Médecin, guéris-toi toi-même

C’est un sujet pour poursuivre un peu tout ce dont nous avons parlé dimanche passé. Amen ! Nous lisons dans Luc 4 : 23. Jésus leur dit : sans doute vous m’appliquerez ce proverbe : Médecin guéris-toi toi-même ; et vous me direz : fais ici dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm.

On va ajouter un autre texte dans Matthieu 9 : 10-13. Comme Jésus était à table dans la maison, voici beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. 11 Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? 12 Jésus les ayant entendus leur dit : ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. 13 Allez, et apprenez ce que signifie : je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs Amen !

MÉDECIN GUÉRIS-TOI TOI-MÊME. Dimanche passé je disais ici qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. Et j’ai dit que cette parole de Jésus depuis au moins deux ans, résonne dans mon cœur. Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. Je vous ai fait savoir que beaucoup parmi nous ont été appelés dans la marche de la foi ; beaucoup ont été appelés du monde pour être chrétiens. Amen ! Et à la fin des temps, le Seigneur nous a envoyé un message pour nous amener à sortir des organisations religieuses parce que, quand les hommes sont venus à la foi en Jésus Christ, ils sont venus édifier des organisations religieuses. C’est une erreur ! À chaque fois qu’il y a eu de grands réveils, il y a eu plusieurs serviteurs de Dieu qui sont apparus ; quand la présence de l’Esprit a commencé à disparaître à cause des mauvaises œuvres, les gens se sont organisés. Ça a toujours été comme ça. Ils ont mis des barrières et puis ils sont devenus des organisations. C’est pour ça qu’on a eu des méthodistes, les assemblées de Dieu, les baptistes, etc. Vous voyez que ce sont des églises qui ont commencé avec des réveils et qui se sont ensuite organisées. Mais une fois que les règles des hommes entrent dans le domaine de l’Esprit, c’est fini ! Il n’y a plus de puissance. L’Esprit n’est plus maître de l’œuvre de Dieu ; les hommes eux-mêmes font des plans, ils font des programmes, ils forment des pasteurs, ils les affectent, ils leur déterminent des salaires et puis on travaille maintenant pour l’organisation.

Et puis il y a une puissance financière qui se met en place. On fait convoyer les dîmes et les offrandes au siège, il y a une comptabilité qui se met en place, une administration qui se met en place, des écoles de pasteurs qui s’ouvrent et à la fin, ça devient une gestion humaine. Maintenant ce n’est plus le royaume de Dieu. Vous voyez ! Donc le Seigneur sachant cela, a fait venir un message à la fin des temps pour préparer son retour en appelant les chrétiens à sortir de ces milieux et à redevenir des disciples de Jésus Christ Amen ! Quand Jésus est venu, Il n’a pas mis en place des organisations religieuses. Jésus a prêché une parole, Il a déposé une vie, un comportement et Il a appelé ceux qui croyaient en lui à être ses disciples. Et même quand Il a dû partir, Il a dit à ses apôtres de faire des disciples, c’est-à-dire des apprenants, des gens qui écoutent la parole de Dieu, qui l’acceptent et qui l’appliquent à leur vie par le moyen du Saint Esprit après la nouvelle naissance. Amen ! Un disciple c’est quelqu’un qui apprend de Jésus Christ. Il a pour maître le Christ. Ce qui veut dire qu’il épouse sa doctrine, son enseignement et sa vie. Il dit amen ! Et puis il regarde le comportement du Christ et il essaie de faire comme Lui. C’est ça le disciple. Et le chrétien qui est engagé dans la vie de disciple est appelé un jour à être maître. On ne devient pas élève ou disciple éternellement. Quand tu deviens chrétien, tu es disciple, mais il faut qu’un jour tu sois maître, maître par rapport aux autres. Par rapport à Christ tu demeures toujours élève mais par rapport à ceux qui viennent après toi, tu dois être un maître. C’est-à-dire que tu dois être en mesure de les enseigner, de leur montrer la voie de la foi, la voie de la sainteté, la voie de Christ. Tu dois être en mesure de montrer cela à ceux qui viennent après toi. Donc tu deviens leur maître. C’est pour cela que l’écriture dit qu’on doit être des modèles en toutes choses.

On doit être des modèles en paroles, on doit être des modèles en œuvres. Donc aujourd’hui notre prédication, l’évangile que nous annonçons est un évangile pour faire des disciples. Ce n’est pas pour faire des membres d’église. Non ! Cet esprit ne nous habite pas. Nous ne sommes pas là pour faire des membres d’église. Moi je suis membre de l’église d’Ézéchias. C’est bien, ce n’est pas mal dit, mais quand tu dis membre, il faut savoir que ce n’est pas le fait de venir ici par un contact physique, il faut être un membre en esprit. C’est-à-dire membre du corps de Christ, membre par la foi, membre par ta nouvelle naissance, membre parce que tu as l’Esprit de Dieu en toi, membre parce que tu écoutes la parole de Dieu et que tu la mets en pratique. Amen ! Membre parce que ton cœur est associé à l’œuvre spirituelle qui se déroule. Il faut que tu sois membre parce que ton cœur est associé à Christ et que tes yeux voient dans la vision spirituelle que Dieu a déployée à la fin des temps. C’est-à-dire faire de chacun de nous une véritable habitation du Saint Esprit, de vrais disciples de Christ, des gens qui marchent dans la lumière et non dans les ténèbres. Des gens en qui se trouve une puissance de transformation du cœur. Amen ! Il faut que nos cœurs soient habités par une puissance de transformation, une puissance qui nous change et qui nous amène à être à l’image de Christ pour que demain on soit des maîtres, C’est-à-dire qu’on soit capable de prendre quelqu’un par la main pour lui montrer le chemin de Jésus-Christ. Quelqu’un qui peut prendre la main d’un autre pour lui dire : voici le chemin, voici le Christ, c’est cela un maître. Amen !

