David et Goliath
Le cri de minuit
Nous connaissons tous l’histoire de David, jeune berger, qui terrasse le géant philistin, soldat entraîné: Goliath. Ce récit, ne raconte pas seulement l’histoire de David, mais c’est aussi un type qui montre l’église de la fin des temps, son état spirituel et le réveil dont elle a besoin pour vaincre l’ennemi et qu’ainsi le plan de Dieu s’accomplisse.
Les Philistins réunirent leurs armées pour faire la guerre, et ils se rassemblèrent à Soco, qui appartient à Juda; ils campèrent entre Soco et Azéka, à Éphès-Dammim. Saül et les hommes d'Israël se rassemblèrent aussi; ils campèrent dans la vallée des térébinthes, et ils se mirent en ordre de bataille contre les Philistins. Les Philistins étaient vers la montagne d'un côté, et Israël était vers la montagne de l'autre côté: la vallée les séparait.
(1 Sam 17:1-3)
L’armée des Philistins se lève contre Israël, sur le territoire de Juda. En réaction l’armée d’Israël est appelée et elle se met en “ordre de bataille” contre l’ennemi. L’ennemi s’attaque à Israël, au peuple de Dieu. Nous sommes ce peuple et nous avons été attaqué. L’église a été attaquée en tout temps et nous pouvons voir cela avec les sceaux d’apocalypse. En effet, dès la Pentecôte, l’église à été attaquée, l’ennemi, le trompeur essaye de se faire passer pour Dieu, c’est le cavalier blanc qui n’a pas de flèche. Ses attaques ont évolué durant tous les âges de l’église jusqu’à notre époque. Mais c’est en 1933, que Dieu a commencé à préparer Son armée pour la bataille finale. Dieu a utilisé un messager, William Branham pour appeler et préparer cette armée. C’est le temps du soir, l’armée s’est mise en position, elle campe et attend le combat. Ce message du temps de soir a aussi dévoilé le plan de l’ennemi contre le peuple de Dieu.
Un homme sortit alors du camp des Philistins et s'avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il avait une taille de six coudées et un empan. Sur sa tête était un casque d'airain, et il portait une cuirasse à écailles du poids de cinq mille sicles d'airain. Il avait aux jambes une armure d'airain, et un javelot d'airain entre les épaules. Le bois de sa lance était comme une ensouple de tisserand, et la lance pesait six cents sicles de fer. Celui qui portait son bouclier marchait devant lui. Le Philistin s'arrêta; et, s'adressant aux troupes d'Israël rangées en bataille, il leur cria: Pourquoi sortez-vous pour vous ranger en bataille? Ne suis-je pas le Philistin, et n'êtes-vous pas des esclaves de Saül? Choisissez un homme qui descende contre moi! S'il peut me battre et qu'il me tue, nous vous serons assujettis; mais si je l'emporte sur lui et que je le tue, vous nous serez assujettis et vous nous servirez. Le Philistin dit encore: Je jette en ce jour un défi à l'armée d'Israël! Donnez-moi un homme, et nous nous battrons ensemble.
(1 Sam 17:4-10)
Cet ennemi est formidable, puissant et semble invincible. Cet ennemi est orgueilleux et pense pouvoir vaincre le peuple de Dieu et l'assujettir, en faire son esclave. Le nom Goliath veut dire splendeur, mais aussi exil, et la racine probale de ce nom גָּלָהgâlâh a le sens de dévoiler quelque chose. L’ennemi est dévoilé, sa splendeur impressionne, et si on se réfère au sens d’exil, dans le milieu satanique le père du mensonge aime se faire passer pour une victime et il se compare souvent au bouc émissaire qui est “exilé” dans le désert car le sort l’a désigné. (Lev 16:7-10). C’est pour cela que l’iconographie représente souvent Satan avec des pieds de bouc ou en tant que chèvre. Cela est bien sûr un mensonge et Azazel préfigure plutôt le Christ qui prend nos péchés. Satan se voit aussi en victime chassée du ciel, exilée, de manière injuste. L’action de Goliath est donc aussi un type de l’église vaincue par le pouvoir de Satan, alors que normalement, l’église devrait avoir le dessus. Nous pouvons donc comparer Goliath au cavalier d’apocalypse 6 qui est au travail et qui tente de vaincre le peuple de Dieu.
Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et saisis d'une grande crainte.
(1 Sam 17:11)
En voyant l’ennemi, mais surtout en entendant les paroles de Goliath, le peuple de Dieu est effrayé. Il n’y a pas encore eu de combat. Mais Israël recule face aux parole de cet ennemi. Et c’est bien la parole pervertie qui fait toute la force et la séduction de Satan. Le peuple de Dieu ne sait pas comment réagir face au défi lancé par le géant. Et le temps passe et personne ne fait rien. Le récit se tourne alors vers David.
Or David était fils de cet Éphratien de Bethléhem de Juda, nommé Isaï, qui avait huit fils, et qui, du temps de Saül, était vieux, avancé en âge. Les trois fils aînés d'Isaï avaient suivi Saül à la guerre; le premier-né de ses trois fils qui étaient partis pour la guerre s'appelait Éliab, le second Abinadab, et le troisième Schamma. David était le plus jeune.
(1 Sam 17:12-14)
David est le huitième. La position de huitième de David revêt une importance capitale dont nous parlons plus loin. Il est jeune mais il a déjà été oint Roi par Samuel (1 Sam 16:13) et l’Esprit de Dieu reposait sur lui. David n’était pas à la guerre mais s'occupait du troupeau de son père.
Et lorsque les trois aînés eurent suivi Saül, David s'en alla de chez Saül et revint à Bethléhem pour faire paître les brebis de son père. Le Philistin s'avançait matin et soir, et il se présenta pendant quarante jours.
(1 Sam 17:14-17)
Le peuple de Dieu ne fait rien pendant quarante jours, à l’échelle de l’église nous pourrions dire quarante ans. Ce n’est qu’au bout de ces quarantes jours, qui doivent sembler une éternité pour une armée qui fait face à une autre, que le père de David lui demande d’amener de la nourriture à ses frères.
Isaï dit à David, son fils: Prends pour tes frères cet épha de grain rôti et ces dix pains, et cours au camp vers tes frères; porte aussi ces dix fromages au chef de leur millier. Tu verras si tes frères se portent bien, et tu m'en donneras des nouvelles sûres. Ils sont avec Saül et tous les hommes d'Israël dans la vallée des térébinthes, faisant la guerre aux Philistins. David se leva de bon matin. Il laissa les brebis à un gardien, prit sa charge, et partit, comme Isaï le lui avait ordonné. Lorsqu'il arriva au camp, l'armée était en marche pour se ranger en bataille et poussait des cris de guerre. Israël et les Philistins se formèrent en bataille, armée contre armée. David remit les objets qu'il portait entre les mains du gardien des bagages, et courut vers les rangs de l'armée.
(1 Sam 17:17-22)
Nous pouvons lire que David ne fait pas les choses à moitié, il avait la charge des brebis de son père et il ne les a pas laissées seules, il les a confiées à quelqu’un. Il vit l’armée en marche et il courut vers les rangs. David s’empresse d’accomplir sa mission envers ses frères et c’est là qu’il entend pour la première foi le défi de Goliath et la peur que celui-ci inspire à l’armée de Dieu.
Aussitôt arrivé, il demanda à ses frères comment ils se portaient. Tandis qu'il parlait avec eux, voici, le Philistin de Gath, nommé Goliath, s'avança entre les deux armées, hors des rangs des Philistins. Il tint les mêmes discours que précédemment, et David les entendit. A la vue de cet homme, tous ceux d'Israël s'enfuirent devant lui et furent saisis d'une grande crainte. Chacun disait: Avez-vous vu s'avancer cet homme? C'est pour jeter à Israël un défi qu'il s'est avancé! Si quelqu'un le tue, le roi le comblera de richesses, il lui donnera sa fille, et il affranchira la maison de son père en Israël. David dit aux hommes qui se trouvaient près de lui: Que fera-t-on à celui qui tuera ce Philistin, et qui ôtera l'opprobre de dessus Israël? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l'armée du Dieu vivant? Le peuple, répétant les mêmes choses, lui dit: C'est ainsi que l'on fera à celui qui le tuera.
