Les porteurs du royaume de Dieu

Exhortations 15 déc. 2012

Exhortation de décembre 2012

Mes bien-aimés frères et sœurs, je vous salue dans le précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ par cette Parole:

Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. 9 Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. (2 Pierre 3:8)

Mes chers amis, nous voilà bientôt à la fin de six années de durs combats (2007 – 2012). Pour ma part, cela fait douze bonnes années de durs combats. En regardant en arrière, nous pouvons dire que le temps est vite passé. Les années passent vite parce que les temps sont abrégés par le Dieu tout Puissant. Cela se trouve écrit dans le livre de Marc au chapitre 13 de même que dans Matthieu 24.

14 Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation établie là où elle ne doit pas être, que celui qui lit fasse attention [] (Marc 13:14)
Et, si le Seigneur n’avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvé;   mais il les a abrégés, à cause des élus qu’il a choisis. (Marc 13:20)

Que ce soit pour Israël comme pour l’Église, c’est l’établissement de l’abomination dans le lieu saint qui conduit Dieu à abréger les temps. Maintenant les jours courent comme l’éclair. À peine ils se lèvent qu’ils se couchent. Pour nous, l’établissement de l’abomination dans le lieu saint est encore écrit dans 2 Thessaloniciens 2 et est donné comme le signe le plus important pour l’enlèvement. En voyant le diable assis dans le temple de Dieu, nous devons prendre garde à ce que nous lisons.

En voyant les chrétiens vivre comme le monde, nous devons revoir notre position devant le Seigneur, car les jours sont abrégés à cause des élus. Si Dieu n’abrège pas les jours, personne ne serait sauvé. Mais quels sont les jours que Dieu abrège-t-il ? Ce sont les jours de souffrance de Son peuple élu qu’Il abrège. Mais en le faisant, Il précipite aussi les jours de jugement pour les impies. Il ne s’agit pas ici de la grande tribulation parce que le temps est déjà fixé pour cette épreuve qui dure trois ans et demi.

Cette Parole concerne le peuple de Dieu, l’Église actuelle. Nous sommes dans une grande souffrance à cause des progrès de l’iniquité dans le monde et dans l’Église. Les hommes ont totalement perdu la raison. Les élus sont dans cette fournaise d’impureté et de souillure généralisée ; ceux qui comme Loth soupirent en eux-mêmes, ne pouvant plus accepter et supporter cette odieuse vie de péché et de désordre. Dieu est en train de les marquer conformément à Ézéchiel 9

L’Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. 5 Et, à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n’ayez point de miséricorde! (Ézéchiel 9:4 )

Il existe des hommes et des femmes qui soupirent dans ce monde à cause du mal qui s’y commet. Ils ne prennent pas part à cela, mais aspirent au règne de Christ. Ceux-là sont présentement en train d’être marqué par le Seigneur. C’est à cause d’eux que les temps sont abrégés. Après eux, ça sera le jugement de Dieu sur la terre. Contrairement à ce que plusieurs pensent, Dieu ne tarde pas dans l’accomplissement de Sa parole, mais Il use de patience pour le salut des élus.

Dieu veut que Ses choisis soient prêts pour Son jour, alors Il prend Son temps pour les préparer. C’est une erreur grave que de penser que Dieu tarde. Dieu est toujours prêt à agir, mais quand Il tarde, c’est toujours pour le salut de Son peuple qui n’est pas prêt. Donc la faute à ce sujet n’a jamais été du côté de Dieu, mais des élus. C’est ce que Pierre nous fait comprendre dans son épitre.

Le Seigneur veut que les hommes parviennent à la repentance ; Il veut que Ses élus soient prêts pour l’œuvre qu’Il leur a confié à la fin des temps. C’est pourquoi Il tarde. Dieu ne tarde pas en vain, mais Il le fait pour un bon but. Les frères et sœurs doivent le comprendre. Et l’attente de Dieu doit nous procurer le zèle au lieu de la faiblesse. Nous devons mettre à profit la patience de Dieu pour nous préparer au lieu de nous rendormir ou de nous affaiblir. La patience de Dieu est pour notre maturation spirituelle. Elle doit être pour notre délivrance et notre salut. La patience de Dieu ne doit pas être pour nous, une source de découragement ou de relâchement.