Le maître, c’est le disciple accompli. Donc on ne peut pas demeurer disciple éternellement par rapport à ceux qui viennent après. Par rapport à Christ on demeure toujours disciple. J’espère que je me fais comprendre. Amen ! Mais si après plusieurs années, on n’est pas capable de prendre la main de quelqu’un qui se perd pour le conduire sur la voie de la vérité, ce n’est pas la peine. Il y a des membres d’église, quand vous allez les rencontrer ils vont vous dire : Moi je suis catholique, moi je suis méthodiste, moi je suis assemblée de Dieu, moi je suis baptiste, moi je suis avec un tel bishop, moi je suis avec un tel prophète…

Ceux-là sont des membres d’église. Ce sont des disciples d’un homme. Il y en a qui sont disciples de certains prophètes et ils le disent ouvertement. Alléluia ! Mais le message du temps de la fin est une vision prophétique qui est très claire. Il faut que nous soyons disciples de Jésus-Christ, des gens qui apprennent de Jésus. Ils apprennent de lui son enseignement, sa doctrine, sa vie, car Jésus a laissé à ses disciples un enseignement, une vie et un Esprit. Amen ! Jésus a laissé à ses disciples des serviteurs. C’est important.

Maintenant, le problème, c’est que lorsque le message a été lancé et que les appelés sont venus, ils n’ont pas compris qu’ils entraient dans une compétition. Je l’ai dit ! Quand on vient, il y a une compétition. Quand Dieu t’appelle, Il t’engage dans une épreuve afin qu’à l’issue de cette épreuve, tu sois un élu. C’est-à-dire quelqu’un qui a gagné la course, quelqu’un qui a réussi sa marche. Mais c’est une épreuve. Et j’ai pris l’exemple des coureurs. Lorsqu’il y a un marathon, on appelle des candidats qui viennent de plusieurs pays et qui se présentent. Il y a des règles quand ils courent et au début vous allez voir qu’ils sont nombreux, mille personnes, deux milles personnes, mais à la fin, on trouve quelques individus, tous les autres sont restés en arrière parce qu’ils ont mal couru ou bien il y en a qui sont tombés en chemin, il y en a qui se sont tellement essoufflés, tellement fatigués qu’ils ont abandonné la course. Amen ! C’est une épreuve. Et aujourd’hui, il y a des frères qui ne supportent pas l’épreuve de la foi, c’est trop difficile pour eux. Mais à la fin des temps on est éprouvé ! Amen ! On est éprouvé par tout ce que nous voyons. Mais il y a une grâce que nous avons parce qu’il y a une promesse que Dieu est en train de réaliser et c’est sur cela que je voudrais encore mettre l’accent. Ce sont des choses que nous savons. Ceux qui ont l’habitude de m’écouter savent de quoi je parle, mais à chaque fois, si on est inspiré, il faut revenir là-dessus. Amen !

MEDECIN GUERIS-TOI TOI-MÊME. Le médecin ici c’est d’abord Jésus. Amen ! C’est aussi son Corps – le Corps de Christ. Amen ! C’est pour cela que je vous ai dit tout à l’heure que l’on commence disciple et qu’ensuite il faut être un maître. Jésus est venu quelque part, Il a commencé à faire les miracles, Il a commencé à prêcher la parole, à faire de grandes choses et comme Il connaissait ce qui est dans les cœurs des gens, Il leur a dit : Mais, vous allez certainement m’appliquer cette parole qui dit « Médecin guéris-toi toi-même ». Parce que là où il faisait tous ces miracles, il était dans une position ou les gens voulaient qu’Il aille accomplir ces miracles ailleurs, dans son lieu d’origine. Vous savez que Christ est venu de quelque part. Mais il faut aller faire ces choses chez toi, c’est cela médecin guéris-toi toi-même. Ce que tu peux apporter aux autres dehors, il faut commencer par l’apporter chez toi. Amen ! C’est ce que veut dire ″ médecin guéris-toi toi-même ″. La vie que tu peux communiquer aux autres, la puissance que tu peux communiquer aux autres, la foi que tu peux communiquer aux autres, il faut commencer par l’appliquer à toi-même. Il faut commencer par l’expérimenter toi-même d’abord. Amen ! C’est cela ″médecin guéris-toi toi-même″. Un médecin ne peut pas être efficace si lui-même dans son corps n’est pas sain.

S’il ne se porte pas bien, un médecin ne peut pas traiter les autres patients. Ce n’est pas possible ! Un médecin par exemple qui a le VIH, voyez avec quelle précaution il va prendre soin des autres parce qu’il suffit d’une petite blessure pour qu’il contamine les autres. Amen ! Donc le médecin normalement doit être sain dans son corps avant de soigner les autres. C’est ce qui est logique. C’est ce qui est normal. Amen ! Et c’est cela qui nous encourage. Aujourd’hui, Jésus-Christ est obligé de traiter son corps parce que c’est le corps de Christ qui est devenu aujourd’hui le médecin des nations. Est-ce que vous comprenez ? Puisque Christ n’est plus là physiquement, c’est nous qui sommes la représentation physique de Jésus Christ. Donc avant de soigner les nations, il faut qu’il soigne d’abord son Corps qui est gravement malade. Il faut qu’il soigne d’abord l’Eglise, ceux qui sont membre de Lui. Il doit nous guérir d’abord. Amen ! Et le corps de Christ est malade. Donc il faut que nous soyons d’abord guéris avant de soigner les autres, sinon ce n’est pas possible. Cette parole nous permet de comprendre qu’aujourd’hui Dieu est en train d’agir. Maintenant le problème est que pour bénéficier de cela, il faut que tu voies que tu es malade ! Dieu est en train de soigner les médecins, ceux qui doivent soigner le RESTE de l’Eglise malade. Le Seigneur est en train de les soigner d’abord, mais si toi tu ne vois pas que tu es malade, on ne peut pas te soigner.

C’est pour cela qu’il a dit que ce sont les malades qui ont besoin de médecin. Vous savez c’est un exemple qui est très clair. Quand Jésus est arrivé, Il mangeait avec les publicains, les prostituées, les gens de mauvaise vie. Il les fréquentait, Il allait chez eux. Amen ! Et les pharisiens se plaignaient. Vous savez les pharisiens, les scribes, la classe religieuse qui était là quand Jésus est venu, c’est l’image des gens qui ne se reprochent rien et qui pourtant sont remplis de mauvaises choses. Et Jésus l’a dit dans Mathieu 23, qu’à l’intérieur vous êtes des tombeaux blanchis. Vous paraissez bien à l’extérieur mais au-dedans de vous, vous êtes des pourritures. Au-dedans de vous, c’est la mort, ce sont les ossements, mais dehors vous montrez aux gens que ça va, que vous êtes bien.