(1 Sam 17:22-28)
L’armée d’Israël ne fait pas qu’ avoir peur elle s'enfuit devant l’ennemi. Elle ne peut maintenir ses positions. David entend qu’il y a une grande récompense pour celui qui vaincra Goliath: une promesse de richesse et une promesse de mariage. Les questions que David pose inspirent la colère de son frère aîné.
Éliab, son frère aîné, qui l'avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Et il dit: Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert? Je connais ton orgueil et la malice de ton coeur. C'est pour voir la bataille que tu es descendu. David répondit: Qu'ai-je donc fait? ne puis-je pas parler ainsi? Et il se détourna de lui pour s'adresser à un autre, et fit les mêmes questions.
(1 Sam 17:28-30)
Nous savons que ce que le frère aîné dit à son cadet n’est pas vrai! Si David est au champ de bataille ce n’est que parce que son père l’a envoyé. Il semble que c’est la jalousie qui s’exprime dans le coeur du frère aîné. Celui-ci savait que David, le dernier, le plus petit avait été oint par Samuel. David laisse son frère et pose la même question au reste du peuple concernant la récompense promise. L’assurance de David monte jusqu’au oreilles du roi Saül.
Le peuple lui répondit comme la première fois. Lorsqu'on eut entendu les paroles prononcées par David, on les répéta devant Saül, qui le fit chercher. David dit à Saül: Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin! Ton serviteur ira se battre avec lui. Saül dit à David: Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse. David dit à Saül: Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j'arrachais la brebis de sa gueule. S'il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C'est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l'ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l'un d'eux, car il a insulté l'armée du Dieu vivant. David dit encore: L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l'Éternel soit avec toi!
(1 Sam 17:30-37)
Devant Saül, David déclare qu’il ira se battre avec le géant. D'abord, Saül refuse mais nous pouvons voir que l’Eternel des armées a entraîné son oint. Il l’a formé, dans le désert, à l’écart des autres, contre des bêtes féroces il lui a donné la victoire et David sait que l’Eternel combat pour lui et avec lui. Saül est convaincu par l’assurance du petit berger.
Saül fit mettre ses vêtements à David, il plaça sur sa tête un casque d'airain, et le revêtit d'une cuirasse. David ceignit l'épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n'avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n'y suis pas accoutumé. Et il s'en débarrassa. Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s'avança contre le Philistin.
(1 Sam 17:38-40)
L’armure et les armes de Saül représentent le poids de la religion, de la tradition, que Saül tente de mettre sur les épaules de David. Saül fait plus confiance à ses armes, à la protection de son armure plutôt qu’à Dieu. Certainement pensant bien faire, il veut protéger David avec le poids de ces armes. Mais David refusa ces armes et il choisit plutôt cinq pierres polies dans un ruisseau.
Les pierres polies sont significatives. Premièrement, il prend les pierres dans un ruisseau, c’est le ruisseau qui a façonné ces pierres. Le ruisseau représente la parole de Dieu. C’est la parole qui a préparé ces pierres. David est le messager mais il combat avec les pierres qui ont été préparées par Dieu. On peut dire que ces pierres représentent les chrétiens qui se sont préparés au combat, alors que l’armée d’Israël représente les chrétiens charnels qui sont soumis à l’ennemi et qui ne font rien pour le battre. Nous pouvons aussi voir ce côté charnel personnifié en la personne d’Éliab, le frère aîné de David.
Le Philistin s'approcha peu à peu de David, et l'homme qui portait son bouclier marchait devant lui. Le Philistin regarda, et lorsqu'il aperçut David, il le méprisa, ne voyant en lui qu'un enfant, blond et d'une belle figure. Le Philistin dit à David: Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons? Et, après l'avoir maudit par ses dieux, il ajouta: Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. David dit au Philistin: Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée. Aujourd'hui l'Éternel te livrera entre mes mains, je t'abattrai et je te couperai la tête; aujourd'hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu'Israël a un Dieu. Et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Éternel sauve. Car la victoire appartient à l'Éternel. Et il vous livre entre nos mains.
