Le fruit de l’Esprit – La paix

Prédications 14 juil. 2024

Gloire à Dieu. Que Dieu nous bénisse. Nous allons continuer ce qu'on a commencé il y a déjà quelques temps. Et je pense qu'on va se laisser conduire par l’Esprit de Dieu et nous allons lire quelques Écritures. Le passage de base que nous connaissons déjà, c'est Galates chapitre 5, verset 22 :

22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;23 la loi n'est pas contre ces choses.

Amen. C'est le texte de base que j'ai utilisé, et on l'utilise encore ce matin. On va ajouter à cela d'autres écritures. Le sujet de la paix, c'est un sujet très important, comme les autres, d’ailleurs, car il est question du fruit de l'Esprit. Je rappelle que j'ai déjà posé les fondements en disant que, à propos de Galates 5:22, tout ce qu'on a lu dans ce texte, on le retrouve naturellement puisque j'ai fait la différence entre l'homme naturel et l'homme spirituel.

L'homme possède naturellement l'amour, la bonté, la paix, la patience, et ainsi de suite. Mais, quand on parle de fruit de l'Esprit, il est question de ce que l'Esprit de Dieu habitant en nous, a généré, a produit. C'est une production. Quand on parle de fruit, on parle de production, de croissance. Un arbre qui est planté, qui grandit, qui donne des fruits verts pour commencer et qui, arrivés à maturité deviennent mûrs et peuvent être mangés.

C'est comme cela que le Seigneur a comparé le chrétien. Il l'a comparé à un arbre. C'est écrit dans le Psaume 1, je crois. Le premier Psaume. Vous pouvez le lire :

1Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit !

Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu'il fait lui réussit. (Psaume 1:1-3) On trouve le même texte dans Jérémie 17 :8.

Alléluia ! L'Écriture compare le chrétien à un arbre qui est planté près d'un courant d'eau et qui donne son fruit en sa saison. Donc, le fruit de l'Esprit, c'est un produit, c'est la manifestation de l'Esprit de Dieu en nous. Ce que l'Esprit de Dieu a produit de bon en nous, par l'expérience de la parole de Dieu. Donc, c'est un processus, c'est différent par exemple du don de l'Esprit qui est une manifestation aussi de l'Esprit, mais pour l'édification des rassemblements, l'édification des frères et des sœurs. Il y a l'un qui est pour l'édification de l'Église, il y a l'autre qui est pour le caractère de Jésus-Christ, sa vie.

La prophétie, le don de parler en langue, le don de guérir les malades, de chasser les démons, le don de paroles, de sagesse etc.  Ce sont les dons du Saint-Esprit. Quelqu'un peut avoir les dons du Saint-Esprit sans avoir le fruit de l'Esprit. Ce sont deux choses différentes.

Là, nous parlons du fruit de l'Esprit. En effet, pour le don par exemple, ce n'est pas un processus, c’es-à-dire qu'on ne fait pas quelque chose pour produire le don de l'Esprit. Tu manifestes le don de l'Esprit parce que tu as reçu cet Esprit. C'est une grâce. Mais le fruit de l'Esprit, on le produit. C'est pour cela que tous les chrétiens n'ont pas le fruit de l'Esprit, parce qu'on le produit. Et c'est un processus qui aboutit à la production. C'est le travail spirituel. C'est l'expérience de la Parole de Dieu, c'est-à-dire, la pratique de la parole de Dieu. C'est ça l'expérience de la parole de Dieu.

Quand tu obéis à la parole, que tu la mets en pratique, il y a alors une expérience que tu acquiers, il y a un caractère qui sort de là, un fruit. Donc, ce ne sont pas des choses qui, dès qu'on a reçu le Saint-Esprit, commencent à se manifester. Non, non, non. C'est un fruit. Il y a tout un processus de maturation qu'il faut suivre. C'est pour cela que la Bible nous invite tous les jours à obéir à la parole de Dieu, à accepter d'expérimenter la parole de Dieu. Alléluia. C'est important.

Donc, sur la paix, il y a beaucoup de choses à dire. Aussi, je voudrais planter le décor en nous montrant déjà qu’on parle de paix par rapport aux troubles. Amen ? Paix. Son opposé, c'est le trouble. La paix c'est l'absence de troubles, c'est l'absence de querelles, de menaces, d’inquiétudes, c’est l'absence de tranquillité. Si tu es en paix, tu es tranquille, tu n'as pas de trouble, tu n'as pas de querelle. Tu es tranquille, tu es en paix. La paix, c'est la tranquillité. La tranquillité de l'âme, la tranquillité de l'esprit. Mais, celui qui n'a pas la paix est troublé, il est anxieux, il est craintif, il a peur, il n'a pas d'assurance, il est dans le trouble.

Je vais vous lire, comme je l'ai fait la dernière fois, la définition du dictionnaire : La paix : Tranquillité de l'âme, du cœur. Tranquillité de l'âme, tranquillité du cœur. Là, on est dans le spirituel. Quand on parle de l’âme et du cœur, on est dans le spirituel. Maintenant, si on veut rentrer dans d'autres considérations, la paix, c’est : la situation tranquille d'un état, d'un peuple, d'un royaume, d'une famille. En Côte d'Ivoire, par exemple, nous qui sommes nés depuis longtemps, on est nés dans la paix. Pendant la gouvernance du président Houphouët, la Côte d'Ivoire a été un pays tranquille, un pays en paix. Il n'y avait pas de coups de canon, de mouvements politiques, de troubles, de voyous qui nous arrêtent dans les rues. Je parle des microbes (enfants en conflits avec la loi). Les enfants qui agressent les gens ? Les microbes. On les appelle « enfant en conflit avec la loi ».

Donc la paix c'est ça aussi. Et le président de ce pays a été surnommé « apôtre de la paix » parce qu'il finissait toujours ses discours par une exhortation à la paix. Il disait que la paix, ce n'était pas un vain mot, c'était un comportement. On a entendu beaucoup de leçons. Mais en 1990, quand le multipartisme est entré en Côte d'Ivoire et dans la plupart des pays francophones que nous connaissons, à la suite du discours du président français de l'époque, François Mitterrand, la Côte d’Ivoire est entrée dans le trouble. Les marches violentes, la guerre, ce qu'on a appellé la crise politique. En effet, le trouble, c'est d'abord verbal, les agressions aussi, beaucoup de nos enfants n'ont jamais connu ce qu'on appelle la paix.

Nous, on a connu la paix. Vous, vous ne connaissez pas la paix. Ceux qui sont nés à partir de ces années-là jusqu'à maintenant ne savent pas ce qu'on appelle la paix. Nous, on a connu la paix. Donc, quand on parle de la paix, c'est aussi ça. La paix dans un pays, la paix dans un peuple, la paix dans une famille, une famille qui est tranquille. Le père, la mère arrivent à éduquer les enfants qui sont tranquilles, ils ne font pas d'histoire, tout va bien. Il existe de telles familles.

Ce que je veux dire à propos de cette définition, c’est qu’il faut d'abord l'appliquer à tout le monde avant d'arriver dans le domaine spirituel. Amen. Donc la paix existe. Ça existe. C'est l'absence de troubles, d'inimitiés, de querelles, de guerres.

La paix, c’est aussi la concorde. Tranquillité intérieure qui règne dans les états, dans les familles, dans les sociétés, calme. La paix c'est le calme, c'est le repos, c'est le silence. « Éloignement du bruit, des affaires ». Souvent, quand c’est dur, qu’il y a du bruit, on dit qu’on veut avoir un peu de paix, donc on sort, on va un peu loin. On va rester un moment pour permettre à son esprit et à son âme de se reposer, d'être tranquille, d'être en paix. Alléluia. Gloire à Dieu.

Donc cette paix-là, on peut la rechercher, on peut la retrouver un peu partout, mais la paix dont nous parlons, la paix qui est le fruit de l'Esprit, c'est autre chose. Et tout a une origine. L'origine, c'est le jardin d’Eden. Quand la Bible parle de la paix, elle remonte à son origine et son origine c'est le jardin d'Éden. La notion de paix est prise en compte dans la Bible parce qu'il y a eu un problème dans le jardin d'Éden. Il y a eu la chute de l'homme, il y a eu le péché. Et quand le péché est intervenu, l'homme a été séparé de Dieu. C’est à partir de ce moment-là qu’il n'y a plus eu la paix. Sinon, avant le péché, avant la chute, Adam et Ève étaient en paix. C'était un couple. Ils étaient en paix tous les deux, ils étaient en paix avec la nature.

C'est Dieu qui a demandé à Adam de nommer les animaux. Les animaux ne se mangeaient pas entre eux. Donc, il y avait la paix entre Adam et Ève, la paix avec les animaux, avec la création entière, et la paix avec Dieu. Dieu les a créés en paix. Il y avait la paix, il y avait le calme, tout allait bien, tout était tranquille dans le jardin d’Eden. La tranquillité dont le dictionnaire parle ici, le calme, tout allait bien. Mais, il y a une personne qui est entrée entre Adam et sa femme. C’est le serpent. Le serpent est entré entre Adam et sa femme. Je suis dans Genèse chapitre 3.

