Le semeur de minuit
Exhortation de fin d'année 2010
Mes chers frères et sœurs et membres de notre chaîne de prière, je vous salue dans le nom précieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour notre salut, prêt à être pleinement révélé en cette fin des temps, par cette Parole d’Habacuc 2 :
Malheur à celui qui dit au bois : Lève-toi ! A la pierre silencieuse : Réveille-toi ! Enseigne-t-elle ? La voilà plaquée d’or et d’argent, mais en elle pas le moindre esprit. En revanche, l’Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! (Habacuc 2:19-20)
Nous remercions le Seigneur notre Dieu pour Son œuvre glorieuse qu’Il est en train d’accomplir dans nos cœurs à la fin des temps. En effet, le Seigneur est en train de construire en nous Son propre temple dans lequel Il vient bientôt habiter pour se montrer au monde, comme notre Dieu invisible s’est Lui-même révélé en Christ, dans la chair à l’humanité. Le Seigneur viendra habiter corporellement en chacun d’entre nous pour former ainsi Son propre Corps glorifié.
En effet, le bois et la pierre qui sont plaqués d’or et d’argent ne peuvent pas enseigner, parce qu’ils ne sont pas des dieux et des temples vivants. Mais le temple de l’Éternel est vivant et devant Lui la terre doit faire silence. Qui est le Temple de Dieu ? Ce fut premièrement Jésus qui fut le Temple de Dieu, pendant Son Ministère dans la chair. C’est ce que Colossiens nous dit dans son chapitre 2 :
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les principes élémentaires du monde, et non selon Christ. Car en lui, habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute principauté et de tout pouvoir. (Colossiens 2:9-10)
Le Dieu vivant invisible aux hommes a habité corporellement en Jésus-Christ pour manifester Sa divinité. Christ est mort et ressuscité, puis est monté au ciel dans la gloire. Mais est-ce pour autant que Dieu n’a plus de temple ? Qui est le Temple de Dieu aujourd’hui ? C’est nous le peuple de Dieu. En tant que Temple de Dieu, nous devons être construit spirituellement, comme le Seigneur fut construit et habité par Dieu, le Père.
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. (1 Corinthiens 3:16-17)
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (2 Corinthiens 6:16)
Celui qui veut avoir part à cette œuvre glorieuse doit se laisser dans les mains de Dieu, comme un agneau qu’on conduit à la boucherie et accepter de perdre sa propre personnalité pour gagner entièrement la sainte personnalité du Christ. C’est cette glorieuse vision que nous avons et que nous défendons ; la vision de la perfection, la vision de la divinité habitant corporellement en chacun d’entre nous, comme Il habita corporellement en Christ.
Cette vision réelle qui est en train de s’accomplir sous nos propres yeux, dans nos cœurs est au-dessus de toute chose aujourd’hui. C’est notre raison de vivre, en tant que citoyen du Royaume de Dieu et participant à la gloire divine qui s’en va être manifestée. Car il est certain que nous régnerons avec le Seigneur à Son apparition, puisque nous sommes dans Sa sainte Armée et que nous combattons déjà pour Lui et pour Son nom glorieux.
Mes bien-aimés, celui qui a déjà vu le Christ et qui s’est laissé imprégner de cette vision vivante est prêt à tous les sacrifices et ne vit plus sa vie chrétienne par rapport aux autres. Pour celui-là, n’existe plus d’obstacles à la foi. Car toutes choses concourent, pour lui, à atteindre ce but suprême qu’il s’est fixé en Christ. Ce sont ces choses que nos pères les apôtres ont compris ; c’est ce qui a fondé leur vie chrétienne et leur foi. Et leur combat fut le combat pour leur propre perfection et la perfection de l’Église.
Au fur et à mesure que nous avons marché dans la foi ces dernières années, avec le Seigneur, la profondeur de la connaissance de Dieu pour moi, s’est fixée là. En effet, nous ne pouvons pas être de bons chrétiens, tant que nous n’avons pas compris que notre seul et unique objectif pour lequel nous combattons est la perfection. Nous ne pouvons pas tenir ferme dans la marche dans laquelle nous sommes engagés, tant que nous n’avons pas compris que notre grande aspiration doit être, notre pleine habitation par le Seigneur Jésus, comme Dieu le Père a habité dans le Fils. C’est la vision originelle de l’Église et des apôtres.