(1 Sam 17:41-47)
David répond au défi du Géant. Nous pouvons voir que David sait où il va qu’il est prêt au combat et qu’il est prophète. Il ne se vante pas devant l’ennemi, il lui annonce sa fin, la condamnation que le Géant a reçue de la part de l’Eternel.
Aussitôt que le Philistin se mit en mouvement pour marcher au-devant de David, David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin. Il mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde; il frappa le Philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre. Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d'épée à la main. Il courut, s'arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu'il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite. Et les hommes d'Israël et de Juda poussèrent des cris, et allèrent à la poursuite des Philistins jusque dans la vallée et jusqu'aux portes d'Ékron.
(1 Sam 17:48-52)
David est victorieux. Il a suffi d’une pierre pour terrasser le géant. David court ensuite pour finir le travail et lui couper la tête. De cette manière il est sûr qu’il en est fini d’avec ce géant. Cette victoire représente aussi la victoire sur Babylone. L’église de la fin des temps est engagée dans ce combat. La victoire de David est une sorte de scène prophétique qui montre la victoire de l’église, victoire obtenue au nom de Jésus-Christ par des chrétiens préparés. La pierre qui abat ce géant fait aussi penser au songe de Nebucadnetsar, roi de Babylone que Daniel a expliqué. C’est une pierre qui met fin au règne de Babylone. Cette pierre c’est Jésus-Christ, elle est petite face à cette statue géante, mais néanmoins Jésus-Christ triomphe. C’est le fils mâle d’apocalypse 12 qui triomphe sur les nations, sur Babylone.
Maintenant que nous avons bien en tête le récit de la bataille entre David et Goliath, revenons sur les points essentiels. L’armée du peuple de Dieu répond à une attaque de l’armée des Philistins. Cette armée est positionnée face à l’ennemi. Le plan de l’ennemi est dévoilé. Cela représente le temps du soir. C’est l’âge de Laodicée. L’ange de l’église de Laodicée est William Branham. C’est lui qui a révélé le plan de Satan contre le peuple de Dieu et qui a, entre autres, expliqué les prophéties d’Apocalypse 2, 3 et 6
Les quarante jours pendant lesquels Goliath nargue le peuple de Dieu représentent le temps ou le peuple de Dieu s’est endormi après avoir reçu ce message de préparation. Nous pouvons faire ici le parallèle avec la parabole des vierges (Matthieu 25). Au temps du soir, les vierges sont sorties pour aller à la rencontre de l’époux selon la promesse de mariage, ou d’union entre Dieu et son peuple. David part aussi au combat en ayant une promesse de mariage. Comme l’époux tardait, toutes les vierges se sont endormies. Toutes ces vierges sont sorties, car elles ont entendu le même message, un message de préparation, et de combat contre Babylone. C’est ce message qui les a rendues vierges, ou prêtes.
Ces quarante jours sont un temps difficile, un temps où la parole de Dieu se fait rare, plus le temps passe plus il est difficile de se battre, et plus Goliath pétrifie le peuple de Dieu. L’armée de Dieu tombe dans la routine, la religion. Le matin on se lève on va écouter Goliath, le soir l’armée sort à nouveau du camp pour écouter l’ennemi et le lendemain on recommence. On pense être prêt pour le combat, mais il n’en est rien. Au moindre souffle de l’ennemi c’est la débandade. C’est la traversée du désert que les hébreux ont vécu avant que Dieu suscite Josué pour les amener au combat et délivrer la terre promise.
