Le vin nouveau et le vieux vin

Exhortations 29 déc. 2022

Exhortation de juillet 2018

Mes bien-aimés frères et sœurs, je voudrais vous saluer au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour nous, pour notre salut en Lui, le Parfait qui nous appelle à être comme Lui. Notre Seigneur ne fut pas seulement Parfait sur cette terre, mais Il avait aussi vaincu Sa génération par Son comportement vis-à-vis des siens, par ses prises de position au sujet de la doctrine de Dieu et aussi par sa manière de vivre la foi. Il était un Maître et un exemple pour ceux qui aimaient Dieu comme Lui. Aujourd’hui, Il doit être aussi notre Maître et notre Modèle à tous, nous les croyants parvenus à la fin des temps et qui sommes appelés à être des vainqueurs dans notre génération. Jésus nous a dit dans l’âge de Laodicée:

21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône (Apocalypse 3:21)

Je crois que face à cette écriture, la question qu’on doit se poser est celle-ci : Est-ce que nous voulons être des vainqueurs dans l’âge de Laodicée ? En effet, celui qui veut être un vainqueur doit accepter de payer le prix de la victoire, car la victoire a un prix. Pour Jésus, le premier prix qu’Il paya fut son dépouillement total de la divinité, comme c’est rapporté dans le livre de Philippiens :

5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; 8 et ayant paru comme un simple homme, 9 il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. (Philippiens 2:5-9)

C’est ici le prix à payer pour la victoire – le dépouillement de ce que nous sommes dans ce monde. Jésus s’est dépouillé et a pris une forme de "serviteur" parce qu’Il était venu servir Dieu et les hommes : Et nous ? Qui servons-nous ? Si c’est Dieu que nous servons, nous sommes obligés de marcher dans les traces du maître.

Mes bien-aimés frères et sœurs, à moins d’avoir les sentiments qui étaient en Christ, nous ne pouvons pas accomplir la volonté de Dieu et être des vainqueurs. Nul n’avait obligé Jésus à se dépouiller de Sa divinité pour se rendre semblable à un simple homme, mais c’est de son propre chef qu’Il décida de se dépouiller – ainsi, celui qui veut vaincre est appelé à faire de même.

Je ne vous parlerai pas de l’ignominie de la croix qui fut le prix le plus grand, comme Paul l’avait écrit aux Corinthiens : 20 *Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.* (1 Corinthiens 6 :20) La victoire de Jésus-Christ Lui avait coûté très cher, pourquoi alors la nôtre ne coûterait-elle rien ? Ce n’est pas possible mes bien-aimés. Si nous voulons être parmi les vainqueurs de Laodicée, nous devons nous rendre compte qu’il y a un prix à payer pour s’asseoir sur le trône de règne de Jésus. Et ceux qui sont à l’épreuve du feu de la victoire sont ceux qui sont déjà placés dans ce couloir. Car celui qui ne marche pas pour la victoire n’a pas d’épreuve en conséquence.

L’autre question que nous devons nous poser est celle-ci : Qu’est-ce que Jésus a vaincu que je dois aussi vaincre ? Il l’avait déjà dit aux apôtres : *Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde* (Jean 16:33). Notre Maître avait vaincu le monde et aujourd’hui, Il nous encourage à faire de même. C’est un grand combat, parce que le monde dans lequel on se trouve maintenant est devenu très difficile, tant le diable a perverti les voies de Dieu. Mais c’est dans cette épreuve qu’on doit avoir la victoire sur le monde, comme Jésus.

Le problème qui se pose aujourd’hui aux frères et sœurs en Christ, est que beaucoup parlent de la victoire en Jésus-Christ sans rien faire pour avoir la victoire. Si nous devons manifester la victoire en Jésus-Christ, nous devons avoir la foi du combat spirituel, laquelle nous assure une pleine victoire sur l’adversité. Il y a un verset de Jean que j’apprécie particulièrement dans les écritures, qui nous apprend que Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi (1 Jean 5:4). C’est une vérité absolue, car il est vrai que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, mais il faut accepter d’imiter Jésus, le Maître si on veut triompher du monde. Notre foi en Jésus-Christ est notre victoire parce que tout est possible à celui qui croit. Mais comment peux-tu avoir la foi sans être rempli du Saint-Esprit ? l’Ecriture va nous révéler par Paul qu’en Christ habitait corporellement toute la plénitude de la divinité (Colossiens 2:9).

