Le reflet
Paul a dit que notre foi doit reposer sur la puissance de Dieu. La puissance de Dieu c’est la puissance extrême et suprême. Après cela, il n’y en a plus d’autre. Si tu dépasses la puissance de Dieu, tu ne trouveras pas autre chose. C’est ce qu’il y a. Rien d’autre n’existe. Donc, il faut que notre foi soit basée sur la puissance de Dieu. Et la prière, c’est la manifestation de la foi. Amen. Normalement, celui qui prie, c’est celui qui a la foi. Ceux qui n’ont pas la foi ne prient pas. C’est pour cette raison que la prière n’est pas quelque chose de religieux. Ce n’est pas un rite. La prière n’est pas un rite. Il y a des églises où la prière est un rite : on récite le « notre Père », on récite des prières écrites dans des documents, des livres de prières. On récite selon les circonstances comme par exemple les cérémonies funèbres. Il y a toutes sortes de prières qui sont cataloguées. La prière n’est pas un rite. Amen. Même chez nos frères musulmans il y a des heures particulières de prières. La prière n’est pas un rite religieux, c’est une inspiration qui vient de Dieu sur le moment. Est-ce que vous comprenez ? Il y a un moment où Dieu t’inspire pour prier pour quelque chose. Cela vient par inspiration, ce n’est pas un rite. Et c’est celui qui a la foi qui prie. Si tu pries sans avoir la foi, ta prière est alors une prière religieuse. Elle n’a pas de teneur devant Dieu et cela n’agit pas comme il se doit. Amen.
Aussi, quand les sujets de prière sont donnés, il faut se les approprier. Si nous disons « Prions Dieu qu’il fasse pour nous des choses nouvelles », alors il faut nous approprier cette prière. Il faut se l’approprier, la ramener à sa propre personne. Il ne faut pas dire « le pasteur a dit… » ou bien « les anciens ont dit… ». Non ! il faut te l’approprier ! Amen ! « Seigneur, fais pour moi des choses nouvelles. Ce que je n’ai pas encore vu, ce que mes yeux n’ont pas encore vu, donne-moi de les voir. » Il faut prier ainsi et le Seigneur sait ce qu’Il va faire. Amen. Si tu pries ainsi, Dieu sait ce qu’Il va faire parce qu’Il sait ce qu’Il peut renouveler pour toi, ce qu’Il peut faire de nouveau pour toi et qui peut te faire du bien. Dieu le sait. Dieu sait ce qu’Il peut faire pour cette église, pour notre pays qui est nouveau et bon pour nous tous. Que Dieu soit béni. Dieu aime faire des choses nouvelles. C’est ce qu’Il a dit à Israël : Je veux mettre des eaux vives dans le désert. Cette image est un contraste. Dans le désert il n’y a pas d’eau, mais si Dieu ouvre une voie aux flots ou à la rivière dans le désert, ce sera nouveau.
Et Il le fait pour abreuver son peuple. Le désert est un lieu de souffrances, un lieu d’épreuves, un lieu de difficultés, un lieu d’agonie. Les enfants de Dieu agonisent mais ne meurent pas. Dieu t’éprouve jusqu’à l’agonie mais tu ne vas pas mourir. Ton agonie est une bonne chose pour toi et tu ne vas pas mourir. Dans l’agonie, Dieu peut envoyer des eaux vives pour t’abreuver afin que tu retrouves de la force, de la vigueur, afin que tu retrouves la joie du salut et que tu recouvres l’espérance. Amen. Que Dieu soit béni. Donc, il faut nous approprier ces sujets de prière. C’est très important. Et prions avec foi.
Ce matin, je voudrais nous exhorter courtement sur cette Parole de 1 Jean 4 au verset 20. C’est un rappel. C’est une exhortation pratique pour nous amener à rester toujours éveillés avec le Seigneur :
20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? 21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. Amen.
