Les sources de la foi
Mes bien-aimés frères et sœurs, que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ soient avec vous. Comme vous le savez, nous sommes engagés avec le Seigneur dans une œuvre de restauration et de restitution des attributs de l’Église de la fin des temps. L’adversaire a dépouillé l’Église de Jésus-Christ de ses biens et l’a plongé dans une grande misère spirituelle (Joël 1) – cependant, Dieu dans Sa grande bonté est venu au secours de l’Église avec le Message de la fin des temps pour susciter un peuple qui accepte de travailler avec le ciel en vue de rendre à l’Église ce qu’elle a perdu. Nous avons cru à cette parole et nous nous sommes engagés. Comme cette femme qui a perdu sa drachme (Luc 15 :8-9), nous cherchons, avec le Seigneur, toutes ces qualités et vertus que nous avons perdues. Nous cherchons nos biens spirituels qui nous manquent encore et qui faisaient la gloire de l’Église au commencement de son existence.
Nous n’avons pas besoin de vous dire que nous devons être habités par cet esprit de recherche et de conquête des biens spirituels, car cela devrait être notre travail au quotidien, d’autant plus que c’est à cela que nous avons été appelés. Les trésors du ciel sont ouverts pour nous parce que nous sommes des héritiers, et nous sommes connus au ciel. Nous devons chercher dans la foi et avec persévérance ce qui nous manque, comme Paul pouvait le dire aux frères de Thessalonique : « Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi. » (1 Thessaloniciens 3 :10)
Mes bien-aimés, il est évident qu’il y a encore des choses qui nous manquent dans notre trésor spirituel. Quelle attitude avons-nous face à cela ? Est-ce que nous cherchons à posséder ce qui nous manque pour être au complet ?
Ou qui est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n'allume la chandelle, et ne balaye la maison, et ne la cherche diligemment, jusqu'à ce qu'elle l'ait trouvée ; Et qui après l'avoir trouvé, n'appelle ses amis et ses voisines, en leur disant : réjouissez-vous avec moi ; car j'ai trouvé la drachme que j'avais perdue ? (Luc 15 :8-9)
Regardez cette femme dont Jésus parle. Elle avait dix drachmes et elle n’en avait perdu qu’une seule, mais elle a cherché la seule drachme perdue avec beaucoup de diligence. Pour cela, elle a balayé toute sa maison pour se donner les moyens de la retrouver. Je ne voudrais pas revenir sur l’explication de cette parabole, mais ici, il est important de souligner que le Seigneur veut nous montrer que nous devons rechercher le bien spirituel qui nous manque, aussi petit soit-il. Tout ce que la Bible décrit comme un bien spirituel doit être la possession du chrétien et de l’Église. Par exemple, l’apôtre Pierre nous apprend que nous devons ajouter à notre foi certains biens spirituels qui participent à la maturité du chrétien.
À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance, la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel l’amour divin. (2 Pierre 1:5-7)
Un chrétien stable et mûr, c’est celui qui possède tous ces biens énumérés ici. Un tel chrétien est un homme spirituellement riche. Ailleurs dans Galates 5, au verset 22, Paul complète cette liste en parlant du fruit de l’Esprit : « Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; » Comme on peut le constater, les richesses du chrétien qui sont le fruit de l’Esprit Saint que nous avons reçu sont nombreuses. Ce sont les manifestations de la présence de Dieu en nous. À côté de cela, il faut ajouter les dons de l’Esprit qui sont aussi de merveilleuses richesses qui reviennent à l’Église et qui ne devraient pas nous manquer.
