Je me sanctifie moi-même pour eux

Que notre Dieu soit béni. Je vous salue dans le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Il faut dire que ce matin je ne me porte pas assez bien et j’espère que ma voix sera perceptible. Je compte sur la grâce de Dieu.

Nous avons appris le décès de frère Billy Paul Branham. Il était dans le ministère de son père. C’est lui qui organisait beaucoup de choses notamment les lignes de prières. Il est décédé le 19 octobre. Dans le message, il y a beaucoup de choses. Souvent, les gens eux-mêmes créent des situations qui ne viennent pas de Dieu. Quand il y a une prophétie, c‘est Dieu qui l’accomplit. Le problème c’est la compréhension et l’interprétation qu’on en fait. Le prophète Esaïe a prophétisé que la vierge enfantera. Ces contemporains qui ont entendu la prophétie auraient pu interpréter pour dire qu’elle n’est pas vraie. Ils n’ont pas vu l’accomplissement de cette prophétie et ils sont morts. Esaïe aussi est mort. Mais la prophétie s’est accomplie en son temps.

Donc, il ne faut jamais rattacher les signes à un homme car Cela peut s’avérer grave. Vous comprenez ? Dans le message, on veut s’agripper aux hommes. On veut s’agripper à des choses faciles. Il est plus facile  de s’agripper à un homme que de mettre sa confiance dans la parole de Dieu et de s’attendre uniquement au Seigneur.  Et  cela peut coûter très cher lorsque celui sur qui on s’appuie par rapport à la parole ou à la prophétie quitte la scène, on est ébranlé, et la foi peut vaciller.

Le frère a prêché « les preuves d’un ministère ». Est-ce que vous l’avez écouté ? Est-ce que vous l’avez réécouté ? Il faut écouter cela car un ministère a des preuves et les preuves de la prédication, c’est la vie dans le cœur. Ce que tu écoutes va te transmettre une vie et c’est la preuve que cela vient du Saint-Esprit. Il y a une vie, un comportement, une lumière, une foi, une manifestation en toi qui t’amène à marcher avec le Seigneur, à t’approcher de lui. Ce sont là les signes d’un vrai ministère. Alléluia ! Ce ne sont ni les songes ni les visions qui confirment nécessairement un Ministère. Un serviteur de Dieu peut honnêtement se tromper sur la signification d’un songe ou d’une vision. S’il a raconté le songe ou la vision selon sa compréhension et son interprétation, et que cela ne s’accomplit pas, alors on est tenté de conclure que c’est  un faux prédicateur, alors que c’est parce qu’il  n’a pas bien compris le songe. Qui comprend parfaitement tous les songes qui lui sont donnés ? personne ! souvent on laisse de côté le songe parce qu’on ne peut pas comprendre. Et ce n’est pas le songe qui est le signe que Dieu me connaît et que je connais Dieu. Dieu est en moi et il y a une vie en moi, il y a une communion avec Lui parce que ce n’est pas quelqu’un qui est loin.

Aujourd’hui, beaucoup de frères sont bouleversés parce qu’ils ont pensé que Los Angeles allait être englouti du vivant de BILLY PAUL, mais notre Dieu, il est plus grand. Il n’est pas dans les émotions. Non, il n’est pas dans les émotions. Si tu es attaché à un homme tu seras troublé. Dieu fait sa Propre Volonté, il accomplit sa Propre Parole. S’il accomplit la parole d’un autre, alors il n’est plus Dieu. Mais il accomplit sa propre Parole et si Sa Parole sort par un homme, il l’accomplit.

Moi, je crois que frère Branham était un prophète, un vrai prophète, le septième et ce qu’il a annoncé sur Los Angeles en prêchant c’est la vérité et cela va s’accomplir mais tout est dans la main de notre Seigneur Jésus-Christ, le seul Maître et Seigneur. Donc, que personne ne soit troublé et marchons seulement alors on verra la main du Seigneur. Que Dieu soit béni.

Ce matin, je vais aborder un sujet dont le titre est au tableau : ‘’Je me sanctifie moi-même pour eux.’’ Comme je l’ai dit, je suis un peu souffrant et je ne pensais pas prêcher ce matin. Je pensais laisser la place à frère Anderson. Mais lorsque je priais dans la nuit du vendredi à samedi, cette parole de Jésus est venue fortement dans mon cœur. C’était fort, et j’ai compris que c’était une prédication. Et pendant que je réfléchissais et voulais appeler Anderson, un frère, serviteur de Dieu, m’appelle de l’intérieur du pays et me dit « il y a un passage où Jésus dit : Je me sanctifie moi-même », frère est ce que tu peux m’expliquer ? Or c’est le passage que j’avais reçu, alors j’ai compris qu’il fallait que j’en parle ce matin. Moi-même je ne sais pas exactement de quoi il s’agit. Alors que chacun écoute.

Notre Dieu et notre Père céleste encore merci. Bénis ta Parole ce matin. Toi, le bon Berger, sois avec nous et dispense-nous ta Parole, ton enseignement et bénis ton peuple. Fasse qu’on soit enrichis par ta Parole. Nous te prions au nom de Jésus, amen.

