L’épreuve de Moïse (1)

Prédications 29 déc. 2022

Première partie

Au commencement de notre rassemblement ici, le frère Kadjany avait abordé ce sujet et le titre de sa prédication était « Quand un homme peut trouver grâce aux yeux de Dieu ». Je vais y revenir ce matin pour insister sur certaines choses. Dans le développement, l’Esprit nous a fait voir que l’on peut avoir une mission de la part de Dieu, même importante comme celle de Moïse et, à cause de certains problèmes, ne pas arriver au bout de la course. Moi, je l’ai reçu comme un avertissement personnel. J’ai gardé cela et je m’en souviens encore comme si c’était hier. On a même transcrit cette prédication qui est sur le site MEVAR.org.

J’ai donc reçu des pensées qui sont allées dans le même sens et j’en ai parlé avec les personnes avec qui je me trouvais et je voudrais en parler ce matin. J’ai intitulé cette prédication « L’épreuve de Moïse ». C’est très important. Écoutez bien parce que c’est un avertissement ! Amen.

On commence la lecture dans Exode chapitre 24 à partir du verset 12 :

L'Éternel dit à Moïse : Monte vers moi sur la montagne, et reste là ; je te donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que j'ai écrites pour leur instruction. 13 Moïse se leva, avec Josué qui le servait, et Moïse monta sur la montagne de Dieu. 14 Il dit aux anciens : Attendez-nous ici, jusqu'à ce que nous revenions auprès de vous. Voici, Aaron et Hur resteront avec vous ; si quelqu'un a un différend, c'est à eux qu'il s'adressera. 15 Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne. 16 La gloire de l'Éternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours. Le septième jour, l'Éternel appela Moïse du milieu de la nuée.

On va continuer au chapitre 32 depuis le verset 7 :

L'Éternel dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte, s'est corrompu. 8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. 9 L'Éternel dit à Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide. 10 Maintenant laisse-moi; ma colère va s'enflammer contre eux, et je les consumerai; mais je ferai de toi une grande nation.
11 Moïse implora l'Éternel, son Dieu, et dit: Pourquoi, ô Éternel! ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par une grande puissance et par une main forte? 12 Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? Reviens de l'ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. 13 Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont à jamais. 14 Et l'Éternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.
15 Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté. 16 Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables. 17 Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp.
18 Moïse répondit: Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j'entends, c'est la voix de gens qui chantent. 19 Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne. 20 Il prit le veau qu'ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau, et fit boire les enfants d'Israël. 21 Moïse dit à Aaron : Que t'a fait ce peuple, pour que tu l'aies laissé commettre un si grand péché ? 22 Aaron répondit : Que la colère de mon seigneur ne s'enflamme point ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal.

Amen. Chapitre 34 verset 1 à 8 :

L'Éternel dit à Moïse : Taille deux tables de pierre comme les premières, et j'y écrirai les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. 2 Sois prêt de bonne heure, et tu monteras dès le matin sur la montagne de Sinaï ; tu te tiendras là devant moi, sur le sommet de la montagne. 3 Que personne ne monte avec toi, et que personne ne paraisse sur toute la montagne ; et même que ni brebis ni bœufs ne paissent près de cette montagne. 4 Moïse tailla deux tables de pierre comme les premières ; il se leva de bon matin, et monta sur la montagne de Sinaï, selon l'ordre que l'Éternel lui avait donné, et il prit dans sa main les deux tables de pierre. 5 L'Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l'Éternel. 6 Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, 7 qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération! 8 Aussitôt Moïse s'inclina à terre et se prosterna.

On ajoute le verset 28 :

Moïse fut là avec l'Éternel quarante jours et quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne but point d'eau. Et l'Éternel écrivit sur les tables les paroles de l'alliance, les dix paroles.

Amen. On lit dans Nombres chapitre 12 verset 1 à 3 :

Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. 2 Ils dirent : Est-ce seulement par Moïse que l'Éternel parle ? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle ? Et l'Éternel l'entendit.3 Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre.

Certaines versions disent que Moïse était humble, d’autres qu’il était patient. Les deux mots se valent par rapport à la description qu’on veut faire du serviteur de Dieu. Ce n’est pas un rêve ! Quand la Bible dit que Moïse était fort patient, ce n’est pas un rêve, c’est un témoignage.

Maintenant, on lit Nombres chapitre 20 à partir du verset 1er :

Toute l'assemblée des enfants d'Israël arriva dans le désert de Tsin le premier mois, et le peuple s'arrêta à Kadès. C'est là que mourut Marie, et qu'elle fut enterrée.
2 Il n'y avait point d'eau pour l'assemblée ; et l'on se souleva contre Moïse et Aaron. 3 Le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : Que n'avons-nous expiré, quand nos frères expirèrent devant l'Éternel ? 4 Pourquoi avez-vous fait venir l'assemblée de l'Éternel dans ce désert, pour que nous y mourions, nous et notre bétail ? 5 Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour nous amener dans ce méchant lieu ? Ce n'est pas un lieu où l'on puisse semer, et il n'y a ni figuier, ni vigne, ni grenadier, ni d'eau à boire. 6 Moïse et Aaron s'éloignèrent de l'assemblée pour aller à l'entrée de la tente d'assignation. Ils tombèrent sur leur visage ; et la gloire de l'Éternel leur apparut. 7 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
8 Prends la verge, et convoque l'assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux ; tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail.
9 Moïse prit la verge qui était devant l'Éternel, comme l'Éternel le lui avait ordonné. 10 Moïse et Aaron convoquèrent l'assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l'eau ? 11 Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l'eau en abondance. L'assemblée but, et le bétail aussi. 12 Alors l'Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n'avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. 13 Ce sont les eaux de Meriba, où les enfants d'Israël contestèrent avec l'Éternel, qui fut sanctifié en eux.

On va lire une dernière écriture : Jacques 1 : 19-21

Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; 20 car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu. 21 C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes.

Il y a une parole qui a été dite au sujet de Moïse et des plaintes : « pourquoi avez-vous ? pourquoi avez-vous» le peuple a répété cela au moins deux fois. « Pourquoi avez-vous ? pourquoi avez-vous ? Pourquoi avez-vous ? Pourquoi avez-vous ? » Notez cela. Arrangez-vous pour faire écouter à ceux qui ne sont pas là ce que je vais dire ce matin parce que c’est un avertissement et il ne faudrait pas qu’un membre de cette église ne l’entende pas. Donc prenez des dispositions pour donner à écouter aux frères et sœurs qui viennent régulièrement ici et qui ne sont pas là ce matin.

Comme je le disais, nous avons entendu ici une parole et l’Esprit nous a avertis dès le départ et cette parole m’a fait tellement de bien ! J’ai pris cela comme un avertissement que Dieu me donnait. Vous savez, la marche chrétienne, c’est la lutte et quand tu es chrétien tu dois lutter jusqu’à ce que tu aies la victoire sur tes ennemis, sur les situations qui fatiguent Dieu et qui te fatiguent toi-même, qui fatiguent ton environnement et qui peuvent t’empêcher d’atteindre le but que tu poursuis. Lorsque le diable est aux prises avec toi, cela te fatigue toi-même, cela fatigue ceux qui vivent avec toi, cela fatigue les frères avec lesquels tu marches, cela fatigue Dieu, cela fatigue l’Esprit parce qu’il ne peut pas travailler normalement. Nous nous plaignons. On cherche Dieu, on cherche la face de Dieu, on veut que le Seigneur agisse au milieu de nous, on veut voir ce que la Bible dit au sujet du Seigneur qu’on adore ! Amen ! C’est ce qu’on veut voir, on veut voir la gloire de Dieu. Mais Dieu n’a pas changé, frères ! Dieu est le même. Dieu ne change pas. C’est nous qui naissons, qui grandissons, qui vieillissons mais le Dieu que nous servons, l’Éternel, Lui, ne change pas. Quand Moïse lui a demandé son nom, il lui a dit : va dire aux enfants d’Israël, je m’appelle Je Suis, c’est-à-dire l’Éternel, celui qui existe par lui-même. Il n’a pas son égal. On ne peut pas l’expliquer.