C’est ce passage-là qu’on va décortiquer : Le reflet ! Mais déjà, je vous déclare toute la prédication en une phrase : notre comportement vis-à-vis des frères et sœurs est le reflet de notre communion avec Dieu. Amen. Voici la pensée. On se comprend, frères ? Le reflet, c’est cela, c’est-à-dire que notre comportement avec les frères et sœurs de l’Assemblée, les frères membres du Corps de Christ est le reflet de notre communion avec le Seigneur. C’est la pensée que Jean véhicule ici en tant qu’ancien, vieux frère, en tant que quelqu’un qui a pratiqué la foi. Depuis qu’ils ont connu le Seigneur, ils ont travaillé avec Lui et l’ont servi. Et le Seigneur est mort et ressuscité. Il est monté au ciel et les a laissés. Ils ont continué le ministère. Donc, après avoir pratiqué la foi pendant des années, Jean a écrit des choses importantes qui sont tellement vraies ! Quand je lis Jean (1 Jean, 2 Jean, 3 Jean), je sens la maturité spirituelle dans les déclarations. On ressent et on voit la pratique de l’évangile, la pratique de la foi et de l’amour. On ressent la vérité crue, claire, propre, limpide. Ce sont les écrits de Jean. Et surtout quand il parle de l’amour. C’est lui qui a écrit : n’aimons pas seulement en paroles. C’est lui qui a écrit cela ! n’aimons pas seulement en paroles mais aimons avec les œuvres, avec les actes. Amen. Si tu dis que tu aimes, pour Jean cela ne doit pas être une confession du bout des lèvres : « J’aime mon frère, j’aime mon frère », je le salue avec beaucoup de chaleur, j’ai un large sourire « mon frère, que Dieu te bénisse » « Ah, tu sais frère, moi j’aime beaucoup les frères ». Ces mots sont une déclaration, une parole. Jean dit qu’on ne peut pas aimer les frères seulement en paroles. Déclarer qu’on aime quelqu’un, c’est bien, frères, mais cela ne peut pas suffire car l’amour se démontre. L’amour se démontre. Que Dieu soit béni.
La pensée qui est véhiculée ici, le reflet, est quelque chose de pratique. C’est pratique. Si tu vois la face de Dieu, cela doit se refléter dans tes relations avec les frères. Cela doit se refléter dans tes relations avec les autres qui ne sont pas des frères. Cela doit se refléter. C’est l’image de la communion avec Dieu. Les rapports avec les frères, la communion avec les frères, les relations humaines entre les chrétiens et les autres est une image de notre communion avec Dieu. Les relations avec les frères attestent de notre niveau de communion avec Dieu. Jean dit : « Si quelqu’un dit ; j’aime Dieu, j’aime le Seigneur Jésus-Christ ». S’il le dit, mais qu’on voit qu’il hait les frères, il ne les aime pas, il les méprise, cela veut dire que ce dernier ment. La haine et le mépris ont des manifestations. Par exemple, dans cette église, si moi, je vous méprise cela va se manifester dans ma conduite à la chaire : je ne vais pas vous considérer, mais je vais montrer que je suis le chef, le dominateur, l’homme que tout le monde doit respecter et vous êtes des petits. Vous êtes des petits gens et je ne vous considère pas, je fais les choses comme je veux. Ça, c’est du mépris ! On vous manipule, on manipule vos consciences depuis la chaire pour vous avoir à notre cause. Puis on vous domine, on vous enferme dans une histoire, on vous presse pour prendre ce que vous avez. Ce sont là les manifestations du mépris que des serviteurs de Dieu peuvent avoir vis-à-vis des frères. Celui qui est en communion avec Dieu, cela se voit dans son comportement avec les frères. C’est la Parole de Dieu. C’est le reflet. Quand vous entrez dans une église, regardez le comportement des gens : les relations humaines, les relations fraternelles, la communion … regardez. Pour un serviteur de Dieu, c’est la même chose. Si vous voulez savoir s’il a communion avec Dieu ou pas, regardez son comportement. Ce qu’il prêche ne suffit pas. Quand on prêche, on déclare. Cela ne suffit pas. Vous ne pouvez pas le juger seulement par rapport à la prédication. Cela ne suffit pas ! Regardez comment je vis la Parole de Dieu, regardez mes relations avec vous. Amen. C’est comme cela qu’on juge les serviteurs de Dieu.
Si c’est quelqu’un qui a un esprit hautain, vous savez ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que ça veut dire ? regarder de haut. Quand vous voyez des serviteurs de Dieu dire « Je suis pasteur ! », « Je suis ministre de Dieu ! » « Je suis envoyé de Dieu !», regardez s’il est hautain c’est-à-dire s’il regarde les gens de haut. Celui qui regarde les autres de haut, qui se considère au-dessus des autres qui, eux, sont en bas et sur lesquels on peut marcher – Si on marche sur vous, qu’on vous regarde de haut et que vous sentez que les frères sont gonflés alors ramassez vos affaires et sortez tranquillement et partez loin de là. Et si vous rencontrez des gens sur le chemin, dites-leur que dans cette église ce sont des orgueilleux, des gens enflés et que ce n’est pas le royaume de Dieu ! Amen. Est-ce que vous comprenez ? Ce n’est pas le royaume de Dieu, frères, ce n’est pas le royaume de Dieu. Celui qui voit Dieu ne peut pas voir les autres d’une autre manière, non. Si tu vois Dieu, tu verras les frères et sœurs comme Dieu veut que tu les voies et cela se verra dans ton comportement vis-à-vis d’eux. Amen. C’est comme cela, frère !