On va lire dans Jean chapitre 17 à partir du verset 14 :

14 Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 15 Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. 16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 17 Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. 18 Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. 19 Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. 20 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, 21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

Alléluia. Le passage sur lequel nous allons concentrer notre attention, c’est le verset ou Jésus dit « Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité ». Amen. Ce passage est difficile à cerner. Jésus, le Fils de Dieu, qui est venu du ciel et qui est sans péché – parce que la bible dit qu’il est sans péché. Dans Esaïe 53, il est dit qu’il n’a pas commis de faute, il n’a rien fait de mal. Jésus qui connaît le Père, en qui le Père demeure, lui qui est venu révéler le Père et qui connaît la gloire de Dieu. Jésus de qui le témoignage a été rendu comme il est écrit : « celui-ci est mon fils bien-aimé en qui se trouve toute mon affection ». Voilà que, pendant son ministère, au moment où les choses importantes allaient s’accomplir où il devait aller à la Croix et  se séparer de ses disciples, il a commencé à prier pour eux et, dans sa prière, il dit à son Père : « …et je me sanctifie moi-même pour eux ». Il faut comprendre cette parole. On la lit, on passe dessus mais cette parole est là et il faut la comprendre pour aller plus loin avec le Seigneur en rapport avec son œuvre. Que Dieu soit béni. Ici, il parle de la sanctification. Il dit « sanctifie-les par ta Parole », « sanctifie-les par ta Parole et « ta Parole est la vérité ». Cela n’est-il pas  suffisant ? Mais il ajoute encore ceci : « je me sanctifie moi-même pour eux afin qu’eux aussi, soient sanctifiés par la vérité ». Que Dieu soit béni.

Avant d’aller plus loin, on va lire un autre passage dans Colossiens chapitre 1 dès le verset 21 :

21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 23 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre. 24 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. 25 C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu, 26 le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints,

Amen. Là aussi, le passage sur lequel nous allons insister, c’est là où Paul dit « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. » Là aussi, Paul leur dit des choses étranges. Il leur dit que les souffrances de Christ ne sont pas achevées puisqu’il dit « ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. »

Donc, le sujet principal c’est la sanctification. Dans ce Message, nous, nous avons beaucoup souffert parce qu’on a mis l’accent sur la sanctification. Ceux qui étaient là dès le commencement savent que toutes les prédications nous amenaient à jeûner et prier pour rechercher la délivrance en vue de la sanctification. Sur ce point-là on a été beaucoup critiqués. Beaucoup nous ont dit que ce n’est pas le jeûne et la prière qui sanctifient, que ce n’est pas le fait de jeûner et de prier, que ce ne sont pas nos efforts qui nous sanctifient mais que nous sommes sanctifiés par la Parole. Cela a engendré beaucoup de débats. Mais  La conception de la sanctification est dans la bible et sans la sanctification personne ne peut voir Dieu. La sanctification n’est pas une affaire de doctrine. Le fait de croire dans une doctrine ne te sanctifie pas, la foi dans une doctrine ne sauve pas. Est-ce que vous voyez ? la foi dans une doctrine ne sauve pas. Est-ce que vous comprenez ?

Prenons l’exemple de la doctrine de la prédestination : le fait de croire en cette doctrine ne fait pas de toi un prédestiné. Est-ce que vous comprenez ? le fait de croire à la prédestination ne fait pas de toi un prédestiné. Celui qui est prédestiné a en lui une vie de prédestination. Il y a une voie qui mène à la prédestination, il y a un chemin sur lequel marchent les prédestinés. Il y a une Vie destinée aux prédestinés. Ceux qui ont reçu cette vie prédestinée et qui la manifestent sont sur le chemin prédestiné pour les élus. Et la prédestination reste le domaine exclusif de Dieu. Donc, la foi en une doctrine ne sauve personne. Si tu crois dans le pardon, c’est bien car le pardon est écrit dans la bible. Mais si tu crois dans le pardon et que tu ne pardonnes pas, tu ne vis pas le pardon, tu ne vis pas la Parole qui parle du pardon. Tu peux croire dans la sainteté mais si tu ne marches pas dans la voie de la sainteté tu n’es pas saint. Donc, la Parole, la lettre ne sanctifie pas. La lettre ne sanctifie pas. La connaissance ne sanctifie pas. Mais qu’est-ce qui sanctifie ? c’est l’obéissance à la Parole qui sanctifie, c’est l’obéissance à la doctrine qui sanctifie, qui délivre, qui libère. Alléluia ! C’est l’obéissance. L’obéissance à la Parole que tu entends, c’est ce qui t’amène à vivre la Parole et à être dans la Vérité. Le pardon c’est vrai, c’est la vérité, c’est ce qu’on nous demande dans la bible, mais si tu ne pardonnes pas tu n’es pas dans la vérité, tu ne vis pas la vérité. Je parle ainsi pour planter le décor.

La sanctification par la Parole, ce n’est pas une vue de l’esprit. Ce n’est pas le fait de croire au Message du temps de la fin qui fait que tu seras enlevé. NON ! NON ! Ce n’est pas suffisant. Ce n’est pas parce que tu crois au prophète que tu seras enlevé. Ce n’est pas parce que tu crois à l’ouverture des sceaux que tu vas tirer les bénéfices qui sont attachés à l’ouverture des sceaux. NON ! Mais toute la Parole nous amène à quoi ? A l’obéissance, à la pratique de la Parole pour que la Parole qui est Esprit et Vie, soit manifestée en nous. Alléluia !