Personne qui se trouve dans la chair, comme vous et moi, ne peut expliquer Dieu. Quand on pense à Dieu, nos pensées arrivent à un niveau où ça ne peut plus avancer. C’est là que cela s’arrête parce qu’on est dans la chair. Même les anges peuvent peut-être expliquer Dieu mais jusqu’à un certain niveau. Tout ce qui est issu de la création ne peut pas expliquer Dieu du commencement à la fin. Ce n’est pas possible ! Dieu existe par Lui-même. Il a créé tout ce que nous voyons, tout ce que nous sommes. Un Dieu comme ça qui ne change pas, qui est le même, et ce qu’il a fait hier… la Bible dit qu’il est le même hier, aujourd’hui, éternellement, donc, ce qu’il a fait hier il le fait aujourd’hui. Que ce soit pour la démonstration de sa puissance ou pour la punition du méchant. Est-ce que vous comprenez ? C’est dans les deux sens, comme ce verset où on voit que Dieu fait de grands miracles, qu’Il fait de grandes choses. Mais on ne voit pas le côté où Il punit aussi ? Le côté où Il punit, où Il est sévère parce que Dieu demeure à sa place et ce n’est pas nous qui allons le déplacer ! Amen. Ce qu’Il veut, c’est qu’on soit de bons adorateurs.

L’épreuve que Moïse a vécue, c’est l’épreuve de tous les croyants, tous les hommes de foi qui veulent marcher avec Dieu et atteindre le but. On a tous des obstacles mais ce matin, j’attire votre attention sur la colère et l’irritation. J’attire votre attention sur ces deux esprits, ces deux caractères charnels, ces deux manifestations de Satan. J’attire votre attention là-dessus. C’est le fond de la prédication. Maintenant, la pensée qui m’est venue quand je méditais dans Exode, à propos de la scène qui s’est passée ; Moïse avait les tables de la loi dans sa main. Il les a brisées quand il a été saisi par la colère. Il a brisé les tables au pied de la montagne. Il a été pris par la colère quand il a vu la scène du veau d’or. Quand il a entendu les chants de ses frères…Des gens libérés fraîchement de l’Égypte par la Puissance de Dieu. Il les avait laissés pour aller passer quarante jours sur la montagne dans la présence de Dieu et, à son retour, ils sont en train de célébrer un autre dieu ! L’ouvrage pour lequel il était parti était dans ses mains, mais il l’a oublié. Il a fait quarante jours et quarante nuits dans la présence de Dieu. A son arrivée sur la montagne, Dieu l’a fait patienter pendant six jours et aucun signe. Dieu lui a demandé de monter sur la montagne et il est resté six jours à attendre et ce n’est que le septième jour que l’Éternel lui a dit : Viens, entre dans ma présence…

C’est éprouvant, frères ! c’est éprouvant ! Je vais développer plusieurs pensées. C’est éprouvant de rester six jours dans l’attente. Dieu l’a appelé à monter sur la montagne, il est resté là six jours jusqu’à ce que Dieu lui dise au septième jour : viens dans ma présence. Moïse entra dans sa présence, la nuée les enveloppa. C’est là que Dieu lui a montré beaucoup de choses parce que l’entretien a duré quarante jours. Quarante jours ! Ce n’est pas rien ! Dieu sait ce qu’Il lui a montré et Moïse est monté avec les pierres taillées. Donc, Dieu lui-même, avec ses propres doigts, a écrit les commandements. C’est Dieu qui a écrit, ce n’est pas Moïse. Ce n’est pas Moïse qui a écrit les dix commandements. C’est Dieu qui les a écrits. Dieu écrit. Est-ce que vous comprenez ? Dieu écrit. C’est lui qui a créé l’écriture. Dieu écrit. C’est Dieu qui a écrit sur le mur pendant que le fils de Nébucadnestar était en train de s’amuser avec les ustensiles du temple. C’est Dieu qui a écrit : il y avait un doigt qui écrivait et l’écriture est restée là. Ils ont appelé Daniel pour la lire. Quand Dieu écrit cela reste là. C’est lui-même qui a écrit sur les tables. C’était un trésor, frères, un trésor ! Dieu qui écrit ses pensées sur des tables de pierre et qui te les donne et Il te dit de communiquer cela au peuple et de le garder comme un témoignage. C’était un trésor, un héritage mais la colère de Moïse a brisé cela, frères. Sa colère, son irritation a brisé, a détruit cela. Quelque chose que Dieu a écrit après que Moïse se soit tenu quarante jours et quarante nuits dans la présence de Dieu sans manger et sans boire. La colère a brisé cela en quelques secondes et c’était fini ! Un ouvrage aussi important.

La colère brise toujours la Parole de Dieu, l’irritation brise la Parole de Dieu, toujours. Quand tu es irrité et pris de colère, à coup sûr tu vas briser la Parole de Dieu, tu vas marcher dessus. C’est ce que Moïse a fait. Le problème, frères, c’est que Moïse a été averti. Dieu lui a dit avant qu’il ne redescende, il faut partir car le peuple que tu as fait sortir est en train de se corrompre. Donc, il savait déjà que les frères étaient en train de faire quelque chose de mal. Il avait même intercédé pour eux avant de descendre. Il a parlé avec Dieu d’abord parce que Dieu lui a dit : ils sont en train de se corrompre, c’est un peuple difficile qui a le cou raide, qui n’entend pas, ils ne comprennent pas, donc je vais les exterminer et je vais recommencer un autre peuple avec toi. Dieu lui a fait la proposition et avant même qu’il ne redescende il pouvait faire un accord avec Dieu. S’il avait dit mon Seigneur, je suis d’accord de faire comme ça, extermine-les et on reprend une nouvelle génération, alors, à sa descente, il aurait vu qu’ils étaient tous morts. S’il s’entendait avec Dieu, il les aurait retrouvés morts. Mais il a dit pardon, il ne faut pas faire ça ! Reviens de ta colère. Lui, il n’avait pas encore vu la scène. Dieu l’avait déjà vue. Dieu était en train d’exprimer sa colère. Moïse n’avait pas encore vu la scène. Il ne voyait pas encore le niveau de corruption, Dieu l’avait seulement informé. Il a eu le courage de prier parce qu’il n’avait pas encore vu la scène. Alors il a intercédé. Frère, si Dieu t’informe, que tu parles avec lui, que tu demandes pardon et qu’Il accepte, normalement, quand tu descends de la montagne et que tu vois la scène tu restes calme puisque tu as été averti. La Bible dit que Moïse était l’homme le plus patient de la terre. C’était l’homme le plus patient parmi les deux millions de personnes qui sont sorties. Mais quand il a vu le veau d’or et les enfants d’Israël en train de se trémousser, de chanter, d’adorer, de se prosterner de manger, de boire, de faire ces choses-là, il a piqué une colère. Il était énervé, il s’est fâché. Quand il s’est fâché, il a oublié ce qui était dans sa main. Il a oublié l’ouvrage de Dieu dans sa main et il l’a cassé puis il s’en est pris à son frère Aaron : mais qu’est-ce que ce peuple t’a fait pour que tu les laisses entrer dans le mal ! Aaron lui a dit : que ta colère ne s’enflamme pas contre ton serviteur. Aaron connaissait son frère et savait qu’en lui, il y avait la colère. Il lui dit : pardon mais tu les connais, tu sais toi-même comment ils sont têtus, difficiles, je n’ai pas pu leur résister. Vous voyez, frères, il n’a pas pu leur résister. Il les a accompagnés et peut-être qu’Aaron craignait pour sa vie car ces gens-là pouvaient le tuer. C’est un esprit qui s’est emparé d’eux. Tout ce que Dieu avait fait pour eux en Égypte, ils venaient à peine de traverser la mer rouge qu’ils ont tout oublié et ont dit (en parlant du veau d’or) Israël, voici le dieu qui t’a fait sortir du pays d’Égypte… Un veau d’or !... Moïse a brisé les tables de la loi. Il s’est fâché et a dit : à moi ceux qui sont à l’Éternel ! On les a mis à mort et sa colère s’est apaisé. Quand il s’est calmé, Dieu lui a dit : Tu vas reprendre des tables de pierre, tu vas remonter auprès de moi et on va recommencer.

