Le témoignage de deux est vrai

Exhortations 29 déc. 2022

Exhortation de fin Mai 2022

Mes bien-aimés frères et sœurs, que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ soient avec vous. Nous rendons grâce à Dieu pour le travail qu’Il est en train de faire en nous, car pour nous, toutes choses concourent aux biens de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon son dessein. Je voudrais vous saluer avec cette Parole de la Loi que Jésus rappela aux pharisiens qui discutaient avec lui : « Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai » (Jean 8:17) Jésus leur parla ainsi parce qu’ils contestaient son témoignage quand Il leur disait qu’Il est la lumière du monde : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8:12) Les pharisiens n’étaient pas d’accord avec ce témoignage, parce qu’il venait de Jésus. Pour eux, il aurait fallu que ce soit le peuple qui constate que Jésus est effectivement la lumière du monde et non Jésus lui-même. Et il est vrai que celui qui rend témoignage de lui-même n’est pas toujours crédible, car ne rend témoignage que celui qui a été témoin. Comment puis-je être mon propre témoin ? Toutefois, Jésus a insisté pour dire que son témoignage est vrai. « Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais ; mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais. » (Jean 8:14)

Dans l’évolution de la discussion, Jésus va expliquer sa pensée à ses interlocuteurs. Il dit : « Je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend témoignage de moi. » Voici les deux témoins dont Il parlait : Lui-même et le père. Pour nous, il s’agit de notre propre témoignage et du témoignage de l’Esprit de Dieu. Il existe effectivement deux témoins qui doivent rendre témoignage de notre marche : Nous-mêmes et le Père qui habite en nous. Si nous disons que nous sommes chrétiens, le père doit l’attester. Si nous disons que nous marchons bien, le Père doit l’attester. Ici, nous avons deux témoins dont les témoignages sont vrais. Je ne peux pas me tromper sur mon propre témoignage, à moins que je n’accepte de me mentir à moi-même de manière délibérée. Le père non plus ne ment pas, car son témoignage est véritable. Et nous savons que Dieu rend témoignage de ses serviteurs et de ses servantes.

Mes bien-aimés, le témoignage de deux est vrai. Si nous avons un témoignage de nous-même, cela est juste, car il est important pour nous d’attester de notre foi. Mais qu’est-ce que Dieu dit de notre foi ? Quel est son témoignage à notre sujet ? Le témoignage, c’est ce que nous avons vécu avec le Seigneur – et Lui avec nous. C’est aussi l’influence que nous avons exercée sur Lui par notre vie et notre foi. C’est de cela que nous parlons. Nous avons passé beaucoup de temps dans la maison de Dieu et maintenant l’heure est venue pour nous d’influencer Dieu par notre foi – c’est de cette manière que nous serons distingués. C’est nous-mêmes qui nous distinguons par notre foi – et c’est dans l’épreuve que nous pouvons nous distinguer. C’est là dans ce grand test que nous pouvons prouver à Dieu, comme Job, que nous n’avons pas écouté sa parole en vain. Ne pensons pas que nous allons échapper à l’accomplissement de la parole de Dieu. Dieu et le monde qui nous entoure doivent rendre témoignage de nous. Il est écrit au sujet d’Énoc qu’avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. (Hébreux 11:5)

Du vivant de Job, Dieu avait dit de lui qu’il n’y avait pas un homme comme lui sur la terre. (Job 1 :8) cela veut dire que ce n’est pas après notre mort que nous aurons un témoignage favorable, mais c’est pendant que nous sommes vivants. Dieu a plusieurs manières de rendre témoignage de ses serviteurs et de ses servantes. Il le fait par les mots et par les actes. Il a parlé de Job, de Daniel, de Noé, et de David, cependant, l’élévation est un signe d’approbation de Dieu. On peut voir que Dieu a élevé Joseph, Esther et Mardochée. Il a élevé Josué aux yeux du peuple. Il a aussi restauré Job. Dieu témoigne de ses serviteurs et de ses servantes, mais c’est à condition que notre foi l’influence. Si notre foi n’a pas influencé le Seigneur, Il ne dira rien à notre sujet.

Mes bien-aimés, aujourd’hui, le peuple de Dieu fait face à une grande épreuve de la foi. Car c’est l’heure de la distinction. Toutes les souffrances que nous endurons ont pour seul but de nous distinguer devant Dieu. Ne nous trompons pas pour emprunter la voie des murmures et des plaintes comme les enfants d’Israël dans le désert (1 Corinthiens 10), sinon ça sera la mort ou la disqualification pour nous. Cependant, cela est juste que l’Église de Christ soit dans la fournaise ardente, car une foi qui n’a pas été éprouvée ne peut pas mûrir devant Dieu - une œuvre qui n’a pas non plus été éprouvée ne peut pas subsister devant Dieu. Ce sont des choses que nos pères les apôtres avaient bien compris en leur temps et ils l’ont tellement bien écrit. Pierre dit que nous ne devons pas être surpris de voir allumé dans notre vie et dans la vie de l’Église, la fournaise de l’épreuve, faisant certainement allusion à la fournaise de feu dans laquelle furent jetés les trois compagnons de Daniel en Babylone. « Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. » (1 Pierre 4:12-13)