Regardez Jésus, Jésus le Fils de Dieu, qui n’est pas né comme nous. Il n’est pas né comme nous. En Lui il n’y a point de germe de péché. Il est né saint mais il dit à son père « et je me sanctifie moi-même ». Il dit « moi-même ». Parlant à son père, il dit ‘’ ce que je te demande pour eux, je me sanctifie moi-même devant toi pour eux pour qu’ils l’obtiennent. Tout ce que ta Parole exige, je le fais pour eux. Tu m’as envoyé dans le monde, c’est pour cela  que moi-même je me sanctifie pour eux. Est-ce que vous comprenez la Parole de Dieu ? Jésus avait besoin de marcher dans la sanctification. Pourquoi ? Parce qu’il est dans le monde. Celui qui vit dans le monde est dans le monde, même si c’est un ange, s’il vit dans le monde il doit marcher dans la sanctification parce que le monde est rempli de péchés, de souillures, et d’impuretés. C’est dans ce monde qu’on parle de sanctification. Celui qui vit dans le monde a besoin de sanctification. Donc, il dit « je me sanctifie moi-même pour eux » - pas pour moi mais pour eux. Que Dieu soit béni.

Pour bien comprendre on va lire dans Hébreux chapitre 5 versets 7 à 9 :

7 C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, 8 a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, 9 et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel.

Je complète par ce passage que nous connaissons parce que je l’ai plusieurs fois abordé. Ici, Paul nous explique que le Seigneur lui-même a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Avant d’être  élevé à la perfection, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Jésus a appris à obéir. Il n’est pas né et de manière automatique il a commencé à obéir. Non, il a appris à obéir. Ça veut dire quoi ? il a appris à obéir par les choses qu’il a souffertes. C’est par la souffrance qu’il a appris à obéir.

Maintenant, voyez la relation de Jésus avec le Père et les disciples, et puis sa vie sur la terre et ses souffrances, et considérez le chrétien qui vient des ténèbres, du péché, de l’abomination, le chrétien qui vient d’un monde souillé, d’une famille sans Dieu, avec des esprits, avec des liens et ce chrétien pense qu’il va être saint, simplement parce qu’il a entendu une Parole... moi je ne crois pas. Jésus est la Parole de Dieu et Lui, il a appris à obéir. Alléluia ! si tu entends la Parole et que tu n’obéis pas à cette Parole, tu ne peux pas être saint. Mais on peut raisonner et dire : « Jésus, ce qu’il a fait à la croix, il a tout accompli. Il n’y a rien qui est resté. Il a tout accompli. Il a payé le prix. Qu’est ce qui reste à faire qu’il n’a pas accompli ? »

Mais sache qu’Il a payé le prix pour qu’on soit capables de marcher sur la terre, dans la victoire, dans l’obéissance à la Parole de Dieu. Il nous a rachetés et il a payé le prix, le vieil homme a été cloué à la croix  pour que l’on puisse marcher dans l’obéissance. Et lui-même a souffert pour apprendre à obéir à la Parole de Dieu. C’est ce que la bible dit de Jésus.

Et maintenant, il dit « je me sanctifie moi-même pour eux ». Ça veut dire quoi ? Cela veut dire que, moi, Jésus, bien que je sois né d’une manière extraordinaire, bien que je connaisse le Ciel et que le Ciel me connaisse, bien que je sois la plénitude de Dieu, bien que j’aie toute liberté sur la terre, à cause d’eux je me réserve des libertés que je pouvais m’accorder.

Moi-même je me prive des libertés que j’ai sur la terre, à cause d’eux, pour qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Moi-même je me sanctifie et j’obéis à la parole de mon Père. Jésus en obéissant  à la Parole de son Père, se sanctifie. Celui qui n’obéit pas à la Parole de Dieu ne se sanctifie pas. Il a ainsi décidé de faire toutes choses conformément à la Parole de son Père : c’est ça, se sanctifier.

Quand Jésus a été pris et amené devant Pilate, devant les romains, les soldats, devant les juifs, devant le peuple qui criait de le crucifier, Jésus pouvait les frapper tous d’aveuglement. Ils l’auraient cherché sans le trouver. Il pouvait les frapper d’aveuglement ou envoyer sur eux un esprit de confusion, ils allaient s’affronter entre eux. Jésus avait le pouvoir de faire cela parce qu’il est Dieu. Oui il pouvait le faire. Il pouvait monter au ciel sans passer par la croix. Mais pour que nous, nous soyons sanctifiés, il a dit « moi-même je me sanctifie », « je ne pense pas à moi-même mais pour eux je me sanctifie. C’est un sacrifice. C’est un sacrifice, frères et il s’est sacrifié pour nous, pour que, en lui, on soit saints.

Et quand je lis Paul, c’est dans le même esprit. Que dit Paul ? il dit que lui, Paul, a été appelé par le Seigneur pour ouvrir les yeux des païens. Le ministère de Paul est un grand ministère qui fait le pont entre les juifs et les nations, qui fait le pont entre l’ancien testament et le nouveau testament, et nous, nous sommes du nouveau testament. Donc, lui, il a été appelé par rapport à nous : c’est notre prophète, c’est notre apôtre.

Donc, quand il est venu et qu’il a vu l’œuvre de Dieu, qu’il a vu l’enjeu, l’engagement pour que ces païens, ces idolâtres puissent croire à la Vérité, connaître la Lumière, Paul a alors compris et a dit « moi-même Paul, je ne me marie pas ! ce travail qui m’a été confié, ce ministère, à cause de cela je ne me marie pas ! » Est-ce que vous comprenez ? il n’est pas né eunuque ! Paul n’est pas malade, il n’est pas impuissant, c’est un homme normal, et il n’a pas été interdit à Paul de se marier. Le ciel ne lui a pas imposé le célibat, mais quand il a vu l’ampleur de l’œuvre, la vocation, et comment réussir cette mission, il a alors dit que pour eux, c’est à dire pour nous, il ne se mariera pas. Et il ajoute ici « ce qui manque aux souffrances de Christ, moi, je l’achève dans ma chair. » C’est fort ! Ce qui manque aux souffrances de Christ...  frère si tu dis une telle chose devant certains frères ils vont te taper.  Ils te diront ceci : « tu suggères que les souffrances de Christ n’ont pas été complètes ?!? », mais Paul dit « Ce qui manque aux souffrances de Christ, moi, je l’achève dans ma chair ! » Que Dieu soit béni. Amen.