Quand le serpent est entré entre Adam et sa femme, qu'il a réussi à convaincre Ève de faire ce que Dieu a demandé de ne pas faire, et qu'elle a fait, alors le trouble est entré dans le jardin d’Eden, le trouble est entré entre eux et Dieu, le trouble est entré entre les deux. La paix les a quittés. Et il y a un verset important que je voudrais qu'on regarde avant d'aller plus loin. Dans Genèse chapitre 3, verset 23 :

23 Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris. (Genèse 3:23)

L'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden. Il est question de qui ? d'Adam. L'Éternel Dieu le chassa. Adam a été chassé. Ce mot est français. C'est un mot français. L’Éternel le chassa. Chasser. Adam a été chassé. Est-ce que vous comprenez ? Adam a été chassé du jardin d'Éden, et des anges sont venus se mettre à l'intérieur du jardin pour le protéger afin qu'il ne revienne plus. Qu'il ne revienne plus !

Il a été chassé. Frères, le mot est important, et il est violent. Je le dis, il faut qu'on comprenne bien pourquoi la bible parle de paix. Pourquoi la bible parle de paix ? C'est important. Il y a eu un problème, un conflit, une situation qui a déplu à Dieu. Quand c'est arrivé, Dieu s'est fâché. Il n'était pas content de Adam et de Ève aussi, il les a chassés du jardin parce qu'ils ont pris le parti de son ennemi. Or, Dieu avait défendu d'avoir communion avec lui. Donc ils ont été chassés du jardin. Le mot est important. Donc quand ils ont été chassés du jardin, ils se sont retrouvés en train d'errer. Dieu a dit « la création entière c'est pour vous ». Mais ils ont été chassés. Ils sont allés s'installer quelque part, hors du jardin.

Donc, c'est à partir de ce moment-là, quand ils ont été chassés du jardin, que la paix a quitté l'être humain. La paix a quitté l'homme, la paix a quitté la création. Les animaux ont commencé à se manger entre eux, et on va assister aux meurtres. Quand on parle de la paix, c'est l'absence de tout, c'est l'absence de guerre, c'est l'absence de violence, de querelles, d'inimitié, de haine, quand on parle de paix. Mais quand la paix est ôtée, le meurtre peut venir, l'inimitié peut venir, la guerre peut venir, le trouble peut venir. On va assister à la mort d’Abel. Son frère l'a tué, c'est un meurtre, parce qu'il n'y avait plus la paix.

Adam et Ève étaient devenus un couple qui avait quand même des problèmes. Ils n'étaient plus en paix puisqu'ils ont été séparés de Dieu. La communion qu'ils avaient avec Dieu au départ n'était plus là. Même si le Seigneur leur a pardonné le mal qu'ils ont fait, la communion n'était plus là. Le Seigneur a promis de réparer cette communion, mais il l'a mis au futur, loin. Donc, ils étaient là, ils vivaient leur vie et le Seigneur lui a dit que l’homme allait désormais manger à la sueur de son front. Ah oui! C'est pour cela que le travail est une problématique pour l'homme. Il y en a qui ne veulent pas souffrir, ils ne veulent pas que la sueur sorte, et puis ils veulent manger, ils veulent vivre tranquille, sans avoir de sueur. Ce n'est pas possible. Même si tu es chrétien, la sueur doit sortir. La sueur doit sortir. Un vrai homme, ça transpire. Oui, oui. Ah oui, c'est ce que le Seigneur a dit à Adam « Tu vas manger à la sueur de ton front ».

Est-ce qu’il a dit ça à la femme ? Regardez, est-ce qu'il a dit ça à la femme ? Il a dit à la femme «  tu vas manger à la sueur de ton front » ? Non ! c’est à l’homme qu’il l’a dit. Donc ,c'est  l’homme qui travaille et la femme mange avec lui. C'est d'abord ça. L'homme travaille et la femme mange avec lui.

Frère, c'est la parole de Dieu. Nous, on parle de la parole de Dieu. On ne parle pas de notre manière de vivre maintenant. Ce qu’on fait maintenant, ça nous regarde. Sinon, il y a la parole de Dieu avant la révolution des femmes. Ce sont les femmes maintenant qui veulent faire l'armée, qui veulent aller au front, qui veulent aller à la police, à la gendarmerie. Elles veulent tout faire. Elles veulent faire tout ce que les hommes font. Leur manière de faire est de montrer qu’elles sont aussi capables.

Mais une femme peut montrer qu'elle est capable d'une autre manière. Ce n'est pas en allant te fatiguer dans la galère de l’armée. Dieu n’a pas dit ça. Reste tranquille. Que l'homme produise et que tu manges tranquillement. Il ne faut pas t'embêter avec tout cela. En tout cas, si ton mari a les moyens de subvenir aux besoins de la maison, il ne faut pas te fatiguer avec cela. Vis tranquillement. La femme est faite pour être bien tranquille. Elle peut travailler un peu, mais écoutez, elle ne va pas avoir la sueur à la place de son mari, et elles doivent avoir le courage de dire à leur mari que ce sont eux qui doivent avoir la sueur pour amener à manger aux enfants et non le contraire.

Voilà. Que Dieu soit béni. C'est la parole de Dieu, c'est comme ça que Dieu a disposé les choses. C'est surtout les hommes, avec la civilisation actuelle qui vont commencer à vouloir mettre les femmes partout au lieu de les laisser dans l'administration. On parle du genre, on fait la promotion du genre. En tout cas, moi, si j'ai l'occasion de parler en public sur ce sujet, ça ne sera pas facile. Non, non, non, parce que les gens pensent qu'ils sont en train de valoriser les femmes, alors que c'est le contraire. Moi, quand je vois une femme qui arrive chez elle, à la maison à 21h, 22h, ça me fait mal. Je suis blessé. Ce n'est pas la place de la femme. Pourquoi il faut rentrer à 22h comme son mari, à 21h comme son mari ? à 20h ! mais c'est terrible ! Les mamans sont traumatisées. Et maintenant ce sont les servantes qui les traumatisent davantage. Oui, c'est le monde moderne. Mais Dieu a été clair. Il a dit « toi l'homme, tu vas manger à la sujeur de ton front ». Et quand on parle de l'homme, on parle de la femme et des enfants. C'est de ça qu'il s'agit.

Donc, c'est l'homme qui a principalement la charge de s'occuper de sa maison. Il s'occupe de sa femme et de ses enfants. La femme l'aide à prendre soin des enfants, à les éduquer dans les voies de Dieu et aussi dans les voies de la société. Parce que dans la société il y a des voies, il y a des codes qui sont de bons codes que l’on peut inculquer aux enfants. Et même, tu peux aussi inculquer la parole de Dieu. Mais une femme ne peut pas à la fois travailler et éduquer les enfants, s'occuper des enfants, ce n'est pas possible. Elle ne peut pas faire les deux à la fois. S'occuper d'un être humain, c'est la chose la plus difficile au monde.

Sinon, moi, aller m'asseoir dans mon bureau, produire des écrits, on me l’a appris à l'école. Je fais cela facilement, réfléchir, produire des dossiers, ça c'est rapide. Mais t'occuper d'un être humain depuis son enfance jusqu’à ce qu’il devienne grand, mais c'est un gros travail ! Mais comme aujourd'hui le diable a envoûté les politiciens, et même les femmes aussi, les femmes ont été envoûtées par tous les grands diplômes qu'elles sont allées chercher dans les études. Elles pensent donc que les choses sont faciles. Mais ce n'est pas facile. Éduquer l'être humain ! Tu vas lui donner des conseils, lui parler.

Et puis, pour nous, les chrétiens, c'est encore plus dur parce qu'il faut prier pour les enfants. Prier pour les enfants, les éduquer, qu'ils grandissent avec de bonnes valeurs, ce n’est pas facile. C’est là le premier travail de la femme parce que l'homme est supposé être en train de travailler. La femme maîtrise les enfants. Regardez la maman de Jacob et d’Ésaü. Vous avez vu la femme ? C'est elle qui a mis les enfants au monde. Mais elle savait comment les manager. Il y en a un qui ne voulait pas trop se fatiguer, aller chasser, mais qui était tout le temps collé à sa maman. Il y a des enfants comme ça. Surtout les garçons, ils sont toujours collés à leur maman. Elle lui parlait de certaines choses qu’il ne connaissait pas. Il a appris beaucoup de choses par sa maman. Et c'est le rôle des mamans d’éduquer les enfants.

Quand la femme parle à son enfant, je pense que ça rentre mieux. Ah mais, c’est elle qui te donne à manger, quand elle te parle, tu comprends ! Tu es censé comprendre. Ah mais, tu es censé comprendre. Dans la maison, un enfant peut être en conflit avec son papa, mais avec sa maman, il faut faire attention, parce que même quand tu es en conflit avec ton père, c'est ta mère qui est à côté et essaie de s'occuper de toi. Si le père dit « on ne te donne pas à manger, tu ne mangeras pas ! », la mère va trouver le moyen de le nourrir un petit peu, pour qu'il ne sente pas trop la punition. Vous voyez ? C'est comme ça. Donc, quand elle te parle, ça rentre vite.

Mais le monde est désorganisé. Sinon, la parole de Dieu est claire. L'homme doit s'occuper de sa maison, de sa femme et de ses enfants. Il ne faut pas en vouloir à ta femme si elle ne travaille pas, ni la traiter de bonne à rien. Déjà s'occuper de la maison, des enfants, c'est le plus gros travail. Mais les hommes, quand ils restent un peu avec les enfants, ils commencent à sortir, ils fuient. Quand ils ont congé et sont à la maison, ils sont perdus et ont envie de fuir dès que les enfants commencent à les envahir. Ils ne demandent pas comment madame gère les enfants.