Celui qui se relâche dans sa préparation parce que Dieu tarderait à accomplir Sa promesse n’a jamais été réveillé. Dieu travaille en ce moment même. Il ne se repose pas. Il travaille à affermir Ses élus dans le secret. Il travaille à les sélectionner et à les édifier sur le Roc. Oui mes frères ! Dieu travaille à discipliner Ses troupes à cause de l’affrontement ultime qui vient dans le monde ; cet affrontement entre le Royaume de Dieu et les puissances des ténèbres qui va tout ravager et provoquer la colère de la bête sur la terre. Dieu doit nous discipliner. Il doit discipliner les porteurs de la lumière.

27 Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël: Ma destinée est cachée devant l’Eternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu? 28 Ne le sais-tu pas? Ne l’as- tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; On ne peut sonder son intelligence. 29 Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. 30 Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent; 31 Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. (Ésaïe 40:27-31)

Comme Ésaïe le dit, Dieu ne se fatigue point. Ceux qui travaillent avec Lui non plus ne se fatiguent point. Ils renouvellent leur force comme des aigles. Celui qui se fatigue n’est plus dans la vision spirituelle de Dieu, mais est certainement retourné à ce qu’il a vomi. En effet, nous ne sommes pas des chiens pour retourner à ce que nous avons vomi. Nous sommes des soldats de Christ, des hommes et des femmes choisis par le Seigneur pour accomplir une œuvre dans notre génération. Cela doit nous suffire pour vivre de manière équilibrée dans ce monde.

C’est notre marche avec le Seigneur qui doit nous préoccuper chaque jour ; notre position vis-à-vis de lui et des hommes, de sorte à être irréprochable. Il est évident aujourd’hui que c’est Dieu qui attend l’Eglise, parce qu’Elle n’est pas prête pour porter Sa puissance. Car plusieurs sont encore remplis d’eux-mêmes. Plusieurs n’ont pas vraiment conscience des combats qu’ils doivent mener. Alors le Seigneur est obligé d’attendre. Mais le temps est venu pour lui d’abréger les délais.

Lorsque Dieu nous a rassemblés au départ, beaucoup de frères pensaient que le réveil était de l’enthousiasme religieux. Ils ignoraient qu’il s’agissait d’un appel au renoncement total à soi-même. Nous sommes dans un appel au brisement, à l’humiliation et à la repentance sincère. Dieu ne peut pas composer avec nous tant que nous ne sommes pas dans cette voie. Au sujet du Christ, il est écrit :

2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. (Ésaïe 53:2)

Cette Parole d’Ésaïe est très importante pour nous. Le Christ s’est élevé devant Dieu comme une faible plante dans le désert. Un désert est une terre desséchée, où il n’y a pas beaucoup d’eau. C’est un lieu où la croissance des plantes est difficile. Mais elles croissent quand même. Là, il y a le soleil, la chaleur du jour. Dans un tel contexte, la plante ne peut qu’être faible. Cette voie du Christ est la nôtre. Mes frères, nous devons nous tenir devant le Seigneur et nous élever dans cette position. On doit être élevé dans cette position de faiblesse, c’est- à-dire d’humilité, de simplicité et de brisement. Nous devons être brisés pour que notre divinité soit révélée.

Le réveil, c’est la mort – la traversée du Jourdain. Jésus-Christ n’est pas un amuseur de Galerie. Il n’est pas un plaisantin, qui ne sait ce qu’Il fait et où Il s’en va. Au moment où Il souffrait les douleurs de la crucifixion, il y avait des gens qui se moquaient de Lui. Oui ! Ils se moquaient du Christ, alors qu’Il était aux prises avec Son adversaire, Satan. Beaucoup de frères jouent ainsi aujourd’hui avec ce qui se passe dans l’Église. Ils pensent que le réveil d’aujourd’hui, c’est un aveugle qui a vu ou un sourd qui a entendu, ou encore un boiteux qui a marché.

