L’épreuve de Moïse (2)
Deuxième partie
La dernière fois, j’ai prêché sur l’épreuve de Moïse et ce matin, je vais faire un complément à cette prédication. Nous lisons Jacques chapitre 1 à partir du verset 19 :
Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; 20 car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu. 21 C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes. 22 Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23 Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, 24 et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était. 25 Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité.
On va ajouter une écriture dans le livre des Proverbes chapitre 19 verset 11 :
L'homme qui a de la sagesse est lent à la colère, Et il met sa gloire à oublier les offenses.
Amen. On va lire aussi au chapitre 25 le verset 15 :
Par la lenteur à la colère on fléchit un prince, Et une langue douce peut briser des os.
On va ajouter Proverbes chapitre 14 verset 29 :
Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence, Mais celui qui est prompt à s'emporter proclame sa folie.
Ce sont des paroles de sagesse auxquelles on doit dire amen. Ce sont des hommes instruits qui parlent. Maintenant, on va lire au chapitre 16 verset 32, c’est une déclaration que j’aime bien :
Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.
Amen. Il est dit que celui qui est maître de lui-même est mieux que celui qui prend des villes : Vous vous imaginez la force et la puissance que possède celui qui prend des villes ? Eh bien celui qui est maître de lui-même est plus que celui-là ! Donc, on va revenir sur ces écritures parce qu’elles sont importantes. Jacques dit que la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. J’avais prêché ici sur l’épreuve de Moïse. En parlant de ce sujet, j’ai montré que Moïse n’avait pas eu le privilège de faire entrer le peuple de Dieu dans la terre promise parce qu’il avait succombé à l’irritation et à la colère. C’est le mot : il a succombé. Il a succombé parce qu’il avait été tenté, attaqué par des esprits qui influençaient le peuple d’Israël pendant quarante ans. Pendant longtemps, le diable avait manipulé les frères, ses propres frères qu’il avait fait sortir du pays d’Égypte et qui à chaque fois se plaignaient à lui, murmuraient contre lui parlaient contre lui comme s’il avait commis un crime de les avoir fait sortir d’Égypte pour aller dans la Terre Promise, alors qu’il agissait au nom de Dieu. C’est Dieu qui l’avait envoyé. Il n’agissait pas de lui-même. Ce peuple-là voyait la colonne de nuée le jour, la colonne de feu la nuit au-devant d’eux, mais, à chaque fois, ils s’en prenaient à Moïse, parlaient contre lui, murmuraient, faisaient beaucoup de choses. Aussi, Moïse avait fini par succomber au moment où ils avaient fini leur marche dans le désert et qu’ils devaient entrer dans la terre promise. Ce n’était pas la seule tentative. Il y en a eu plusieurs. Plusieurs fois les gens se sont emportés pour parler contre lui. Je vous ai donné l’exemple du veau d’or. Moïse était monté sur la montagne où il est resté quarante jours et quarante nuits et où il a pris les dix commandements écrits sur des tables par le Seigneur lui-même.
Le Seigneur a écrit avec son propre doigt sur des tables. Mais emporté par la colère, Moïse a brisé ces tables, sans s’en rendre compte. Aussi, le Seigneur a dû le ramener sur la montagne, quarante jours, pour refaire le même travail. Nous avons parlé de ce sujet pendant un bon moment pour expliquer le danger qu’il y a pour chacun de nous à se laisser influencer par l’environnement créé par l’ennemi en manipulant les frères et sœurs ainsi que les gens de notre environnement qu’on ne connaît pas. Amen. Si on ne fait pas attention et qu’on reste influencé par notre environnement, si on regarde les visages des gens et qu’on réagit en conséquence, on risque d’être freiné et de ne pas entrer. C’est ce qui nous guette. C’est pour cette raison que chacun de nous doit travailler à en finir avec la colère et avec l’irritation car ce sont des traits de caractère qui bloquent le croyant, qui bloquent l’entrée dans le royaume de Dieu. Cela nous fait perdre la présence de Dieu. Quand on s’est emporté dans la colère et qu’on a fait beaucoup de choses, ne pensez pas qu’on sera rempli du Saint-Esprit après. Ce n’est pas possible.
Moïse a souffert et a fini par succomber. Pourtant, La Bible dit que Moïse était le plus patient parmi tout ce monde, mais ses frères n’étaient pas du tout patient. C’est pour cette raison qu’ils l’ont fatigué. Ils auraient dû s’attendre à Dieu pour toutes choses puisque Dieu était dans le camp. Ils le voyaient par ses œuvres. Ils le voyaient de manière symbolique dans les représentations qu’était la colonne de feu ou de nuée selon qu’il faisait jour ou nuit. Mais malgré cela, ils s’en prenaient toujours à Moïse. Ils étaient des hommes charnels, ils n’étaient pas spirituels. Bien que Dieu fût dans le camp, ils ne le voyaient pas, malgré les jugements que Dieu faisait dans le camp, ils étaient incrédules. Ils ont réagi ainsi à chaque fois et Moïse a fini par succomber. Je pense que la Bible dit que ce qui est arrivé à ces frères-là a été écrit pour nous instruire pour qu’on ne tombe pas dans les mêmes choses, qu’on n’ait pas les mêmes comportements, de peur qu’on ne subisse les mêmes jugements.
En effet, si on a les mêmes comportements qu’eux, on subira les mêmes jugements. Ne pensez pas qu’on peut avoir les mêmes comportements et avoir un traitement différent. Dieu n’est pas comme cela. La Bible dit que Dieu ne fait acception de personne. Il est dit que Dieu ne juge pas les gens en regardant leur tête ou leur apparence. Dieu juge selon Sa Parole, selon Ses lois qu’Il a établies parmi les hommes, selon ses principes, ses règles. Dans ce domaine, tout le monde est soumis à la même loi de Dieu. Dieu n’a pas une loi pour les païens, une autre loi pour les non-croyant et encore une autre pour les croyants. Non. La loi de Dieu s’applique à tout le monde : les mêmes causes produisent les mêmes effets. Si tu empruntes la voie qu’ont empruntée les enfants d’Israël, tu vas en subir les conséquences. C’est pour cela que, dans 1 Corinthiens 10, il est dit que ces choses ont été écrites nous, parc que nous qui sommes aussi dans une marche, une marche spirituelle comme la marche relatée des enfants d’Israël. Nous sommes dans la même marche, seulement que pour nous, c’est une marche spirituelle. Donc, si on emprunte leur voie, on subira les mêmes conséquences. Amen.