Donc, c'est l'absence de paix. Il y a eu cette absence de paix dans le jardin d’Eden parce qu’il y a eu le péché. Adam et Ève ont été chassés du jardin avec leur progéniture qui était déjà en eux. Donc, la paix a quitté le monde, la paix a quitté la terre. Dieu a prononcé un jugement sur la création entière, et il a promis une restauration, une réconciliation. En effet, quand on parle du trouble, quand on parle de l'absence de paix, on parle aussi de réconciliation. Alléluia ! Et cette réconciliation va avoir lieu en Jésus-Christ. C'est pour ça que l'Écriture dit que Christ est notre paix.

On va lire d'abord une écriture dans Esaïe 9 :

Car un enfant est né pour nous, un fils nous est donné. Et il exercera |l’autorité royale ; il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais |et Prince de la paix. (Esaïe 9:5)

Regardez Jésus quand on l'annonce, il est appelé « Prince de paix » par rapport au travail qu'il vient faire. Et qu'est-ce qu'il vient faire ? Il vient réconcilier le monde avec Dieu. Il vient réconcilier les hommes avec Dieu. Donc, en le faisant, il apporte la paix. Alléluia ! Il apporte la paix. Donc, on l'appelle déjà « Prince de la paix ». Et il y a d'autres Écritures qui disent que Christ est notre paix.

Il vient pour réconcilier les hommes avec Dieu. Et une des définitions de la paix, c'est la réconciliation. Ici, on ne parle pas de fruit de l'Esprit encore. Je vais arriver au fruit de l'Esprit. Mais je suis en train de parler de la paix en tant que notion spirituelle dans l'Écriture. On va arriver au fruit de l'Esprit. La paix en tant que fruit de l'Esprit. Là, on est dans une œuvre que le Seigneur est venu faire avec le Christ.

Donc, Esaïe 9:5 étant clair, on va y ajouter Colossiens chapitre 1. Voilà ce qui est écrit :

19Car c’est en lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure.20 Et c’est par lui (là, il est question de Jésus) qu’il a voulu réconcilier avec lui-même l’univers tout entier : ce qui est sur la terre et ce qui est au ciel, en instaurant la paix par le sang que son Fils a versé sur la croix.
21 Or vous, autrefois, vous étiez exclus de la présence de Dieu, vous étiez ses ennemis à cause de vos pensées qui vous amenaient à faire des œuvres mauvaises ; 22 mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui par le sacrifice de son Fils qui a livré à la mort son corps humain, pour vous faire paraître saints, irréprochables et sans faute devant lui. 23 Mais il vous faut, bien sûr, demeurer dans la foi, fermement établis sur ce fondement sans vous laisser écarter de l’espérance qu’annonce l’Évangile. Cet Évangile, vous l’avez entendu, il a été proclamé parmi toutes les créatures sous le ciel, et moi, Paul, j’en suis devenu le serviteur. (Colossiens 1:19-23)

Amen. Donc voilà, c'est clair. Mais, il y a une chose qu'il avait oubliée. Dans le jardin d’Eden, vous savez qu'il y a eu le péché, et qu'il y a eu cette séparation, c'est la mort qui a été citée. Amen. Donc quand on parle de la notion de la paix, n'oubliez pas la mort. On va ajouter une autre écriture dans Éphésiens, chapitre 2 :

1 Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés. Par ces actes, vous conformiez alors votre manière de vivre à celle de ce monde et vous suiviez le chef des puissances spirituelles mauvaises, cet esprit qui agit maintenant dans les hommes rebelles à Dieu.

Nous aussi, nous faisions autrefois tous partie de ces hommes. Nous vivions selon nos mauvais désirs d’hommes livrés à eux-mêmes et nous accomplissions tout ce que notre corps et notre esprit nous poussaient à faire. Aussi étions-nous, par nature, voués à la colère de Dieu comme le reste des hommes.

Mais Dieu est riche en bonté. Aussi, à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts[a] à cause de nos fautes, il nous a fait revivre les uns et les autres avec Christ. – C’est par la grâce que vous êtes sauvés. – Par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a ressuscités les uns et les autres[b] et nous a fait siéger les uns et les autres dans le monde céleste. Il l’a fait afin de démontrer pour tous les âges à venir, l’extraordinaire richesse de sa grâce qu’il a manifestée en Jésus-Christ par sa bonté envers nous.
Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. 10 Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ; car par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. (Éphésiens 2:1-8)

Paul est en train de montrer que nous étions séparés de Dieu, et que nous avons été réconciliés avec lui en Jésus-Christ. Maintenant, verset 13 :

13 Mais maintenant, par votre union avec Jésus-Christ, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice de Christ[c].
14 Car nous lui devons notre paix[d]. Il a, en effet, instauré l’unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur d’inimitié qui les séparait (MUR, le mur de séparation entre nous et Dieu – inimitié est un mot important) : en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d’eux des ennemis, 15 c’est-à-dire de la Loi de Moïse, dans ses commandements et ses règles. Il voulait ainsi créer une seule et nouvelle humanité à partir des Juifs et des non-Juifs qu’il a unis à lui-même, en établissant la paix. 16 Il voulait aussi les réconcilier les uns et les autres avec Dieu et les unir en un seul corps, en supprimant, par sa mort sur la croix, ce qui faisait d’eux des ennemis.
17 Ainsi il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches[f]. 18 Car, grâce à lui, nous avons accès, les uns comme les autres, auprès du Père, par le même Esprit. (Éphésiens 2:13-18)

Accès. Vous voyez que ça s'oppose au fait qu'on a été chassés du jardin d'Éden. C'est ce qui est écrit. On a été chassés du jardin. Mais, par l'œuvre de Jésus-Christ, on a désormais accès à Dieu. Nous ne sommes plus chassés. Nous sommes revenus par Christ dans la communion, dans la relation avec Dieu. Amen. C'est très important, frères et sœurs. Je suis en train de planter le décor. On n'est pas encore entrés dans le fond du sujet. Et il est important de comprendre le décor parce que l'Évangile vient éliminer ce que nous avons reçu du diable dans nos pensées, dans nos croyances, dans notre manière de faire. L'Évangile vient pour éliminer, pour enlever, pour détruire ça. Amen. Et si on ne comprend pas bien l'Évangile, on a des problèmes pour être partenaire avec l'Esprit de Dieu dans cette destruction – puisque c’est le même qui est venu pour combattre ces choses-là. Mais si tu n'as pas bien compris, cela ne sera pas facile. Il faut comprendre.

Donc, déjà, il faut comprendre que quand on parle de la paix, c'est par rapport au trouble qui a été jeté par le péché dans le jardin d'Éden. Trouble pour lequel Adam et Ève ont été chassés du jardin. L'œuvre de Dieu va consister à ramener l'homme auprès de Dieu. C'est ça la paix. Faire la paix avec Dieu. Quand on rencontre des gens et qu’on leur pose la question « est-ce que tu as fait la paix avec Dieu ? », souvent les gens ne comprennent pas ce que ça veut dire. Si moi je n'ai jamais eu de problème avec Dieu, pourquoi toi, tu me demandes si j’ai fait la paix avec lui ? Or, tout homme qui naît, normalement, a déjà un conflit latent avec Dieu. Donc faire la paix, c'est accepter Jésus-Christ, c'est revenir au Seigneur, par la repentance. Revenir au Seigneur, faire la paix avec Dieu, c'est ça. Et la paix en question, c'est effectivement une paix qui se passe entre l'homme et Dieu.

Aussi longtemps que Adam et Ève avaient une relation avec Dieu et que Satan était à l’écart, il n’y avait pas de problème. C’est quand Satan est entré que le conflit est arrivé. C'est quand il est entré que la paix a été ôtée. Et c'est la désobéissance de la femme qui les a introduits dans ce conflit-là. Voilà. Donc, ça c'est le décor.

Maintenant, quand Jésus est venu et qu'il a commencé à prêcher, ce qui nous intéresse, c'est la prédication de Jésus parce qu'il est venu enseigner le royaume de Dieu. Et n'oubliez pas que les prophéties qui l’ont annoncé l'ont appelé « Prince de paix ». C'est un nom important. C'est un titre. C'est un nom. Un nom qui révèle, qui parle de la mission même pour laquelle il est venu. Et c'est un nom important. Pour le chrétien, c'est un nom important. Prince de paix. Jésus-Christ est le Prince de la paix. On l'a appelé Emmanuel, Dieu avec nous et ainsi de suite. Mais, il est dit, Prince de la paix. Prince de paix. Maintenant, quand Jésus vient, et qu'il commence à prêcher, à enseigner le royaume de Dieu, qu'est-ce qu'il dit ? On va le lire aussi frères et sœurs dans Matthieu chapitre 5 :

Heureux ceux qui (procurent) répandent autour d’eux la paix, car Dieu les reconnaîtra pour ses fils. (Mathieu 5:9)

On est en train d’aborder maintenant, la paix en tant que fruit de l'Esprit. Amen. On a parlé de la paix en tant que réconciliation, la paix que Jésus est venu établir en tous les hommes, par son sacrifice, par l'œuvre qu'il a accomplie, qui nous a réconciliés avec Dieu. Maintenant, on est avec le Seigneur. Et maintenant qu'on est avec le Seigneur, Jésus commence à enseigner le royaume de Dieu. Et il parle, il dit que ceux qui procurent la paix sont heureux. Ils seront appelés fils de Dieu. Il veut dire autrement que c’est le fils de Dieu qui peut procurer la paix.

