’est passé avec Job ? Dieu a opposé Job à Satan. Job a terrassé Satan par son intégrité. La part de notre Père est de nous rendre spirituel, en nous revêtant de toutes les armes spirituelles de combat. Une fois que nous sommes spirituels et bien équipés, nous pouvons combattre Satan et le vaincre. Sinon, Dieu peut éliminer le diable à tout moment, mais Il veut que ce soit nous qui lui portions la réplique. Que Son nom soit béni parce qu’Il nous associe à Son œuvre, car Il nous donne l’occasion de venger notre père Adam et notre mère Eve pour ce qui s’est passé dans le Jardin.

Au temps de Jean-Baptiste, parlant de Jésus, il dit :

Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. (Luc 3:16)

Bien qu’il soit prophète, Jean dit qu’il n’était pas digne de délier la courroie des souliers de Jésus. Délier la courroie d’un soulier, c’est vraiment prendre la position de l’esclave, c’est s’abaisser devant une dignité, en tant qu’esclave ou serviteur. C’est la position vile du serviteur. Mais Jean dit qu’il n’était même pas digne de faire cela pour Jésus parce qu’Il était trop grand. Et pourtant, Jésus a dit de Jean-Baptiste que, de tous les hommes qui sont nés de femme, il n’exista pas de plus grand que lui. Comme pour dire que le plus grand des hommes n’est pas digne de servir Dieu ! Alors pour entrer dans le service divin, on devrait être d’abord des hommes spirituels par la nouvelle naissance et le baptême du Saint-Esprit.

Quand le Seigneur est venu, Il a accompli Son œuvre et a ravi toutes les positions. C’est désormais Lui qui est digne de tous les honneurs et de toute la gloire. Et c’est Lui qui veut partager Sa gloire avec nous. C’est pourquoi Il nous a appelés et associés au service divin. Que Son nom soit béni !

Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des anciens, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange. Et toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! (Apocalypse 5:11-13)

C’est Lui le Puissant vainqueur – c’est Lui le Dieu véritable, le Tout Puissant qui mérite d’être loué et glorifié aux siècles des siècles. Amen ! Par le Ministère et par Son œuvre, le Seigneur nous a rendus participants de Sa gloire et de Son règne.

J’exhorte donc les anciens qui sont parmi vous, moi, ancien comme eux, témoin des souffrances du Christ et participant à la gloire qui doit être révélée. (1 Pierre 5:1)

Déjà Pierre se savait participant du règne à venir. Comme Paul le dit aussi :

Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera (2 Timothée 2:12)

Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. (Apocalypse 20:6)

Il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles. (Apocalypse 22:1-5)

Pour nous, il est certain que nous régnerons avec le Seigneur. Car Il nous a rendus dignes de régner avec Lui dans Son Ministère. Le Seigneur nous a rendus dignes de délier la courroie de Ses sandales. Alors, qu’est-ce qu’Il attend de nous aujourd’hui ? Mes chers amis, ce que Dieu nous demande, c’est la fidélité. Ne devons être fidèles dans l’accomplissement du travail que Dieu nous a confié aujourd’hui. C’est ainsi qu’Il nous approuvera.

Celui qui est fidèle dans ce qui est très petit, est fidèle aussi dans ce qui est grand ; et celui qui est injuste dans ce qui est très petit, et injuste aussi dans ce qui est grand. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre, vous ne pouvez servir Dieu et les richesses. (Luc 16:10-13 - Version Darby)

Celui qui est fidèle dans ce qui est très petit, le sera aussi dans ce qui est grand. C’est la Parole de Dieu. Aujourd’hui, il y a des frères qui attendent de grandes choses. Ils attendent le feu, la Puissance de Dieu pour se manifester. Mais Dieu se rit d’eux. Si vous n’êtes pas fidèle maintenant, dans le peu que Dieu nous a confié, comment pourrez-vous recevoir de grandes choses ? Aujourd’hui, nous connaissons la volonté de Dieu. Nous savons ce que Dieu veut que nous fassions. Mais est-ce que nous le faisons ? Est-ce que nous sommes fidèles dans le peu que Dieu nous a confié ? Sommes-nous fidèles dans les faibles commencements ? En effet, celui qui est fidèle dans les petites choses le sera dans les grandes. Dieu nous bénira demain par rapport à ce que nous faisons pour Lui aujourd’hui. Ne vous y trompez pas mes frères. Dieu est très juste. En Lui, il n’y a pas de favoritisme.