Vous avez vu qu’après avoir quitté l’Égypte, il y en a qui sont entrés dans le péché avec tout ce qui s’est passé dans le désert. Il y en a qui sont allés dans la fornication, dans la débauche sexuelle et ils sont morts. Pareillement, ne pensez pas que, dans le rassemblement des chrétiens ceux qui, parmi nous, se livrent à la débauche et au péché du sexe vont vivre. Non, ils ne vivront pas. Ils vont mourir comme les hébreux sont morts. La Bible dit que les débauchés n’iront pas au ciel. C’est écrit dans Apocalypse Dehors, les chiens ! Dehors, les débauchés ! Dehors, les homosexuels ! Dehors, les cupides ! A tous ces gens qui vivent dans le péché, il leur a dit : Dehors ! Ça veut dire qu’ils étaient dedans ! Ils étaient dedans et on les a chassés. Il s’agit là de gens qui sont dans le royaume de Dieu et qui continuent de vivre comme ils vivaient dans le monde. Aussi, à la fin, Dieu les met dehors. Ils ne peuvent pas rester dans le royaume de Dieu. Il n’y a pas de faveur pour nous et un traitement difficile pour les autres, non, non, non. Ce n’est pas parce que tu viens dans cette église que tu vas entrer au ciel si tu vis dans la débauche. Non, il faut te détromper.
Ce n’est pas parce que tu es la fille du pasteur ou d’un serviteur de Dieu établi là que tu dois te dire que : Dieu ne va pas quand même me faire mourir, me faire périr ! Si je meurs, je ne vais quand même pas aller en enfer ! Avec tout ce que mes parents font pour le Seigneur ! Ah non ! Là-bas, il ne s’agit pas de parents. Si nous allons au ciel ensemble avec nos enfants parce qu’ils ont cru comme nous, nous sommes tous au même titre fils et filles de Dieu : je suis fils de Dieu, ils sont fils de Dieu, je suis dans mon corps nouveau, ils sont dans leur corps nouveau, dans un corps de résurrection. On est fils de Dieu au même titre. Au ciel, il n’y a pas de papa et maman, grand frère, petit frère. Cela n’existe pas là-bas. La Bible dit que nous serons comme des anges. Il n’y aura même plus de mariage. C’est ce que Jésus a dit. Donc, le statut est différent. Quand il s’agit de ce domaine, il n’y a pas de favoritisme. Non, Dieu traite les gens selon ce qui est écrit dans sa Parole.
Le livre de 1 Corinthiens 10 est clair : ceux qui se sont rebellés contre Moïse, qui l’ont affronté par leur comportement rebelle sont morts. Dieu les a mis a mort. Il a ouvert la terre, ils sont tombés dedans et Il l’a refermée. Est-ce que vous comprenez ? des gens qui contestaient dans le désert, et Dieu qui dit à Moïse de s’écarter d’eux. Ils se sont séparés d’eux et Dieu a ouvert la terre vis-à-vis, devant tout le monde et les rebelles sont tombés dedans et Dieu a refermé la terre. Ils sont tous descendus au séjour des morts. C’était des enfants d’Abraham ! Est-ce que vous comprenez ? C’était des enfants d’Abraham ! Ce n’était pas des assyriens ou des égyptiens ou des éthiopiens, c’était des fils d’Abraham, des hébreux, des gens qui étaient issus de Juda, de Siméon, de Nephtali, de tous les enfants de Jacob que vous connaissez, les douze tribus. Ils sont tombés dans la terre et Dieu l’a refermée.
Dans la maison de Dieu il n’y a pas de rébellion. On est d’accord avec Dieu alors on marche avec lui. On n’est pas d’accord alors on se met à l’écart. Ou bien on ne comprend pas alors on s’assoit et on réfléchit, on cherche à comprendre. Il n’y a pas de rébellion. Amen ? Personne n’a convoqué son prochain ici. Donc, on ne peut pas venir se plaindre de son prochain. Si tu as cru au Seigneur, tu es revenu à lui. Si tu as un problème, il faut en parler avec le Seigneur. Amen. Nous, on peut donner des conseils. Dieu traite chacun de nous de la même façon. Tel qu’Il nous traite, c’est comme cela qu’Il va traiter les autres. Seulement, ce qu’on peut appeler les circonstances atténuantes - ça existe. Quand une affaire est jugée au tribunal, il est parfois tenu compte de circonstances atténuantes, c’est-à-dire qu’il y a des circonstances qui ont concouru à faire le mal en question et qui ne sont pas imputables à celui qui a fait le mal, aussi on peut peut-être réduire sa peine, mais cela ne l’annule pas. A ce niveau, c’est la connaissance qui fait la différence. Par exemple, nous qui avons la connaissance, si nous commettons la même faute qu’un frère qui vient d’arriver et qui ne sait pas grand-chose et que Dieu vient nous juger, Il va tenir compte de circonstances atténuantes pour le frère plus jeune parce qu’il n’a pas beaucoup de connaissances, mais un monsieur comme M’BRA qui est là depuis longtemps, qui est prédicateur et qui dit aux gens de ne pas faire ceci ou cela, et qui le fait lui-même en douce, ce sera différent pour lui. Il a la connaissance donc il n’aura pas de circonstance atténuante. Ce sera plutôt de circonstances aggravantes. Est-ce que vous comprenez ?