On voit donc le reflet de l’amour de Dieu sur notre communion avec les autres. Notre communion avec Dieu est reflétée sur la communion dans l’église. Si vous trouvez un frère qui est insensible, qui ne s’occupe pas de ceux qui ont des problèmes parce que cela ne le touche pas… Il y a des gens ainsi. Cette personne ne prie pas ! Est-ce que vous comprenez ? Il ne prie pas ! Que ce soit dans l’église ou dans ta famille, avec tes propres frères qui portent le même nom que toi, ceux-là ont des problèmes et tu pourrais les aider, mais tu ne le fais pas parce que tu es insensible. Tu es insensible vis-à-vis de ta mère et ton père. Et tu dis que tu es chrétien ? Que tu es un frère en Christ ? Non, tu ne vois pas Dieu ! Non, tu ne vois pas Dieu ! Tu n’as pas de communion avec Dieu ! Jean dit : Comment peux-tu prétendre que tu aimes Dieu que tu ne vois pas, mais que tu méprises, que tu hais ses enfants que tu vois ! Imaginez que vous avez un frère ou une sœur de sang qui a des enfants qui vivent avec toi dans la même cour. Ce frère ou cette sœur est allé à l’aventure. Tu ne le vois plus, mais tout le temps tu dis « mon frère, mon frère, mon frère », tu le cherches, tu te lamentes pour lui. Tu demandes au gens « où se trouve mon frère ? ». Ses enfants sont dans la même cour que toi, leurs habits sont déchirés, ils sont sales. Tu ne t’occupes pas d’eux par contre tu t’inquiètes tout le temps de savoir où est ton frère. Mais ses enfants, qui sont dans la même cour que toi, tu ne leur donnes même pas à manger ! Au point que, lorsque le frère va revenir et voir dans quel état sont ses enfants, il va se demander si ceux-ci vivaient bien à côté de leur oncle, pour avoir été ainsi négligés. Et toi, tu dis que tu aimes ton frère, tu le cherches partout… Dieu dit que c’est difficile. Dieu ne comprend pas, cela dépasse son entendement. Vous voyez frères et sœurs.
Est-ce que vous comprenez ? « Moi que tu ne vois pas, tu dis que tu m’aimes, mais mes enfants qui sont sous ton nez, devant tes yeux, que tu vois tous les jours, tu ne leur fais rien ! Leurs problèmes ne sont pas tes problèmes ! ». Dieu nous dit la même chose à nous serviteurs de Dieu « Vous qui êtes à mon service, mes enfants sont avec vous tous les jours, vous les voyez, mais vous ne les servez même pas et c’est moi que vous allez servir ? moi que vous ne voyez pas ?! » Ce n’est pas vrai ! C’est ce que Jean dit : Celui qui est avec Dieu, cela se reflète sur sa relation avec les autres. C’est pratique et c’est pour cela que le Seigneur Jésus a dit à ses disciples « C’est quand vous allez vous aimer que les gens sauront que vous êtes de moi. » Quand vous allez vous aimer… Or, l’amour implique beaucoup de comportements, de caractère, de service. L’amour implique beaucoup de choses. Tout ce que nous faisons au nom de Dieu est normalement la révélation de l’amour, c’est sa manifestation.
Tous les services que l’on peut rendre aux frères et sœurs dans l’église ou à tout homme, que ce soit, spirituel ou social, sont normalement une manifestation de l’amour. Donc quand Jésus dit que c’est quand nous allons nous aimer les uns les autres que les hommes sauront que nous sommes de Lui, c’est de cela qu’il s’agit ! Il s’agit de la manifestation de l’amour, puisque ce n’est pas avec la langue qu’on aime. Autrement dit, Quand vous allez vous servir les uns les autres, les gens du monde sauront que vous êtes de moi.