Or à chacun est donnée la lumière de l'Esprit pour procurer l'utilité commune. Car à l'un est donnée par l'Esprit, la parole de sagesse ; et à l'autre par le même Esprit, la parole de connaissance ; Et à un autre, la foi par ce même Esprit ; à un autre, les dons de guérison par ce même Esprit ; Et à un autre, les opérations des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le don de discerner les esprits ; à un autre, la diversité de Langues ; et à un autre, le don d'interpréter les Langues. (1 Corinthiens 12 :7-10)
Lorsque tous ces dons n’existent pas dans une église, les membres de l’Assemblée devraient se poser des questions et travailler à les posséder parce que l’Église ne peut pas exister sans les dons. Ceux qui pensent ou qui croient que l’Église de Jésus-Christ peut exister sans les dons qui sont des opérations du Saint-Esprit se trompent. Si l’Église peut exister sans les dons, c’est que l’Esprit de Dieu n’opère pas. Et n’oublions pas que toutes ces richesses sont dans l’Église pour son bonheur et sa paix. L’Esprit de Dieu travaille en nous et au milieu de nous pour notre propre bonheur, afin que nous n’ayons pas à nouveau le désir de retourner dans le monde. Si nous souffrons, c’est parce que nous manquons de beaucoup de biens spirituels qui devraient contribuer à notre bonheur.
Par ailleurs, il y a un reproche que le Seigneur nous fait aujourd’hui. Il s’agit en l’occurrence de notre manque de foi. L’Église manque de foi, elle est ruinée parce qu’elle refuse d’exercer l’autorité que Dieu lui a donné. Mes bien-aimés frères et sœurs, « AYONS FOI EN DIEU », car nous sommes dans la saison de la foi. C’est l’heure d’avoir la foi et une onction de foi est en train de planer sur nous par ce que nous entendons. Comme vous le savez, Jésus a été très clair – Il a dit : Tout est possible à celui qui croit. Le contraire est que nous ne pouvons rien faire si nous manquons de foi. Celui qui manque de foi manque de TOUT et celui qui a la foi possède TOUT. Si Dieu a éprouvé l’Église, c’est pour affermir sa foi. Je voudrais qu’on regarde ensemble les paroles de Jésus dans Marc 11.
Et Jésus répondant, leur dit : croyez en Dieu. Car en vérité je vous dis, que quiconque dira à cette montagne : quitte ta place, et te jette dans la mer, et qui ne chancellera point en son cœur, mais croira que ce qu'il dit se fera, tout ce qu'il aura dit lui sera fait. C'est pourquoi je vous dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez, et il vous sera fait (Marc 11:22-24)
Cependant, la foi du chrétien a plusieurs sources. Notre nature divine est une source de foi. En effet, le chrétien est un homme spirituel du fait de sa nouvelle naissance dans le Royaume de Dieu. Celui qui a été régénéré par la parole de Dieu et qui marche par l’Esprit est une nouvelle personne en Christ, qui est désormais dotée de pouvoirs surnaturels. C’est pour cela que Paul dit aux corinthiens que celui qui est en Christ est une nouvelle création. (2 Cor 5 :17) Notre nature divine en Jésus-Christ nous place désormais dans une position de domination et de règne sur toutes les puissances dans les cieux et sur la terre. C’est une nature qui domine le monde naturel et ses lois. « C'est pourquoi dès à présent nous ne connaissons personne selon la chair, même quoique nous ayons connu Christ selon la chair, toutefois nous ne le connaissons plus ainsi maintenant. Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle création ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles. (2 Corinthiens 5 :16-17)
Le disciple de Christ qui est issu de la nouvelle création en Jésus-Christ est devenu un homme spirituel, à qui Dieu lui-même a donné l’Autorité suprême. Si nous partageons le règne de Christ dans les cieux et sur la terre, de quoi avons-nous peur dans les cieux et sur la terre ? En effet, notre nature divine est en lien avec les puissances spirituelles qui sont dans les cieux et sur la terre. De part cette nature, nous pouvons avoir toutes les ressources spirituelles nécessaires pour régler les problèmes qui se posent à nous. À cause de cela, nous devons avoir la foi.