Frères, ou est-ce que nous allons ? Ce n’est pas pour les enfants ! La sanctification, ce n’est pas de l’à peu près. Voire Dieu ! C’est dangereux. Ce n’est pas de là peu près. Jésus lui-même dit : « je me sanctifie pour eux, je me préserve pour eux, je me garde pour eux, je me conserve pour eux. Alléluia ? Et Paul dit « je me réjouis des souffrances de Christ. » Nous aussi, les chrétiens, nous sommes appelés à nous sanctifier, pour qui ? Pour le Seigneur. Est-ce que vous comprenez ? Lui, il s’est sanctifié pour nous, alors nous aussi, on doit se sanctifier pour lui. Souvent on se dit « je me sanctifie car je ne pèche pas, je ne mens pas, je ne fais pas ces choses... ». Tu penses à toi mais maintenant, il faut penser au Seigneur. Si tu penses au Seigneur, tu seras capable d’aller plus loin que ça. Tu dois pouvoir te sanctifier pour le Seigneur. Amen. Puisqu’il doit régner en moi, puisqu’il doit se révéler en moi alors je me sanctifie pour lui. A cause de lui je me sanctifie. A cause de lui je me sépare, à cause de Jésus je me sépare. Que son nom soit béni.

Et pour qu’on aille plus loin dans la sanctification, il faut penser au Seigneur, il faut penser à Lui. Je ne me sanctifie pas pour moi-même mais je me sanctifie pour le Christ, je me sanctifie pour son règne, je me sanctifie pour sa gloire. Je suis un homme qu’on peut juger comme n’étant pas juste, un homme qui n’est pas agréable mais à cause du Seigneur, moi, je décide de me sanctifier. Et c’est la voie de la sanctification qui va nous amener à expérimenter le Seigneur, en pensant à Lui. Avant de poser un acte, il faut penser au Seigneur. Avant d’entrer quelque part, il faut penser au Seigneur. Avant de prendre une décision, il faut penser à Lui. Avant de t’habiller, mais pense au Seigneur. Avant de faire une transaction quelque part, il faut penser à Lui. Alléluia.

Je me sanctifie pour son règne. Nous sommes appelés à nous sanctifier pour le règne de Jésus. On est appelés à nous sanctifier pour le règne de Jésus. Donc, il faut qu’on réfléchisse et que chacun relise ce verset. Qu’est-ce que le Seigneur veut de moi dans ma relation avec lui ? Qu’est-ce qu’il veut ? Qu’est-ce qu’il demande ? Le Seigneur a fait auprès du Père des demandes pour nous. Et là, il faut te poser des questions : qu’est-ce que le Seigneur veut que je lui donne ? Qu’est-ce qu’il me demande ? Qu’est-ce qu’il exige de moi ? Parce que nous sommes le peuple qu’il a choisi pour se révéler sur la terre, pour se montrer, pour se faire admirer. A cause de cela, nous sommes appelés à une sanctification pointue parce que Dieu ne demeure pas dans la souillure, dans l’impureté. Aujourd’hui, on supporte les souillures, on supporte beaucoup de souillures et d’impuretés. On peut regarder le Net, on peut voir beaucoup d’images, des images souvent obscènes, on peut entendre des discours vraiment impurs et on en rit. On rit, non ? On rit de ces choses, mais ce n’est pas ce que Dieu nous demande ! Là où nous partons frères, pour ceux qui vont continuer la marche, il arrivera un temps où ils ne pourront pas supporter le monde. Pourquoi ? parce qu’ils vont voir partout de la souillure. Comme Jésus voit la souillure et les impuretés, de la même manière ils verront  les souillures et les impuretés.

Je vais vous raconter une histoire que j’ai vécue quand j’étais un nouveau chrétien et que j’ai été baptisé de l’Esprit. Bien rempli, je passais mon temps à lire la bible, à méditer la Parole de Dieu. Dans mon cœur raisonnaient des Paroles. C’était des paroles, des paroles, des prédications. Et j’étais bizarre. Dans ce temps-là, j’étais coupé de tout. Je suis allé chez ma sœur. Dans son salon, la télévision était toujours allumée. Quand je me suis assis et que j’ai vu des femmes danser, mon cœur a bondi. C’est comme si j’étais tombé dans le feu. J’ai quitté le salon pour aller m’asseoir loin, là-bas. Ma sœur a eu peur : est-ce que mon frère n’est pas devenu fou ? est-ce que vous comprenez ? donc, nous allons aller de sanctification en sanctification, de sainteté en sainteté pour le Seigneur ! et les sacrifices, on va les faire. Comme lui il a accepté et que pour nous il a souffert, il a emprunté le chemin de la souffrance, il a emprunté le chemin où il a été humilié, rabaissé, injurié, frappé sans réagir mais à cause de qui ? A cause de nous ! S’il avait réagi, et notre salut ? Et notre délivrance ? Mais c’est à cause de nous qu’il a souffert ! Il a donné sa vie pour nous et il a emprunté le chemin du sacrifice jusqu’au bout. « Je ne suis pas du monde, ils ne sont pas du monde mais j’accepte le sacrifice pour qu’eux aussi ils soient sanctifiés » Alléluia, voilà la Vérité.