Moïse n’a pas bénéficié de circonstances atténuantes. Il était trop grand car Dieu a dit Je parle avec Moïse bouche à bouche. Il était trop grand aussi Dieu ne pouvait pas tolérer la faute que Moïse a commise. Amen. 1 Corinthiens 10 est très clair.
Il y en a qui ont affronté Moïse et que le Seigneur a jugés en ouvrant la terre sous leurs pieds. Il y en a qui ont murmuré tout le temps. La Bible parle de murmures. Les murmurent tuent, détruisent et irritent le Seigneur lui-même. Dieu est irrité et se met en colère contre un chrétien qui murmure tout le temps. Et on va voir que ce chrétien n’avance pas parce que les murmures sont contre la foi. J’ai une fois prêché sur la foi et j’ai évoqué les ennemis de la foi. Dans ces ennemis, il y a les plaintes et les murmures. Quand on est dans une position de plainte et de murmures, notre foi ne peut pas grandir car cela détruit la foi. C’est pour cela que les enfants d’Israël n’avaient pas la foi dans le désert. Pourtant ils voyaient la colonne de feu et la nuée, mais ils n’avaient pas la foi. Ils ne pouvaient pas croire malgré la présence de Dieu. Ils ne pouvaient pas croire parce qu’ils avaient affaire à Moïse. Ils avaient affaire à la personne de Moïse. Il était là, c’était le prophète qui les avait fait sortir parce que Dieu s’était révélé à lui. Le peuple le voyait de manière concrète. Vous savez, les hommes charnels aiment ce qui est concret, ce que l’on peut toucher. L’homme de foi n’a pas besoin de cela. L’homme de foi n’a pas besoin d’avoir quelque chose à toucher pour être certain, mais le charnel a besoin de toucher, de voir, de sentir. Donc eux, ils voyaient Moïse et c’était pour eux la solution à tous les problèmes. Dès que cela n’allait pas, ils appelaient Moïse sans cesse. Pour finir, ils ont tué leur frère.
Quoiqu’on dise, Moïse était un homme, il n’était pas Dieu. Celui qui peut porter ce genre de fardeau, c’était Dieu lui-même parce que Lui, toute la terre murmure contre lui et Il reste serein. Toute la terre va murmurer contre Dieu et par moments l’insulter matin, midi et soir. Quand ils sont rassasiés, les hommes font n’importe quoi. Dieu voit tout cela et Il reste serein, imperturbable. Si on te met dans cette position ne serait-ce qu’une minute, tu vas raser toute l’Afrique : qu’ils meurent tous ceux-là, qu’ils meurent ! Ils sont très méchants ! Et pourtant, depuis longtemps qu’ils faisaient cela, Dieu voyait et ne disait rien. Même les hommes remarquent combien Dieu est patient et on se dit : Mais comme Dieu est patient ! sinon, un tel ne devrait plus vivre ! On juge et condamne à mort facilement les gens. Si Dieu faisait comme cela, peut-être que toi-même, tu serais déjà mort. C’est sûr, tu serais déjà mort.
Dieu a traité ces frères de cette manière pour nous instruire, pour que nous, les chrétiens ont ait de la connaissance pour ne pas tomber dans les mêmes pièges. Moïse a lutté quarante années avec cette affaire mais il a succombé. Vous voyez combien nous, nous sommes fragiles par rapport à cela ? Moïse a géré l’environnement de ses frères pendant quarante ans mais il a fini par succomber. Quarante ans ! Josué et Caleb ont failli être lynchés et pourtant c’est eux qui, à la fin, les ont fait entrer. Mais ils ont failli les tuer à cause de leur foi parce que les hommes charnels ne supportent pas les hommes de foi. Un homme de foi est calme, serein, imperturbable. Il cherche des solutions en parlant à Dieu. L’homme charnel, lui, veut du concret, du pratique, du tangible. Donc, quand les deux se confrontent, cela peut attiser le feu.
Vous voyez, quand les hommes sont venus faire leur compte rendu ils ont dit : On a vu des géants là-bas. Ils sont géants. On ne pourra pas faire la guerre contre eux. Moïse nous a fait venir ici pour nous tuer avec nos enfants. Josué et Caleb ont dit non… Dieu a dit que le territoire est pour nous. Il nous les a livrés en pâture. Si on rentre, on va les tuer même s’ils sont géants. Les autres ont répondu non, non, non, vous, vous ne voulez pas notre bonheur, vous voulez qu’on meure et ils se sont attaqués à eux et ont failli les lyncher. C’est quand la présence de Dieu est descendue qu’alors, ils se sont retenus. Vous voyez, frères ? on est dans les mêmes épreuves aujourd’hui mais celui qui est intelligent et sage sait comment faire. Amen. Il va écouter Dieu. Il va écouter la Parole de Dieu et il va chercher à se mettre en ordre avec le Seigneur. Celui qui est intelligent va chercher à être spirituel parce que si tu n’es pas spirituel, tu n’achèveras pas la marche. La marche d’aujourd’hui est spirituelle. Ce n’est pas une marche qu’on voit à l’œil nu. On n’apprécie pas les choses en les sentant, en les voyant à l’œil nu. On apprécie les choses de manière spirituelle avec la foi. Notre foi doit saisir les choses parce que la Bible a bien traité cela. Amen ? Les problèmes sont déjà traités. Dieu a déjà donné une solution pour chaque situation. C’est dit dans l’Écriture. Il faut seulement croire et marcher mais ce n’est pas facile pour beaucoup parmi nous. Que Dieu nous bénisse.
