Le Soldat Urie

Exhortation d'avril 2014

Mes bien-aimés frères et sœurs, je voudrais vous saluer dans le précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui est mort pour nous à la croix. Nous sommes reconnaissants au Seigneur pour Son amour qu’Il manifeste tous les jours dans notre vie et dans la vie de Son peuple. Ce que nous pouvons dire, c’est que Dieu ne nous a pas abandonné. Nous sommes toujours dans Sa grâce, bénéficiant de ses bontés et de Sa miséricorde. Car comme il est écrit dans les Lamentations de Jérémie, ses bontés se renouvellent chaque matin comme la rosée du jour.

C’est certainement le peuple de Dieu qui se donne des libertés et qui abandonne par moment le Seigneur, sinon, Il est toujours présent avec nous. Je voudrais partager avec vous une parole d’exhortation au sujet de la malheureuse histoire de David et d’Urie. Cette histoire nous inspire toujours. Et pour ce mois, je voudrais nous rappeler que nous sommes l’armée du Dieu vivant et que nous sommes engagés dans un grand combat, le plus grand combat de l’histoire du salut, celui qui consiste à bouter hors de l’Eglise, l’ennemi de Dieu qui est parvenu à s’installer sur le trône du cœur du peuple de Dieu. Le texte met en présence deux grands soldats de Dieu qui ont eu des attitudes différentes dans la tentation. Que Dieu soit loué !

1 L’année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem. 2 Un soir, David se leva de sa couche ; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure. 3 David fit demander qui était cette femme, et on lui dit : N’est-ce pas Bath-Schéba, fille d’Eliam, femme d’Urie, le Héthien ? 4 Et David envoya des gens pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle. Après s’être purifiée de sa souillure, elle retourna dans sa maison. 5 Cette femme devint enceinte, et elle fit dire à David : Je suis enceinte.
6 Alors David expédia cet ordre à Joab: Envoie-moi Urie, le Héthien. Et Joab envoya Urie à David. 7 Urie se rendit auprès de David, qui l’interrogea sur l’état de Joab, sur l’état du peuple, et sur l’état de la guerre. 8 Puis David dit à Urie : Descends dans ta maison, et lave tes pieds. Urie sortit de la maison royale, et il fut suivi d’un présent du roi. 9 Mais Urie se coucha à la porte de la maison royale, avec tous les serviteurs de son maître, et il ne descendit point dans sa maison. 10 On en informa David, et on lui dit: Urie n’est pas descendu dans sa maison. Et David dit à Urie : N’arrives-tu pas de voyage ? Pourquoi n’es-tu pas descendu dans ta maison ?
11 Urie répondit à David : L’arche et Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme ! Aussi vrai que tu es vivant et que ton âme est vivante, je ne ferai point cela. 12 David dit à Urie : Reste ici encore aujourd’hui, et demain je te renverrai. Et Urie resta à Jérusalem ce jour-là et le lendemain.
13 David l’invita à manger et à boire en sa présence, et il l’enivra ; et le soir, Urie sortit pour se mettre sur sa couche, avec les serviteurs de son maître, mais il ne descendit point dans sa maison. 14 Le lendemain matin, David écrivit une lettre à Joab, et l’envoya par la main d’Urie. 15 Il écrivit dans cette lettre : Placez Urie au plus fort du combat, et retirez-vous de lui, afin qu’il soit frappé et qu’il meure. 16 Joab, en assiégeant la ville, plaça Urie à l’endroit qu’il savait défendu par de vaillants soldats.
17 Les hommes de la ville firent une sortie et se battirent contre Joab ; plusieurs tombèrent parmi le peuple, parmi les serviteurs de David, et Urie, le Héthien, fut aussi tué. 18 Joab envoya un messager pour faire rapport à David de tout ce qui s’était passé dans le combat. 19 Il donna cet ordre au messager: Quand tu auras achevé de raconter au roi tous les détails du combat, 20 peut-être se mettra-t-il en fureur et te dira-t-il : Pourquoi vous êtes-vous approchés de la ville pour combattre ? Ne savez-vous pas qu’on lance des traits du haut de la muraille ?
21 Qui a tué Abimélec, fils de Jerubbéscheth ? n’est-ce pas une femme qui lança sur lui du haut de la muraille un morceau de meule de moulin, et n’en est-il pas mort à Thébets ? Pourquoi vous êtes-vous approchés de la muraille ? Alors tu diras : Ton serviteur Urie, le Héthien, est mort aussi. 22 Le messager partit : et, à son arrivée, il fit rapport à David de tout ce que Joab lui avait ordonné.
23 Le messager dit à David : Ces gens ont eu sur nous l’avantage ; ils avaient fait une sortie contre nous dans les champs, et nous les avons repoussés jusqu’à l’entrée de la porte ; 24 les archers ont tiré du haut de la muraille sur tes serviteurs, et plusieurs des serviteurs du roi ont été tués, et ton serviteur Urie, le Héthien, est mort aussi. 25 David dit au messager : Voici ce que tu diras à Joab : Ne sois point peiné de cette affaire, car l’épée dévore tantôt l’un, tantôt l’autre ; attaque vigoureusement la ville, et renverse-la. Et toi, encourage-le !
26 La femme d’Urie apprit que son mari était mort, et elle pleura son mari. 27 Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison. Elle devint sa femme, et lui enfanta un fils. Ce que David avait fait déplut à l’Eternel. (2 Samuel 11 :1-26)