Les frères ne veulent pas mourir à eux-mêmes. Ils ne veulent pas passer le Jourdain de la mort. Mais remarquez avec moi que c’est seulement après avoir passé le Jourdain qu’Elie demanda à Elisée : Que veux-tu que je fasse pour toi ? C’est la question ultime que Dieu pose aux morts, à ceux qui en ont fini avec leur chair ; la vie du vieil homme. Cette question est posée à ceux qui ont désormais la confiance de Dieu et qui sont prêts par cela à prendre le manteau d’Elie – la puissance de Dieu, l’héritage des élus de notre génération, pour en faire bon usage. Ceux-là ont prouvé par leur engagement que Dieu peut leur faire confiance.

J’avais dit dès le départ que notre réveil était un réveil de SAINTETE. Mais beaucoup n’avaient pas compris la signification de cette parole. Alors ils voulaient construire le nouvel édifice de Dieu sur leur mauvaise vie. Ce n’est pas possible. Vous ne pouvez pas construire un vrai réveil sur le mensonge, la délation, les calomnies, les diffamations et les parti-pris.

Vous ne pouvez pas construire un vrai réveil sur la domination des frères parce que vous êtes pasteur et l’orgueil de la vie. Vous ne pouvez pas construire un réveil dans une vie en cachette, de dissimulation, une double vie que tout le monde ne voit pas, alors que Dieu la voit. Le réveil ne se construit pas dans la crainte des frères, mais dans la crainte de Dieu. C’est Dieu que l'on doit craindre et redouter et non les frères.

Le réveil se construit dans la lumière, dans la sainte présence glorieuse de Dieu. C’est là qu’il y a la vie. Le réveil ne marche pas avec les complots et les affaires qui se trament dans le dos des frères. Nous devons en finir avec cette vie diabolique. Dieu est venu en Christ pour nous délivrer, afin que nous ayons une vie abondante de lumière en Lui. On ne doit plus marcher avec le diable dans ses voies détournées qui ne sont pas les voies de notre Seigneur Jésus. Ce sont là les œuvres des ténèbres. Satan, notre adversaire se tient dans les ténèbres. Il ne se tient pas dans la lumière. Vous ne pouvez pas construire de réveil sur des ambitions personnelles et des calculs humains. Vous ne pouvez pas construire un réveil durable de sainteté sur l’inimitié et les querelles.

Christ nous appelle à un réel pardon. Celui qui est réveillé a vu Dieu et a expérimenté la repentance et le pardon en Lui. Celui qui est réveillé et qui a expérimenté le pardon de Christ démolit lui-même les barrières de l’inimitié, des querelles et des jugements avec les autres. Quand on est réveillé et qu’on reprend la préparation pour la rencontre de l’Époux, on ne s’embarrasse plus des affaires du passé, mais on regarde à l’objectif final.

Mes chers frères et sœurs, le réveil est une vie, un comportement. Ce comportement n’est pas de façade, mais un vrai comportement. Nous devons parvenir à cette position de sécurité spirituelle dite « inébranlable ». Il faut que nous soyons inébranlables ; des hommes et des femmes qui ne tremblent plus devant les situations de cette vie. Un solide fondement doit être trouvé établi en nous. Et cela nous vient des épreuves de la foi qui nous forgent à l’image de Christ. C’est pourquoi rendons grâce à Dieu pour Sa patience à notre égard. Rendons grâce à Dieu de ce qu’Il n’a pas voulu que nous évoluions avec les impuretés et les souillures de notre vie. Rendons grâce à Dieu pour Jésus-Christ, notre modèle parfait que nous sommes appelés à imiter chaque jour, car cela est juste.

9 Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

Laodicée - Une femme veuve

1 Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Elisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Eternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. 2 Elisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. 3 Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. 4 Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.
5 Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. 6 Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. 7 Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit: Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.