Ceux-là ne se reprochaient rien. Donc pour eux Jésus est un grand Maître, Il est venu, il faut qu’Il soit avec eux les docteurs de la loi, avec les pharisiens, avec les sacrificateurs, les grands du temple, mais pas avec les publicains, les prostituées, les gens de mauvaises vies. Ils se plaignaient. Jésus a dit, mais vous n’avez rien compris ! Ce sont les malades qui ont besoin de médecin. C’est eux les malades. Vous, vous pensez que vous êtes bien et que ça va chez vous, qu’il n’y a pas de problème. Mais eux ils sont malades, il faut que je m’approche d’eux pour les soigner. Il faut que je me mette à leur niveau, que je rentre dans leur maison. C’est comme cela qu’Il est entré chez Zachée. Quand Il est entré chez lui, Il lui a dit : Aujourd’hui le salut est entré dans ta maison. Frères, Zachée était tout heureux. Il était tout content et son cœur a été transformé, il a été libéré. C’est lui-même qui a dit, désormais je vais rembourser à tous ceux à qui j’ai volé, tous ceux à qui j’ai pris de l’argent, tous ceux à qui j’ai fait du tort je vais restituer. Il a commencé à prendre des décisions. Amen ! C’est parce qu’il avait a été visité. Il était malade. Et ce Zachée, avant que le Seigneur n’entre chez lui, est monté sur un arbre pour le voir dès qu’il a entendu que Jésus passait. Donc aujourd’hui, celui qui se sent malade, Dieu va le traiter et le soigner parce que c’est le temps pour Lui de faire cela, c’est la saison. Amen !

Nous sommes dans une saison de guérison spirituelle, une saison de délivrance et c’est le Seigneur lui-même qui traite les malades. Alléluia ! Il doit nous traiter pour que demain nous soyons des médecins pour les autres car le Corps de Christ a une œuvre à accomplir avant l’enlèvement. Mais si on ne se sent pas malade, et aujourd’hui ceux qui ne se sentent pas malade, ce sont les religieux : ils ne voient pas où ils ont un problème. Ils sont à l’aise, ils passent tout leur temps à accuser les autres : ce sont eux qui ont un problème. Pour eux, L’œuvre de Dieu avance, ça prospère, le message est allé partout, des centaines de pays ont été visités. Il y en a actuellement qui font le bilan de l’œuvre. Jésus n’a pas besoins de cela. Tu es malade, on doit te traiter. Il faut qu’on te soigne. C’est de cela qu’il s’agit. Amen ! Et ce sont les malades qui ont besoin de médecin. Et les malades, ce sont des gens qui en eux-mêmes savent qu’ils sont dans une situation où ils ont vraiment besoin que Dieu les aide, qu’Il vienne à leur secours pour les délivrer de leurs liens, de leurs problèmes spirituels. Et celui qui est malade va à l’hôpital, frères. Il ne reste pas couché à la maison.

Quand tu es malade, va à l’hôpital. Va te présenter devant le médecin, il va te soigner. Alléluia ! Jésus Christ est le souverain médecin, il est le grand médecin. Il traite les malades. Mais si tu es malade et que tu es couché chez toi, tu fais de l’automédication, tu vas mourir ! Tu es malade. Peut-être que tu as une fièvre typhoïde et toi tu es dans les médicaments du paludisme ou bien de la tuberculose, mais tu vas mourir ! Tu vas t’en rendre compte parce que cela s’est aggravé et tu vas mourir parce que tu veux te soigner toi-même. Ce n’est pas ce que l’écriture t’a demandé. Va te présenter devant le médecin. Amen ! Il va faire le bilan et quand il va le faire, il va te sortir les résultats de tes examens et puis tu verras qui tu es. Il va te traiter.

Médecin guéris-toi toi-même. Cette parole a été adressée à Jésus, donc Il doit se guérir, Il doit guérir son Corps pour que son Corps puisse soigner les autres. Ça c’est la vision prophétique. C’est la décision de Dieu, c’est ce qu’Il est en train de faire. Mais celui qui ne se sent pas malade, celui qui ne fait pas attention à son cœur, en y regardant avec la parole de Dieu est un religieux. Il vient à l’église pour repartir à la maison. Sinon à cette heure celui qui n’est pas religieux c’est celui qui voit vraiment qu’il est malade. Et les publicains, les pharisiens, les scribes n’avaient pas la même vision. Les publicains étaient des collecteurs d’impôts, eux-mêmes ne se savaient malades.

J’ai évoqué les deux personnes qui sont allées prier dans le temple, c’était un publicain et un pharisien. Quand le publicain est arrivé, la bible dit qu’il a levé les yeux vers Dieu et a dit : aie pitié de moi Seigneur, je ne suis même pas digne de me présenter devant toi. Il a commencé sa prière ainsi. Amen ! Il a été exaucé. Il était malade et il le savait. Il savait qu’il volait, il mettait sa main dans l’argent de l’Etat. Il savait qu’il volait et qu’il avait besoin que Dieu le délivre parce que lui-même ne le pouvait pas. Amen ! Donc quand il s’est présenté dans le temple pour prier. Et Jésus a dit qu’il est retourné exaucé. Mais le pharisien, lui, est venu se vanter. Il paye sa dîme, il fait ses offrandes, il fait ses jeûnes de la semaine et ainsi de suite. La bible dit que celui-là, n’a pas été exaucé parce qu’il ne se savait pas malade. Et il y en a dans l’église qui ne se sentent pas malade ; disons qu’ils ne se savent pas malade mais ils sont malades. Nous, nous voyons qu’ils sont malades mais eux non. Ça c’est un problème très sérieux. Celui qui ne se sent pas malade, qui ne se reproche rien, c’est un problème très sérieux. Pour ceux-là, il est difficile de trouver des solutions.

