Le Cheval Roux et le Cheval Noir

Le deuxième et le troisième sceaux

Que Dieu vous bénisse, nous allons faire une petite révision, avant d’entamer le second sceau. Aujourd’hui nous parlerons du deuxième et du troisième sceau. Nous lisons dans Apocalypse chapitre 6 :

Comme je regardais, l’Agneau ouvrit l’un des sept sceaux et j’entendis comme un tonnerre. C’était l’un des quatre Vivants qui disait : “Viens”. Je vois alors un cheval blanc et celui qui le monte tient un arc. On lui donne une couronne ; il part déjà vainqueur, et il aura la victoire.

Lors de la réunion précédente, nous avons parlé du premier cavalier et par comparaison nous avons lu dans apocalypse 19 où il est aussi question d’un autre cavalier. En les comparant, on a toute de suite compris la différence entre le Seigneur et l’esprit anti-christ qui chevauche ici dans apocalypse chapitre 6. Rapidement, ici dans le premier sceau, le cavalier qui est présenté sur le cheval blanc c’est l’esprit anti-christ, c’est-à-dire la manifestation religieuse de Satan ou, autrement dit Satan sous une forme religieuse, parce que Satan est entré dans le royaume de Dieu pour le combattre. Avant l’avènement de Jésus, Satan a combattu depuis le jardin d’Eden et lorsque le Seigneur Jésus est venu par l’Esprit pour établir le royaume de Dieu, Satan a vu qu’il y avait une nouvelle création, une création spirituelle qui s’est mise en place. Il est alors entré dans ce mouvement spirituel pour le combattre : le lieu de combat a changé parce qu’ici on est dans le domaine de l’Église. Satan entre donc dans ce milieu en prenant une forme religieuse et c’est ce que la Bible appelle l’imitation. C’est ce que symbolise le cheval blanc : A première vue, on ne peut pas faire la différence entre cet esprit et l’Esprit de Dieu, mais au fur et à mesure, les choses deviennent clairement explicites. Que Dieu soit béni.

J’ai aussi dit que le premier sceau est en relation avec le premier âge de l’Eglise. Car, quand on étudie les sceaux, on ne peut pas le faire sans aussi parler des âges de l’Eglise parce que c’est là qu’on trouve leur application. Aujourd’hui on verra le deuxième et le troisième sceau. Je vais lier les deux, pour faciliter la compréhension.

Lorsqu’on a mis en relation l’ouverture du premier sceau avec le premier âge de l’Église, qu’on lit dans apocalypse chapitré 2 à partir du premier verset, on constate qu’il s’agit de l’âge d’Éphèse dont le messager est l’apôtre Paul. Paul nous dit qu’il a reçu du Seigneur la doctrine pour poser le fondement de l’Église du nouveau testament. C’est lui qui a parlé de la notion de Corps de Christ, des Ministères et de beaucoup d’autres enseignements. Il a fait tout cela sous l’inspiration du Seigneur parce qu’on voit que le Seigneur a déposé les bases de l’enseignement dans les évangiles. Paul est donc celui qui a été identifié comme le premier messager des âges de l’Église par le frère Branham. Comme c’est Paul qui a posé le fondement, alors tout ce qui est venu après a été édifié sur ce qu’il a posé comme premier messager.

Dans son adresse au premier âge, le Seigneur a parlé des œuvres des nicolaïtes n’est-ce pas ? Et j’ai dit que l’esprit nicolaïte, c’est le mélange des œuvres de l’Esprit et de l’organisation dans un premier temps, parce qu’ici il est question des œuvres. Dans ce premier âge, la bible parle des œuvres des nicolaïtes. Je le dis parce qu’on verra par la suite que la bible mentionne la doctrine des nicolaïtes et quand on passe ″des œuvres″ à la ″doctrine″, cela signifie qu’il y a une évolution. Déjà au commencement, l’esprit nicolaïte, est un mélange. C’est-à-dire que l’Esprit de Dieu est en train de travailler, l’Église est établie et puis il y a un esprit mondain qui commence à faire son entrée ce qui crée un mélange. L’esprit qui est entré a pour but de parvenir à organiser les choses pour bouter hors de l’Église, l’Esprit de Dieu. C’est le but de l’esprit nicolaïte à ses débuts : parvenir à organiser les choses autour des pensés humaines, des perceptions humaines, pour chasser l’Esprit de Dieu.

Or, lorsque le Saint-Esprit agit quelque part, il ne tient pas compte de raisonnements humains, des pensées humaines, des perceptions humaines, mais il agit par les instruments qu’il s’est choisis lui-même. Lors de l’établissement de l’Église à la Pentecôte, les frères ont été remplis du Saint Esprit et ils ont commencé à enseigner, ils ont commencé à prêcher, les ministères ont été suscités. J’ai lu à ce propos dans Ephésiens chapitre 4 pour vous montrer que Dieu a établi des ministères : les apôtres, les prophètes, les docteurs, les évangélistes et les pasteurs ; Dieu a établi aussi des dons. Vous pouvez le lire dans I Corinthien 12, 13, 14. Et les dons sont apparus dans la manifestation du Saint-Esprit : les dons de prophéties, de parler en langue, les dons de secourir, de présider, de discernement, etc. Il y a toutes sortes de dons : le discernement des esprits, les dons pour guérir les malades… il y en a beaucoup mais ils se manifestent selon le besoin. Ainsi, il y avait les dons, les ministères et puis il y avait dans la direction de l’Église, des anciens et des diacres pour prendre soin de l’œuvre de Dieu. C’est cela l’établissement de l’Église.

C’est alors que l’esprit nicolaïte est venu pour contourner cette œuvre de Dieu afin d’introduire dans l’Église, une organisation humaine, une œuvre humaine ; faire entrer subtilement des conceptions humaines pour que l’esprit de Dieu n’aie pas le contrôle des choses. En regardant bien la vie des apôtres j’ai découvert une chose : avez-vous remarqué que des frères, surtout les juifs eux-mêmes, cherchaient à faire entrer dans l’Église, le judaïsme ? Ce sont eux qui disaient aux frères de se faire circoncire selon la chaire, mais Paul leur a dit : « non ! Ce n’est plus selon la chaire, mais c’est selon l’Esprit » mais eux, ils insistaient pour dire : « non il faut circoncire la chair parce qu’ils ne sont pas juifs. Il faut leur imposer cela ». Ils voulaient imposer leur judaïsme mais dans le fond c’était du nicolaïsme qui consiste à faire entrer des pratiques religieuses, traditionnelle et humaines dans l’Église, dans l’assemblé des saints. C’était du nicolaïsme. Mais là, ça paraît blanc puisque ça émane d’une pratique religieuse qu’ils avaient pour habitude d’observer. Ils voulaient aussi introduire les fêtes qu’ils que les juifs pratiquaient entre eux et qui sont d’ailleurs dans la loi de Moïse, mais Paul a dit : « Que personne ne vous juge à propos d’une fête, laissez les fêtes ». **Mais tout cela était toujours blanc car ils le justifiaient avec des discours du genre **: « c’est la Pentecôte, c’est la Pâque, ce n’est pas un problème les frères on peut faire cela », mais nous on est grecs, on est arabes, on ne connaît pas tout cela. Ils disaient « non, les frères vous savez, la fête de la Pentecôte, c’est Moïse, c’est la parole de Dieu », Toutefois Paul a dit aux frères : Que personnes ne vous juge au sujet d’une fête, mais c’était le cavalier sur le cheval blanc.

