Le juste jugement de Dieu - l'affaire d'Urie contre David
Exhortation de janvier 2011
Mes bien-aimés frères et sœurs en Christ notre Seigneur, soyez bénis dans le nom précieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Je vous salue en ce début d’année par ces Paroles concernant la Justice de Dieu.
Dieu est un juste juge, un Dieu qui peut s’irriter chaque jour. (Psaumes 7:11)
Car tu défends mon droit et ma cause, tu sièges sur ton trône en juste juge. (Psaumes 9:4)
Mais l’Éternel des armées est un juste juge qui sonde les reins et les cœurs. Je verrai la vengeance que tu tireras d’eux, car c’est à toi que j’ai confié ma cause. (Jérémie 11:20)
Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce Jour–là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son apparition. (2 Timothée 4:8)
Mes bien-aimés frères, regardons ensemble ces quatre déclarations ; deux du roi David, une du prophète Jérémie et une autre de l’apôtre Paul, qui s’accordent harmonieusement pour reconnaître que notre Dieu est un Juste Juge. Dieu est Juste dans toutes Ses voies et Il juge justement les hommes. La justice de Dieu ne peut pas ne pas se manifester sur la terre, car c’est elle qui régit la vie normale des hommes. En effet, Dieu a déjà établi Sa Justice sur nous du fait même de notre existence sur la terre. C’est pourquoi nul ne peut se soustraire de la Justice de Dieu, elle doit s’exercer.
Il existe des magistrats sur la terre. La Bible dit qu’ils sont des serviteurs de Dieu (Romains 13 :6). Sont chargés de dire le droit, tout en étant eux-mêmes soumis à la Justice de Dieu. C’est pourquoi les hommes doivent vivre en ayant à l’esprit qu’Il y a un Dieu qui régit nos rapports. Les chrétiens que nous sommes doivent s’en rendre compte et marcher justement pendant leur passage sur la terre.
En effet, la Justice de Dieu est basée sur la loi de la nature, paraphrasée par l’apôtre Paul dans Galates chapitre 6 :
Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. (Galates 6:7)
Cette déclaration de l’apôtre Paul n’est pas encore comprise par beaucoup de chrétiens. Mais c’est la loi du Royaume de Dieu – c’est la loi de Dieu. Ce seul verset de la Bible devrait même nous suffire à nous corriger tous les jours et nous conduire dans la crainte de Dieu.
Paul dit : « ne vous y trompez pas ! ». Cette expression veut dire : « ne vous illusionné pas ! » ou encore « ne vous abusez pas vous-mêmes. » Toutefois, que la Bible dit « Ne vous y trompez pas » cela veut dire « ne pensez jamais le contraire de ce qui va être dit » qu’est-ce qui a été dit par la suite : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Mes bien-aimés frères, ne pensez jamais le contraire de cette déclaration. On ne se moque pas de Dieu. Aucun homme ne peut se moquer de Dieu, il se moquera toujours de lui-même. Ce qu’un homme aura semé sur la terre, dans sa vie de tous les jours, c’est exactement cela qu’il moissonne maintenant et qu’il va continuer de moissonner dans l’éternité.
Nous croyons que le temps est venu pour nous d’avoir comme David, confiance en la Justice de Dieu. Il dit de Dieu : Car tu défends mon droit et ma cause. David dit de Dieu qu’Il est le Juste Juge, qui défend son droit et sa cause. Voyez mes frères, les serviteurs de Dieu ne parlent pas en vain. Lorsqu’un serviteur de Dieu parle de Dieu, il le fait par expérience. Lorsque David dit de Dieu qu’Il est le Juste Juge, il sait de quoi il parle. Lorsqu’il dit de Dieu qu’Il défend sa cause, il sait là encore de quoi il parle. En effet, Dieu a défendu David pendant longtemps. Mais Il ne l’avait pas seulement défendu, mais Il le jugea aussi. Dans ces derniers temps, mon attention a été attirée sur la grave affaire qui est arrivée à David pendant son règne, entre lui et Urie son serviteur. Cette affaire m’a beaucoup instruit sur la justice de Dieu. C’est cette expérience que je voudrais partager avec vous dans cette exhortation.