Mes bien-aimés frères et sœurs, comme je l’ai dit, ce texte qu’on vient de lire met en présence, deux grands soldats de l’Eternel : David, le roi et Urie son serviteur. Et l’histoire s’est produite dans un temps de campagne, c’est-à-dire dans un temps de guerre. Le royaume d’Israël était en guerre. Il y avait pour ce faire une armée au front dirigée par Joab. Quant au roi David qui était un vrai chef militaire, il était resté dans son palais. Il n’était pas sorti comme les autres fois avec l’armée. Peut-être que ce n’était pas nécessaire. Il était donc un soldat désœuvré en temps de guerre. C’est ce qui arrive aujourd’hui dans le peuple de Dieu. Mes frères et sœurs, si nous avons compris la révélation de 2 Thessaloniciens 2, nous devons aussi comprendre que nous sommes en guerre et que notre Roi, Jésus-Christ est en campagne contre l’ennemi envahisseur. Il s’est levé de Son trône et Il est réellement en campagne contre Ses ennemis. Dans ce contexte, nous ne pouvons pas être des soldats désœuvrés dans une armée en guerre. Comment cela est-il possible ? On ne combat pas contre le péché les bras croisés ?

Comme David en ce temps-là, aujourd’hui, il y a beaucoup de frères et sœurs désœuvrés dans l’Eglise et les Assemblées. Ils n’ont rien à faire, ils n’ont pas de programmes, peut-être parce qu’ils n’ont pas encore pris la mesure de la gravité de la situation dans leur vie ou dans les Assemblées. Ils n’ont pas de programme alors que le Seigneur Jésus-Christ a un programme. Ils sont désœuvrés alors que le Seigneur Jésus est en guerre. Pour David, il se promenait sur le toit de sa maison ; et c’est là qu’il fut tenté en voyant la femme d’Urie se baigner. Il ne pouvait pas résister à cette tentation à cause de sa position de roi, car il pouvait tout obtenir. Il lui suffisait de donner des ordres. Et c’est ce qu’il a fait. David a demandé à ses hommes d’aller chercher la femme d’Urie.