Moi, je connais des frères qui ne peuvent pas demander pardon. Quand ils arrivent là, leur langue devient tellement lourde qu’ils ne peuvent pas. Ils s’arrangent pour avoir toujours raison. C’est ce qui a fait que moi, personnellement en tant que missionnaire, je ne veux plus régler des problèmes quand je vais dans les églises ou quand je suis en voyage. Je ne veux plus faire ça. Le frère avec qui vous avez parlé ne peut pas demander pardon parce qu’il ne sent pas malade. Il se porte bien ; il ne reconnait jamais ses fautes. Un homme comme celui-là, moi je ne sais pas ce que Dieu peut faire pour lui. Est-ce que vous comprenez ? On ne peut rien faire pour lui. Ni Dieu, ni les hommes. Mais, c’est vrai ! Si tout le monde voit que toi tu es malade et que toi, tu ne vois pas que tu es malade, c’est difficile ! ça ne va pas ! Le concerné dit que ça va, je n’ai pas de problème. Il ne peut pas demander pardon, il ne peut pas se repentir. Il y a des gens comme ceux-là. Ils ne sont pas malades. Amen ! Quand la parole de Dieu sort, ils écoutent mais cela ne leur dit rien. Au moment où certains pleurent eux, ils sont là, les yeux secs, pas une seule larme. Ils sont assis là parce qu’ils ne se sentent pas malades. Et c’est pour cela que j’ai dit dimanche passé qu’il y en a qui ne peuvent pas arriver au bout, car le chemin en question est un chemin d’humiliation.

J’ai lu dans Jacques. La Bible dit humiliez-vous sous la puissance de Dieu. Humiliez-vous, purifiez vos cœurs, lavez vos mains pauvres pécheurs. Amen ! Donc il y a une manière de s’approcher de Dieu aujourd’hui ! On doit se sentir malade et Dieu va nous traiter. Ce sont les malades qui ont besoin de médecin. Celui qui n’est pas malade, il n’a pas besoin de médecin. Aujourd’hui, il y a des gens qui n’ont pas besoin du Christ. Il ne les intéresse pas parce qu’ils ne se sentent pas malades. Même quand ils disent Seigneur aide-moi, c’est du bout des lèvres. On ne le dit pas du bout des lèvres. Je suis désolé, frères. Quand tu dis Seigneur : Aie pitié de moi, ça doit être du fond de ton cœur parce que tu vois tes incapacités, tu les réalises. Mais si tu te sens capable de faire quelque chose, il ne faut pas dire : Dieu aide-moi parce que tu peux le faire ! Si tu peux le faire et que tu dis : Seigneur aide-moi, ça veut dire que tu ne veux pas le faire. Sinon, tu peux faire. Est-ce que vous comprenez ce que je dis ? Il y a des choses que tu peux faire au stade spirituel ou tu es arrivé, comme tu ne veux pas les faire, tu dis : Seigneur aide-moi, je n’y arrive pas. Mais tu sais au-dedans de toi que tu peux y arriver. Tu mens. C’est comme quelqu’un qui peut faire son devoir de Mathématique, mais comme il ne veut pas le faire, il est là, il tourne, il appelle des gens pour l’aider pourtant il peut le faire. Ou bien on lui demande de faire un ménage, il sait qu’il peut le faire, mais il va jouer le malade : J’ai des courbatures, je ne me sens pas bien, il peut le faire, mais il ne veut pas le faire.

Donc aujourd’hui frères, l’Esprit qui est dans l’église est un Esprit de guérison. L’onction qui est dans l’église maintenant est une onction de guérison. L’onction du réveil, c’est une onction de guérison. C’est pour libérer ceux qui sont malade : malade de sommeil, d’assoupissement, de tiédeur, de paresse, de négligence et de nonchalance. Mais si tu ne te sens pas malade, Dieu ne peut pas t’aider. Amen ! Ce sont les malades qui s’humilient. Ce sont eux qui se mettent devant le Seigneur : ils pleurent, ils crient à lui parce qu’ils sont malades du péché.

Dans notre vie quotidienne, s’il nous arrive d’être malade on nous conseille d’aller voir le médecin, mais on n’a pas envie d’y aller si on ne sent pas beaucoup le mal. Je connais un frère qui avait une hernie. Il aurait dû être opéré mais il ne voulait pas parce qu’il ne souffrait pas beaucoup. Il disait qu’il gérait la douleur. A un certain stade, la souffrance est devenue trop forte et il n’a plus pu gérer sa hernie. Il a alors accepté d’être opéré car le médecin lui a clairement dit que s’il n’était pas opéré il allait mourir. Est-ce que vous comprenez ?

Donc c’est la même chose pour les maladies spirituelles. Il y a un niveau qu’on ne peut plus gérer. Quand tu atteins ce niveau, il faut que tu prennes la décision de te faire hospitaliser pour qu’on te soigne. Tu veux parler et dire beaucoup de choses mais tu parviens à un niveau où tu vois qu’il faut qu’on te soigne. J’ai besoin d’aide. Il faut capituler. Avec Dieu c’est comme ça. Quand tu arrives à un certain niveau, il faut capituler. Le Seigneur est là pour ça. Il dit qu’il est venu pour ceux qui sont malades. Il n’est pas venu pour les gens qui se sentent en forme puisque tout va bien chez eux. Vous voyez que l’esprit des scribes et des pharisiens n’a jamais rencontré l’Esprit de Jésus parce que ce sont des hypocrites. Ils ne sont rien spirituellement, mais ils sont devant le peuple et ils se font passer pour des gens importants.

La bible dit que lorsqu’il y a des réunions ou des rassemblements, ils sont pressés pour prendre la première place. Ils se montrent dans de longues robes. Ils se réclament des prophètes, de Moïse, de ceci, de cela mais leurs œuvres n’ont rien à voir avec ce que ces prophètes-là ont fait dans leur temps. Ils parlent de Moïse mais ils ne pratiquent même pas la loi de Moïse. Et puis ce sont de faux docteurs donc Jésus n’appréciait pas leur attitude. Eux aussi, n’étaient pas d’accord avec le Seigneur parce qu’ils voyaient qu’Il enseignait la parole d’un côté, mais de ont vu que d’un côté quand il enseigne, c’est vraiment la parole mais qu’Il n’était pas avec eux, mais Il était avec des gens du peuple. Il avait pris des gens qui n’étaient pas renommés, et qui n’étaient pas dans la classe religieuse pour en faire ses disciples. Il est allé ramasser des pêcheurs, des publicains, des collecteurs d’impôt pour en faire des disciples. Vous voyez ? les scribes et les pharisiens n’étaient pas à l’aise avec ça : qu’un grand maître soit suivi par des pécheurs, des gens de rien, qui n’ont pas été à l’école, qui ne sont pas intellectuels ! Jésus dit : Mais c’est eux qui ont besoin de médecin. C’est eux qui sont malades ; vous, vous êtes bien-portants, qu’est-ce que je vais faire avec vous ? Si je vais dans votre classe, dans votre milieu, je ne pourrai rien faire pour vous ? Moi, j’ai une onction pour guérir les malades. Vous, vous n’êtes pas malades donc mon onction ne sera pas efficace en votre milieu.