Nous devons comprendre que tous les événements qui surviennent dans le Royaume de Dieu, et dans notre vie personnelle, poursuivent ce seul objectif. Toutes les prophéties bibliques données par le Seigneur poursuivent ce seul objectif. Tout est ramené au Seigneur et à Son peuple dans lequel Il doit pleinement habiter pour se révéler au monde. Nous sommes le Temple du Saint-Esprit. Le Corps de Christ est le Temple du Saint-Esprit, dans lequel Il vient habiter bientôt. Notre aspiration doit être, d’être membre de ce Temple de Lumière et de Sainteté qui sera pleinement manifesté. C’est ce que le Seigneur est en train de construire en chacun d’entre nous. Il fait en ce moment un travail minutieux dans la vie de ceux qui sont concernés ; et ils le savent eux-mêmes qu’ils sont en chantier.
Mes chers frères, je peux vous rendre mon propre témoignage. Je sens en moi-même que quelque chose d’inébranlable est en train de se construire. Je découvre de plus en plus ce que les apôtres ont découvert. C’est un mystère. Et je comprends mieux leurs enseignements concernant la foi et la vie chrétienne. Nos pères furent de vrais disciples parce qu’ils avaient réellement compris le sens profond des enseignements de Jésus. La vie chrétienne, c’est Jésus-Christ. La foi, c’est Jésus-Christ. Les doctrines, c’est Jésus-Christ.
Le Ministère, c’est Jésus-Christ. Tout doit être ramené, dans notre vie sociale et spirituelle, à la personne de Jésus-Christ. C’est la Seule vision spirituelle valable. Tant que nous avons en face de nous le Seigneur Jésus-Christ, et notre objectif d’être pleinement habité par Lui, les autres choses n’ont plus de valeur. C’est le Seul soutien valable, indéfectible. C’est le Seul qui puisse nous comprendre et nous consoler. Même les frères et les amis peuvent ne pas nous comprendre et nous juger ; mais le Seigneur sait nous comprendre parce qu’Il connait les profondeurs de notre cœur.
C’est pourquoi, mes chers frères et sœurs, nous sommes dans un temps où chacun d’entre nous doit s’accrocher au Seigneur et entretenir avec Lui, une réelle communion. Pas une communion de façade, mais une communion réelle, emprunt de sincérité, d’amour, de crainte et d’obéissance. Nous serons toujours éprouvés, mais les épreuves doivent concourir à nous conduire plus loin dans les bras du Seigneur. Curieusement, ce que nous avons d’inébranlable en nous, se construit dans les épreuves, dans les blessures et les souffrances. Les valeurs spirituelles s’acquièrent dans la douleur. C’est la loi de Dieu. La chose ne peut pas être autrement pour nous. Notre édifice solide et inébranlable se construira dans la douleur pour nous tous. Notre frère Jacques nous apprend que nos pères les prophètes, ont souffert dans la publication des prophéties et de la Justice de Dieu :
Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici : nous disons bienheureux ceux qui ont tenu ferme. Vous avez entendu parler de la fermeté de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde. (Jacques 5:10-11)
Pierre à son tour nous dit que nous devons supporter la souffrance parce que c’est une grâce de souffrir dans le Seigneur. Les apôtres ont connu la souffrance et ont bénéficié de ses bienfaits dans leur vie intérieure.
Quelle gloire, en effet, y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir péché ? Mais si, tout en faisant le bien, vous supportez la souffrance, c’est une grâce devant Dieu. C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude ; lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte ; souffrant, ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice ; lui dont la meurtrissure vous a guéris. (1 Pierre 2:20-24)
Christ nous a laissé un exemple de souffrance et de non-violence remarquable que nous devons imiter à tous les coups. Nous n’avons pas le choix. Par ailleurs, Paul nous apprend que l’obéissance du Fils fut rendue parfaite par les choses qu’Il a souffertes. Mais quelles sont ces choses dont Il a souffert ? Christ a souffert les moqueries, les injures, les calomnies, les agressions physiques, les lapidations, le reniement, les trahisons, l’humiliation et bien d’autres choses. Il a souffert toutes les tentations de Satan. C’est ainsi que le Seigneur fut l’auteur de notre salut ; en souffrant, en acceptant l’inacceptable. C’est ainsi que les apôtres ont connu la foi.
Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ! Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 5:5-10)
Nous ne pouvons pas être inébranlables si nous ne sommes pas éprouvés par les épreuves de la foi. Dans toutes ces épreuves et ces souffrances, il faut comprendre que Dieu est en train de bâtir en nous quelque chose d’inébranlable. Je comprends mieux la Parole du Seigneur dans Jean 14.
Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas, ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. (Jean 14:23-24)
Celui qui aime le Seigneur gardera Sa Parole contre vents et marées. Et le Seigneur viendra faire Son temple en lui. Pareillement, le Corps de Christ aimera et gardera Sa Parole. Ceux des chrétiens qui seront glorifiés à la fin de l’œuvre du Seigneur, formeront avec Lui, Son glorieux Corps, qui est Son Temple dans lequel Il viendra habiter corporellement pour manifester encore une fois les attributs de Sa divinité. C’est la vision de la fin, c’est notre raison d’être. C’est ce à quoi le Seigneur Jésus travaille maintenant avec Ses serviteurs et Ses servantes qui comprennent Son appel de cette heure.