Frères, la colère et l’irritation nous tire toujours en arrière. Moïse est allé sur la montagne et, si on veut bien analyser, c’était une position de gloire, c’était une position d’élévation. Là-bas, il y avait la présence de Dieu. Il est entré dans la présence de Dieu pendant quarante jours. Toutes les grâces et les bénédictions qu’il a reçues là-bas, quand il est redescendu – parce que Dieu te fait descendre après t’avoir fait monter, car on monte pour redescendre et non pour rester là-bas. Quand tu montes dans la gloire de Dieu, tu vas redescendre car c’est là que tu vas libérer tout ce que tu as reçu comme grâce. Tout ce que tu reçois comme gloire, comme présence, comme grâce, comme onction, tu redescends avec cela pour servir le peuple. Mais il ne faudrait pas que la colère vienne enlever tout ça. Il faut que cela serve au peuple de Dieu, que cela serve aux incroyants, il faut que cela serve aux méchants, à ceux qui ne connaissent pas Dieu. Mais Moïse a brisé tout ce qu’il a reçu quand il est monté vers Dieu. L’irritation a tout brisé. Cela lui a fait perdre les tables. Frères, l’irritation et la colère nous ramènent en arrière, dans un perpétuel recommencement. Celui qui vit de la colère et de l’irritation a le cœur gros comme ça. Énervé, fâché… quand tu es dans cet environnement tu es dans les ténèbres. La colère envoie les ténèbres. Elle n’envoie pas la lumière et le danger est qu’on peut rester en route comme Moïse est resté en route : cela peut te bloquer.

Alors, Moïse a été obligé de tailler à nouveau des pierres et de remonter dans la présence de Dieu pendant quarante jours. Il est remonté là-bas parce que Dieu tenait à écrire sur les tables et à les faire garder, les conserver. C’est parce qu’elles ont été conservées qu’on peut lire cela aujourd’hui. C’est un ouvrage auquel Dieu tenait donc il a fait remonter encore Moïse quarante jours et quarante nuits. Cette fois-ci, quand il est redescendu, il était tellement lumineux que les enfants d’Israël ne pouvaient pas regarder son visage : la gloire de Dieu était dedans. Vous voyez, il a recommencé.

C’est le problème de beaucoup d’entre nous. L’épreuve de Moïse, c’est l’épreuve de nous tous. Ne nous laissons pas retarder par l’irritation, par la colère : on s’énerve tout le temps, on se fâche tout le temps. Il est dit que Moïse était patient. Une autre écriture dit qu’il était humble. Cela va dans le même sens : un homme qui est simple est patient, humble, mais comment ces esprits ont-ils réussi à faire sortir Moïse de cette position ? Comment ont-ils réussi ? C’est un combat ! D’un côté il y avait Moïse qui veut servir Dieu, qui veut marcher dans la fidélité et de l’autre côté, il y avait des esprits qui étaient là pour l’exciter, pour le provoquer et l’amener à changer de position, à quitter sa place pour qu’il n’accomplisse pas la volonté parfaite de Dieu. Moïse est sorti d’Egypte avec une mission. Dieu lui a dit : prends le peuple et amène-le dans la terre promise parce que je me suis souvenu des promesses que j’ai faites à Abraham, à Isaac et à Jacob. C’était sa mission et il n’y est pas arrivé, et ça s’explique. Il ne faut pas dire que Moïse n’est pas entré parce que c’était la volonté de Dieu ! C’est faux ! c’est faux, c’est archi faux ! Si Moïse n’est pas entré avec le peuple, ce n’est pas à cause de la volonté de Dieu. Non, non. Il s’est passé quelque chose et la même chose peut se passer avec nous si nous ne faisons pas attention !

C’est ça le problème et je me demande si on a atteint la patience de Moïse ou son humilité que l’écriture a louée ici. Moïse n’est pas entré, frères. Le problème de Moïse qui a fait qu’il est sorti de sa position de patience ou d’humilité, c’est qu’il a regardé à ses frères. Il a regardé à ses frères. Il s’est fâché avec eux. Il s’est énervé. Amen. Frères, il ne faudrait pas que les problèmes spirituels des frères et sœurs en Christ, de ma femme, de mon mari ou de mes enfants m’amènent à m’irriter, me mettre en colère au point de briser la Parole de Dieu, de perdre la présence de Dieu que j’ai acquise avec beaucoup de souffrances, dans les larmes et les pleurs. C’est comme ça mes frères et sœurs. Si tu vis ta foi en regardant les autres, en regardant l’environnement qu’ils créent, des gens excités par Satan, qui te mettent sous tension, qui te fâchent par leurs comportements et tu prends des décisions, tu te mets à trop parler, à t’énerver, à crier, à bavarder… cela va te barrer la route et tu n’y arriveras pas parce que tu n’es pas un tacticien dans le combat spirituel, tu n’as pas encore compris. Tu n’as pas encore compris ! Ce n’est pas ça la vie chrétienne ! Il faut qu’on comprenne frères que le mauvais comportement d’un frère, d’une sœur ne doit pas soulever ton cœur. Tu dois arriver à un niveau où cela ne te soulève pas sinon tu ne vas pas arriver au bout, frère.

C’est un enseignement que Dieu nous donne depuis longtemps et qu’on ne comprend pas encore mais qu’on doit comprendre. C’est pour ça que Moïse n’est pas entré sinon il était patient mais là où il est tombé, c’est parce qu’il a regardé à ses frères. Dans la première affaire, Dieu a regardé et lui a dit : Voici ce qu’ils sont en train de faire, je vais recommencer quelque chose avec toi. Là, Moïse a agi comme un vrai pasteur. Il a intercédé et n’a pas regardé aux frères, peut-être parce qu’il n’avait pas encore vu leur comportement : Il n’avait pas regardé cela car il était dans l’Esprit. Il n’avait pas été influencé par l’environnement, par ce que ses yeux voyaient et par ce que ses oreilles entendaient. Tes yeux et tes oreilles sont influencés par l’environnement et tu sens les choses. Il y a une différence entre être entraîné comme Moïse l’a été au désert pendant longtemps, pendant quarante ans. Il a vécu chez Jéthro son beau-père avec femme et enfants. Il ne conduisait pas un peuple, il ne gouvernait pas un peuple de plus de deux millions de personnes. Dans ces conditions, on peut dire qu’il était patient, humble, simple. Mais quand Dieu te positionne à la tête d’un peuple, des millions de personnes…Je dirai que nous ne sommes pas pasteur, vu le nombre de personnes que Moïse a conduit. Nous sommes de petits pasteur à côté de Moïse, à la tête de deux millions de personnes avec leurs comportements, leurs caractères, leurs opinions, leurs contestations.

Tous leurs « pourquoi » toujours dans la bouche, tout cela va te barrer la route car quand tu es dans les « pourquoi », tu commences à accuser, à te plaindre et tu n’es plus spirituel : pourquoi, pourquoi, pourquoi il a fait ceci, pourquoi untel a fait cela ! Un jour, la route te sera barrée, ta marche s’arrêtera parce que ça ne va pas dans l’enlèvement. Tu ne peux pas être prêt avec ça. Quelqu’un qui veut tout expliquer ! Il veut qu’on lui explique tout : les explications, les pardons, les jugements, les palabres, les mêmes recommencements, les mêmes questions… Frère, un jour cela va te barrer le chemin car la patience de Dieu a des limites. Et quand Dieu te barre le chemin, c’est fini et il n’y aura personne pour te remettre en selle. C’est ça le danger.

Dieu a dit à Moïse et Aaron en les regardant droit dans les yeux Vous deux vous n’entrerez pas parce que vous n’avez pas sanctifié mon nom aux yeux du peuple… Vous n’entrerez pas ! qu’est-ce qu’il faut faire ? tu vas monter sur la montagne et regarder le pays. Tu vas contempler et, au moins, tu sauras que tu es arrivé au bord du pays et que tu as pratiquement accompli ta mission mais je ne t’accorde pas le privilège d’y faire entrer ce peuple. Parce que c’est un privilège ! La position dans laquelle on se trouve actuellement, tous les saints qui en ont eu la révélation l’ont recherchée. C’est ce que vous ne comprenez pas. Les saints depuis l’ancien temps ont cherché cette position, ont cherché ce temps dans lequel nous nous trouvons actuellement dans le royaume de Dieu. Et si on pouvait demander à Dieu la date de sa naissance, les saints qui auraient demandé à naître dans notre génération seraient très nombreux. Très nombreux car chacun d’entre eux voulait voir ce qui va se passer.