Le fils de Dieu, Jésus-Christ, a été appelé Prince de la paix. Koffi ou Kouassi en tant que fils de Dieu, est appelé prince de paix. Aya en tant fille de Dieu est appelée princesse de paix. Ça va de soi. Il dit « heureux ceux qui procurent la paix... », procurer, c'est un mot français. Procurer. Qu'est-ce que ça veut dire ? Donner, produire. Mais procurer, ça suppose qu'on donne à quelqu'un. Tu ne procures pas la paix pour toi. Quand on parle de procurer, c'est dans la relation, sinon cela ne sert à rien. Procurer en faveur de l'autre. Le Fils de Dieu est capable de procurer la paix. C'est là qu'on parle de fruit. C'est-à-dire que tu as produit la chose, et tu la produis pour quelqu'un d'autre. L'autre personne vient manger. Il vient manger le fruit que tu as produit. Si tu es un manguier, tu as produit le fruit de la paix. Celui qui vient sous ce manguier vient manger. Il vient pour manger le fruit mûr de la paix que tu as produit. Le fruit que tu t'es procuré, tu le partages avec lui. Tu le lui donnes.

Il faut procurer la paix comme on procure l’amour. « Heureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés fils de Dieu ». Jésus est en train de prêcher. Deuxième déclaration que nous lisons dans Matthieu 10.

Quand Jésus envoie ses gens, quand il envoie ses disciples en mission, quand il vous envoie, vous mes sœurs, quand Jésus vous envoie en mission, quand il nous envoie en mission, nous les serviteurs de Dieu, nous les frères en Christ, quand il nous envoie en mission, qu'est-ce qu'il nous dit ? Verset 11 :

11 Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous s'il s'y trouve quelque homme digne de vous recevoir ; et demeurez chez lui jusqu'à ce que vous partiez. 12 En entrant dans la maison, saluez-la ;13 et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne à vous.

Amen. C'est bizarre. Pourquoi il parle comme ça ? Donc il y a une paix qui nous accompagne ! Un fils de Dieu, d'abord, il a la paix, il est supposé avoir la paix avec lui. C'est cela même, frères. Le fils de Dieu est supposé avoir la paix avec lui. Il doit porter la paix comme un fruit de l'Esprit. Et maintenant, quand il va en mission, partout où il entre, partout où il entre, il doit procurer la paix. En tout cas, si les gens de la maison ne renient pas l'évangile et vous reçoivent tranquillement dans leur maison, vous devez leur procurer la paix. Mais toi, tu vas entrer chez quelqu'un et c'est toi qui envoies la guerre. C'est toi qui envoies le trouble. Au moment où tu es arrivé, il y avait la paix, et quand tu es là, tu apportes le trouble dans la maison des gens.  Tu envoies les problèmes. Est-ce que tu es en mission ? Tu n'es plus en mission ! Tu es en train de détruire l’œuvre de Dieu ! Tu n'es plus en mission car dans la maison tout va bien, tout est tranquille et quand tu arrives, la paix est ôtée.

Mais quand Jésus envoie ses gens, il leur dit « quand vous entrez, saluez la maison et que la paix qui vous accompagne demeure dans cette maison ». Si on vous fait dormir et manger, c'est suffisant. Que votre paix soit sur cette maison. Alléluia. C’est ce qu’il leur a dit quand il les a mis en mission. Là, il s’agit de gens qui s'en vont en mission. Cela veut dire qu'ils entrent dans des maisons inconnues. A plus forte raison dans des maisons connues.

Si tu entres chez un frère et que tu vas y demeurer, tu devrais apporter la paix. C'est-à-dire qu'au moment où tu entres dans la maison du frère, s'il y avait le trouble, cela doit cesser. Ça devrait cesser, car le chrétien est investi d’une mission de paix. Il est appelé fils de Dieu parce qu'il est capable de procurer la paix. Il voyage avec la paix. Il va chez les gens avec la paix. Il vit chez les gens avec la paix. Il est habité par un esprit de réconciliation, de concorde, un esprit de recherche de la paix. L'Écriture dit « recherchez la paix avec tous ». Recherchez ! Recherchez la paix avec tous ! Donc le chrétien marche dans les traces de Jésus, car en réalité, Jésus qui est le Prince de paix, aujourd’hui vit sa vie en nous.

Quand on parle du fruit de l'Esprit, c'est de la manifestation de Jésus-Christ en nous dont on parle. Donc le Prince de paix qui est devenu Esprit, qui est en nous, continue son œuvre de Paix. Il a fini avec la réconciliation générale où il est mort à la croix. Maintenant, il est dans les détails pour faire de nous des fils et des filles de Paix, et des gens qui procurent la Paix. Frères, la Paix, vous ne savez pas ce que ça veut dire. Mais sans Paix, on ne peut rien construire ! On ne peut rien construire sans la paix. Non, non, non. Imaginez dans une famille, une famille où il y a le trouble, il y a la guerre, il y a les inimités, il y a les querelles, c’est la mésentente entre monsieur, madame, les enfants. Ils ne se comprennent pas. Et il y en a qui nous disent « nous dans notre famille, on ne s'entend pas ». Ce sont des démons, on le voit. « Nous dans notre famille, on ne s'entend pas ». Mais pourquoi vous ne vous entendez pas ?

Et toi, toi le fils de Dieu, toi la fille de Dieu, qu'est-ce que tu fais pour faire venir l'entente ? Si tu n'as pas compris, comprends ce matin. Ah oui, comprends ce matin que tu es investi par l'Esprit d'une mission de paix dans ta famille. Tu es investi d’une mission de paix. Tu dois procurer la paix. Si tu es un fils de Dieu, en tout cas, tu dois procurer la paix. Tu entres dans une maison où il y a le trouble, si tu as la foi, tu siffles la paix. Tu siffles la paix, il y aura la paix ! Tu imposes la paix. Si tu l’imposes, la paix va s'imposer. Ça va s'imposer.

Le chrétien peut imposer, la paix. C'est une puissance, ça l'accompagne. C'est comme une onction. Il dit « quand vous entrez, si on vous reçoit, que la paix qui est avec vous - c'est le Seigneur qui l'a dit - que la paix qui est avec vous demeure dans cette maison » Il dit aussi que, si on ne vous reçoit pas, partez avec votre paix. Donc ma paix m'accompagne. Je peux aller avec elle et je peux la laisser là. Alléluia.

Frères, est-ce qu'on a la foi ? Est-ce qu'on a la foi ? Tu rentres dans une maison où il y a le trouble, et tu laisses le chaos, tu t'en vas. Non. Il ne faut pas laisser le chaos. Il faut imposer la paix. Gloire à Dieu. Il faut imposer la paix. On peut imposer la paix. C'est vrai que cela dépend aussi du contexte parce qu'il y a des gens qu'on ne peut pas changer. Ah mais oui. Tu veux l'aider, il ne veut pas. Il ne veut rien savoir, il ne veut pas. Il veut rester avec le diable. Il y a des gens qui choisissent de rester avec le diable. Ils choisissent d'entraîner l'inimitié, la guerre, le trouble, ils aiment ça. Ils sont dedans. Ils ne veulent pas se réconcilier. Il y a des gens comme ça. Moi, j'en ai vu. Ils ne veulent pas la réconciliation. Ça ne les intéresse pas. Ils veulent vivre leur vie, chacun de son côté. Tu veux les aider, ils refusent.

Mais, vous savez, nous, les chrétiens, nous avons été investis d'une mission de paix. Et le Seigneur, qui est en nous, produit ce fruit-là. Vous comprenez par là qu'un chrétien, dans son for intérieur, ne peut pas parler de troubles, de querelles, la colère, les histoires, les palabres. Un chrétien n’en parle pas. Il n’entre pas là-dedans puisque sa mission, donnée par l’Esprit de Dieu, c'est d'apporter la paix aux autres. C'est ça notre mission. Nous, on peut apporter la paix aux autres. C'est notre devoir, c'est notre responsabilité.

Mais est-ce que tu peux donner quelque chose que tu n'as pas ? Est-ce que tu peux donner quelque chose que tu n'as pas ? Est-ce que tu peux procurer une paix que tu n'as pas ? Un chrétien, il est fait pour réconcilier les autres. Quand il voit les gens dans la querelle, s'il est proche d'eux, son devoir, c'est de les rapprocher. C'est de les amener à se comprendre, à être en paix. Parce que sans la paix, on ne peut rien construire, frères. On ne peut rien construire dans le chaos. On ne peut rien construire dans les querelles, dans les inimitiés. Ce n'est pas possible. Vous savez, la paix, tant qu’elle ne vous quitte pas, vous ne pouvez pas savoir ce que c'est. En tout cas, si vous l'avez et qu’elle vous quitte, c'est là que vous mesurez son importance. Quand la paix s'en va, le trouble prend sa place. Il y a le trouble dans le cœur, il y a le trouble dans l'esprit. On a même du mal à dormir. Le péché engendre le trouble, le péché ôte la paix. Quand on est dans une position qui n'est pas bonne, la paix n'est plus là. Alléluia. Et cela ne devrait pas durer, cela ne devrait pas durer. Que Dieu soit béni.