L’Autorité que nous avons reçu de Jésus en tant que serviteur et servante de Dieu est une source de foi. Cette autorité nous a été transmise comme un héritage parce que nous sommes restés sur la terre en tant que représentant du Royaume de Dieu (2 Corinthiens 5 :20 ; Ephésiens 6 :20). Nous tirons notre Autorité, de l’Autorité Suprême qui est Jésus-Christ. C’est Lui, en effet, qui a reçu tous les pouvoirs dans les cieux et sur la terre (Matthieu 28 :18) et qui a été établi Juge des vivants et des morts (2 Tim 4 :1). C’est Lui qui a dit aux disciples :
En vérité je vous dis, que tout ce que vous aurez lié sur la terre, sera lié dans le ciel ; et tout ce que vous aurez délié sur la terre, sera délié dans le ciel. (Matthieu 18 :18)
Certes, nous avons reçu l’autorité du Seigneur, mais pour l’exercer, nous avons besoin de connaissance et de nous approprier notre divinité.
Celui qui aura cru, et qui aura été baptisé, sera sauvé ; mais celui qui n'aura point cru, sera condamné. Et ce sont ici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ils chasseront les démons en mon Nom ; ils parleront de nouveaux langages ; Ils saisiront les serpents avec la main, et quand ils auront bu quelque chose mortelle, elle ne leur nuira point ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. (Marc 16 : 15-18)
Lorsque Jésus a envoyé Ses disciples prêcher et chasser les démons, Il leur a dit : « Voici, je vous donne la puissance de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la force de l'ennemi ; et rien ne vous nuira. » (Luc 10) Cette parole marche aussi avec nous et nous le savons. En effet, nous ne pouvons pas être des citoyens du Royaume de Dieu et être sans puissance, ni autorité spirituelle. Si Jésus est venu du ciel, c’est que nous sommes aussi venus du ciel et Il l’a bien dit dans Jean 8 :23 : « Alors il leur dit : vous êtes d'en bas, mais moi, je suis d'en haut ; vous êtes de ce monde, mais moi, je ne suis point de ce monde. » Par la suite, Il a dit aux disciples et à nous : « Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez de l'angoisse (des tribulations) au monde, mais ayez bon courage, j'ai vaincu le monde. » Jean 16 :33)
Bien-aimés, Jésus notre Seigneur a vaincu le monde. Nous aussi nous avons vaincu le monde par notre nature divine, car le monde n’a pas domination sur notre nature divine. La foi vient aussi de là. Au chapitre 18 de Jean, Jésus dit encore devant Pilate : « Mon Règne n'est pas de ce monde ; si mon Règne était de ce monde, mes gens combattraient afin que je ne fusse point livré aux Juifs ; mais maintenant mon Règne n'est point d'ici-bas. » (Jean 18 :36) En relation avec nous, les apôtres nous diront plus tard que nous sommes étrangers et voyageurs dans ce monde. (Hébreux 11 :13 ; 1 Pierre 2 :11) Si nous sommes étrangers et voyageurs dans ce monde, nous ne le sommes pas pour le ciel, comme Paul le dit :
Vous n'êtes donc plus des étrangers ni des gens de dehors ; mais les concitoyens des Saints, et les domestiques de Dieu. Étant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin ; (Éphésiens 2 :19-20)
Nous sommes citoyens des cieux, serviteur dans le Royaume de Dieu, ayant un accès continuel à la Cour du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs. Et nous avons reçu du Seigneur autorité et pouvoir sur toutes les puissances dans les cieux et sur la terre – les anges étant à notre service.