Simon l’a invité. Jésus est allé chez lui. Simon voulait profiter de l’honneur de Jésus mais il ne s’est même pas occupé d’eux. Une pauvre femme qui se tenait dehors est entrée dans la maison de Simon. Dès qu’elle est entrée, elle est allée se mettre aux pieds du Seigneur et elle a commencé à pleurer sur ses péchés, à se repentir. C’était une prostituée donc le maître l’a laissée faire. Elle a pleuré, pris ses cheveux pour essuyer les pieds de Jésus. Les pharisiens qui étaient là se disaient entre eux : mais celui-là, il n’a pas dit qu’il est prophète ? Un prophète qui accepte qu’une femme, une prostituée vienne se mettre à ses pieds…Eux, ils connaissaient la dame. Ils savaient qu’elle était une prostituée. Qu’elle vienne se mettre aux pieds de Jésus, les essuyer avec ses cheveux…

Ils étaient en train de parler comme ça dans leurs cœurs. Jésus a dit : mais Simon, tu m’as invité et je suis venu chez toi. Je suis venu avec mes pieds sales et tu ne m’as pas donné de l’eau pour les essuyer alors que chez les Juifs, quand tu invites quelqu’un, il faut lui laver ses pieds. Tu n’as pas fait tout ça, mais elle, elle est venue pleurer et a pris ses larmes pour essuyer mes pieds, et tu te plains ? Il n’était pas malade. Simon ne se sentait pas malade. Non ! Il voulait profiter de l’honneur du Seigneur. Les gens disaient que Jésus faisait des miracles, qu’Il était puissant, donc il fallait l’avoir avec soi, Aussi, il l’a invité pour profiter de ses honneurs, sinon Simon n’était pas malade. Mais quand Zachée l’a reçu, lui il était malade. Il se sentait malade et il se savait malade donc le Seigneur lui a fait du bien mais Simon, non. Donc la dame est venue et c’est elle qui a reçu la délivrance. Il lui a dit : Tes péchés te sont pardonnés, ta foi t’a sauvée. Amen ! Elle est rentrée chez elle déchargée et libérée. Une prostituée, elle a été délivrée.

Mais aujourd’hui, qu’est-ce que les gens qui entrent dans les églises vont y chercher ? L’honneur, la gloire, l’argent, les positions sociales. Je ne travaille pas, pasteur priez pour moi. Bon, il envoie une offrande, une enveloppe, pasteur priez pour moi je veux me marier, je veux avoir un enfant, pasteur je veux du travail. C’est-à-dire que tout ce qu’ils vont énumérer est d’ordre social mais ils ne voient pas leur âme qui est malade. Jésus est venu pour guérir les malades de cœur. Amen ! Jésus est venu guérir les malades du cœur. Ceux qui sont malades dans leur cœur, dans leur vie intérieure, il est venu pour les guérir. Alléluia ! Jésus est venu aussi guérir les malades dans la chair. Amen ! Et j’ai dit la dernière fois qu’aujourd’hui on est dans un temps où les chrétiens sont très incrédules. Honnêtement je le dis frères. On est devenu incrédules. Dans l’ancien temps, on trouvait des frères et sœurs qui, étant malades dans leur chair, allaient devant Dieu dans le jeûne et la prière pour pleurer, pour crier à lui et puis ils se relevaient guéris de leurs maladies. Mais aujourd’hui, on ne trouve plus ça. C’est nous qui faisons la promotion des médicaments. Il y a un tel monsieur ici il soigne bien, il y a un tel docteur là-bas il soigne bien, des médicaments venus du Ghana ça soigne bien, il faut boire, il faut faire ceci ou faire cela. On a des pots souvent à la maison qu’on boit. Est-ce que vous comprenez ? Mais on est malade, frères. Amen ! De façon concrète, c’est ça la maladie. On est malade de l’incrédulité. Amen ! On est malade, on n’a plus confiance en Dieu. Ça c’est la maladie. Malade de péché, malade d’incrédulité, malade de beaucoup de choses. Mais il faut qu’on soit guéri. Amen ! Quand on arrive à un certain niveau, frères, on doit s’abandonner, il faut aller se présenter devant le médecin. Puisque lui-même a dit : je suis venu pour guérir les malades. Si vous lisez dans Luc vous allez voir que lorsqu’il a pris le rouleau et a lu le verset qui le concernait, il l’a fermé et il a dit : cette écriture est accomplie aujourd’hui. Amen ! Il est venu pour nous. Quelqu’un qui est venu pour toi, toi il faut t’approcher de lui, il ne faut pas t’éloigner. Il est venu pour nous. Jésus n’est pas venu pour d’autres gens, il est venu pour toi, l’individu. Amen ! Que Dieu soit béni !

Médecin guéris-toi toi-même. Applique-toi la parole de Dieu. C’est ce que ça veut dire. Nous devons nous appliquer premièrement la parole que nous avons reçue avant d’aider les autres. Mais si on ne s’applique pas à nous même la parole de Dieu, on ne peut pas aider les autres, ce n’est pas possible. Donc Jésus aujourd’hui est dans une contrainte : il doit guérir son corps qui est malade. Et le corps de Christ ce sont les membres ; c’est nous, c’est vous et moi. Amen ! Le Seigneur doit nous guérir, il doit nous libérer entièrement pour que nous soyons médecin à notre tour pour les autres. C’est ça l’appel qui a été lancé dans le message du temps de la fin que beaucoup de frères et sœurs ne comprennent pas. C’est un appel pour traiter les médecins, c**’est-à-dire le corps de Christ**, l’épouse. Il faut qu’elle paraisse devant le Seigneur, sainte, sans tâche ni ride avant d’aller vers les autres pour les traiter. C’est la parole de Dieu. Médecin guéris-toi toi-même.