Le problème que nous rencontrons dans le message, c’est qu’on a pris la Parole de Dieu à la lettre, à un niveau primaire. On n’est pas allés au fond des choses et cela paraissait normal car il y avait une apparence de piété, de sainteté. Les apparences étaient pieuses mais au fond, quand tu rentres, il y a le feu, il y a les palabres. Moi, quand je venais et que je voyais les frères, je les plaçais à un niveau très élevé. Je me disais que là où je suis arrivé c’est la vraie église et je défendais l’église devant mes frères Méthodistes. Je disais « là où je suis arrivé, on ne trompe pas sa femme. Ce n’est pas possible. Les frères ne mentent pas, ce n’est pas possible. » C’était comme ça hein ! Mon grand frère - Paix à son âme – était prédicateur méthodiste. Il m’a dit « tu ne connais rien ! Tu es nouveau, les mêmes paroles qui sont prêchées chez les Méthodistes, ce sont les mêmes que tu écoutes là où tu es allé. C’est une question d’obéissance. De la même manière que beaucoup n’obéissent pas chez nous les Méthodistes c’est aussi la même chose. Comme tu es nouveau tu ne connais rien et tu ne sais pas beaucoup de choses, mais tu verras. » Il a eu raison.

Frères, le message, ce n’est pas les brochures pour la connaissance. Il y a une Vie dans les prédications et cette Vie nous appelle au sacrifice. De même que les Pierre, les Paul ont souffert, on est appelés à souffrir de la même manière pour entrer. On ne peut pas faire autre chose. Ce n’est pas possible. On ne marche pas à la surface. Ce qu’on prêche on doit le vivre : être capables de pardonner, d’oublier, d’aimer – même ton ennemi. On n’entre pas dans la religion, frères. La religion c’est l’apparence. La religion c’est « on écoute et puis on s’en va ». Frères, moi, je ne veux pas venir ici, écouter et puis repartir, écouter et repartir ! Ce que j’écoute là, doit produire en moi une vie, une transformation, une délivrance. Amen. Que Dieu soit béni.

Jésus dit « je me sanctifie pour eux, pour que, eux aussi, soient sanctifiés par la Vérité ». Que son nom soit béni. La sanctification s’entreprend par une vie de sacrifice. Vous savez, quand des frères n’entrent pas dans le feu, ils peuvent dire beaucoup de choses, mais il faut entrer dans le feu. Quand vous lisez dans Malachie, il y a le feu du fondeur : il faut entrer dedans. Pour être fondu, ce n’est pas par n’importe quel feu. C’est pour qu’on soit unis, qu’on soit la même chose, la même nature. Il y a un feu pour cela et c’est le feu des épreuves, c’est le feu de la souffrance. Amen ? Vous avez l’air triste ? La chair ne se détache pas dans la joie. Depuis quand quelqu’un qui vient d’être circoncis supporte la circoncision dans la joie ? Cela n’existe pas ! Cela se passe dans les cris et les pleurs. Même les bébés circoncis pleurent aussi dans leur innocence. C’est dans les épreuves que cela se passe.

Être chrétien sans être circoncis, c’est la religion. Est-ce que tu peux venir ici et être étranger à la souffrance ? Il faut te poser la question ! Je ne comprends pas le langage de ceux qui se demandent « pourquoi moi ? pourquoi je souffre ? » La souffrance ne s’arrête que quand on est au repos. Il y a un repos de sabbat. Le royaume de Dieu, c’est le repos, c’est le Sabbat. Aujourd’hui on souffre parce que notre foi n’est pas encore arrivée là-bas, mais on doit y arriver. (Rappelez-vous de la prédication : le Sabbat dans le Royaume de Dieu.) Amen ? La vie chrétienne, c’est une vie de sanctification, de délivrances. Et la délivrance passe par les sacrifices. Et à cause du Seigneur, on doit accepter de nous sanctifier. Le monde ne peut pas nous aider à la sanctification. Le monde est ennemi de la sanctification.

Vous savez, il y en a qui prêchent dans les rues comme « les Gédéons ». Ne les écoutez pas ! Est-ce que vous comprenez ? c’est un faux évangile. Pourquoi ? parce qu’ils prêchent la liberté de la chair. La liberté de la chair ! La liberté du Saint-Esprit et la liberté de la chair, c’est deux choses différentes. La liberté de la chair c’est le péché, la permission du péché, le permis de pécher sans que la conscience te reprenne. Ils prennent tous les passages pour appuyer, justifier et ils sont à l’aise. Mais c’est merveilleux, un chrétien peut aller en boîte de nuit ! oui ! est-ce que vous comprenez ? c’est la liberté de la chair parce qu’ils ne veulent pas mourir, ils ne veulent pas souffrir. Ils ne veulent pas de cette souffrance-là. Et quand tu t’engages sur le vrai chemin de la sanctification qui est la mise à mort de la chair par la souffrance ils disent que tu es dans la loi. Non, c’est faux ! c’est la foi qui t’amène à la souffrance, à la délivrance. Celui qui a la foi, c’est celui qui va jusqu’au fond pour être délivré. Pour être délivré ! frères, que Dieu nous aide.