Cette plénitude doit être l’objet de notre recherche pour que nous soyons de dignes ambassadeurs de Jésus-Christ sur la terre des hommes (2 Corinthiens 5:20). C’est ce que Jésus avait dit aux disciples pendant les derniers moments qu’Il passa avec eux, lorsqu’Il leur annonçait l’avènement du Saint-Esprit : *Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous* (Jean 14:17).

En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous (Jean 14:20).

Le Saint-Esprit, c’est Jésus-Christ Lui-même sous la forme spirituelle – celle sous laquelle Il opère maintenant au milieu de nous dans l’Assemblée et en nous, dans notre cœur. C’est Lui qui est la Plénitude, Dieu manifesté dans un corps humain. C’est pour cette raison que les apôtres nous ont informés que nous sommes le temple du Saint-Esprit et que nous devons nous sanctifier corps, âme et esprit (1 Corinthiens 3:16) ; (1 Thessaloniciens 5:23) ; Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? (1 Cor 6:19). Les enseignements de Jésus sont très clairs sur ce sujet, et il nous appartient de bien les comprendre. Nous devons « connaître » que le Père était en Jésus, que maintenant nous sommes en Lui et que Lui est en nous. Mes bien-aimés frères et sœurs, si nous sommes croyants et que nous avons reçu le Message du temps de la fin qui doit nous ramener à l’adoration originelle, nous devons connaître que le Seigneur est en nous et que nous sommes en Lui. Cette connaissance, les apôtres l’avaient dès le départ et ils portaient sur eux les marques de Celui qui était en eux, car ils avaient cherché et trouvé le Seigneur.

C’est étant rempli de cette connaissance que Jean pouvait dire : *Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde*(1 Jean 4:4). Ce que Jean dit ici veut dire que c’est Celui qui est en nous qui peut nous aider à avoir la victoire. C’est Lui Jésus, la plénitude qui a pouvoir sur toutes choses. C’est pourquoi notre victoire dépend entièrement de son niveau de présence en nous. Si nous sommes remplis de Lui, nous manifesterons Ses œuvres, mais s’Il n’est pas pleinement en nous, comme le Père était corporellement en Lui, il nous sera difficile d’être des ambassadeurs de Christ sur la terre des hommes.

C’est pourquoi mes chers frères et sœurs, être rempli de la plénitude du Saint-Esprit devrait être l’objet de notre recherche, car c’est de cette manière que nous accomplirons la volonté de Dieu, car si l’Esprit de vérité habite corporellement en nous, nous marcherons dans toute la vérité, dans l’intégrité et aussi dans la justice.

Depuis quelque temps, je médite l’écriture de Luc 17, au sujet du temps de Lot. Jésus dit : 28 Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Et là, ce sur quoi l’Esprit attire mon attention, c’est la plaidoirie d’Abraham. Au temps de Lot, les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient et bâtissaient, mais ce qui me fait maintenant peur, c’est ce qui se passa avec Abraham. En effet, dans ce temps-là, Abraham avait décidé de plaider pour la ville de Sodome et Dieu avait accepté de l’écouter, mais les prières d’Abraham ne purent pas racheter la ville parce qu’on n’y avait pas trouvé assez d’hommes justes :

23 Abraham s’approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? 24 Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle ? 25 Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice ?26 Et l’Eternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux.