En effet, quand tu lis les prophéties, c’est intéressant, c’est beau ! Les prophéties sont claires et celui qui lit se dit mais, est-ce que moi, je peux voir cette période-là ? Quand Jean voit toutes les visions de l’Apocalypse et voit les noces de l’Agneau, voit la Révélation, voit défiler les Sceaux et il écrit ce qu’il voit. Daniel aussi a vu les choses et demande c’est pour quand ? Dieu lui a répondu toi, va ton chemin, va te coucher et dormir ce n’est pas pour toi, c’est pour la fin des temps. Paul dit que plusieurs ont voulu voir dedans. Ils auraient voulu voir ce qui se passe, ce que Dieu fait dans notre temps. Plusieurs auraient voulu voir cela, des gens qui pendant leur vie vont être transformés à l’image de Christ, des gens qui ne connaîtront pas la mort, qui ne connaîtront pas la malédiction que Dieu a mise sur les hommes, sur les êtres humains de leur vivant - c’est une grâce -, des gens qui auront l’occasion d’en finir avec le diable en vis-à-vis et non en rêve, des gens qui vont voir Israël à nouveau restauré et ramené dans sa patrie. Les apôtres voulaient voir ça et ils l’ont demandé à Jésus ce que tu dis là, est-ce que ce sera dans ce temps que tu vas rétablir le royaume d’Israël parce que tous les enfants d’Israël attendaient le rétablissement de leur royaume. Jésus a répondu non, ce ne sera pas en ce temps mais nous, on voit ça maintenant ! Israël est revenu dans sa patrie. Le Seigneur va se révéler à eux et le temps vient où Jérusalem sera le centre de l’adoration mondiale.

Frères, le Seigneur a dit : Je vous ai envoyé le prophète Elie et quand il sera venu, il ramènera le cœur des enfants vers les pères et le cœur des pères vers les enfants. Nous sommes dedans ! On est à la fin des temps, frères ! On est dans la période où tout le monde aurait voulu voir ce que Dieu va faire. Il y a des mystères que Dieu n’a pas encore révélés mais que nous allons voir. C’est encore caché mais ce sera ouvert. Ne me demandez pas de quoi il s’agit. Vous-même vous verrez et vous saurez que c’est un mystère. Satan, lui, pense qu’il a tout vu mais il ment, il n’a pas tout vu. Quand le cri de Minuit a commencé il a été surpris. Ah oui, il a été surpris. Quand Dieu va vous changer et que vous allez passer du stade de vierge sage à Épouse de Christ, le diable ne pourra plus se mesurer à vous et il sera surpris. Quand vous allez lui dire : Toi, tu n’as rien en moi ! il sera surpris. Il y en a un qui a dit cela sur la terre : c’est Jésus-Christ. Il a dit à Satan : tu n’as rien en moi. Même quand les soldats sont allés pour le prendre, il a dit : c’est moi et ils sont tombés. Plusieurs fois ils sont tombés. Frères, on va en finir avec le diable. Oui, avant que Michel vienne l’attacher pour le mettre en prison, nous on va en finir avec lui. Ça c’est un mystère et vous allez le voir.

Donc, on est dans un temps où il n’y a pas de voile sur nos yeux pour dire que les choses sont cachées, on ne les voit pas, on tâtonne. Non, on ne tâtonne pas. Amen. Il ne faut pas laisser la colère et l’irritation te distraire : ça c’est charnel et le diable passe par là, il excite les frères et sœurs, il les irrite. Aujourd’hui, quand tu vois les gens se quereller, ça rend malade. Tu en as fini avec cela mais tu es malade parce que tu vois des gens qui n’en finissent pas de se quereller encore, des croyants en plus ! Frères, ce que Dieu veut nous enseigner…frère Anderson a été utilisé par Dieu pour remettre les choses à leur place le dimanche passé. Et je pense que celui qui est spirituel a bien compris les choses. Moi, j’ai très bien compris ! Amen. Il ne faut pas se laisser distraire.

Moïse a eu un problème : c’est qu’il a regardé aux frères. Il y a longtemps qu’ils se plaignaient ouvertement. Ils se plaignaient depuis au moins quarante ans et ils mouraient à chaque fois. Oui, ils mouraient à chaque fois. Dieu les éliminait. Lisez 1 Corinthiens 10. Mais ce jour-là il a dit : Rebelles! Comme aujourd’hui, il y en a qui disent frère, je suis fatigué, il faut que je parle un peu, il faut que je libère ma colère, j’en ai assez ! Mais c’est là que tu vas créer ta tombe parce que tu ne comprends pas encore. Quand tu as fini avec un péché ou un mauvais caractère, c’est pour toujours. Pour nous, le temps passé ne revient plus. Cela ne revient plus. Pour nous, le temps passé ne revient plus. Un mort revient-il pour discuter, s’irriter, se mettre en colère ? Vous avez déjà vu cela ? Non, un mort ne revient pas. Moïse a dit rebelles ! ça veut dire je suis fatigué de vous. Dieu a bien interprété cela. Il n’a pas pris de sanction par hasard. Certains se demanderont peut-être pourquoi Dieu a bloqué Moïse pour ça (pour si peu). On peut dire cela alors pourquoi Dieu a-t-il bloqué Moïse sur cette parole ? Mais Dieu a bien interprété ce que ça veut dire rebelles ! Est-ce de ce rocher qu’on fera couler de l’eau pour vous ? et il frappe deux fois le rocher alors que le Seigneur lui a dit de parler au rocher. Mais l’eau est sortie. Il a frappé et l’eau est sortie quand même. La verge était déjà dans sa main. L’eau est sortie, ils ont bu mais Dieu a dit toi, tu n’iras pas.

Vous savez, Dieu a une manière de traiter ses serviteurs et ses servantes. Quand on parle des serviteurs de Dieu, pour vous ici, c’est nous, c’est moi d’abord. Ensuite, viennent ceux qui travaillent avec moi et qui sont assis là. Mais vous êtes des serviteurs et des servantes de Dieu au même titre – seulement qu’on ne fait pas le même travail. Chacun a son travail. Toi tu es servante de Dieu ou serviteur de Dieu, surtout parce que tu as reçu de Dieu une mission. Le message des temps de la fin a donné une mission à ceux qui ont cru dans ce message. Donc, on est en mission. Amen. Rebelles ! ça suffit frères ! Quand tu t’es mis en colère et que tu as dit rebelles, tu ne peux plus accomplir la volonté de Dieu. Dieu a dit parle au rocher ! Une fois que tu as dit aux frères, rebelles, tu ne peux plus parler au rocher ! Qu’est-ce que tu vas lui dire ? L’inspiration ne peut pas venir ! c’est fini. La colère, l’énervement, l’irritation barrent le chemin. Cela barre la route et nous tire en arrière, au point que si tu es monté et que tu as pris la grâce, tu perds cela. Quand tu redescends, étant en contact avec l’environnement, tu ne peux pas conserver ta grâce, ta bénédiction.

Normalement, un chrétien qui a reçu la grâce de Dieu doit pouvoir la conserver, quel que soit l’environnement de l’époque où il se trouve. Mais si l’environnement te fait perdre la grâce que tu as reçue, c’est que ça ne va pas frère. Etienne était rempli du Saint-Esprit. Quand il s’est retrouvé en train de prêcher, les gens ont ramassé les pierres et ont commencé à le lapider. Il était toujours rempli du Saint-Esprit. Il ne les a pas maudits. Il ne s’est pas fâché contre eux. Il a dit Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. Ne leur impute pas ce péché. Au moment où les pierres pleuvaient sur lui, il a gardé son contact avec Dieu, il a gardé sa grâce, il a gardé son humilité, sa simplicité, il a gardé son esprit de miséricorde, de sacrifice et d’amour. Il a gardé tout cela frères, Il est mort avec cela. Amen ! C’est la démonstration de quelqu’un qui est monté dans les hauteurs de l’Esprit, qui est redescendu avec des grâces et qui a su les garder. Mais, si tu montes et que tu reçois la grâce, et que, en redescendant, le premier contact défavorable avec l’environnement te fait tout perdre parce que tu es en colère et fâché, ça ne va pas frère… Par exemple, on sort d’une semaine de jeûne et il y a palabre entre monsieur et madame. On sort de 21 jours de jeûne ou bien on sort de l’église après avoir écouté la parole ici et sur le chemin du retour il y a palabre… Le diable est dans le contact frères ! Et on ne peut pas fuir le contact, les relations. Frères, que Dieu nous aide.