Jacques dit que la colère de l’homme ne peut pas accomplir la justice de Dieu aussi, il nous exhorte à être prompt à écouter d’abord, à être lent à parler. Jacques nous exhorte à être prompt à écouter. Prompt, qu’est-ce que cela veut dire ? pressé, disposé à écouter. Est-ce que vous comprenez ? c’est la solution ! Il dit qu’il faut être prompt à écouter, lent à parler et, en troisième lieu, lent à se mettre en colère. Pourquoi devons-nous écouter ? et d’abord, à qui cela s’adresse-t-il ? quand il dit, frère bien-aimé, sois prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère… vous voyez que cette parole-là décrit un contexte. L’Esprit, le Conseil de Jacques, s’adresse à quelqu’un qui est dans un certain contexte. Est-ce que vous comprenez ? C’est quelqu’un qui est confronté à quelque chose, à une épreuve, à une situation conflictuelle. A quel moment il faut être prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. Certainement que, ce qui est décrit ici s’adresse à quelqu’un qui est dans une situation, une confrontation, une tentation ou qu’il est dans un environnement où quelque chose est en train de venir, une colère est peut-être en train de naître, de couver, de se mettre en route. Est-ce que vous comprenez ? il faut être prompt à écouter. Par exemple, une situation qui peut te mettre en colère, ça commence par là. Il faut être prompt à écouter.
Écouter pour quoi ? Écouter pour comprendre ! Supposons que la situation mette deux ou plusieurs personnes en confrontation : entre un homme et sa femme ou entre plusieurs personnes dans une maison, ou au travail, ou à un jugement, ou quelqu’un qui vient t’attaquer verbalement … Jacques dit que premièrement il faut être prompt à écouter, à écouter d’abord l’autre, celui qui est en face avec lequel tu es en confrontation. Car cette écriture décrit une situation. Nous devons être prompt à écouter d’abord notre Assistant. Vous savez que nous avons un assistant : c’est le Saint-Esprit qui habite en nous. Si on est croyant, on a un assistant qui habite en nous. C’est Lui qui dit la Parole de Dieu pour nous. Il nous parle. Donc, quand la situation est là, il faut être prompt à écouter, à écouter celui qui est en face de toi, qui te parle et être prompt à écouter l’Esprit de Dieu qui est dans ton cœur et te parle aussi. Amen.
Il faut écouter. L’écoute c’est important. Si un homme et sa femme ne se parlent pas, ou si un homme et ses enfants ne se parlent pas, ou une maman avec ses enfants, ou un frère avec son patron… prenez tous les cas de figure… il faut être prompt à écouter, tout le temps, parce que l’écoute c’est très important. Il y en a qui n’écoutent pas. Ils n’ont pas le temps pour écouter l’autre. Ils ne veulent même pas l’écouter. Souvent on est fier de le dire : Je ne veux même pas l’écouter ! Mais quand tu refuses d’écouter, cela continue, cela progresse. Si tu refuses d’écouter, tu ne feras pas long pour parler. Très vite tu vas parler et tu ne laisseras pas parler. Celui qui refuse d’écouter, c’est comme une démarche : il y a d’abord le point 1, puis le point 2, ensuite le point 3. En effet, ici il est dit en premier lieu, lent à se mettre en colère, c’est une progression, c’est un processus. Il faut accepter d’écouter ! Écouter celui qui est en face de toi avec lequel il y a une situation conflictuelle ; écouter aussi, et c’est le plus important, la voix de Dieu qui est dans ton cœur et qui te parle. Quand tu refuses d’écouter celui qui est en face de toi, tu ne peux pas écouter la voix de Dieu. En effet, c’et en écoutant celui qui te parle que tu peux recevoir une inspiration de celui qui est en toi pour apporter des réponses. Mais si tu n’écoutes pas, tu ne sauras même pas son problème et ensuite, tu ne seras plus lent à parler. C’est écrit dans les Proverbes, tu vas parler vite et quand tu parles vite tu réponds sur des folies. Tu es comme un fou, tu parles vite et quand tu as fini de parler, on te dit : si tu avais pris le temps de m’écouter… mais tu as déjà parlé. Cela nous arrive souvent… si tu avais pris le temps de m’écouter, tu aurais compris ceci et cela, mais tu ne m’as pas écouté tu as parlé (ou tu m’as interrompu).
Vous voyez ? c’est très important d’écouter pour comprendre. Celui avec lequel tu as un problème, une confrontation, que ce soit ton père ou ta mère, ta femme ou ton mari, un collègue, un ami ou une amie, quel que soit la personne, si tu sens que cela commence à se gâter entre vous, il faut prendre le temps d’écouter et il ne faut pas verser dans la colère tout de suite. Frères, ce sont des conseils que Jacques donne. Il faut écouter. Il y en a qui disent si j’écoute ça, cela sera sur mon cœur, ça va m’énerver. Il y en a qui n’arrivent pas à écouter. Quand ils commencent à écouter, ils se mettent à trembler et à transpirer. Cela veut dire que sa colère est en train de monter. Si tu es ici dans cette église et que tu n’arrives pas à écouter, moi, je te conseille de prier pour que Dieu t’aide à écouter. Frère, écouter c’est une épreuve car quand on écoute, on entend beaucoup de choses parce que celui qui parle dit beaucoup de choses. On a expérimenté cela dans le cadre d’un jugement quand on a eu une affaire à juger et qu’on s’est assis… frères, on vit beaucoup de choses. Les serviteurs de Dieu ont vu beaucoup de choses. Quand on s’assoit pour parler, il faut vraiment être fort pour écouter. C’est une qualité. On doit apprendre à écouter, c’est très important, et il ne faut pas écouter à la légère.
Il y en a qui écoute en retenant les mauvais côtés sur lesquels il va s’appuyer pour attaquer en retour son interlocuteur. Un chrétien n’écoute pas comme ça. Amen. Est-ce que vous comprenez ? un chrétien n’écoute pas comme ça. Quand on écoute celui qui est en face, il faut discerner ce qui le blesse et fait qu’il est en colère après toi. C’est cela qu’il faut chercher à régler mais il ne faut pas l’écouter pour ensuite te justifier ou bien vouloir t’expliquer. Frères, je vous le dis honnêtement et je me le dis à moi-même aussi, on n’a pas besoin de se justifier, de s’expliquer, à moins que l’interlocuteur d’en face le demande. On n’a pas besoin de ça car cela retarde les choses. Quelqu’un est venu t’exposer son problème et tu as pris la peine de l’écouter, puis il dit qu’il est blessé parce que tu lui as fait quelque chose de mal, il faut lui demander pardon et puis la vie continue. C’est comme ça que la Bible dit d’écouter, mais il y en a qui, quand ils ont fini d’écouter vont prendre la parole pour s’expliquer. C’est vrai que les explications dégagent les ténèbres. Je parle là d’explications pour montrer à l’autre qu’on a raison. Nous, les croyants n’avons pas besoin de ça. Si ce sont des explications qui peuvent libérer l’autre parce qu’il a mal compris, c’est bien de le faire, mais on écoute pour comprendre, pour faire tomber la puissance de la colère. C’est pour ça que Jacques dit d’être prompt à écouter, pour faire tomber la puissance de la colère.