Une femme dont le mari n’est pas converti, la bible dit que par son comportement elle peut amener son mari à la conversion : c’est la vérité, c’est la Parole de Dieu. Cela n’a rien à voir avec une femme qui se dit pasteur, qui prêche et remue les salles comme on voit aujourd’hui. Je parle des mamans-prophétesse qui font beaucoup de choses. Non, ce n’est pas cela. Tu peux faire toutes ces choses mais, à la maison, ton mari sait comment tu te comportes. Généralement, les femmes qu’on appelle prophétesses se prennent pour quelqu’un d’important. On connaît cet esprit. Une arrogance pas possible ! Vous voyez ? Le reflet. Notre comportement avec les frères c’est l’image, c’est le reflet de notre communion avec Dieu.
Tu dis : J’aime Dieu, J’aime Dieu, j’aime le Seigneur, mais on ne voit rien dans les actes vis-à-vis des frères. Un frère a un problème, mais cela ne te dit rien car tu es insensible et tu es dans l’église. Tu es insensible à tout ce qu’on fait. Il y a des hommes qui méprisent les frères. Nous en avons connu. On nous a méprisés et on le fait encore. Ce sont des comportements qui ne viennent pas de Dieu. Celui qui est en communion avec Dieu, celui qui voit la face de Dieu, celui à qui Dieu parle, celui qui a répondu à un ministère, à un appel de Dieu dans la maison du Seigneur aime les frères et sœurs. Normalement, ses relations avec les autres reflètent son niveau de communion et d’engagement avec Dieu. Tout est reflété. Donc, nous sommes dans un temps où on ne doit pas se tromper.
C’est ce que j’ai beaucoup apprécié dans les évangiles de Jean. Quand tu lis Jean, tu conclus que, dans la maison de Dieu, on ne peut pas se tromper. Un frère peut jurer que lui, il prie, il est en communion avec Dieu, qu’il est l’ami du Seigneur, que Dieu lui parle, qu’il a des visions nocturnes, qu’il entend des voix…Un homme de Dieu peut dire tout cela. Souvent, on parle beaucoup, mais ta relation avec les frères demeure le vrai reflet, la vraie image qui ne ment pas.
Si tu aimes Dieu, tu vas servir les frères qui sont des fils de Dieu comme toi. Tu vas les servir. Tu vas t’occuper d’eux et tu ne le feras pas pour toi-même, mais tu le feras à cause du Seigneur parce que tu aimes le Seigneur. Amen. Ce qu’on fait, on le fait parce qu’on aime le Seigneur, et celui qui aime le Seigneur ne peut pas mépriser les frères. Ce n’est pas possible. Au contraire, celui qui méprise les frères n’aime pas le Seigneur. S’il dit qu’il aime le Seigneur, il ment ! Il ment ! il ment ! Il y en a qui disent « vous savez, on ne joue pas avec les affaires de Dieu » et « Non, moi, je ne suis pas d’accord avec cela. » On tape ici et là, on casse tout et les frères sont blessés, martyrisés, brisés ; On va dire que « c’est la rigueur » et les serviteurs de Dieu tapent sur les gens : boum, boum. Tu fais tout cela pour qui ? C’est pour ceux qui sont assis là devant toi ?
Dieu est en haut et ses enfants sont assis là devant toi. C’est pour eux que tu fais tout ça ? tu tapes sur la chaire, c’est pour qui que tu le fais ? « Il faut qu’on serve le Seigneur ! », « Non, on n’est pas d’accord avec ça ! ». Boum ! boum ! l’église est sous tension. Mais Dieu est assis là-haut et tout le bruit que tu fais, n’est pas pour Dieu, c’est pour les frères. C’est pour les frères, pour les sauver, pour les gagner. C’est pour les amener à sortir des ténèbres, à être équilibrés, à bien se tenir**. C’est pour eux ! mais tu fais comme si tu aimes tellement Dieu, tu l’aimes tellement que tu vas casser l’église, tu vas anéantir l’église, fatiguer les frères… C’est un service nul**. C’est un amour qui n’est même pas vrai. Ce n’est pas vrai ! De plus il y a des serviteurs qui luttent pour se tenir à la chaire. Normalement, si on aime Dieu, on doit servir les frères. On ne doit pas lutter. Si quelqu’un veut parler à la chaire, qu’il parle. Amen.