Mes chers amis, participons ensemble à cette œuvre de perfection et d’achèvement. Soyons ouvriers avec le Seigneur pour notre propre perfection et pour la perfection de l’Église-Épouse. Ne nous laissons pas distraire par le diable et les épreuves de la vie. Que Dieu nous bénisse !
Qu'en pensez-vous ?
Le lion rugira-t-il dans la forêt s’il n’a pas de proie ? Le lionceau fera-t-il entendre sa voix de son repaire, s’il n’a pris quelque chose ? L’oiseau tombera-t-il dans le piège sur la terre, quand il n’y a pas de filet tendu pour lui ? Le piège se lèvera-t-il du sol, s’il n’a rien pris du tout ? Sonnera-t-on de la trompette dans une ville, et le peuple ne tremblera pas ? Y aura-t-il du mal dans une ville, et l’Eternel ne l’aura pas fait ? Or le Seigneur, l’Eternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes. Le lion a rugi ; qui n’aura peur ? Le Seigneur, l’Eternel, a parlé, qui ne prophétisera ? (Amos 3:4-8)
Mes chers amis, qu’en pensez-vous ? Que pensez-vous de la Parole d’Amos ? Un lion rugit dans la forêt quand il a une proie – le lionceau fait entendre sa voix quand il a aussi une proie. Si l’oiseau tombe dans le filet, c’est qu’on lui a tendu un piège à terre qui s’est levé pour l’attraper. Lorsqu’on sonne de la trompette dans la ville, le peuple qui l’entend est épouvanté parce que la trompette qui sonne annonce une nouvelle.
Ici, la prophétie parle des prophètes et des Messages qu’ils reçoivent de la part du Seigneur. Le Lion, c’est le Seigneur Dieu, le Roi de la forêt. C’est Lui qui rugit en premier, lorsqu’Il a un Message à délivrer à Son peuple. Ses serviteurs les prophètes, sont comme des lionceaux, Ses petits, qui font aussi entendre leur voix après avoir saisi aussi la même proie. Le prophète de Dieu est comparable à un piège tendu qui prend un Message, un oiseau, en plein vole. Il est également comparable à une sentinelle qui sonne de la trompette dans la ville pour avertir le peuple.
C’est ainsi qu’est le prophète et le Message qu’il porte. Dieu ne fait rien sur la terre sans informer au préalable Ses prophètes. Lorsque les prophètes de Dieu commencent à insister sur un sujet, c’est que Dieu a parlé. Tel que le lion protège sa proie, tels les prophètes de Dieu sont liés au Message qu’ils portent. Ils ne peuvent pas s’en détourner, ils doivent le prêcher. C’est leur proie, ils l’ont saisi et ne la lâcheront pas. Nous, notre proie, c’est le Message du réveil, nous l’avons saisi, nous ne la lâcherons pas. Nous sommes au temps du réveil, nous devons prêcher le réveil. Le lion saisi sa proie après avoir chassé dans la faim. En effet, lorsqu’un lion commence à chasser, c’est qu’il a faim. Lorsqu’il a saisi sa proie, il rugit et cri victoire parce qu’il va manger à sa faim.
Regardons ensemble dans Amos 8 :
Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel. (Amos 8:11)
À la fin des temps, le Seigneur Lui-même a envoyé dans Son peuple, la faim et la soif d’entendre Sa Parole, en vue de pousser Ses prophètes à la chasse, comme des lions affamés, dans les déserts de la prière, du jeûne, du repli sur soi-même pour chercher la face de Dieu. Alors, dans un tel contexte, lorsqu’on a saisi une proie, un Message, le peuple de Dieu affamé doit manger à sa faim. Le prophète, comme l’oiseleur, doit tendre des pièges pour saisir la Parole de Dieu qui vole dans les airs de la révélation comme un oiseau.
Mes chers amis, comprenons-nous la Parole de Dieu ? Si le réveil est prêché aujourd’hui comme le thème central, c’est parce que Dieu a parlé depuis les cieux ! Dieu a parlé à Ses serviteurs les prophètes, par des songes, par des visions, par diverses manières et a mis dans leur bouche Sa Parole pour l’adresser à Son Peuple, en vue de le ranimer du coma dans lequel il est plongé. Le lion a rugi ; qui n’aura peur ? Le Seigneur, l’Eternel, a parlé, qui ne prophétisera ?