On n’écoute pas pour aller dans un autre sens. Quand vous voyez que l’atmosphère commence à se détruire, le poison est entré, le diable commence à travailler. Si on ne fait pas attention, cela va détruire. Dès que l’on commence à écouter, c’est uniquement dans le sens de faire tomber la colère, d’arrêter le processus de destruction et non dans le sens de faire enfler le conflit. Mais souvent, quand on s’assoit pour parler, celui qui n’est pas fort explose et on doit rattraper les uns et les autres pour les consoler et essayer de les ramener à la table de discussion. Tout cela parce qu’on est incapable d’écouter, parce qu’on n’arrive pas à écouter. Ils ne peuvent pas accepter d’être assis et que quelqu’un prenne la parole pour les laver de haut en bas comme on dit. Ne vous attendez pas à entendre de bonnes choses de quelqu’un qui est en colère après vous. Quand il prend la parole, il va te laver et normalement, tu dois être fort pour écouter jusqu’au bout. Et quand il lave, c’est avec de l’eau sale : les injures, les invectives… ce n’est pas de l’eau propre, c’est de l’eau sale. Un chrétien doit être capable d’écouter. C’est important, frères, car si tu n’arrives pas à écouter, tu n’arrives pas à désamorcer ce genre de situation. Amen.
Ensuite, Jacques dit lent à parler… On parle trop et trop vite. Ce n’est pas bon. Jacques dit qu’il faut être lent à parler. Cela veut dire que l’on doit toujours chercher à raccourcir les choses et, dans une affaire, il faut prendre son temps avant de prendre la parole. Il faut prendre le temps de réfléchir et d’examiner les choses, afin de voir comment tu peux mesurer tes propos sans blesser l’autre. Il faut prendre la mesure de la mentalité de l’autre. C’est ce que j’ai appris dans l’œuvre de Dieu. Celui avec qui tu as un problème et qui se tient face à toi, peut être un jeune frère, un vieux frère, quelqu’un qui a beaucoup de foi ou qui n’a pas beaucoup de foi, il peut être spirituel, il peut être charnel. Frères, il y a une variété de positions et de niveaux de foi, raison pour laquelle il faut être vraiment lent à parler. Au moment où tu prends la parole, tu as déjà cerné cela. C’est pour cela qu’il faut écouter. Quand quelqu’un parle, par son langage, tu peux discerner qui il est, quel est son niveau de foi, quel est son niveau de spiritualité, tu sais à qui tu as affaire. Ensuite, tu parles en conséquence. Mais si tu n’as pas pris la peine d’écouter, tu ne sais même pas à qui tu as affaire, cela va gâter beaucoup de choses. Ce conseil est important. Si nous sommes des amis, c’est un conseil qui est très important. Il faut écouter. L’écoute dévoile la personnalité des gens. Il y en a qui ne savent pas parler aux autres. Celui qui est comme cela parle beaucoup et son langage est brutal, coupant, blessant et quand il a fini, l’autre est anéanti. C’est là que tu prends la parole pour arranger les choses. Frères, ce n’est pas facile mais c’est un combat. Il faut être prompt à écouter, lent à parler. Vous avez vu ce qu’on a lu ici ? celui qui se presse pour parler crée d’autres problèmes : il explose, il se met en colère. Quand on est lent à parler, cela nous prévient et nous garde de beaucoup de choses.
Le silence ou du moins, peu de paroles est une bonne chose, car le silence peut devenir comme une injure. Si quelqu’un te parle, il faut tout de même lui répondre en peu de mots, avec mesure car celui qui est en face a peut-être besoin d’entendre une parole qui le rassure ou qui lui montre que quelqu’un veut le comprendre. C’est très important. Cela varie selon la personne qui est a en face de nous. Par exemple, si je passe dans la rue et que quelqu’un me marche dessus puis m’agresse et m’insulte, moi, je n’ai rien à lui dire : je passe mon chemin, je m’en vais. Est-ce que vous comprenez ? Si je lui réponds, c’est que je suis fou ! Quelqu’un que je ne connais même pas ! tu sens que si tu lui parles tu vas créer un plus grand problème alors tu passes ton chemin. Dans ce cas, le silence est préférable. Par contre, quand tu as affaire à quelqu’un que tu connais, il faut quand même dire quelque chose. Amen. Il faut être lent à parler. Ce sont des conseils qui nous évitent de verser dans la colère et dans l’irritation.
Enfin, il est écrit lent à se mettre en colère. Ici, Jacques veut dire qu’on ne peut pas arrêter la colère. Est-ce que vous comprenez ? Chacun de nous a toujours en soi un brin de colère qu’on ne peut éradiquer, mais il faut qu’on arrive à la maîtriser, à l’empêcher de se manifester. Il y a des colères qui ne sont pas agressives, qui ne détruisent pas. C’est l’expression d’une émotion. Quand l’enfant voit cela, ou monsieur, ou madame, ou l’ami, il sait que tu n’es pas content et il va chercher à arranger la situation. Et c’est fini. C’est normal car, lorsqu’on n’est pas content, il faut quand même le faire savoir. C’est l’expression de l’homme naturel : il y a l’expression de son visage, les hormones, l’adrénaline, etc…Ce sont des substances qui sont en nous et qui se révèlent. C’est normal. Donc, soyons lent à la colère. Que Dieu nous aide. On doit savoir que, ce qui est écrit ici, cela s’appelle la maîtrise de soi.