Il y avait donc des choses comme cela qui se passaient et quand vous lisez Galates vous voyez que des frères se sont laissé avoir par des choses comme cela, en écoutant des prédicateurs qui n’étaient pas envoyés. Paul a dit : vous courriez si bien, mais qui vous a ensorcelés, qui vous a arrêtés ? Ceux qui vous ont trompés de la sorte d’où est-ce qu’ils viennent ? mais on lui a répondu : « ce sont des apôtres, des serviteurs de Dieu ». Ils sont venus et ils veulent imposer le judaïsme aux frères. Non ! L’apôtre Pierre même est tombé dans le piège et c’était difficile, cette situation. Cela a été l’épreuve des apôtres : Comment marcher par l’Esprit saint sans heurter les juifs ? Comment vivre la foi en Christ en balayant toutes ces pratiques et coutumes religieuses qui n’étaient pas spirituelles ? Cela n’a pas été facile ! C’était blanc ! C’était le cavalier blanc qu’on ne voyait pas à première vue. On ne le voyait pas bien, et si apparemment ces choses étaient acceptables, vu que c’était prescrit par la loi, il y avait quand même un esprit derrière. Et cet esprit, c’était Satan lui-même voulant introduire dans l’Eglise les choses religieuses, les pratiques religieuses afin de bouter hors de l’Eglise le Saint-Esprit. On voit aujourd’hui que certains sont en train de réintroduire le judaïsme dans l’assemblé des saints. Là était le combat mais les frères ont bien vu surtout Paul et moi, j’ai compris pourquoi le Seigneur l’avait suscité à l’écart.

Le Seigneur a mis Paul à l’écart, à part des douze avec qui il n’avait rien à voir parce que les douze autres ne pouvaient pas tenir dans ce combat. En effet, eux-mêmes à son arrivée à Jérusalem, lui ont conseillé de se faire raser pour éviter de créer des problèmes. Paul l’a fait mais ce n’était pas de son propre fond parce qu’il avait la lumière et la révélation qu’il fallait balayer ces choses. Il y a donc eu ce combat, mais vous devez savoir que cet esprit nicolaïte a combattu l’Église jusqu’à aujourd’hui ; donc c’est un esprit qui est passé par tous les âges, par tous les siècles. Amen ! C’est très important.

Maintenant nous allons lire le deuxième sceau dans Apocalypse 6 depuis le verset 3 :

Puis le second sceau est ouvert, et j’entends le deuxième Vivant qui dit : “Viens”. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le monte est chargé de mettre fin à la paix sur la terre, et on lui donne une grande épée pour que les gens se tuent les uns les autres.

Maintenant lisons le deuxième âge de l’Église dans Apocalypse 2 verset 8 parce que le cavalier rouge feu dans le sceau qu’on vient de lire, correspond dans ses œuvres au deuxième âge et au troisième âge de l’Église. Il correspond donc à deux âges de l’Église. On lit l’âge de Smyrne

À l’Église de Smyrne Écris à l’ange de l’Église qui est à Smyrne : Voici ce que dit le Premier et Dernier, qui était mort et est revenu à la vie : Je connais tes épreuves et ta pauvreté (en réalité tu es riche) et les moqueries de ceux qui se proclament Juifs alors qu’ils ne le sont pas : leur synagogue est celle de Satan. N’aie pas peur de ce que tu vas avoir à souffrir. Le diable fera mettre en prison plusieurs d’entre vous pour vous éprouver, et ce seront dix jours de persécution. Reste fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles écoute ce que dit l’Esprit aux Églises : “Le vainqueur n’aura pas à souffrir de la seconde mort.”

Je continue avec le l’âge de Pergame.

Écris à l’ange de l’Église qui est à Pergame : Voici ce que dit le porteur de l’épée aiguisée à double tranchant : Je sais où tu habites : là même où est le trône de Satan. Mais tu n’as pas lâché mon nom et tu n’as pas renié ta foi, même quand on a tué Antipas, mon fidèle martyr. Et c’était chez vous, là où se loge Satan. Pourtant j’ai quelque chose à te reprocher. Tu as chez toi des gens qui suivent les leçons de Balaam, celui qui enseignait à Balak le moyen de faire fauter les Israélites, par la prostitution et les viandes offertes aux idoles. Ceux qui chez toi suivent les leçons des Nicolaïtes font tout pareil. Donc reprends-toi, ou sinon j’irai te trouver et je combattrai ces gens avec l’épée qui sort de ma bouche. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : “Le vainqueur, je lui donnerai la manne cachée ; je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou est gravé un nom nouveau que seul connaît celui qui le reçoit.”

Ces deux âges de l’Eglise sont liés au deuxième sceau et comme j’ai dit qu’on allait parler de deux sceaux, on va d’abord traiter celui-là et voir si on pourra finir. Que Dieu soit béni. Amen ! Alors frères, vous voyez que dans le deuxième sceau, le cavalier qui est sorti a une couleur. Il a une couleur rouge feu. Le rouge ici, c’est le sang. C’est le sang parce qu’après la première attaque dans le premier sceau le diable a développé une autre stratégie, qui est la stratégie de la persécution et de la mort. C’est-à-dire qu’il faut parvenir à effrayer les chrétiens en les persécutant, en les tuant, en les menaçant pour qu’ils se rétractent et abandonnent la foi. Amen ! Donc la stratégie de Satan dans ce sceau a été basée sur la mort, sur les tueries, sur les persécutions. La mort ici est la disparition physique et aussi la mort spirituelle. Quand on parle de la mort, c’est de ça qu’il s’agit, mais beaucoup plus de la mort physique. Pour commencer sachez que, quand on parle des âges de l’Église, c’est de l’histoire, c’est-à-dire l’histoire de l’Eglise et le frère Brahman, en lisant l’histoire de l’Eglise selon l’inspiration qu’il avait reçue, a essayé de délimiter les âges de l’Eglise. Je vais vous montrer qu’on peut diviser les choses en trois grandes parties.

Le premier âge s’identifie au premier siècle après la naissance de Jésus parce qu’on a commencé à compter les dates à partir de la naissance de Jésus-Christ. Au premier siècle, nous somme dans l’Antiquité. Jésus est venue et s’est choisi des apôtres. Ainsi, durant ces cent premières années, on avait encore l’influence du Seigneur et de son ministère et, après la résurrection de Jésus et le baptême du Saint-Esprit, les apôtres ont prêché la parole partout comme le Seigneur leur avait demandé de faire avec d’autres disciples. Le monde d’alors a été visité et quand on lit l’histoire, on se rend compte que dans ces temps-là, l’évangile est allé loin. Ce que le Seigneur avait dit : Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre, s’est accompli exactement comme il l’avait annoncé.

Au premier âge, il semble que beaucoup d’apôtres sont morts à l’étranger, car l’Église est allée un peu partout même en Afrique. Quand on lit l’histoire, on se rend compte que, dans l’antiquité, une Église africaine existait. C’est vrai que, dans Actes des apôtres, Luc a mentionné beaucoup d’Églises dans ses compte-rendu, mais tout n’y est pas décrit, car l’histoire nous relate la naissance de nombreuses églises grâce aux nouveaux disciples visités à la Pentecôte et qui sont repartis avec l’évangile de Jérusalem jusque vers leurs lointaines contrées, un peu partout. C’est comme un réveil qui s’est répandu parce qu’à la Pentecôte, il y avait beaucoup de groupes présents à Jérusalem, venus d’ailleurs, de plusieurs pays et ils sont retournés avec l’évangile. Donc, il y avait déjà beaucoup d’églises un peu partout avec l’influence des apôtres qui reposait sur l’Église à ce moment-là. C’est ce qui caractérise le premier siècle qui couvre le premier âge de l’Eglise.