Mes chers amis, cette femme veuve qui est ici est l’image de l’Église de Laodicée. En effet, une église issue de la prédication d’un prophète est la femme de ce prophète. Quand il meurt, l’Église devient sa veuve. Dans ce texte, cette femme a perdu son mari prophète, comme Laodicée qui a aussi perdu son prophète. Il est mort. L'Église s’est retrouvée veuve, avec des problèmes.

Nous savons qu’après la mort du frère Branham, l’Eglise est tombée dans une grande déchéance spirituelle. Elle est méconnaissable et est livrée au pillage de l’ennemi. Nous avons une Église séduite par le monde et la religion. Au temps d’Élisée, la femme devait à un créancier qui réclamait son argent. C’est ce qui arrive aujourd’hui au milieu du peuple de Dieu. Alors que le Seigneur avait payé pour notre rémission, la vie de péché a reconstitué la dette de plusieurs frères et sœurs. Désormais, Laodicée s’est de nouveau endetté auprès de l’ennemi. C’est lui le créancier de l’Église. Le péché de Laodicée l’a ramené dans l’endettement vis-à-vis de Satan et des démons.

C’est pour cela qu’elle est pauvre, aveugle et nue. Elle est misérable, mais ne le sait pas. Elle ne le sait pas parce qu’elle est séduite. Une église endettée de péché ne peut pas s’en sortir. Un croyant endetté de péché ne peut pas s’en sortir. C’est pourquoi nous devons régler nos comptes avec l’ennemi. Nous devons apprendre à nous repentir sincèrement et honnêtement, et mettre de l’ordre avec les frères. Regardez ce que l’ennemi a décidé de faire des enfants de la femme : des esclaves pour se faire payer. C’est ainsi frères et sœurs. Celui qui s’endette auprès de Satan deviendra son esclave et sera à son service pour le mal.

Vis-à-vis de cette situation, la femme a demandé le secours d’un prophète. Elle s’est rendu compte qu’il y avait encore des prophètes après son mari pour l’aider. Pareillement, Laodicée doit se rendre compte qu’après le prophète de l’âge, il y a encore d’autres prophètes que Dieu utilise pour Elle. Laodicée doit s’adresser encore à un prophète qui a l’esprit de son mari défunt – l’esprit d’Elie, qui lui dira ce qu’elle doit faire. Lorsqu’elle posa son problème, Élisée lui demanda : Qu’as-tu à la maison ? Qu’as-tu ? Elle avait un peu d’huile dans un pot. Heureusement qu’elle avait un peu d’huile. L’huile, c'est le symbole de l’onction, la puissance de Dieu.   Certes, cette femme était misérable, mais elle avait un peu d’huile. C’est tout ce qui lui restait. Cela ne suffisait pas pour payer ses dettes. Il lui fallait un secours. Il fallait que cette huile soit multipliée abondamment dans la maison de la femme.

Alors le prophète lui demanda d’aller chercher des vases, parce que l’huile ne pouvait pas être multipliée sans les vases pour la recueillir. Aujourd’hui, l’Église a reçu une onction de vérité, une puissance qui est en nous. C’est notre huile de réserve – elle doit être multipliée. Mes chers frères et sœurs, pour régler les problèmes que nous avons dans notre vie et dans la vie de l’Église, il nous faut la puissance de Dieu. Il nous faut une vraie visitation du Seigneur. Dieu doit multiplier Sa présence dans notre vie. Il doit nous remplir de Sa présence.

Par ailleurs, comme cette veuve, L’Église doit aussi fournir à Dieu des vases vides, c’est-à-dire des hommes et des femmes assoiffés de Sa présence ; qui prient et qui crient à Lui avec des cœurs sincères pour être remplis et renouvelés par Sa présence. L’Église doit présenter des vases qui portent l’onction de la fin des temps.

C’est là la raison d’être du Cri de Minuit. Des vases doivent être prêts pour porter la plénitude de Dieu dans notre génération ; des hommes et des femmes qui s’élèvent devant Dieu comme de faibles plantes, brisés et humiliés pour la gloire de Dieu. Ce fut l’huile qui régla les dettes de la femme du prophète. Pareillement, les problèmes de l’Église seront réglés lorsque la présence de Dieu sera multipliée en notre milieu. Ce miracle se produisit lorsque la femme ferma la porte derrière elle comme le prophète le lui recommanda.