Donc Jésus, quand il envoie ses disciples, il leur montre ce qu'ils sont dans la réalité, et il leur montre ce qu'ils doivent faire, leurs devoirs, leurs responsabilités. C'est clair. Ce n'est pas nous qui devons attiser les querelles, les troubles, les palabres entre les gens, entre les frères. Il y a un problème, on prend position, on prend parti pour un camp et on attise le trouble, on attise les querelles, on met le feu. On est avec Koffi pour mettre le feu sur Kouassi. On va avec Yao mettre le feu chez sa femme. On va mettre le feu chez le mari. Les chrétiens ne sont pas dans ces choses. On n'a pas de parti pris. Un chrétien prêche la paix. Alléluia. Il vit la paix, il procure la paix, il prêche la paix et il recherche la paix. Et il exhorte à rechercher la paix. Ça, c'est le travail des chrétiens. Il exhorte ceux qui sont en palabres, à rechercher la paix. Il procure la paix parce que le chrétien peut procurer la paix. Deux personnes, normalement, s'entendent toujours bien, mais s’il y a un troisième au milieu, en général, ça ne va plus.

Un homme et sa femme qui se sont dit « je t'aime, je t'aime », qui sont allés devant les hommes faire tout ce qu'il fallait faire et qui, le lendemain matin font des querelles, il y a un problème. Il y a un troisième qui est entré là, comme avec Adam et Ève, sinon, normalement, il n'y a pas de problème. L'homme et sa femme s’aiment naturellement. Ils se sont mariés pourquoi ? Ils se sont mariés parce qu'ils s’aiment. Le problème c’est le diable qui est entré là. Et le trouble arrive. Et quand le trouble arrive, qu'est-ce qu'on fait, nous les chrétiens, qu'est-ce qu'on fait ? On recherche la paix. C'est ce que Jésus a dit. C'est l'évangile. Lui-même s’est fait appeler Prince de la paix. Prince de paix. On l'appellera Prince de paix. Et moi, je suis un prince de paix. Toi, tu es un prince de paix. Toi, tu es une princesse de paix. Amen ! Notre travail, c'est de cultiver la paix, de procurer la paix, d’exhorter à la paix… de travailler à la paix. C'est notre travail ! Notre travail n’est pas de mettre le feu, d’aller chez Koffi pour médire, puis d’aller chez Kouassi pour médire afin de mettre Koffi et Kouassi en palabres. Comment on appelle ça en français ? les calomnies, les médisances.

Quand une église est en train d’être détruite, on retrouve tout cela dedans. Quand le diable rentre dans l'église pour commencer à détruire, il y a ça dedans. Ils vont aller chez Koffi, lui parler, dénigrer et raconter des mensonges. Ils vont aussi aller chez Kouassi raconter des médisances. Et quand Kouassi et Koffi se voient, ils se regardent en chiens de faïence. Ils ne savent même pas ce qui se passe ! mais un prince de paix n’écoute même pas ces ragots. Non ! Cela ne m’intéresse pas. Tu n'as rien fait en me racontant ces ragots. Non. Ceux qui me connaissent le savent. Ils ne viendront jamais le faire. Tu vas me dire ce que quelqu'un pense de moi. Mais cela ne me dit absolument rien. Sachez que j'ai déjà imaginé le pire qu'on puisse penser de moi. J'ai déjà imaginé ça, je l’ai déjà vécu. C’est fini ! J'ai tout entendu. Donc, ça ne vaut plus rien, et je ne rentre pas dedans.

Ceux qui procurent la paix n’entrent pas dans ces choses. Alléluia. Ils n’écoutent pas les calomnies, ils n’écoutent pas les médisances. Ça ne les intéresse pas parce que ça ne procure pas la paix. Il y a des choses qui ne procurent pas la paix. Au contraire, cela ôte la paix, cela trouble, cela envoie la terreur. Mais, ton frère que tu aimes, tu veux qu'il soit dans la terreur ? tu veux qu’il soit dans le trouble. ? Non ! c'est pour cela que la Bible dit « qu’on se parle franchement, qu’on se parle honnêtement. » C'est la meilleure chose pour cultiver la paix car la paix se cultive, s’entretient. Quand l'Écriture dit « autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tout le monde », ou bien « recherchez la paix », ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’il y a des gens qui ne veulent pas la paix. Vous pouvez rencontrer des gens qui ne sont pas intéressés par la paix. Tu vas offrir à quelqu’un toute la paix, il n’en veut pas, cela ne l'intéresse pas. Il veut rester dans ce qu'il est en train de faire. Il veut évoluer là-dedans, rester dans les querelles, dans les inimitiés, aller dans son chemin, fermer la porte, ne même plus dire bonjour. Il y a des gens comme ça. Se comporter ainsi, c'est se mettre dans les mains du diable.

Sinon, le Fils de Dieu, comme c'est écrit a dit « heureux ceux qui procurent la paix », le Fils de Dieu prêche la paix, il procure la paix, il recherche la paix, il travaille à la paix et à la réconciliation. C'est son travail. C'est son devoir. C’est ce que le Seigneur nous a enseigné. Que Dieu soit béni.

Donc, le fruit de l'Esprit dont la Bible parle ici, c'est un fruit qui nous permet de procurer la paix à ceux qui sont troublés.

Vous savez qu’il y a des troubles qui, souvent, ne sont pas liés à une querelle avec une personne. C'est avec Dieu. Il y a des troubles qui sont liés à la relation avec Dieu. Les hommes n'ont rien à voir là-dedans. Dans ce cas, des paroles d'exhortation suffisent. Un serviteur de Dieu, une servante de Dieu, quand il voit qu’un frère ou une sœur a un problème, doit l'exhorter avec la Parole de Dieu pour l'amener à comprendre et à revenir au Seigneur. Si c'est un problème entre deux personnes, il faut travailler à les réconcilier. Il faut prier pour eux, il faut les exhorter. Amen. Il faut leur montrer la nécessité de faire la paix parce « qu'on ne construit rien dans le désordre, dans le trouble. On ne construit rien !

Au contraire, en ce qui concerne la prière, quand Jésus leur a enseigné la prière, qu'est-ce qu'il leur a dit ? Avant de faire ton offrande de prière, va te réconcilier avec la personne qui a quelque chose contre toi. Amen. Il faut-toujours rechercher la paix. Que Dieu soit béni.

Donc, concernant ce point, c'est ce que je voudrais nous dire. Je ne serai pas trop long parce que c'est un sujet qui est clair, on en parle d'habitude, c'est un peu comme une répétition, seulement que j'ai envie de mettre la différence entre ce qui s'est passé dans le jardin, qui a envoyé le trouble dans le monde, et puis le fruit que nous sommes appelés à générer, à produire en tant que chrétien. C'est très important. N'oublions pas que le Seigneur lui-même a été appelé Prince de paix. Et en partant au ciel, il nous a laissé ce travail. C'est pour cela que le Seigneur a dit « heureux ceux qui procurent la paix ». Ne soyons pas des gens qui attisent les querelles, qui attisent les haines, les mépris. Non, ça ce n'est pas notre travail. Et si on parle mal de toi, ou bien qu’on veuille t'associer dans une querelle - ça arrive parce que c'est le travail du diable - il cherche à t'associer dans une querelle. Ça commence quelque part mais il veut t'associer dedans - forcément, il veut t'associer dedans. Donc, il a une manière de faire pour impliquer les gens dans les querelles de famille, les accusations. Le chrétien doit évacuer tout ça. Alléluia.

« Heureux ceux qui procurent la paix. Ils seront appelés fils de Dieu, filles de Dieu » parce qu'ils procurent la paix. Autour d'eux, ils procurent la paix. Ils rentrent dans une maison, où il y avait le feu, au moment où ils en sortent, c'est la paix. Amen. Et moi, dans ce domaine-là, avec mon travail de pasteur, de missionnaire, j'ai vu beaucoup de choses. J'ai vu beaucoup de choses. C'est une réalité. Notre travail, notre responsabilité, c'est de travailler à promouvoir la paix autour de nous. Si on trouve un frère en train d'attiser la haine, le mépris, les querelles, les inimitiés dans une famille, souvent même dans sa propre famille, un frère en train de développer l'esprit de clan, c'est-à-dire que dans la famille, il s'entend avec deux, trois personnes, et puis il regarde mal les autres, il s’éloigne d'eux, pour lui, ils ne comptent pas, ce ne sont pas ses parents. Si vous faites ces choses-là, si vous faites ces choses-là, vous êtes dans quel registre ? Oui, vous êtes dans quel registre ? Le registre que le Seigneur nous a présenté, dans lequel il nous a inclus, c'est que nous procurons la paix, nous recherchons la paix, nous travaillons à la paix, à la réconciliation. C'est ça notre registre. Tu entres dans une maison, tu apportes la paix. Tu viens dans une famille, tu apportes la paix. Moi, franchement, s'il y a une chose que je n'aime pas, c'est que des gens qui sont à côté de moi développent des querelles. J’ai horreur de cela ! Personnellement, j’ai horreur de cela. C’est-à-dire que Kofi ne parle pas avec Kouassi, et puis moi je cause avec Kofi, je cause avec Kouassi. Non, j’ai horreur de ça. La première réaction que je vais avoir, c'est qu'on trouve une solution. Il Faut qu'on trouve une solution parce que ça gêne. Trois personnes, Ça forme un triangle : Koffi, Kouassi, Yao. Bon. Yaho ne s'entend pas avec Kofi. Mais Yao s'entend avec Kouassi. Kofi s'entend avec Kouassi. Comment on gère ça ? Comment on gère cette relation ? Du coup, tu es le point focal. Tout le monde vient chez toi pour dire des choses. Et tu te retrouves à faire les commissions pour les uns et les autres. Moi, j’ai horreur de ça. Ou bien on s'entend et on règle le problème, ou bien vous me laissez en paix. Oui, oui, oui. Vous me laissez en paix ou bien on règle le problème.