Dans la pensée d’Abraham, il croyait que Dieu pouvait trouver cinquante personnes justes dont la grâce pouvait rejaillir sur la ville et amener Dieu à renoncer à Son projet de destruction programmée. Mais malheureusement, Dieu n’avait pas trouvé les cinquante justes. La plaidoirie d’Abraham était descendue, avec la miséricorde de Dieu qui était prêt à pardonner, mais les œuvres des habitants de Sodome étaient tellement mauvaises qu’elles eurent raison de Dieu et de Sa miséricorde. A la fin, Lot fut trouvé lui seul juste dans toute la grande ville de Sodome. C’est l’apôtre Pierre qui nous l’apprend dans sa deuxième épître (2 Pierre 2:7) :

27 Abraham reprit, et dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. 28 Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq : pour cinq, détruiras-tu toute la ville ? Et l’Eternel dit : Je ne la détruirai point, si j’y trouve quarante-cinq justes. 29 Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s’y trouvera-t-il quarante justes. Et l’Eternel dit : Je ne ferai rien, à cause de ces quarante. 30 Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je parlerai. Peut-être s’y trouvera-t-il trente justes. Et l’Eternel dit : Je ne ferai rien, si j’y trouve trente justes. 31 Abraham dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur. Peut-être s’y trouvera-t-il vingt justes. Et l’Eternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt. 32 Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. Et l’Eternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes. 33 L’Eternel s’en alla lorsqu’il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure.

Mes bien-aimés, si nous sommes dans le temps de Lot et si les mêmes démons qui avaient possédé les hommes en ce temps-là sont les mêmes qui se manifestent aujourd’hui dans notre génération, combien de justes pensez-vous que nous aurons sur la terre dans le milieu des croyants ? Si Dieu plaidait avec nous aujourd’hui, quelle serait la barre de la justice, surtout que nous sommes maintenant en Jésus-Christ et qu’il nous est exigé plus qu’au temps de Sodome et Gomorrhe. Jésus a d’ailleurs dit que Sodome et Gomorrhe seront jugés moins rigoureusement que nous. N’est-ce pas que les gouvernements du monde légalisent maintenant le péché de l’homosexualité ? N’est-ce pas que les hommes peuvent maintenant se marier entre eux et les femmes entre elles ? N’est-il pas avéré maintenant que chaque homme est libre de choisir son sexe ? Dans notre nouveau monde, on ne naît plus Masculin ou Féminin, mais on le devient. Les choses évoluent dans le sens de faire en sorte que le niveau du mal qui amène la destruction de Dieu soit atteint par les nations. Tant que ce niveau n’a pas encore été atteint, la colère de Dieu ne sera pas déclenchée. Au temps de Noé, ce niveau fut atteint avant que la pluie ne vienne sur la terre. On peut le lire dans Genèse 6 :

L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. 6 L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. (Genèse 6:5-6)

Quand Dieu peut regretter d’avoir créé l’espèce humaine, c’est que les hommes ne se comportaient pas comme des êtres humains, car ils vivaient la vie des démons. C’est ce qui arrive actuellement dans le monde. Au temps de Lot, ce fut la même chose, le niveau de destruction fut atteint, ce qui provoqua l’arrivée de Dieu chez Abraham avec les deux anges. Il dit à Abraham son ami :

20 Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. 21 C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi ; et si cela n’est pas, je le saurai. (Genèse 18:20-21)

Voyez que dans les Paroles du Seigneur à Abraham, Il parle de Cri contre Sodome et Gomorrhe. Mais d’où venaient les cris contre Sodome et Gomorrhe ? Les deux anges venus détruire la ville dirent:

Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Eternel. L’Eternel nous a envoyés pour le détruire (Genèse 19:13).

Le cri contre les habitants de Sodome et Gomorrhe provenait du seul juste qui était en leur milieu, Lot, qui essayait de les persuader d’abandonner le mal. La bible dit que son âme était tourmentée journellement à cause du mal qui avait cours dans la ville :

Et s’il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution 8 car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles ; 9 le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement,* *10 ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. (2 Pierre 2:7-10)