On sert les frères. On sert Dieu, on sert les frères. On sert les frères, on sert l’église, il faut nous servir. C’est tellement simple. Et nous, on va se mettre dans la position des gens qui doivent être servis, il faut servir, mais si on lutte, on n’est pas dans le service des frères. C’est faux. Il y en a qui s’accapare la chaire pour eux seuls et qui s’érigent en défenseur de la parole : « Moi, je défends la Parole », « Moi, je défends Dieu ! ». « Je défends le Seigneur : je ne suis pas d’accord ! » On tape sur la chaire. Et c’est ainsi qu’on prend la chaire. On défend la Parole, on défend Dieu : « Non, pas tant que je suis ici, JAMAIS ! ». Ce genre de comportement dans l’église est faux mes bien-aimés frères et sœurs. Je ne crois pas à cela ! C’est faux, car tu ne peux pas dire que tu aimes Dieu et te comporter ainsi dans l’Assemblée des saints. Quand on aime Dieu, on ne se comporte pas comme cela. On veut tellement donner l’impression qu’on aime Dieu en écrasant le peuple de Dieu ! Mais si ton amour pour Dieu doit écraser les autres, si cela doit écraser les fils de Dieu, si cela doit les anéantir, si cela doit anéantir l’église, frères, est-ce que nous sommes dans le vrai ? [Non !]. Non, ce n’est pas vrai ! Selon Jean, c’est faux ! Selon la Parole, c’est faux ! On ne peut pas faire cela. Non, je ne crois pas cela.
Si tu aimes Dieu, il faut t’asseoir tranquillement et laisse Dieu se défendre lui-même, il sait comment Il va faire. Celui qui dit qu’il aime Dieu doit aimer les frères. Il doit les servir selon la volonté de Dieu, Amen ? Il doit s’occuper d’eux, il doit s’humilier. C’est cela aimer Dieu. Jean dit que celui qui dit qu’il aime Dieu qu’il ne voit pas, et qui ne peut pas servir les frères qu’il voit, n’est pas dans le vrai. Comment voit-on Dieu ? Par les fils de Dieu, par les frères et sœurs qui sont assis dans l’église. C’est par eux qu’on voit Dieu. Donc, quand tu dis que tu vois Dieu, c’est de cela dont il s’agit. **Voir Dieu, c’est voir les frères et sœurs avec leurs problèmes, avec leurs souffrances, avec leurs difficultés : c’est cela voir Dieu ! Aimer Dieu c’est servir les frères pour les aider dans leurs problèmes dans leurs difficultés, dans leurs souffrances : c’est cela aimer Dieu **! C’est cela aimer Dieu ! Ce n’est pas la vie en singleton : on est là, seul dans son coin, tout va bien pour nous… mais comment aimes-tu Dieu ? Comment ? Comment est-ce que tu aimes Dieu ?
L’amour de Dieu se mesure dans la relation avec les autres. L’amour ne se mesure pas dans notre relation avec Dieu. Pourquoi ? Parce qu’on ne voit pas Dieu ! Tu ne le vois pas. Comment est-ce que tu vas manifester ton amour pour Dieu puisque tu ne le vois pas ? Même si en Esprit on le voit, cela veut dire qu’effectivement la vue n’est pas théorique : c’est pour cela que Jean dit « N’aimons pas seulement en paroles ». Aimons dans les œuvres : Qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce que tu peux faire des œuvres à Dieu que tu ne vois pas ? Non. C’est en servant les frères qu’on fait l’œuvre de Dieu. L’œuvre de Dieu, c’est le fait de servir les frères. Même si on va dans la dimension de la prière, la prière où on peut dire qu’on ne voit pas les choses de manière concrète, mais quand tu commences à prier et que tu pries pour les frères, tu es en train de les servir. Amen ? tu es en train de les servir. En priant pour les frères, tu les sers. Si tu connais le problème d’un frère, en priant tu le sers. En priant pour ton parent tu le sers. En priant pour ta parente tu la sers. En priant pour les voisins, pour n’importe qui, tu les sers et tu manifestes l’amour de Dieu parce que l’amour n’est pas seulement en paroles, mais dans les œuvres, dans les actes. Amen !
C’est cela l’amour. L’amour n’est pas à double sens contrairement à ce que peuvent dire les gens. Pour nous les chrétiens, l’amour n’est pas à double sens. Si tu aimes, tu aimes, Tu sers. Et si quelqu’un te renvoie l’ascenseur, c’est bien, mais on ne sert pas pour être servi. Jésus l’a dit : si vous organisez un festin et que vous invitez seulement ceux qui peuvent vous inviter chez eux, vous avez votre récompense. C’est l’image de quelqu’un qui fait du bien et attend qu’on lui en fasse aussi en retour. Ils murmurent : « Ceux-là, quand ils perdent les parents, je cotise, à Moi, j’ai perdu mon père et personne n’a cotisé. » « Quand je travaillais, je soutenais beaucoup les frères. Aujourd’hui je ne fais rien et je ne vois personne. Mais bon, tout ça je le remets à Dieu. » Ce n’est pas l’évangile ! C’est dans les mutuelles du village, les associations de quartier avec les voisins, au travail avec une caisse de solidarité. Là, tu peux te plaindre, c’est ton droit parce qu’il y a des conventions. Ce sont des pratiques qui existent mais dans la Parole de Dieu, il n’en est pas ainsi. Dans la Parole de Dieu, tu sers les frères, c’est tout. Il faut servir les frères. C’est notre loi. Dans la loi de Dieu, Il a dit « Si tu l’aimes, sers ses enfants ».