Qu’en pensez-vous ? Pourquoi les églises du Message ont-elles des difficultés aujourd’hui ? C’est parce que beaucoup de frères et sœurs n’ont pas considéré le Message comme la voix de Dieu Lui-même. Les frères ont considéré le frère Branham plus que le Message. Ils ont plus honoré la mémoire du prophète que le Message lui-même. C’est là le piège que Satan a tendu. Un prophète a peu d’éclat, parce qu’il meurt, mais la Parole de Dieu qu’il porte garde tout son éclat parce qu’elle demeure éternellement. Elle est toujours renouvelée par d’autres prophètes après lui.
Mes chers frères et sœurs, je souhaiterais méditer avec vous la parabole du semeur venue sur mon cœur et qui m’a apporté beaucoup de consolation dans l’affliction et l’épreuve. Comme je viens de le dire, c’est lorsque Dieu parle que Ses serviteurs prophétisent. À Minuit, Dieu a parlé – un Cri s’est fait entendre dans l’Église. Mais qu’en est-il de ce Cri aujourd’hui ? Là est la question.
La semence du réveil
Et il leur dit beaucoup de choses par des paraboles, disant, Voici, un semeur sortit pour semer. Et comme il semait, quelques grains tombèrent le long du chemin, et les oiseaux vinrent et les dévorèrent. Et d’autres tombèrent sur les endroits rocailleux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; et aussitôt ils levèrent, parce qu’ils n’avaient pas une terre profonde ; et, le soleil s’étant levé, ils furent brûlés, et parce qu’ils n’avaient pas de racine, ils séchèrent. Et d’autres tombèrent entre les épines, et les épines montèrent et les étouffèrent. Et d’autres tombèrent sur une bonne terre et produisirent du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. (Matthieu 13 :3-9 – version Darby)
Dans cette parabole du Seigneur, nous voyons comment Dieu s’y prend pour apporter Sa Parole à Son peuple. Elle vient comme une semence qui est répandue dans un champ. Et à chaque période prophétique, il y a une semence qui est semée dans le cœur du peuple de Dieu de la période. Lorsque nous étudions les âges de l’Église, nous voyons qu’à chaque âge, il y avait une semence, un Message qui était apporté. Nous pouvons voir cela dans le naturel. Dans un même champ, on peut semer du maïs, du riz, du blé ou d’autres grains, en fonction des saisons. Mais, à chaque fois, après la récolte, il faudra disposer le champ à recevoir une autre semence. Lorsqu’on a semé du maïs et qu’on l’a moissonné, il faudra disposer le champ à recevoir du blé ou du riz.
C’est ainsi l’œuvre de Dieu dans les cœurs des chrétiens. Le champ, c’est le cœur. La semence, c’est la Parole, le Message de l’heure. En effet, un cœur né de nouveau, qui marche vers la vie éternelle, est appelé à recevoir plusieurs semences, à différentes époques prophétiques. Dans ce processus d’ensemencement, de croissance et de récolte, les cœurs, c'est-à-dire les champs, ont des attitudes différentes. Regardez ce que le Seigneur dit. Il montre que lorsque la semence est jetée en terre, il y en a qui tombent le long du chemin, ou dans des endroits pierreux, ou dans les épines ou dans la bonne terre. Plus loin, Il explique la parabole. Il dit :
Le long du chemin
Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le Malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin.
Mes chers amis, à Minuit, un semeur est sorti pour semer. Il est sorti avec un Message, une proie prise en pleine chasse. Une proie pour laquelle le Lion de la tribu de Juda a rugi dans un Cri strident, qui a déstabilisé toutes les églises du Message enfouies dans la religion et le formalisme, comme au temps du Soir, Il avait rugi, après avoir capturé une proie en pleine propension de l’organisation religieuse. Le Cri de Minuit nous a appelés au réveil, par la repentance et la séparation d’avec les liens religieux. Nous avons été appelés au jeûne et à la prière, pour tenir ferme dans le combat contre la vie de Sodome et Gomorrhe qui bat son plein actuellement dans le monde. Cette semence a été répandue dans les cœurs. Ce que nous avons probablement ignoré, c’est que cette parabole devrait encore trouver son accomplissement en notre milieu.
Dans tous les temps d’ensemencement, il y a toujours des semences qui tombent le long du chemin. C'est-à-dire dans des cœurs qui ne comprennent pas. En effet, lorsqu’un Message sort, il y a toujours des frères et sœurs qui le reçoivent le long du chemin. Alors, les oiseaux, c'est-à-dire l’ennemi, incarné par les séducteurs et les faux docteurs viennent toujours arracher ce qui a été semé. Comme ces personnes n’ont pas compris ce Message, cette Parole qui est sortie, alors elles ne peuvent pas la garder.