Certainement que beaucoup de ceux qui souffraient des méchancetés commises dans la ville criaient et leurs cris parvenaient à Dieu, mais ils n’étaient justes et pieux comme Lot, c’est pourquoi ils ne furent pas sauvés. Aujourd’hui, pareillement, il y a des cris qui montent contre ce monde vers le trône de Dieu – les cris des justes et des victimes des injustices et des méchancetés. Il y a des cris qui montent vers Dieu contre les gouvernements du monde parce qu’il y a des citoyens justes devant Dieu qui ne s’associent pas à toutes les lois iniques et méchantes qui sont prises dans les nations au nom de la liberté et des droits de l’homme. Mes chers amis, nous sommes à l’épreuve de la justice et de l’intégrité vis-à-vis de Dieu. De même qu’au temps de Lot, sachez qu’il n’y aura pas beaucoup de justes dans notre génération, en comparaison avec la population mondiale actuelle. Non ! Si les mêmes démons de Sodome et Gomorrhe sont revenus dans les nations et si les hommes reproduisent leurs mêmes comportements que les gens d’autrefois, il est alors évident qu’on n’aura pas beaucoup de justes sur la terre.

C’est pour cette raison que le Seigneur insiste aujourd’hui auprès de Son peuple au sujet de la recherche de la sainteté et de la justice. Nous devons marcher dans l’intégrité et la justice comme Job qui craignait Dieu et qui n’attribuait rien de mal à Dieu dans ses épreuves. En effet, le Dieu que nous servons s’appelle l’Eternel – ce qui signifie : Celui Qui Est, qui existe par Lui-même. Lorsque Moïse eut l’audace de Lui demander Son nom, Il dit : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle "Je suis" m’a envoyé vers vous. (Exode 3:14) En tant qu’Eternel, Dieu n’a aucun problème, mais c’est plutôt nous qui avons des problèmes. Dans ce contexte, c’est l’humanité qui doit se soumettre à Dieu et non Dieu qui doit se soumettre aux hommes. Toutes les mesures se trouvent dans les mains de Dieu, ainsi que toutes les décisions concernant les êtres humains. Il a le pouvoir d’arrêter toutes choses quand Il veut et aucune puissance ne pourra s’opposer. Si l’humanité court encore, c’est parce que Dieu veut épargner beaucoup de croyants, alors Il patiente et sa patience est pour nous une source de salut et de grâce. Actuellement, le temps n’est pas aux murmures et aux plaintes, mais à la prière pour demander à Dieu de nous faire marcher dans la justice et l’intégrité pour ne pas périr avec les méchants.

Mes bien-aimés, qu’en pensez-vous ?

personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves, Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon. (Luc 5:37-39)

N’est-ce pas ce que nous vivons maintenant dans le Message du temps de la fin ? Il existe actuellement un conflit entre ceux qui ont bu le vin nouveau et ceux qui sont encore dans le vieux vin. En effet, nous sommes dans un conflit d’onction, comme cela est écrit dans Matthieu chapitre 25. Là-bas, nous avons vu que les dix vierges avaient pris leurs lampes et étaient allées à la rencontre de l’Epoux. L’huile qu’elles avaient dans leurs lampes au commencement de la marche était le symbole de l’onction qui avait accompagné le frère Branham dans son Ministère. C’est cette même onction qui a animé tous ceux qui sont venus après lui dans le Ministère de la distribution de la nourriture. C’est le vin que le Seigneur avait servi à ses serviteurs au commencement de l’œuvre. Et à cette époque, les outres que sont les serviteurs que Dieu avait suscités avec le prophète, ont exercé leurs ministères dans une période de temps, avec un objectif bien précis.

Je dois vous dire que l’œuvre de Dieu se fait par objectif. A ce niveau, il faut faire la différence entre l’objectif du Ministère de frère Branham et l’objectif du Message du Temps de la fin, ce n’est pas la même chose. L’objectif du Ministère de frère Branham concerne son implication dans le plan de Dieu, en tant que serviteur de Dieu, mais l’objectif du Message, concerne l’aboutissement de la volonté de Dieu dans la vie des croyants de la fin des temps – la révélation de l’Epouse de Christ.