Mes frères et sœurs, comprenons par-là que David a succombé à une tentation, en temps de guerre et il est tombé dans le péché. Dès cet instant, sa préoccupation n’était plus la victoire d’Israël, mais comment régler un problème créé par son péché. En effet, la femme d’Urie était tombée enceinte après leur relation. Et il n’était pas du tout convenable qu’Urie, en rentrant de mission retrouve sa femme enceinte, alors qu’il n’était pas là. David n’y avait pas pensé. Mais il fallait régler le problème. Vous voyez ! C’est ce qui arrive à plusieurs dans le peuple de Dieu aujourd’hui ! Celui qui n’a pas les mains occupées à la tâche a des problèmes de distraction. Le diable le distrait sur des futilités, des choses qui ne sont pas nécessaires.

Après la chute de David, ses pensées étaient maintenant centrées sur Urie. Comment faire pour régler son problème ? Alors le diable va utiliser David pour tenter Urie à son tour. Il fut invité par le roi qui lui a tendu un piège chez lui à la maison pour lui faire porter la responsabilité de la grossesse adultérine. Mais Urie fut sauvé par sa loyauté et son intégrité envers l’Eternel Dieu. Le roi l’a invité à manger et à boire, puis l’a accompagné avec un présent dans sa maison. Mais le soldat Urie refusa d’entrée dans sa maison. Il dormit dans la rue avec ses hommes. Lorsque le roi lui demanda pourquoi il avait agi de la sorte, Urie répondit : 11 L’arche et Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme ! Aussi vrai que tu es vivant et que ton âme est vivante, je ne ferai point cela.

Le soldat Urie avait un grand sens du devoir. Il savait que c’est Dieu Lui-même qui était avec eux au front. Car dans ses propos, il avait d’abord évoqué l’ARCHE de l’Eternel. En effet, l’Arche au front représentait la présence de Dieu lui-même, source de victoire pour Israël. Dès cet instant, pour Urie, il fallait être solidaire de l’Eternel, du peuple d’Israël et du reste de l’armée resté au front. Alors il ne pouvait pas se permettre de se réjouir comme si la guerre était finie. Urie avait une attitude juste et intègre vis-à-vis de la situation. Il avait la possibilité de se réjouir, parce que c’est même le roi qui lui avait donné cette occasion, mais il refusa, préférant rester dans l’esprit de la guerre avec ceux du front. Si David était dans cet état d’esprit, il n’aurait pas commis l’adultère avec la femme d’Urie.

Mes bien-aimés frères et sœurs, c’est l’attitude d’Urie qui nous manque aujourd’hui. Nous ne sommes pas solidaires de l’état d’esprit du Seigneur Jésus parce qu’on ne se pose la question de savoir dans quel état d’esprit Il se trouve aujourd’hui. Je dois dire que l’Eglise n’est pas solidaire du Seigneur dans son combat contre l’ennemi envahisseur. Peu sont les chrétiens qui savent ou qui réalisent ce qui se passe dans l’Eglise aujourd’hui. Et même quand nous savons, peu sont encore ceux qui s’engagent sur le front dans le combat.

La plupart se comporte comme David. Certes, l’Eglise est en campagne contre l’ennemi, mais il vaut mieux regarder faire. Les gens pensent que le salut viendra de quelque part, mais on doit tous réaliser que la délivrance que nous attendons est une délivrance qui surgit d’abord dans le cœur de chacun d’entre nous. Parce qu’il s’agit de déloger la puissance démoniaque qui contrôle votre cœur afin que la gloire de Dieu vienne s’y établir. Le siège de l’ennemi est d’abord dans le cœur de chacun d’entre nous avant de se généraliser. Nous devons être des soldats solidaires de l’état d’esprit de notre Seigneur. Pour réussir notre combat contre l’ennemi, nous devons entrer dans l’esprit du moment, car le combat contre l’ennemi envahisseur commence en chacun d’entre nous. Nous sommes le temple de Dieu, mais si nous sommes occupés par l’ennemi de Dieu, comment pourrons-nous accueillir la gloire de Dieu ?