Quand tu viens à l’église chaque fois qu’il y a des réunions, qui est-ce que tu sers ? Tu te sers toi-même. Si tu viens manger un repas, tu as servi qui ? Tu t’es servi toi-même. Quand on vient à l’église, on se sert soi-même. Tu ne peux pas prendre cela pour dire que tu aimes Dieu. Non, tu ne peux pas mettre cela dans la balance. Quand on voit un frère régulièrement aux réunions de prière, on en déduit tout de suite qu’il aime Dieu. Ce n’est pas mauvais, mais la chose va se mesurer dans ses relations avec les autres. Cela ne suffit pas d’être à tous les cultes. Celui qui vient à l’église pour écouter la Parole, qu’il ait payé le transport, qu’il ait marché sous le soleil, en repartant il est renouvelé et fortifié : il s’est servi lui-même. L’amour pour Dieu, on va le voir dans tes relations avec les autres. C’est là qu’on va voir. Tu te sers, tu manges, tu es bien nourri, tout va bien spirituellement, alors on va voir comment tu vas manifester l’amour que tu as emmagasiné. Voilà la vérité, frères. Être présent à toutes les réunions, c’est bon mais tu te sers toi-même. Depuis que je suis chrétien, toutes les réunions que j’ai eu à faire pendant des années, les veillées, les prières, les jeûnes, je les capitalise pour moi. C’est pour moi frères, et si je distribue les richesses spirituelles que j’ai accumulées alors je suis en train de manifester l’amour que j’ai pour Dieu. Est-ce que vous comprenez ? Donc, c’est en servant les frères qu’on voit si on aime Dieu ou pas. C’est ce que Jean dit, et c’est vrai. Est-ce que c’est faux ? non, c’est vrai ! « Le frère ne manque pas les réunions ! il est toujours présent, donc le frère aime Dieu ». Ce n’est pas mauvais, le frère aime Dieu. « Frère, on va prier et on va jeûner pour tel frère qui a un problème » : le frère en question (celui qui aime Dieu) n’est pas là. Est-ce que vous comprenez ? On va avoir faim et soif pour un frère qui est malade, là, on va trouver toutes les excuses pour ne pas venir… Est-ce que tu aimes Dieu ? « Seigneur, Je vais jeûner pour ton œuvre. Un jour de jeûne, trois jours de jeûne », Tu vas jeûner pour l’œuvre de Dieu, c’est bien, amen ! mais on va jeûner pour un frère qui est malade et tu n’arrives pas à le faire ! Prier pour un frère ? mais prier pour l’œuvre, prier pour la puissance de Dieu, pour le Saint-Esprit est plus attrayant que de prier pour un frère qui est malade. Ce n’est pas vrai, frères. Un sujet de prière, c’est un sujet de prière. Ne pensez pas qu’il y a des sujets plus importants que d’autres : ils ont tous la même valeur quand il s’agit des frères, car prier pour un frère, c’est justement frère l’œuvre de Dieu.
Donc, le reflet c’est cela et moi, ce que je sais, c’est que les bénédictions de Dieu se trouvent dans le service des autres. Les autres, ce sont les frères, l’église, tout homme. Quand je dis tout homme, je n’ai pas évoqué la religion. Est-ce que vous comprenez ? je n’ai pas évoqué la religion, je n’ai pas évoqué le groupe ethnique, je n’ai pas évoqué le niveau social parce que selon les gens que l’on rencontre, il y a une nécessité de service qui s’impose. Tu peux rencontrer un homme riche qui est à l’aise socialement, qui a tout, mais qui a un problème spirituel. Tu as appris qu’il a un problème spirituel dont il n’est pas conscient et tu pries pour lui en secret : tu es en train de le servir. Tu le sers et Dieu le voit.