Moïse a eu un problème sur le chemin et je voudrais vraiment qu’on comprenne ces choses-là car c’est un avertissement. Amen. C’est un avertissement. Quand le Seigneur a dit à Moïse de parler au rocher et qu’au lieu de parler au rocher il l’a frappé, l’eau est sortie, n’est-ce pas ? Dieu l’a honoré. Si Dieu t’honore, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Non, il ne faut pas rêver. L’eau est sortie parce qu’il fallait que le peuple boive mais ça n’empêche pas que Dieu te punisse. Amen. Donc, le fait de mener des actions avec l’Esprit ne nous met pas à l’abri des châtiments de Dieu. Tu peux être pasteur, serviteur de Dieu, parcourir le monde, faire l’œuvre de Dieu mais, si cette affaire qui est arrivée à Moïse se retrouve entre toi et Dieu, quand le temps va arriver, Il va te barrer la route. Il va te barrer la route comme il a barré la route à Moïse. Dieu est juste. Il ne va pas t’honorer alors que, pour les mêmes choses, Il a puni Moïse. Non, il ne fera pas cela. Dieu a dit quand vous allez recevoir des prophètes et ils vont avoir des visions et des songes mais avec Moïse, je parle bouche à bouche.

Moi, je n’ai pas encore parlé bouche à bouche avec Dieu. C’est en visions et en songes mais je n’ai pas encore parlé bouche à bouche avec Dieu et je ne connais pas un serviteur de Dieu qui l’ait fait. De toutes les façons ça n’exclut pas le châtiment. Cela n’exclut pas le châtiment, frères. Quand on est en colère ou irrité et qu’on prend des décisions, c’est encore plus grave. Moïse a frappé le rocher étant irrité, fâché, en colère. Vous voyez, c’est ça le problème. Quand tu fais l’œuvre de Dieu avec un cœur qui n’est pas à sa place, qui n’est pas droit, qui n’est pas en ordre, ça veut dire que tu ne sanctifies pas le nom du Seigneur. Tu ne sanctifies pas le nom du Seigneur. Il y en a qui sont effectivement bien énervés et ils servent Dieu, ils prêchent, ils font beaucoup de choses avec l’irritation. Le jour où la chose va s’enflammer, c’est là que vous allez connaître ce qu’il y a dans son cœur. Tout va sortir mais c’était où ? c’était dans le cœur et avec tout cela il a servi Dieu mais c’était là.

Frères, ce matin, celui qui veut être enlevé, qui veut être prêt, qui ne veut pas trouver un gros obstacle devant lui…l’obstacle pour nous aujourd’hui n’est pas physique, on ne va pas t’empêcher d’entrer dans cette salle car on vient, on prêche, chacun écoute la Parole et prend sa part puis on retourne à la maison et on le fera toujours – mais Dieu sait ce qu’Il place comme obstacle. Quelques jours après, Dieu a dit à Moïse de remonter sur la montagne. Il lui a donné des instructions : consacrer Josué, monter sur la montagne et y rester. La Bible dit que c’est Dieu Lui-même qui a enterré Moïse. Les enfants d’Israël n’ont pas vu son corps. C’est Dieu qui l’a enterré. Amen. Le Dieu qui a fait cela est le même qu’on adore aujourd’hui. Il n’a pas changé, il est le même. C’est le même. Il a été révélé en Jésus-Christ, mais c’est le même. Frères, abandonnons la colère, abandonnons l’irritation et que, entre nous, nous nous parlions avec respect, que nous nous aidions. Un frère en Christ est un frère en Christ ! C’est un Prince, c’est un enfant de Dieu. Quand tu lui parles, il faut lui parler gentiment, calmement. S’il y a un problème entre vous, réglez cela en douceur, en paix, sans histoire. Il ne faut pas s’irriter ou tenir des propos virulents vis-à-vis d’un frère.

Personne ici n’est esclave de son prochain. Est-ce que vous comprenez ? Personne n’est esclave de son prochain. On est tous esclaves de Jésus-Christ et c’est le Seigneur qu’on sert. Personne ne sert son prochain. Vous qui êtes ici, vous ne me servez pas, non ! Si vous faites un service ici, vous le faites à Dieu. Celui qui pense le faire pour le pasteur, qu’il s’asseye parce que quand je prêche ici, je m’acquitte d’une responsabilité, d’un devoir vis-à-vis de Dieu. C’est le Seigneur qui m’a appelé et quand Il m’a appelé, vous n’étiez pas là. Personne n’était là. Je connais le jour où le Seigneur m’a parlé. Je connais le jour. Vous n’étiez pas là. On ne se connaissait pas encore. Je m’acquitte d’un devoir. Celui qui fait un service ici s’acquitte d’un devoir et on le fait pour le Seigneur. Donc il n’y a pas à murmurer. Tu fais un service pour Dieu, tu n’as pas à murmurer contre un frère, contre une sœur. Non frère, il n’y a pas à murmurer. Si tu murmures, il vaut mieux que tu t’asseyes parce que tu ne sers personne. C’est Dieu qu’on sert. Nous ne sommes pas dans une religion. Dieu nous a montré l’esprit religieux depuis le début. On l’a bloqué car on le connaît et on ne marche pas avec lui et on ne lui laisse pas la place. J’ai toujours dit cela, ici, à cette chaire. On ne planifie rien. On est là depuis 2006 et on ne planifie rien. Pourtant on a fait un programme mais on ne planifie rien. On laisse Dieu conduire. C’est pour cela qu’il faut avoir de la crainte. Là où on laisse Dieu conduire, il faut avoir de la crainte. Si c’est un homme qui conduit en donnant des ordres, en terrorisant tout le monde, en mettant tout le monde sous sa coupe, alors on peut s’amuser. Mais si on laisse Dieu conduire ici, il faut avoir du respect et de la crainte. Dans les religions on peut semer la pagaille, chacun faisant ce qu’il veut. C’est une affaire charnelle : il n’y a rien dedans. Ce n’est que de la politique. Chacun fait ce qu’il veut. Mais ici, nous sommes dans une vision spirituelle et quand Dieu conduit, il faut avoir du respect et de la crainte.

Regardez l’alliance que Moïse avait avec Dieu et comment Dieu lui a parlé. C’est une grande leçon ! Dieu est allé voir Moïse et lui a dit : je me suis souvenu des promesses que j’ai faites aux enfants d’Israël, à Abraham, à Isaac et à Jacob. Et je me suis souvenu des pleurs, des cris de mon peuple depuis que Pharaon les maltraite, tu dois aller les libérer. Moïse lui a répondu Moi, je suis un faible individu et je ne peux pas faire des choses comme ça. Dieu lui a dit il faut aller, je serai avec toi. Moïse a refusé non, je ne sais pas parler… Dieu a dit il n’y a pas de problème, ton frère Aaron est en train de venir et il sera ton prophète. Dieu règle les problèmes. Il lui a dit si tu ne sais pas parler, mets cela de côté car Aaron sera ton prophète. Amen.

Frères, aujourd’hui notre prophète, c’est le Saint-Esprit. Si tu ne sais pas parler il ne faut pas t’inquiéter. Jésus a dit à ses disciples de ne pas avoir peur si on les convoque : quand vous allez venir devant les gens, moi-même je parlerai à votre place. Donc, notre prophète c’est le Saint-Esprit. Il ne faut pas dire, je bégaie, je ne sais pas prêcher. L’occasion n’a qu’à se créer. Quand l’occasion de prêcher se crée, si tu bégaies, tu seras délivré ce jour-là. Tu seras délivré ! Tu vas commencer à parler et tu seras étonné de parler, de prêcher. Ce n’est pas un obstacle. Mon frère aîné prêche la Parole de Dieu aujourd’hui. Quand on était petits, il bégayait et parce qu’il bégayait il n’a pas pu aller à l’école tellement le maître le frappait car il s’énervait de ne pas obtenir de résultat. Ce maître l’a tellement frappé que mon frère a abandonné l’école. Pourtant il était intelligent mais il a abandonné l’école. Devenus grands, j’ai été surpris de voir que mon frère parle normalement, ne bégaie pas quand il prêche la Parole de Dieu. Est-ce que quelqu’un qui bégaie peut prêcher ? Non ! Si Dieu veut t’utiliser, le Saint-Esprit sera ton prophète. On ne peut pas avoir peur. Amen.