Frères, nous sommes des princes de paix. On produit la paix. Nous ne sommes pas dans les discours. Les querelles de famille, les problèmes qui n’en finissent pas, ça ne nous concerne pas. Ce n'est pas notre problème. Nous, on apporte la paix. Si tu ne veux pas mettre la main à la pâte, il faut prier. Il faut prier. Que Dieu soit béni. On n'attise pas les querelles. Si dans cette église, il y a des frères et sœurs qui attisent les querelles dans leur famille, il faut arrêter. Il faut qu'on arrête !

Donnons-nous de la considération. Considérons-nous nous-mêmes d'abord. Il y a une puissance dans la paix. Et ceux qui n'ont pas la paix, qui sont dans les troubles, dans les querelles sont dans les liens du diable. C'est la paix qui épanouit. Quand tu es en paix, tu es épanoui. Tu es en paix avec Dieu, tu es en paix avec tout le monde, tu es épanoui. Tu n'as aucun problème avec qui que ce soit. Tu es épanoui. Amen ! Mais quand tu n'as pas la paix, tu n'es pas épanoui.

Souvent, on accuse les sorciers. Mais les sorciers ne sont pas bêtes. Eux-mêmes vous envoient dans les querelles avec les gens, et vous les mettez en prison dans votre cœur. Maintenant qu'il y a des gens incarcérés dans ton cœur, toi-même tu deviens sorcier. Et puis à partir de ce moment-là, ta vie n'avance plus. Tu vas tourner en rond. Tu as mis les gens en prison. Comment ta vie peut avancer ? En mettant les gens en prison, tu te mets toi-même en prison. Et le diable aime ça. Quand il a réussi à faire ça, il est content. Tu es devenu un sorcier, tu as mis les gens en prison dans ton cœur, et toi-même tu es en prison. Souvent, on a des prisons dans lesquelles nous-mêmes on s'est mis. On ne s'en sort pas. On ne s'en sort pas. Mais, nous sommes des princes de paix.

Quand Jésus nous a envoyés, il a dit, si vous entrez dans une maison, donnez la paix. Donnez la paix ! Ce ne sont pas les querelles, ce n'est pas le feu que tu vas mettre là-bas. Tu mets la paix. Si tu as vu qu'il n'y a pas la paix, alors tu mets la paix. Si tu as trouvé la paix aussi, gloire à Dieu. En partant, ta paix vient s'ajouter à la paix que tu as trouvée. Gloire à Dieu. Mais il ne faut pas que, là où Dieu t’envoie, tu mettes le feu dans la maison. Ce n'est pas juste ! Il ne faudrait pas qu’il soit dit de toi que tu as créé des problèmes chez les autres.

Effectivement, il y a des pasteurs qui font des révélations qui déciment des familles. Mais comment Jésus peut s'appeler le prince de paix, et puis un pasteur apporte des révélations qui troublent une famille, qui perdent une famille ? On voit partout des sorciers. Ton grand frère est un sorcier. Ta grande sœur est la sorcière de la famille. Elle a attaché tous tes bonheurs, toutes tes bénédictions dans une galerie quelque part. Ils ont attaché ça sur un arbre quelque part dans le village. Et il y a des chrétiens qui croient à de telles révélations et la famille est détruite.

Et quand le frère apprend ça, son moral est brisé. Je l'ai dit à mes enfants en réunion, un soir chez moi. Il y a des langages qu’un chrétien n’utilise plus. Les propos du genre « les sorciers ont bloqué ma vie, je ne suis arrivé à rien » Est-ce qu'on s'entend quand on parle comme ça ? Est-ce qu'on s'entend ? Frères et sœurs, sérieusement, est-ce qu'on s'entend quand on parle comme ça ? Toi, un chrétien, un serviteur de Dieu, une servante de Dieu, revêtu de la puissance de Dieu pour aller arracher au diable, ceux qui s'en vont en enfer…

Toi qui as reçu le pouvoir au nom de Jésus de détruire les œuvres du diable, de marcher sur les serpents et les scorpions, comment peux-tu croire que les sorciers ont pris tes bénédictions et tes grâces et les ont suspendus quelque part dans un arbre au milieu du village ? Il y a un problème. Toi qui as reçu le pouvoir d'aller arracher le sorcier lui-même des mains du diable pour l'envoyer au paradis. Le sorcier en question aurait pris tes bénédictions et tes grâces, les aurait mis dans un canari et serait allé enterrer cela dans le cimetière ?

Il y a un problème. C'est un faux langage. C'est un faux langage. C'est un langage qui n'a rien à voir avec le langage de la foi. C'est un langage qui ne correspond pas à notre personnalité spirituelle. Ça ne correspond pas. C'est comme si on disait que les brigands d’Abobo sont allés enlever le président des États-Unis. Ils sont allés à la maison Blanche avec les armes pour enlever le président Biden, et ils l'ont enfermé quelque part dans un village d’Abobo. Mais c'est qu'il y a un problème. Comment ils ont fait ? C'est la question qu'on s'est posé. Comment ils s’y sont pris pour arriver là-bas ?

Maintenant, si ça t'est arrivé quand tu étais païen, alors que tu ne connaissais pas Dieu. Maintenant, tu es devenu grand, tu es chrétien. Dieu t'a montré quel était ton passé. Maintenant, tu es entré dans un processus pour te ramener à lui. Ça existe, le rachat. On l'a entendu ici. Le rachat. Dès que le chrétien est racheté, il a lui-même le pouvoir de racheter les autres. Et on a aussi le pouvoir de remettre en place ce qui a été gâté. Le pouvoir de restituer. On a le pouvoir de restituer. On peut rendre ce que le diable nous a pris, on peut le forcer à nous le rendre. Ce que le diable a pris en nous, on peut le forcer à nous le rendre. Et on peut le forcer à rendre à autrui ce qu'il lui a pris. Un chrétien a le droit de faire tout ça. Alléluia !

Donc, il faut arrêter de dire qu’on a pris ta chance, ta bénédiction, ou bien ton travail…Il faut arrêter ça. Il ne faut plus jamais tenir ce genre de propos. Il y a un langage qu'on ne doit plus avoir, car c'est le langage de la défaite, le langage de l'incrédulité, du désordre, de la chute, du tremblement. On ne veut plus entendre ça, on n'est plus à ce stade. Alléluia ! Un chrétien avance. Il faut avancer. Et en avançant, on marche. On marche sur les puissances des ténèbres. Le chrétien a tout ce pouvoir-là.

Nous, on peut procurer la paix. Là où il n'y a pas la paix, on peut la procurer parce que la paix nous accompagne, la grâce nous accompagne, la bénédiction nous accompagne, la puissance, l'autorité nous accompagnent. Alléluia ! Les anges nous accompagnent dans nos voies, dans nos résolutions. Mais si nous-mêmes on a peur, on tremble, qu'on ne prend pas les décisions, alors ce n'est pas Dieu. On jette la honte sur le visage du Seigneur ! Celui qui ne s’emploie pas à manifester la puissance de Dieu dans sa vie pour régler ses problèmes jette la honte et la confusion sur le visage du Seigneur. Cette attitude ne provient pas du Seigneur ! Non. Non, non ! Il y a un langage qu'on ne doit plus tenir. Alléluia.

L'enseignement se vit à plusieurs niveaux. Quand tu es petit, il y a des choses qu'on peut te dire. Si tu as un problème, on va t’écouter. Mais au moment où on va t’écouter, il faut que cela te serve, t’aide à dépasser ce problème. Il faut le dépasser. On ne peut pas rester dans la même chose. La foi doit croître, la foi doit évoluer. La foi d’un chrétien évolue. Et actuellement, on est dans l'accomplissement de deux prophéties que le Seigneur a données. Dans Matthieu, il a dit qu’à la fin des temps, l'amour du plus grand nombre va se refroidir à cause des progrès de l'iniquité. C'est écrit dans Mathieu. L'amour du plus grand nombre va se refroidir. Dans Luc 18, Jésus se demandait s’il trouverait la foi sur la terre à son avènement. Cette foi combative comme la foi de la veuve.

Cette pauvre femme veuve qui n'était rien et qui a réussi quand même à faire plier le juge inique. Ce n’était qu’une pauvre femme veuve, mais elle avait réussi à faire plier le juge inique qui ne craignait pas Dieu. Ce juge devant qui personne ne peut parler. C'est écrit comme ça, qu'il ne craignait personne. Mais la pauvre femme a réussi à le faire plier et le juge lui a rendu justice. Jésus a demandé si trouverait ce genre de foi sur la terre à son retour.

Les chrétiens sont dans l'incrédulité et le doute. Mais comme on ne croit plus, on a beaucoup de solutions intermédiaires. Arrêtons les solutions intermédiaires ! Arrêtons les solutions sans la puissance de Dieu ! Ça n'avance pas. C’est court. Une solution sans la puissance de Dieu, c’est court, cela ne va nulle part. Il faut utiliser la puissance de Dieu pour régler ton problème. Et tu peux le faire. Tu as le moyen de le faire. Je l'ai souvent dit. Ce n'est pas parce que Koffi a échoué dans une voie que toi aussi tu vas échouer. Pourquoi ? Pourquoi ?