Pour Pierre, l’épreuve ne devrait pas être une surprise pour le chrétien, mais plutôt une source de joie et de réjouissance. En effet, souffrir à cause de sa foi est une grande bénédiction pour le Chrétien : « Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. (1 Pierre 4:14-16)

En lisant Pierre, on peut voir qu’il a bien compris le sens de l’épreuve en Christ. Il explique même le but de l’épreuve dans la vie du chrétien : « C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra » (1 Pierre 1:6-7) L’épreuve a pour but la gloire, la louange et les honneurs. Autrement dit, les épreuves sont là pour le témoignage. Si nous sommes éprouvés, serions-nous loués ou désapprouvés ? Pour Pierre, l’épreuve devrait nous conduire à la louange et à la gloire et non à la désapprobation.

Par ailleurs, Jacques va aborder la même question et avec les mêmes termes que Pierre : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » (Jacques 1:1-4)

Jacques nous invite aussi à considérer l’épreuve comme un sujet de joie, à cause de sa finalité, car l’épreuve produit la PATIENCE qui est un grand fruit de l’Esprit. Certes, l’épreuve nous attriste et Pierre n’a pas manqué de le souligner très clairement dans son propos. L’épreuve nous fait pleurer et peut même nous conduire dans une grande souffrance comme Job, mais à la fin, elle produit de grands fruits de l’Esprit, comme la patience, la maîtrise de soi, la douceur, l’amour etc. Les apôtres et les premiers chrétiens ont été éprouvés. Nous aussi, nous sommes éprouvés dans notre génération en vue du témoignage. Cela est très important. Il ne faudrait pas que les frères et sœurs pensent qu’ils vont échapper à l’épreuve de la foi. Cela n’est pas possible. Nous serons éprouvés et nous ferons face à de grands combats de la foi pour entrer dans l’enlèvement et régner avec Christ. Celui qui n’a pas été éprouvé n’aura pas de témoignage – car Dieu ne dira rien à son sujet – Or le témoignage de deux est vrai.

Mes bien-aimés, ce n’est pas seulement notre foi qui sera éprouvée, mais aussi l’œuvre à laquelle nous sommes appelés en Christ. Il y a un temps pour toute chose dans la Maison de Dieu et aussi dans le programme de Dieu. Il y a un temps pour nous instruire et un temps pour nous éprouver. Dieu fait tout cela pour nous faire avancer. Pour nous qui sommes engagés dans l’œuvre de Dieu, il y a un temps pour avancer dans le Ministère et un temps pour être évalué.

« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes. » (1 Corinthiens 3:11-17)

Tout Ministère est éprouvé. Tout don est éprouvé – tout rassemblement de croyants est éprouvé. Dieu fait souffler les vents et les tempêtes. Comme Paul le dit ici, l'œuvre de chacun de nous sera éprouvée, et à l’occasion de l’épreuve, nous verrons si notre travail a été bien fait ou pas. Nous verrons si notre maison a été bien bâtie ou pas. Dans ses enseignements, Jésus nous a montré comment nous devons bâtir la Maison de notre Foi : c’est sur le Roc. (Matthieu 7) En effet, notre foi et notre Ministère doivent être bâtis sur le roc. C’est la seule condition pour avoir une œuvre solide.

Regardez ce que Paul nous apprend : « L’œuvre de chacun sera manifestée; (1 Corinthiens 3:13) car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun.» Norre oeuvre en Christ est révélée dans le FEU de l'épreuve. Le feu ici; c'est l'épreuve. C'est uniquement l'épreuve qui peut mettre en lumière la qualité de notre travail en Christ. Est-ce que le travail a été bien fait ou pas ? Est-ce que ma foi est solide ou faible? Est-ce que je suis fort ou faible en Christ? Comment puis-je connaître la qualité de ma foi? Dieu m'approuvet-t-il ou pas? Autant de questions qui ne peuvent trouver de réponse qu'à l'occasion des épreuves. Mes frères et soeurs, la qualité de notre foi sera connue dans l'épreuve. La qualité de notre travail en Christ sera connue dans l'épreuve. Si nous sommes forts en Christ, cela se saura dans l'épreuve. Si nous sommes faibles aussi, on le verra dans l'épreuve. Si nous sommes mûrs en Christ, ce se saura dans l'épreuve. Si nous sommes encore enfant en Christ, cela se saura aussi dans l'épreuve.