Dieu a balayé tous les problèmes autour de Moïse. C’est comme cela qu’il a pris confiance, qu’il a pris le bâton que Dieu lui a donné et qu’il est parti. Mais, alors qu’il était en route, Dieu lui est tombé dessus pour le tuer à cause de son fils qui n’était pas circoncis. Il était en train de mourir. Un ange est venu serrer son cou et il succombait. Est-ce que Dieu plaisantait avec Moïse ? Non, Dieu ne plaisante pas avec les gens. S’il veut te tuer, il te tuera. S’il veut te faire souffrir, tu souffriras. Dans ce cas, un ange est venu exécuter l’ordre de tuer Moïse parce que Dieu a dit à Moïse de circoncire son fils et le jour arrivé, Moïse ne l’a pas fait. Cela veut dire qu’il ne voulait pas obéir aussi, avant qu’il aille vers Pharaon, il fallait le corriger. Il était en train de mourir. Frères, c’est le même Dieu qu’on adore aujourd’hui. C’est ce qu’il faut comprendre. Sa femme était là et a vu que son mari était en train de lutter contre la mort. Elle a eu la révélation que Moïse était en train de mourir parce qu’il n’avait pas circoncis son fils. Sur le champ, avec violence, elle a circoncis l’enfant. Elle s’est énervée, elle aussi, et a dit toi, tu es pour moi un mari de sang. Ce qu’elle a dit n’est pas (sorti ce jour-là) anodin car elle connaissait son mari, elle connaissait sa négligence. J’ai prêché la négligence de Moïse. Sa femme a dû prendre une décision et assumer elle-même ce que son mari aurait dû faire. Elle a coupé le prépuce de l’enfant. Dieu a laissé Moïse. Sa femme l’a sauvé. Elle a eu l’esprit ouvert. Certainement que Dieu a attiré son attention sur la chose car Moïse n’a pas fait attention et le malheur a commencé par venir. Vous voyez, frères ? Puis, ils ont continué leur chemin et c’est ce même Dieu qui dit maintenant à Moïse qu’il n’entrera pas dans le pays promis. Avec tout ce qu’ils ont fait ensemble en Égypte où ils ont combattu Pharaon, combattu les esprits de l’Égypte, traversé la Mer Rouge, Moïse a été dans de nombreux combats, il a soutenu la guerre avec Josué. Vous vous souvenez de ça, non ? Il y a eu le combat dans la plaine dirigée par Josué, et Moïse était là en tant qu’intercesseur sur la montagne. La Bible dit que, quand ses mains étaient levées Israël était fort, quand ses mains s’abaissaient l’ennemi prenait le dessus. Ils ont fait beaucoup de choses ensemble ! mais Dieu a dit : Non, tu n’entres pas ! ici, tu m’as désobéi et cela a été violent. Tout le monde était rassemblé et tu n’as pas fait ce que je t’ai dit de faire. Dieu l’a bloqué là. Donc, frères, faisons attention.

Dans cette période où est arrivé l’événement de Kadès qui a fait tomber Moïse, il n’y avait pas d’eau. Plus de deux millions de personnes étaient rassemblées dans le désert et il n’y avait pas d’eau à boire. Vous imaginez ce que cela a fait ? Les pères de famille qui ne pouvaient donner à boire à leurs enfants assoiffés parce qu’il n’y a pas d’eau ! deux millions sans compter les femmes et les enfants ! si on estime que la moitié est mariée, il faut ajouter un million de femmes, en tout il y avait peut-être quatre millions de personnes… Ils ont soif et il n’y a pas d’eau. Que vont-ils faire ? Il y en a qui sont calmes mais tout le monde n’est pas calme. Dans le peuple de Dieu, tout le monde n’est pas calme même si certains se disent que Moïse va faire quelque chose et qu’il y aura de l’eau. Le peuple a commencé à se plaindre : pourquoi ? pourquoi est-ce qu’on n’a pas péri avec nos frères qui sont morts ? Ce qu’ils disaient était grave. Car ceux qui sont morts, c’est parce que Dieu a ouvert la terre sous leurs pieds. Il y en a qui ont commis des péchés, les serpents les ont mordus et ils sont morts. Il y en a qui sont morts dans la guerre. Il y a eu plein d’événements où ils sont morts. C’est de ça dont ils parlent : pourquoi on n’est pas morts avec eux ? Il aurait fallu qu’ils aillent commettre l’impudicité avec les filles de Moab et qu’ils meurent ? C’était mieux qu’un serpent me morde ? Ou bien j’aurais dû me mettre dans la rébellion de Koré, de Nathan et Abiram ? C’était mieux ? C’était mieux que de se retrouver dans le désert sans eau et risquer de mourir de soif ? Quand Dieu entend de telles choses venant de gens qu’il a nourris depuis quarante ans, c’est très grave ! Alors qu’ils étaient pratiquement arrivés puisqu’ils étaient à la porte, prêt d’entrer et que la Bible dit que durant toutes ces années leurs chaussures ne se sont pas usées depuis qu’ils ont quitté l’Égypte, Dieu était fâché.

Pourquoi on n’a pas péri avec nos frères ? pourquoi on n’est pas morts en Égypte ? Des paroles méchantes ! Moïse les a regardés et les a traités de rebelles. Rebelles ! Dieu s’est calmé. Il était calme. Il a trouvé la solution et a dit à Moïse tu vois le rocher là, convoque-les, parle au rocher, l’eau va sortir et ils vont boire. Dieu était calme. Il était calme. Il n’a pas menacé, disant à Moïse ceux-là, ils vont voir ce que je vais leur faire. Non, il a dit va avec la verge, parle au rocher et ils vont boire. Moïse a dit rebelles !! Vous savez, il y en a parmi nous qui pensent aimer Dieu plus que les autres. C’est eux qui sont amis de Dieu. Ceux qui ont des problèmes, on ne sait pas d’où ils viennent. Ce sont des fils du serpent. Ce sont des sorciers. Si quelqu’un vient ici parmi nous et qu’il est un sorcier, est-ce que c’est ton problème ? Non ! Celui-là, c’est un sorcier, il ne peut pas se repentir. Frère, si tu veux aider un frère que tu soupçonnes de sorcellerie, il faut l’aider. Toute action que tu peux mener pour l’aider, il faut le faire. Il faut l’aider. Si tu ne peux pas l’aider, il faut le laisser tranquille. Il n’y a pas quelqu’un qui doit penser qu’il aime Dieu plus que les autres.

Moïse a dit : Rebelles !! ça veut dire : vous ne méritez même pas de rentrer là-bas en Canaan. Si ça ne tenait qu’à moi, vous allez rester ici. Rebelles !! tout le temps c’est vous qui parlez contre Dieu, tout le temps c’est vous qui murmurez. Rebelles !! C’est de ce rocher-là qu’on va sortir l’eau pour vous ! l’eau sort et, dans sa colère il leur dit buvez ! buvez, rebelles ! C’est la première fois que vous allez boire l’eau ! Depuis le début, il n’y a pas eu d’eau ! buvez ! rebelles !! Dieu a dit : Moïse, ceux-là sont pour moi, c’est mon peuple. Toi, tu es leur serviteur. Je t’ai mis là pour les servir. C’est moi qui parle sur eux, ce n’est pas toi ! Pourquoi tu parles sur eux ? pourquoi ? Je t’ai dit parle au rocher et ils vont boire et quand ils seront rassasiés, on va régler le problème. Et toi, tu parles sur eux ? Tu ne rentreras pas parce que tu ne m’as pas sanctifié, tu ne m’as pas honoré. Les autres sont entrés, ont fait la guerre et se sont installés.