Lorsque la Parole de Dieu sort, il y a un seul endroit où elle peut être gardée et cultivée, c’est dans notre cœur. Car c’est à cause du cœur de l’homme que la Parole de Dieu sort. Mais comment pouvons-nous garder ce que nous n’avons pas compris ? Ce n’est pas possible. C’est pourquoi dès le départ, plusieurs ont dit que le Cri de Minuit n’était pas la vérité. Ils n’avaient rien compris de la vision céleste. Plusieurs ont même lu le Message de William Branham sans rien comprendre. C’est pourquoi la compréhension est une chose essentielle dans l’œuvre de Dieu. Lorsqu’un Message sort, il faut premièrement chercher à bien le comprendre avant de s’y engager. C'est le Seigneur qui est la personne la mieux placée pour nous expliquer ce qu’Il fait Lui-même.
Si Dieu ne nous a pas expliqué ce qu’Il fait, nous ne comprendrons pas et les oiseaux viendront picorer ce que nous avons reçu. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que beaucoup de frères n’ont rien compris depuis le début, avec le Message d’appel à sortir prêché au temps du Soir. Le problème fondamental demeure la compréhension même du Message. Il y a une semence du Message qu’il fallait recevoir au commencement. En effet, dans les Paroles que nous recevons, il y a une semence qui fait naitre la vision céleste en nous et il y a d’autres prédications qui viennent entretenir ce que nous avons reçu comme semence. Paul a dit : j’ai planté, Apollos a arrosé et Dieu a fait croitre.
Ce que Paul a mis en terre, dans le cœur des frères et qui est sorti comme une bonne plante, c’est cela la semence. Puis les prédications d’Apollos sont venues entretenir cette semence, en l’arrosant. Dès le départ, on devrait recevoir la semence originelle de la fin des temps – c’est la semence de la Perfection. Retenez cela. A la fin des temps, la semence originelle que le Message nous donne, doit nous faire languir vers la perfection. William Branham avait cette semence de perfection. C’est cela le Message.
Le Cri de Minuit entretient et révèle cette semence, parlant de la sanctification, du jeûne et de la prière. Tous les mystères d’Apocalypse ne sont pas la semence. Ce sont des Paroles pour entretenir la semence et la faire croitre. En effet, à quoi nous servent les sept sceaux, la révélation des bêtes d’Apocalypse 13, la divinité de Jésus, les 70 semaines de Daniel, le mystère de la grande Babylone et toutes les autres choses que nous savons ? A quoi nous servent ces mystères si nous n’avons pas en nous la semence de la perfection ? On peut le dire : Dis-moi quel objectif tu poursuis et je te dirai quelle semence tu as reçu !
Regardez et vous verrez que beaucoup ont reçu la semence de la connaissance. C’est pourquoi leur objectif est d’avoir plus de connaissance et de mystère. Ceux-là connaissent les brochures du prophète par cœur. Ils sont instruits dans la souillure. Il y en a qui ont la semence de l’idolâtrie, lesquels vouent leur culte et leur admiration au prophète et à plusieurs qui sont venus après lui. Ils considèrent plus le prophète que le Message, c'est-à-dire la semence de la perfection qu’il portait. Il existe plusieurs semences dans le Message. Mais la vraie semence que Dieu nous a donnée à la fin des temps demeure la semence de la perfection. Cette semence doit être activement entretenue à cause de l’objectif suprême dont je vous ai parlé plus haut : Christ venant habiter corporellement dans Son Corps. Et le rôle de mon Ministère est d’entretenir cette semence et la faire paraître dans l’Épouse. C’est pourquoi celui en qui est plantée cette semence aura dans son fort intérieur, le désir de plus en plus ardent d’être comme le Seigneur Jésus et Lui ressembler dans tous les aspects de Sa vie.
La semence de la perfection n’est pas la semence de la religion et du formalisme. La semence de la perfection est la semence de la sainteté. Si plusieurs développent maintenant autre chose que la perfection dans le Message, c’est parce que depuis le début, ils n’avaient rien reçu. Si des frères sont venus avec nous dans le réveil et puis sont repartis en arrière, c’est parce qu’ils n’avaient rien reçu. Celui qui n’a rien reçu n’a rien compris ; la semence est tombée le long du chemin.
Les endroits pierreux
Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie, mais il n’a pas de racine en lui–même, il est l’homme d’un moment et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute.
Comme l’Écriture le dit, il y en a qui ont reçu le Message du réveil dans les endroits pierreux. C’est vrai que plusieurs ont crié hosanna ! Amen ! C’est la vérité ! Mais ces frères qui ont crié amen n’avaient pas de racines en eux-mêmes. Il nous faut avoir des racines en nous-mêmes.