1 Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, 2 de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là.

3 Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4 l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. 5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous ?

Le combat de la délivrance du Corps de Christ doit avoir lieu en chacun d’entre nous. Car c’est chacun qui doit avoir la victoire sur tous ses ennemis. C’est chacun qui doit avoir la victoire sur tout ce qui a triomphé de lui. C’est chacun qui doit s’affranchir de l’emprise de Satan dans notre génération. Et c’est un grand combat. Mais nous pouvons vaincre si nous nous comportons comme Urie qui était un soldat intègre. Il était solidaire de l’arche de l’Eternel au front, solidaire de l’armée d’Israël et solidaire même de Joab, chef de l’armée au front. L’arche et Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme… L’erreur que beaucoup de nous commettent aujourd’hui fut évitée par Urie, ce soldat exceptionnel ! Il y en a qui pensent qu’ils peuvent être solidaire du Seigneur Jésus et se désolidariser des frères dans le combat. Mais si vous observez les propos d’Urie, vous verrez qu’il a pensé à l’Arche de Dieu, à Israël, à Joab et à tous les soldats de l’armée.

Comment pouvons-nous penser que nous pouvons nous désolidariser des frères et être solidaire du Seigneur Jésus, alors que les frères et Jésus forment ensemble le même Corps ? Comment pouvons-nous gagner la guerre si nous ne sommes pas dans le même état d’esprit que Joab qui a reçu des instructions fermes de la part du Roi ? Urie connaissait la commission du chef militaire qui était sorti avec eux au front, alors il pensait tellement à lui qu’il ne pouvait pas aller se réjouir avec sa femme dans sa maison.

Aujourd’hui l’Armée du Seigneur est dispersée et incohérente. Elle n’est pas solidaire et ne marche pas dans le même état d’esprit. Et c’est l’ennemi qui en profite. Les frères se combattent entre eux. Ils se séparent et s’entre-déchirent. Chacun fait son œuvre de son côté, ce que Jésus-Christ ne fait pas. Mais malgré cela, nous prétendons servir le Seigneur. Si nous voulons combattre pour l’armée céleste de Dieu, en vue du règne de notre Roi, nous devons penser aux autres dans l’œuvre de Dieu, à commencer par l’Arche de Dieu. Nous devons penser à tous nos frères sur le front et ne pas faire comme David qui n’était pas solidaire du front.

Le soldat Urie avait une famille, et il aimait certainement sa femme, mais il a placé l’exigence de la situation au-dessus de la famille. Il était dans la ville, mais sa femme ne l’avait pas vu. Il n’est même pas allé dans sa maison. Son cœur était à Jérusalem, mais son esprit était sur le front de guerre, avec le Seigneur et l’Armée. Qu’en est-il de nous ? Où se trouve notre cœur à cette heure ? Quelle est notre état d’esprit ? Sommes-nous dans l’esprit du soldat David l’oisif qui succomba à la tentation ou du soldat Urie l’intègre qui a vaincu la tentation ? David était désœuvré et distrait. Son cœur était dans les plaisirs de la vie en temps de guerre. Il avait perdu tous les réflexes du chef de guerre qu’il fut.

Mes bien-aimés frères, pour ma part, je n’ai pas oublié ce que le Seigneur Jésus m’a dit ouvertement dans un songe il y a quelques années : « **TON MINISTERE VA REVELER L’EPOUSE ET ÇA SERA UNE GRANDE ARMEE **». C’est le même Seigneur qui m’avait dit en 2004 quand j’écrivais le livre sur les Ministères : « **Ce livre que tu es en train d’écrire t’ouvrira des portes à l’étranger pour la prédication **». C’est ainsi que commença l’œuvre missionnaire à l’étranger en 2006. C’est le même qui m’avait dit en 2002 que le frère Barilier allait publier les révélations que j’avais reçues au sujet du Cri de Minuit et que cela allait secouer l’Eglise. C’est ce qui arriva en 2005. Je ne doute pas un seul instant du Christ parce que je le connais parfaitement dans Sa fidélité à Sa parole.