Au commencement de l’affaire, l’Ecriture dit :
L’année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem. Un soir, David se leva de sa couche ; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure. David fit demander qui était cette femme, et on lui dit : N’est–ce pas Bath–Schéba, fille d’Eliam, femme d’Urie, le Héthien ? Et David envoya des gens pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle. Après s’être purifiée de sa souillure, elle retourna dans sa maison. Cette femme devint enceinte, et elle fit dire à David : Je suis enceinte. (2 Samuel 11 :1-5)
Le roi David avait commis un péché très grave dans sa vie, en prenant la femme de son serviteur. Il y a beaucoup à dire sur ce passage, mais je voudrais seulement tirer pour nous des leçons concernant le jugement de Dieu. La première chose que je voudrais qu’on considère, ce sont les hommes impliqués dans l’affaire. L’affaire oppose le roi d’Israël, l’oint de Dieu, le berger, le conducteur du peuple, avec un simple soldat, qui est à son service. David était l’homme selon le cœur de Dieu, comme Dieu lui-même l’avait dit à Samuel. (1 Samuel 13:14) Dieu l’avait oint depuis son enfance et avait veillé sur lui dans tous ses combats. C’est David qui tua le lion et l’ours par la main de Dieu. C’est lui qui tua Goliath, l’incirconcis qui insulta le peuple de Dieu pendant 40 jours. Dieu garda David pendant tout le temps qu’il fuyait Saül. Les mémoires de la Bible racontent comment David a vaincu ses ennemis. Nous connaissons aussi la vaillance et l’intégrité des hommes que Dieu lui avait donnés.
Aucun lecteur de la Sainte Bible ne peut dire que Dieu n’était pas avec David ; au contraire, c’était même un ami de Dieu. Il aimait l’adoration et la louange de Dieu. Nous lui devons beaucoup de cantiques chantés à la gloire de Dieu dans les Psaumes. Ce fut lui qui eut à cœur de bâtir un temple à l’Eternel Dieu. Jésus-Christ s’appelle fils de David. C’est cet homme de Dieu qui eut une affaire avec son serviteur Urie devant le tribunal de Dieu. Quant à Urie, ce que nous savons de lui, c’est qu’il était un soldat honnête et loyal au service du roi. Urie n’était pas un grand homme dans le royaume. Le roi David convoita sa femme et coucha avec elle, alors qu’il était en campagne de guerre pour le roi. Quelque temps après, la femme sut qu’elle était enceinte. Elle informa le roi qui, pour cacher l’affaire fit appeler Urie pour l’amener à aller avec sa femme pour lui faire porter la responsabilité de la grossesse.
En effet, David avait pris la décision de cacher l’affaire ; il ne voulait pas qu’Israël découvre ou apprenne un tel forfait, ce serait honteux pour le roi. Mais l’affaire était déjà chez le Juste Juge. L’affaire était déjà connue du ciel. David fit appeler Urie par Joab :
6. Alors David envoya dire à Joab : Envoie–moi Urie, le Hittite ; et Joab envoya Urie à David. 7 Urie se rendit auprès de David, qui l’interrogea sur l’état de Joab, sur l’état du peuple et sur l’état de la guerre. 8 Puis David dit à Urie : Descends dans ta maison et lave tes pieds. Urie sortit de la maison royale et il fut suivi d’un présent du roi. 9 Mais Urie se coucha à la porte de la maison royale, avec tous les serviteurs de son seigneur, et il ne descendit pas dans sa maison.
Le roi a invité Urie à descendre chez lui pour manger et boire, puis se coucher dans le sein de sa femme. Il lui envoya un présent. A quoi sert tout cela ? Quelle influence un présent peut-il avoir sur le péché de l’adultère commis dans la maison de Dieu ? Le pauvre serviteur qui ne savait rien de tout ce qui se passait refusa d’aller dormir chez lui. Il était un bon soldat, qui servait loyalement le roi. Il ne voulait pas avoir du plaisir avec sa femme, alors que ses compagnons étaient au front en train de combattre l’ennemi. Comme il était loyal, il ne tomba point dans le piège du roi, Dieu l’épargna.
10 On le rapporta à David en lui disant : Urie n’est pas descendu dans sa maison. Alors David dit à Urie : N’arrives–tu pas de voyage ? Pourquoi n’es–tu pas descendu dans ta maison ? 11 Urie répondit à David : L’arche ainsi qu’Israël et Juda habitent sous des huttes, mon seigneur Joab et les serviteurs campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme ! Aussi vrai que tu es vivant toi–même, je ne ferai pas une chose pareille !