Frères, cela s’adresse d’abord à nous les pasteurs. Puis vous, vous devez comprendre que si vous voulez aller jusqu’au bout, il ne faut pas vous laisser distraire par le comportement des autres. Pour un frère ou une sœur qui n’a pas un bon comportement, la Bible nous dit ce qu’on doit faire. Il ne faut pas tenir des propos comme on vient de le décrire, cela va te barrer la route, et celui que tu traites de rebelle, de tous les noms va entrer et toi, tu vas rester. Tu vas rester. C’est écrit que les injustes et les prostituées vont vous devancer et vous, vous êtes tellement saints que vous allez rester ici. Oui, vous les saints, vous allez rester ici. Ce sont les autres qui vont partir. Jésus a dit lui-même qu’Il est venu pour les gens qui sont mauvais : les prostituées, les voleurs, les brigands, les mauvais, c’est pour eux que Jésus est venu. Jésus est venu pour les malades. Ce n’est pas vous qui allez les traiter mal. Il est allé dans la maison d’un certain Simon qui a commencé à se dire si celui-ci était prophète il saurait que la femme qui est à ses pieds est une femme de mauvaise vie, une prostituée. Est-ce que Jésus ne le savait pas ? Il lui a répondu toi qui parles, quand je suis entré ici, est-ce que tu m’as lavé les pieds ? Il lui a répondu : non. Tu m’as parfumé ? il lui a répondu : non. Celle que tu traites de prostituée, de femme de mauvaise vie, elle a reconnu qui je suis et depuis que je suis là, elle lave mes pieds et les parfume. Femme, rentre chez toi, tes péchés te sont pardonnés. Et le grand Simon est resté avec ses péchés. Vous voyez ?

Je vous ai dit la dernière fois que j’ai eu des sentiments pendant mon voyage en Europe. Jean 3 :16 doit nous intéresser. Prions pour ça. Amen. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné sa vie, il a donné son fils unique afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. L’amour que Dieu a eu pour le monde qui l’a poussé à se donner, on doit l’avoir sinon on ne pourra pas parler de l’amour de Dieu aux autres. Les hommes d’aujourd’hui sont devenus très méchants. Ils ne sont pas accueillants. Ils sont méchants et religieux. Mais si tu as de l’amour, tu peux les aborder. Amen.

Donc, l’épreuve de Moïse aujourd’hui, c’est notre épreuve. Frères, arrêtons les murmures. Quand on parle trop, on murmure. Le problème d’eau qui est arrivé aux enfants d’Israël, c’était grave ! La gravité du problème justifiait peut-être leurs murmures : vous voyez, le fait qu’ils aient survécu jusque-là les a amenés à se fâcher ah, on aurait dû mourir avant… Dieu a vu quand même l’être humain qui a vraiment des problèmes. Une maman qui voit ses enfants pleurer parce qu’ils veulent boire ne peut pas être en paix. Est-ce que vous comprenez ? Quand ils ont commencé à parler, Dieu l’a compris. Mais pour Moïse, cela a été difficile. Même en pleine Pentecôte il y a eu des murmures. En pleine Pentecôte alors que l’Esprit était là et que les choses allaient très bien, les frères étaient remplis du Saint-Esprit, Quand ils sont arrivés sur la question de la nourriture qui était distribuée, la Bible dit qu’il y a des frères qui étaient mécontents parce que leurs femmes et leurs enfants étaient négligées. Ils ont dû choisir sept frères remplis du Saint-Esprit pour distribuer la nourriture afin que tout le monde soit en paix.

Vous voyez, quand on s’occupe des affaires de la chair : la nourriture, les habits, les affaires du foyer… C’est la fête de l’an (Janvier), mes enfants n’ont pas d’habits à porter alors que les autres enfants du quartier ont eu des habits à Noël et vont sortir… il y a des sœurs qui parlent comme ça : ce sont des sœurs en Christ mais ce sont aussi des mamans et quant au mari, il dira : Sœur, tu es trop charnelle et pas assez spirituelle (on ne fête pas Noël, etc…) Mais quand on arrive à ce niveau, les enfants ne sont pas spirituels et maman non plus ne peut pas être spirituelle parce qu’elle parle pour ses enfants. Ces discussions-là peuvent allumer le feu et des querelles sans fin vont commencer, des décisions vont se prendre dans l’irritation, la colère jusqu’au moment où les conséquences arrivent. Quand on prend des décisions dans la colère ce n’est pas bon ! Il vaut mieux être calme. Quand la colère brûle à l’intérieur, il vaut mieux se calmer. Quand le calme est revenu, il est possible de se parler. Sinon, on va offenser Dieu et cela crée beaucoup de problèmes après. Souvent, on ne voit pas à l’œil nu les conséquences de ces choses et c’est là le danger. On les vit mais on ne les voit pas à l’œil nu, encore faut-il comprendre qu’il s’agit des conséquences de ses colères et de ses irritations car on peut ne pas savoir.

Souvent, à propos des décisions, on prend l’exemple de la femme de frère Branham. Elle avait un problème car elle avait claqué la porte au nez de son mari. Son kyste s’est développé et elle a commencé à souffrir. C’est Dieu qui a dit au frère Branham que ce que sa femme a fait ne Lui avait pas plu, sinon le mari lui-même ne savait pas. Non ! Est-ce qu’il s’est fâché ? Non. Il a vu qu’elle avait un problème et qu’elle n’était pas contente, mais l’ange du Seigneur n’était pas content et ne l’a pas dit à frère Branham mais le kyste de sa femme s’est développé, ils sont allés voir un chirurgien à l’hôpital pour qu’on l’opère. C’est alors que Dieu a dit à Branham que sa femme avait fait quelque chose qui ne lui avait pas plu. Le kyste en était la conséquence. Il a prié pour elle et elle a été délivrée. C’est un cas parmi tant d’autres et ce n’est pas seulement pour les femmes mais aussi pour les hommes. C’est pour nous tous mais, souvent, on n’en voit pas les conséquences spirituelles à l’œil nu. Cela peut arriver maintenant. Cela peut arriver plus tard. Les actes qu’on pose tous les jours dans la colère, dans l’irritation, les paroles qu’on sort de la bouche et qu’on ne peut plus aller ramasser parce que ce qui est sorti est sorti et s’en va et si un démon passe, il prend cela et nos colères donnent des droits au diable et il en use. Ton sort est scellé comme ça. Il sait ce qu’il va te faire ou à ta femme, tes enfants. Et après, on appelle Dieu au secours. Ce qu’un homme aura semé, il va le moissonner. Et on s’en sort avec des maladies, des problèmes, des malédictions, des malheurs et des échecs…Il faut demander à Dieu ce qui se passe. Que Dieu vous bénisse.

Mes frères, c’est un avertissement. Si on veut avancer, si on veut aller loin, sortons de l’irritation, sortons de la colère, les palabres, les querelles, les histoires… madame se fâche le matin et cela continue jusqu’au soir, jusqu’au lendemain. Monsieur se fâche et cela continue. L’un dort à gauche, l’autre dort à droite. C’est pôle Nord, pôle Sud et quand on vient à l’église, on se comporte en hypocrite : Ah frère, ça va ? que Dieu te bénisse, mais dès qu’on arrive à la maison c’est reparti, pôle nord, Pôle sud. Tellement ils savent dissimuler les choses, tu ne sauras jamais s’il y a un problème. Frères, quand Dieu voit ça, à un moment donné il dit : C’est bon. Je suis fatigué de vous, ça suffit. Vous n’entrez plus, vous allez gérer vos affaires.