Notre foi vient aussi des promesses que Dieu nous a faites. En vérité, le Dieu que nous servons fait des promesses à ceux qui le servent, car Il a la capacité d’accomplir ce qu’Il dit. Dieu est tout puissant – Il n’a donc pas peur de faire des promesses à ceux qui le servent. Il dit :« Qui déclare dès le commencement la fin, et longtemps auparavant les choses qui n'ont point encore été faites ; qui dis ; Mon conseil tiendra, et je mettrai en exécution tout mon bon plaisir. » (Es 46 :10) Frères et sœurs, n’est-ce pas de cette manière que notre Dieu se définit ? Il est tout puissant – il dit à l’avance ce qu’Il va faire parce qu’Il ne craint personne et il n’existe dans les cieux et sur la terre, aucune puissance qui peut l’empêcher de faire ce qu’Il a envie de faire. Les hommes craignent de déclarer leurs intentions et leurs plans publiquement à cause des oppositions et des complots contre leur personne. Cependant, notre Dieu dit publiquement ce qu’Il va faire – Il fait même écrire Son projet par Ses serviteurs les prophètes. Il déclare dès le commencement, ce qui va arriver, comme cela est écrit dans Apocalypse – Jésus a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga » (Apocalypse 1 :8 ; 21 :6 ; 22 :13), c’est-à-dire, le Premier, qui équivaut au Commencement et le dernier qui équivaut à la fin. De la Genèse à l’Apocalypse, la Bible est remplie des projets de Dieu pour l’ensemble de Son peuple et pour ses serviteurs et ses servantes individuellement. Dieu n’a pas peur, car la peur n’existe pas dans le Royaume de Dieu qui demeure le Royaume des esprits supérieurs.
Mes bien-aimés, nous pouvons distinguer deux types de promesse dans la Bible : les promesses individuelles et les promesses collectives, qui concernent essentiellement le plan et le peuple de Dieu. Les promesses sont souvent faites par Dieu, à la suite des prières de Son peuple ou des besoins de Son plan.
Dieu fait des promesses à ses serviteurs et à ses servantes. On peut par exemple citer la promesse de Dieu à Abraham au sujet de son fils Isaac :
Dieu dit aussi à Abraham : Quant à Saraï ta femme, tu n'appelleras plus son nom Saraï, mais son nom sera Sara. Et je la bénirai, et même je te donnerai un fils d'elle. Je la bénirai, et elle deviendra des nations : Et des Rois Chefs de peuples sortiront d'elle. (Genèse 17 :15-16)
Il dit encore : « Certainement Sara ta femme t'enfantera un fils, et tu appelleras son nom Isaac ; et j'établirai mon alliance avec lui pour être une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui. » (Genèse 17 :19) Dieu fit une promesse à Abraham alors qu’il se plaignait de ne pas avoir d’héritier. Cependant, avec l’épreuve du temps, Abraham finit par croire que Dieu ne voulait plus lui donner l’enfant, surtout qu’il avait eu Ismaël avec Agar. Cependant, le Seigneur réitéra sa promesse.
Dieu fit une promesse à Zacharie et à sa femme Élisabeth au sujet de Jean-Baptiste, mais Zacharie ne crut point :
Mais l'Ange lui dit : Zacharie, ne crains point ; car ta prière est exaucée, et Elisabeth ta femme enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jean. Et tu en auras une grande joie, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur, et il ne boira ni vin ni cervoise ; et il sera rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère. Et il convertira plusieurs des enfants d'Israël au Seigneur leur Dieu. (Luc 1 :13-16)
Dieu fit une promesse à la femme Sunamite par la bouche du prophète Élisée (2 Rois 4 :16). Il fit une promesse au sujet de la naissance de Samson (Juges 13 :3-5). Dieu fit des promesses à Joseph à travers les songes qu’il avait eus, lesquels traduisaient clairement une promesse d’élévation (Genèse 37 :5-10). Les promesses de Dieu peuvent nous parvenir à travers des prophéties, des visions ou des songes.
L’Éternel rencontra Moïse dans le buisson ardent et lui fit part de son plan pour Israël (Exodode 3) – lequel se traduisit par une promesse de délivrance.