David insista pour amener Urie à entrer chez lui pour coucher avec sa femme, mais il refusa. 12 David dit à Urie :
Reste ici encore aujourd’hui, et demain je te renverrai. Urie resta à Jérusalem ce jour–là et le lendemain. 13 David l’invita à manger et à boire en sa présence et il l’enivra ; le soir, Urie sortit pour se mettre sur sa couche, avec les serviteurs de son seigneur, mais il ne descendit pas dans sa maison.
Après l’échec de ces deux tentatives d’amener Urie dans les bras de sa femme, le roi fut très embêté ; il ne savait plus ce qu’il fallait faire. La campagne durait des mois. Si Urie n’avait pas connu sa femme tout ce temps et qu’elle portait une grossesse, c’est qu’elle aurait trompé son mari. Mais avec qui ? Elle serait traité d’adultère et humiliée. Dieu qui juge justement avait déjà pris Son chemin pour régler le problème. La voie empruntée par David n’était pas la bonne voie, car il ne voulait pas avoir à se repentir. Il voulait cacher son péché, alors, il fit tuer Urie. Mes bien- aimés, Urie n’avait jamais su le complot tramé contre lui par le roi. Urie n’avait jamais su que le roi avait couché avec sa femme. Il mourut au combat, sans rien savoir. Il mourut dans le respect de David, en combattant pour lui, à la campagne. Mais Dieu savait toutes choses dans la maison d’Urie. Il jugea David.
Lorsque le procès devrait commencer, Dieu envoya vers lui, le prophète Nathan, qui parla à David en parabole.
1 L’Eternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit : Il y avait dans une ville deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre. 2 Le riche avait des brebis et des bœufs en très grand nombre. 3 Le pauvre n’avait rien du tout qu’une petite brebis, qu’il avait achetée ; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants ; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille. 4 Un voyageur arriva chez l’homme riche. Et le riche n’a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses bœufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui ; il a pris la brebis du pauvre, et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui. (2 Samuel 12:1-4)
Voyez la position de David et d’Urie. Nathan parle dans l’énigme d’un riche et d’un pauvre. On peut voir ici, le pasteur de l’assemblée et un simple frère dans le peuple. On peut voir un homme de Dieu important et un jeune serviteur de Dieu. On peut encore voir un vieux frère et un jeune frère. On peut voir un frère nanti et un frère démuni. On peut voir encore, un père et son fils. Dieu juge entre nous de toutes les affaires qui nous opposent ; Il ne fait acception de personne. Dieu ne nous juge pas en considérant les positions. Le fait que nous ayons torts ou raison vis-à- vis d’un frère, devant Dieu n’a rien à voir avec notre position dans l’Église ou dans la société. Cela n’a absolument rien n’à voir. C’est plutôt notre comportement vis-à-vis de la Parole de Dieu qui nous donnera tort ou raison.
Les chrétiens et les serviteurs de Dieu charnels pensent souvent qu’ils sont au-dessus de la loi de Dieu ; c’est pourquoi lorsqu’ils apprennent une affaire qui oppose le pasteur et un frère dans l’Assemblée, ils pensent que le pasteur a toujours raison. On pense que c’est le plus élevé ou le plus écouté qui a raison. Mais ce n’est pas vrai, et ce n’est pas biblique. Lorsqu’il y a un problème, on pense que c’est la version du plus grand ou du « serviteur de Dieu » qui est vraie. Ce que les autres disent ne peut pas être vrai. Et les chrétiens charnels aiment prendre position dans les affaires dans l’Église. Ils se rangent du côté du grand nombre ou du pasteur ou du « plus grand serviteur de Dieu » et commencent à juger les autres parties. Mes chers frères, je nous invite tous à être des hommes spirituels. Nous sommes dans le temps de la perfection. Cherchons à être des hommes et des femmes spirituels. Laissons-nous habiter par la justice de Dieu.