Chacun a sa grâce devant Dieu. Tous ceux qui ont obtenu des grâces devant le Seigneur sont venus à Lui. Ce n'est pas lui qui est allé à eux. C'est eux qui sont venus à lui. Appelons, allons au Seigneur. C'est eux qui sont venus. Même celui qui ne voyait pas. La veuve qui s'est fait entendre. Celui qui était paralytique. Ils sont allés le prendre. Il y a des gens de bonne volonté qui sont allés le prendre. Ils sont allés le déposer devant le Seigneur. Frères et sœurs, Dieu est tout puissant. « Frappez, on vous ouvrira. Cherchez, vous trouverez. Demandez, il vous sera donné ». Alléluia ! Mais il faut bien qu'il y ait des gens qui demandent. Il faut bien qu'il y ait des gens qui cherchent.

Moi, en tout cas, ces derniers temps, le Seigneur m'a convaincu qu'il y a beaucoup d'incrédulité dans l'Église. Je le sais. Beaucoup d'incrédulité. Cela passe inaperçu. Les gens ne se rendent pas compte de l'incrédulité. La foi, ce n'est pas ce que vous croyez. L'incrédulité se manifeste. Ça se manifeste dans le comportement. Ça se voit dans le comportement. Quand quelqu'un n'arrive pas à avoir confiance en Dieu, ça se voit dans son comportement. Mais la foi, c'est un ensemble de choses. Et je l'ai déjà enseigné. Ça commence par ta nature divine. La foi commence par ta nature divine. Qui tu es ? Pose-toi la question : qui suis-je moi ? Regarde-toi dans un miroir. Pose-toi la question. Qui suis-je moi ? Qui suis-je ? Est-ce que je suis un fils de Dieu ? Est-ce que je suis une fille de Dieu ? Pose-toi la question. Tu as la réponse !

Si tu es un fils de Dieu, si tu es une fille de Dieu, à partir de ce moment-là, tu ne peux plus penser que Dieu n'est pas avec toi. Non, tu ne peux plus penser comme ça. Si tu as compris que Dieu est avec toi parce que tu es un fils, tu es une fille de Dieu, c'est déjà un niveau des foi. Maintenant, qu'est-ce que Dieu a fait de toi ? tu es une servante de Dieu, tu as un poste dans l’église, tu es un serviteur de Dieu, tu as un poste dans l'église. Qu'est-ce que tu fais dans l'église ? Si tu es sûr que tu es un serviteur de Dieu ou bien une servante de Dieu, c’est un deuxième point. Tu ne peux pas penser que Dieu n'est pas avec toi. Tu es engagé avec Dieu dans une œuvre et tu vas penser qu'il n'est pas avec toi ? mais il est avec toi !

Maintenant, tout ce qui se passe dans ta vie est relié à quelque chose de bon pour toi. Tu dois le savoir. Dieu ne donne pas les mauvaises choses à ses enfants. Dieu ne permet pas que des mauvaises choses arrivent à ses enfants. Quand Dieu le permet c’est qu’il a un but, ça poursuit un objectif. On l'a vu avec Job, on l'a vu avec Moïse, on l'a vu avec Paul, on l'a vu avec tous les prophètes, tous les serviteurs, on l'a vu avec les servantes de Dieu, avec Abraham, avec Anne, tout le monde. Dieu ne veut pas te mettre dans une souffrance gratuite, inutile. Moi, je ne crois pas ça. Je ne crois pas ça ! Pourquoi Dieu te voudrait dans une souffrance gratuite ?

On l'a vu avec Daniel. On l'a vu avec ses deux amis dans le royaume. Les gens leur faisaient des histoires à cause de leur position parce que, frères, un chrétien a une position ? Moi, je sais que j'ai une position vis-à-vis du monde, vis-à-vis du Seigneur. J'ai une position. Ça peut m'engendrer ce que ça va m'engendrer. Mais c'est ma position. C'est Dieu qui me l’a donnée et je l'assume. Quand Dieu te donne une position, tu l'assumes. Et tu marches. Tu l'assumes et puis tu marches. Quand Paul s’est séparé des pharisiens, il savait à quoi il s'exposait. Il était avec eux, il était dans leur camp. Il était avec eux, il frappait les disciples, il les maltraitait. Il les jetait en prison. Donc il a su qu'en changeant de voie, lui aussi serait maltraité, qu’on le frapperait, qu’on le jetterait en prison. Il le savait. Puisque c'est ce qu'il faisait avec les pharisiens contre les disciples de Christ. Et toi, tu es devenu un disciple de Christ. Donc il est clair que tu sais que tu vas subir la même chose. Mais il a assumé, il n’a même pas attendu.

Dès qu'il a découvert la vie et la richesse de Dieu, il a commencé à prêcher dans la ville de Damas où il était. Dès qu’on l’a entendu, les disciples se sont dit « N’est-ce pas celui dont on nous a dit qu'il venait pour empêcher la secte d’exister ? Ah oui. Il est devenu comme eux. On voulait le tuer mais les frères l’ont descendu d’une muraille et il est parti. Ah, les gens voulaient le tuer ! il a quitté la ville. Il est allé à Jérusalem. Là-bas encore, on voulait le tuer. Barnabas lui a dit qu’il y a une église tranquille où ils pouvaient aller. Et ils sont partis pour Antioche. C'était la voix de Dieu. C'est à Antioche qu’il a reçu son mandat de missionnaire pour aller sillonner et prêcher partout. Amen. Alléluia. Gloire à Dieu.

Alors, quelle est la souffrance que tu endures ? C'est la foi qui nous sauve ! C'est la foi qui nous sauve. Mais ne prenons pas Dieu pour un petit monsieur qui ne voit pas et qui ne sait pas ce qui se passe. Moi, je ne crois pas ça ! Je ne peux pas croire que Dieu ne sache pas ce qui me concerne, qu’il ne voit pas ce que je subis. Je ne le crois pas et je n'ai aucun problème. Je suis prêt, dans le sens que je m’en fiche de tout ce qui doit m'arriver, parce que je sais que Dieu me voit, Dieu me connaît, avant même que ça arrive. Quelqu'un qui te parle en visions et en songes, frères, soyons sérieux, quelqu'un qui t'annonce ce qui va t'arriver dans dix ans, quinze ans, un tel homme qui t’annonce ces choses, tu ne peux pas douter de lui.

Un incident arrive maintenant qui te surprend. Et comme toi tu es surpris, tu penses que Dieu est surpris. Non. Non. Il ne faut pas laisser le diable prêcher dans tes oreilles. Ça n'a aucun sens. On a entendu trop de prédications. Le diable n'a pas de place ici. Frères et sœurs, croyez en Dieu. Dieu est souverain. Dieu est puissant. Dieu nous entoure. Dieu est dans tout. Il a sa main dans tout. Il voit tout. Qu'est-ce que Dieu ne voit pas ? Quel est l'événement qui a surpris Dieu ? Moi, je ne crois pas cela. Il faut savoir qui t'a appelé et avec qui tu marches depuis le début.

Job, c'est ce qui l’a fait tenir. Job le savait exactement, parce qu'il a dit « mes oreilles avaient entendu parler de toi ». Cela veut dire qu’au moment de ses épreuves, il avait déjà au moins entendu parler de Dieu. Il servait Dieu, c'était un sacrificateur. Donc, il n'a fait qu'approfondir sa connaissance de Dieu dans ce qui est arrivé.

On a annoncé à Daniel qu’on va le mettre dans la fosse aux lions. Daniel, c'est depuis le début qu'il adorait Dieu. Il n'y avait pas de changement particulier. Aller dans la fosse aux lions ne changeait rien pour lui. Il connaissait la fin. La fin, c'était la vie de Dieu en lui.

Frères, ne pensez pas que quand il a ouvert la fenêtre, il allait parler d'autres choses qu’à Dieu. Il a dit : « Seigneur, voilà que je te sers ici dans ce palais. Les gens veulent me tuer mais ma vie est entre tes mains. Que je meure et que ton nom soit glorifié. Que je vive ou que je meurs, que ton nom soit glorifié. Car ce que je veux, c'est que toi, Éternel, ton nom soit glorifié. Quand je partirai d’ici, que ton nom soit glorifié. Si je dois mourir, que ton nom soit glorifié. »

Il a ouvert la fenêtre et il a prié comme d’ordinaire. Il n'y avait pas de problème. Le décret avait été pris par un homme, donc ça ne pouvait pas prévaloir sur la parole de Dieu. Un homme à qui Dieu peut ôter le souffle. On a dit au roi « il y a quelqu'un qui désobéit à ton décret. » « Daniel prie alors que tu as signé un décret demandant qu’on ne prie pas. »

Un serviteur de Dieu ne se renie pas. Et nous assumons notre responsabilité. La souffrance ne peut pas avoir raison de nous. Les épreuves ne peuvent pas avoir raison de nous. Face aux épreuves, aux souffrances, on prend position, on se bat, on lutte et on en sort. Alléluia. On en sort pour la gloire de Dieu.