Et l'Eternel dit : j'ai très-bien vu l'affliction de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai ouï le cri qu'ils ont jeté à cause de leurs exacteurs, car j'ai connu leurs douleurs. C'est pourquoi je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire remonter de ce pays-là, en un pays bon et spacieux, en un pays découlant de lait et de miel ; au lieu où sont les Chananéens, les Héthiens, les Amorrhéens, les Phérésiens, les Héviens, et les Jébusiens. » Ce plan traduisait dans les faits, l’accomplissement d’une promesse de Dieu, faite à Abraham, de délivrer les enfants d’Israël de l’esclavage. (Genèse 15 :13-14)
Mes bien-aimés, il est très important de comprendre en relation avec ce sujet que tout ce que Dieu annonce à l’avance n’est pas forcément l’expression de Sa volonté. Par exemple, Dieu n’avait pas promis l’esclavage aux enfants d’Abraham, mais plutôt la délivrance de l’esclavage. C'est cette promesse qui fut accomplie plus tard par les mains de Moïse. De manière générale, les frères et sœurs croient que tout ce que Dieu annonce à l’avance est l’expression de Sa volonté – ce qui est faux. Ne faisons pas de confusion sur ce sujet. Ce que Dieu annonce à l’avance n’est pas forcément l’expression de Sa volonté. Les choses ne sont pas établies ainsi dans les écritures. Le sommeil et l’assoupissement décrit dans Matthieu 25, qui frappe actuellement l’Église n’est pas l’expression de la volonté de Dieu – pas plus que ne l’est, l’apparition des faux prophètes et des faux christs dans l’Église.
Cependant, ce que Dieu prédit et qui est l’expression de Sa volonté s’appelle une promesse. Nous devons croire dans les promesses de Dieu, mais pas de n’importe quelle manière – car la promesse de Dieu doit être toujours actualisée pour nous. Les écritures nous apprennent par exemple qu’il n’y aura pas de stériles dans le peuple de Dieu. « Il n'y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. Je remplirai le nombre de tes jours. (Exode 23 :26) Ailleurs dans Deutéronome, le Seigneur dit : « Tu seras béni plus que tous les peuples ; il n'y aura chez toi ni homme ni femme stérile, ni bête stérile parmi tes troupeaux. » (Deutéronome 7 :14) Cette Parole de Dieu est la vérité, car Sara qui était stérile a enfanté (Genèse 21 :1-2). Rebecca qui était stérile a enfanté, (Gen 25 :21) ainsi que Rachel (Genèse 29 : 31 ; 30 :22) et Anne, la mère de Samuel (1 Sam 1:27). C’est elle qui nous a appris par sa prière inspirée que la stérile enfanterait sept fois (1 Samuel 2 :15). Cette déclaration provenait de son expérience avec Dieu par la foi. Elle venait d’obtenir une grande victoire avec l’enfantement de Samuel, son fils. À partir de là, elle savait que sa foi avait grandement ouvert la porte de la fécondité – alors, elle pouvait enfanter sept fois. Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, enfanta aussi un fils dans sa vieillesse (Luc 1 :5-7; 24).
Il est clair qu’il n’existe pas de stérile dans la maison de Dieu, cependant, toutes les femmes n’enfantent pas dans la maison de Dieu – car cette promesse s’accomplit pour ceux et celles qui cherchent la fécondité dans la prière et les supplications.