Posez-vous souvent la question de savoir pourquoi plusieurs ne voient pas et ne comprennent pas ce qui se passe aujourd’hui. C’est un jugement. Ils récoltent ce qu’ils ont semé hier. Pareillement, nous récolterons demain, ce que nous semons aujourd’hui. La porte de l’enlèvement est très étroite. Alors au fur et à mesure que nous y avançons, la sélection devient sévère et rigoureuse. Plusieurs sont éliminés au fur et à mesure que nous avançons. Du temps du Soir à Minuit, beaucoup ont été éliminés. De Minuit au chant du Coq, plusieurs seront encore éliminés. C’est ainsi ! C’est pourquoi il faut marcher avec le Seigneur et ne pas s’arrêter. Il ne faut pas tomber dans le formalisme religieux et marcher seulement dans un mouvement de groupe ou d’ensemble. Que chacun coure dans le couloir qui est ouvert devant lui. Nous devons être trouvés fidèles dans le travail que Dieu nous a confié.

Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? Regardez cette Parole mes bien-aimés frères et sœurs. Savez-vous ce que c’est que les richesses injustes ? Ce sont les biens matériels. Savez- vous ce que c’est que les vraies richesses, ce sont les dons de l’Esprit, les qualités et les vertus spirituelles. Il y en a qui sont injustes dans la gestion des biens matériels que Dieu leur donne. Ils sont égoïstes – ils n’aiment pas partager. Ils ne payent même pas les dîmes et ne font pas d’offrandes pour l’œuvre de Dieu, parce que leur cœur est attaché à leurs biens. Quand Dieu vous voit ainsi, Il conclut que même s’il vous donnait Ses biens spirituels, vous feriez de même. Vous ne pourrez pas les dispenser fidèlement. Vous faillirez parce que les dons ne sont pas pour nous. Les dons sont pour le peuple de Dieu. Mais si nous n’aimons pas ce peuple-là, si nous vivons la foi en mettant des barrières partout, comment pourrions-nous aider les autres ?

Si vous n’êtes pas prêt à aider un frère qui vous demande un service matériel, comment pourrez-vous être disponible pour prier pour un malade avec votre don de guérison ? C’est ce que le Seigneur veut nous dire ici. Il mesure notre fidélité dans la gestion des choses matérielles avec notre fidélité dans la gestion des dons spirituels. Notre Dieu veut nous confier de grandes choses, mais Il attend de nous que nous soyons fidèles dans la gestion de la Mission présente. SOYONS FIDÈLES DANS LA GESTION DE LA MISSION PRÉSENTE.

Prions, jeûnons, intercédons : c’est ce que Dieu nous demande maintenant. Lamentons-nous sur les murs de Jérusalem jusqu’à ce que Sa gloire paraisse pleinement et puissamment. Avant d’aspirer aux grandes choses demain, faisons fidèlement ce que nous avons à faire maintenant. Si Dieu nous place devant un auditoire de dix personnes, prêchons fidèlement à ces dix personnes et demain, nous prêcherons à des milliers de personnes. N’est-ce pas Lui qui élève Ses serviteurs ?

Si Dieu nous a établis pasteur de cinq personnes, faisons paître ce petit troupeau fidèlement et demain, Dieu nous établira sur un plus grand troupeau. Regardez comment le Seigneur a récompensé Ses serviteurs dans Matthieu 25 :

Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. (Matthieu 25:21-23)

Remarquez que le Seigneur a toujours augmenté la part de Ses serviteurs fidèles. Si nous sommes des serviteurs de Dieu, nous sommes tous appelés à être fidèles pour voir notre portion augmentée. En effet, notre champ doit s’étendre si nous sommes fidèles, notre Ministère doit s’affermir si nous sommes fidèles. Notre vie intérieure doit croître si nous sommes fidèles.