Vous imaginez les scandales qu’il y a eu souvent dans les églises ? Parce que ceux qui sont supposés être des maîtres n’ont pas été traités ; ils ne se sont pas laissé traiter. Donc avec leurs maladies, ils ont fait ce qu’il y avait à faire et puis un jour cela les a rattrapés. C’est comme ça. Mais quand tu as été traité et que tu es sain, tu peux soigner les autres. On ne dira pas non, aujourd’hui le médecin n’est pas là, revenez plus tard parce qu’il est malade. Mais si le médecin qui doit me soigner est malade, c’est que moi je suis mort. Honnêtement, je suis mort parce que j’ai pris rendez-vous et quand j’arrive il est malade. Mais cela ne va pas ! Non monsieur, revenez tel jour il sera là. Je viens il est toujours malade. Il faut comprendre que ton jour est arrivé surtout quand ce sont des médecins spécialistes. C’est grave parce que c’est lui qui connaît ton dossier médical ; il a toutes les informations. S’il est malade, tu es en danger. Si dans la réalité c’est ainsi, il faut savoir que c’est la même chose dans le monde spirituel. Si on dit que Satan est monté sur l’église, il faut comprendre que c’est exactement cela et c’est parce que les médecins eux-mêmes sont malades. Donc, le diable est monté sur nous et si on ne se laisse pas traiter, on ne pourra pas aider les autres. Quand Jésus a appelé les disciples, il les a traités et quand le Saint Esprit est descendu sur eux, ils ont commencé à aider les autres. C’est eux qui ont indiqué le chemin, la voie aux autres. Parce qu’ils ont été traités ils avaient de l’assurance. Ils ne jouaient pas avec le péché ; ils ne s’amusaient pas avec le péché. Les démons ne dominaient pas sur eux, ils ne régnaient pas sur eux. Si les démons règnent sur nous, ils nous dominent et on ne peut pas aider les autres.

Vous vous rendez à une campagne d’évangélisation. Et là, quelqu’un va gifler un frère parmi vous, le frère va se déshabiller et commencer à faire la bagarre, mais tout ce que vous avez prêché est gâché. ! Vous allez être chassés du village. On vous dira : Partez de là avec votre église, avec votre religion, nous n’avons pas besoins de cela ici ! Mais si vous restez calme, quelqu’un viendra dire venez chez moi, je vais vous mettre à l’abri pour calmer la fureur des gens. Mais oui c’est comme ça. Mais si toi tu te positionnes, on dira que vous êtes des bagarreurs ; c’est l’église des gens qui font palabre. C’est fini. Donc médecin, guéris-toi toi-même. Il faut que les médecins soient guéris.

Frères dans le monde, nous sommes des médecins. Un chrétien dans le monde, c’est un médecin qui doit soigner les autres. C’est lui qui doit indiquer aux autres le chemin, la voie. C’est lui qui doit travailler dans leur cœur par la parole, par les conseils, par sa vie. Mais si tu n’es pas traité par le Seigneur, alors que nous sommes dans un temps où le Seigneur est venu pour nous traiter…En effet, le message est venu pour nous traiter et qu’on guérisse. On doit guérir. Mais il faut te savoir malade, car si tu ne te sais pas malade, on ne peut pas te guérir. Non, ce n’est pas possible.

Vous imaginez un malade qui ne prend pas son traitement ? Il a un traitement à sa disposition, mais il ne le prend pas. Cela veut dire qu’il n’est pas malade, car un vrai malade se soigne. Allez à l’hôpital, vous verrez que les vrais malades ne peuvent pas parler. Ils sont couchés en train de mourir, ils agonisent. Quand on leur dit que le docteur arrive, ils sont pressés de le voir. Ce sont de vrais malades. Mais un malade qui est couché et qui insulte les infirmiers et les infirmières, qui rabroue tous ceux qui viennent le voir en les sommant de sortir de sa chambre n’est pas vraiment malade…Et c’est ce que nous voyons dans nos églises. Il y en a qui n’ont pas pitié d’eux-mêmes. Il y a des frères et sœurs qui n’ont pas pitié de leur propre personne. Et moi ça me fait mal et je ne comprends pas pourquoi on ne voit pas dans la même direction. Pourtant on prêche la même parole. On doit voir dans la même direction. Il faut avoir pitié de toi-même pour que Dieu t’aide. Mais si tu n’as pas pitié de toi-même, comment Dieu va-t-il t’aider ? Ce n’est pas possible. Si tu ne vois que les autres comme étant la cause de tes problèmes, ce n’est pas juste. **Si tu n’as pas la paix, c’est à cause des autres. Tu n’es pas heureux, c’est à cause des autres. Tu n’as pas le bonheur, c’est à cause des autres. Pour tout, c’est à cause des autres et à la fin toi, tu n’as rien à te reprocher. Tu n’es pas malade **!

Frères, nous sommes malades, y compris moi-même. Présentons-nous devant le médecin qui va nous traiter. C’est tout. Lui, Il ne veut que ça. Il veut nous traiter ! Et c’est la saison pour traiter les médecins. C’est pour cela que la prédication qu’on donne est une prédication qui est à un certain niveau. Ce n’est pas pour les autres, parce qu’ils ne peuvent pas entendre cela. Ils ne peuvent pas comprendre. Ce que nous prêchons est élevé. C’est pour les médecins. Alléluia ! On prêche pour ceux qui sont appelés à soigner les autres. Donc la prédication est à un certain niveau. En fait, pour qu’un médecin se sente malade, il faut bien fouiller dans son corps. Celui qui a de la connaissance ne voit souvent pas qu’il est malade. Il a besoin d’une certaine prédication qui va chercher loin dans son cœur et qui dévoile les choses. Les prédications superficielles, sans onction ne font pas bouger les choses. Il faut une certaine parole qui évolue et qui dévoile les choses, un vrai scanner, car il faut un vrai scanner pour trouver les maladies des médecins, Il faut de vrais appareils de fond. Que Dieu soit béni ! J’espère qu’on se comprend.