Nous allons maintenant parler de la période post-apostolique, c’est-à-dire la période qui se situe après la mort des apôtres. Tous ceux qui ont vu Jésus, qui ont marché avec lui, qu’ils soient apôtres ou ministres de la parole étaient mort. Ceux qui avaient pris le relais étaient les disciples des apôtres, c’est-à-dire ceux qui avaient marché avec les apôtres à l’œuvre. Vous voyez qu’à partir de ce moment-là, il y a des problèmes qui commencent à naître. Jésus n’est plus, les apôtres qui étaient des témoins directs ne sont plus, et c’est maintenant ceux qui ont marché avec les apôtres qui sont à l’œuvre. Donc, vous voyez que déjà les problèmes peuvent commencer à naître de manière plus évidente. Ainsi, dans le deuxième âge qui correspond à l’âge de Smyrne, nous trouvons ceux qui sont distingués dans cette période : l’un s’appelant Irénée et l’autre Polycarpe. De ces deux frères, l’histoire dit qu’ils étaient disciples de l’apôtre Jean mais il y en a un qui était plus proche de Jean, je crois que c’est Polycarpe. Et ces frères ont connu Jean parce que vous savez que Jean est mort assez vieux. Ainsi, Irénée et Polycarpe ont été influencés par le ministère de Jean. Aussi, c’est Irénée qui, semblant être plus proche de la vérité, a été identifié comme messager pour le deuxième âge de l’Église, l’âge de Smyrne, par le frère Branham. Il s’est alors passé quelque chose dans cette période-là : il y a eu une grande persécution. On constate en effet qu’il est parlé dans la bible d’une tribulation de dix jours dans la période du deuxième âge de l’Église :

« N’aie pas peur de ce que tu vas avoir à souffrir. Le diable te fera mettre en prison »

Est-ce que vous comprenez ? Quand on vous met en prison à cause de l’évangile vous allez accuser le pouvoir en place avec des parole du genre « c’est le chef de l’état », « c’est le procureur », « ce sont des ceci, des cela » mais la bible dit ici que c’est le diable. Amen ! C’est le Seigneur qui parle ici aux frères. Il dit que le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison. Ce n’est pas un être humain. C’est le diable, mais il va utiliser l’être humain, les hommes. Ensuite, il dit afin que plusieurs d’entre vous soient éprouvés, et ce seront dix jours de persécution. Cette tribulation de dix jours dans l’histoire a commencé à l’an 303 et a pris fin en 313. C’est de l’histoire, mais est-ce que vous voyez comment la bible colle avec la réalité ? La tribulation de dix jours qu’on a lue a été décrétée par un empereur romain qu’on appelle Dioclétien en l’an 303. Cette tribulation a duré dix ans avant d’être abolie par l’empereur Constantin en l’an 313. Les dix jours ont correspondu à dix ans de persécution. C’est ce qui est écrit. Plusieurs ont été jetés en prison, ils ont été persécutés et c’est une persécution qui a été décrétée dans tout l’empire romain qui dominait, par Rome, plusieurs royaumes à cette époque-là. Cet empire était géré par trois empereurs. Ce n’est pas comme aujourd’hui, ou on a un seul président ou bien un seul roi mais précisément en ce temps-là, il y avait trois empereurs qui régnaient chacun pour sa part sur une partie de l’empire mais de façon associée. On appelait cela la tétrarchie, c’est-à-dire trois rois ou souverains qui règnent ensemble sur un empire.

Donc chacun a décrété un édit pour persécuter les chrétiens et ça duré dix ans, frères. Dix ans au cours desquels tous les territoires cités dans la bible (la Cilicie, l’Égypte, la Cappadoce, Antioche …) où il y avait des chrétiens, ont été visités et cela a été la mort partout. Tuer les frères, c’est ça le cheval rouge, et le sang des chrétiens a été répandu pendant dix ans. Je parle du deuxième âge de l’Église, et après les dix ans, il y avait encore des persécutions et des tueries. Satan a mis la pression sur l’Église, pas seulement la pression doctrinale, mais il y a eu de manière physique la mort. On a tué les frères, on les a persécutés. Et vous voyez que dans le troisième âge, c’est-à-dire, l’âge de Pergame, il y a eu une persécution qui a conduit un frère à la mort, frère dont le nom est cité clairement ici : Antipas. Cela veut dire que pendant ces persécutions, des frères célèbres certainement, des serviteurs de Dieu ont été mis à mort comme Antipas

Durant cette période, les frères ne se sont pas découragés et sont restés fidèles, fermes, attachés à la Parole. Ils n’ont pas cédé devant la persécution et la mort. Ils ont été des témoins fidèles comme Antipas qui a été appelé témoin fidèle par le Seigneur. Cela a duré dix ans, frères. Dix ans c’est beaucoup. Ce n’était pas des persécutions simples mais des persécutions décrétées par l’empire, par les empereurs.

Ce n’était pas des persécutions fomentées par des personnes pour effrayer les chrétiens mais c’étaient des persécutions décrétées par l’empire pour tuer les frères. C’est comme si aujourd’hui le gouvernement de Côte d’Ivoire se levait et décrétait qu’à compter d’aujourd’hui il ne veut plus voir aucune autre église si ce n’est telle église X ou Y, et que celui qui prétend être chrétien doit aller prier là-bas, accepter leur doctrine, leur enseignement. Celui qui ne se conforme pas à cela sera mis en prison ou bien jugé et mis à mort.

C’est ainsi : ces décrets ont été pris pour amener la persécution. C’était donc une persécution légale, respectée et exécutée par les moyens de l’empire durant dix ans. L’empereur Constantin a mis fin à cette persécution de la manière suivante : il y avait une guerre dont le but était le contrôle de l’empire. L’histoire raconte que Constantin a eu une vision dans laquelle il aperçut une croix et entendit une voix disant qu’il remporterait la guerre. C’est ce qui est arrivé. Il est allé à la guerre et l’a remportée. Il a alors décrété la fin de la persécution et la liberté d’adorer Dieu. C’est ainsi que les frères ont été libérés parce que Dieu avait dit dix jours de persécution, donc au bout des dix jours il fallait que ça s’arrête.

Cependant, s’en était fini pour celui qui avait renié la foi pendant ces dix années de tribulation ; qui n’a pas résisté, or l’écriture a dit : afin que vous soyez éprouvés. Cette persécution était une épreuve et c’est Constantin qui a mis fin à cela. Et c’est le même Constantin, qui en 325 va convoquer ce qu’on appelle le concile de Nicée. Constantin était un empereur qu’on pouvait qualifier de chrétien. Cependant, pour un vrai chrétien, qui connaît la parole de Dieu, il est difficile de reconnaître Constantin comme un chrétien même si la Parole de Dieu avait de l’influence sur sa vie, car cet homme n’avait pas rompu avec les pratiques et les dieux romains. Malgré cela, on le considérait comme chrétien et, durant son règne impérial, il voulait que la religion s’associe, se marie très bien avec l’état, avec l’empire puisque lui-même était chrétien. C’est un peu comme un président chrétien qui décide de rapprocher l’église avec l’état parce que lui-même est chrétien. C’est ce que Constantin a voulu faire en rassemblant tous les courants religieux qui avaient certainement des points de divergence pour essayer de régler le problème.

Ainsi, il a convoqué les évêques et les différents guides religieux afin que chacun lui présente ce en quoi il croit, en vue de trouver une mesure commune et qu’ainsi le problème de divergences soit réglé. Et c’est donc à l’issue de cette rencontre qu’ils ont établi une doctrine fondamentale concernant la divinité de Jésus. Pour ce qui est de la question de la trinité, certains disent que Dieu a occupé principalement trois fonctions, ce qui revient à dire que Jésus est Dieu ; d’autres affirment que Dieu est en trois personnes. Or, dire que Dieu a exercé trois fonctions et Dieu est en trois personnes, ce n’est pas du tout la même chose.