Celui qui avait multiplié les cinq talents pour en obtenir dix a vu sa part augmentée. Celui qui avait multiplié les deux talents pour en obtenir quatre a vu lui aussi sa part augmentée. Les choses sont ainsi.

Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre, vous ne pouvez servir Dieu et les richesses. (Luc 16:12-13)

Mes chers amis, regardez encore cette Parole qui suit. Si nous ne sommes pas fidèles à ce qui est à autrui, comment voulons-nous que Dieu nous donne ce qui nous revient ? Autrui ici, c’est le Seigneur. Souvent, il y a des frères qui prient et qui font beaucoup de demandes à Dieu au sujet des affaires qui les concernent. Ils veulent être bénis, mais ils ne sont pas fidèles dans la gestion des affaires d’Autrui. Ils veulent gagner les biens du monde sans être fidèles dans la dispensation des affaires spirituelles.

Lorsque les fils de Juda sont revenus de la déportation, la Mission était de rebâtir le temple de Jérusalem. Mais à cause de l’opposition, ils ont abandonné le travail de Dieu pour se livrer à d’autres affaires. Alors Dieu suscita le prophète Aggée pour leur parler :

Alors, la parole de l’Éternel leur fut adressée par l’intermédiaire du prophète Aggée, en ces mots : Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette Maison est en ruines ? Ainsi parle maintenant l’Éternel des armées : Réfléchissez à votre conduite ! Vous avez beaucoup semé et vous rapportez peu, vous mangez sans être rassasiés, vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus sans avoir chaud ; Le salarié reçoit son salaire dans un sac percé. Ainsi parle l’Éternel des armées : Réfléchissez à votre conduite ! Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la Maison : J’y prendrai plaisir et je la glorifierai, dit l’Éternel.

Vous comptiez sur beaucoup, et voici que vous avez eu peu ; vous l’avez rapporté à la maison, mais j’ai soufflé dessus. A cause de quoi ? – Oracle de l’Éternel des armées : A cause de ma Maison, qui est en ruines, Tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C’est pourquoi le ciel vous a retenu la rosée, et la terre a retenu ses produits. J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le vin nouveau, sur l’huile, sur ce que produit le sol, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. ( Aggée 1:3-11)

Aujourd’hui, beaucoup parmi nous ont abandonné le travail – l’œuvre, la Mission première que nous avons reçue pour entreprendre d’autres choses. Ils ont relâché dans le Ministère pour se consacrer à leurs affaires. Vous ne voulez pas vous occuper des affaires d’autrui et vous voulez que Dieu vous donne ce qui vous revient ! Cela n’est pas possible. Ces frères sont tombés comme dans la malédiction. Ils ne pouvaient pas jouir du fruit de leur travail. En effet, le Dieu du ciel qui bénit, qui fait prospérer la terre vous a confié une Mission – un travail que vous n’avez pas fini de faire et vous vous livrez à d’autres occupations. Vous vous consacrez au travail de pharaon. En leur temps, chacun courait à son champ, mais Dieu envoya la sécheresse pour qu’ils ne prospèrent pas.

Mes chers frères et sœurs et amis, que Dieu vous bénisse et vous garde. Que Sa grâce et Sa Paix soient avec nous tous dans Son amour. Aujourd’hui, le Seigneur nous appelle à la fidélité dans le travail de prière et d’intercession qu’Il nous a confié. Ne nous relâchons pas du tout dans ce travail sinon, nous serons jugés plus sévèrement que les autres frères. Si nous avons connu la volonté de Dieu à cette heure, marchons-y dans la foi, la persévérance et l’amour.

Soyez bénis et encouragés au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! Maranatha ! Jésus revient bientôt !

En Christ notre Seigneur

Fr M’BRA Parfait