Le diable a prospéré dans le Message parce que beaucoup parmi nous n’étaient pas spirituels. Ils étaient charnels ; car prendre position pour un homme, c’est marcher selon la chair. Se ranger du côté du plus grand ou du plus écouté, ou même du plus petit, c’est charnel, ce n’est pas biblique. Je vous le dis, à vous qui m’écoutez, mes bien-aimés, Dieu est le Juste Juge, Il juge toute la terre. Il juge les Siens par Sa Parole et par Son Esprit. Il ne nous épargnera pas si nous vivons dans la chair, en considérant les positions dans le jugement. L’Ecriture dit:
Tu ne commettras point d’iniquité dans tes jugements : tu n’auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice. Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple. Tu ne t’élèveras point contre le sang de ton prochain. Je suis l’Eternel. (Exode 19:15-16)
Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès.
Tu ne porteras point atteinte au droit du pauvre dans son procès. Tu ne prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l’innocent et le juste ; car je n’absoudrai point le coupable. (Exode 23:2-3)
Mes chers amis, ce que nous lisons ici est la Loi de Dieu. C’est sur cette loi que Dieu Lui-même fait Ses jugements. Il nous est arrivé de faillir et de désobéir à ces Paroles.
Par exemple, lorsqu’il y a une affaire dans un foyer, si c’est madame qui prie avec nous dans notre assemblée, le pasteur de madame prend position pour elle et condamne le monsieur qui est incroyant ou qui prie ailleurs dans un autre lieu. Si c’est le frère qui prie avec nous, nous prenons position pour lui et nous condamnons sa pauvre femme, en qui on ne croit pas, parce qu’elle n’est pas chrétienne. On préfère croire à ce que dit notre frère ou notre sœur en Christ. C’est ainsi que beaucoup de problèmes se règlent dans les églises, et cela occasionne souvent des divorces ou éloigne les partenaires non convertis de la voie de Dieu. Ceci est un exemple parmi tant d’autres.
Par ailleurs, la Bible nous demande de ne pas nous mettre du côté du grand nombre, la multitude, pour violer la Justice de Dieu. Autrement dit, la Justice de Dieu n’est pas dans le grand nombre. Ce n’est pas du grand nombre que provient la raison de Dieu. Mais, la raison de Dieu se trouve dans Sa Parole. Lorsqu’une affaire éclate dans une assemblée, entre les frères et sœurs, sachez que Dieu ne se trouve d’aucun côté ; ni avec le pasteur, ni avec les frères. Mais Dieu se trouve dans Sa Parole.
Celui qui est adossé à la Parole de Dieu aura raison, qu’il soit le pasteur ou un simple frère dans l’Assemblée ; qu’il soit le plus riche ou le plus pauvre. Et même si les hommes ne lui donnent pas raison parce qu’ils sont charnels, Dieu lui donnera raison, tôt ou tard, dans Sa patience. Lorsqu’une affaire éclate dans un ménage, c’est exactement la même chose. Dieu ne se trouve d’aucun côté, Il demeure dans Sa Parole, concernant le mariage. Même si l’Écriture dit que la femme doit se soumettre à son mari, cela ne veut pas dire que monsieur a systématiquement raison.
Dans nos églises, nous ne devons pas nous sentir obligés de soutenir un frère, un ami, une sœur ou le pasteur, dans les affaires, en nous associant avec eux dans des témoignages mensongers ou dans des diffamations et des calomnies. Celui qui vit ainsi travaille pour le diable et non pour le Christ. Ainsi dit le Seigneur :
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. (Exode 20:16)
Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. (Exode 23:1)
Ce que la bible nous recommande, c’est de nous aimer les uns les autres, et non, nous rejeter les uns les autres. Ce que Dieu nous demande, c’est de nous dire la vérité les uns aux autres. Au lieu de supporter un frère ou une sœur ou un époux ou une épouse dans ses dérives, il faut lui dire calmement la vérité pour sauver son âme. La bible dit que nous sommes des enfants de lumière, c’est pourquoi nous devons nous efforcer de marcher dans la Lumière. Ce n’est pas facile, parce que les ténèbres nous enveloppent très facilement, mais nous devons faire des efforts pour toujours nous dire la vérité les uns les autres. C’est ainsi que le diable sera toujours démasqué en notre milieu :
C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. (Ephésiens 4:25)
Dans le traitement de l’affaire de David, Dieu n’a pas tenu compte du fait qu’il soit le roi d’Israël et qu’Urie soit un simple serviteur. Car en Israël, le roi n’est pas au dessus de la loi, comme dans l’Eglise nul n’est au dessus de la loi. Dieu a jugé David selon ses œuvres. Je vous ai déjà rappelé plus haut, les exploits de David avec Dieu. Vous savez comment Dieu a aimé David et l’a élevé en Israël. Mais lorsque cette affaire est arrivée, Dieu n’a pas tenu compte de tout cela ; Il a jugé David selon Sa loi.