Médecin guéris-toi toi-même. C’est le temps de dire à Jésus : fais dans ta patrie, fais parmi nous aujourd’hui ce que tu as fait ailleurs ; ce que tu as fait dans les autres âges que les gens ont vus, fais la même chose aujourd’hui au milieu de nous, dans ta patrie, dans nos cœurs, dans nos vies. Amen ! Le même traitement que tu as fait subir à Pierre, à Paul, à Jean, à Jacques et à tous les autres apôtres pour qu’ils deviennent de vrais disciples, de vrais apôtres, fais le même traitement avec nous. AMEN ! Dieu est là pour ça. C’est la saison, c’est le temps. Amen ! C’est le temps où le Seigneur traite les médecins. Il nous traite et celui qui pose des questions à Dieu, Il va lui répondre sur sa vie et son comportement. Dieu répond aux questions aujourd’hui. Jésus a dit : Quand je vais ressusciter, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez. Vous les frères, vous les chrétiens, vous mes serviteurs, mes servantes vous allez me voir. Pourquoi ? Parce qu’Il va se révéler. Le Seigneur se révèle aujourd’hui, Il se révèle sur les vraies affaires, pas sur les légèretés. Sur ton dossier médical, Il se révèle. Il faut lui dire : Qu’est-ce qui ne va pas à mon niveau ? pourquoi ça ne va pas ? pourquoi je suis bloqué ? Il va te le dire. Et quand Il va faire les examens, Il va exposer les affaires : Voici ton dossier, ça ne va pas, tu as un problème dans les reins, tu as un problème à tel endroit. Mais une fois que tout est là, tu te dis : *Mais Seigneur, si j’ai tous ces problèmes c’est que je suis un mort ambulant ! Viens à mon secours *! Et puis vous commencez le traitement. Ce que je vous explique frères, ce sont des expériences qu’on a tellement vécues. Tu t’amuses à demander à Dieu : dis-moi ce qui ne va pas chez moi, Il va te le dire. Sur ces questions, le Seigneur ne traîne pas parce qu’Il est là pour ça. Actuellement, c’est le travail qu’Il est en train de faire.

Il y en a qui veulent des miracles, ils veulent des prodiges, ils veulent des guérisons, ils veulent que Dieu fasse de grandes choses, qu’Il remue les salles, c’est bien, ce n’est pas mauvais parce que dans tous les cas, il est venu pour les deux choses. Mais frères, il faut que ton âme soit guérie. Si ton âme n’est pas guérie, les miracles et les prodiges vont t’emmener loin puisque tu n’es pas guéri. Quand les miracles et les prodiges vont commencer, les maladies qui sont à l’intérieur de toi vont s’aggraver parce que tu verras que tu te verras grand à tes propres yeux. Tu t’estimeras grand à tes propres yeux : C’est une maladie qui s’appelle l’orgueil. C’est une maladie très dangereuse ; ça tue comme le palu. Ça te tue à petit feu. C’est une maladie grave. Amen !

Que Dieu soit béni ! Je vais m’arrêter là. C’était pour compléter ce qu’on a entendu la dernière fois. Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Peu d’élus, pourquoi ? Parce qu’il y en a qui ne sont pas dans l’esprit du moment. Ils ne savent pas que l’onction qui est dans l’église aujourd’hui est une onction pour traiter les malades : Malades du cœur, malades physiques. Dieu traite toutes les maladies. Il faut aller aux pieds du Seigneur, Il va te traiter. Frères, Dieu guérit et quand Il te guérit, tu es en paix. Quand le Seigneur te libère d’un problème, ton cœur est en paix. Mais quand les problèmes subsistent et que tu n’arrives pas à avancer, tu es troublé. Amen ! Tant que le trouble est là, c’est que le problème n’est pas encore réglé. Quand Dieu règle un problème, c’est la paix qui s’installe. Quand Dieu t’exauce sur un sujet, ton cœur est en paix. Amen ! C’est comme cela. Et moi, je bénis Dieu parce que sur ces questions, Il ne nous cache rien. Les questions qui concernent notre vie personnelle, notre vie intérieure, Dieu ne nous cache rien. Il faut seulement le lui demander. Il va te dire ce qui ne va pas et quand Il te le dit, il faut chercher à faire le traitement, sinon le problème demeure. Quand on est malade physiquement dans ce monde, il y a deux choses : soit tu te soignes, soit tu meurs c’est-à-dire que la maladie va t’emporter. N’est-ce pas ? Amen ! Il y a quelques maladies qui sont combattues naturellement par notre système immunitaire et puis sans traitement particulier, tu peux recevoir la guérison. Là, ce sont les petites maladies. Une prédication peut guérir ça.

Je me souviens du témoignage qu’un frère m’a rendu un jour. Il m’a raconté qu’il avait un problème qui perdurait dans sa vie. Et puis un jour, il a lu une exhortation trouvée sur le site www.mevar.org, et il a été libéré sur le champ en la lisant. Est-ce que vous comprenez ? C’est en lisant seulement une prédication qu’il a été délivré de sa maladie. Par contre, il y a des maladies pour lesquelles la prédication seulement ne suffit pas. Il faut ajouter les prières. Et même il y a des maladies pour lesquelles les prières ne suffisent pas, il faut ajouter les jeûnes. Et quand on entre maintenant dans les jeûnes, il faut aller loin. Deux jours de jeûne, trois jours de jeûne peuvent traiter une maladie, mais pour d’autres, il faut peut-être une semaine. Je ne sais pas ! Ou bien, il faut des prières ardentes, des prières vraiment continues. Oui frères. Chaque maladie a son traitement. Il y a des maladies aussi pour lesquelles il faut faire une simple confession et tu es guéri. Tu vas voir le serviteur de Dieu, tu te confesses et tu es guéri. Il y a des maladies comme ça qu’une confession traite. Pour d’autres, c’est la prière. Pour d’autres, c’est la prédication. Il y a toutes sortes de traitements, mais il faut d’abord se sentir malade. Si tu ne te sens pas malade, Dieu ne peut pas te traiter. Il faut aller vers le médecin, car ce n’est pas à lui de venir vers toi. Un malade qui n’est pas allé chez le médecin pour se faire examiner, le médecin ne peut pas s’asseoir dans son bureau pour lui dire ce qu’il a.

Mais quand tu te présentes pour dire Seigneur, je suis malade, alors Il te traite. Et ayons la foi aussi frères pour nos maladies dans la chair, dans le corps et dans l’esprit. Ayons la foi aussi pour cela. On est trop incrédules frères, on n’a pas confiance en Dieu, parce que la foi produit les œuvres. La foi produit la prière. Amen ! Il y a des gens qui, lorsqu’ils sont malades suivent de manière scrupuleuse le traitement du médecin. Si on lui dit de prendre un comprimé le matin, un à midi, un le soir, il suit la recommandation. Si on lui dit que pour chaque comprimé, il faut qu’il y ait cinq heures d’intervalle, il va le faire. Si on lui dit de se piquer toutes les deux heures, il va suivre le traitement des médecins de ce monde de manière scrupuleuse. Mais quand on arrive dans le domaine de la foi, aller pleurer pour une maladie devant Dieu, c’est difficile. On n’arrive pas à le faire, alors que Jésus est venu se présenter à nous pour nous guérir. Il est dit qu’Il nous a guéris de toutes nos maladies.