Beaucoup ne veulent pas s’enfermer avec le Seigneur dans une communion profonde. Mais c’est bien à cela qu’Il nous appelle. Dieu nous appelle à une vraie communion d’intimité avec Lui, dans notre maison. Jésus a dit :

Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le  secret, te le rendra. (Matthieu 6:6)

C’est ici un vrai appel à la communion et à la prière. La prière est un vrai appel à l’intimité avec Dieu. Il y a des frères qui profanent encore la prière, après toutes ces années, ils ne savent pas prier Dieu. Mais Jésus nous enseigne bien ici comment prier. Que celui qui veut prier commence par entrer dans sa chambre. Mais de quelle chambre s’agit-il ici ? Pour comprendre, il faut aller dans Apocalypse 3, lorsque Jésus a dit qu’Il se tenait à la porte et qu’Il frappait.

20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

Celui qui a compris que la porte à laquelle Jésus frappe ici est la porte du cœur, doit aussi comprendre que la chambre dans laquelle nous devons entrer quand nous voulons prier est notre cœur. Il ne s’agit pas seulement de notre chambre à coucher. La vraie chambre dans laquelle nous devons entrer pour prier est notre cœur. Si nous voulons prier pour être écouté, la première chose que nous devons faire est d’entrer en nous-mêmes pour exposer notre cœur devant le Seigneur Jésus. Entrons dans notre chambre et fermons la porte derrière nous. La porte que nous fermons derrière nous est pour éviter la distraction de l’adversaire. En priant, fermons la porte de notre cœur aux autres pensées et aux autres voix.

La même exhortation nous est donnée dans le livre d’Ésaïe :

Va, mon peuple, entre dans ta chambre, Et ferme la porte derrière toi; cache-toi pour quelques instants, Jusqu’à ce que la colère soit passée. (Esaïe 26:20)

Face à toutes ces calamités annoncées sur la terre, le secours ne peut se trouver que dans une vraie communion avec le Seigneur. Entrons dans la chambre de notre cœur et fermons la porte derrière nous pour prier dans l’intimité le Seigneur de notre vie. Il ne s’agit pas de profaner la prière, mais d’une vraie communion avec le Seigneur. Tenons-nous devant le Seigneur comme de faibles plantes ; pas comme des plantes épineuses, qui blessent ceux qui s’approchent. Celui qui entre en communion avec Dieu de manière sincère et honnête verra la présence de Dieu multipliée pour lui.

Mes bien-aimés frères et sœurs, nous devons comprendre la Parole de Dieu et mesurer le sens réel de notre appel de Minuit pour ne pas relâcher dans le combat spirituel auquel Dieu nous appelle. Les vases et l’huile vont ensemble, parce que sans vase disponible, l’huile ne coule pas. En effet, lorsqu’il n’y avait plus de vases, c’est alors que l’huile s’arrêta de couler.

Quand il n’y a pas d’hommes consacrés, l’onction manque au peuple de Dieu. Pour que l’huile d’onction coule, il faut des hommes spirituels pour la porter. Nous sommes dans une église veuve, qui a perdu son prophète et qui doit encore interroger d’autres ministères qui ont reçu l’esprit d’Elie pour avancer. Ne disons pas que Dieu tarde à accomplir Sa promesse. Non ! Il ne tarde pas ; seulement qu’Il veut des vases disponibles pour porter l’onction divine. Alors continuons de nous mettre à Sa disposition.

Je voudrais maintenant en venir à mon sujet qui se trouve dans le livre de Luc chapitre 5, à partir du verset 18. C’est l’histoire du paralytique qui fut guéri par Jésus.