Mes frères, c’est une exhortation pour vous amener à ne pas avoir des illusions. Que Dieu enlève les écailles de nos yeux pour qu’on n’ait pas d’illusions à se faire. L’amour de Dieu est manifesté dans les œuvres de tous les jours, dans nos relations humaines, dans nos relations personnelles, dans nos relations avec tous les hommes sans distinction de race ou de religion, sans distinction de rang social. Amen. Jacques l’a dit, Si quelqu’un entre dans l’église, en regardant ses vêtements on sent qu’il a les moyens, c’est un riche, un grand monsieur, et tout le monde, même les serviteurs de Dieu s’inclinent devant lui. On le fait asseoir à une bonne place. Il est assis là, confortablement. On est à ses petits soins. Puis un autre vient, habillé de vieux habits fanés. On n’en a pas égard, on le prend et on le met quelque part, on ne s’occupe pas de lui. Jacques dit que ceux qui font cela à l’église n’ont rien compris et il ajoute « Dieu ne fait acception de personne ». C’est le principe de Dieu. Dieu ne fait acception de personne. Dieu ne trie pas les gens parce que les âmes n’ont pas de couleur. **Il y a des blancs et des noirs de peau mais l’âme du blanc n’est pas blanche et l’âme du noir n’est pas noire par contre, l’âme du pécheur est NOIRE **! Qu’il soit chinois, japonais, ivoirien ou français si c’est un pécheur son âme est noire ! Ses vêtements sont déchirés et pourris : c’est noir ! C’est ce que la bible dit. Si c’est un paysan ou un plus pauvre : c’est noir. Mais Dieu ne regarde pas tout cela car l’amour de Dieu a été manifesté pour tous les hommes. Celui qui croit, qui se donne est délivré de la mort. Il est renouvelé. Dieu lui donne une nouvelle position. Il ne faut pas considérer la situation sociale des gens pour leur donner le respect ou le service de Dieu. Non, ce n’est pas ainsi.
Je connais un frère qui a un bon travail bien payé. De temps en temps, il me soutient. Si j’apprends qu’il a un problème c’est comme si le monde était renversé et alors je suis très chaud dans la prière. Il me soutient un peu quelquefois alors je suis chaud dans la prière et il est à la première place. Ou bien, le pasteur est malade, il est dans une clinique. Il a de nombreux téléphones et de nombreuses visites : eh oui, c’est le pasteur ! Mais si on apprend qu’un frère dans l’église est malade… Est-ce qu’on va aller le voir ? On se renseigne d’abord de savoir qui c’est et si c’est un frère qu’on ne juge pas important, on ne va pas le voir. Mais c’est ton devoir d’aller le voir. Peu importe qui il est, pourvu que ce soit un frère. Il ne faut pas faire le tri. Ce n’est pas important. Il y a un frère qui est malade, on va le voir. On ne doit pas le visiter parce qu’on y est obligé, non ! Il faut y aller parce que c’est un frère. Et il ne faut pas penser que les anciens vont s’en occuper, que les frères vont s’en occuper. Les frères, c’est qui ? Toi, tu n’es pas un frère ? Tu n’es pas une sœur ? Qui sont les frères ? Les anciens de l’Assemblée ? Vous, vous n’êtes pas des frères ? Vous n’avez pas le devoir d’aller chez lui ou à l’hôpital pour voir un frère malade ? Vous n’avez pas cette responsabilité ? C’est notre devoir de nous rendre visite les uns les autres.
Mais ne soyez pas surpris car lorsqu’on se comporte ainsi, Dieu attend le bon moment pour nous donner une leçon : alors que tu es dans la fournaise, Dieu va encore mettre des barricades autour de toi et tu ne verras personne ! C’est là que tu vas commencer à raisonner : « Dans cette église-là, quand on est malade on n’a pas de visite ». Ah, mais toi, est-ce que tu rendais visite aux autres ? Est-ce que tu t’occupais des souffrances des autres ? Et maintenant tu voudrais que tout le monde soit là, près de toi ? Dans tous les cas, l’amour se manifeste dans un sens mais comme c’est une prédication, je parle pour tout le monde. On doit servir tout homme, frères, je vous l’ai dit : on doit servir tout homme ! Et laissez-moi vous dire que Dieu aime cela ! Quand tu sers tout homme avec un cœur pur, un cœur sincère, un cœur honnête, Dieu aime ça et il te bénit, il a sa main sur toi quand tu sers le corps parce que c’est dans de telles choses qu’il arrache la louange aux autres. Est-ce que vous comprenez ? sinon, il n’y a rien d’autre ! Comment Dieu peut-il arracher des louanges du bout des lèvres ou du cœur de ceux qui ne le connaissent pas ? Quand tu rends un service à un homme, que tu l’aides quand il a un problème, s’il sait que tu es chrétien il va dire : « Que Dieu te bénisse, vraiment, je pense que l’église où tu fréquentes est bonne ! ». Pour Dieu cela suffit ! Dieu aime le témoignage, Il est honoré dans de telles choses, mais si tu es un croyant qui reste dans son coin, qu’est-ce que Dieu gagne ? Personne ne voit tes prières de la nuit. Qui voit ? personne ! Quand je me lève la nuit pour prier, qui le voit ? A part Dieu, personne ne le voit ! Au ciel, cela ne suffit pas pour qu’on dise de moi ou de toi qu’on aime Dieu, mais dans les actes avec les voisins, avec la famille, avec les frères, avec tout homme, là on verra. Si tu ne veux secourir quelqu’un parce qu’il pratique une religion que tu n’aimes pas, ce n’est pas non plus juste. « C’est un bouddhiste, ah ça non ! » Est-ce qu’il y a une loi biblique qui t’autorise à ne pas servir quelqu’un qui n’a pas le même Dieu que toi ? Cela existe ? Non ! « Si tu lui envoies à manger, il va envoûter l’assiette et après j’aurai des problèmes ! » Mais quel envoûtement vis-à-vis de l’amour ? Aucune puissance vis-à-vis de l’amour ! Vis-à-vis de l’amour ! Aucune puissance ! Si Dieu met dans ton cœur de faire quelque chose, tu le fais ! Si Dieu ne t’a rien mis sur le cœur, tu ne fais rien ! Mais si Dieu te met à cœur, tu le fais. Et, laissez-moi vous dire : Pour qu’on ait quelque chose à cœur, il faut qu’on soit en communion avec Dieu. Si tu n’as pas de communion avec Dieu, qu’est-ce que tu peux avoir à cœur ? rien ! Que Dieu vous bénisse.
C’est ce que je voulais dire ce matin. C’est juste une exhortation pour nous rafraîchir la mémoire afin qu’on comprenne que, pour nous, il n’y a pas d’illusion à avoir. L’amour de Dieu en nous se manifeste, se révèle tous les jours par nos œuvres, par nos actes, par nos actions. Amen. Et pour nous, il n’y a pas de distinction : on ne fait pas de différence entre les hommes qu’ils soient chrétiens, qu’ils soient musulmans, qu’ils soient païens, athées, incrédules, sorciers jusqu’au dernier degré. Alléluia. C’est dans le monde des ténèbres qu’il y a des sorciers de dernier degré. Pour nous, ce n’est pas un blocage pour la manifestation de l’amour de Dieu. Un chrétien est un homme libre et puissant. C’est un homme simple malgré sa puissance. Il n’a aucun problème avec les autres. L’amour de Dieu bannit les problèmes. L’amour de Dieu casse les murs de séparation. Ce ne sont pas les chrétiens qui mettent les cloisons. Entre nous et les autres, on ne met pas de cloisons. Eux, ils peuvent en mettre parce que c’est ainsi, mais les chrétiens ne mettent pas de cloison entre les hommes. Nous marchons selon la lumière, nous marchons selon la Parole de Dieu. Nous faisons les choses comme Dieu dit de les faire et on ne met pas de cloison avec les autres. Eux peuvent mettre des cloisons mais nous, de notre côté, on ne met pas de cloison. Et si vous voulez être invincibles, soyez libres dans votre esprit. Soyez libres dans votre esprit et marchez tout le temps, simplement, honnêtement, dans la transparence et dans la lumière.
Dans cette position, le diable ne pourra pas vous atteindre. Par où va-t-il passer ? Par le dos, par devant, en visant la tête ? où ? Partout l’amour nous protège. Amen. Que Dieu soit béni. Donc, le reflet, c’est de cela qu’il s’agit. Le reflet c’est notre comportement, notre vie avec les autres qui reflète notre niveau de communion avec Dieu. Cela se lit et je pense que par-là, chacun de nous, ce matin, peut se mesurer. Il faut examiner tes relations avec tes parents, avec tes collègues, avec tes voisins. Il faut examiner tes relations avec tout le monde. Dans la manière de te regarder, de te juger, dans la manière de te voir, tu verras si tu obéis à la Parole de Dieu, si tu marches dans la Parole de Dieu. Toi-même tu le verras. Là où on a failli, je pense qu’il faut réparer, il faut mettre de l’ordre. Soyons libres, soyons honnêtes, soyons sincères avec les autres. Amen ! On va se remettre entre les mains du Seigneur par rapport à ce que nous avons entendu. Que Dieu soit avec nous. Amen.