Moi, je ne crois pas à cet évangile de la liberté charnelle. Non, non, non. Paul n’a jamais  dit ça, il ne l’a jamais prêché. La vraie foi nous amène à des expériences avec Dieu. La vraie foi t’amène à être délivré pour vivre la réalité de la vie en Christ. On ne saute pas les problèmes, on les règle. On ne va pas sauter tous les problèmes pour qu’ils soient réglés à l’enlèvement. Non ! C’est maintenant qu’il faut régler les problèmes, un à un ! Ce qui te coince, tu le règles. Si tu as un problème, règle-le et tu continues directement. Si c’est la colère, tu règles ça, si c’est la débauche, tu règles ça et tu continues. On règle les problèmes avec le Seigneur. On règle les problèmes. On ne remet pas cela à plus tard. Penser que « comme Jésus a tout accompli, nos problèmes seront réglés subitement à un moment donné », NON !

La marche chrétienne c’est une marche de souffrance parce qu’on traite la chair. Cela a toujours été ainsi. Les premiers chrétiens, les Pierre, les Paul ont soufferts de la persécution. Ils ont été persécutés, c’était pour tuer la chair. La persécution aide à tuer la chair. Quand tu es chicotté à cause de l’évangile, tu apprends à être simple, à être humble. C’est la Parole de Dieu. Nous aussi nous subissons des persécutions. Quand tu as les épreuves, c’est pour voir si tu obéis à la Parole de Dieu. Amen.

Donc, Jésus a emprunté un chemin pour nous délivrer, pour nous sauver. Il a emprunté un chemin. Et si on veut le rejoindre, on doit prendre le même chemin. Il s’est sanctifié pour nous. Nous aussi on se sanctifie pour lui. Maintenant je marche pour me sanctifier pour le Seigneur, et pas pour un frère, pas pour mon mari ou pour ma femme. Si je suis patient, si je suis doux, ce n’est pas à cause de ma femme, ce n’est pas pour elle, c’est pour le Seigneur. Alléluia ! Il ne faut plus voir un frère ou une sœur selon la chair.

Vous savez la chair est bête. Si tu veux regarder à ton mari ou à ta femme, tu ne vas pas accepter de changer d’attitude. Si ta femme te reproche ton manque de douceur, l’orgueil peut t’amener à penser que si tu deviens doux cela est une faiblesse devant elle. Alors si à cause d’elle tu veux rester dur, sache qu’à l’enlèvement tu seras dur et tu vas rester car ce sont les doux qui vont monter. Donc, je fais tout à cause du Seigneur. A cause de lui je me sanctifie, à cause de lui je prie et je jeûne pour que mes problèmes soient réglés.

Ce n’est pas pour plaire à quelqu’un mais c’est à cause du Seigneur. Comme lui, à cause de moi, il a traité la chair par la souffrance – quand je relis ce passage, je réfléchis beaucoup – il a souffert, il a appris l’obéissance. Ah ! Jésus a appris l’obéissance ! Et moi, alors ? voilà pourquoi aujourd’hui on n’est pas encore enlevés ! On apprend à obéir et ce n’est pas facile. Frères, ce n’est pas facile, hein ! Il faut comprendre et la compréhension est difficile. Il faut être patient pour comprendre que la compréhension est difficile. Amen ? que Dieu nous aide !

Aujourd’hui, j’ai compris un peu et demain je ne comprends plus. Que Dieu nous aide et qu’on comprenne de manière profonde et qu’on regarde au Seigneur, et qu’on se sanctifie pour lui, qu’on se sanctifie pour sa gloire, pour son règne, qu’on abandonne ce que nous savons que nous devons abandonner à cause du Seigneur. Pas à cause de papa ou de maman mais à cause du Seigneur. On abandonne et Dieu va nous aider. Que Dieu soit béni.

C’est important de comprendre parce que nous partons vers la fin. Et à la fin, les vainqueurs sont ceux qui auront marché avec le Seigneur, pour que le Seigneur trouve en eux sa joie et sa satisfaction. Aujourd’hui, ce qui nous est demandé, ce ne sont pas des choses qui nous dépassent mais il nous manque la décision. Si je me décide à laisser tomber quelque chose, je le fais, tranquille, parce qu’on a reçu les armes, on a reçu l’équipement, on a reçu la Parole, la Lumière sur toutes choses pour obéir à la Parole de Dieu, pour marcher dans la volonté de Dieu. Amen. Donc, que le Seigneur nous aide et que nous aussi on puisse se sanctifier pour le Seigneur, qu’on soit des vases sanctifiés pour le Seigneur, des vases d’honneur, des vases de prix qu’il peut utiliser.

Comment il va entrer dans son règne s’il n’y a personne dans l’Église qui se soucie de Lui et qui prie pour Lui. Je vous ai déjà dit qu’on peut prier pour le Seigneur. Quand tu dis « que ton règne vienne », mais tu pries pour le Seigneur, tu demandes pour Lui de bonnes choses : « que ta gloire soit révélée dans l’Église, que ta puissance soit dans l’Église ». Alléluia. Là, tu pries pour les intérêts du Seigneur. Mais quand tu pries comme ça, il compte sur toi. Alors, qu’est-ce que tu fais ? il faut te sanctifier pour Lui. Il veut des hommes sanctifiés, des femmes sanctifiées, qui sont allés jusqu’au bout, à la destruction totale du vieil homme. Et c’est possible !