Qu’est-ce que cela veut dire ? En effet, lorsqu’une plante commence à croitre, elle s’enracine d’abord dans le sol avant de paraître, car c’est même du sol qu’elle reçoit la nourriture pour sa croissance. Une plante qui n’a pas pris le soin de bien s’enraciner ne pourra pas supporter les intempéries. Lorsqu’on reçoit un Message, on doit bien l’étudier, pour chercher à bien le comprendre. Notre cœur doit bien s’ouvrir pour nous conduire à la bonne compréhension du Message.
Nous ne devons pas être l’homme d’un moment. Les frères d’un moment, ce sont les frères qui disent Amen ! C’est la vérité. Ils le disent dans la chaleur de l’Esprit, mais ne cherchent pas à s’approfondir dans la connaissance du Message qui passe par sa mise en pratique. Alors leur foi dans ce qu’ils ont entendu est éphémère et émotionnelle.
Comme les Messages viennent avec des tribulations et des épreuves ; dès qu’elles surviennent, les frères d’un moment sont emportés. Le Cri de Minuit a trouvé des frères d’un moment, des gens qui ont dit : Amen et qu’on n’a plus vu. Ils ont été emportés par les vents de condamnation qui fusaient de partout contre le porteur de la Parole. Mais celui qui a de la racine en lui-même, c'est-à-dire qui a pris le soin de prier et de s’approprier le Message du réveil ne peut pas être l’homme d’un moment.
En effet, chacun d’entre nous doit s’approprier le Message divin qui sort de la bouche de Dieu. Le Message du temps de la fin ne doit pas être le Message de William Branham ou le Cri de Minuit, le Message de M’BRA. Ça doit être le Message que Dieu adresse à chacun d’entre nous, pour notre propre vie. La chose doit concerner chacun individuellement. Que chacun s’empare de sa proie. Si nous nous approprions un Message, nous pourrons le garder contre les vents, les tempêtes et les inondations spirituels.
Beaucoup de frères parmi nous ont jeûné et prié. Au départ, ils jeûnaient même plus que nous. Ils priaient beaucoup. Ils étaient les plus chauds et étaient pressé de sortir pour aller prêcher dans les rues de la Côte d’Ivoire. Voyez que la plante qui n’a pas de racines paraît vite parce que ses racines ne mettent pas beaucoup de temps pour s’enfoncer dans la terre puisqu’elles tombent sur les pierres. Mais dans une bonne terre, par exemple, les racines mettent du temps pour s’enfoncer dans le sol. C’est ainsi que plusieurs étaient pressés de se montrer, comme la plante dans les endroits pierreux qui parait vite. Mais aujourd’hui, ces frères sont tous partis du milieu de nous et leurs Ministères se sont éteints dans la nature. Les tempêtes du diable les ont emportés.
Il y en a même parmi eux qui sont devenus des opposants à l’œuvre du réveil. Mais à l’origine, ils n’avaient pas de racines en eux-mêmes ; ils n’avaient pas de connaissance approfondie avec la vision et Son Auteur. Or, il nous faut la connaissance approfondie de Dieu et de Sa Parole. Car s’il y a une œuvre spirituelle que le diable attaque farouchement en ce moment dans le monde, c’est bien la vision du réveil, parce que c’est cette œuvre qui va l’emporter.
La sagesse de Dieu veut qu’on s’enracine profondément dans un Message avant de s’y engager pleinement. Nous ne devons pas nous engager dans une œuvre sans y avoir poussé des racines auparavant. Nous devons pousser des racines dans la révélation du Seigneur pour tenir ferme dans les tribulations et les persécutions liées à la vision du réveil.
Parmi les épines
Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole mais en qui les soucis du monde et la séduction des richesses étouffent la parole et la rendent infructueuse.
Ce troisième terrain est différent des deux premiers. Ici, il est question de ceux qui ont compris la vision et le Message de Dieu. Pour eux, la semence n’est pas tombée le long du chemin, ni dans des endroits rocailleux. Ces personnes ne sont pas des frères d’un moment. Ils sont dans l’assemblée, mais ils n’arrivent pas à porter les fruits du réveil parce qu’ils ont d’autres soucis.
