Les sentiments justes

Exhortations 29 déc. 2022

Exhortation de Février 2020

Mes bien-aimés frères et sœurs, je vous salue tous dans le nom précieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ par cette parole de Paul aux Philippiens, au chapitre 2 : 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu…

Mes chers frères et sœurs, nous pouvons toujours nous poser des questions au sujet de nos sentiments en Jésus-Christ, en vue de mieux évaluer notre niveau de ressemblance à notre Seigneur. L’exhortation de l’apôtre Paul est à prendre au sérieux parce qu’il est très important pour nous de revêtir les sentiments spirituels qui sont en Jésus-Christ. Si nous sommes morts et que c’est désormais le Seigneur qui vit en nous, alors nous devons avoir les mêmes sentiments que Lui. La bible nous donne quelques informations sur les sentiments qui étaient en Christ, Lequel avait les mêmes sentiments que l’Éternel Dieu. C’est ce que nous lisons à travers toute la bible. Dans Exode au chapitre 34, l’Éternel se présente à Moïse tel qu’Il est :

L'Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l'Éternel. Et l'Éternel passa devant lui, et s’écria : L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération ! (Exode 34 : 5-7)

L’Éternel notre Dieu est miséricordieux et compatissant. Il est lent à la colère et riche en bonté. Il est aussi fidèle. Ces paroles traduisent très clairement les sentiments de notre Dieu. En effet, les sentiments de l’Esprit en nous devraient refléter le caractère de notre Dieu, qui, par Christ, vit désormais en nous. Nous lisons dans le Psaumes 86 :16, le témoignage de David : « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, Lent à la colère, riche en bonté et en fidélité ; Tourne vers moi les regards et aie pitié de moi, **Donne la force à ton serviteur, Et sauve le fils de ta servante ! **»

Le même témoignage se trouve encore dans les Psaumes 103 et 145 dans les mêmes termes, aux versets 8 : « L'Éternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté ; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours ; ». Le même témoignage nous est encore rapporté dans le livre de Joël au chapitre 2 : « Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Éternel, votre Dieu ; car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'Il envoie. » Dieu se repent des maux qu’Il envoie sur ses servantes et ses serviteurs. Il a compassion de Son peuple qui crie à Lui et cherche sa face. Dans le livre du prophète Jonas, au chapitre 4, Jonas rend le même témoignage. Il reproche à Dieu sa miséricorde et sa compassion envers les Ninivites : « Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité. Il implora l'Éternel, et il dit : Ah ! Éternel, n'est-ce pas ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays ? C'est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. » Mes bien-aimés, n’est-ce pas un avantage pour nous ? N’est-ce pas une grande source de grâce et de joie d’avoir un grand Dieu qui est compatissant, miséricordieux et lent à la colère et surtout riche en bonté ? N’est-il pas merveilleux d’avoir un Dieu qui se repent de ses décisions de malheur ou de châtiment ? Bien-aimés, quel que soit ce qui nous arrive, tant que nous avons le souffle de vie, nous pouvons avoir recours à cette immense grâce de Dieu. Ceux qui ont rendu témoignage de ces sentiments qui sont en Dieu en ont certainement profité. Moïse en a profité. David, le psalmiste en a profité. Tous les adorateurs de notre Dieu l’ont connu comme Tel. Il fait grâce à celui qui s’humilie et cherche sa face.

En effet, la compassion est un sentiment qui nous fait partager la souffrance et la douleur des autres. C’est ce que notre Dieu EST. Il a de la compassion. La miséricorde est aussi un sentiment de pitié et de compassion. C’est une vertu qu’on trouve en Dieu seul. C’est grâce à la miséricorde de Dieu que la grâce et le pardon ont été accordés à l’humanité, en Jésus-Christ. Quand Jésus est venu, Il a exercé un Ministère de Miséricorde et de compassion parce qu’Il avait les sentiments qui étaient en Dieu son père. Christ ne pouvait que faire cela. Voyez ce qui est écrit dans Matthieu 9 à ce sujet :

Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. (Matthieu 9 :36-38)

Jésus fut ému de compassion pour une foule qui n’avait pas de Pasteur pour la conduire dans la vérité et la délivrance. Autrement dit, Il s’inquiétait pour les brebis et leur bien-être. Mais que font les pasteurs d’aujourd’hui ? Où sont-ils, ceux qui s’inquiètent du bien-être du troupeau de Dieu ? La compassion de Dieu en Christ se manifeste à plusieurs niveaux. Face à ce constat, Jésus avait exhorté les disciples à prier le Maître de la Moisson d’envoyer des ouvriers dans la Moisson, afin que les soins nécessaires soient apportés au troupeau. Aujourd’hui, nous en sommes là mes frères et sœurs : Si nous sommes habités par des sentiments justes, nous allons prier le Seigneur pour l’œuvre de Dieu. Si nous avons les sentiments justes, on aura de la compassion pour tous ces gens qui souffrent dans les églises, maltraités par les faux prophètes et les faux christs, victimes des mensonges de Satan. Si nous avons des sentiments justes, nous prierons le Maître de la Moisson de susciter de bons pasteurs pour ces brebis malades et spoliées par l’adversaire.

Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades. (Matthieu 14 :14)

Jésus avait toujours de la compassion pour la foule. Et c’est cette compassion qui Le poussait à agir en sa faveur. C’est cette compassion qui déclenchait en Lui les bienfaits de Dieu. C’est pour cette raison que le Saint-Esprit nous exhorte à avoir les sentiments qui étaient en Christ, car si nous n’avons pas ses sentiments, il nous sera difficile de manifester les œuvres de Christ. Comme Il avait de la compassion, alors Il priait pour les malade :

Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies. (Matthieu 8 :14-17)

Bien-aimés, est-ce que par amour nous pouvons aujourd’hui prendre les infirmités de nos frères et sœurs en Christ ? Est-ce que nous pouvons charger les malades et leurs maladies ? Il s’agit ici d’avoir les sentiments qui étaient en Christ. Ce n’est pas seulement à la croix que Christ a porté ces maladies. Déjà, avant la croix, Il priait pour les malades et leur accordait une attention toute particulière. Et ceux qui sont malades le sont dans l’esprit, l’âme et le corps. Si nous avons des sentiments justes, nous nous chargerons des infirmités spirituelles de nos frères et sœurs et nous prendrons leurs maladies. Si nous avons des sentiments justes, nous ferons de la prière pour les malades un ministère particulier. Souvenez-vous de ceux qui ont porté le paralytique devant Jésus en le faisant descendre par le toit de la maison. Sans leur compassion pour ce paralytique, il n’aurait jamais été guéri, car il n’aurait jamais pu marcher jusqu’au domicile de Jésus. La bible ne parle-t-elle pas d’un autre paralytique qui avait attendu pendant des années à la piscine de Bethesda parce qu’il n’y avait personne pour le jeter dans l’eau ?

Pendant son Ministère, les malades venaient à Jésus en grand nombre et Il les guérissait parce qu’Il avait de la compassion pour eux. Il pardonnait leur péché et les guérissait. Christ était devenu une grâce, un don pour les malades de son temps. Il était devenu l’Espoir pour tous ceux qui avaient besoin de guérison.

Jésus quitta ces lieux, et vint près de la mer de Galilée. Étant monté sur la montagne, il s'y assit. Alors s'approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit ; en sorte que la foule était dans l'admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient ; et elle glorifiait le Dieu d'Israël. (Matthieu 15 :29-31)

Aujourd’hui, ça devrait être la même chose avec son peuple. Oh mes bien-aimés, ayons les vrais sentiments qui étaient en Christ. Ayons de la compassion et de la miséricorde pour les malades et pour tous ceux qui souffrent de diverses manières ; Que nos sentiments déclenchent les grâces de Dieu pour son peuple et pour les nations. Il est écrit que « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. » C’est l’amour qui a conduit Jésus à la croix, et c’est la miséricorde de Dieu qui a sauvé l’humanité. Si nous avons ces sentiments en nous, nous pourrons nous aussi exercer le Ministère de la guérison divine :

Jésus, ayant appelé ses disciples, dit : Je suis ému de compassion pour cette foule ; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin. Les disciples lui dirent : Comment nous procurer dans ce lieu désert assez de pains pour rassasier une si grande foule ? (Matthieu 15 :32-33)

On peut voir encore que Jésus avait de la compassion pour une foule qui avait faim et qui n’avait pas mangé à cause de Lui. En effet, la foule l’avait suivi pour écouter son enseignement pendant trois jours sans manger. Que faire pour ces gens ? Jésus savait ce qu’Il allait faire, car la compassion de Dieu avait pourvu pour un miracle. C’est alors qu’Il multiplia les cinq pains et les deux poissons. Mes chers amis, avons-nous vraiment foi dans les compassions et la miséricorde de Dieu ? Si nous avons les sentiments justes, nous croirons dans la miséricorde et les compassions de Dieu. Si nous avons les sentiments justes, nous ne craindrons pas pour notre lendemain ; car nous ne pouvons pas suivre Jésus et ne pas expérimenter sa bénédiction et sa grâce. La compassion produit toujours des miracles dans la vie des disciples de Christ :

Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toiEt le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. (Luc 7 : 11-15)

N’est-ce pas la compassion du Christ qui a produit ce miracle pour cette mère désespérée ? Oui, elle était désespérée pour son fils unique qu’on allait enterrer. Jésus eut de la compassion pour elle ; Il eut pitié d’elle et lui accorda une grâce. Il avait partagé les douleurs de cette mère désespérée, une veuve ravagée par le décès de son fils unique. Il ne pouvait que se produire ce miracle. Souvent nous pensons que les miracles sont anodins, parce qu’on n’analyse pas l’environnement de leur accomplissement. Aujourd’hui, l’Église n’a plus les sentiments qui étaient en Christ ; ces sentiments justes, pour manifester la vie de Christ. Nos sentiments sont impurs et charnels. Nous sommes encore tentés par notre propre convoitise parce que nous vivons encore pour nous-mêmes. Nous ne sommes pas intéressés par l’œuvre de Dieu. Nous ne vivons pas pour le Royaume de Dieu et sa Justice. Regardez ce qui s’est passé avec Simon le magicien. Il disait qu’il avait cru en Jésus-Christ, mais son cœur était encore dans les ténèbres et il était encore habité par des sentiments impurs, au point qu’il pensait que la puissance de Dieu pouvait s’acquérir à prix d’argent. (Actes 8) Pierre lui demanda de se repentir et, s’il était encore possible, que Dieu lui fasse grâce.

Qu’est-ce qui ramena Thabita à la vie ? C’est cette compassion que les frères et sœurs avaient témoigné pour elle depuis qu’elle était malade jusqu’à ce qu’elle meure. Il fallait un miracle parce que la compassion des frères et sœurs n’était pas prête à la lâcher. Face à la situation, lorsque notre compassion et notre miséricorde touchent le cœur de Dieu, il est évident que cela va déclencher un miracle, un prodige pour décanter la situation. Mais où sont nos sentiments aujourd’hui ? Avons-nous de la compassion pour les foules incrédules ? Avons-nous de la compassion pour les malades et les affligés ?

Jésus a eu de la compassion et de la pitié pour les pécheurs, ce qui Le poussa à nous remettre nos péchés. Il expliqua cette grâce dans une parabole, au sujet de ce roi qui avait remis sa dette à un de ses serviteurs, qui à son tour manifesta de la méchanceté à l’égard de son créancier. C’est malheureusement ce que les chrétiens font aujourd’hui : ils ne pardonnent pas à ceux qui les offensent alors que Dieu leur a pardonné leurs péchés. Et les choses sont ainsi parce qu’ils n’ont pas les sentiments qui étaient en Christ :

Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois. (Matthieu 18 :25-28)

Mes bien-aimés, ayons-les sentiments qui étaient en Christ. Cela est très important pour nous. Pour ce faire, nous devons avoir une intelligence renouvelée par la parole de Dieu, en vue de discerner quelle est la volonté de Dieu :

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12 :1-2)

Si nous avons l’intelligence renouvelée, nous saurons où se trouve la volonté de Dieu et nous verrons nous-mêmes où seront dirigés nos sentiments en cette fin des temps. Le problème qu’il y a aujourd’hui, c’est que c’est Jésus-Christ Lui-même qui doit maintenant bénéficier de notre compassion et de notre miséricorde. Église du Dieu vivant, est-ce que tu es consciente de cela ? Nous devons avoir de la compassion et de la miséricorde pour le Seigneur Jésus Lui-même. Quand on regarde la souffrance de Jésus-Christ pendant l’œuvre de rachat et qu’on voit l’état actuel de son Église, on devrait avoir de la compassion pour Lui. C’est comme si Christ avait travaillé en vain. En effet, Christ n’est plus dans la chair, donc Il n’a plus de Corps. C’est nous qui sommes devenus son Corps. Étant la lumière, Il a fait de nous la lumière du monde. (Jean 8 :12) Étant le sel, Il a fait de nous, le sel de la terre. (Matthieu 5 :12-16) Il a agi de cette manière afin qu’au travers de l’Église, Il soit vu. Mais qu’est-ce qui arrive lorsque l’Église ne fait aucun cas de Lui ? Que se passe-t-il lorsque ceux qui doivent Le porter dans ses manifestations sont préoccupés par d’autres choses et qu’ils ne sont pas consacrés ? Mes chers amis, que se passe-t-il lorsque les ouvriers qui ont été réveillés et qui sont montés sur la muraille pour la bâtir descendent pour aller dans leurs champs ? L’ouvrage est abandonné et les ennemis reviennent pour attaquer.

Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. (1 Corinthiens 6 :15-17)

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? (1 Corinthiens 6 :19)

Notre corps est le temple du Saint-Esprit. Par conséquent, si nous ne sommes pas disponibles, le Saint-Esprit non plus n’est pas disponible. Mais si nous sommes attachés au Seigneur, nous formerons effectivement, un seul Corps et un seul esprit avec Lui. Tout ce que nous réclamons au Seigneur en priant est faisable, à condition que nous soyons disposés en tant que membre de son Corps à collaborer avec le ciel. Nous devons avoir de la compassion pour le Seigneur Jésus-Christ et nous inquiéter de son œuvre. Il a eu de la compassion pour nous en nous sauvant. Maintenant que son Corps est dans la souffrance, il nous appartient d’avoir aussi de la compassion pour Lui. Il nous appartient de partager les souffrances de son Corps. Si nous n’y sommes pas encore, cela est la preuve que nous n’avons pas les sentiments qui sont en Christ. Je voudrais nous montrer ce qui se passe actuellement en lisant avec vous le récit de la résurrection dans le livre de Luc :

Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés afin d’aller embaumer Jésus. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre ; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée, et qu'il disait : Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour. (Luc 24 : 1-7)

Aujourd’hui, l’Église fait exactement ce que ces femmes sont allées faire au corps de Jésus. Elles n’avaient pas compris qu’Il était ressuscité, alors elles étaient venues au tombeau avec des aromates préparées pour embaumer son corps. Or, Il n’était plus dans la tombe, mais Il était ressuscité. Mes bien-aimés, Christ est ressuscité. Pourquoi cherchons-nous Celui qui est vivant parmi les morts ? Nous les frères qui avons cru au Message, faisons exactement la même chose : **Nous cherchons Christ dans un Message et dans les œuvres d’un prophète qui est mort, alors qu’Il est vivant dans la communion du Saint-Esprit **! William Branham a fait vivre Jésus-Christ pendant son Ministère, et au lieu de chercher à Le faire vivre dans notre foi, nous aimons mieux raconter les exploits d’un prophète mort il y a soixante ans. Christ cherche des hommes et des femmes qu’Il peut habiter pour accomplir Sa volonté. Jésus-Christ veut vivre en nous, c’est pour cela que nous devons trouver les moyens de Le faire vivre ! Arrêtons d’embaumer son corps, bien-aimés frères et sœurs ! Rien ne viendra à nous, mais c’est à nous d’aller vers le Christ, comme cela est écrit dans Jacques :

Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous (Jacques 4 :8)

Christ est ressuscité et Il est vivant. Nous devons nous approcher de Lui et le faire vivre. Quels sont les sentiments des membres du Corps de Christ aujourd’hui ? Quels sont les sentiments de ce Corps qui doit se réveiller de son sommeil pour faire vivre le Christ dans toute sa puissance et sa gloire ? Nous est-il possible d’expérimenter les exploits de Christ si nous ne sommes pas capables d’avoir en nous les sentiments qui étaient en Lui ? Il est écrit qu’Il a renoncé à sa divinité et à sa gloire pour s’identifier à nous les hommes, en vue de nous sauver. Il s’est dépouillé de toute sa gloire. Il a accepté de quitter sa position. Pouvons-nous être comme Christ sans passer par ce même chemin de dépouillement ? Que sa grâce et sa paix soient sur nous et qu’Il nous conduise par Son Esprit à suivre Ses traces.

Paul avait exhorté les frères de Rome au sujet des sentiments que nous devons avoir les uns envers les autres, car les sentiments influencent beaucoup les relations fraternelles. Et nos sentiments sont plus justes les uns à l’égard des autres quand nous avons bien compris le mystère du Corps de Christ. Car il existe une relation d’interdépendance dans le Corps de Christ qui fonctionne de telle manière que chaque membre du Corps est utile et important. C’est dans cet esprit que Paul exhorte les frères dans Romains 12 :3-5 :

Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.