La Bible dit que celui qui parle beaucoup ne manque pas de péchés. Il s’expose aux péchés. Si quelqu’un vient dans notre lieu de rassemblement et se met à insulter tout le monde, qui va s’occuper de lui ? En principe, personne. Mais si c’est dans ta maison que ta femme ou ton mari t’insulte sans cesse, tu vas réagir car vous êtes entre vous et cela se passe chez vous. Tu sais qu’il y a un problème qui appelle toujours une réaction pour arranger les choses. Des insultes adressées par une multitude, à des inconnus dans la rue ce n’est pas un problème. Mais Moïse a eu affaire à un peuple qu’il conduisait, des gens qui étaient avec lui tous les jours et ceux qui faisaient la révolution dans ce peuple c’étaient les lévites, les gens appelés à la sacrificature et Moïse a souffert de leur comportement. Cela a duré des années ! Vous avez vu que pendant des années ils n’ont pas changé. C’est bizarre car ils ont gardé pendant des décennies les comportements qu’ils avaient en Égypte. Ils n’ont pas changé, ils sont restés les mêmes. Mais nous qui avons expérimenté la nouvelle naissance, qui avons reçu l’Esprit de Dieu en nous, qui sommes devenus le temple du Saint-Esprit, nous ne pouvons pas garder indéfiniment ce genre de comportement. Il faut bien qu’on change : il faut changer. Il faut qu’on soit lents à parler car celui qui parle beaucoup exprime une folie, c’est ce que la Bible dit.
Celui qui n’est pas prompt à écoute, qui parle beaucoup se livre à la folie et l’exprime car beaucoup de paroles conduisent au péché. Vous rencontrez une femme le matin à neuf heures. Vous la trouvez en train de parler et à de la peine à te saluer. Tu te promènes et passes à nouveau devant chez elle vers quinze heures, elle est toujours en train de parler au lieu de faire son ménage. Tu passes encore le soir, elle continue de parler. Il y a des femmes comme ça. Il y a des hommes comme ça aussi. Oui. Une sœur se plaignait tout le temps de son mari qui, quand il avait un sujet d’intérêt, se mettait à parler sans tarir. Cela énervait et fatiguait sa femme. Il y a des gens comme cela. Il faut qu’on soit lent à parler. Lent, ça veut dire qu’on prend tout le temps et quand on parle, on parle peu et c’est fini. Mais quand on parle beaucoup d’une petite affaire, les parents sont au courant, les frères et sœurs sont au courant, les collègues de travail sont au courant, tout le quartier est informé... Est-ce que vous comprenez ? tout le quartier est au courant de l’affaire, quand on parle trop parce qu’on n’est pas lent à parler.
En homme expérimenté, averti et bon pratiquant de la Parole de Dieu, Jacques nous apporte des conseils. Je pense que celui qui suit ses conseils peut s’en sortir. Celui qui écoute la Parole de Dieu et ne la met pas en pratique sera comme quelqu’un qui vient se voir dans un miroir et qui, tournant le dos, oublie comment est fait son visage. Si tu vas devant un miroir, tu te vois ! La Parole de Dieu est un miroir. Quand on prêche et que tu écoutes la Parole, cela décrit ta condition spirituelle, cela décrit l’état de ton âme, l’état de ton esprit. C’est pour que tu te corriges. Donc, Jacques dit que celui qui écoute la Parole et qui ne la pratique pas est comme quelqu’un qui vient se mirer et oublie comment il était dès qu’il tourne le dos. Pourtant, il a bien vu comment il était. On ne doit pas être des auditeurs oublieux, des gens qui oublient ce qu’ils ont entendu. Il ne faudrait pas écouter la Parole et faire comme si on n’avait rien entendu.
Concernant l’épreuve de Moïse, je voudrais ajouter cette écriture, ces sages conseils de Jacques que chacun de nous doit prendre. Il est important pour nous d’être prompt à écouter celui qui est en face de nous et avec qui on a un problème, pour comprendre et prendre en compte ce qu’il dit ; écouter la voix de l’Esprit qui parle à notre cœur quand on commence à entrer dans des choses qui ne sont pas bien. Dieu nous parle toujours ! Quand tu vas commencer à crier, Dieu va te dire : Il faut arrêter, mais si tu es quelqu’un qui n’écoutes pas, tu vas continuer. Si tu n’es pas prompt à écouter l’Esprit de Dieu, tu vas continuer. Un frère qui a écouté la Parole et qui a l’Esprit de Dieu ne peut pas dire que Dieu ne l’a pas averti ou ne l’a pas freiné alors qu’il se mettait en colère. Lorsque tu commences à te mettre en colère, à tenir des propos durs, l’Esprit de Dieu en toi te dit il faut arrêter ! Il faut arrêter. Quand tu commences à prendre des décisions contre une personne pour rompre la communion avec elle, séparer votre chemin et te mettre de ton côté, Dieu te parle dans ton cœur et te dit ça, ce n’est pas bon, il faut arrêter. Il y en a qui n’arrêtent pas : ils veulent continuer pour conserver l’inimitié, entretenir la querelle. Si on fait cela, on va se couvrir de ténèbres, de malédictions, de problèmes, on va créer des nids de démons qui vont nous troubler tout le temps. Amen.
La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. Il faut comprendre ce qu’est la justice de Dieu. La justice de Dieu, qu’est-ce que c’est ? Dieu a une justice. Je l’ai lu : Dieu ne fait acception de personne. Dieu a une justice. Dieu juge tout. Ce que nous devons chercher, c’est la justice de Dieu, mais quand tu es dans une position qui n’est pas bonne, une position de colère, tu ne peux pas avoir l’inspiration nécessaire pour accomplir la justice de Dieu. C’est ce que l’Écriture dit. Tu ne peux pas ! Tu as allumé un feu de colère, d’irritation aussi tu ne peux pas être inspiré pour accomplir la justice de Dieu. Ce n’est pas possible et c’est ce que Jacques dit, Alors que tu es appelé pour accomplir la justice de Dieu, et la justice de Dieu se trouve établie dans la Parole. On peut la prononcer à tout moment en regardant les écritures parce que Dieu n’a pas été muet sur les affaires. Dieu a toujours dit ce qu’Il faut faire et ça, c’est la justice de Dieu.