Cependant à cette réunion, ils ont établi que Dieu était en trois personnes. C’est ainsi que la doctrine de la trinité a été adopté comme doctrine de l’Église ; ce qui a affermi la position de l’esprit Nicolaïte. Dans cette progression, ceux qui croyaient, c’est-à-dire les tenants de cette doctrine de l’empereur Constantin, se sont affermis. Et c’est à partir de là que l’église catholique s’est positionnée comme la seule église d’état, la seule église organisée, bien structurée qui gère les choses dans l’empire avec l’empereur, c’est-à-dire qu’ils sont entrés dans la politique. La politique et le spirituel se sont donc associés et c’est à partir de là que tout est parti. Au concile de Nicée, l’église catholique s’est affermie pour devenir une religion d’état et, aujourd’hui, on voit que le Vatican est un état à part ; le pape, chef de l’église catholique, est considéré aussi comme chef d’état avec un gouvernement bien structuré. Tout cela frères, date d’il y a longtemps. Au départ, les chrétiens étaient persécutés mais après, à travers Constantin, ils ont pris le pouvoir et sont entrés dans la sphère politique de l’empire romain. Et a un moment donné, vous verrez dans l’histoire, ils se sont assis sur l’Empire et j’ai parlé ici, de l’image de la femme dans Apocalypse 17 qui est assise sur la bête ; et je vous ai dit que j’ai été à Bruxelles et que j’ai vu cette image là-bas précisément au siège de l’union européenne.

La politique est venue au secours de l’Eglise pendant qu’on persécutait les frères, mais après c’est l’Eglise qui a pris le pouvoir sur la politique. C’est pourquoi on peut voir maintenant cette femme assise sur la bête, la puissance politique. Au plan spirituel quand on lit dans le troisième âge de l’église, vous verrez que le Seigneur parle d’une doctrine. On peut lire à partir du verset 12 :

Écris à l’ange de l’Église qui est à Pergame : Voici ce que dit le porteur de l’épée aiguisée à double tranchant : Je sais où tu habites : là même où est le trône de Satan. Mais tu n’as pas lâché mon nom et tu n’as pas renié ta foi, même quand on a tué Antipas, mon fidèle martyr. Et c’était chez vous, là où se loge Satan.

Là on est toujours dans la persécution, mais vous voyez que le Seigneur montre ici que là où étaient les frères, là était le trône de Satan. C’est-à-dire que l’Église était envahie par le diable puisque déjà là, la demeure de l’Église était confondue à la demeure de Satan. Maintenant il dit :

Pourtant j’ai quelque chose à te reprocher. Tu as chez toi des gens qui suivent la doctrine de Balaam.

Vous voyez que maintenant on est entré dans les doctrines : Doctrine de Balaam, doctrine des Nicolaïtes. Amen ! Les deux doctrines ici ont leur nom cité dans la bible et, à propos du premier, le Seigneur dit ″Balaam enseignait à Balak le moyen de faire pécher les Israélites, par la prostitution et les viandes sacrifiées aux idoles.** Voyez ce qui est écrit frères, et suivez-moi très bien. Balak était un roi et Balaam un prophète. Mais les deux se sont mis ensemble pour attaquer Israël. L’esprit Nicolaïte s’est donc associé au roi, à l’empire romain. C’est ce qui est décrit ici, seulement qu’on parle de Balaam qui est le symbole de l’esprit d’organisation qui avait commencé à prendre l’Église et de Balak, qui symbolise le roi, l’empereur, l’empire. Et les deux sont en association contre le Christ et ceux qui sont à lui, c’est-à-dire sa semence. Ce mélange a déjà mis en place par des doctrines et le Seigneur utilise cette comparaison pour montrer cela. C’est Balak qui est allé demander le secours de Balaam ; puis Balaam à son tour donne un enseignement, une manière de faire pour avoir les enfants d’Israël.

Il lui a enseigné, inspiré une manière de faire : A défaut de leur faire la guerre, de les affronter, il faut t’associer à eux, faites la fête ensemble. C’est le mélange. Donc vous voyez qu’il y a un enseignement, un esprit derrière Balaam, un esprit derrière Balak. Ils s’enseignent mutuellement, ils se mettent ensemble. Il y en a un qui montre les manières de faire à l’autre et c’est l’image de cette complicité entre l’empire romain et l’esprit Nicolaïte, l’esprit de Satan ; Et c’est dirigé contre le Seigneur et contre le peuple de Dieu. Amen !

Il est dit « de même » - c’est-à-dire pareillement, de la même manière - tu as toi aussi des gens qui retiennent la doctrine des Nicolaïtes c’est-à-dire l’esprit mondain, l’esprit qui a tendance à prendre le contrôle de l’Eglise, l’esprit religieux. Dans cet âge-là, au moment où certains tenaient fermes, il y en a qui mordaient à cette complicité puisqu’ils enseignaient cela aux frères dans les églises : la viande sacrifiée aux idoles, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas une viande dans la chair, mais c’est la nourriture, c’est la parole de Dieu falsifiée, qui n’est pas vraie. C’est une nourriture religieuse prise avec les pratiques romaines, avec des pratiques culturelles parce que déjà, on parlait de l’adoration du Dieu soleil qui était un dieu païen mais qui avait été adopté par ce mélange, et c’est ce qu’on voulait imposer dans l’Eglise aux frères. Et il y en a qui ont mordu à cela. Donc frères, notez bien cette collaboration de Balak et de Balaam qui sont en réalité deux esprits. Dans ces deux âges de l’Église, qu’on vient d’étudier, on voit d’un côté, le diable qui persécute l’Eglise, qui persécute les frères, qui met la pression sur eux pour les amener à abandonner la foi, et on voit d’autre part que cette persécution est abolie, c’est-à-dire que l’empire ne met plus la pression mais les invite plutôt à venir se mettre ensemble pour collaborer.

Vous voyez que la stratégie a changé. Le même esprit qui hier les a tués, revient et dit : « Il n’y a plus de persécution. Maintenant vous êtes libres d’adorer comme vous voulez, mais seulement il faut qu’on trouve un compromis parce qu’il y a trop de désordre au milieu de vous, il y a trop de courants ça n’arrange pas l’empire parce que ça le rend instable, il faut qu’on trouve une solution ». Les uns et les autres sont alors venus et ont trouvé une solution que ce même esprit a récupérée et en a fait une affaire de Balaam et de Balak. C’est-à-dire qu’à travers cette solution, il a trouvé un moyen de les refroidir, de les écarter de la vraie foi, de les rendre inoffensifs et dans l’histoire, il est rapporté que les gens ne comprenaient pas les chrétiens de ces temps-là, ceux qui avaient décidé de marcher selon la Parole ; on ne les comprenait pas, on ne comprenait pas leur comportement, leur manière de vivre, donc cela inquiétait les gouvernants parce que ces chrétiens n’avaient pas la pratique de l’ensemble des romains. Pour les romains, les chrétiens étaient bizarres. C’est comme cela quand dans un pays les vrais chrétiens commencent à vivre la foi : ça inquiète les autorités. Ça les inquiète parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils n’ont pas les mêmes repères, les mêmes valeurs, les mêmes codes. On n’arrive pas à les associer, à les corrompre, à les adoucir, en un mot on ne les maîtrise pas. Voilà ce qu’on peut dire globalement sur le deuxième sceau.

Maintenant on va parler du troisième sceau. On le lit au verset 5 :

Puis le troisième sceau est ouvert, et j’entends le troisième Vivant qui dit : “Viens”. Je vois alors un cheval noir et celui qui le monte tient une balance. À ce moment une voix se fait entendre au milieu des quatre Vivants : “Un kilo de blé pour une pièce d’argent, et trois kilos d’orge pour une pièce d’argent. Ne gâche pas l’huile ni le vin.”