Lorsque Nathan a fini de parler en parabole, David prononça la sentence contre lui- même :
La colère de David s’enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan: L’Eternel est vivant ! L’homme qui a fait cela mérite la mort. Et il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir été sans pitié. David était le roi d’Israël, il devrait prononcer la sentence contre lui-même. Alors Nathan lui dit : Tu es cet homme–là ! Ainsi parle l’fíternel, le Dieu d’Israël : C’est moi qui t’ai donné l’onction comme roi sur Israël, et c’est moi qui t’ai délivré de la main de Saül ; 8 je t’ai donné la maison de ton seigneur, j’ai placé dans ton sein les femmes de ton seigneur et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela était trop peu, j’y ajouterais encore !
9 Pourquoi donc as–tu méprisé la parole de l'éternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux ? Tu as frappé de l’épée Urie, le Hittite ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des Ammonites. Maintenant, l’épée ne s’écartera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé et parce que tu as pris la femme d’Urie, le Hittite, pour en faire ta femme. Ainsi parle l'éternel : Je vais susciter un malheur contre toi du sein de ta famille et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à l’un de tes proches, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil.
Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en face de tout Israël et à la face du soleil. 13 David dit à Nathan : j’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : L’Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras pas. Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'éternel, en commettant cette action, le fils qui t’est né mourra. (2 Samuel 11:7-14)
Je voudrais vous faire remarquer que David ne s’était pas repenti de son péché. Il aurait pu appeler Nathan pour lui dire qu’il avait péché contre Dieu. Mais il ne le fit point. La preuve est que Nathan vint voir David, après que Bath–Schéba ait accouché l’enfant adultérin. C’est pourquoi le prophète prophétisa sa mort. Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'éternel, en commettant cette action, le fils qui t’est né mourra. David garda son péché pendant au moins 9 mois, sans s’en parler au prophète. Pendant tout ce temps, il était dans les ténèbres. Lui-même le dit dans le Psaumes 32 :
Heureux l’homme à qui l'éternel ne tient plus compte de sa faute, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. (Psaumes 32 : 2-4)
David purgeant sa peine
Après le péché de David, Dieu le jugea et le condamna. Ses malheurs commencèrent par l’inceste parmi ses enfants. Sa fille Tamar fut déshonorée par son frère Ammon. (2 Samuel 13 :8-15) Après l’inceste d’Ammon, Absalom, le grand fils de David fit tuer son frère Ammon pour avoir déshonoré leur sœur. (2 Samuel 13 :22-29) David était épouvanté et meurtri par ces faits, mais il savait qu’il purgeait sa peine, dans son affaire avec Urie. Plus tard, Absalom forma une rébellion et le chassa du pouvoir. Il l’aurait même tué s’il le trouvait sur le trône à Jérusalem. David a dû s’enfuir devant son fils Absalom qui avait été armé par le bras de Dieu pour humilier son père.
Lorsque David pris la fuite, il y eut des hommes comme Shiméï pour le maudire et se moquer de lui :
Le roi David était arrivé jusqu’à Bahourim. Or voici qu’il sortit de là un homme du clan de la maison de Saül, nommé Chimeï, fils de Guéra. Il sortit délibérément en prononçant des malédictions.
Il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche de celui–ci. Chimeï parlait ainsi en le maudissant : Dehors, dehors, criminel, vaurien ! L’fíternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, à la place de laquelle tu règnes ; et l’fíternel a livré la royauté entre les mains de ton fils Absalom, et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un criminel ! Alors Abichaï, fils de Tserouya, dit au roi : Pourquoi ce chien mort maudit–il le roi mon seigneur ? Laisse–moi donc passer, et je lui couperai la tête.