Comme mentionné, ces quarante jours peuvent représenter, à l’échelle de l’église, une quarantaine d’années durant lesquelles le peuple de Dieu s’est endormi et n’a pas marché avec Dieu, pensant plutôt à se chamailler, à se diviser pour créer différents mouvements religieux (Branhamisme, Frankisme, Sept tonnerres, etc.). Cette armée est impuissante face à l’ennemi et fait plus confiance à ses armures et autres épées en pensant en tirer de la force et de la richesse. C’est le reproche que le Seigneur fait à son peuple en ces temps de Laodicée, en ces temps de la fin:
Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu
(Apo 3:17)
L’église de la fin des temps se croit riche car elle pense avoir la parole de Dieu, nous avons tout, nous avons tout reçu de “frère Branham”, nous connaissons la bible du début à la fin. Nous avons toutes les révélations. L’armée de Dieu est endormie et ne peut rien faire contre le géant qui se dresse contre elle.
William Branham est le septième messager de l’Eglise. Le premier fut Paul et durant 2000 ans l’Eternel a pris soin de son peuple. Ces anges ont un rôle capital dans chaque âge, ils font avancer le peuple de Dieu de manière significative. Paul a posé les bases du christianisme, Branham a donné le message de préparation de l’épouse. Il a rétabli la vérité en ramenant le peuple de Dieu à ses pères, à l’église du début. Malheureusement l’église s’est endormie.
Le père de David peut être pris comme un type de Dieu. Voyant que l’armée est impuissante, il envoie un messager qui amène de la nourriture pour le peuple de Dieu, pour ses frères. La comparaison s’arrête là. David n’a pas été envoyé au hasard et sans préparation. Dieu l’a appelé et l’a fait oindre. David marchait dans une onction royale qui lui donnait de l’autorité et de la force. Il marchait avec l’Esprit de Dieu. Dieu a utilisé les jeunes années de David alors qu’il était berger pour le préparer aux combats. Pendant que l’armée s’endormait, un serviteur était envoyé pour la réveiller et pour conduire cette armée à la victoire. En effet, David a porté le premier coup, mais ensuite l’armée d’Israël est partie au combat pour donner une victoire complète.
Le message de David, ou du messager que David typifie, n’est pas différent de celui qui a fait mettre l’armée en position. David n’est pas venu pour dire il faut que l’armée soit déplacée ici ou là ou encore qu’elle fasse ceci ou cela. Non! Avec la force de Dieu et son onction, il a mis en pratique le message que l’armée avait reçu. Il montre l’exemple et part le premier au combat. Comme nous l’avons vu, David est le huitième. Il typifie, le huitième prince.
C'est lui qui ramènera la paix. Lorsque l'Assyrien viendra dans notre pays, Et qu'il pénétrera dans nos palais, Nous ferons lever contre lui sept pasteurs Et huit princes du peuple.
(Mal 5:5)
Les septs pasteurs sont sept princes. Les princes sont des fils de roi, en l'occurrence, ici, des fils du Roi des rois. Il n’y a que sept pasteurs car ce sont les sept anges des sept églises et comme nous l’avons vu, le huitième fils de Roi n’apporte pas un nouveau message ou une nouvelle révélation mais il apporte un cri de réveil dans la continuation du septième messager.
Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre!
(Matt 25:6)
C’est lui qui réveille les vierges, qui réveille l’armée de Dieu. Malheureusement tous ceux qui ont entendu le message du temps du soir, ne sont pas prêts à entendre le cri de minuit car cela remet en question trop de choses, trop d’habitudes, de l’orgueil etc. La richesse que Laodicée croit avoir, c’est l’orgueil de croire qu’elle a tout, qu’elle est prête, qu’elle n’a rien à faire.
David prend cinq pierres polies, ces pierres représentent une minorité de chrétien, les vierges sages, celles qui aussi dormaient, mais ont entendu le cri de minuit. David a pris ces pierres au combat et ainsi Babylone a été terrassée. Les vierges sages, ont écouté les ministères que Dieu leur a envoyés, elles ont entendu le cri de minuit et elles se sont plongées dans la parole, pour être polies, par Dieu.
L’histoire de David est significative, à ce sujet, on voit bien qu’il a d’abord arpenté l’armée de Dieu en posant des questions mais aussi en montrant qui est l’ennemi de Dieu et ce qu’il ose faire en insultant l’armée de Dieu. David est au milieu du peuple et il crie, jusqu’à ce que son cri arrive aux oreilles du roi qui l'envoie au combat. Nous pouvons voir que David se prépare au combat, en cherchant ses pierres dans la parole de Dieu. Il y a un temps ou il crie dans le peuple, puis un temps où il se prépare au combat.