Lorsque Dieu a suscité le Ministère de frère Branham, c’était pour un but : emmagasiner de la nourriture et la distribuer pour nourrir le peuple de Dieu parce qu’un temps de famine spirituelle venait sur la terre. Ce temps de famine était déjà prophétisé dans le livre d’Amos : *Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, Où j’enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l’eau, Mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel.* (Amos 8:11) Je crois que nous sommes dans ce temps et Dieu avait vu l’action des faux prophètes et des faux christs, qui aujourd’hui prêchent la prospérité matérielle dans l’Eglise. Cette grande séduction aurait pu emporter toute la foi chrétienne si nous n’avions pas reçu le Message du temps de la fin pour nous prévenir. Frère Branham et frère Frank avaient même reçu du Seigneur la révélation qu’ils devaient emmagasiner de la nourriture. Une onction avait été donnée pour cette œuvre d’emmagasinement et de distribution, avec des vases à travers le monde. Aujourd’hui, on peut dire que cette étape de l’œuvre de Dieu est accomplie parce que le Message est allé partout sur la terre et les églises sont nées partout dans tous les continents. Dès l’instant où cet objectif est atteint, l’onction qui a été donnée pour cette œuvre, symbolisée par le vin devient vieux. Il n’est pas vieux parce qu’il s’est détérioré, mais il est vieux parce qu’il a atteint son objectif. C’est ainsi ! lorsqu’un Ministère a atteint son objectif, il contient du vieux vin.

Comme on peut le voir dans Matthieu 25, les vierges sages qui ont été les premières à se réveiller au cri de Minuit, ont pris de l’huile dans des vases de réserve. Comme je l’ai déjà dit dans mes précédents écrits, les vases de réserve sont des Ministères que Dieu suscite maintenant dans le Message avec un vin nouveau, c’est-à-dire une onction nouvelle pour appeler au réveil les vierges sages et les conduire à entrer dans leur stature d’Epouse de Christ. La puissance de la mutation de vierge sage à Epouse de Christ se trouve dans le vin nouveau de l’Esprit qui est actuellement dans le Message. C’est une onction qui se trouve dans des Ministères sélectionnés par Dieu Lui-même à travers la terre qui vont entrer dans le service au fur et à mesure pour conduire l’Eglise à la gloire.

Cependant il y a un problème que le Seigneur a relevé dans Ses propos. Il a dit : Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon. Cette Parole traduit la réalité de ce que nous vivons dans le Message aujourd’hui. Au départ, tous boivent d’un vin nouveau qui devient vieux avec le temps, mais une fois que Dieu en sert du nouveau, ceux qui se sont habitués au vieux vin ne veulent plus boire du nouveau parce qu’il trouve que le vieux est meilleur. C’est ainsi ! Lorsqu’on est resté sous la direction d’un Ministère ou de plusieurs Ministères pendant longtemps et que Dieu en suscite de nouveau, il n’est pas facile de faire la mutation spirituelle qui s’impose. Jésus a dit qu’on ne pouvait pas mettre le vin nouveau dans de vieilles outres. Pour entrer dans une nouvelle onction, il faut être une outre neuve, c’est-à-dire qu’il faut prendre la peine d’écouter le nouveau Ministère et être à nouveau plongé dans les nouvelles pensées de Dieu pour recevoir une nouvelle onction. C’est ce que les scribes et les pharisiens ne voulaient pas faire au temps de Jésus.

En effet, Jésus était venu avec une onction nouvelle, un vin nouveau de l’Esprit. Il l’avait lui-même dit dans Luc 4 :

18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, 19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. (Luc 4:18-19)