La dernière fois, après la prédication sur la manifestation de la nouvelle création, j’ai eu comme une vision et j’ai vu le frère M’BRA qui est venu. Il était content. On se parlait et je lui ai dit.  « Tu n’es pas allé dans tel village, il faut aller là-bas, c’est important. Et il m’a dit : le frère un tel a été circoncis. Ah bon, il a été circoncis ! ». Est-ce que vous comprenez ? Gloire à Dieu ! Il y a des choses qui sont attachées à nous : c’est la chair. Il faut qu’il y ait séparation afin que vous soyez une nouvelle personne, une nouvelle femme. Dieu travaille au milieu de nous, Dieu travaille dans les cœurs. Aujourd’hui, Dieu travaille dans les cœurs. Celui qui se laisse faire entre les mains de Dieu va changer. Il va changer ! Il sera une autre personne. Mais qu’est-ce que tu auras perdu ? la chair ! l’orgueil ! la vanité ! le monde ! la cupidité ! si tu perds cela, tu n’es pas heureux ? frères, que Dieu nous aide !

Il a dit « je me sanctifie pour eux. Tout ce que je dois faire pour eux, je l’ai fait, pour qu’eux aussi soient sanctifiés par la Vérité, et ta parole est la vérité. » Alléluia. Si tu écoutes ma prédication, il faut que ma vie te sanctifie. Est-ce que vous comprenez bien ? Si tu écoutes ma prédication, il faut que ma vie te sanctifie. C’est ce que ça veut dire. Paul dit à cause de nous : les souffrances qui manquent au Seigneur Jésus, je les achève dans ma chair, puisque Jésus n’est plus là. Mais est-ce qu’il est là, dans la chair avec nous. Non. Mais les souffrances de l’œuvre, les souffrances pour les frères sont là.

Moi, Paul, je prends cela sur moi. Je prends leurs souffrances et je les achève en moi pour qu’ils soient sauvés. Si tu écoutes ma prédication, que ma vie te sanctifie. Si tu écoutes Paul, que la vie de Paul te sanctifie parce qu’il s’est sanctifié pour que la foi soit prêchée. Quand on est prédicateur, on doit être capable de dire cela. Que les souffrances des frères aujourd’hui qui manquent au corps de Christ, moi, je les achève dans ma chair.

Et cela doit nous faire réfléchir. Vous savez, quand vous comprenez la Parole de Dieu, au fur et à mesure vous devenez simple, vous devenez faible. Quand on comprend l’amour que le Seigneur a pour ses brebis on devient faible. Souvent on peut dire que les pasteurs et anciens ne sont pas durs et dynamiques pour régler les problèmes des frères ou certaines questions dans l’Eglise, mais c’est le Seigneur seul qui règle les problèmes. Les souffrances qui manquent au corps de Christ, puisqu’il n’est pas là, on doit les achever dans la chair. Tout ce qu’on doit faire pour que son nom soit glorifié, les souffrances qu’on doit endurer, on doit les achever dans la chair ; les privations, on doit les achever dans la chair. Tout ce qu’il faut on doit l’achever dans la chair.

Paul n’est pas prétentieux. Il dit « à cause de vous, moi, Paul, j’ai souffert ». Que Dieu soit béni parce que, quand il regarde les brebis, quand il regarde les faiblesses, quand il regarde l’immaturité, qu’est-ce que Paul peut faire ? Mais il est faible, il ne peut pas juger certaines situations. Il a dit dans 2 Corinthiens 6 : « Nous serons prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. »  Paul a expérimenté le Seigneur dans l’œuvre.

Paul souffrait pour les frères pour les églises. Il n’était pas prompt à juger, à condamner mais il exhortait les frères, il les suppliait pour qu’ils reviennent de leurs mauvaises voies. Il pleurait pour beaucoup. Il portait dans sa chaire cette souffrance. Les soucis qu’il avait, c’était pour les églises, pour les frères. Leurs faiblesses, leurs problèmes spirituels étaient des souffrances pour Paul. Pour cela il pouvait se priver de beaucoup de libertés charnelles.

Que Dieu nous aide et que chacun de nous, dans sa vie de tous les jours pense au Seigneur. Je me sanctifie pour le Seigneur pas pour l’église. Je me sanctifie pour le Seigneur pas pour mon mari. Je me sanctifie pour le Seigneur pas pour un frère, pas pour ma sœur. Je me sanctifie et je lutte pour que le Seigneur ait de la place en moi et qu’en moi il puisse se révéler, pour qu’il trouve en moi une place, et je souffre pour cela.

Qu’on m’insulte, qu’on m’injurie, qu’on me critique, qu’on me calomnie, si je ne réagis pas, ce n’est pas parce que je suis faible ou que j’ai peur, mais c’est à cause du Seigneur et j’accepte les critiques, les moqueries à cause de lui, à cause de son règne. J’accepte de n’être rien, qu’on me piétine, qu’on marche sur moi, j’accepte qu’on fasse de moi ce qu’on veut. J’accepte tout cela à cause du Seigneur et je n’attends pas qu’on me reconnaisse mais je veux que lui, il soit content de moi. Alléluia ! Donc, je me sanctifie pour le Seigneur, je me sanctifie pour Lui, pas pour mes parents. Les enfants ne vous sanctifiez pas pour nous, hein ! mais pour le Seigneur.

Si tu te préserves dans la chasteté, dans la sainteté, c’est pour toi-même et c’est à cause du Seigneur, ce n’est pas pour les parents. Si tu t’abstiens de la folie des jeunes dans le monde, si tu t’abstiens de ces choses qui font courir les jeunes, les smartphones, ces choses qui coûtent très cher, cause de ça les jeunes gens peuvent faire beaucoup de péchés.