Le Seigneur a dit :
Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens ; car je suis l'Éternel, qui te guérit. (Exode 15 :26)
La guérison divine est une réalité parmi le peuple de Dieu. C’est même un signe de la présence de Dieu parmi son peuple. Il s’agit ici de la guérison du corps, de l’âme et de l’esprit, car Dieu ne se met pas seulement en peine, du corps, mais bien plus, de l’âme et de l’esprit du chrétien. Ailleurs, il est écrit que le Seigneur est venu vers son peuple avec la guérison sous ses ailes d’amour (Malachie 4 :2) Au sujet du Messie, Ésaïe dira:
Fortifiez les mains languissantes, Et affermissez les genoux qui chancellent ; Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds ; Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude ; Esaïe 35 :3-6)
Quand Jésus entame son Ministère, nous voyons l’accomplissement de cette parole. Les malades étaient guéris, les démons étaient chassés et beaucoup de miracles se produisaient dans toutes contrées d’Israël. Lui-même le confirmera dans Luc chapitre 4 :
Et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. (Luc 4 : 17-21)
Effectivement cette promesse de délivrance venait de s’accomplir – Jésus, le Christ revêtu de la puissance de Dieu opérait des miracles et des guérisons. Cette œuvre de délivrance avait commencé, comme Matthieu en rend aussi le témoignage :
Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. (Matthieu 4 :23)
Cependant, Jésus dit aux scribes et aux pharisiens qui étaient dans la synagogue ce jour-là :
«Je vous le dis en vérité : il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d'Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur toute la terre ; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d'elles, si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d'Élisée, le prophète ; et cependant aucun d'eux ne fut purifié, si ce n'est Naaman le Syrien. (Luc 4 :25-27)
Pourquoi avait-il dit cela ? Quand bien même la promesse était en cours de réalisation, tout le monde ne pouvait pas en bénéficier, à part ceux qui se sentaient concernés et qui manifestaient le désir d’entrer dans la grâce de Dieu. Naaman avait cru les paroles de sa jeune servante et a effectué le voyage jusqu’en Israël pour être guéri. Il avait cru dans la puissance de Dieu et ses œuvres l’ont démontré. Il avait quitté son pays pour aller jusqu’en Israël rencontrer le prophète Élisée.
La veuve de Sarepta aussi avait cru la parole d’Élie, sinon elle ne lui aurait pas préparé à manger avec ses dernières provisions. Les promesses de Dieu s’accomplissent toujours pour ceux qui croient et qui entreprennent une démarche de foi. Jésus-Christ est toujours dans son Église, mais ceux qui le voient et qui l’expérimentent sont ceux qui s’approchent de Lui par la foi – ceux qui acceptent de s’humilier, en persévérant dans la prière. Il en sera ainsi dans notre génération – les promesses de Dieu s’accompliront pour tous ceux qui sont restés attachés à la vision originelle du message de la fin des temps – ceux qui se distinguent par leur foi, comme la veuve de Sarepta, comme Naaman le syrien ou comme la reine du midi.
Au sujet de cette reine du midi, Jésus dit :
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu'elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. (Matthieu 12 :42)
Mes chers frères et sœurs, considérons un peu les efforts de cette femme qui quitta son pays pour aller jusqu’à Jérusalem, en vue d’entendre la sagesse du roi Salomon. Quel effort fit-elle ? Quel parcours, avec pleins de risques et d’épreuves. Certainement qu’il y avait quelque chose qui l’avait convaincu d’effectuer ce voyage, afin que son nom et son œuvre restent gravés dans les saintes écritures pour l’édification de certains et pour la condamnation des autres. Ceux que l’histoire de cette femme inspirent seront encouragés et édifiés dans leur foi. Cependant les paresseux et les incrédules seront jugés par la foi de cette femme, car Christ est plus grand que Salomon.
Que pouvons-nous retenir à la fin ? Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons maintenant emprunté le couloir final de la DISTINCTION par le message d’appel à la foi – c’est une autre phase du CRI de MINUIT qui nous introduit dans le témoignage. Qui se distinguera par sa foi parfaite en Jésus-Christ dans cette période particulière ? La balle est dans notre camp. Frère Branham a prêché « LA FOI PARFAITE » — car c’est elle que l’Épouse doit manifester. C’est une foi mystérieuse, manifestée par une onction mystérieuse.
Que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ soient avec chacun de vous. Soyons attentifs à l’Esprit, car Dieu nous parle encore maintenant.
En Christ notre Seigneur
Pasteur M’BRA Parfait