Il fallait entrer dans cette nouvelle onction – boire de ce nouveau vin pour entrer dans la volonté de Dieu, mais les juifs préféraient le vieux vin de Moïse. C’est ainsi qu’éclata le conflit entre Jésus et la classe religieuse. Il fut méprisé par les scribes et les pharisiens jusqu’à la fin de Son Ministère. C’est la même chose qui arriva à Paul. Au lieu d’entrer dans la nouvelle onction, il faisait arrêter les frères qui étaient entrés sous la nouvelle onction, jusqu’à ce que Jésus Lui-même le rencontre dans la lumière. Lorsque Dieu sert un vin nouveau, il faut le boire. C’est une obligation, sinon on ne peut pas entrer dans les nouvelles pensées de Dieu. Au commencement, il fallait écouter Jésus pour comprendre la pensée de Dieu et accomplir Sa volonté. Cela fut dit aux disciples dans une expérience spirituelle : *Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !* (Marc 9:7) Il fallait écouter Jésus parce qu’Il avait l’onction de Dieu sur Lui – c’est avec Lui que Dieu conduisait désormais Son peuple. Mais les juifs ne comprenaient pas parce qu’ils voulaient continuer de boire le vieux vin de Moïse. Dans tous les milieux où Paul entra avec la Parole du Seigneur, les juifs lui présentaient toujours la loi de Moïse parce qu’ils croyaient qu’il parlait contre Moïse. Dans ce contexte, les gens trouvent toujours que les nouvelles pensées de Dieu reçues sous l’onction du vin nouveau sont en contradiction avec la doctrine – ce qui n’en est rien. Au temps de Jésus, les juifs l’accusaient de prêcher contre la loi, alors que son Ministère était l’accomplissement de la Loi, au point qu’Il fut obligé de leur dire qu’aucun iota de la loi ne serait retranché (Matthieu 5 :18). Les apôtres aussi furent accusés de prêcher contre la loi de Moïse. Or il n’en était rien du tout, mais il fallait seulement entrer dans la nouvelle onction pour voir plus clairement et plus nettement les choses.

Mes bien-aimés, il est très difficile de convaincre ceux qui ont déjà bu le vieux vin d’en boire du nouveau ; généralement, ils ne se laissent pas convaincre. Au contraire, ceux qui veulent se contenter du vieux vin finissent toujours par persécuter ceux qui ont bu le vin nouveau et qui sont allés plus loin dans la compréhension de la pensée de Dieu pour leur génération. On a pu constater que les disciples de Jésus étaient plus libres que tous ceux qui étaient sous la loi de Moïse. Ils étaient remplis du Saint-Esprit et avaient la victoire sur les œuvres du diable.

Aujourd’hui nous vivons les mêmes choses dans notre génération parce que les choses doivent être ainsi. Il existe deux groupes de croyants dans le Message : un groupe qui est dans le vieux vin et un autre groupe qui est rempli du vin nouveau de l’Esprit. Les deux groupes ne peuvent pas avoir la même compréhension de la pensée de Dieu. Ils ne peuvent pas non plus avoir la même perception de la vision de l’œuvre de Dieu. Ceux qui ont bu le vin nouveau peuvent faire la différence entre les deux vins, mais ceux qui se sont contentés du vieux vin ne peuvent pas connaître la différence des choses. La nouvelle onction nous a conduits plus loin dans la compréhension de la Parole. Désormais, nous avons de nouvelles directives par rapport à l’œuvre de Dieu. Nous avons de nouvelles révélations qui nous éclairent dans la connaissance de Dieu.

Depuis le début, l’onction de Dieu demeure la même, mais ce sont les objectifs assignés aux Ministères qui changent. Le vin est devenu nouveau pour nous parce qu’il y a une nouvelle vision qui correspond à une nouvelle commission et surtout à de nouveaux objectifs dans l’œuvre de Dieu. Pour nous, il est évident que celui qui doit produire la nourriture et la distribuer ne peut pas avoir la même orientation spirituelle que celui qui doit conduire l’Eglise dans une grande guerre spirituelle, en vue de la révélation de Jésus-Christ dans les nations. Moïse avait reçu les tables de la loi sur la montagne et avait construit le tabernacle pour l’adoration. C’est lui qui avait institué la classe des sacrificateurs et prescrit tout ce qu’il fallait aux enfants d’Israël pour l’adoration de l’Eternel. Cependant la tâche de Josué fut différente. Il devait conduire le peuple d’Israël dans la possession de son héritage en chassant les peuples qui occupaient les terres de Canaan.

Ce qui est malheureux, c’est qu’il est arrivé à plusieurs parmi nous ce qui arriva aux guides religieux au temps de Jésus, lorsque Jean-Baptiste prêchait l’avènement du Messie :

29 Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ; 30 mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu.