Ça c’est le troisième sceau. Le cheval, qui sort est noir et celui qui le monte tient dans sa main une balance. Mais j’ai oublié de signifier quelque chose en relation avec le deuxième sceau. Le cheval du deuxième sceau est rouge feu et le cavalier qui le monte tient une épée. L’épée ici, c’est pour tuer. C’est l’instrument qui a servi à la persécution, mais aussi le symbole des fausses doctrines qui avaient commencé à naitre, comme la doctrine de Balaam. Dans le troisième sceau, Jean dit :

Je vois alors un cheval noir et celui qui le monte tient une balance.

La balance selon vous sert à quoi ? Elle sert dans le commerce, c’est ça la balance. Vous voyez la stratégie ? Ici il a une balance pour le commerce. Il n’y a plus d’épée pour tuer, on n’est plus à ce stade-là, la stratégie a changé. Le cheval est noir et le cavalier a une balance dans la main. On lit le verset 18 d’Apocalypse chapitre 2, On est dans les âges de l’Église de Thyatire.

À l’Église de Thyatire Écris à l’ange de l’Église qui est à Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu dont les yeux sont une flamme de feu et dont les pieds sont comme bronze en fusion. Je connais tes œuvres, ta charité, ta foi, tes services et ta persévérance. Tu as fait ces derniers temps plus encore que dans les débuts. Mais je te reproche de tolérer ta Jézabel, cette femme soi-disant prophète qui enseigne mes serviteurs et les fait s’égarer, après quoi ils se prostituent et mangent les viandes consacrées aux idoles.

Déjà dans le précédant âge, on parlait de la viande sacrifiée aux idoles donc on sait ce que c’est. Mais là on mentionne le nom de quelqu’un. C’est-à-dire que l’esprit ici à un nom : Jézabel. Apocalypse 17. Il y a un nom qui est donné à la femme ; c’est une prophétesse.

Je lui ai donné un délai pour se repentir, mais elle ne veut pas renoncer à sa prostitution. Je vais donc la jeter sur un lit de malade ; ceux qui commettent l’adultère avec elle, s’ils ne renoncent pas à ses œuvres, je les ferai aussi passer par une dure épreuve. Ses enfants, je vais les frapper à mort : toutes les Églises sauront ainsi que je perce les secrets des reins et des cœurs et je rends à chacun selon ses œuvres.

Ici nous sommes dans le moyen âge et comme je l’ai dit au début, parler des âges de l’Église, c’est parler de l’histoire. Le quatrième âge de l’Eglise ou si vous voulez l’âge de Thyatire est un âge qui a commencé au moyen âge. Le moyen âge, c’est la période qui a débuté après la fin de l’empire romain et ça été une période difficile. Des historiens fixent le début de cette période autour des années 476. Donc ça été une période très difficile, une période noire de l’histoire et quand on regarde cette écriture, on comprend mieux. Quand la bible parle de frapper de mort, de tribulations ses enfants … cela a été une période très difficile en Occident parce que déjà à cette période-là en Europe, tout le monde était chrétien. L’Europe dans cette période était un continent chrétien, l’évangile s’est répandu partout ; les empereurs, les rois, les peuples… tout le monde était dans la foi chrétienne et l’Eglise catholique a réussi à s’imposer à tous. Elle était bien installée, les papes étaient en place, tout le monde était en place et ça fonctionnait bien. Seulement que ça ne fonctionnait pas bien dans le sens de Christ parce que l’esprit Nicolaïte avait pris le contrôle. Des fausses doctrines ont alors commencé à se développer et l’Eglise a commencé à mettre en place un système de culte basé sur l’exploitation du peuple. Il y avait régulièrement des conciles ou les évêques arrêtaient des décisions qu’ils imposaient à tout le monde.

Le commerce qui est décrit dans le troisième sceau, c’est l’achat des indulgences. C’est de cela qu’il s’agit quand on parle de balance, c’est le commerce. Et le commerce ici était un commerce entre l’Eglise, le clergé et les peuples (les fidèles). Il y avait un commerce qui s’était installé et on achetait les indulgences. C’est-à-dire que si quelqu’un a un problème de pécher qui doit être pardonné, il faut que ce dernier fasse un geste. Et les gestes étaient de plusieurs catégories : il y avait les pénitences, les offrandes ou les pèlerinages. Le peuple était pratiquement forcé à donner de l’argent parce que c’est ce qui était plus facile à faire. Même la basilique de Rome a été construite suite à la vente de beaucoup d’indulgences. Les gens payaient tellement qu’un système bancaire avait été organisé pour récolter tout cet argent qui circulait : « Tu veux aller au ciel ou au paradis il faut payer » et selon ce que tu auras payé, il sera décidé si tu peux ou non entrer au paradis. Donc il y avait un commerce, un trafic dans l’Eglise.

Ce dont nous parlons maintenant, c’est de l’histoire, mais c’était des faits réels, ce sont des décisions qui étaient arrêtées dans l’organisation de l’Église catholique… Aujourd’hui encore, il existe des messes de requiem. Quand un fidèle catholique meurt on collecte de l’argent pour prier pour le repos de son âme. Donc ce ne sont pas des choses qui datent d’aujourd’hui, mais il y a longtemps. Ainsi, la couleur noire du cheval symbolise ici les ténèbres dans l’Église, car le diable par l’organisation catholique avait pris toute la place dans la foi chrétienne. Dieu n’avait pas de réserve. Il y avait l’Église catholique et en face d’elle le peuple de Dieu. C’est vrai qu’en ces temps-là, on parlait des hérétiques, c’est-à-dire des personnes qui n’étaient pas d’accord. Cependant c’est ce système qui dominait tout le monde. C’est pour cette raison que la réforme est venue d’un moine catholique, il ne pouvait pas venir d’ailleurs parce que tous étaient sous contrôle, donc la révolution ne pouvait que venir de l’intérieur.

Donc le noir ici ce sont les ténèbres, la mort parce que dans cette période du Moyen Age il y a eu beaucoup de morts. Il y avait des épidémies parce que la médecine n’était pas développée comme elle l’est aujourd’hui. Il y avait des guerres entre les seigneurs : c’était le désordre. Chaque continent a connu son temps de désordre. Ce n’est pas seulement l’Afrique, mais l’Europe aussi en avait souffert. L’église catholique faisait la promotion de l’enfer et de ses souffrances pour l’âme perdue. Elle enseignait que l’âme née dans la souffrance souffrirait les affres de l’enfer et que les gens devaient payer à l’église des indulgences pour y échapper et être sauvés. Le peuple croyait cela et l’église exploitait leur souffrance.

Nous voyons donc ici que la stratégie du diable décrite dans le troisième sceau était cette forme de commerce qui avait remplacé la foi, parce que le revers c’est la foi. Si on doit payer pour aller au paradis alors ce n’est plus par la foi or la Bible dit que nous sommes sauvés par la foi et non au moyen des œuvres. C’est la foi dans ce que Dieu a fait pour nous qui nous sauve et non nos œuvres. Mais tout ça avait été voilé au gens ; le salut n’était plus recevable par la foi ; les gens manquaient d’enseignements et l’église catholique les exploitait. Des historiens disent même qu’à la fin de cette période, l’Eglise catholique s’est retrouvée avec près d’un tiers des terres de l’Europe. Oui, un tiers des terres de l’Europe parce que les gens achetaient les indulgences avec leurs biens, ils donnaient leurs terres, leurs biens et tous ce qu’ils possédaient pour aller au paradis. Frères, si nous même avions été de cette période on aurait fait la même chose parce qu’il s’agit du paradis. Donc la balance du cavalier du troisième sceau, c’était une balance de commerce : il faut payer pour aller au paradis.