Nous pouvons voir que Paul met en avant le fait qu’on doit comprendre qu’on est membre d’un Corps spirituel qui comprend plusieurs membres et qui fonctionne avec le travail des uns et des autres. En cela, celui qui ne revêt pas de sentiments modestes et qui affiche un air suffisant s’exclut lui-même de la présence de Dieu et s’isole dans les ténèbres. Celui qui est modeste a de la retenue et de la modération dans ce qu’il croit et dans ses convictions. Car il comprend qu’il doit être prudent et simple, comme le Seigneur nous l’a recommandé. (Matthieu 10 :16) Il est suicidaire d’avoir une trop haute opinion de sa personne et de ses convictions spirituelles : c’est le monde de l’insécurité spirituelle.

Sur la voie de la sainteté et du Christ, ceux qui ont une haute opinion de leur propre personne et de leur conviction périssent ou finissent dans les pleurs et les grincements de dents. Ceux qui dénient aux autres la connaissance de la vérité et de Dieu finissent toujours par s’éloigner de Dieu pour tomber dans le monde des orgueilleux et des fous. Quand on est conscient qu’on s’est approché de Dieu, on marche dans l’humilité et dans l’abaissement. On se dit que Dieu peut se révéler à n’importe qui, n’importe où et à n’importe quel moment. Dieu est libre de faire ce qu’Il veut. N’est-ce pas ce qui s’est passé avec le prophète Jonas ? Il en voulait à Dieu parce qu’Il avait pardonné aux populations de Ninive leur péché. Jonas n’avait pas de sentiments de miséricorde, car il voulait que Dieu envoie son châtiment sur Ninive pour la détruire, bien que toute la ville se soit humiliée et repentie Jonas ne pouvait pas s’imaginer que Dieu puisse pardonner aux ninivites. Pourquoi ? Parce qu’il croyait avoir Dieu pour lui seul. Jonas voulait que Dieu agisse selon ses convictions et sa manière de voir les choses. **Mes bien-aimés, Dieu ne nous appartient pas à nous seuls, mais Il est l’Éternel, le créateur de toute chose et de tout homme. Revêtons des sentiments modestes et travaillons dans un esprit de miséricorde **:

Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi ; que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère ; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. (Romains 12 : 6-8)

Est-il possible qu’un seul homme fasse tout, lui seul, dans l’œuvre de Dieu ? Dieu aurait-il un seul ouvrier ? Non ! Puisque nous sommes plusieurs à avoir reçu le Saint-Esprit, Dieu a plusieurs ouvriers dans sa Maison qui est l’Église. Et chaque ouvrier a son travail dans la maison de Dieu. En plus, les résultats obtenus par un seul ministère ou un seul ouvrier ne suffisent pas pour accomplir la volonté de Dieu. Par contre, les résultats de l’équipe que Dieu a mise en place seront suffisants pour accomplir la volonté de Dieu, si chaque membre de l’équipe fait son travail. C’est ce mystère des membres du Corps de Christ que nous devons tous connaître pour avoir des sentiments modestes les uns à l’égard des autres. Paul dit au sujet de l’équipe dans Romains 12 :5 :

Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.

En Christ, nous sommes membres les uns des autres ; cela veut dire que nous dépendons les uns des autres, quand bien même la question de la foi demeure individuelle. C’est individuellement que Dieu nous approuve. Même si Dieu rejette une communauté, Il peut approuver au sein de cette communauté, ceux qui se distinguent par leur adoration. C’est ainsi qu’Il a sauvé Noé et qu’Il a approuvé Lot dans Sodome et Gomorrhe. Dans chaque Assemblée de croyants, tous ceux qui se distinguent dans leur foi sont approuvés de Dieu. Il ne traite pas l’innocent et le coupable de la même manière. Le mystère du Corps de Christ nous impose l’amour et la paix les uns à l’égard des autres. En cela, nous n’avons pas le droit d’avoir de mauvais sentiments les uns à l’égard des autres. C’est ce que Paul nous dit dans le verset 16 de Romains 12 :

Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux.

Mes bien-aimés, si nous devons avoir les mêmes sentiments, cela veut dire qu’il s’agit des sentiments qui sont en Jésus-Christ, car ce sont les sentiments de Christ qui sont purs, que nous pouvons partager. C’est le lieu de rassemblement de notre foi et de notre vie en communauté. Que Dieu vous bénisse tous et que sa grâce et sa paix soient sur chacun de nous. N’oublions pas que notre Seigneur Jésus-Christ a aujourd’hui besoin que nous ayons pour Lui de la compassion et de la miséricorde, à cause des souffrances de son Église. Ne nous ménageons pas dans la recherche de sa volonté pour l’accomplir. À Lui la gloire et les honneurs au siècle des siècles AMEN !

Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.

En Christ notre Seigneur

Fr M’BRA Parfait


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