Dieu est juste, Dieu est droit, Dieu ne fait acception de personne. Si j’ai un problème avec un frère, Dieu va juger entre nous en tenant compte de tout ce qu’Il dispose comme information. Celui qui se laisse inspirer par Dieu sera effectivement inspiré pour juger, même si les gens n’aiment pas la justice de Dieu, mais c’est ce qui est bon. Nous on a eu affaire à des gens, des mauvais frères qui étaient même des prédicateurs et qui ont eu des problèmes entre eux. On s’assoit, on leur montre les écritures, on tranche, mais ils ne peuvent pas accepter ! Ils n’ont pas accepté parce qu’ils sont dans une position de colère et d’irritation. Ils ne veulent pas pardonner, ils ne veulent pas accepter alors que la justice de Dieu est claire.
Frères, j’ai prêché ici sur la justice de Dieu : « La position du juste dans la prière efficace ». C’est aussi Jacques qui a dit cela. Celui qui veut avoir une prière efficace doit se tenir dans une position de justice quand il veut que sa prière porte et qu’elle soit efficace. Prier c’est quoi ? C’est aller parler avec Dieu. Tu vas devant Dieu pour parler avec Lui sur des affaires qui te concernent et tu traînes avec toi des problèmes dans lesquels tu n’es pas dans une bonne position, sachant que Dieu est le juste juge. Tu as un problème ! Moi, par deux fois le Seigneur m’a dit : Tes péchés te sont pardonnés. Je n’ai jamais compris ça. Si Dieu ne m’a pas reproché un péché et qu’Il me dit que mes péchés sont pardonnés, je suis troublé ! Cela veut dire que l’on fait certaines choses que Dieu voit et sait être un péché : Il voit, Il note et puis, selon ton comportement, Il peut effacer ton péché ou le retenir. Nous, on ne voit pas cela. Ne pensons pas qu’on est tellement droit, tellement juste, non ! C’est pour cela qu’on doit être saint. Amen. Dieu voit beaucoup de choses car Il n’est pas un homme. La deuxième fois qu’Il m’a dit cela, Il m’en a donné la raison, mais je ne vais pas vous le dire. Dieu note tout ce qu’on fait, même s’Il ne nous le dit pas ouvertement. Un homme a trop de fautes, mais comme c’est écrit dans les Proverbes, celui qui est sage et lent à la colère met son honneur à passer sur les offenses. Si tu passes sur les offenses des autres, de ceux qui te font du mal, si tu ne fais pas de ces offenses un problème, alors Dieu va aussi effacer tes offenses. Pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Dieu va effacer ce que tu as fait parce que tu effaces pour les autres. Tu n’en tiens pas compte, tu n’en fais pas un problème. Jésus a dit cela : Il vous sera pardonné. On n’est pas toujours conscient des péchés que l’on commet, frères. On n’est pas toujours conscient du mal qu’on fait aux autres. Mais Dieu efface nos péchés, car si dans ta marche, tu effaces toi aussi le mal que les autres t’ont fait, Dieu va effacer pour toi. Si tu n’effaces pas pour les autres, il ne faut pas penser que Dieu va effacer pour toi. Tu verras alors que des choses vont t’arriver et tu ne comprendras pas pourquoi elles arrivent.
On vit souvent cela, on réfléchit mais on ne comprend pas. C’est nous qui ne comprenons pas mais, Dieu comprend ce qui est arrivé. Si tu le lui demandes, et s’Il le veut, Il va te l’expliquer. Nous jugeons sur les apparences, c’est pour cela que nous ne comprenons pas. Nous devons savoir que nous avons un grand Dieu au ciel qui voit tout, qui sait tout et qui a une justice. Ce n’est pas la justice des hommes ni la justice d’un frère. Ce n’est pas forcément la justice d’un serviteur de Dieu. Les serviteurs de Dieu sont des hommes faillibles. On peut régler un problème chez un frère et, selon les informations à disposition, prendre une décision. On règle le problème mais Dieu est certainement plus informé que nous, car Il connaît les intentions des cœurs des gens, ce que nous ne connaissons pas. Je ne peux pas connaître l’intention qui se trouve dans le cœur de quelqu’un. Dieu, Lui, la connaît. On peut régler des problèmes, prendre des décisions qui n’accomplissent pas la justice de Dieu. Mais Dieu va juger parce qu’Il a toutes les informations à sa disposition et quand Il va juger, cela sera vraiment selon la justice. Amen. Que Dieu soit béni. C’est pour cette raison qu’il faut laisser tomber les affaires. Quand on laisse tomber une affaire, on la remet entre les mains de Dieu pour qu’Il accomplisse sa justice. Amen. Donc, soyons prompts à écouter, lents à parler et lents à nous mettre en colère surtout pour nous qui sommes chrétiens, qui sommes dans la prière pour des choses, pour des situations, pour nous qui attendons une visitation de Dieu, nous qui sommes dans une certaine œuvre. Frères, il faut qu’on soit prompts à écouter, lents à parler, lents à nous mettre en colère contre les autres. Lents à parler.
Il y a des domaines où Dieu demande qu’on soit lents. C’est dans ce genre de choses. Ailleurs, on peut faire vite, mais dans ces choses-là, soyons lents. Vous avez vu que dans toutes les écritures que j’ai lues dans Proverbes, il est écrit LENT, lent, lent. C’est un mot qui est revenu. On a lu au moins trois ou quatre versets qui répètent ce mot, LENT à parler, LENT à se mettre en colère. Soyons LENT. Amen. Ne soyons pas pressés de nous mettre en colère, d’en découdre. Pressés d’en finir. Frères, si tu te mets dans de telles dispositions, tu ne pourras pas ensuite en supporter les conséquences.
Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros et celui qui est maître de lui-même mieux que celui qui prend des villes. Prenons une petite ville comme Bassam ou bien Bingerville. Imaginez quelqu’un qui va prendre cette ville. Il vient avec son armée et ils prennent le contrôle de la ville. Ils s’établissent, maîtrisent tout le monde. Mais la Bible dit que celui qui est maître de lui-même est plus important que ce genre de personne, plus important qu’une telle armée. Cela veut dire que c’est une échelle pour mesurer l’importance de la maîtrise de soi. C’est une échelle pour montrer combien il est important pour nous de nous maîtriser. Quand tu te maîtrises, c’est comme si tu avais pris une ville entière sous ton contrôle. C’est comme si tu avais vaincu et maîtrisé une armée entière. Celui qui a cette maîtrise, c’est celui qui est prompt à écouter et lent à parler. Quand tu es prompt à écouter, c’est déjà une maîtrise. Le fait de s’asseoir tranquillement et d’écouter TOUT ce qu’on va te dire, c’est-à-dire écouter pas seulement quand on t’encense mais aussi quand on te pique, sans t’énerver, et même si tu es énervé, sans broncher. Ce n’est pas facile mais il faut écouter. La maîtrise de soi comporte tout cela. Celui qui a la maîtrise de soi écoute. Souvent, on n’aime pas écouter nos enfants. On reproche aux enfants de trop parler alors que l’enfant a un problème et vient l’expliquer à papa ou à maman. Ce n’est pas bon cette attitude des parents.
Il faut être prompt à écouter, cela fait partie de la maîtrise de soi. Celui qui a la maîtrise de soi écoute puis est lent à parler et parle avec tact. La Bible dit que nous allons juger les anges. C’est écrit comme cela. Celui qui est appelé à juger les anges, celui qui est appelé à juger les hommes, c’est-à-dire qu’il est appelé à prendre part au tribunal de Dieu doit être lent à parler. Est-ce que vous comprenez ? Il faut qu’il soit lent à parler, il faut qu’il soit prompt à écouter. Quand vous allez au tribunal, les juges sont assis et écoutent. Les juges écoutent. Un bon magistrat écoute. C’est une valeur importante. Un magistrat écoute quelqu’un parler et voit que, à un moment donné, il est en train de mentir. Oui, s’il dit la vérité cela se voit dans son langage. S’il ment cela se voit aussi dans son langage. C’est leur métier d’observer cela et de te juger pendant que tu parles. Les avocats parlent beaucoup. Si vous avez suivi le procès de Gbagbo, vous avez vu que les trois juges sont assis depuis le début - et cela fait combien d’années ? Ils sont assis et pendant ce temps les avocats des accusés parlent. C’est ainsi pour tous les procès : les juges sont assis et écoutent. Ils font le point, puis ils écoutent, ainsi de suite, et un jour, ils rendent une décision, car pendant que vous parliez, ils ont vu la vérité et le mensonge.
En effet, l’écoute développe des qualités. C’est important d’écouter pour comprendre l’autre, pour juger. C’est important d’écouter avant de répondre. Celui qui a la maîtrise de soi est comme quelqu’un qui peut conquérir toute une ville et la maîtriser. Vous avez vu dans l’Ecclésiaste 9 que des guerres ont été gagnées par de petites paroles. Une armée était venue attaquer une petite ville. Tout le monde avait peur. Les gens se cachaient. Puis un homme sage vint. C’était un homme de rien du tout. Il se présente devant les grands de cette armée. On le regarde. Il discute et les convainc et les guerriers retournent chez eux. La guerre est finie. Que s’est-il passé ? Un sage est venu et a convaincu les assaillants de se retirer. La guerre est finie. Amen. Donc celui qui a la maîtrise de soi est comme quelqu’un qui a maîtrisé une armée. La raison qui fait que tu t’enflammes ou que la maison s’enflamme ou le quartier, c’est qu’il y a derrière les événements, une armée de démons qui vient t’attaquer. Si tu as la maîtrise de soi, tu vas les maîtriser. Ils ne pourront pas se manifester. Tu les as maîtrisés. C’est pour cela que la Bible dit que celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui prend des villes et celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros. Vous savez ce que c’est qu’un héros ? Celui qui est lent à la colère est plus qu’un héros. Celui qui est lent à la colère est un héros spirituel. Celui qui est prompt à écouter est un héros en esprit. Le héros, ce n’est pas celui qui prie et dont on entend la voix sur la route. Le héros, ce n’est pas seulement celui-là. Si tu pries et jeûnes beaucoup et que chez toi on doit toujours régler des problèmes, en quoi tu es un héros ? Non, tu n’es pas un héros car il y a un problème. Donc, c’est important de suivre les conseils de Jacques. Que Dieu vous bénisse.
J’espère qu’on peut entrer dans la nouvelle année avec ces paroles. L’épreuve de Moïse est une épreuve à laquelle nous sommes tous soumis. C’est une épreuve qui n’est pas facile. Le diable crée un environnement en excitant les uns et les autres, un environnement pour soulever la colère, faire perdre le contrôle et rendre l’atmosphère difficile. On peut se retrouver avec des gens qui ne croient pas comme nous croyons, qui ne sont pas chrétiens et ne prient pas, on peut se retrouver avec des gens qui sont incrédules, moqueurs. Tu peux te retrouver avec des moqueurs, des gens qui se moquent de toi, de ta foi. Beaucoup de choses peuvent nous arriver mais frères, on ne doit pas se mettre en colère, on doit laisser passer la colère, on doit parler peu. Celui qui parle beaucoup n’a pas la maîtrise de soi et il court le risque de pécher. On va s’arrêter là et se confier au Seigneur. Que Dieu nous aide. Prions ensemble.