Le chemin de Saül

Nous allons lire dans 1 Samuel chapitre 9, versets 1 à 24 :

Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d'Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d'Aphiach, fils d'un Benjamite. C'était un homme fort et vaillant. 2 Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu'aucun des enfants d'Israël, et les dépassant tous de la tête. 3 Les ânesses de Kis, père de Saül, s'égarèrent ; et Kis dit à Saül, son fils : Prends avec toi l'un des serviteurs, lève-toi, va, et cherche les ânesses. 4 Il passa par la montagne d'Éphraïm et traversa le pays de Schalischa, sans les trouver ; ils passèrent par le pays de Schaalim, et elles n'y étaient pas ; ils parcoururent le pays de Benjamin, et ils ne les trouvèrent pas 5 Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit à son serviteur qui l'accompagnait : Viens, retournons, de peur que mon père, oubliant les ânesses, ne soit en peine de nous. 6 Le serviteur lui dit : Voici, il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme considéré ; tout ce qu'il dit ne manque pas d'arriver. Allons-y donc ; peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre. 7 Saül dit à son serviteur : Mais si nous y allons, que porterons-nous à l'homme de Dieu ? Car il n'y a plus de provisions dans nos sacs, et nous n'avons aucun présent à offrir à l'homme de Dieu. Qu'est-ce que nous avons ? 8 Le serviteur reprit la parole, et dit à Saül : Voici, j'ai sur moi le quart d'un sicle d'argent ; je le donnerai à l'homme de Dieu, et il nous indiquera notre chemin. 9 Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : Venez, et allons au voyant ! Car celui qu'on appelle aujourd'hui le prophète s'appelait autrefois le voyant. - 10 Saül dit à son serviteur : Tu as raison : viens, allons ! Et ils se rendirent à la ville où était l'homme de Dieu. 11 Comme ils montaient à la ville, ils rencontrèrent des jeunes filles sorties pour puiser de l'eau, et ils leur dirent : Le voyant est-il ici ? 12 Elles leur répondirent en disant : Oui, il est devant toi ; mais va promptement, car aujourd'hui il est venu à la ville parce qu'il y a un sacrifice pour le peuple sur le haut lieu. 13 Quand vous serez entrés dans la ville, vous le trouverez avant qu'il monte au haut lieu pour manger ; car le peuple ne mangera point qu'il ne soit arrivé, parce qu'il doit bénir le sacrifice ; après quoi, les conviés mangeront. Montez donc, car maintenant vous le trouverez. 14 Et ils montèrent à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville, quand ils furent rencontrés par Samuel qui sortait pour monter au haut lieu. 15 Or, un jour avant l'arrivée de Saül, l'Éternel avait averti Samuel, en disant : 16 Demain, à cette heure, je t'enverrai un homme du pays de Benjamin, et tu l'oindras pour chef de mon peuple d'Israël. Il sauvera mon peuple de la main des Philistins ; car j'ai regardé mon peuple, parce que son cri est venu jusqu'à moi. 17 Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l'Éternel lui dit : Voici l'homme dont je t'ai parlé ; c'est lui qui régnera sur mon peuple 18 Saül s'approcha de Samuel au milieu de la porte, et dit : Indique-moi, je te prie, où est la maison du voyant. 19 Samuel répondit à Saül : C'est moi qui suis le voyant. Monte devant moi au haut lieu, et vous mangerez aujourd'hui avec moi. Je te laisserai partir demain, et je te dirai tout ce qui se passe dans ton cœur. 20 Ne t'inquiètes pas des ânesses que tu as perdues il y a trois jours, car elles sont retrouvées. Et pour qui est réservé tout ce qu'il y a de précieux en Israël ? N'est-ce pas pour toi et pour toute la maison de ton père ? 21 Saül répondit : Ne suis-je pas Benjamite, de l'une des plus petites tribus d'Israël ? et ma famille n'est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin ? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte ? 22 Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle, et leur donna une place à la tête des conviés, qui étaient environ trente hommes. 23 Samuel dit au cuisinier : Sers la portion que je t'ai donnée, en te disant : Mets-la à part. 24 Le cuisinier donna l'épaule et ce qui l'entoure, et il la servit à Saül. Et Samuel dit : Voici ce qui a été réservé ; mets-le devant toi, et mange, car on l'a gardé pour toi lorsque j'ai convié le peuple. Ainsi Saül mangea avec Samuel ce jour-là.

On peut lire au chapitre 10 verset 1 :

Samuel prit une fiole d'huile, qu'il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit : L'Éternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage ?

Amen. Après, dans le texte, on voit les signes qu’il lui a donnés puis il les a vus s’accomplir pour confirmer la grâce que Dieu venait de lui faire. Amen. On va prier tout à l’heure mais avant cela je voudrais juste vous donner une petite leçon que j’ai reçue du Seigneur en méditant cette écriture avant qu’on ne prie. Mais je voudrais aussi regarder avec vous dans Marc chapitre 6 :

Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent. 2 Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l'entendirent étaient étonnés et disaient : D'où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? 3 N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. 4 Mais Jésus leur dit : Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. 5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il imposa les mains à quelques malades et les guérit. 6 Et il s'étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages d'alentour, en enseignant.

Que Dieu soit béni. Comme je l’ai dit, nous sommes venus prier, nous sommes venus intercéder pour nos maisons, nos foyers, pour l’église, pour le peuple de Dieu, pour l’œuvre de Dieu. Amen. Et avant d’entrer dans la prière, je voudrais nous enseigner une petite leçon parce qu’il est important pour nous de comprendre certaines choses. Il est important de comprendre des choses qui, quand nous les comprenons, réveillent notre esprit et nous donnent d’être vigilants. Je voudrais nous enseigner une petite leçon. C’est une pensée qui m’est venue alors que je méditais ce texte concernant Samuel. Vous savez frères et sœurs, on ne s’habitue pas à Dieu et les réunions de prière ne doivent pas être pour nous des routines. Amen ? les réunions de prière, les rassemblements ne doivent pas être pour nous des routines. Lorsqu’on se lève et qu’on fait mouvement au lieu de rassemblement, c’est toujours un rassemblement particulier parce que nous sommes des hommes et des femmes spirituels.

Nous ne sommes pas dans la chair. On ne vit pas dans la chair. On n’est pas charnels, on est spirituels. Et quand on est spirituel, les choses qu’on fait dans l’Esprit sont spirituelles. Toutes les approches que nous avons avec le Seigneur sont spirituelles et vous ne devez pas vous habituer à Dieu et aux réunions de prière parce que Dieu est grand, Dieu est puissant, on ne finit pas de le connaître, on ne maîtrise pas toutes ses voies. On ne maîtrise pas toutes les voies de Dieu. Et quand on se rend à un rassemblement de prière, on doit y aller par la foi, on doit y aller en se disant que nous allons rencontrer le Seigneur parce qu’il a quelque chose à faire pour moi. Amen. On y va dans la foi. On n’y va pas parce qu’on doit y aller parce qu’on pense qu’on doit y aller, que si on n’est pas là cela va peut-être déranger les autres. Non frères, on vient parce qu’on se dit qu’on va rencontrer le Seigneur.

Donc, je voudrais vous parler un peu de ce qui est arrivé à Saül. Comme on l’a lu, tout a commencé par la perte des animaux de son père. Son père a perdu ses animaux et il a demandé à son fils et à l’un de ses serviteurs d’aller les chercher. Et voici Saül qui s’engage à la recherche des animaux de son père. Il va de territoire en territoire, de chemin en chemin et ne voit pas les animaux. Il les a tellement cherchés que, pour finir, il a commencé à s’inquiéter pour son père. Il s’est dit « si je ne rentre pas à la maison, mon père va finir par s’inquiéter de ne pas me voir. Il aura oublié les animaux et va s’inquiéter à mon sujet. » il a demandé à celui qui l’accompagnait de retourner à la maison, même sans les animaux. Frères, ce qui a commencé à arriver à Saül, c’était le plan de Dieu mais il ne le savait pas ; c’était la main de Dieu mais il ne le savait pas. Il se trouvait dans un plan de Dieu, mais il ne le savait pas.

Il avait été choisi par le Seigneur mais il ne le savait pas. Amen ? Dieu l’avait choisi. Cela s’est passé entre lui et son prophète qu’il avait informé. Le Seigneur lui a dit : « demain à cette heure, je t’enverrai quelqu’un que tu vas oindre chef sur mon peuple » mais le concerné, Saül, ne le savait pas. Il ne le savait pas ! il n’était informé de rien. Depuis le moment où les animaux de son père sont perdus et où il est allé à leur recherche, il est entré dans le plan de Dieu mais il ne le savait pas. Dieu avait un plan pour lui mais il ne le savait pas ; Dieu était en train de faire quelque chose pour lui et il ne le savait pas. Il avait seulement été conduit dans une voie, dans un chemin et les animaux perdus avaient été un prétexte pour qu’il aille un peu partout dans le pays jusqu’à ce qu’il se rapproche de la ville où habite Samuel le prophète. Amen ! Car, il devait rencontrer Samuel le prophète. Il ne pouvait pas se lever de lui-même pour aller rencontrer le prophète Samuel, il fallait que Dieu l’y conduise et pour le conduire là, il fallait trouver un prétexte. Le prétexte, ce sont les animaux perdus. Amen. Les animaux perdus. Voilà. Les voies de Dieu sont insondables. On ne les maîtrise pas, on ne les connaît pas toujours.

Quand dans l’église une initiative est prise, vous ne pouvez pas toujours savoir où cela va vous conduire, mais il faut y mettre le cœur, il ne faut pas le négliger, il ne faut pas le prendre à la légère. On ne maîtrise pas les voies de Dieu, frères et sœurs. Nous sommes des hommes spirituels ; nous sommes dans une église spirituelle et on est conduits par l’Esprit de Dieu, donc il faut suivre les choses et faire attention. Voici, un homme qui était au centre d’un plan organisé par le Seigneur mais qui ne le savait pas. Il marche beaucoup, il cherche sans les trouver, les animaux de son père, puis ils arrivent dans la ville où se trouve Samuel. Alors, la pensée vient au serviteur de Saül au moment où il dit retournons à la maison, le serviteur dit « attention, je me rappelle qu’il y a un prophète dans cette ville ; il y a un voyant ici. Lui, il connaît les choses car Dieu lui montre les choses. Il peut nous dire où se trouvent les animaux. » qui a parlé ? c’est Dieu ! C’est Dieu qui a inspiré cet homme, un individu qui ne connaît pas les choses de Dieu. C’est un serviteur, le serviteur de Saül qui l’a accompagné pour chercher les animaux. Les animaux sont perdus, ils ne savent pas où les trouver et Saül veut rentrer à la maison mais le serviteur dit « non, non, non ; je sais qu’il y a un voyant dans la ville. Allons le voir car lui, il pourra nous dire où se trouvent les animaux ».

Or, Dieu avait déjà prévenu Samuel qu’il allait lui envoyer quelqu’un. D’un côté, il y en a un qui cherche les animaux perdus de son père. Il les cherche, il suit une voie, un chemin que lui-même ne maîtrise pas. Ils cherchent jusqu’à se retrouver dans la ville où Dieu voulait les conduire et c’est Dieu qui les a conduits là-bas à leur propre insu. Ils ne le savaient pas et sont arrivés là par la puissance de Dieu. Par la main de Dieu ils sont arrivés là. Frères et sœurs, ils sont arrivés là par la puissance de Dieu. Quand Dieu choisit quelqu’un, quand Dieu choisit un frère, une sœur pour faire une œuvre, c’est comme ça que cela se passe. Quand Dieu nous appelle, c’est comme ça ; on suit des voies qu’on ne maîtrise pas toujours ; on prend des chemins qu’on ne maîtrise pas toujours. C’est Dieu qui sait les choses. Amen ! Mais cela aboutit toujours. Il y a un aboutissement, frères, tout a un aboutissement. On peut ne pas tout savoir mais tout a un aboutissement, tout aboutit à quelque chose. C’est comme cela.

Saül arrive et rencontre Samuel à la porte. Qui a créé cette occasion ? c’est le Seigneur. Il y en a un qui ne sait toujours rien mais dès que Samuel l’a vu, le Seigneur lui a dit « voici l’homme dont je t’ai parlé ». Donc, le prophète est déjà informé. Il sait qui il est et ce qu’il va faire avec lui mais Saül ne sait toujours pas et lui demande « est-ce que tu peux me montrer le voyant ? » Samuel lui répond « c’est moi qui suis le voyant, me voici devant toi. » Alléluia- « ah d’accord c’est toi le voyant ! » « Oui, marche devant moi et après je vais te dire ce qui se passe dans ton cœur. » Alléluia ! Dieu est trop puissant ! Dieu est puissant, qui peut le contourner ? il dit « moi, je vais te dire ce qui se passe dans ton cœur ; les animaux que tu cherches sont retrouvés ; Dieu a déjà réglé ça. Ce n’est pas pour ça que tu es là. Tu es là pour autre chose. Tes animaux sont un prétexte. Ils sont retrouvés donc ne t’inquiète pas d’eux. Tu es ici pour un autre but. » Oui, mais il ne le sait pas, frères ! Dieu l’a conduit là et Saül ne sait pas pourquoi il est là. Dieu le sait, Samuel le sait, mais pas Saül. Pour lui, il est à la recherche des animaux de son père. Ce n’est pas une affaire d’animal. Gloire à Dieu.

Donc, quand dans l’église, le Seigneur nous conduit à prendre des initiatives pour prier pour nos foyers, pour prier pour nos maisons, frères et sœurs, celui qui y met le cœur sera délivré de quelque chose parce qu’on ne sait pas toujours pourquoi Dieu prend des initiatives, on ne sait pas toujours, on ne peut pas tout voir, on ne peut pas maîtriser tous les contours des affaires de Dieu. Mais il y a des frères qui ne comprennent pas les choses. Il faut comprendre. Nous sommes des hommes spirituels et l’église est dirigée. L’église est dirigée ! si le Seigneur nous rassemble et nous demande de commencer à prier et intercéder pour nos foyers et nos familles, c’est qu’Il veut faire quelque chose. On ne peut pas tout savoir, on ne peut pas tout maîtriser, mais Dieu veut faire quelque chose. Celui qui y met du cœur sera délivré. Il verra les conséquences, il verra les fruits. Celui qui y met du cœur. C’est comme cela que ça se passe car dans l’église on ne peut pas tout maîtriser mais on se laisse conduire par l’Esprit de Dieu.

Et voici Saül qui ne savait pas qu’il avait été choisi pour être roi d’Israël. Il ne le savait pas. Dieu avait tout arrangé avec le prophète. Il est arrivé là et Samuel lui a dit « allons manger ». Il avait déjà prévu une portion pour lui. Comme Dieu l’avait informé, il a tout prévu : il y avait une portion de l’animal qu’on doit donner au roi. Il a prévu ça pour lui, mais Saül ne le savait pas. C’est comme ça frères. Dieu prévoit des choses pour nous mais on ne le sait pas car on ne maîtrise pas tout. Dieu a des surprises pour nous. Amen. Le Seigneur a des surprises pour nous et on ne le sait pas toujours. Lui, il dit rassemblez-vous pour prier. Si vous voulez la bonne part, rassemblez-vous pour prier et priez, vous allez voir ! Saül est allé s’asseoir et Samuel a dit au cuisinier « il faut apporter la portion que je t’ai demandé de mettre de côté ». Samuel la donne à Saül et lui dit de manger. C’est un texte qui m’a fait quelque chose : voici comment Saül est devenu roi en Israël.

Le prophète dit « Il faut manger, c’est pour toi ». Saül était dans quelque chose, frères, mais il ne savait pas trop ce qui se passait. Un prophète qu’il n’a jamais vu, un homme important en Israël – c’était le plus important en Israël – qui lui dit de s’asseoir et de manger avec lui. Samuel lui dit « c’est pour toi. N’est-ce pas à toi que reviennent toutes les bonnes parts en Israël ? » Saül répond : « Mais ma famille est toute petite en Israël, j’appartiens à une toute petite tribu, je ne suis rien ». Ce n’est pas le problème de Dieu ! il t’a choisi, c’est tout. Saül mange et après Samuel lui donne l’onction pour être roi d’Israël. Il est maintenant informé qu’il est devenu roi d’Israël par la volonté de Dieu. Simplement. Cela s’est passé simplement. Saül ne l’avait pas cherché. Il ne s’y attendait pas. C’est Dieu qui l’a regardé et qui l’a choisi. Le peuple a dit qu’il voulait un roi, Dieu a regardé parmi le peuple et a choisi Saül.

Frères et sœurs, quand on voit des initiatives dans l’église, on ne sait pas toujours où cela va aboutir, mais Dieu ne fait rien en vain. Si dans ta maison, dans ton foyer tu as un problème, une préoccupation et qu’il y a un tel rassemblement que Dieu appelle, il faut y mettre du cœur et surtout, approchons-nous de Dieu par la foi car les miracles que nous avons dans l’église proviennent de la foi que nous avons. C’est pour cela que j’ai lu dans Marc chapitre 6. Vous voyez, voici des gens qui sont habitués à Jésus. Il a grandi avec eux, dans leur milieu et quand Dieu l’a élevé comme prophète, il a commencé à faire beaucoup de choses. Mais eux, ne faisaient pas attention à lui. Il est arrivé dans sa patrie et ils ont vu que sa renommée était partout dans le pays : il faisait des miracles, il opérait des guérisons, il faisait de grandes choses. Mais ils étaient étonnés et se sont dit « mais, n’est-ce pas le fils de Joseph ? mais c’est bien lui, le fils de Marie. Ses frères et sœurs ne sont-ils pas ici avec nous ? Mais bien sûr qu’ils sont là. Mais d’où lui vient cette sagesse ? depuis quand est-ce qu’il a appris à prêcher et enseigner comme il le fait ? » Vous voyez ! ils l’ont connu dans le village, dans la contrée comme un simple homme, un jeune homme qui a grandi là, devant tout le monde. C’est comme ça qu’ils l’ont connu. Puis Dieu a commencé à l’utiliser. Ils ne comprenaient pas et ils avaient des problèmes pour croire en lui. Et comme ils ne croyaient pas en lui, alors la bible dit qu’il n’a pas pu opérer des miracles dans leur vie. Ils ne pouvaient pas croire en lui ; c’était trop difficile de croire en lui, le fils de Joseph qu’ils ont vu grandir, qui a ses frères et sœurs dans le village.

Tout le monde connaissait les frères et sœurs de Jésus. Ils connaissaient la famille de Joseph. Ils avaient des problèmes pour croire en lui et à cause de cela ils n’ont pas pu bénéficier de tous les miracles dont ont bénéficié toutes les autres régions. A cause de leur incrédulité. Et la bible dit que Jésus était étonné de leur incrédulité. Il était étonné de voir que des gens qui l’ont connu ne croient pas en lui. C’est lui-même qui l’a dit « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie ».

Donc, dans une église où les gens ne croient pas, les miracles ont de la peine à se produire. Une église qui perd la foi, une église qui a des difficultés à croire, à s’attacher à la parole de Dieu, les miracles n’arrivent pas à se produire, car c’est la foi qui engendre les miracles, la foi dans le Seigneur et dans Sa Parole. Et on ne voit pas de miracle parce qu’on finit par s’habituer à Jésus, on finit par s’habituer aux réunions de prières. C’est devenu ordinaire, c’est la routine. A chaque dimanche on doit venir, on doit faire les veillées, on doit avoir des jeûnes et des prières. C’est toujours la même chose, donc on n’attend rien de particulier. On le fait par routine. C’est devenu une routine. Ce n’est pas vraiment avec le cœur, ce n’est pas vraiment avec le sérieux. Amen. Frères et sœurs, concentrons-nous ! concentrons-nous ! Nous avons droit aux miracles. J’en ai parlé ici une fois. On a droit aux miracles. Tous les saints ont droit aux miracles. Tous les croyants, tous les fils de Dieu ont droit aux miracles. Le miracle pour nous est un droit. Alléluia. C’est un droit. On peut arracher des miracles au Seigneur. On n’a jamais été exclus de la présence, de la puissance de Dieu, ni des miracles et des prodiges. Mais quand il n’y a pas la foi, on ne peut pas avoir de miracles !

Ceux-là, connaissaient tellement le Seigneur et ils avaient tellement été habitués à lui – dans la chair que pour finir, ils rencontraient des difficultés à croire qu’il était leur Messie. Mais quand Jésus passait dans les régions où on ne le connaissait pas, il y avait des miracles. La femme cananéenne, vous connaissez son histoire. Jaïrus, on connaît son histoire. Il y a plein d’histoires dans la bible de gens qui ont connu des miracles de la part de Jésus et à Jérusalem il a fait de grandes choses. Mais dans sa patrie, dans sa région, il ne pouvait rien faire parce que les gens le méprisaient : ils ne pouvaient pas croire en Lui. Et dans cette église, si on s’habitue au Seigneur, si on s’habitue à nos réunions de prières, si cela devient pour nous de la routine, on ne verra plus rien. Vous connaissez la routine ? Si les moments de prière deviennent pour nous des routines, si les réunions du dimanche deviennent de la routine, tout devient de la routine, vous n’aurez pas de miracles. Vous allez vous fatiguer. Vous n’aurez pas de résultat. Alléluia.

La foi est renouvelée, la confiance en Dieu est renouvelée. Dieu est toujours nouveau. Jésus est toujours nouveau. Chaque réunion de prière est nouvelle. Tout est nouveau à chaque fois qu’on se rassemble. Tout est nouveau. Chaque moment de jeûne est nouveau, c’est particulier. Amen. Et on doit avoir des objectifs précis sur lesquels on prie. Il faut qu’on sache ce qu’on cherche avec Dieu. Frères et sœurs, pourquoi pries-tu toujours sur la même chose sans résultat ? Mais parce qu’on finit par s’habituer à Dieu et on ne comprend pas. La foi ce n’est pas cela. La bible dit que sans la foi, on ne peut pas être agréable à Dieu. Amen ?

Donc, j’ai lu ce texte pour nous donner cette petite leçon : avec Dieu, on ne sait jamais où l’on va. On ne sait pas toujours où on va. Quand Dieu prend une initiative, quand l’Esprit de Dieu nous engage dans quelque chose, on ne sait pas où cela va aboutir. On ne le sait pas toujours. Je vous ai dit samedi que c’est un champ nouveau qu’on est en train de défricher, c’est comme une œuvre nouvelle qu’on est en train de faire. On va prier pour nos foyers, prier pour nos maisons, on va intercéder pour l’église parce qu’il y a des problèmes. Mais ce qui est particulier c’est que ce sont les hommes et les femmes mariés de cette église qui prennent part à cela. On va prier. Il y a des sujets de prière. Il y en a beaucoup ! On a trop de problèmes. Dans les foyers, il y a des frères et sœurs qui ont le cœur dur et la bible parle des cœurs durs en matière de mariage. Samedi, je vous ai lu dans Mathieu 19 ceux à qui Moïse a donné une lettre de divorce. Jésus a dit que c’est parce qu’ils avaient le cœur dur : ils ne pouvaient pas supporter les femmes.

Donc Moïse leur a permis de divorcer des femmes. Aujourd’hui, cela existe. Nous sommes en Christ, mais il y a des hommes qui ont le cœur dur, il y a des femmes qui ont le cœur dur. Dans les foyers, actuellement, cela existe. Il y a des rancoeurs dans les foyers. Il y a des femmes qui ne pardonnent pas à leur mari et il y a des frères qui ne pardonnent pas à leur femme. Chacun cherche toujours à se venger de son prochain. Cela n’existe pas ? cela existe dans les foyers. Sa femme lui a fait ça ? il va chercher une occasion de le lui rendre, d’une manière ou d’un autre. C’est dans les foyers, les rancoeurs, le manque de pardon ; on garde les affaires pour les ressortir le jour où l’occasion se présente ; des affaires qui datent de plusieurs années, de plusieurs mois. Cela ressort et on en parle mais comme on ne pardonne pas, cela revient encore et encore. Frères, il y a des ténèbres dans de tels foyers. Des ténèbres. Vous connaissez les ténèbres ? cela obscurcit les voies de l’Esprit. L’Esprit ne peut pas s’épanouir. Voyez, la dernière fois on a prié contre le désordre dans la vie des foyers. On va continuer. Il y a beaucoup de choses. Il y a les enfants à éduquer. On doit prendre soin d’eux, prier pour eux. Amen. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles on doit prier. Il y a aussi des affaires plus profondes. Que Dieu soit béni. Dieu va nous aider.

Mes frères, ce que je voudrais vous dire c’est que, dans l’église, quand l’Esprit de Dieu prend une initiative, il faut y mettre du cœur. Il ne faut pas raisonner. Il faut te dire que, certainement, Dieu a ouvert une porte pour moi. C’est comme cela que tu peux obtenir quelque chose. Mais si tu te dis que c’est la vie normale de l’église, tu tombes dans la routine. Tu te dis cela et tu ne verras rien. Si on doit te supplier de venir à la réunion, te pousser à venir, cela veut dire que tu ne peux pas voir grand-chose. Mais il faut te dire que Dieu a ouvert une porte pour toi. Amen. Que Dieu soit béni.

C’est cette chose que je voulais dire et vous avez vu comment Saül a été agréablement surpris par ce qui lui est arrivé. Mais vous allez voir que dans le chapitre 10, après que Samuel l’a oint roi, et alors qu’on devait le confirmer devant tout Israël, Saül a fui. Il ne s’attendait pas à cela alors il a fui. On le cherchait et il s’était caché dans les bagages. Oui, il a fui parce qu’il ne s’attendait pas à cela. Samuel a envoyé des gens le tirer de derrière les bagages, ils l’ont fait venir et, devant le peuple, il a été confirmé roi d’Israël. C’est Dieu qui l’avait choisi. Que Dieu soit béni.

Donc, quand Dieu fait quelque chose pour nous, il nous fait passer par des chemins qu’on ne maîtrise pas mais on doit se laisser conduire. C’est pour cela que, dans la nouvelle alliance, le Saint-Esprit est venu : c’est pour nous conduire. Quand il nous conduit, on ne peut pas toujours savoir où il nous amène, mais on doit se laisser conduire, on doit suivre les choses par l’Esprit, chercher à comprendre ce que Dieu est en train de faire…C’est ce que je veux nous dire. Il faut bien qu’on comprenne que c’est une initiative qui est spirituelle et qu’on doit aborder les choses de manière spirituelle.

Que Dieu nous bénisse. On va passer du temps à prier et après, on pourra certainement échanger sur un sujet. On a aussi reçu des songes au niveau de l’église. On va prier aussi pour cela. Il y a une jeune sœur qui a fait un songe : elle a vu qu’il y avait un envoûtement sur l’église et beaucoup étaient dans le sommeil. Beaucoup dormaient. Puis il y a eu une action qui a fait que l’on a commencé à se réveiller petit à petit. Amen. Donc cela veut dire qu’on doit insister dans la prière pour que tout ce qui est envoûtement spirituel pour endormir l’église, pour endormir le peuple de Dieu soit dégagé et que nos esprits soient réveillés et restent forts dans l’Esprit. Amen. Vous savez, le sommeil et l’assoupissement se manifestent de plusieurs manières et le diable cherche toujours à nous ramener en arrière. Quand tu es réveillé, la lutte c’est de rester éveillé. Quand l’Esprit de Dieu t’a réveillé, il faut rester éveillé car ce qui peut t’arriver est que tu te rendormes. Or, si tu te rendors c’est comme si tu n’as rien fait. Tu t’es réveillé et puis tu t’es rendormi. Mais quand les coups vont arriver tu ne verras rien ! quand tu te réveilles il faut rester éveillé car le combat dure jusqu’à ce que le Seigneur vienne nous prendre dans l’enlèvement. Amen.

Il y a une autre sœur qui a eu un songe : on priera aussi pour cela. Moi, je l’ai interprété comme les fruits de l’église qui ne sont pas purs. Quand le réveil a commencé, elle a vu deux papayers : un qui était grand et un autre qui avait commencé à grandir à côté avec des fruits. Le grand papayer avait des fruits et il était vraiment impur. L’arbre était malade. Ça, c’est au début. On a interprété cela comme l’église du message qui a des problèmes. Puis l’œuvre nouvelle que Dieu a commencé avec le cri de minuit. Mais récemment, elle a fait un songe et a vu ce papayer-là qui avait des fruits, mais les fruits étaient malades. Moi, j’ai compris que cela nous concerne. Les fruits étaient malades. Mais des fruits malades, frères, ce n’est pas bon. Cela veut dire que la qualité de vie spirituelle n’est pas pure. On peut avoir des qualités dans le Seigneur, on peut avoir des dons, on peut avoir des ministères, on peut faire l’œuvre de Dieu mais tout doit être fait dans la pureté, dans la sainteté, dans la justice. Tout doit être fait de manière saine. Il faut que Dieu approuve nos fruits. Que Dieu soit béni. Donc, on doit prier pour toutes ces choses. Que l’église soit nettoyée de toute forme d’impureté, de toute forme de souillure, de toute forme de débauche, des affaires que le diable essaie d’amener au milieu de nous pour souiller les témoignages, pour salir l’église. Il faut que tout cela soit jeté dehors. Amen ? Ce sont des sujets de prières et d’intercession. Mes frères et sœurs, on a beaucoup de choses à faire dans la maison de Dieu. C’est pour cela qu’on doit rester éveillés et qu’on doit aussi prendre les armes de Dieu. Que Dieu nous bénisse.

Donc, ce soir, on va prier. Nous sommes venus par la foi. Celui qui sait que Dieu l’écoute va retourner exaucé, il va retourner béni. Amen. Et la veillée est un combat. Celui qui ne sait pas se battre va dormir. Il va oublier la prière. