Le Ministère de l'Esprit (2)

On va revenir dans le texte qu’on a lu dimanche passé. C’était 2 Corinthiens 3 :

Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part ? C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes.
Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. Cette assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu.
Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.

Il dit « notre capacité, au contraire, vient de Dieu. »

Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit ; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.
Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux !

Alléluia. Que Dieu nous bénisse. Donc, frères et sœurs, j’ai parlé dimanche passé du ministère de l’Esprit et j’ai essayé d’expliquer un peu que le ministère de l’Esprit, c’est le ministère qui est venu avec le Seigneur Jésus-Christ. Avant Jésus-Christ, on avait eu l’ancienne alliance avec le ministère de Moïse. Moïse est venu comme un prophète. Dieu lui a donné un ensemble de lois, de règles, d’intendances pour gouverner le peuple d’Israël. Donc Moïse a été un prophète, il a conduit Israël qui s’est établi dans sa terre promise et ils ont vécu comme un peuple de Dieu avec tout ce qu’il y avait comme dispositif juridique – concernant les dix commandements, il y avait des ordonnances, des prescriptions que Dieu leur avait données. C’était un ensemble de choses. Tout avait été réglementé par le Seigneur. C’est cela l’ancienne alliance, c’est aussi ce que Paul appelle le ministère de la lettre, de la mort.

Et Jésus vient avec le ministère de l’Esprit dans une nouvelle alliance et, comme je l’ai dit, quand Jésus vient, ce n’est pas que les choses soient devenues caduc – c’est-à-dire qu’on n’en parle plus parce que Lui-même a dit qu’on ne peut pas enlever un seul iota, une seule lettre de la loi mais il a dit qu’il était venu lui-même accomplir la loi. Donc, quand il est venu, c’était pour établir le ministère de l’Esprit, c’est-à-dire qu’il ne faut pas seulement lire aveuglément la loi de Moïse ou tous les textes existants, mais il y a une inspiration de l’Esprit, une conduite de l’Esprit, une vision de l’Esprit qui doit accompagner la lecture.

Quand Jésus est venu, ce qui était écrit était en place et j’ai donné des exemples précis de choses qui n'étaient pas formellement établies, mais que Jésus, par l’Esprit a clarifiées. Pas seulement Lui, les apôtres aussi. J’ai parlé de la conférence de Jérusalem (Actes 15) où s’est posé le problème de la circoncision. Ce qui était écrit dans la loi, c’est que les enfants d’Israël, les juifs, étaient circoncis ainsi que ceux qui habitaient avec eux. Mais quand l’œuvre de Dieu commence dans la nouvelle alliance, le problème se pose avec des gens qui se convertissent et qui ne sont pas juifs - ils sont païens, ils sont des nations – qu’est-ce qu’on fait concrètement ? Ce n’est pas écrit mais il faut bien que Dieu dise quelque chose ! c’est ce que Dieu dit à ce moment par les apôtres, c’est cela l’exercice du ministère de l’Esprit.

J’ai aussi dit que vous pouvez vous retrouver confrontés à des problèmes dont vous ne trouvez pas de source écrite noir sur blanc. Qu’est-ce que vous faites concrètement ? vous êtes obligés de recourir au ministère de l’Esprit. Et dans l’église, il y a beaucoup de choses qui peuvent se faire et ce matin, c’est dans cette direction que je veux aller parce que, nous tous, comme nous sommes chrétiens et qu’on se rassemble, il faut qu’on comprenne ces choses-là. Ce sont des paramètres importants. Ce sont des paramètres très importants qu’il faut comprendre.

Organisation de l’église

Alors, je parle d’abord de l’organisation de l’église. On est dans le ministère de l’Esprit et dans le ministère de l’Esprit, on ne parle pas de l’état d’Israël ou bien du peuple juif. On parle de l’Église et c’est Paul qui a reçu, parmi tous les apôtres, la mission d’expliquer dans tous les détails, ce que c’est que l’Église, c’est-à-dire le nouveau peuple de Dieu et son fonctionnement. C’est Paul qui a reçu cet enseignement-là. Voilà. Et il a vraiment établi, il a expliqué, il a clarifié les choses. Donc, quand on parle de l’Église, il faut comprendre que, pour Dieu c’est d’abord son peuple mais c’est aussi une institution. Une institution dotée d’autorité, de pouvoir. Une institution de Dieu dotée d’autorité et de pouvoir : l’Église.

Jésus a dit « ce que vous lierez sur la terre sera lié au ciel, ce que vous allez délier sur la terre – ici – sera délié au ciel. » C’est le verset phare qu’il a utilisé pour apprendre à l’Église qu’elle a reçu de Lui une autorité, une puissance, un pouvoir. Je ne parlerai pas de ce qui est écrit dans Mathieu 19, dans Marc 16 parlant de l’autorité, du pouvoir, de la puissance que l’Église a reçu sur toutes les puissances des ténèbres. Amen. Il y a l’autorité, il y a le pouvoir, il y a la puissance que l’Église a reçu sur les puissances des ténèbres et puis il y a l’autorité, le pouvoir que l’Église a reçu en tant qu’institution pour se gouverner elle-même. Est-ce que vous comprenez ? c’est-à-dire que, dans l’Église, il y a des lois, il y a des règles pour son fonctionnement. Voilà !

Autorité de l’église

Il faut faire la différence entre le pouvoir, l’autorité que l’Église a sur les puissances des ténèbres et le pouvoir et l’autorité qu’elle a pour son fonctionnement en tant qu’institution divine. À l’intérieur de l’Église, il y a une autorité, un pouvoir pour son fonctionnement c’est en cela qu’on parle des sanctions par exemple. Quand on parle de la « livraison à Satan », un frère qui ne se comporte pas bien, qu’on reprend mais qui n’écoute pas, dont l’affaire est portée publiquement devant l’Assemblée et qui peut être sanctionné par l’Église. Et que fait l’Église ? elle fait preuve de son autorité, de sa puissance pour le sanctionner. Et dans la bible, il y a plusieurs sanctions : il y a la livraison à Satan, il y a la note qu’on peut donner publiquement à un frère sur son mauvais comportement (2 Thes 3 :14) – et qu’il ne peut pas contester. S’il conteste, il va contester contre Dieu et là parfois, cela peut aboutir à la mort.

Quand l’Écriture dit, par exemple, « ôtez le méchant du milieu de vous », ça se passe comment ? c’est écrit, non ? « Ôtez le méchant du milieu de vous » (1 Cor 5 :13). L’Église a reçu de Dieu ce pouvoir, cette autorité-là. Il faut comprendre cela frères, c’est très important. Amen. Il y a beaucoup de rassemblements qui ne savent pas ces choses parce qu’ils ne sont pas enseignés mais il faut savoir cela. C’est très important.

Je me souviens, dans les brochures de frère Branham, il y a une séquence où un papa est venu avec son fils, disant à l’Église qu’il fallait le sanctionner parce qu’il ne se comportait pas bien. « J’ai tout fait -a-t-il dit – mais il n’est pas correct ». Donc, il a demandé à l’Église de livrer son fils à Satan. Aussi, le frère Branham et l’Église, d’un commun accord, ont livré le jeune homme à Satan. Mais cela n’a pas duré car il est vite revenu en pleurant pour se repentir, pour se mettre en ordre. Cependant, vous avez d’autres séquences où, avec une sœur en Christ, le prophète a reçu une puissance qu’il a communiquée à ses deux enfants qui n’étaient pas convertis. Il se sont convertis sur le champ en pleurant sur leurs péchés.

Vous voyez la différence ? d’un côté c’est la manifestation de l’autorité d’un prophète sauvant deux jeunes gens incrédule, de l’autre côté c’est la manifestation de l’autorité d’une église sanctionnant un membre. C’est comme ça.

Donc, il faut d’abord comprendre que, lorsqu’on parle du ministère de l’Esprit, l’Église a un fonctionnement qui est spirituel et c’est un fonctionnement qui est conduit par l’Esprit, qui est inspiré par l’Esprit, même si les écritures sont là, cela doit être inspiré par l’Esprit, cela doit être conduit par l’Esprit. On ne se lève pas pour livrer du jour au lendemain un frère à Satan ou bien pour sanctionner un membre de l’Église ! non, non, non ! mais il faut qu’il y ait une inspiration, il faut que cela soit conduit et tout cela se fait par le ministère de l’Esprit.

Donc, il y a d’abord l’Église. Il faut comprendre ce que c’est que l’Église. Comme je l’ai dit c’est une institution divine qui a une autorité, qui a une puissance, qui a un pouvoir pour agir sur son fonctionnement, pour agir dans le monde des ténèbres, pour agir au ciel. L’Église peut se lever d’un commun accord, faire une prière au Seigneur qui va agir. Tout cela est écrit, est établi. Si vous lisez Mathieu 18, vous allez voir ce qui est écrit concernant l’autorité.

Commun accord

Par ailleurs, on doit avoir le commun accord – je vous ai dit que dans l’Église il n’y a pas d’opposition. Une église n’est pas un parti politique. Est-ce que vous comprenez ? l’Église ne fonctionne pas comme un parti politique : un groupe d’un côté et un autre groupe qui s’oppose. Non, cela ne fonctionne pas ainsi. L’Église c’est le commun accord. On doit toujours être d’accord. Même si nous sommes mille, les mille doivent être d’accord, les mille ont la capacité de tomber d’accord. Et l’accord qui est recherché ici, ce n’est pas par rapport à la connaissance. Est-ce que vous comprenez ? L’accord qui est recherché ici n’est pas par rapport à la connaissance parce que si c’est par la connaissance, alors moi, je suis plus instruit que vous, n’est-ce pas ? je suis plus instruit que vous. C’est moi qui vous prêche donc je suis supposé être plus instruit que vous donc on ne peut pas être d’accord par rapport à l’instruction, car  forcément, il y aura toujours un escalier avec certains qui seront plus instruits que d’autres. Donc l’accord n’est pas par rapport à la connaissance, non ! mais c’est un accord qui provient de ce que nous sommes. Nous sommes le peuple de Dieu donc on doit être d’accord. On doit être d’accord parce que nous sommes le peuple de Dieu, nous sommes une famille, nous sommes en Christ. On doit être d’accords. Même si on ne se comprend pas, on doit être d’accord et on peut être d’accord sans se comprendre parce que la compréhension est liée au niveau de connaissance. Tu peux expliquer quelque chose à un frère qui ne comprend pas. Il dit je ne comprends pas. Mais si tu ne comprends pas, cela ne veut pas dire que tu dois être contre ! donc, dans l’Église on est d’accord et si on ne comprend pas on n’est pas contre. Il faut faire la nuance ! dans une église, si on ne comprend pas on ne peut pas être contre. Non, on n’est pas contre. Tu peux ne pas comprendre. Tu ne comprends pas, eh bien tu ne comprends pas ! mais tu n’es pas contre !

Être contre c’est le désaccord. C’est comme un frère et une sœur qui viennent m’informer qu’ils vont se marier, je ne peux pas m’opposer parce que Dieu ne m’a rien dit dans ma chambre. S’ils veulent se marier, je dois les bénir. Vous avez ma bénédiction. Ce n’est pas parce que, moi le pasteur, je n’ai pas reçu une révélation de Dieu que je ne vais pas vous bénir ! Non, non. On ne peut pas s’opposer à quelque chose parce qu’on n’a pas reçu de révélation. Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire ? ça, c’est la foi. Je considère mon frère, il me considère et s’il fait quelque chose que je ne comprends pas, il pose un acte que je ne comprends pas, je l’accepte par la foi et je vais de l’avant. Je ne vais pas m’opposer à lui. Quand on entre dans l’opposition, il y a le désaccord et là, cela crée d’autres choses.

Donc, pour que l’Église assure un bon fonctionnement de l’autorité, de la puissance que Dieu lui a donnée, il faut qu’elle soit dans le commun accord. Jésus a dit « si deux d’entre vous s’accordent pour me demander une chose, je l’accorde », donc c’est important de s’accorder. C’est comme dans le foyer aussi : l’homme et sa femme ne se comprennent pas toujours mais ils doivent être toujours d’accord. Une femme qui dit à son mari « moi, je ne suis pas d’accord ! », c’est grave. Ah oui, c’est grave. Où est-ce qu’on va avec une femme qui conteste toujours et qui fait trembler la maison ? De même, un frère dans l’église qui conteste nous fait peur. Si un frère se comporte comme cela, on a peur de lui. En tous cas, moi, je vais avoir peur de lui. Nous sommes des frères, on n’a pas besoin de ça. En Christ, on n'a pas besoin de cela, frères.

En Christ, on peut ne pas comprendre quelque chose, mais on doit être toujours d’accord, toujours d’accord parce que le fait qu’on soit des frères, des serviteurs et des servantes de Dieu et qu’on soit embarqués ensemble dans une œuvre de Dieu doit nous amener au COMMUN ACCORD. Pas d’opposition. Tu ne comprends pas, alors tu ne comprends pas. « Je ne vois pas bien ce que vous faites mais que Dieu vous bénisse. ». A qui appartient l’Église ? est-ce que c’est à moi ? Non ! à un frère ? l’Église appartient à Jésus. Donc, si toi, tu ne comprends pas, alors tu n’es pas d’accord, il faut que tu saches que ce n’est pas ainsi que cela marche. L’Église a besoin de Dieu. Si moi, je ne comprends pas quelque chose, ce n’est pas à cause de cela que ça va se bloquer ! je peux toujours m’opposer mais je dois me souvenir que je suis trop petit pour cela.

Il y a des frères qui ne comprennent pas que l’Église a un propriétaire. Nous tous, nous devons comprendre que l’Église a un propriétaire. L’Église appartient à quelqu’un et c’est ce dernier qui exerce le ministère de l’Esprit. Vous savez, Jésus était en chair et en os et il y en a qui l’ont vu. Nous, on ne l’a pas connu ainsi mais on l’a connu par l’Esprit. Quand on parle du Saint-Esprit, on ne parle pas de quelqu’un d’autre mais de Jésus-Christ. Aussi, c’est lui qui exerce son ministère au milieu de nous. C’est pour cela que Paul dit que la lettre tue. Une compréhension sans Christ, ça tue. Donc, à partir du moment où il y a un esprit au milieu de nous qui exerce son ministère, qui travaille – Esprit à qui appartient l’Église – alors, je pense qu’on doit être simple, on doit être humble dans la compréhension des choses. Ainsi, on doit être toujours d’accord. On peut ne pas comprendre quelque chose, comprendre une initiative, comprendre quelque chose que les frères font, comprendre la position d’une sœur mais on doit être d’accord.

La question sur laquelle on n’est pas d’accord, c’est le péché parce qu’avec l’affaire des péchés, on réprouve cela, on montre qu’on n’est pas d’accord puisque le péché conduit à la mort. Mais en dehors de cela, face à un problème qui s’est posé, même si on ne se comprend, cela ne devrait pas effriter notre commun accord.

Cela peut arriver, hein ! moi, il m’arrive qu’on m’explique des choses que je ne comprends pas. Et ce n’est pas parce que je ne comprends pas que je peux m’opposer au frère qui me l’explique. Donc, l’opposition n’a pas sa place dans l’Église. L’opposition c’est dans la politique mais à l’Église, c’est le commun accord. On doit s’entendre, se comprendre parce que nous sommes des frères, parce qu’on effectue un travail ensemble. Voilà. Que Dieu soit béni.

La manifestation de l’Esprit

J’ai parlé de l’autorité de l’Église, de l’organisation. Dans l’Église il y a aussi la manifestation de l’Esprit c’est-à-dire que l’Esprit de Dieu exerce un ministère dans le rassemblement. C’est là que nous avons les ministères. Éphésiens 4 parle des ministères de la Parole, 1 Corinthiens 12 et 14 parlent des dons et de leurs manifestations, 1 Corinthiens 13 parle du don de l’amour. La bible parle des dons de l’Esprit et comment ils se manifestent dans l’Église pour l’édification du peuple de Dieu. En exerçant son ministère sur ta personne, le Saint-Esprit va tenir compte de ta position dans l’Église, tenir compte de ton don, de ta participation à l’œuvre de Dieu : tel que le Saint-Esprit va m’éduquer moi, ce n’est pas comme ça qu’Il va éduquer le frère Koffi ou bien le frère Kouassi. Pourquoi ? parce que le frère Koffi et le frère Kouassi n’ont pas la même position dans l’Église, car le serviteur de Dieu ou la servante de Dieu a une instruction personnelle de Dieu qui lui permet de bien effectuer le travail pour lequel il est appelé. Chacun de nous a un don particulier par rapport à sa position, par rapport au travail qu’il fait dans l’œuvre de Dieu.

Frères et sœurs, l’Esprit de Dieu a un travail personnel qu’Il fait sur nous et puis Il a un travail d’ensemble. Quand on se rassemble, quand on a communion ensemble, le Saint-Esprit fait un travail et c’est là qu’on parle de l’exercice des ministères et des dons dans l’assemblée. Puis il y a le travail particulier qu’il fait sur chacun de nous. Un frère peut passer par un moment qu’on ne comprend pas, une situation qu’on ne comprend pas mais cela peut être lié à son appel et Dieu est en train de l’instruire, Dieu est en train de le former sur quelque chose. Cela peut être lié au fait qu’on n’a pas les mêmes faiblesses, on n’a pas les mêmes problèmes dans la foi. En fonction des problèmes, des faiblesses et des difficultés qu’on traverse, Dieu nous forme, Dieu nous forge, Dieu nous fait passer par des chemins différents. Alléluia. Tout cela c’est l’Église, tout cela c’est pour le bonheur de l’Église. Si tu dois être écrasé pour être un bon chrétien, le Saint-Esprit va t’écraser. Il va passer sur toi. Ce sera difficile mais il est obligé de passer sur toi. C’est comme ça. C’est un ministère. C’est un ministère qui est exercé, c’est une œuvre qui est faite.

Maintenant, quand on s’en va dans l’exercice du Saint-Esprit, vous allez voir 1 Corinthiens 14 qui parle du fonctionnement des dons. C’est le chapitre le plus clair à ce sujet. Ce que je veux vous montrer, c’est que l’exercice du ministère de l’Esprit, c’est différent de l’organisation dans les églises organisées. Est-ce que vous comprenez ? ce n’est pas la même chose. Observons une église organisée – on est en train de parler de l’esprit religieux, n’oubliez pas ça, on est en train de parler de l’esprit religieux et comment il se manifeste dans l’Église – et au moment où je vous explique le ministère de l’Esprit, vous pouvez voir ce que c’est que l’esprit religieux, c’est important.

Dans une église organisée, selon la religion, selon ce qu’on connaît vous allez voir le président de l’église, par endroit on dit que c’est le pasteur principal, en tous cas, il y a un président, un vice-président, un secrétaire général, un pasteur chargé de la formation, des écoles pastorales, une présidente des femmes, un trésorier, un trésorier général qui, lui est comme le directeur ou bien le grand patron des diacres. C’est leur organisation. Les pasteurs sont formés aux enseignements et au doctrines de l’église. Après on les affecte comme des fonctionnaires sur le terrain, dans les églises où ils vont travailler. Ils peuvent faire cinq ans quelque part puis on les déplace ailleurs, et ainsi de suite. Ils sont organisés. Les dîmes et offrandes sont aussi bien organisées, souvent centralisées. Une église que je connais bien pour avoir passé deux ans avec eux, a ses dîmes centralisées. De tous les endroits où il y a une église, une partie des dimes reste pour l’église locale et une autre partie est envoyée au siège. Généralement, ces organisations ont des sièges. Est-ce que vous voyez ? ça, c’est une organisation religieuse. Cela n’a rien à voir avec le fonctionnement de l’Église que Jésus a établie au commencement. C’est différent. L’esprit qui a tué l’Église c’est justement l’esprit de l’organisation. Et quand les gens organisent quelque chose, Dieu a du mal à s’insérer.

Frères, ce que je vous décris est très profond. Il faut bien écouter. Oui, il faut bien l’écouter parce que l’esprit religieux, on ne le combat pas dans le vide. Quand vous lisez Actes des Apôtres, que vous lisez tous les épîtres des apôtres, il faut bien chercher les manifestations de l’Esprit dans tout ce que Paul, Pierre, Jean ont écrit. Il faut chercher les manifestations de l’Esprit. Lis Actes des Apôtres et cherche comment l’Église a fonctionné et comment les apôtres se sont eux-mêmes comportés avec les frères et avec les assemblées qu’ils ont créées, qu’ils ont établies. Vous allez comprendre tout de suite.

Quand l’esprit religieux veut tuer l’Église, il commence par l’organisation des hommes et cette organisation commence dans la pensée. Ici, on peut ne pas avoir établi d’organisation, mais déjà, dans la pensée, quelque chose y est gravé. Je prends un exemple concret. Quand on vient à l’église, on commence par des prières. Il faut qu’il y ait des sujets de prière. Si on voit que le culte n’a pas commencé avec le moment habituel de prière, on dira que quelque chose a manqué. Ça sera un problème pour certain.

Après la séance de prière, on doit chanter des cantiques. Si on finit de prier et qu’on passe directement à la prédication, on dira que quelque chose a raté. Ce sera un problème pour certains : il y a quelque chose qui a raté. Ou bien on a chanté, on a prié et il n’y a pas eu de prédication. Ça a raté également parce qu’aujourd’hui, on n’a pas entendu la Parole de Dieu ! Et pourtant, tous les chants nous ont édifiés, nous ont fait du bien. Et pourtant, les prières qu’on a faites étaient inspirées.

Je me souviens d’une réunion où on est venus ici et qu’on n’a pas prêché. Moi, j’avais trouvé que ce n’était plus la peine parce qu’on avait reçu assez : il y a eu des prophéties, des prières, des chants. Il y a eu tellement de choses qu’il n’y avait pas besoin de prédication à proprement parler. Mais, je me dis que, souvent, dans les esprits, il y a une organisation, un programme qui est déjà tracé, car on connait le déroulement du culte, en fait ! et si ça ne se passe pas ainsi il y a un problème. Mais vous devez savoir que dans l’Église, le Saint-Esprit fait ce qu’il veut.

Une fois, on est venus ici, on a eu une heure de prophéties. Les prophéties et les exhortations qui ont été données nous ont tellement édifiés qu’au bout d’une heure, on s’est demandé de quoi on allait parler dans la prédication. Vous voyez, l’Esprit de Dieu fait ce qu’il veut. Quand vous avez affaire au ministère de l’Esprit, on ne prévoit rien. On ne prévoit rien ! c’est notre lassitude qui fait que les choses se déroulent comme d’habitude, telles qu’on le voit, sinon, quand l’Esprit de Dieu commence à se manifester, on ne prévoit rien. Non, le ministère de l’Esprit, c’est différent de l’organisation humaine. On ne peut pas prévoir les choses. On sait que cela peut se passer d’une manière ou d’une autre.

Donc, vous voyez que les apôtres n’ont pas dit aux chrétiens comment ils doivent faire le culte. Vous ne verrez pas une loi sur le déroulement du culte. Seulement, dans 1 Corinthiens 14, Paul dit que, lorsqu’l y a des prophéties, il faut que cela se passe dans l’ordre, l’une après l’autre. C’est tout. Mais comment le culte va se dérouler, par quoi est-ce que ça commence ? et comment est-ce que ça finit ? Ce qu’on sait par exemple, c’est que Jésus avec les douze apôtres chantait des cantiques, chantait les Psaumes et que ses prêches se passaient dans la rue avec la foule, quand il était avec ses disciples, ils lui posaient des questions et lui, il répondait. Voilà. C‘est parce que les disciples posaient des questions et que Jésus répondait qu’on a compris que, dans les rassemblements, il y a la prédication. Mais comment Jésus prêchait-il ? il prenait simplement la Parole et ce qui sortait c’était la loi du royaume de Dieu. Puis quand les apôtres sont entrés en scène à leur tour, c’était presque la même chose. Ils n’ont rien organisé. C’est venu seul. Le message de l’Esprit c’est celui-là : cela vient seul. Que Dieu soit béni.

Si on a des dons pour chanter cela veut dire que, dans l’Église, on doit chanter. S’il y a des dons pour prophétiser, cela veut dire que l’Église a droit à des prophéties. S’il y a des dons pour apporter la Parole, cela veut dire que l’Église a droit à la prédication de la Parole. Tous les dons qui se manifestent dans l’Église montrent que l’Église en a besoin. Comment les choses se passent, c’est l’affaire de l’Esprit. Dans les églises organisées vous ne verrez pas les choses ainsi. Pourquoi ? parce que les hommes ont organisé les choses à leur manière et ils veulent amener Dieu à entrer dedans mais cela va coincer forcément.

Donc, l’esprit religieux a une arme : c’est l’organisation. Pour ne pas entrer dans cette organisation, il faut rester sous le ministère de l’Esprit, il faut rester dans la conduite de l’Esprit, il faut rester dans l’œuvre que l’Esprit fait, il faut appréhender l’Église telle que Jésus l’a conçue. C’est une institution, c’est le rassemblement des croyants et nous sommes dotés d’un pouvoir, d’une autorité pour notre fonctionnement interne et pour la domination du royaume des ténèbres. Point ! on ne peut pas s’asseoir pour organiser l’Église.

Décisions dans l’Église

Maintenant, j’ai évoqué la semaine passée le fait que l’Église peut prendre des décisions et c’est ce qu’on doit comprendre. Si on a compris que l’Église est une institution qui a une autorité, un pouvoir alors il faut comprendre que l’Église peut prendre des décisions. Seulement que cela ne doit pas se faire dans la chair. L’Église peut prendre des décisions par rapport à un problème qui se pose en son sein. L’Église peut se réunir et arrêter une décision et c’est ce qui s’est passé à la conférence de Jérusalem : est-ce qu’il faut circoncire les païens ou pas ? réunion ! ils se sont réunis, ont parlé, ont été conduits par l’Esprit et ont arrêté une décision qui s’applique. Celui qui s’oppose à cette décision s’oppose au Saint-Esprit. Je tenais à revenir sur ces choses-là parce que c’est très, très important. L’Église, telle qu’elle a été conçue par le Seigneur a aujourd’hui disparu. Pourquoi ? parce qu’on voit partout des organisations religieuses. Après il y a les ministères. On voit des pasteurs qui ont des ministères, des églises mais telles que les choses sont faites, celui qui est bien instruit comprend que cela n’a rien à voir avec le ministère de l’Esprit. Ce sont les hommes qui veulent créer leur mouvement et faire avancer les choses. Cela n’a rien à voir avec le Saint-Esprit.

Le message qu’on a reçu à la fin des temps doit nous ramener au Saint-Esprit et à ses manifestations. C’est important frères et sœurs. Cela doit nous ramener au ministère de l’Esprit et on doit laisser toute la place à l’Esprit de Dieu au milieu de nous pour agir et faire les choses. L’Église a un propriétaire. Ce n’est pas le champ d’un individu, d’une personne. Alléluia ! c’est important, frères ! c’est important qu’on comprenne cela car ça nous délivre, ça nous libère. Il faut avoir confiance au Saint-Esprit. Si tu as confiance en l’Esprit de Dieu, tu vas éviter de dominer le peuple de Dieu, de t’affirmer sur le peuple de Dieu, de t’affirmer dans l’Église, de t’affirmer sur les frères ou bien de t’opposer à eux. Si tu sais que l’Église appartient à Dieu, il n’y a pas d’opposition à avoir parce que tu sais que Dieu va régler les problèmes. Ce que l’homme ne peut pas régler, Dieu règle. Donc on s’attend à Lui. C’est tout !

Jésus a fait un réquisitoire dans Mathieu 23 contre les scribes et les pharisiens. Il leur a parlé longuement de leur comportement, de leur attitude. Bon, si vous voulez savoir comment l’Esprit de Dieu se comporte, vous pouvez lire ce chapitre. Mais frères, surtout nous les responsables, nous devons savoir que l’Église a un propriétaire. Oui ! moi, en tous cas, j’ai compris cela très tôt. Dieu m’a mis au clair sur ces choses très tôt. C’est pour cela que vous ne me verrez pas en train de chercher à dominer les gens, à jouer les grands pasteurs, à menacer les frères. Non, non ! il y a un propriétaire. Moi-même je suis dans la main de quelqu’un. Mais c’est cela ! toi-même tu es dans la main de quelqu’un ! donc tu ne peux pas venir et vouloir dominer le peuple de Dieu ou bien t’imposer à eux ! non ! l’Église a un propriétaire.

Pierre a dit que Jésus est le gardien de nos âmes. Est-ce que vous comprenez ? est-ce que toi tu peux être le gardien de l’âme d’un frère ? tu ne peux pas ! comment est-ce que tu vas garder l’âme d’un frère ? tu ne peux pas ! Jésus est le propriétaire de nos âmes, il est le gardien de nos âmes. Quand tu as lu ça tu te tais ! tu te tais ! tout ce qu’on peut faire à un frère c’est de lui donner des conseils mais on ne peut pas s’imposer à lui, on ne peut pas l’empêcher de faire ce qu’il a envie de faire. Mais en même temps, si tu fais ce que tu as envie de faire et que nous, on voit les choses telles que c’est établi dans les écritures, on peut te sanctionner. Et là, c’est la souveraineté de l’Église. Elle s’exprime aussi. Que Dieu soit béni. C’est un tout mais c’est la conduite du Saint-Esprit.

Donc, quand nous sommes dans l’Église, on doit être libre. C’est pour cela que Paul dit qu’en Christ on est libre. On doit être libre parce que l’Église appartient à Jésus, elle appartient au Seigneur et il sait ce qu’il est en train de faire dans l’Église. Souvent, on veut être plus serviteur de Dieu que Dieu lui-même. Ça aussi c’est un problème. Frères, l’esprit religieux peut nous pousser loin ! il peut nous pousser loin ! si on n’est pas prudent, l’esprit religieux peut te pousser loin ! tu peux mépriser un frère parce qu’il n’était pas au culte, par exemple. Oui et le juger en disant qu’il n’est pas un bon chrétien parce qu’il ne vient pas à l’église : c’est un faux-frère ! pourquoi tu dis ça ? tu n’as pas le droit de dire ça ! si le frère ne vient pas à l’église, il faut prier pour lui, il faut l’appeler, donne-lui des conseils, va lui rendre visite mais ne le traite pas de faux-frère, de faux-chrétien ! parce qu’il peut arriver que, toi aussi, tu n’arrives plus à assister aux réunions. Mais oui, cela peut arriver que tu ne viennes plus à l’église ! peut-être que ce n’est pas de ton fait, peut-être que tu as eu un travail qui t’empêche de venir ou bien pour une autre raison.

L’Église a un fonctionnement spirituel normal. C’est ce que je vous ai dit. Il y a les ministères qui sont établis. Et il y a plusieurs sortes de ministères. Par exemple, ce sont les apôtres qui avaient reçu de Dieu l’autorité pour mettre de l’ordre dans les églises, c’est-à-dire comment l’Église doit être organisée avec les anciens, les diacres, la direction locale pour conduire les frères. Ce sont les apôtres qui avaient reçu cette instruction du Seigneur pour le faire. Et c’est ce qu’ils ont fait. L’Église est dirigée. D’une manière ou d’une autre elle est dirigée. Les apôtres sont là pour mettre de l’ordre et dire quand ça ne va pas. L’apôtre c’est le missionnaire, celui qui a reçu de Dieu l’autorité, la mission de se déplacer sur les rassemblements des chrétiens un peu partout dans le monde. Cela peut être dans un continent, dans un pays pour essayer d’organiser l’Église, de mettre de l’ordre, d’arranger les choses. Donc, l’Église est dirigée, elle est organisée mais c’est par le ministère de l’Esprit.

Quand on a affaire à l’Église, il ne faut pas penser que tout doit être écrit noir sur blanc. Si c’est écrit noir sur blanc on prend, on applique, mais si un problème se pose et que la solution n’est pas écrite noir sur blanc, qu’est-ce qui se passe ? Alors l’Église doit se réunir et décider. On ne laisse pas les choses sans rien décider. Par exemple, quand les apôtres étaient là, avez-vous entendu parler d’enseignements ou de résolutions sur les questions de dîmes et d’offrandes ? non ! Dans la conduite du Saint-Esprit, c’est resté ainsi. Paul n’a jamais pris de règle pour dire voici comment payer vos dîmes et faire vos offrandes. Non ! Rien de particulier n’a été dit. Quand vous voyez que les choses sont restées ainsi, qu’il n’y a pas eu de doctrine, d’enseignement particulier sur le sujet, c’est que ça reste à l’appréciation du Saint-Esprit. L’Esprit doit nous inspirer. C’est le ministère de l’Esprit. Un frère qui veut offrir à Dieu, c’est entre lui et le Seigneur. C’est tout ! Mais toi, tu ne vas pas venir à la chair pour dire qu’on ne paye plus la dîme. C’est quoi ton problème ? Tu es devenu plus sage que le Saint-Esprit ? Non, non, non ! de quel droit tu peux le dire ? c’est le ministère de l’Esprit.

Si moi, je veux donner 80% de mon salaire à Dieu, cela me regarde. Si je veux donner 10%, cela me regarde. 20% cela me regarde. La totalité, cela me regarde. Là où le Saint-Esprit s’est tu pour travailler Lui-même dans le cœur de chaque individu, il ne faut pas établir des règles, il ne faut pas établir des lois. Alléluia. C’est le ministère de l’Esprit. Quand Paul parle de la liberté de l’Esprit, cela va dans tous ces domaines. Frères et sœurs, il faut avoir confiance dans l’exercice du ministère du Saint-Esprit. C’est ce que je veux vous dire depuis dimanche passé. Il faut avoir confiance dans l’exercice du ministère du Saint-Esprit dans l’Église. Il faut avoir confiance. Il faut savoir que l’Église appartient à une autorité, appartient au Seigneur et que, par son Esprit, il exerce un ministère. Ce qu’il a fait avec les apôtres, puisqu’il est revenu et qu’il est ressuscité, il fait de même aujourd’hui si ce n’est qu’on ne le voit plus comme les apôtres le voyaient. C’est tout.

Il y a des questions sur lesquelles la bible n’est pas claire. C’est fait exprès. Il ne faut pas penser que Dieu a oublié ce côté. Comment on peut penser que Dieu a oublié ce côté ? est-ce que Dieu est un individu qui peut oublier un côté ? Dieu n’oublie rien. C’est fait exprès parce qu’il y a des questions sur lesquelles la liberté de l’Esprit va se manifester dans la vie des chrétiens. Il n’y a pas de lois, il n’y a pas de règles. Et quand on veut établir des lois et des règles cela devient des querelles, des débats religieux. On ne s’en sort pas. C’est pareil pour l’habillement des femmes. Vous vous lisez l’ancien et le nouveau testament, vous n’allez pas trouver où la bible parle des vêtements en détails. On va dire que la femme s’habille décemment. Point ! point ! Que la femme s’habille décemment, point ! mais le reste, si une sœur en Christ est en communion avec Dieu, quand elle met une robe, elle sait si c’est bon ou pas. C’est l’Esprit qui va apprécier et non le pasteur. Ce n’est pas le pasteur ! ou bien les frères qui vont critiquer. Vous allez critiquer, mais si elle le met quand même, qu’est-ce que tu fais ? Tu critiques mais elle va le mettre quand même. Qu’est-ce que tu peux faire ? il faut avoir confiance au Saint-Esprit. Quand il va lui dire de ne plus mettre, elle ne mettra plus, et le problème est réglé. Même nous, les hommes, souvent il y a des habits que tu mets et ton cœur te parle. Quand ton cœur te parle alors tu comprends que celui qui est à l’intérieur n’est pas content de cela. Si tu veux l’enlever, il ne faut pas attendre le regard des gens, il faut l’enlever. C’est comme ça, c’est le ministère de l’Esprit.

Il y a des questions sur lesquelles Dieu nous parle pour nous instruire. Il n’y a pas à faire des débats là-dessus. On ne va pas avancer. Quand on veut s’imposer avec des doctrines sur lesquelles la bible n’est pas ferme, cela devient compliqué et le diable peut nous avoir, nous entraîner. On veut tellement défendre Dieu qu’on va commencer à établir des doctrines sans s’en rendre compte. Mais Dieu, on ne le défend pas. Alléluia. On ne peut pas le défendre. Que Dieu soit béni.

Donc, en ce qui concerne l’organisation du sacerdoce, c’est ce que j’ai dit : ce n’est pas organisé comme dans l’ancien testament. Il y a des ministères, il y a des dons et tout doit fonctionner normalement dans l’Église. L’Exercice de l’autorité c’est la même chose. L’Église a une autorité qu’elle exerce mais c’est quand il y a un problème. Il y a aussi des prières d’autorité que fait l’Église quand il y a un problème : quand l’Église sent qu’elle est agressée, quand elle voit l’adversité alors on peut faire des prières d’autorité. Tout est organisé mais c’est conduit par l’Esprit. Il n’y a pas de président, avec un siège, cela n’existe pas. Dans l’Église de Jésus-Christ il n'y a pas de président. Ça n’existe pas. Vous n’allez pas trouver. Souvent, on nous demande qui est le président de l’église. Il n’y en a pas. L’Église n’a pas de président, sinon c’est Jésus-Christ.

Il y en a qui pensent que notre siège est à Krefeld ou bien à Lausanne ou à Jeffersonville. Il y en a qui vont à Jeffersonville s’incliner sur la tombe du prophète. Moi, je ne reconnais pas de siège quelque part. Non ! si on a un siège c’est à Jérusalem. Pas la Jérusalem en Israël où actuellement les bombes tombent, où il y a les roquettes palestiniennes. Non ! Personne ne peut s’emparer de notre siège. Notre siège c‘est la Jérusalem céleste, la nouvelle Jérusalem. Voilà sinon, si quelqu’un réclame un président et qu’il pense le voir quelque part, eh bien non, cela n’existe pas. S’il y a un président, c’est Jésus lui-même parce que l’Écriture dit qu’il est la tête du corps. Seulement qu’il y a des ministères qui fonctionnent à l’intérieur du corps de Christ pour donner l’enseignement, pour donner l’orientation. Il y a des dons qui fonctionnent pour édifier l’Église quand on est rassemblés et il y a une autorité qui s’exprime en cas de problème. Que Dieu soit béni. Voilà ce que j’ai voulu dire en complément.

Maintenant, on va finir en lisant Mathieu 23. C’est juste quelque chose que je dois vous dire. Dans ce chapitre, Jésus a un peu parlé des scribes et des pharisiens qui, vous le savez, étaient assis dans la chaire de Moïse, c’est-à-dire qu’ils étaient dans la lettre. Ils avaient du mal à entrer dans le ministère de l’Esprit. Donc, Jésus a critiqué leur comportement. En revanche, les apôtres, eux, étaient décidés à entrer dans le ministère de l’Esprit. Donc, vous voyez que, quand il parle des scribes et des pharisiens et quand on voit comment les apôtres ont marché, on s’aperçoit que ce n’est pas la même chose. Il y a un groupe qui était encore dans un esprit religieux car ils étaient dans la lettre et un groupe qui était dans l’Esprit, qui avait reçu l’Esprit.

Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit :Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent ; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.

Amen. Là, il parle de ceux qui aiment s’occuper des autres dans l’Église : « fais comme-ci, fais comme-ça, pourquoi t’as fait comme-ci, pourquoi t’as fait comme-ça, pourquoi t’es allé par la gauche alors qu’il fallait aller par la droite. ». Tout le temps, tout le temps, tout le temps ! et il y a des pasteurs comme ça. Avec eux l’Église ne respire pas. Oui, oui, nous on a connu des gens comme ça. On ne pouvait pas respirer. Quand vous allez au culte, vous avez peur parce que vous ne savez pas ce qui va se passer, car la chaire est utilisée pour régler des comptes, pour couper des têtes. Non ! La Parole de Dieu est pour tout le monde. Quand on prêche, on prêche pour tout le monde. On ne prêche pas en visant un frère, en visant une sœur, en visant le comportement de quelqu’un. Quand on a parlé avec un frère en privé sur sa mauvaise conduite, c’est fini. On ne revient pas là-dessus à la chaire. La chaire n’est pas un endroit pour venir vilipender les uns et les autres. Que Dieu nous garde de cela. On a trop souffert de cela ! on nous a trop tapé dessus ! que Dieu nous en garde ! la chaire, ce n’est pas fait pour cela.

Donc, ceux-là étaient tout le temps en train de fatiguer le peuple de Dieu. Il dit :

Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements ;
ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ;

Frères et sœurs, dans le Seigneur on ne fait rien pour être vu. Si tu as déjà ça dans ton cœur, c’est un problème. L’esprit religieux est en train de monter. Oui, parce que lorsque tu fais les choses pour être vu dans le groupe, il se passe que tu reçois ta récompense, selon ce que le Seigneur a dit, et cela ne finit pas bien car il n’y a pas de bénédiction, de grâce qui accompagne. Il n’y en a pas parce que tu le fais pour ta satisfaction personnelle. Ils ont les premières places, ils aiment les honneurs, ils veulent qu’on leur donne des honneurs à chaque fois, qu’on les salue avec déférence, « voilà, ce sont les responsables », il faut que tout le monde sache que ce sont les responsables. Ils s’offusquent de ce que tel ou tel frère ne le salue pas mais toi, est-ce que tu salues les autres ? si tu t’offusques qu’une personne ne te salue pas alors toi, va la saluer ! on se doit des salutations les uns aux autres. Il n’y a pas un groupe qui attend, là, que les autres viennent les saluer ! ça n’existe pas ! alléluia ! Tu vois le plus petit dans l’église alors il faut le saluer. Toi qui veux paraître le grand pasteur, quand tu vois le plus petit, salue-le. Il faut le saluer et lui va te saluer aussi.

Souvent, quand tu penses que tu es trop grand, les gens ont peur de t’approcher. Oui, tu penses être trop grand, tu prends un certain air, les gens craignent de t’approcher pour te serrer la main. Ils ne veulent pas avoir affaire à toi. Gloire à Dieu. La salutation dissipe les ténèbres parce que le diable peut utiliser cela. « Elle m’a vu, mais elle ne m’a pas salué donc il y a un problème. » Qui t’a dit qu’il y a un problème ? il n’y a pas de problème mais, souvent, le diable veut créer un problème. Ceux-là attendent qu’on vienne les saluer et quand vous les voyez dans leur position, vous êtes obligés de les saluer parce qu’ils se tiennent dans une certaine position avec leurs longues robes. Tu es obligé de les saluer ! tu ne peux pas passer ! c’est le prêtre ! il faut le saluer ! oui, oui. Ils aiment les premières places.

Jésus a dit « quand vous allez dans un rassemblement, ne vous précipitez pas pour vous asseoir à la première place mais restez au fond. » Maintenant, si vous êtes là-bas et que les gens vous ont vus et que, par rapport à votre position, ils estiment que vous devez changer de place alors c’est eux qui vont venir vous chercher pour vous donner une meilleure place. Si c’est le cas est-ce que tu as honte ? tu n’as pas honte, tu es honoré. Mais si toi, comme tu es le grand pasteur, tu viens t’asseoir à une place qu’on ne t’a pas donnée alors que cette place est réservée à une autorité plus importante que toi, alors on est obligés, en douceur de te déguerpir et là, c’est la honte ! peut-être que le premier ministre vient là et qui es-tu, toi, un pasteur, à côté d’une autorité politique ? On va te dire « homme de Dieu, excusez-nous mais cette place n’est pas pour vous ». C’est la honte ! C’est pour cela que Jésus dit « il faut rester au fond ». Frères, si on reste au fond c’est parce qu’on a été enseignés. Il y a des frères qui veulent forcément nous mettre devant, mais non ! notre maître dit qu’on doit rester au fond si on va quelque part donc laissez-nous au fond. Les gens viennent s’asseoir et dès qu’ils nous voient, ils nous prennent pour aller devant. Non, laissez-nous, laissez-nous au fond, parce qu’il ne faudrait pas qu’on se lève avec la honte aussi, on reste derrière. 

C’est une affaire personnelle parce que si tu penses en allant quelque part que tu es important, c’est là que tu vas convoiter les places de devant. C’est un esprit qui te pousse à t’installer devant parce que tu penses être important. Si tu arrives quelque part, assieds-toi au fond. Ça, c’est la Parole de Dieu. Ceux qui t’ont invité viendront te chercher. Jésus dit :

ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, RabbiMais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères.
Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.10 Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ.11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui veut être le plus grand ? Qui veut être le plus grand ? qu’il lève la main. J’ai bien dit qui veut être le plus grand, parmi nous, qu’il lève la main ? C’est une question. Gloire à Dieu. Ah mais si tu veux être le plus grand, le Seigneur dit qu’il faut être serviteur des frères. Cela veut dire que tu es prêt à servir les frères. C’est comme si je disais « qui veut être serviteur des frères » ? voilà ! donc comme tu veux servir les frères, tu seras forcément le plus grand, car Dieu honore ceux qui servent les frères et servir les frères c’est dans tous les sens. Quand on veut servir les frères, on ne grogne pas, on ne râle pas, on ne se plaint pas d’un frère qui nous fatigue par exemple parce qu’il a des problèmes qui n’en finissent pas.

Frères, on a vécu tout ça. Quand cela arrive et qu’on se plaint, le Seigneur dit « Est-ce que tu peux faire autrement ? Il faut réfléchir ! Est-ce que tu peux faire autrement ou autre chose que servir les frères ? tu ne peux pas ! tu n’as rien d’autre à faire. Tu dois le supporter. Que fait un chrétien ? il sert les frères. Un chrétien sert les frères. On est chrétiens pour se servir les uns les autres. Donc souvent, tu es énervé dans ton coin et l’Esprit te dit « est-ce qu’il y a autre chose à faire ? » et moi, je vous pose la question : est-ce qu’il y a autre chose à faire ? non ! ta vie sert à quoi ? à servir les frères. Si tu es chrétien, c’est pour servir les frères, pour servir les autres, et en servant les frères et les autres, tu sers Dieu. La vie d’un chrétien c’est le service. Jésus a dit « le fils de l’homme est venu pour servir et non pour être servi.» (Matth 20 :28) Ça c’est l’Évangile ! Le fils de l’homme est venu pour servir et non pour être servi. C’est l’Évangile.

Quand l’Esprit parle des pasteurs et des serviteurs que Dieu n’approuve pas, il dit qu’ils aiment les brebis dodues, qui ont de l’embonpoint, qui ont de la graisse. Là ils mangent la graisse et ils sont contents. (Ez 34) Quand ils profitent des biens des frères, ils sont contents mais servir les frères, non ! ils n’entrent pas dans le service. Ils aiment qu’on leur envoie des enveloppes « homme de Dieu, voilà, c’est pour toi ». Ils aiment ça, ils aiment les brebis dodues, les brebis engraissées et quand ils voient leurs enveloppes ils sont contents. Si tu es un frère qui n’a rien et ne donne rien au serviteur de Dieu alors ton cas est difficile, compliqué et on se plaint de toi. Oh !!!! mauvais pasteurs !!!

Jésus allait visiter les pauvres, ceux qui n’avaient pas les moyens. Il a même recommandé d’inviter ceux qui ne peuvent te le rendre, ceux qui n’ont pas les moyens de te le rendre lorsque tu organises un repas. Invite ceux qui n’ont pas les moyens de t’inviter, de prendre soin de toi pour te rendre ce que tu as fait. C’est ceux-là qu’il faut inviter à ta table. Sinon, ceux qui ont les moyens de te rendre l’invitation, vous mangez bien chez l’un et chez l’autre : vous festoyez entre vous, les grands. Ce n'est pas l’Évangile. Alléluia ! Gloire à Dieu ! l’Évangile, c’est ce que Jésus a fait. Que Dieu nous bénisse.

L’esprit religieux comporte tout cela. Une église dans laquelle on trouve ces choses n’est pas dans le service, au contraire, on fait autre chose. On lutte les places. Un chrétien est fait, est né pour servir les frères. Quand on parle du service, on ne parle pas du service financier seulement. « Un frère m’a aidé quand j’avais un problème d’argent », au point qu’il y en a qui se disent dans l’église qu’ils ne peuvent rien apporter aux frères et sœurs parce qu’ils n’ont pas d’argent. Non ! Que veut dire servir les frères ? Ce n’est pas seulement apporter un secours financier. Mais c’est aussi rendre visite à un frère qui est malade, c’est aller l’exhorter, c’est prier pour lui. Amen ? Là, c’est servir un frère. Un frère est isolé quelque part ? va lui rendre visite ! aller visiter un frère ou une sœur cela fait du bien, cela édifie. Même nous, les serviteurs de Dieu, on a besoin de vos visites. Quand on vient nous visiter on est contents car cela nous édifie, cela nous fortifie, cela nous encourage. Mais on ne vous voit même pas ! on ne vous voit pas ! souvent vous ne comprenez pas qu’aller rendre visite à un frère, à un serviteur de Dieu c’est important. Vous ne comprenez pas ça ! vous pensez que ce n’est pas important d’aller chez le frère. Ah, non ! quand vous venez nous voir on est contents. Parfois on voit quelques jeunes frères qui passent en flèche : j’étais tellement content de les voir ! c’est comme si on allait visiter quelqu’un au désert parce que, là où on habite il n’y a pas beaucoup de frères alors qu’on était habitués à la chaleur de Yopougon mais on n’y est plus, alors quand on voit un frère on est contents !

Servir un frère ce n’est pas seulement donner de l’argent quand il en a besoin. Cela va au-delà de l’aide financière. Servir les frères c’est leur prodiguer des conseils, parler avec eux, les exhorter. Si tu connais un couple en difficulté, tu peux aller discrètement leur rendre visite, parler avec eux, les exhorter, prier pour eux. Ce n’est pas seulement le pasteur qui doit faire ce service. Avec l’expérience on peut aider les frères. Celui qui veut être le plus grand, le plus considéré, qu’il serve les frères, qu’il lave les pieds. Alléluia ! dans la prière on sert aussi les frères. Si tu consacres une partie de ton temps à prier pour les frères dont tu connais les problèmes, sache que tu l’as servi, tu l’as même bien servi. Oui, quand tu as porté un frère dans la prière, tu l’as bien servi. On sera surpris quand on va arriver au ciel. Vous qui priez pour les frères, continuez à le faire et vous serez surpris d’avoir des richesses, beaucoup de richesses au ciel. Oui, parce que la prière, ça marche toujours. Tu vas prier le Seigneur de tout ton cœur pour un frère, sache que cela marche toujours et au ciel tu seras récompensé. Avant d’être enlevé, sur la terre Dieu va te bénir. Que Dieu soit béni.

Puisqu’on veut tous être des grands alors prions les uns pour les autres. Celui qui, parmi nous, n’est pas devenu grand c’est parce qu’il est un paresseux qui n’a pas d’ambition. Il trouve que c’est trop compliqué de servir les frères. C’est le problème. Il veut être grand sans servir les autres. Mais moi, comme je veux être grand, je vais servir les frères. Il faut servir les frères. Cela peut être difficile mais il faut servir les frères. Les frères sont têtus ? on va les servir. Les frères sont durs ? on va les servir. Ils ne sont pas reconnaissants ? on va les servir. Quel que soit ce que le frère est, quel que soit son tempérament, on va le servir. Alléluia ? Que Dieu soit béni. Un frère c’est un frère. Vous le savez, non ?

Un frère, c’est un frère. Même s’il est méchant, c’est un frère. Ce n’est pas un sorcier, c’est un frère. Gloire à Dieu ! même si par moments le frère donne des coups de poing, c’est un frère. On ne peut pas le rejeter. Si de temps en temps, le frère hausse le ton, il fait trembler autour de lui, c’est un frère. Un frère c’est un frère. Le frère va changer parce que c’est un fils de Dieu. La sœur va changer parce que c’est une fille de Dieu donc, forcément elle va changer, elle sera transformée. Alléluia ! c’est ce que l’Écriture nous a dit donc on a foi en ce qu’elle dit. Il ne faut pas rejeter ou isoler un frère parce qu’il est un peu trop dur, un peu trop blessant, parce qu’il aime humilier les gens, parce qu’il fait comme s’il ne te connaissait pas. C’est un frère.

Moi, j’aime ce genre de personne. Ce sont des esprits qu’il faut affronter. Oui, il faut les affronter. « Frère » tu le regardes tout droit dans les yeux, « Frère » tu le regardes tout droit dans les yeux et puis tu l’appelles « frère ! ». C’est un frère ! Il ne faut pas le laisser s’égarer ! C’est un frère ! Un frère, c’est un frère ! Souvent on craint sa réaction, on a peur qu’il nous rejette, on a peur qu’il nous parle mal, on a peur qu’il ne nous reçoive pas bien car souvent il nous ignore. Il faut quand même aller le voir parce que c’est un frère. Un frère, c’est un frère. C’est ainsi que je vois les choses. Un frère peut avoir des problèmes mais c’est un frère. Que Dieu soit béni.

Vous avez vu quand David a eu son problème ? il y en a qui l’ont suivi parce qu’ils savaient que David était un serviteur de Dieu. De temps en temps, ils combattaient avec lui. Au moment où le royaume a commencé à le vomir, à le rejeter, quelques-uns se sont dit qu’il fallait aller avec lui et combattre à ses côtés. Un frère, c’est un frère. Ce n’est pas parce qu’il a tué le mari de Berth-Shéba, Uri, qu’il n’est plus un frère ! C’est un frère. Ils sont partis avec lui et sont revenus avec lui, en gloire. Est-ce qu’ils ont fait un mauvais choix ? non ! Un frère, c’est un frère. Je vous l’ai dit lors d’une veillée, nous tous avons une onction et on sert le Seigneur avec cette onction. À cause de l’onction on doit se respecter les uns les autres.

Il dit encore :

Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu'un jure par le temple, ce n'est rien ; mais, si quelqu'un jure par l'or du temple, il est engagé.
17 Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, l'or, ou le temple qui sanctifie l’or ?
18 Si quelqu'un, dites-vous encore, jure par l'autel, ce n'est rien ; mais, si quelqu'un jure par l'offrande qui est sur l'autel, il est engagé.
19 Aveugles ! lequel est le plus grand, l'offrande, ou l'autel qui sanctifie l’offrande ?
20 Celui qui jure par l'autel jure par l'autel et par tout ce qui est dessus ;
21 celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l’habite ;

Amen. Il parle ici des conducteurs qui mettent en avant le gain matériel dans l’œuvre de Dieu. Jésus a condamné cela. L’esprit religieux fait aussi cela. Vous avez vu l’histoire du prophète Élisée et de son serviteur Guéhazi. Guéhazi voyait ce que pouvait rapporter le ministère, le don de son maître. C’est ce qu’il regardait. Pour finir, il a pris la lèpre de Nahaman qui était venu avec beaucoup de présents à offrir au prophète après la guérison. Le prophète, lui, a dit que ce n’était pas nécessaire. Cependant, son serviteur voulait ces présents. Il a insisté auprès de Nahaman et a pris les présents. Dès ce moment, la lèpre de Nahaman s’est attachée à lui. Pourquoi ? parce que Guéhazi est une personne qui voyait le gain.

On connaît aussi l’histoire de Juda qui était avec Jésus. Il voyait aussi le gain et ce que pouvait rapporter le ministère. Pour lui, les enseignements de Jésus n’étaient pas trop importants et il n’y faisait pas trop attention. Cependant, ce que pouvait rapporter le ministère, la potentialité, ce qu’il voyait que Jésus avait, ce que Jésus était, il s’est dit que cela pouvait rapporter beaucoup d’argent, beaucoup de gloire, beaucoup d’honneur. C’est ce que Judas voyait. A la fin, il a vendu le Seigneur. Il a vendu le Seigneur ! Pour s’en sortir, il est allé se pendre parce qu’il n’a rien fait avec l’argent. Vous voyez ?

C’est une mise en garde par rapport à l’argent et je vous ai dit que l’esprit religieux a trois armes. La femme, la gloire et l’argent. Donc, ce côté est très important. Dans une église où l’argent est au centre, quand l’argent s’invite au centre de l’œuvre, au centre de nos intentions, au centre de nos calculs, au centre de tout ce qu’on fait, quand l’argent prend la place, c’est qu’un esprit est en train de monter et cela va nous revenir à la figure.

L’Église doit faire la promotion de la puissance de Dieu. C’est ce que moi, je sais être la vérité. L’Église doit faire la promotion - je dis bien la promotion, la promotion de la puissance de Dieu. Ce mot est bien choisi et il est choisi à dessein. L’Église doit faire la promotion de la puissance de Dieu. Pas la promotion des médicaments. Je ne dis pas qu’on ne doit pas aller à l’hôpital. Un chrétien doit aller à l’hôpital. C’est son devoir d’aller à l’hôpital pour faire des examens médicaux. Ce n’est pas interdit. Mais je dis que l’Église - l’Église - doit faire la promotion de la puissance de Dieu. C’est notre travail car en tant qu’église, on ne connaît qu’une seule puissance : c’est la puissance de Dieu qui peut tout faire parce que notre maître nous l’a enseigné en disant « tout est possible à celui qui croit ». Donc, l’Église a pour responsabilité de faire la promotion de la puissance de Dieu mais la foi est individuelle, la foi est personnelle.

Ainsi, notre travail, notre devoir, c’est de faire la promotion de la puissance de Dieu. Cela veut dire que, par moments, il faut prendre Dieu au mot, il faut l’éprouver. D’ailleurs, le Seigneur a dit « mettez-moi à l’épreuve et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si vous ne voyez pas ma gloire. » Le chrétien doit ainsi faire la promotion de la puissance de Dieu dans sa vie et, ensemble, on doit faire la promotion de la puissance de Dieu. Souvent, on doit se donner des défis. Oui, des défis ! c’est cela faire la promotion de la puissance de Dieu, car cette puissance ne se manifeste pas dans le néant. C’est une culture. C’est une culture. C’est pour cela que je parle de faire la promotion : c’est une culture. Il faut avoir cette habitude de recourir à la puissance de Dieu par la foi et la prière.

Si tu apprends à promouvoir dans ta vie la manifestation de la puissance de Dieu, si tu apprends à voir cela tu le verras. Mais si tu ne te mets pas dans cette démarche pour ta vie, tu ne verras pas ce que d’autres ont vu dans les mêmes occasions et les mêmes circonstances. Alléluia. C’est pour cela que je dis que la foi est individuelle, la foi est personnelle. L’engagement que le chrétien prend, on ne peut pas le prendre à sa place. Même Dieu Lui-même ne prend pas cet engagement à la place du chrétien. C’est toi qui prends l’engagement et lui, il t’accompagne. C’est comme ça, frères. C’est comme l’exemple de frère Branham qui a rendu un témoignage concernant son ulcère à l’estomac. Il a jeûné deux ou trois jours. À la fin de son jeûne il a dit « je suis guéri » et il a commencé à manger mais dès les premières bouchées il a terriblement souffert de douleurs de ventre. Il avait mal partout. Mais il a dit « moi, je suis guéri ». Il est resté ferme là-dessus. Tout doucement il s’est senti de mieux en mieux et l’ulcère a disparu. C’est sa foi. C’est sa foi. C’est sa foi. C’est toi qui prends ta décision, c’est toi qui prends ta résolution et puis tu t’engages à faire ce que tu dois faire. Mais de manière collégiale, l’Église en tant qu’institution, ce qu’elle doit faire, c’est de faire la promotion de la puissance de Dieu. Amen. C’est comme cela qu’on prie pour les gens. C’est notre devoir, c’est notre responsabilité. Que Dieu soit béni.

Résumé

Le ministère de l’Esprit est une réalité dans l’Église et le but de cette prédication, en séances, c’est de nous montrer que l’Église appartient à quelqu’un, c’est le Seigneur et qu’il exerce un ministère au milieu de nous. C’est un ministère qui est spirituel puisqu’on ne voit plus Jésus à l’œil nu mais il est là au milieu de nous, il exerce son ministère. Et comparativement au temps de Moïse, c’est un ministère spirituel, c’est la conduite de l’Esprit, c’est la manifestation de l’Esprit, c’est l’inspiration de l’Esprit au travers des serviteurs de Dieu, au travers des différents membres de l’Église. Et l’Église, en tant que rassemblement de croyants, en tant que peuple de Dieu, en tant qu’institution a une autorité, une puissance, un pouvoir qu’elle exerce pour son propre fonctionnement et aussi pour la domination des puissances des ténèbres. Amen. L’Église est organisée mais c’est une orientation qui est spirituelle et qui est aussi géré par l’Esprit. L’Église a un fonctionnement, c’est un fonctionnement qui est spirituel et qui est géré par l’Esprit. Les membres de l’église ont des dons, des capacités, des ministères. Ce sont des ministères exercés par l’Esprit. Il y a tout cela dans l’Église. Et individuellement, nous devons travailler à promouvoir le ministère de l’Esprit dans notre vie personnelle d’abord et ensuite dans la vie de l’Église. Que Dieu nous bénisse. Je vais m’arrêter là et on va se remettre entre les mains du Seigneur. On a dit beaucoup de choses et ma prière c’est que chacun de nous comprenne. Que Dieu nous bénisse. Nous allons nous remettre entre les mains du Seigneur

Chants

Complément

Voilà ce que je voudrais ajouter. Notre rassemblement, c’est une vision spirituelle qu’on a reçue. La vision comprend les trois grandes visions du message du temps de la fin. Vous connaissez cela. C’est ce que le Seigneur m’a montré. Je l’ai écrit puis on est entré dans le cri de Minuit.

La première vision c’était le ministère du frère Branham : cela correspondait à l’appel à sortir des dénominations, des organisations religieuses. Pour quelle raison ? pour s’attacher à la personne de Jésus-Christ.

Ensuite, on est entrés dans une deuxième vision : c’était la vision de la distribution de la nourriture et le ministère phare qui était en tête c’est le ministère du serviteur fidèle et prudent de Mathieu 24 :45-47. Cela correspond au ministère du frère Frank. C’est un missionnaire et beaucoup de serviteurs de Dieu ont travaillé avec lui dans cette œuvre, notamment le frère Barilier qui aujourd’hui est décédé, et dans plusieurs pays où le message est allé, il y a eu des serviteurs de Dieu qui se sont engagés.

La troisième vision, c’est la vision du cri de minuit, vision de réveil. Pourquoi ? parce que, entre-temps, ceux qui sont sortis des dénominations se sont assoupis et endormis conformément à ce qui est écrit dans Mathieu 25.

Maintenant, frères, quand le message a été donné, l’esprit religieux est aussi sorti pour combattre le message. Ce que le Seigneur est en train de nous montrer maintenant, c’est que cet esprit en a fini avec la première vision, en a fini avec la deuxième vision et maintenant, il est sur la troisième vision. Complètement.

Ceux qui sont restés avec le ministère de frère Branham, actuellement, ils sont tous connectés à Jeffersonville. Ils écoutent les bandes parce qu’ils disent que c’est en écoutant les bandes qu’ils vont entrer dans la gloire de Dieu. Ainsi, on positionne les prédications de frère Branham là-bas à Jeffersonville et on écoute cela sur toute la terre. Chacun se connecte. C’est un esprit ! et ce n’est pas l’Esprit de Jésus ! ce n’est pas le ministère de l’Esprit ! c’est le travail de l’esprit religieux. Où est-ce qu’il a pris ça ? il n’est pas allé tromper les gens en l’air ! il a pris les déclarations du prophète ! il est entré dans la bible, il est entré dans les brochures et il leur a servi cela parce que ceux qui sont engagés dans cette voie disent que le prophète a dit, -dans ses visions et en particulier dans la dernière vision - de retourner aux bandes. Ils disent que le prophète a déclaré de « retourner aux bandes », de retourner à ses prédications. Donc, aujourd’hui, ils sont retournés aux prédications, ils sont retournés aux brochures. Toutes les paroles qui ont été enregistrées, qui sont sur les bandes, c’est ce qu’ils écoutent. Les pasteurs, les serviteurs de Dieu, ce n’est pas comme nous les voyons, non ! eux, sont restés là-bas.

Maintenant, nous qui avons cru, qui avons été appelés à sortir, par le ministère du serviteur fidèle et prudent, qui sommes demeurés dans les églises normales, les églises spirituelles, nous avons entendu, il y a quelques années, un enseignement qui dit qu’on doit tous se connecter et suivre les cultes en direct de Krefeld. Et tout le mondes est dedans ! c’est comme une danse : tout le monde est dedans ! si vous prenez dix églises en Côte d’Ivoire, il y en a au moins peut-être sept qui sont là-dedans. La grande église d’Abidjan où on était est dedans. Dans tout le pays, même les frères qui ne se saluent pas, tous écoutent Krefeld. C’est devenu un enseignement, une doctrine. Si tu ne fais pas ça, tu ne prends pas part à ce que Dieu est en train de faire.

En fait, les deux prédications que je viens d’apporter, c’est le même sujet que j’ai traité en deux temps en parlant du ministère de l’Esprit : c’est pour nous mettre en garde. Frères, c’est pour nous mettre en garde ! si aujourd’hui tu n’es pas entré dans le ministère de l’Esprit, tu ne vas pas t’en sortir ! l’esprit religieux n’est pas un démon qui travaille dans le vide : il a des appuis, ce sont les brochures, les déclarations de frère Branham, les déclarations de frère Frank. C’est dans cela qu’il tire les enseignements et actuellement tous les frères sont engagés là-dedans et le danger c’est que, du coup, on ne fait plus attention au Saint-Esprit, on est tous suspendus aux lèvres d’un prédicateur, d’un serviteur de Dieu. C’est en cela que réside le danger. Ce n’est pas le ministère de l’Esprit. Ce n’est pas le ministère de l’Esprit.

Mais l’information capitale c’est que, maintenant, cet esprit est chez nous. Il en a fini avec les autres et on le voit ! c’est sous nos yeux. On le voit ! on ne parle pas en l’air, c’est concret. Actuellement dans le pays – c’est dimanche – tout le monde est connecté. On obéit à une voix qui vient de Krefeld : tout le monde est connecté. Actuellement, ils sont en train de dire « le frère Frank dit qu’on doit s’aimer, il ne doit pas y avoir de barrière entre nous ». Aussi, des frères qui ne nous appelaient plus depuis des années, commencent à nous appeler, à nous envoyer des sms pour nous dire bonjour. Pourquoi ? parce que le frère Frank a dit qu’on ne doit pas avoir d’animosité entre nous, on doit s’appeler, on doit se saluer, il ne doit pas y avoir de barrières entre nous. Mais qu’est-ce que ça veut dire tout ça ?

Cet esprit ne va pas loin et c’est pour cela qu’on doit avoir les yeux ouverts et surtout comprendre que l’église a un propriétaire. J’insiste là-dessus frères : l’Église a un propriétaire. L’Église n’est pas la propriété d’un serviteur de Dieu, qui qu’il soit ! qui qu’il soit ! l’Église n’est pas la propriété d’un individu ! mais Jésus est trop jaloux de son Église. Donc, ce que nous avons à faire dans cette église, c’est qu’on doit avoir confiance au Saint-Esprit, et on doit croire dans nos prières et laisser Dieu travailler, laisser Dieu travailler, parce que Dieu a la capacité de travailler en chacun de nous, travailler dans le cœur de chacun de nous et nous amener à la même obéissance, à la même soumission. On doit être unanimes là-dessus, on doit être d’accord là-dessus, on doit se comprendre là-dessus. Amen.

Le ministère de l’Esprit, c’est le ministère que le Seigneur exerce au milieu de nous, dans la vie de chacun de nous et dans l’église. C’est ce qui se passe. Mais quand vous voyez que des frères restent avec le frère Branham – qui est mort ! – ils restent connectés à ses prédications, à ses brochures et ils sont tous reliés à un lieu, au départ, on ne comprenait pas leur attitude ! mais maintenant qu’en notre milieu, on nous demande de nous relier à Krefeld, on comprend que c’est le même esprit. J’ai dit à des frères « c’est le même esprit ! », « vous pouvez dire ce que vous voulez mais c’est le même esprit ! ». C’est le même esprit qui est en train de travailler et il nous a bloqués. Vous êtes bloqués du moment que vous mettez votre confiance dans un serviteur de Dieu. Il faut écouter la Parole de Dieu, il faut suivre. Alléluia.

Nous sommes dans un temps où on doit beaucoup prier. Oui, on doit beaucoup prier parce que c’est un esprit qui est très bizarre : il a beaucoup de manifestations, il ne trompe pas en l’air, au hasard. Il saisit les déclarations, les brochures. Ce qui se passe aujourd’hui à Krefeld, ça s’est passé sous nos yeux : c’est venu, on a tous vu. Le frère Barilier m’a expliqué. Il m’a dit qu’ils ont mis des liens sur des sites pour que les frères qui sont isolés – parce qu’en Europe, tu peux avoir une famille dans telle ville, une autre dans telle autre ville, sans prédicateur – donc, ceux-là vont à Krefeld pour suivre les réunions de ...13.20... s’ils veulent nous suivre, ils peuvent se connecter grâce au lien Internet qui est fourni, pour suivre les réunions qui se déroulent à Krefeld. C’est tout. Puis cela a grossi. En soi, ce n’est pas mauvais, c’est même une très bonne chose. Si des frères demandent à être connectés au culte à Koumassi parce qu’ils sont isolés quelque part, cela ne nous gêne pas de le faire puisqu’ils sont isolés et qu’ils n’ont pas d’assemblée. Mais après, à Krefeld, les gens ont décidé que c’était une nouvelle œuvre que Dieu est en train de faire. Donc il faut se connecter, il faut se connecter, il faut se connecter, il faut se connecter. Ils ont commencé à envoyer et distribuer partout des équipements partout dans le monde pour que les gens se connectent.

Frères, si on se connecte juste pour écouter une prédication il n’y a pas de problème mais quand il y a un enseignement qui sous-tend pour dire que c’est la nouvelle œuvre que Dieu est en train de faire par rapport à l’enlèvement, que celui qui n’entre pas là-dedans ne sera pas prêt pour l’enlèvement alors, cela devient autre chose. En même temps, il y en a qui disent que celui qui n’est pas connecté à Jeffersonville ne sera pas enlevé. Oui, c’est ce que les branhamistes disent. Ils disent que si aujourd’hui on n’est pas retourné aux brochures et aux prédications de frère Branham, disponibles sur Internet, que n’importe qui peut télécharger pour écouter. Moi j’en écoute régulièrement chez moi mais ce n’est pas une doctrine.

Sinon, Dieu est en train de travailler. Jésus n’est pas mort ! les prophètes meurent mais Jésus est vivant et le ministère de l’Esprit est vivant et il agit au jour le jour, tous les jours l’Esprit travaille. Nous ne sommes pas une religion, nous ne sommes pas une église religieuse et nous ne sommes pas prêts à tourner les regards des frères vers un lieu de prière, vers un prédicateur, vers un serviteur de Dieu de qui tout doit venir. Alléluia ! Nous sommes un corps et dans un corps tous les membres sont occupés et on peut être occupé à travailler pour le Seigneur, à prier, à jeûner, à crier au Seigneur afin qu’il accomplisse sa volonté. Et quand il va déverser Sa gloire, ce sera dans les uns et dans les autres. Alléluia !

Frères, nous sommes dans le ministère de l’Esprit. Nous sommes dans le ministère de l’Esprit, dans le ministère de Jésus-Christ. Nous ne sommes pas dans le ralliement à un lieu de prière, à une ville, à une capitale. Non, non ! que Dieu nous bénisse et que Sa grâce et Sa paix soient sur nous. Cette prédication vise cet objectif-là. Il faut qu’on comprenne que cet esprit a déjà gagné les deux premières visions. Si nous, on ne fait pas attention, si on est distrait et qu’on s’amuse, vous allez voir qu’on sera entraîné dans des choses qui n’ont rien à voir avec l’Esprit avec la Parole de Dieu. Amen ! le seul esprit qui peut combattre l’esprit religieux, c’est le ministère du Saint-Esprit au milieu de nous. Quand l’Esprit de Dieu se manifeste, ce démon a des problèmes. Il ne peut pas tenir. Mais si nous-mêmes nous voulons par la chair prendre les choses en main et faire les choses comme nous voulons, vous allez voir qu’on se retrouvera dans autre chose. Que Dieu nous bénisse et que Sa grâce et Sa paix soient sur nous.

Et je profite de l’occasion pour dire aux frères qui nous écoutent aussi, car il y a des frères qui sont à l’étranger et nous écoutent à partir d’un compte Telegram que j’ai créé, sur lequel je mets les prédications pour les frères qui veulent bien les écouter, que chacun comprenne que ce compte n’est pas un compte pour dire aux gens que c’est seulement par-là que Dieu va sortir. Dans chaque église, chaque serviteur de Dieu, chaque pasteur doit travailler pour que la gloire de Dieu soit révélée, soit manifestée. Dans chaque église locale, c’est le travail des serviteurs de Dieu. Il faut travailler pour que le Seigneur manifeste Sa gloire. Suivre un serviteur de Dieu, écouter les prédications, ça n’a rien à voir avec ce qui se passe maintenant que nous voyons. Ça n’a rien à voir. Que Dieu soit béni et que Sa grâce et Sa paix soient sur nous.

Le frère Salomon va nous congédier.

Le ministère de l’Esprit (1)
Nous allons lire dans 2 Corinthiens, chapitre 3. On commence au premier verset : 1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part ? 2 C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et