Quand nous sommes dans une épreuve, il faut tirer les enseignements et les leçons qui en découlent pour grandir et augmenter sa connaissance des choses spirituelles. Souvent, nous subissons des pertes dans l’épreuve parce que quelque part, nous avons mal bâti, n’ayant pas utilisé le bon matériel spirituel. Car il peut arriver que certains compartiments de notre vie spirituelle ne soient pas bâtis sur Christ. Quand c’est ainsi, nous subissons des pertes. Mais après les pertes, il faut reconstruire à nouveau, avec le matériel approprié pour avoir une Maison entière solidement bâtie sur Christ et la pratique de sa parole. En Christ, il n’est jamais trop tard pour rebâtir - pour bien faire, avec l’assistance du Saint-Esprit. Ce sont là, les réalités de la vie chrétienne. Notre vie spirituelle est toujours révélée dans le feu. Chaque œuvre spirituelle que nous accomplissons dans la Maison de Dieu se révèle toujours dans le feu, au moment choisi par Dieu pour l’épreuve. Et le feu ne joue pas avec ce qu’il est censé brûler. Le feu brûle tout sur son passage, mais les chrétiens comme Méshac, Chadrac et Abed-Négo ne sont pas brûlés. Nous devons comprendre que notre vie et notre foi seront toujours révélés dans le feu. L’œuvre que nous accomplissons dans la Maison de Dieu sera toujours révélée dans le feu, afin de faire paraître sa qualité aux yeux de tous.

Aujourd’hui, nous avons tous entendu un Message dans notre génération, nous invitant à sortir des dénominations pour nous unir au Christ, en vue de former avec Lui un SEUL CORPS glorifié à la fin des temps. La finalité de cette œuvre est donc la révélation de Jésus-Christ et la manifestation des fils de Dieu. Mais que croyons-nous ? Comment Christ sera-t-il révélé, si ce n’est au travers de l’épreuve ? l’œuvre de l’Église est maintenant révélée dans le feu de l’épreuve qui est allumé au milieu de nous. Chaque comportement passera par là. Chaque faiblesse sera révélée là-bas dans cette fournaise afin que quelque chose de plus solide soit bâti, à moins que nous n’acceptions de mourir avec nos faiblesses. Et quand nous arrivons à cette étape cruciale de la foi, nous sommes seul avec le Seigneur face à la douleur de l’épreuve, comme Job avec ses malheurs – Joseph en prison ou Daniel dans la fosse aux lions. Mais en réalité, nous ne sommes pas seul, car le Seigneur est avec nous. Comment l’Éternel Dieu fut-il connu des babyloniens et du roi Nébukadnetsar ? N’est-ce pas dans les épreuves de Daniel et de ses compagnons ? Comment Pharaon connut-il le Dieu de Joseph ? N’est-ce pas par les épreuves de Joseph ? Sans épreuves, Christ n’est pas manifesté. Sans épreuve, notre foi n’est pas affermie. Sans épreuve, nous ne mûrissons pas. Sans épreuve, il n’y a pas de gloire et de victoire. L’épreuve est un test, une souffrance passagère – un obstacle à la progression de la marche, mais c’est toujours pour nous enseigner et nous faire avancer plus en profondeur avec le Seigneur.

Lorsque nous sommes éprouvés, l’écriture nous recommande de prier. Jacques l’a si bien dit : Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. (Jacques 5:13) Voici la recommandation cruciale des apôtres aux chrétiens qui sont confrontés à la souffrance de l’épreuve. Ce que nous avons à faire est de beaucoup prier. Nous devons prier pour demander la grâce et le soutien du Seigneur dans l’épreuve. Si nous ne prions pas, nous marcherons dans les murmures et dans les plaintes. Paul dit la même chose dans Éphésiens chapitre 6, quand il appelle les chrétiens à prendre toutes les armes de Dieu dans le mauvais jour. En effet, le mauvais jour, c’est le jour de l’épreuve, ce n’est pas un jour de réjouissance. « C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Éphésiens 6:13)

Mes chers amis, j’ai voulu par cette courte exhortation nous rappeler que nous sommes confrontés actuellement à toutes les réalités de la foi chrétienne pour un BUT suprême : la révélation de Jésus-Christ dans son Église qui est aussi Son Corps. Dans cette condition, chacun de nous doit adopter la bonne position – celle de la patience et de la persévérance pour triompher de tout. N’est-ce pas que Jacques nous a rappelés la patience de Job dans ses exhortations ? (Jacques 5:11) Oui, cette patience est nécessaire aujourd’hui dans la vie des chrétiens, car les frères et sœurs sont devenus très impatients. Ils veulent tout obtenir de Dieu et tout de suite, pas question d’attendre dans la persévérance, dans la foi et dans la paix. Nous devons prendre en exemple, la patience de Job. Comme Jacques le dit, Job avait souffert patiemment, attendant que Dieu vienne à son secours pour le sortir de la prison dans laquelle le diable l’avait enfermé. Et dans toute sa souffrance, il est écrit qu’il n’attribua rien de mal à Dieu. Il ne murmura point contre son Seigneur, mais Job resta digne dans l’épreuve jusqu’au bout. N’est-ce pas à cela que la bible nous appelle aujourd’hui ? Que Dieu nous assiste.

Soyons patients et supportons les épreuves dans la joie et la paix de Christ - C’est alors que nous verrons la gloire de Dieu. À Lui Seul soit la gloire aux siècles des siècles Amen !

En Christ notre Seigneur

Past M’BRA Parfait

Missionnaire


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