Toutes ces choses dans le monde, tous ces plaisirs de la jeunesse, je m’abstiens, pas parce que je ne comprends pas, pas à cause du pasteur mais je le fais à cause de Jésus. « Je suis belle et je n’ai pas de copain, je ne connais pas de garçon » : ce n’est pas à cause de mes parents, c’est à cause de Jésus. Si je souffre, c’est à cause de Jésus, si on se moque de moi, c’est à cause de Jésus. Et si tu comprends cela, tu vas avancer. Amen. Tu vas avancer, les parents ne vont pas te suivre partout, mais Jésus est partout avec toi. Alors faisons tout à cause de lui. Sanctifions-nous pour le Seigneur. Sanctifions-nous ! On ne va pas devant Dieu avec les souillures et les impuretés, ni avec des cœurs mauvais. Non, on ne va pas devant Dieu avec des cœurs mauvais, avec des cœurs remplis de rancœur, d’animosité, de jalousies. On ne va pas devant Dieu avec ça.

Même en Israël quand il y a une convocation sainte, l’ordre est donné pour que le peuple se sanctifie. Purifiez-vous ! lavez vos habits ! Faites la lessive ! Nettoyez le camp ! Notre Dieu est saint ! Donc, quand Dieu vient, on se sanctifie. Notre Dieu n’est pas loin ! il n’est pas loin ! tu t’arrêtes dans la sanctification parce que tu regardes aux hommes, à ton pasteur, à ton mari, à ta femme... il faut arrêter de faire ainsi. Il faut arrêter de regarder aux hommes, sinon tu vas te perdre parce que le comportement de ton mari ou de ta femme ne va pas t’encourager, mais il faut regarder au Seigneur, regarder à ce qu’il veut de toi et pourquoi il t’a appelé. C’est cela qu’il faut regarder. Pourquoi il t’a appelé dans cette œuvre, c’est ça qu’il faut regarder. Il ne faut pas regarder aux autres.

Sanctifie-toi pour le Seigneur, pour le jour qui vient. Sanctifie-toi pour Lui. Si ton partenaire te fait des reproches, il faut accepter à cause du Seigneur. On n’aime pas les reproches ! si on te fait des reproches, il faut accepter. Il ne faut pas te fâcher, il faut accepter les reproches. Dans les couples s’il y a des palabres, c’est très souvent à cause des reproches. Mais arrêtons ça et regardons au Seigneur. C’est pour lui qu’on se sanctifie. On se sanctifie pour lui, pour qu’il entre dans sa maison. Alléluia. Que Dieu soit béni.

Est-ce qu’on est d’accord pour ça ? Si oui, alors abandonnons les querelles inutiles et sanctifions-nous pour lui. Donc, abandonnons les querelles. Est-ce que vous avez-compris ? Abandonnons les querelles, les palabres inutiles, les rancoeurs, les médisances, les mauvais jugements. Abandonnons tout cela à cause du Seigneur et on verra sa gloire. On verra sa gloire, frères. Nous sommes appelés à voir la gloire de Dieu. Moi, j’y crois à cent pour cent et sa gloire descendra peu à peu, peu à peu, jusqu’à ce qu’on soit rempli de sa plénitude. Amen. Que son nom soit béni.

Voilà la pensée que j’ai eue. Dieu m’a donné cette pensée pour nous. Pensons à Lui et sanctifions-nous pour le Seigneur, séparons-nous à cause du Seigneur. Il n’y a rien dans le monde, frères, il n’y a rien dans le monde. Tout va à la dérive. Tout s’accélère. Le diable n’a pas de temps. Il accélère tout. Si le Seigneur devait laisser l’Eglise sur la terre encore pour 50 ans voire 100 ans, comment serait l’humanité ? Le péché, l’abomination, tout est accéléré. Maintenant, les mamans ont peur de leurs enfants, de leurs garçons. Oui, à cause de l’’éducation sexuelle qu’on leur apprend à l’école. Ces enfants qui sont très innocents voudraient appliquer cela sur leur maman.  Frères, le monde est gâté ! le monde est gâté ! il n’y a rien qui peut nous attirer dans le monde. Tout est piégé. Il y a des pièges partout. L’école même est piégée. Tout est piégé. Celui qui garde la Parole de Dieu et qui obéit à la Parole de Dieu ne tombera pas dans les pièges. Oui, celui qui a pour souci de garder la Parole de Dieu et de la vivre ne tombera pas dans les pièges. Amen. C’est piégé. Tout est piégé et on va expérimenter davantage la Parole de Dieu dans tout ce qu’elle a déclaré concernant la fin des temps.

Dans Apocalypse, il est dit quoi ? que celui qui est saint ... :

10 Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. 11 Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. (Apocalypse 22:10-12)

Nous sommes saints donc on doit se sanctifier davantage car le temps est proche et le monde s’en va à la perdition et on doit prier pour nos parents (notre famille), pour nos amis, pour nos proches afin qu’ils ne tombent pas dans les pièges du diable et que Dieu ait pitié d’eux. Que Dieu ait pitié d’eux pour ramener les cœurs. Amen.

Que Dieu soit béni. Je vais m’arrêter là. Sanctifions-nous pour le Seigneur et ne regardons pas à l’apparence des choses mais allons plus loin avec lui. Dans la sanctification on va le découvrir, dans la sanctification on va le voir. On peut paraître juste, on peut paraître saint mais quand tu t’approches de Dieu, tu vois ta laideur et tu vois tes problèmes. Beaucoup de frères se tapent la poitrine, mais quand tu t’approches de Dieu tu vois tes faiblesses. Voilà pourquoi il ne faut pas se frapper la poitrine pour dire qu’on y est arrivé parce qu’on n’est pas encore arrivés. On marche toujours et on cherche toujours la délivrance, on cherche la main du secours pour nous délivrer pour qu’on ne regrette pas après avoir couru et combattu. Que Dieu soit béni. Amen.