En effet, ils sont chargés des soucis de la vie. Que mangerons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Comment sera l’avenir de mes enfants ? Comment sera mon travail ? Et mon salaire ? Et mes économies ? Ces frères sont chargés de beaucoup de soucis de la vie. Cela fait que la semence du réveil ne produit pas de fruits dans leur vie. Alors pour eux, cette Parole n’est pas puissante, parce que envahie par les mauvaises herbes. C’est pourquoi le Seigneur nous a demandé de ne pas avoir ce genre de soucis :
Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste (Luc 21:34)
Mes chers amis, il existe un réel danger dans la vie de celui qui se laisse aller par les soucis de la vie, comme nous le lisons. Il court le risque de manquer l’enlèvement, parce qu’il ne sera pas prêt. Les soucis rendent la Parole de Dieu infructueuse en nous. C’est pourquoi vous trouvez des frères qui ne prospèrent pas spirituellement. Ils sont prêts à tous les sacrifices quand il s’agit du travail et de leur avenir, mais ils n’en font pas autant quand il s’agit du Seigneur et de Son œuvre. Dans Matthieu 6, le seigneur a parlé largement sur ce sujet. Il a commencé Son discours en mettant en garde les disciples :
Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? (Matthieu 6:24-25)
Derrière les soucis se trouve Mammon, le dieu de Sodome et Gomorrhe – l’argent. C’est lui qui fait courir tout le monde. Nous ne pouvons servir Dieu et Mammon en même temps. C’est ce que le Seigneur a dit à Ses disciples. Car dans tous les cas, on méprisera l’un et on aimera l’autre. Celui qui a dans son cœur le souci de son avenir et qui court pour chercher à régler ce problème manquera l’enlèvement. Il serait en train de courir quand l’enlèvement aura lieu. Un chrétien ne doit pas s’inquiéter pour son avenir. Parce que c’est Dieu qui tient notre vie. Le Seigneur, pour nous montrer qu’Il prend soin de nous, donne l’exemple des oiseaux du ciel qui ne sèment pas comme les hommes sèment et qui mangent quand même :
26 Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez–vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Parole de foi et d’amour. Il faut arriver à avoir confiance dans Celui qui tient de tels propos pour vivre calmement et sereinement sa foi. Nous valons plus que les oiseaux du ciel que Dieu est tenu de nourrir. Maintenant, la question est celle-ci :
27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ?
Par cette question, le Seigneur veut nous faire comprendre que nos soucis au sujet de notre vie ne valent rien, parce qu’ils ne peuvent pas influencer notre vie dans le bon sens, mais plutôt dans le mauvais sens, dans la mesure où ils vont empêcher à la semence de Dieu en nous de croitre. Celui qui charge ses inquiétudes et ses soucis comme un fardeau est un homme qui n’a pas la foi, comme le Seigneur l’a dit : homme de peu de foi.
La semence du réveil a été semée dans nos cœurs, mais pour certains frères, cette semence n’a rien donné, quand bien même ils y ont cru, à cause des soucis de la vie. Il y a même des frères qui voulaient faire de cette œuvre, une source de gain. C’est ainsi que le Message du Temps de la fin est devenu une source de gain pour plusieurs parmi nous. En effet, il y a beaucoup de pasteurs qui ont fait du Message, une source d’enrichissement personnel, un exutoire au chômage. Les assemblées sont nées partout en Afrique, mais la réalité correspondait à une affaire personnelle, une source de gain pour vivre.
Quel est aujourd’hui le résultat ? Nous le connaissons. Les soucis de la vie vont toujours nous conduire dans les filets de Mammon, comme le Seigneur l’a dit. C’est pourquoi dès le départ, une prophétie nous a dit : Je chasserai du milieu de vous les orgueilleux et les cupides… Le Seigneur n’entend pas poursuivre la marche avec ceux qui se font du souci pour leur avenir et qui rendent par cela infructueuse la semence qu’ils portent. Dans la pensée même de Dieu, ce sont les païens qui sont sensés se préoccuper de leur avenir, parce qu’ils n’ont pas de foi, mais pas les enfants de Dieu :
31 Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ?ou : que boirons–nous ?ou : de quoi serons-nous vêtus ? 32 Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Pour Dieu, cela est évident ! Il est évident qu’Il doit s’occuper de nous, en tant que notre Père. Nous n’avons pas besoin de nous morfondre pour cela.
Ce que Dieu attend de nous, en tant que Ses enfants et aussi Ses serviteurs, c’est que nous nous préoccupions plutôt de Son œuvre.