Aujourd’hui nous sommes libres d’adorer pour aller au paradis. Certains jouent avec cette liberté mais demain quand la persécution va venir, comment va-t-on faire pour s’en sortir ? Actuellement, il y a la liberté, mais frères, regardez cette période qui a commencé de 476 jusqu’en 1492. Si on avait existé dans cette période, qu’est-ce qu’on aurait fait ? On aurait payé comme les autres puisque, comme eux, nous n’aurions pas su lire, nous n’aurions eu aucune connaissance, la Bible n’étant même pas accessible pour personne. Ainsi les gens payaient parce qu’ils n’avaient pas le choix et cette souffrance-là a duré près de mille ans selon l’histoire. Cependant, aujourd’hui, on ne paie pratiquement plus. Voyez-vous, les tribulations dont il est question dans Apocalypse, c’était tout ça : les morts, les troubles, les problèmes, les épidémies, la misère même … c’était une période noire, difficile. Les indulgences sont des enseignements de la femme Jézabel. Durant cette période, de nombreux enseignements étaient donnés au peuple pour les exploiter. C’étaient des décisions religieuses prises et imposées aux gens pour les dominer mais parmi elles, les indulgences étaient le plus en vue. « Il faut payer pour ceci, il faut donner quelque chose pour avoir le salut » Et les gens payaient. C’est ainsi que la femme Jézabel a enseigné. Elle a donné un enseignement dans l’Eglise, elle a donné un enseignement au peuple de Dieu et c’étaient de faux enseignements, mais que pouvait faire le Seigneur ?

Et dans cette période-là il y avait ceux qu’on appelait les hérétiques. Et les hérétiques, c’étaient des vrais chrétiens qui n’étaient pas d’accord avec ce qui se faisait parce qu’ils voyaient que c’était faux. Mais on les prenait pour des fous, des gens qui ne sont pas dans le vrai. Il y en avait qui étaient agités par l’Esprit de Dieu, mais on les prenait pour des sorciers. Alors on jugeait les hérétiques à travers l’inquisition médiévale, tribunal créé par l’église catholique et relevant du droit canonique, instauré d’abord en France puis* étendu, en Espagne et au Portugal ainsi qu'aux colonies de l’empire. *Ce tribunal religieux a été créé pour juger les chrétiens : si quelqu’un ne se conformait pas ou n’était pas d’accord avec les doctrines que l’Église avait adoptées, il était jugé par ce tribunal. Alors, comme le chrétien en question ne pouvait pas avoir raison contre le système qui dominait tout, il était exécuté ou bien enfermé à vie.

Il y avait donc de ces tribunaux instaurés par l’Église catholique pour juger les gens et surtout ceux qu’on appelait les hérétiques, ceux qui n’étaient pas d’accord avec ce genre de pratiques. On les prenait pour des rebelles or, c’est eux qui avaient la lumière de la vraie foi. Vous avez par exemple le mouvement anabaptiste qui était contre le baptême des bébés parce qu’ils ne trouvaient pas normal qu’on baptise un bébé. En effet, ils justifiaient que le baptême est fait pour des gens matures, conscients, prenant une décision personnelle. Mais l’Eglise catholique a trouvé que c’est une hérésie. Pour eux c’est une hérésie pourtant c’est ce qui est biblique mais ils ont dit non. Ce genre de choses existaient dans l’Église et, à un moment donné, cela a commencé à fatiguer tout le monde. Vous savez, il arrive toujours un moment ou l’œuvre du diable commence à fatiguer tout le monde et les gens commencent à se poser des questions parce qu’ils ne supportent plus la domination. C’est la liberté qui est bien pour l’homme, mais la domination fatigue. Aussi, quand quelqu’un te domine, arrive un moment où tu commences à te révolter dans ton cœur et tu commences à voir sous un autre jour celui pour qui tu as beaucoup de respect ; c’est alors que tu te rends compte que tu es dans le faux.

Ainsi dans le troisième sceau quand on regarde la stratégie on se rend compte que les choses ont évolué. Dans le premier sceau c’était un arc sans flèche et on ne savait pas vraiment ce qu’il allait faire, on ne percevait pas bien sa stratégie. **D’abord, il a commencé sur les œuvres en essayant d’introduire les fêtes, les sabbats, les questions de circoncision ensuite, il s’est rendu compte que les frères tenaient bon, donc il s’est mis à les tuer dans les persécutions pour les amener à renoncer à la foi, mais là aussi, ça n’a pas marché. Alors Il décide d’arrêter cette stratégie pour procéder par compromission, en essayant d’allier le pouvoir d’état et le pouvoir religieux et ce compromis a tellement bien marché que l’Église a fini par s’assoir sur la politique. C’est là que les ténèbres ont commencé parce que c’est le règne de Satan, et Satan envoie les ténèbres. **

Là où il est question du cheval noir, il est question de Satan prenant le pouvoir. Satan est bien assis, il domine, il règne. Ce sont les ténèbres. C’est le noir, c’est la souffrance. Les gens ne s’en sortent plus, tout devient difficile. Et c’est dans cet âge où cette stratégie du diable a été mise en place, qu’il y a eu ce que l’histoire a appelé la réformation. La réformation, on le lit dans Apocalypse chapitre 3. On constate d’abord que, dans l’âge de Thyatire, la femme Jézabel a été clairement identifiée : c’est une prophétesse, c’est-à-dire un esprit qui a pris le pouvoir dans l’Église et qui enseignait tout le monde. Et comme les gens ont tout accepté, cela a engendré des tribulations et des persécutions à ceux qui n’étaient pas d’accord. Les quelques chrétiens qui n’étaient pas d’accord étaient jugés, persécutés, enfermés à vie ou bien même mis à mort.

Nous lisons maintenant dans Apocalypse 3 à partie du verset 1 : il s’agit de l’âge de Sardes.

Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles sont à lui. Je connais tes œuvres : on te croit vivant mais tu es mort. Comme je l’ai dit là on est dans la mort, la mort spirituelle**. Réveille-toi et affermis ceux qui restent mais sont près de mourir. Car tes œuvres m’ont paru bien minces à la lumière de Dieu. Rappelle-toi ce que tu as reçu et entendu.**

Le Seigneur les ramène au commencement ; il leur demande de retourner à la Parole de Dieu. Amen ! Il leur demande de retourner, de se rappeler de la Parole du commencement et de voir si c’est ce qu’ils étaient en train de vivre. Amen ! C’est la parole que le Seigneur avait adressée à cette Eglise-là.

Rappelle-toi ce que tu as reçu et entendu ; mets-le en pratique et reprends-toi. Si tu ne restes pas éveillé, je viendrai à toi comme un voleur, et tu ne sais pas à quelle heure j’irai te surprendre. J’ai pourtant quelques noms de ceux qui, à Sardes, n’ont pas souillé leurs vêtements ; ceux-là m’accompagneront vêtus de blanc car ils l’ont mérité.