Tout cela veut dire qu’on peut mettre à l’intérieur n’importe quelle maladie. Le Seigneur guérit toutes les maladies. Il n’y a pas une maladie que le Seigneur ne guérit pas. Il guérit toutes les maladies. Chez Jésus, il n’y a pas de maladie incurable, ça n’existe pas. Et puis Dieu nous guérit pour qu’on rende témoignage que le Seigneur guérit les malades. Mais pour qu’on aille devant lui pour être guéri, c’est tout un tas de problème. Pourquoi ? Peut-être sans le savoir, on est devenu incrédule. Vous savez, l’incrédulité est un esprit très subtil. Souvent, on est incrédule, mais on ne le sait pas. La foi qu’on accorde aux médicaments des médecins, on ne l’a pas pour la guérison avec Jésus. Il faut qu’on soit honnête, c’est une maladie. Moi j’ai un témoignage qui m’a choqué un jour quand on était dans notre église de l’autre côté à Yopougon. Il y a une sœur qui est venue sur l’estrade pour rendre un témoignage. C’est un témoignage qui m’a attristé. Elle était malade et souffrait et elle a prié pour que Dieu lui donne de l’argent pour aller voir les médecins et elle a reçu l’argent. Vous comprenez ? Elle a reçu l’argent. Donc elle est allée sur l’estrade pour rendre témoignage que lorsqu’elle a prié, elle a reçu l’argent et puis elle est allée voir les médecins qui l’ont soignée et elle a été guérie. Alors, je me suis dit que cette foi qu’elle avait eue pour demander de l’argent à Dieu aurait pu être utilisée pour la guérison divine.

Vous voyez ? Mais elle a plutôt mis sa confiance dans le médecin qu’elle pouvait voir physiquement. C’était plus facile pour elle. Donc elle a demandé l’argent au lieu de demander la guérison. Dieu lui a donné ce qu’elle avait demandé. Mais si elle était morte dans les bras des médecins, la faute n’en reviendrait pas à Dieu parce qu’elle n’avait pas demandé la guérison divine.

On est incrédule et je peux dire que c’est même la maladie la plus grave dont on souffre aujourd’hui. Oui frères. On ne croit plus. Notre foi n’est pas encore bien affermie. On n’a pas confiance en Dieu ; on n’a pas confiance dans le Christ. Pourtant dans ce monde ici il n’y a pas un autre qui est venu se présenter pour dire : Je suis le médecin, Je suis venu guérir les malades. Jésus s’est donné la mission de venir guérir les malades. C’est sa mission. On doit lui faire confiance. Maintenant le reste, c’est la prière et le jeûne qui nous effraient. C’est de cela qu’on a peur. Que Dieu nous aide frères.

Celui qui se sent malade et qui vient au Seigneur sera guéri. Guéris-toi toi-même. Et pour chaque question on a des témoignages à rendre. Pour la guérison divine, chaque chrétien a un témoignage à rendre. Pour la foi on a un témoignage à rendre. Pour les règlements des problèmes dans les foyers, on a un témoignage à rendre. Nous qui sommes des ministres de la parole, nous avons des témoignages à rendre. Amen ! Donc sur toutes ces questions, il faut qu’on expérimente Dieu, ainsi, on pourra aider, soigner quelqu’un d’autre. Quand un médecin fait une ordonnance et prescrit un médicament, il le prescrit parce que des malades sont venus lui dire que le médicament prescrit a été efficace. Avec les témoignages, le médecin peut prescrire ce médicament à d’autres patients, mais si la plupart viennent lui dire que le médicament n’est pas efficace, le médecin va changer la prescription. Donc pour chaque cas, on a des témoignages à rendre. Mais pour que notre témoignage soit vrai, il faut qu’on vive l’expérience.

Quand Jésus t’a soigné et qu’il t’a guéri, tu peux dire à quelqu’un d’autres : Allons chez le médecin Jésus, Il va te traiter. Et vous savez que dans ce monde, on recommande les médecins. Demandez ! Surtout les femmes. Tel gynécologue est bien, c’est lui qui m’a suivi pour ma fille ou bien pour tous mes enfants, il est très bien. Ou bien tel chirurgien qui s’appelle un tel est très bien. C’est comme ça que nous faisons la publicité des médecins. C’est comme ça, de bouche à oreille. Tel pédiatre est bien parce qu’il a soigné des enfants qu’on connait. Tout le monde va chez lui. Mais aujourd’hui pour dire qu’il faut aller à Jésus-Christ, c’est difficile. Le médecin Jésus n’a plus trop de succès parce qu’on n’a plus de foi. Par contre, quand quelqu’un est malade, on lui dit : Il faut prendre un médicament ghanéen. Dites-moi, il y a des médicaments ghanéens qui circulent. Donnez les noms…les médicaments chinois aussi qui circulent. Moringa, ça c’est très célèbre. Aloès, etc. Les médicaments qu’on vend en série, Forever. Ce sont des médicaments dont on fait la publicité aujourd’hui. Vous savez un jour je me suis assis et j’ai commencé à réfléchir parce qu’il y a un monsieur qui vient chez nous pour réparer notre ordinateur, il fait la promotion de l’un de ces médicaments qui vient des États-Unis.

J’ai commencé à réfléchir et je me suis dit que toutes ces affaires qui prennent de l’ampleur et entraînent beaucoup de monde sont là pour effacer la puissance de Dieu. Ça rend incrédule, frères. Honnêtement quand tu rentres dans ces circuits, tu deviens incrédule. Oui, ça endort notre conscience sur la puissance de Dieu, sur la puissance de la guérison. Sans le savoir, ça atteint notre conscience et on devient alors promoteur de ces traitements au point que si un frère est malade, on lui recommande un médicament qu’on a trouvé excellent. Tout cela parce que le Christ n’est plus ce qui intéresse les hommes. Que Dieu nous aide. Nous allons prier que le Seigneur nous aide. Amen ! Que le Seigneur nous délivre de nos maladies, surtout de l’incrédulité. Médecin guéris-toi toi-même. Si on n’a pas d’expérience avec Dieu, demain on ne pourra pas traiter les autres. On ne pourra pas aider les autres, on ne pourra pas leur indiquer le bon chemin, la bonne voie, ça sera difficile parce qu’arrivé à un certain niveau, on sera bloqué. Amen ! Que Dieu nous bénisse !


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