Quand Dieu nous dit quelque chose, ça doit s’accomplir. Le Cri de Minuit doit sélectionner une armée spirituelle. Je dis bien une armée spirituelle, c’est à dire des hommes et des femmes qui en ont fini avec les manifestations de la chair dans leur vie. Urie avait vaincu sa chair et ses passions pendant la guerre. Son état d’esprit et le sens du devoir qui étaient conformes à la volonté de Dieu l’avaient conduit dans la victoire sur la tentation. L’Armée du Seigneur qu’Il est en train de préparer contre Babylone sera composée d’hommes et de femmes spirituels qui vont s’attaquer à l’ennemi le moment venu. Ça sera des hommes et des femmes simples, humbles et spirituels, soudés par le Saint-Esprit par les liens de la paix et de l’amour. C’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut travailler à faire partie de cette armée. C’est maintenant qu’il faut être solidaire avec le Seigneur Jésus dans Son combat contre l’ennemi.

L’Armée spirituelle de Dieu mène un combat spirituel avec des armes spirituelles. Notre action est spirituelle parce que nos ennemis sont des esprits. C’est pourquoi nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang. Nous n’avons pas à lutter contre les frères et sœurs en Christ. Ceux qui seront sélectionnés dans cette armée contre Babylone seront ceux qui auront compris que les frères en Christ ne sont pas leurs ennemis. Vous ne pouvez pas être un soldat de Christ valable si vous ne pouvez pas dire bonjour à votre frère en Christ. Comment est-ce possible ? 10 Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. 11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. 12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Urie était intègre et solidaire de l’Arche de Dieu. Par cela, il soutenait le combat de l’Eternel Dieu qui était sorti en campagne contre les ennemis d’Israël. Si nous sommes réellement sortis pour combattre notre ennemi commun, il y a des comportements et des attitudes que nous ne pouvons plus avoir. Il y a des chrétiens candidats à l’enlèvement qui règlent leurs affaires dans les tribunaux. Ils s’attaquent mutuellement en justice et ils prétendent être candidat à l’enlèvement. N’est-ce pas là lutter contre la chair et le sang ? N’est-ce pas là un combat inutile ? Mes bien-aimés frères et sœurs, nous devons comprendre une bonne fois pour toute que les soldats de Christ sont appelés à renoncer à eux-mêmes et à leurs droits. Vous ne pouvez pas combattre Satan et réclamer votre propre justice.

14 Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; 15 mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; 16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; 17 prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. 18 Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. (Ephésiens 6:14-18)

Il est demandé aux soldats de revêtir toutes les armes de Dieu contre les mauvais esprits. Et les armes de Dieu dans le combat spirituel sont des vertus et des qualités spirituelles. Ce ne sont pas des paroles méchantes et blessantes. Non ! Les armes de Dieu, c’est le fruit de l’Esprit : l’AMOUR. C’est le manteau de l’HUMILITE. Urie était revêtu d’humilité et de simplicité. Il n’était pas un soldat hautain, rebelle aux ordres et querelleur. Même quand il fut placé dans la partie difficile du front, il n’a pas refusé de combattre. Mais il s’est battu pour l’Arche de Dieu. Il a défendu Israël et il a honoré le roi David, son seigneur. Urie est mort au front avec toute sa loyauté et son intégrité de soldat. L’histoire biblique a retenu son nom et ses propos pleins de valeurs spirituelles. Que son âme repose en paix et que son témoignage nous serve de leçon au moment où nous faisons face à la plus grande adversité de l’histoire du salut.

Mes bien-aimés, que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur soient avec vous tous dans Son amour.

En Christ notre Seigneur

Fr M’BRA Parfait


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