Comme je l’ai dit, il y a quand même des gens qui n’étaient pas d’accord avec le système mis en place par l’Église catholique ! L’âge de Sardes correspond toujours au troisième sceau et c’est là qu’il y a eu la réformation. Le changement a commencé à partir de là. Ce changement avait été favorisé par le fait qu’en ce temps-là, on avait découvert l’imprimerie. Aujourd’hui, nous avons l’imprimerie et on peut imprimer des documents en grande quantité, mais c’est à la fin du Moyen-Âge que l’imprimerie a été découverte par Gutenberg. La Bible a ainsi commencé à être imprimée petit à petit. Amen ! C’est la bible qui donne la lumière. Si c’est caché, on est dans les ténèbres. C’est dans cette période ténébreuse que la Bible a commencé à être imprimée. C’est alors qu’une Bible tombe dans les mains de Martin Luther, un moine catholique, caché dans un couvent en train de jeûner et prier, de faire pénitence à tout moment, Il commence à lire et le Seigneur va attirer son attention sur le fait qu’on est sauvé par la foi et non par les œuvres, ni par les indulgences, cette doctrine qui était enseignée. Il a réuni toutes ses découvertes en quatre-vingt-quinze thèses qu’il est allé afficher dans une Eglise quelque part en Allemagne pour dire qu’il n’était pas d’accord.

Or l’Église catholique en ces temps-là était très implantée dans presque tout le monde même si en leur sein, il y avait des séparations : tout d’abord, l’église catholique d’Orient s’est désolidarisée de Rome en 1054 (le Grand shisme d’Orient) donnant l’Église ortodoxe en Europe de l’Est (église d’Orient) et l’Eglise catholique romaine en Europe de l’ouest (Occident) puis en 1534 l’Eglise catholique d’Angleterre qui s’est séparée de Rome pour devenir l’église anglicane Mais Martin Luther étant un moine allemand, on parle de l’église catholique romaine d’Allemagne. Il a donc écrit ses thèses et les a affichées sur la porte de l’Eglise pour dire qu’il n’était pas d’accord avec ce qui se passait, ce qui lui a valu une convocation au Vatican.

Cependant, ça commencé à remuer en Europe, car les gens ont commencé à voir que tout ce qu’on leur disait était faux, la lumière commençant à éclairer dans le milieu des croyants, elle a aussi rejailli sur toute l’Europe car l’histoire de cette fin de Moyen-Age nous montre que les gens en Europe découvrant la vérité sur les mensonges et les dominations de l’église catholique, ont commencé à se révolter jusqu’à créer des révolutions armées et aboutir à destituer le roi et son royaume, séparer les pouvoirs de l’Église et de l’État pour créer les républiques laïques gérant seules les États. Mais tout cela est parti de cette période de Martin Luther.

Ce qu’on appelle aujourd’hui la liberté, les droits de l’homme, la démocratie, tout ça a commencé par le brisement de la puissance de Satan sur l’Eglise. Et tous ceux qui ont cru dans ce mouvement sont ceux qu’on a appelé les protestants. Avant, il n’y avait pas de protestants, mais quand Martin Luther est venu avec ses thèses pour protester et que les gens ont commencé à découvrir la vérité, alors il y a eu séparation dans l’Eglise catholique. Un groupe s’est détaché de l’Église et, quand ils sont sortis, cela s’est multiplié dans tous les pays. Si vous allez en Europe, vous pourrez voir des grands temples catholiques et de grands temples protestants séparés. En Suisse, par exemple, vous avez des cantons protestants et des cantons catholiques. Il en a été ainsi partout dans toute l’Europe. Aujourd’hui, quand on dit telle Église protestante, souvent les gens ne savent pas d’où ça provient, mais cela provient de la séparation au commencement de la réformation. C’est effectivement ce qui s’est passé en Europe dans cette période-là.

Le troisième sceau, cet âge ténébreux, a donc connu une lumière et cette lumière a commencé avec Martin Luther. Martin Luther a donc quitté l’Église catholique et le mouvement s’est répandu dans toute l’Europe. Il y a eu des séparations, cependant les protestants ont eu beaucoup de mal à cohabiter avec l’Église catholique. En lisant le sixième âge de l’Église, on voit que cette époque a bénéficié de la Réforme commencée avec les protestants et de la séparation d’avec l’église catholique, ce qui a amené à un réveil avec John Wesley, prêtre anglican. C’est un âge auquel le Seigneur n’a fait aucun reproche. Amen ! On peut le lire au verset 7 d’Apocalypse 3. Cet âge de Philadelphie qui a duré plus de deux siècles (1750-1906) s’est achevé avec un réveil à Azusa Street aux États-Unis. Voici ce qui est écrit :

Écris à l’ange de l’Église qui est à Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Vrai, celui qui garde la clé de David et, s’il ouvre, nul autre ne ferme ; s’il ferme, nul n’ouvrira. Je connais tes œuvres. Je viens d’ouvrir devant toi une porte que personne ne fermera. Tu n’as guère de force, mais tu as gardé ma parole et tu n’as pas renié mon nom. Aussi vais-je te donner quelques-uns de ceux qui se proclament Juifs mais ne le sont pas : c’est un mensonge, ils sont la synagogue de Satan. Je te les donne et les fais venir chez toi, et ils se jetteront à tes pieds car ils verront que je t’ai aimé. Oui, tu as gardé mes paroles qui éprouvent la constance, et je te garderai à mon tour de ce temps d’épreuve qui va surprendre toute la terre, pour éprouver tous les habitants de la terre. Tout de suite j’arrive ; garde bien ce que déjà tu as, que personne ne t’enlève le prix. Le vainqueur, je le placerai comme une colonne dans le Temple de mon Dieu, de sorte qu’on ne puisse l’en retirer. Je graverai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la cité de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel d’auprès de mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau.

Donc voici le dernier âge de l’Eglise qui correspond au troisième sceau. Et quand vous lisez vous allez voir qu’il n’y a pas de reproche.Dieu ne fait pas de reproche à cet âge parce que c’est un âge qui a bénéficié du mouvement protestant. Dans tous les pays, il y a eu séparation entre les protestants et les catholiques, donc cela faisait maintenant deux grands camps dans tous l’Europe. Et suite à cette séparation, il y a eu dans l’église un mouvement de réveil parce que les gens étaient libres d’adorer Dieu comme ils le voulaient. De nombreux réveils sont arrivés en Europe dans cette période-là. C’est ainsi que l’âge de Philadelphie qui a suivi avec Wesley comme messager, a bénéficié de ces réveils et de l’évangélisation. Si vous lisez dans l’histoire vous allez voir que John Wesley, celui de qui viennent les Méthodistes, était un grand prédicateur. Il a prêché un peu partout en Angleterre et son mouvement est arrivé aux Etats-Unis avec l’un de ses compagnons. Dans cet âge, la terre a été évangélisée. L’évangélisation est allée jusqu’en Inde et un peu partout. L’âge de John Wesley, l’âge de Philadelphie est un âge missionnaire. Cela a été un âge missionnaire parce qu’il y avait un renouveau dans l’Eglise : ce n’était plus la domination de l’Eglise catholique et des papes, mais c’était maintenant la liberté de l’Esprit, la prédication libre. Donc les missionnaires ont commencé à évangéliser. Ils ont prêché partout en Europe et en Amérique.

Puis, il y a eu un réveil en 1904 au pays de Galles qui a contaminé l’Amérique en 1906. Et c’est après eux qu’on est entré dans notre ère. Le réveil de 1906 a balayé toute la terre en suscitant beaucoup de serviteurs de Dieu et au commencement de mon propos, j’ai dit que c’est de ce réveil qu’est né le ministère de frère Branham et de tous les grands évangélistes qu’on a connus dans notre génération. Donc frères, ici vous voyez que le diable n’avait pas de stratégie. Dans le sixième âge de l’Église, on ne voit pas la stratégie de Satan parce que là, il est bloqué ; il est en train de réfléchir et chercher comme faire pour revenir à la charge. Donc ça a été une période comme cela ou le diable a été bloqué parce qu’il y avait des réveils partout : en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en France, en Belgique, partout il y avait des réveils et l’ennemi était pris de panique puisqu’il était dévoilé et n’avait pas le temps de s’installer et de réfléchir pour concevoir d’autres plans.