18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards. 19 Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus.
20 Voyant leur foi, Jésus dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés. 21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? 22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit: Quelles pensées avez-vous dans vos cœurs ? 23   Lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche?
24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
25 Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. 26 Tous étaient dans l’étonnement, et glorifiaient Dieu; remplis de crainte, ils disaient: Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges. (Luc 5:18-25)

Mes chers amis, ce texte est l’histoire d’un paralytique que Jésus guérit suite à une action particulière menée par ceux qui l’ont porté. C’est là que je voudrais mettre l’accent dans mon propos. Cet homme était paralysé, couché chez lui, sans aucun soutien. Il ne pouvait pas marcher. En effet, la paralysie nous met dans une position où nous avons obligatoirement besoin des autres. Les autres, ce sont les porteurs. Dans cette histoire, c’est l’action des porteurs qui fut décisive. Ce que Dieu nous demande aujourd’hui, c’est que nous soyons des porteurs, comme ces hommes qui ont porté ce paralytique jusque dans la présence de Jésus.

Regardez l’action de ces hommes ! Peut-être que le paralytique avait entendu parler de Jésus. Peut-être qu’il savait que le Seigneur était à la maison, mais ne pouvant pas se rendre chez lui, il a dû appeler des gens pour le porter. Il est aussi possible que ces gens, ayant vu les malades assemblés chez Jésus, soient allés prendre aussi ce paralytique pour sa guérison. Quelle que soit la manière dont ils sont arrivés chez le paralytique, il faut reconnaître que ces porteurs ont fait un travail remarquable qui nous interpelle. Ils ont pris le malade de chez lui jusqu’à Jésus. Ils l’ont fait parce qu’ils ont pensé à lui. Ils l’ont fait par amour et par solidarité.

Ces porteurs avaient compris qu’ils étaient en bonne santé et qu’ils pouvaient en profiter pour aider ce malade. Ils se sont mis à sa place et ont réalisé sa souffrance, avant de le porter. Car à moins qu’on ne se mette à la place des autres, on ne peut les porter dans la présence de Dieu. Lorsqu’ils sont arrivés chez Jésus, il n’y avait plus de place. Ils ne pouvaient même pas entrer dans la cour à cause du monde qui était amassé à la porte. C’était un obstacle. Il fallait faire le rang et attendre son tour pour être devant le maître. Mais ces porteurs ne voulaient pas faire le rang avec leur malade.

Mes bien-aimés frères et sœurs, retenez qu’ils ne voulaient pas faire le rang. Ils voulaient que le Seigneur règle assez rapidement le problème de leur malade. Alors, ils vont utiliser les grands moyens. Ils sont montés sur le toit de la maison de Jésus et en ont cassé une partie pour faire descendre leur malade devant le Seigneur. Remarquez que le Maître ne s’est pas plaint du dommage causé au toit de sa maison. Non ! Au contraire, Il a loué la foi du paralytique et des porteurs.

Quand on ne veut pas faire le rang comme les autres, il faut utiliser les grands moyens pour atteindre le Seigneur. L’entrée principale, c’est la porte. C’est par là que tout le monde est supposé passer. Mais lorsqu’on est pressé, on peut utiliser les grands moyens de la foi, en cassant la fenêtre ou en ouvrant le toit. On ne passera pas pour un bandit. Non ! Le Maître saura de quoi il est question. Car le Seigneur sait qu’il y a des porteurs qui ont des méthodes peu communes. Ce sont les services d’urgence, ils ont leur couloir de passage à l’hôpital. Ils ont leurs ascenseurs qui doivent rester à disposition, toujours pour des cas urgents. Quand le cas est arrivé devant le Seigneur, Il l’a traité avant de continuer à s’occuper de ceux qui faisaient le rang.

Le paralytique a pris son lit et il est rentré chez lui, en passant cette fois-ci par la porte. Ceux qui ne l’avaient pas vu entrer l’ont vu sortir guéri et portant lui-même son lit. Mes chers amis, tout est question de la foi que nous avons dans le Seigneur. Examinez comment, de sa maison, ce malade a pu aller jusque dans la présence de Jésus. Nous pouvons accompagner les malades chez Dieu.