33 Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. 34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Les vrais soucis nous conduisent dans la prière, mais les mauvais soucis nous conduisent dans la course charnelle et dans les errements. Lorsque nous décidons de prendre nous-mêmes les commandes de notre vie, il est clair que nous allons errer et nous éloigner de Dieu. Mais un souci légitime nous conduit dans la prière à Dieu. Nous avons ici un exemple de soucis légitime :
Souvent en voyage, exposé aux dangers des fleuves, aux dangers des brigands, aux dangers de la part de mes compatriotes, aux dangers de la part des païens, aux dangers de la ville, aux dangers du désert, aux dangers de la mer, aux dangers parmi les faux frères, au travail et à la peine ; souvent dans les veilles, dans la faim et dans la soif ; souvent dans les jeûnes, dans le froid et le dénuement. Et sans parler du reste, ma préoccupation quotidienne : le souci de toutes les Églises ! (2 Corinthiens 11:26-28)
Paul avait un souci légitime pour les églises qu’il conduisait parce qu’il se préoccupait de leur croissance spirituelle. Ce sont ces soucis qui faisaient qu’il priait beaucoup. Nous voyons que dans plusieurs de ses épîtres, il disait aux frères qu’il priait pour eux et réclamait aussi leurs prières en sa faveur. C’est ce que Dieu nous demande. Paul avait le souci d’un apôtre, à savoir les églises. Le pasteur doit avoir le souci des âmes placées sous sa responsabilité. Aujourd’hui, notre Armée spirituelle de libération de l’Église entière doit avoir le souci de l’avenir de l’Église. En tant que vierge sage, nous devons avoir le souci de la préparation pour paraître dignement dans la chambre à coucher du Roi, comme Esther parut dans le sein d’Assuérus et fut couronnée. Notre souci majeur doit être notre préparation. Les autres soucis nous emporterons loin du Seigneur et de la vision.
Nous devons décharger nos soucis légitimes sur le Seigneur, en priant. Un père de famille qui perd son emploi a un souci légitime. Il doit prier le Seigneur pour avoir un autre emploi. C’est ce que Dieu demande. Il faut se décharger sur le Seigneur et ne plus porter ce fardeau comme si nous pouvons par nous-mêmes nous offrir un emploi.
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève en temps voulu. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. Soyez sobres. Veillez ! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 Pierre 5:6-8)
Pourquoi sommes-nous invités à nous décharger sur le Seigneur ? C’est parce qu’Il prend soin de nous, comme Pierre le dit. Il prend soin de nous. Personne d’autre ne peut prendre soin de nous, si ce n’est le Seigneur.
Mes bien-aimés frères et sœurs, recevoir un Message divin est une grâce, mais si ce Message, cette semence de vie ne peut pas croitre en nous et porter du fruit à cause des soucis de la vie, c’est en vain que nous l’avons reçu. Nous courons un risque grave en cultivant les soucis de la vie dans notre cœur à côté de la Parole de Dieu. Nous pouvons considérer pour finir la Parole de Proverbes 24 :
J’ai passé près du champ d’un paresseux, Et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, les ronces en couvraient la face, et le mur de pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et j’ai tiré instruction de ce que j’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !… et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes. (Proverbes 24:30-34)
Celui qui a des soucis et des inquiétudes que sont les épines et ronces dans notre cœur, devient un paresseux en esprit, il ne peut plus travailler. Alors il devient pauvre et tombe dans le sommeil et l’assoupissement. C’est là sa fin. Que Dieu nous aide.
La bonne terre
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend ; il porte du fruit et un grain en donne cent, un autre soixante et un autre trente.
La bonne terre, c’est un cœur qui a reçu la Parole et qui l’a compris. Comprendre ici veut dire accepter le Message et s’y conformer. Car c’est en pratiquant la Parole qu’on a reçue qu’on porte les fruits. Si on ne pratique pas, on ne peut pas porter du fruit. Celui qui n’entre pas dans les profondeurs du Cri de réveil ne peut pas connaître ce que Dieu fait dans les cœurs. Il ne verra pas que Dieu est en train de construire Son temple pour s’y révéler dans ces temps. Il verra un mouvement anodin, sans importance. Mais les cœurs qui sont semblables à la bonne terre produisent et produiront encore les fruits du réveil. Et comme je l’ai dit, il s’agit de l’entretien de la semence originelle qui est la perfection. Le Cri de Minuit nous conduit à la révélation des parfaits. J’ai compris moi-même que j’ai reçu un prénom prémonitoire.
Les cœurs bien disposés produiront les fruits de la perfection, puisque c’est cette semence qui se trouve en eux depuis le temps du Soir. Le Christ sera pleinement formé en eux, avec tous les attributs de Sa divinité pour se révéler au monde. Ce mystère s’accomplira tel qu’il fut annoncé dans l’Écriture. Le Temple de Dieu, qui est le Corps de Christ que nous formons à la fin des temps sera glorifié sur la terre. Et comme des pierres vivantes, nous devons être placés chacun à sa place dans ce Corps pour répondre à l’appel de Dieu. Que le Seigneur nous bénisse !
Nous remercions le Seigneur pour l’année qui s’achève et nous le bénissons pour ses nombreux bienfaits. Je vous écrirai pour l’orientation spirituelle de l’année 2011. Je suis en prière pour cela. Que la grâce et la Paix de notre Seigneur Jésus-Christ soient avec vous. Bonne et heureuse année 2011.
En Christ notre Seigneur
Fr M’BRA Parfait