L’Assyrien sur lequel Michée prophétise et que les huits princes combattent, c’est le Goliath de David, c’est la statue de Nebucadnetsar, c’est aussi le cavalier des sept sceaux de l’apocalypse. C’est Jésus-Christ qui est victorieux de l’Assyrien.
Et toi, Bethléhem Éphrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l'éternité. C'est pourquoi il les livrera Jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter, Et le reste de ses frères Reviendra auprès des enfants d'Israël. Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Éternel, Avec la majesté du nom de l'Éternel, son Dieu: Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre.
(Michée 5:2-4)
Ce passage qui conduit à la prophétie des huits princes, montre clairement le type important qu’est ce combat de David contre Goliath. Non seulement ce passage nous éclaire sur les origines du Messie, mais ce passage met en évidence le rôle du type de David dans l’église. Jésus est le rejeton et la racine de David (Apo 5.5) et c’est lui qui ouvre les sept sceaux du chapitre suivant. Celle qui doit enfanter, c’est premièrement Marie, qui enfante Emmanuel, Dieu parmi nous, mais c’est aussi et c’est surtout à notre époque, l’église de Laodicée qui doit enfanter le fils mâle (Apoc. 12), Emmanuel Dieu parmi nous, Dieu en nous. C’est après notre victoire sur Goliath, sur Babylone que nous entrerons dans le règne qui nous est promis avec notre Seigneur. L’Eternel des armée sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre, quand le fils mâle marchera sur la terre pour paître les nations d’une verge de fer.
Babylone est la grande prostituée, l’église qui s’est prostituée avec le monde, avec les doctrines de Satan. Ecoutons les enseignements de Dieu et mettons-les en pratique. Nous devons garder ce qui nous a été donné par nos père, les premiers chrétiens qui ont marché sur cette terre. Nous devons retourner à leur enseignement, sortir de Babylone, nous réveiller de l’assoupissement généralisé que nous constatons dans les églises du message. Il est temps de se préparer.
Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement de ta mère. Lie-les constamment sur ton coeur, Attache-les à ton cou. Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te parleront à ton réveil. Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie: Ils te préserveront de la femme corrompue, De la langue doucereuse de l'étrangère. Ne la convoite pas dans ton coeur pour sa beauté, Et ne te laisse pas séduire par ses paupières. Car pour la femme prostituée on se réduit à un morceau de pain, Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse. Quelqu'un mettra-t-il du feu dans son sein, Sans que ses vêtements s'enflamment? Quelqu'un marchera-t-il sur des charbons ardents, Sans que ses pieds soient brûlés? Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain: Quiconque la touche ne restera pas impuni.
(Proverbes 6:20-30)
Dans ce passage, “ton père” fait référence à Dieu. C’est lui qui nous donne ses préceptes, “l'enseignement de ta mère” c’est l’enseignement de l’église primitive, de l’église de la Pentecôte. Ce sont ces enseignements auxquels nous avons été ramenés par William Branham et ce sont ces enseignements qui sont prêchés au réveil. Voilà la lampe des vierges, l’huile de réserve. Celles qui se réveillent et qui écoutent les enseignements, celles-là ont de l’huile et on leur lampe qui brûle et qui éclaire. La femme prostituée, c’est Babylone qui tente de séduire et qui malheureusement a séduit l’ensemble des vierges en les conduisant dans le sommeil.
Laissons-nous corriger par Dieu, écoutons la correction, et achetons de l’or éprouvé par le feu, des vêtements blanc et un collyre pour oindre nos yeux pour que nous puissions voir. C’est par la foi que nous pouvons acheter cet or, c’est par la sanctification que nous pouvons acheter des vêtements blancs et c’est par la révélation que nous pouvons voir. Ecoutons donc Dieu et ayons du zèle.
Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
(Apo 3:19)