Aujourd’hui, cette position de porteur a disparu de la maison de Dieu. Cette histoire parle d’un malade physique, mais il n’y a pas que les malades physiques dans la maison de Dieu. Nous avons aussi des malades spirituels dans le peuple de Dieu. Que faisons-nous pour les aider ? Dieu cherche des porteurs comme ces hommes qui ont pris à cœur le problème de ce paralytique. Ils ont partagé ses douleurs et ses peines et ont pris la résolution de l’aider à guérir. Ces hommes savaient qu’en amenant le malade devant Jésus, il serait guéri. Ils ne doutaient absolument pas de Jésus et de la guérison du malade, sinon ils n’auraient pas ouvert son toit. En effet, à quoi sert-il de détruire le toit du Seigneur si tu n’as pas la conviction que ton malade va guérir ? Ça ne sert à rien !

On ne porte pas un malade quand on n’a pas la conviction de sa guérison. Pour être un bon porteur, il faut partager avec le malade, la même conviction de guérison. Même si le malade n’avait pas la foi pour être guéri, l’action des porteurs devait lui donner la foi. Mes bien-aimés frères et sœurs, où en est notre foi aujourd’hui ? Où en est notre engagement aujourd’hui ? Que faisons-nous à cette heure ? Sommes-nous toujours engagés où avons-nous baissé les bras ?

Notre position d’aujourd’hui, c’est la position de porteur dans le Royaume de Dieu. Il existe beaucoup de malades dans notre Royaume ; des malades de tout genre. Des malades dans la chair et des malades dans l’esprit. La bonne position pour nous tous, c’est de nous tenir comme des porteurs pour soutenir ceux qui ont besoin d’être porté. Un frère qui se comporte mal dans l’Assemblée est malade. Il a besoin d’être porté. Un époux qui fait souffrir sa femme au lieu de l’aimer comme Christ le veut est malade. Une femme qui fait souffrir son mari est aussi malade, elle a besoin d’être portée. Un enfant qui fait souffrir ses parents est malade, il a besoin d’être porté. Le péché nous rend malade et nous conduit à la mort. C’est pourquoi si nous voyons un frère avec un problème de péché ou une faiblesse, Dieu nous demande de le porter dans la prière au lieu de le juger ou de le mépriser. On doit le porter jusqu’à ce qu’il soit guéri. C’est aussi ce que Jean nous enseigne.

Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, il la donnera à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort; ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de prier. (1 Jean 5:16)

Tout péché non confessé conduit à la mort, mais quand Jean parle du péché qui conduit à la mort et d’un autre qui ne conduit pas à la mort, il parle des péchés que Dieu peut pardonner et d’un autre péché que Dieu ne pardonne pas. En effet, le péché qui conduit à la mort, parce que Dieu ne pouvant pas le pardonner, c’est le péché contre le Saint-Esprit. Pour ce péché, ce n’est pas la peine de porter quelqu’un devant Dieu ; il n’écoutera pas et il n’y aura pas de guérison. (Marc 3:29)

Le Seigneur ne nous demande pas de nous mépriser les uns les autres ou de nous rejeter les uns les autres. Il ne nous demande pas de nous éloigner les uns des autres. Le rejet ne donne pas la guérison. Le mépris et l’éloignement non plus ne donnent pas la guérison. Mais Dieu nous demande de nous porter les uns les autres dans l’amour et la prière. Si tu vois que ton frère a un problème de péché ou une faiblesse qui fatigue tout le monde, il faut prier pour lui. Dieu le guérira et il y aura la paix. Nous devons porter les malades dans la chair et les malades spirituels dans la présence de Dieu.

16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité. (Jacques 5:16)

Jacques nous dit encore qu’en portant les frères, nous pouvons les sauver de la mort.