Et puis, on doit savoir qu’on n’est pas indispensables dans l’œuvre de Dieu. C’est cela qui doit nous donner l’humilité et la simplicité. C’est ce qui doit nous faire abandonner ces choses. On n’est pas indispensables et Dieu l’a démontré à Moïse en lui disant qu’il ne rentrerait pas et qu’il devait prier pour Josué et le consacrer car c’est lui qui allait faire entrer le peuple. Josué est rentré et il était vaillant. Il était avec le vieux Caleb et ils sont allés faire le travail. Dans le Message, il y en a qui pensent qu’un serviteur de Dieu est indispensable. Non ! On n’est pas indispensables. Est-ce que Dieu est petit ? Non ! Avant même que tu meures, Il a déjà réglé le problème avec quelqu’un d’autre. Toi, tu es parti et tu ne vois même pas ce qui se passe après toi. Depuis que Paul et Pierre sont partis, est-ce qu’ils savent ce qui s’est passé ? Ils n’ont rien vu. Jusqu’à aujourd’hui ils ne voient rien. Ils sont là-bas, ils se reposent. L’évangile est prêché et est arrivé jusqu’à nous. Est-ce que Paul est arrivé ici ? Non ! Même frère Branham n’est pas arrivé ici. Le message est arrivé jusque dans mon village et m’y a trouvé. Comment il y est arrivé ? Même le frère Branham ne sait pas. Il se repose. Vous comprenez ? On n’est pas indispensables. Dieu peut se passer de nous à tout moment. C’est pour cela que Jésus nous a dit : Quand vous avez fini de faire ce qui vous est demandé : Dites je suis un serviteur inutile. Quand tu fais un travail pour Dieu, il faut dire : Moi, je suis un serviteur inutile. Moi, Untel, ton serviteur inutile, je suis là, il faut m’écouter c’est comme cela qu’il faut parler devant Dieu. Jésus dit : quand vous avez fini le travail que je vous ai confié, dites « je suis un serviteur inutile » parce qu’effectivement, c’est ce que vous êtes. Si tu disparais aujourd’hui, l’œuvre de Dieu continue avec d’autres personnes.

Donc, on doit être humble, on doit être simple, il ne faut pas se mettre en colère, il ne faut pas s’irriter, il faut respecter ton frère, il faut l’aimer car c’est un fils de Dieu comme toi, c’est une fille de Dieu comme toi, au même titre. Le sang qui a coulé, qui t’a fait sortir de l’enfer, des ténèbres, c’est le même sang qui l’a aussi racheté. Il ne faut pas le mépriser, il ne faut pas le haïr, il ne faut pas le regarder mal, le voir mal comme si toi tu étais au-dessus de lui. On entend : Celui-là, c’est un sorcier, celle-là c’est une sorcière… Ce genre de propos, si Dieu dit cela de quelqu’un on devrait pleurer. Est-ce que vous comprenez ? On devrait pleurer sur lui mais ce n’est pas nous qui allons dire ça de lui. Vous comprenez, frères. Mais on fait le contraire. Amen. Frères, que Dieu nous aide. Ce que je dis est valable pour tout. On doit se laisser conduire. On est dans une période où on doit se laisser conduire pour que chacun trouve son chemin dans le flou actuel. Car si Dieu fait que tu trouves ton chemin, c’est bon pour toi. Tu évites beaucoup de choses. Il faut se laisser conduire par l’Esprit de Dieu. Il faut savoir être dans ton environnement, il faut savoir le dominer. Moïse n’a pas pu dominer l’environnement que les frères ont créé avec cette histoire de veau d’or. Il s’est laissé emporter.

Quand on a commencé ici, un jour j’ai dit quelque chose sur un ton de colère. Les frères n’ont pas vu parce qu’ils ne pouvaient pas voir mais Dieu a vu et il m’a mis en garde. Quand le frère Kadjany a prêché sur ce sujet, j’ai compris que c’était pour moi. Je l’ai pris pour moi d’abord, mais c’est pour nous tous aussi. Ce jour-là, je l’ai pris comme une délivrance personnelle et le Seigneur a ouvert mon esprit sur l’attitude qu’on devrait avoir vis-à-vis de son prochain, vis-à-vis des frères et sœurs en Christ, surtout quand on est serviteur de Dieu. C’est cette attitude qu’on essaie d’avoir avec vous. Amen.

On ne peut pas faire comme les pasteurs qui tyrannisent les gens, qui veulent les dominer et les obliger à faire des choses et dans cette salle, personne ne doit obliger son prochain à faire quoique ce soit. On ne vous a pas enseigné ça. On a toujours fait les choses en tenant compte de tout le monde. On tient compte de tout le monde même pour les moments de prière et de jeûne, des choses que chacun, à son niveau, peut supporter. C’est la même chose pour les programmes dans l’église parce qu’on ne peut rien imposer à qui que ce soit car le Seigneur nous a rendus libres. Il faut qu’on soit libres pour faire les choses étant toujours en paix, heureux, contents de servir Dieu. Il y a des églises où les gens ne fonctionnent pas comme ça. On leur impose tout et celui qui ne veut pas faire est considéré comme un rebelle, un contestataire. Il ne veut pas faire donc il n’est pas zélé. Voilà, ce n’est pas comme cela.

Moïse a eu un problème à un moment donné et ce qui lui est arrivé est une épreuve. Ce n’est pas n’importe quoi, c’est une épreuve. C’était un test. Il devait traverser tout cela pour arriver à Canaan. Cela a été une épreuve et c’est l’épreuve des serviteurs de Dieu. C’est l’épreuve de tous ceux qui veulent arriver à la perfection, arriver à l’enlèvement. Si on doit avoir des couronnes, il faut que chacun de nous puisse arriver avec toutes les épreuves du désert. Quand vous lisez 1 Corinthiens 10, l’écriture parle du comportement que les frères ont eu vis-à-vis de Dieu. Est-ce que vous comprenez ? Il n’est pas mentionné Moïse. Il est parlé de ceux qui sont allés dans les contestations, dans les rebellions, dans le péché, etc… mais la Bible, dans Exode, nous rend témoignage de ce qui s’est passé avec Moïse, de ce qui lui est arrivé et qui a fait qu’il a été bloqué dans la marche. Amen. C’est une leçon pour nous tous.

Que Dieu nous bénisse, que sa grâce et sa paix soient sur nous et qu’Il nous aide à comprendre ces choses et à mettre de l’ordre dans nos vies.

Chant…

Il ne nous appartient pas de juger les frères et sœurs qui ont des comportements au milieu de nous qui ne sont pas bien, dans le sens de les condamner. Ce n’est pas de notre ressort. Si un frère a un problème, on l’aide. Amen ? On l’aide. On ne le juge pas pour le condamner dans un esprit de mépris. Si on fait cela on ne va pas y arriver. C’est valable pour nous et c’est valable pour les gens du dehors avec lesquels nous avons des relations. C’est valable pour les parents, pour les amis, pour les collègues. Si nous créons nous-même un environnement autour de nous qui n’est pas bon, on ne va pas survivre, frères. Il faut comprendre l’Esprit dans lequel cette Parole a été donnée ce matin : c’est un avertissement. Je le répète : c’est un avertissement. Que chacun de nous réfléchisse pour dominer l’environnement qui est créé autour de lui. Que ce soit un environnement de veau d’or, d’adorateurs de veau d’or, la Bible dit qu’il ne faut pas les mépriser. S’ils connaissaient Dieu comme toi, ils ne feraient pas cela. Que ce soit un environnement de rébellion, de contestation, ce n’est pas à toi de gérer cela. Amen. C’est Dieu qui gère cela. Celui qui se soulève contre Dieu va rencontrer Dieu. La seule chose qu’on peut faire c’est de donner des conseil « frère, le chemin que tu prends n’est pas bon, si tu continues, voilà ce qui va t’arriver, c’est écrit dans la Parole de Dieu ». S’il veut continuer, qu’il continue mais c’est son problème, on l’aura averti. Donc, faisons attention. Ne nous mettons pas dans des postures qui nous bloquent la voie et qui nous empêchent d’aller. Moïse a eu ce problème à cause du comportement de ses frères et sœurs, à cause du peuple sur lequel il était établi. Amen. N’entrons pas dans ces choses-là. J’espère qu’on s’est compris.

Si on en vient à la cellule familiale, monsieur, madame et les enfants, c’est la même chose. Tant qu’on n’a pas compris que le diable peut exciter nos enfants, exciter notre mari, notre femme pour nous faire sortir de nos gonds et nous envoyer dans les ténèbres, on ne va pas s’en sortir. Il faut comprendre, être calme, silencieux, prier, parler calmement. Si tu n’as pas compris que le diable peut exciter tes belles-sœurs, tes beaux-frères, ton beau-père, ta belle-mère pour te faire sortir de tes gonds, si tu n’as pas compris cela, il faut qu’on voie cela aujourd’hui. Amen. Il ne faut pas te mettre dans un esprit de colère et d’irritation. Tu ne vas pas t’en sortir. Nous les chrétiens, quand on est dans cette posture-là, on ne s’en sort pas. On est dans les ténèbres, dans les troubles. Amen.

On va se remettre entre les mains du Seigneur, dire merci à Dieu, qui peut nous donner de méditer sa parole. Prions ensemble.


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