C’est un réveil qui est allé jusqu’en Inde parce que c’était le temps de la colonisation. L’Angleterre avait des territoires un peu partout aussi, dès qu’un réveil naissait, en même temps les missionnaires se mettaient en route pour le propager dans tous ces endroits-là : partout les gens ont prêché. Le diable n’a pas eu le temps de déployer sa stratégie et vous voyez que le sixième âge est un âge pour lequel il n’y a pas de reproche mais au contraire Dieu encourageait les frères. Vous voyez il dit : Je viens d’ouvrir devant toi une porte que personne ne fermera. Mais frères, si Dieu a ouvert qui peut fermer ? Personne ! Il dit : j’ai ouvert une porte et ici on ne parle pas de Jézabel parce que Jézabel est dévoilée. Amen ! Dans cet âge Jézabel est dévoilée, elle ne sait pas quoi faire ; il y a un mouvement de réveil, un mouvement de contestation de ses doctrines. Tout le monde prêchait partout ; elle était dévoilée, elle ne pouvait rien faire.

Donc l’Évangile a donc été ramené sur la place publique. Si vous allez en Europe, c’est là que vous allez bien voir. De grands temples protestants et de grands temples catholiques face à face. Il y a des régions qui sont catholiques et des régions qui sont protestantes. C’était comme ça : séparation totale, chacun dans son coin, chacun dans son rôle. Amen ! C’était ça et c’était la liberté. Puis la politique a été contaminée, c’est ainsi qu’il y a eu la révolution française en 1789, les gens ont cassé la Bastille et ont proclamé en 1792 la première république pour dire que maintenant c’est une république, les rois on n’en veut plus, la domination de l’Eglise catholique on n’en veut plus aussi. Désormais c’était les droits de l’homme, chacun étant libre d’adorer Dieu comme il veut. Des parlements ont été mis en place avec des premiers ministres. Les peuples votaient désormais, on n’était plus dans la dictature des rois. On a appelé ça l’ère moderne, la civilisation moderne. Ils ont développé des industries, l’imprimerie et maintenant la Bible qu’on peut trouver partout, que chacun lit et commente comme il veut.

Le diable était bloqué c’est pour cette raison que, dans le sixième âge, le Seigneur a dit j’ai ouvert une porte devant toi c’est-à-dire qu’il faut entrer dedans et travailler. C’était un âge missionnaire et les gens ont travaillé, ils sont allés prêcher partout pour essayer d’effacer au maximum les traces du diable. Mais vous savez quand le ver est déjà dans le fruit on ne peut rien faire ; on peut faire beaucoup de réformes, mais le ver est déjà dans le fruit. On parle ici d’un esprit qui n’a pas disparu et avec lequel on cohabite. L’église catholique a été affaiblie par les mouvements protestants et c’est après qu’on est entrés dans notre âge.

Dans la prochaine séance je vais parler du dernier sceau. Il y en a sept mais seulement quatre concernent l’Église. On en a déjà traité trois ; le troisième sceau a duré longtemps. Je vais revenir sur le quatrième sceau dont on parle souvent et qui concerne notre âge, c’est-à-dire le septième âge de l’Église. Sur les sept sceaux quatre décrivent le parcours de l’Église ; les trois autres décrivent autre chose dont on parlera aussi. Que Dieu soit béni.

Pour aujourd’hui, il faut retenir que le deuxième sceau dont le cheval est rouge a été une stratégie de tuerie, de destruction de la foi par la mort, les emprisonnements, les oppressions. C’est Satan qui s’est déchaîné contre le peuple de Dieu : il fallait les écraser, les étouffer ; il fallait faire en sorte qu’ils abandonnent la foi. Officiellement dans l’empire romain, il y a eu dix ans de persécutions décrétées au cours desquelles on a tué et persécuté des chrétiens qui ont tenu ferme.

Quand Satan a vu que sa stratégie ne portait pas de fruits, il l’a changé, en essayant de mettre ensemble l’autorité de l’État et l’Église : en effet, l’empereur Constantin qui avait mis fin à la persécution avait des influences religieuses. Il a témoigné avoir eu une vision dans laquelle on l’informait qu’il allait gagner la guerre, et il a gagné la guerre. C’est alors qu’il a réfléchi à une solution pour que la vie continue sans guerre et il a eu l’idée de se mettre ensemble avec l’Église pour gouverner. Il a donc convoqué en 325 le concile de Nicée et c’est ainsi qu’est née la doctrine qui allait fonder la foi de l’église catholique qui, elle, allait peu à peu prendre la place sur l’autorité de l’état. C’est là l’image de la femme assise sur la bête.

Quand on va aborder le dernier sceau vous allez voir que c’est cette stratégie qui est revenue. Aujourd’hui si vous allez à Bruxelles devant les installations de l’Union Européenne, vous allez voir cette femme assise sur une bête. J’ai vu ça de mes yeux, une femme chevauchant une bête et c’est cela la stratégie du diable : l’association du roi balaq et du faux prophète. C’est écrit dans Apocalypse chapitre 16 :la femme, la bête et le faux prophète. C’est la trinité satanique. Je le lis dans apocalypse 16 le verset 13 : Alors j’ai vu trois esprits impurs qui sortaient de la bouche du dragon, de la bouche de la bête et de celle du faux prophète.

La stratégie d’aujourd’hui, c’est la femme assise sur la bête, Donc Jézabel est revenue et j’ai parlé des manifestations de cet esprit par rapport à la femme qui avait été vue dans apocalypse chapitre 17. Retenons qu’il y a eu cette association : Satan voulant maîtriser l’Eglise et qu’ensuite c’est l’Eglise qui est montée sur la politique avec à la base l’esprit Nicolaïte et l’esprit de Balaam. La doctrine des Nicolaïtes et la doctrine de Balaam ensemble qui consiste à mélanger la foi et le monde pour former un esprit religieux qui n’a rien avoir avec l’Esprit de Christ. Cet esprit religieux conduit le royaume de Dieu dans les ténèbres car on voit dans le troisième sceau qu’on est entré dans un âge sombre. Les peuples ont souffert à cause du commerce de l’Église catholique dans la foi chrétienne. Tu veux aller au paradis tu payes ! Ce qui veut dire que les pauvres n’allaient pas au paradis. Cela a duré jusqu’à ce que, par la grâce de Dieu, un moine catholique comprenne et commence à prêcher, à parler publiquement ; que sa prédication contamine d’autres chrétiens et qu’il y ait une révolution pour casser tout ça. Amen ! Donc la mort ici, c’est une mort spirituelle et beaucoup sont morts dans cette période noire. Aujourd’hui par la grâce de Dieu, on a la compréhension de la parole, mais c’est difficile de marcher.

En résumé, les sceaux décrivent la stratégie de Satan contre l’Église pour fermer la bouche aux chrétiens, pour les empêcher de réussir leur marche avec Dieu. Amen ! Dans le dernier sceau on verra la stratégie de Satan dans notre génération. Il n’y a rien de nouveau, car ce qu’il a développé précédemment, il le réutilise aujourd’hui, aussi, celui qui a compris ce que le diable a fait avant peut comprendre ce qu’il est en train de faire maintenant. Celui qui a compris ce que Dieu a fait avant aussi peut comprendre ce qu’il est en train de faire maintenant, parce que ce sont deux esprits qui se combattent. Donc une fois qu’on est fixé et qu’on a compris la doctrine de Balaam et la doctrine des Nicolaïtes, je pense que chacun peut se positionner par rapport à cela. Que Dieu vous bénisse.

Les 12 étoiles de l’empire (12 apôtres)

La nouvelle tour de Babel

La femme chevauchant la bête devant le parlement

La monnaie de la femme

Autre représentation de la femme chevauchant la bête


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