19 Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, 20 qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. (Jacques 5:19-20)

Mes bien-aimés, c’est avec ces paroles que je voudrais finir l’année 2012 avec vous. Depuis le début, nous sommes appelés à être des porteurs dans le Royaume malade de Dieu. Portons-nous les uns les autres dans les prières et les supplications. L’Épouse portera le reste du monde malade devant le Seigneur son Dieu. Oui l’Épouse portera ce grand paralytique devant Jésus pour sa guérison. Que cette attitude de porteur soit dans notre foi quotidienne. Je voudrais m’accorder avec Paul dans l’épitre aux romains pour vous dire :

Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! (Romains 16:20)

Satan sera bientôt écrasé sous nos pieds. L’ennemi qui te fatigue sera bientôt écrasé sous tes pieds. Les liens de la mort, de la perdition et du péché seront bientôt écrasés sous nos pieds. Car l’Église est un paralytique que nous portons devant le Seigneur en ce moment. Bientôt Elle sera debout. Elle sera délivrée de sa paralysie. Nous verrons une Église dynamique, qui n’est plus paresseuse ; une Église travailleuse et courageuse, complètement délivrée du sommeil, de l’assoupissement et de la tiédeur.

Je remercie le Seigneur qui m’a accompagné pendant mes derniers voyages missionnaires. J’ai achevé ma course en Suisse. Nous pouvons conclure que la marche du peuple de Dieu est très difficile. Partout les voies de Dieu sont opprimées par l’ennemi à cause du péché. Pour vous qui me suivez depuis longtemps, vous savez que je dépeins le tableau tel que je le vois. Et c’est ce que les prophéties disent. Pendant mon voyage en Europe, le chapitre 6 de Genèse ne me quittait pas à cause de la condition de l’Europe dans le mal. Il s’agit de l’histoire du premier monde qui fut détruit par Dieu, au temps de Noé. Et nous sommes dans la répétition.

5   L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal.

Cette écriture est très remarquable. Au temps de Noé, Dieu réalisa que la méchanceté des hommes était très grande sur la terre. Toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour et « uniquement » vers le mal. Cela veut dire qu’il n’y avait rien de bon dans le cœur de l’homme. L’homme vivait seulement pour faire le mal. Le mal était tel que Dieu regretta d’avoir créé l’homme.

6 L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.

Frères, je pense que c’est très grave pour l’homme si Dieu peut se repentir de l’avoir créé ! Mais c’est ce que nous voyons aujourd’hui. Nous sommes dans le temps de Noé, comme Jésus l’a dit. Les mêmes démons qui ont séduit les hommes dans le mal à cette époque sont les mêmes qui sont là dans notre temps. Et le cœur de l’homme est résolument tourné vers le mal dans notre génération. Le mal que les hommes font aujourd’hui est dirigé contre Dieu et Son peuple.

En Europe, les gouvernants prennent des lois antichrists et en font la promotion pour opprimer le peuple de Dieu. C’est ce que nous voyons notamment avec l’homosexualité. En Suisse, L’Église accepte maintenant l’homosexualité. Ce sont des lois antichrists. A ce sujet, Jean nous a avertis :

Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c’est la dernière heure (1 Jean 2:18) I

Il y a maintenant plusieurs antichrists dans le monde qui travaillent à attirer la colère de Dieu sur   l’Église et dans le monde. Quelle doit être notre attitude face à cela ? Comme Noé, nous devons trouver grâce aux yeux de Dieu par notre adoration. Nous devons trouver grâce aux yeux de Dieu par la sincérité de notre cœur.

7 Et l’Eternel dit: J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai   créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je me repens de les avoir faits. 8 Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel.

Le mal grandissant dans notre génération ne doit pas nous empêcher d’adorer Dieu. La méchanceté des hommes ne doit pas nous empêcher d’adorer Dieu. Nous devons adorer le Seigneur en nous opposant de tout notre cœur au mal qui est présentement dans le monde. Car à ce mal est attaché la malédiction et la perdition.

Mes bien-aimés frères et sœurs, que Dieu vous bénisse et vous garde dans son amour.   Retenez que bientôt, notre Seigneur écrasera Satan sous nos pieds et nous serons consolés. Paix et joie en Christ notre Seigneur. Je vous souhaite les riches bénédictions de notre Dieu pour l’année 2013. Dieu voulant, nous aurons une Convention internationale en Mai 2013, pendant le long week-end de pentecôte. Aidez-nous à porter l’affaire devant le Seigneur. Que Dieu vous bénisse !

En Christ notre Seigneur

Fr M’BRA Parfait

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