Beaucoup fréquentent encore les Assemblées du Message du temps de la fin, mais je peux vous assurer que déjà plusieurs ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu à travers le Message parce qu’ils ont refusé de boire le vin nouveau servi par le Seigneur à Minuit. La présence de Jésus n’avait pas empêché le service des sacrificateurs, au contraire, souvent le Seigneur prescrivait à certains qui étaient guéris comme les lépreux ce que recommandait la loi de Moïse. Il avait même demandé au peuple de faire ce que disaient les sacrificateurs mais de s’abstenir d’imiter leur comportement. En effet, dans chaque génération, il existe toujours un dessein de Dieu dont il faut rechercher l’accomplissement dans notre vie, ce qui nous donnera le mérite d’être appelé vainqueur. Mais si nous voulons suivre les hommes et nous attacher à eux sans chercher à connaître la volonté parfaite de Dieu à notre égard, nous rendrons nul à notre endroit le dessein de Dieu.

C’est pour cette raison qu’à ce stade, entreprendre l’œuvre de Dieu devient difficile pour nous. Car, [p]ersonne ne coud une pièce de drap neuf à un vieil habit ; autrement, la pièce de drap neuf emporterait une partie du vieux, et la déchirure serait pire (Marc 2:21). Aujourd’hui, nous sommes dans une position où il nous est difficile de nous associer à ceux qui ne sont pas entrés dans la nouvelle onction parce que c’est une association qui ne tiendra pas longtemps. Malgré notre bonne foi, on ne peut pas collaborer avec ceux qui sont encore dans le vieux vin, jusqu’à ce qu’on arrive au stade où il est dit : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Vouloir une collaboration à tout prix provoque toujours une déchirure plus grave du côté du vieux drap. Au commencement de mon Ministère, j’ai travaillé avec des pasteurs, mais notre collaboration ne dura pas longtemps, parce que bien que m’ayant écouté, ils n’étaient pas entrés dans l’onction du vin nouveau. Une chose est d’écouter un serviteur de Dieu et une autre est de se conformer aux Paroles que Dieu donne par sa bouche. Une autre chose est d’entrer dans la puissance qui l’anime. Le Message du temps de la fin, ce n’est pas la lettre des brochures de William Branham mais une puissance, un Esprit prophétique qui se trouve déjà dans la Bible. C’est pareil pour le Cri de Minuit, ce n’est pas la lettre des prédications, mais un Esprit – une onction. Mes bien-aimés frères et sœurs, Dieu se révèle à ceux qui sont humbles et simples. C’est pourquoi, s’Il s’est révélé à nous, nous n’avons pas à consulter la chair et le sang, mais nous devons chercher Sa présence pour accomplir Sa parfaite volonté.

C’est ici, la différence entre nous qui avons reçu l’onction de réserve à Minuit et les autres croyants du Message. Plusieurs préfèrent le vieux vin, au lieu de chercher à entrer dans le vin nouveau – le vin du réveil, pour entrer dans la vision spirituelle nouvelle de Dieu qui est une vision de combat spirituel – la vision de la grande guerre spirituelle engagée entre les troupes de Jésus-Christ et le diable, qui est en train de tout mettre en œuvre pour détruire le Message et empêcher la révélation de son fruit. Et le fruit du Message, c’est une vie d’intégrité et de justice, une vie sainte, totalement séparée de l’esprit du siècle présent.

Comme dans les âges passés, le diable ne voudra pas que ce fruit soit manifesté, mais il ne réussira pas parce que notre Seigneur Jésus-Christ ne regrettera pas d’avoir parié sur nous dans notre génération. Nous irons jusqu’au bout avec l’adversaire et le Message produira son fruit, car le caractère spirituel de Jésus-Christ est manifesté dans Ses troupes. On le voit déjà. Que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur soient avec vous tous. Que Son amour nous inonde et que nous soyons pressés par son avènement (1 Jean 2 :28) : Et maintenant, petits-enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.

En Christ notre Seigneur

Fr M’BRA ParfaitMissionnaire


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