Ce qui est arrivé à Daniel, ils l'ont mis dans la fosse après avoir affamé les bêtes pendant plusieurs jours pour que ça aille vite. Et le roi était tellement préoccupé que dès qu'il a fait jour, il est allé appeler son fils « Est-ce que tu es là ? Ton Dieu t'a sauvé ? », « oui, ô roi, vis éternellement, je suis là ». Le roi a dit « bon, le décret a été appliqué. C'est fini. Faites-le sortir. » Il n'avait pas dormi la nuit. Parce qu'il savait qu'il allait tuer un innocent. Peut-être même qu'il avait prié pour Daniel. Mais Dieu a fait grâce. Le roi a dit que, dans tous les cas, le décret avait été appliqué. Si Daniel n'est pas mort, si les lions ne l’avaient pas dévoré, ce n’était pas sa responsabilité. C’est Dieu qui l’a sauvé. « Faites-le sortir ! ». Ils l'ont fait sortir. Puis il a dit « bon, ceux qui ont parlé contre lui, jetez-les dedans. On va voir si là aussi, Dieu est avec eux ». Ils ne sont même pas arrivés. Alléluia. Ils les ont mangés en l'air, tellement ils avaient faim. Ils les ont mangés en l'air. Ils ne sont même pas arrivés.

Mais en fait, qu'est-ce que Dieu voulait faire ? Dieu voulait se glorifier en Babylone. Il voulait se glorifier. Il voulait parler aux rois, parler aux gens. Il voulait montrer qu'ils avaient de faux dieux. Vous savez, frère, même quand Dieu permet les épreuves, parce que si le peuple de Dieu a été pris à Jérusalem pour être envoyé captif à Babylone, c'était pour tous ces témoignages-là. Dieu voit loin. Il a dit « vous irez en déportation », autrement dit, là-bas, vous serez comme du sel pour moi. Là-bas, à Babylone, je veux me glorifier. Ils verront ma gloire. Et quand ils y sont allés, leur foi a contaminé les babyloniens. Nebuchanedsar, a témoigné de Dieu. C’est écrit ! le grand Nebuchanedsar, après avoir brouté sept ans comme un animal est devenu sage.

Donc, il y a toujours un objectif que Dieu poursuit, qu'on ne maîtrise pas. Nous, on ne maîtrise pas tout. Et Dieu n'est pas obligé de tout nous dire. Il n'est pas obligé de tout nous dire. Souvent on subit des choses qu'on ne comprend pas, on réfléchit, on ne comprend pas. Mais Dieu sait ce qu'il est en train de faire. Et si nous sommes des instruments dans ses mains, on va finir par découvrir. On va finir par découvrir ce qui se passe. Parce que vous parlez, frères. Il y a des choses dont tu parles parce que tu les as vécues. Le témoignage. Tu en parles parce que tu l’as vécu. Il y a des démons, tu parles d'eux parce que tu les as combattus. Tu as vu dans leurs fonds. Tu as vu leur force. Tu as tout vu.

Il y a aussi les épreuves que tu vis, qui vont t'aider à parler aux autres, à avoir des vertus, des qualités, parce que les vertus poussent en nous par le fait des épreuves aussi. Toutes les vertus dont on parle, ça pousse en nous par les effets des douleurs, des souffrances, par les effets des épreuves qu'on traverse. Donc, quand on vit une mauvaise période, il ne faut pas avoir la grosse tête. Chassez ça ! Un croyant est un croyant.

Quelqu'un qui est dans la souffrance, qu'il prie, qu'il parle à Dieu. Alléluia. Quand Paul dit « dit, J'achève dans ma chair. J'achève. C'est un mot important. Christ en nous doit achever ses souffrances. Frère Jean, Jésus-Christ en toi doit achever ses souffrances. Donc, on partage avec Lui les souffrances qu’il a dans la chair. Est-ce que nous avons été contemporain de Jésus ? On n'a pas vu Jésus. Quand les gens le frappaient, le traînaient partout, on n'était pas là.  Alors qu'on est censé souffrir avec Lui. Donc une fois qu'il est devenu Esprit en nous, il faut que nous aussi ayons part à cette douleur. C'est notre frère. On va hériter avec lui ensemble. On va s’asseoir sur le même trône que lui. Il faut quand même qu'on partage un peu de ses douleurs et de ses souffrances. On n'a pas à faire la tête pour ça !

Vous pensez que Jésus pouvait penser un seul instant que Dieu n’existe pas ? Non ! Il a dit même avant, « Je viens pour accomplir ta volonté ». Donc, il savait déjà la mission pour laquelle il était sur la terre. Aussi, il n'y avait pas un événement qui pourrait le surprendre. Que la rumeur l'embarque, ça ne l'a pas surpris. Qu’on vienne à lui avec des bâtons, des bois, des épées, ça ne l'a pas surpris. Pour Lui c’était déjà arrivé. Il a même annoncé à ses disciples qu’ils allaient à Jérusalem et que là, on allait l’arrêter. Pierre a dit « non, qu’à Dieu ne plaise jamais ! » Il a répondu « arrière de moi ! » Voici un frère qui n'aime pas la souffrance. Un frère qui n'aime pas les épreuves. Dès qu’on lui parle de la souffrance, de la douleur, il ne veut rien savoir. « Pourquoi ? on est bien avec toi ? Pourquoi on devrait t'arrêter ? Te mettre en prison ? On va te tuer ! Mais nous on devient quoi ? Si tu meurs, qu'est-ce qu'on devient ? » Il a pensé ! Dès qu'il a vu les gens, il a sorti son épée et il a coupé l'oreille de l’un d’entre eux.

Pourquoi ça va arriver comme ça ? Pourquoi on va t'arrêter ? Pourquoi on va te mettre en prison ? Nous, qu'est-ce qu'on devient ? On t'a suivi, qu'est-ce qu'on devient ? Le frère avait peur, il tremblait comme une feuille morte. Jésus a dit « cette nuit, il y en a parmi vous qui vont me renier. Pierre a dit « jamais ! moi, jamais ! Peut-être que tous les autres vont te renier mais moi, jamais ! Moi, je suis avec toi. Je te suis partout, je ne peux pas te renier. » Effectivement, il a suivi le Seigneur. Il a suivi pour voir ce qui se passe, qu'est-ce qu'on fait avec lui. Il a vu comment on l'a maltraité. Il a tout suivi. Et il allait se mettre dans un endroit d’où il pouvait le voir. Maintenant, on lui pose des questions mais il ne répond pas. Il a peur. Parce qu'il a vu, déjà, la souffrance, il a vu comment on le tapait, comment on le maltraitait. Il a vu que s'il était reconnu, il pourrait déjà commencer à goûter ça. Il peut commencer à goûter ça là. Donc il a dit « non, non, non, moi je ne le connais pas ». Ils ont insisté mais lui « non, je ne le connais pas ». Troisième fois et il a dit « non, je ne l’ai jamais vu, je ne le connais pas ».

Là, il a renié Jésus. Mais quand il s'est retrouvé, il est revenu au Seigneur. Et puis l’Esprit de Dieu est descendu. C’est maintenant qu’ils vont endurer la vraie souffrance. Voilà. La douleur a commencé maintenant. Jésus est en eux, donc la souffrance continue. Les épreuves continuent. La gloire continue. Le combat continue. La prédication continue. Les grands enseignements continuent. Les mystères continuent d'être dévoilés. Amen ! Gloire à Jésus ! l’œuvre continue, frères, ça n'a pas été abandonné. Cela continue. Le Seigneur est maintenant en Esprit. Il est avec eux en Esprit. Il a dit « Je serai avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » Alléluia. Je serai en vous. Je serai au milieu de vous. C’est pour nous aussi.

On est en 2024, l'œuvre de Christ continue. Cela continue en chacun de vous. Alléluia. Cela continue en nous. L'œuvre du Seigneur continue. Le Saint-Esprit est toujours là. Et le Saint-Esprit, c'est Jésus-Christ en chacun de nous. Jésus-Christ dans l'Église. Donc son œuvre continue. La prédication continue. La guérison des malades continue. La résurrection des morts continue. Les prières d'intercession comme à Gethsémané, ça continue. Tout continue. Les dons du Saint-Esprit. Alléluia. Le fruit de l'Esprit, le caractère de Christ, ça continue. La sainteté continue. Tout continue. La guerre contre le monde, l'adversité contre le monde, ça continue. On est dedans. Rien ne s'est arrêté. Rien ne s'est arrêté. Tout continue. Et la souffrance dans notre corps, dans notre chair, par rapport à l'Esprit, continue.

Christ achève en nous son œuvre. Et ça implique la souffrance, ça implique la douleur, ça implique la prière, l'intercession, les jeûnes, les combats spirituels. C'est tout, frères. La bible dit qu'il a supporté contre sa personne l'opposition, une grande opposition de la part de l'ennemi. Mais c'est qui l'ennemi ? C'est Satan ! Aujourd’hui, si le diable s'oppose à toi, tu es découragé. Il ne faut pas te décourager. Il faut te réveiller. Amen. Frère, réveille-toi ! Réveille-toi, continue dans la marche. En tout cas, si tu as l'Esprit du Seigneur, que Dieu soit béni. Le Seigneur est avec nous. On va lui dire merci. Il ne faut pas qu’on se laisse abattre par tout ce qu'on traverse. Nous sommes des faiseurs de paix. Et l'Esprit de Dieu est encore au milieu de nous pour agir. Que son nom soit glorifié.



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