Les serviteurs de David voulaient tuer Chiméï, mais David ne le leur permis pas, parce qu’il savait qu’il n’avait pas la faveur de Dieu avec lui. Dieu était en train de le punir. Mais le roi dit : Qu’ai–je à faire avec vous, fils de Tserouya ? S’il maudit, c’est que l’fíternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis–tu ainsi ? David dit à Abichaï et à tous ses serviteurs : Voici que mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie ; à plus forte raison ce Benjaminite ! Laissez–le et qu’il maudisse, car l’fíternel le lui a dit. (2 Samuel 16:5-11)
Comment ces vaillants héros de David, dont la Bible rend le témoignage ont-ils pu fuir devant Absalom ? Mais l’heure n’était pas à la guerre et à la vaillance, mais à la repentance et au jugement de Dieu. Le roi purgeait sa peine, la peine de son péché commis contre Urie. Mes chers amis, nous ne pouvons pas nous permettre de vivre comme nous le voulons dans la Maison de Dieu. Nous ne pouvons pas utiliser notre position dans le Ministère ou dans l’Assemblée locale pour faire ce que nous voulons dans l’Eglise, parmi les frères et sœurs. Pour David, il a pris la femme d’Urie. Mais pour nous, ça peut être autre chose que la femme d’un frère. Nous les pasteurs n’avons pas le droit d’avoir des querelles avec les frères et sœurs dans l’Assemblée. Nous n’avons pas le droit de dominer le peuple de Dieu. Nous avons plutôt de le conduire dans la Justice de Dieu.
Nous ne pouvons pas nous livrer à la politique religieuse dans le Corps de Christ ; Dieu va nous juger et nous en subirons la conséquence. Dieu humilia David à l’extrême. Il fut chassé de son trône et son fils pris sa place et coucha avec ses femmes. Absalom dit à Ahitophel : Tenez conseil sur ce que nous ferons. Et Ahitophel dit à Absalom :
Va vers les concubines que ton père a laissées pour garder le palais, ainsi tout Israël apprendra que tu t’es rendu odieux à ton père, et les mains de tous ceux qui sont avec toi se fortifieront. On dressa la tente sur le toit pour Absalom, et Absalom alla vers les concubines de son père, aux yeux de tout Israël. (2 Samuel 16:21-22)
Mes bien-aimés, le Seigneur avait dit à ce sujet :
Je vais susciter un malheur contre toi du sein de ta famille et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à l’un de tes proches, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en face de tout Israël et à la face du soleil.
Pour avoir péché contre Urie, voilà ce qui arriva à David. Qui était Urie ? Il était un simple serviteur dans le peuple. Urie était un homme loyal, qui servait le roi avec abnégation. Mais le roi ne considéra pas cela, il lui prit sa femme et le fit mourir. Dieu vengea Urie contre Son serviteur David. Mes chers amis, Dieu ne fait acception de personne. Il nous considère tous et nous aime au même titre. Nous n’avons pas à nous mépriser les uns les autres et à faire passer le droit de Paul avant celui de Pierre. Il faut observer la Parole de Dieu. S’il y a un problème, il faut prendre le soin d’écouter les frères qui ont des différends et qui doivent hériter la vie éternelle comme nous, avant de juger, au lieu de répandre des calomnies et des diffamations. C’est ce que répondit Nicodème à ses pairs :
Nicodème, qui était venu précédemment vers Jésus et qui était l’un d’entre eux, leur dit : Notre loi juge-t-elle un homme avant qu’on l’ait entendu et qu’on sache ce qu’il a fait ? (Jean 7:50-51)
Ce sont les diffamations et les calomnies qui ont détruit le Message du temps de la fin. Ce sont les prises de positions charnelles et les combines entre serviteurs de Dieu qui ont ruiné le Message et plongées le peuple de Dieu dans la mort, le sommeil et l’assoupissement. Ce sont les frères et sœurs qui colportent les faux témoignages et qui font des rapports sur leur prochain qui ont détruit le Message du temps de la fin.
C’est à cause de toutes ces choses que l’Eglise est tombée dans la déchéance. Celui qui veut se livrer à de telles pratiques dans cette œuvre de réveil sera purement et simplement éjecté par la puissance de Dieu du milieu de nous. Car là où nous allons, il s’agit de notre purification totale des œuvres des ténèbres. Il s’agit de notre purification totale de la souillure, des calomnies, des diffamations et des mensonges.
Nous devons prier et jeûner jusqu’à ce que nous soyons délivrés, pour ne plus avoir à mentir sur le compte d’un frère. Nous devons prier et jeûner jusqu’à ce que nous soyons délivrés, pour ne plus avoir à parler d’un frère avec des mauvais desseins à son endroit. Dieu ne nous pardonnera pas cela. Nous devons en finir avec ces choses.
Dans notre assemblée de Koumassi, nous avons reçu une prophétie le dimanche 22 mars 2009, condamnant ces choses. Ainsi dit le Seigneur : « Ceignez-vous ! Reprenez vos ceintures ! Je vais vous distinguer, mais Je trouve encore en vous le mensonge. Soyez saints ! Reprenez vos ceintures. Ainsi dit le Seigneur. Je chasse encore du milieu de vous, ceux qui aiment et pratiquent le mensonge. Je les mets hors de mon camp et Je distingue mes serviteurs »
Nous savons tous que la ceinture, selon Ephésiens 6, c’est la vérité : Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice…(Éphésiens 6:14). Nous devons avoir dans notre habillement spirituel, la vérité pour ceinture et ne plus tomber dans le mensonge de Satan. Dieu nous a déjà promis la distinction et Il va le faire, nous n’en doutons pas du tout. Mais Il ne le fera pas sans avoir mis hors de Son propre Camp, les menteurs et les calomniateurs. Cette prophétie concorde avec celles d’Apocalypse :
Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau. (Apocalypse 21:27)
Dans la Nouvelle Jérusalem, il n’entrera rien de souillé, ni des frères, des sœurs et des serviteurs de Dieu qui vivent encore dans le mensonge, les calomnies, les complots, les manipulations et les diffamations. Ces démons n’ont pas de place dans la Cité de Dieu. Plusieurs frères se demandent pourquoi Dieu tardent encore à visiter Son peuple. Ceux qui se posent de telles questions sont les mêmes qui se livrent à ces péchés. Comment voulez-vous que Dieu vous visite et se révèle à vous dans la vision céleste ?
Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! (Apocalypse 22:15)
Le Seigneur nous a dit « Je les mets hors de mon Camp et Je distingue mes serviteurs. » Dans Apocalypse 22, il est dit « Dehors quiconque aime et pratique le mensonge » Dieu a un Camp, c’est celui de la vérité et de la lumière. C’est dans ce Camp que nous devons être – le Camp de l’amour et de l’humilité. C’est encore le Camp de la Justice dans le Jugement. Après que nous ayons entendu cette prophétie, deux vagues de frères sont partis du milieu de nous. Notre désir le plus ardent aujourd’hui et notre prière, c’est que
Dieu ôte du milieu de nous, les orgueilleux, les cupides, les menteurs, les calomniateurs et tous ceux qui se livrent à la diffamation. Nous n’avons pas les mêmes chemins et ne luttons pas pour la même cause. Nous, nous avons reçu la semence de la perfection ; notre but est de parvenir à la perfection en Jésus-Christ, en nous dépouillant de manière définitive des œuvres des ténèbres. C’est notre combat – c’est notre objectif : Jésus-Christ ou rien !
Mes bien-aimés frères et sœurs, comprenons que notre Dieu est le Juste Juge qui juge justement les affaires entre les Siens. Ce qu’Il a fait entre David le roi et Urie le serviteur, Il le fait encore parmi Son peuple aujourd’hui. Il n’a pas changé, Il est le même. C’est pourquoi nous devons veiller sur nous-mêmes et sur notre foi pour ne pas tomber sous le coup du jugement de Dieu. Que la grâce et la paix de notre Seigneur Jésus-Christ soient avec nous tous. Notre prière cette année est que tout le mensonge répandu par le diable sur l’œuvre du réveil soit rattrapé par la vérité. Nous voulons que Dieu nous conduise tous dans la vérité et la lumière.
Notre souhait et notre vœu est que Dieu rassemble Son peuple. Mais Il ne le fera pas dans le mensonge. Il le fera dans la vérité et dans la lumière. Dieu ne peut pas rassembler ensemble des frères et sœurs soucieux de marcher dans l’humilité, la lumière et la transparence, avec des gens qui veulent continuer de marcher dans les choses cachées, dans l’orgueil et le mensonge. L’unité de l’Esprit ne se fera pas ainsi dans le Corps de Christ. Nous devons apprendre à nous corriger avec la Parole de Dieu, sinon, on n’arrivera pas. Prions Dieu de visiter Son peuple cette année, afin que Ses élus soient délivrés de la puissance de la religion et du mensonge. Que Dieu soit béni pour Son secours qu’Il nous apporte encore en 2011.
En Christ notre Seigneur
Fr M’BRA Parfait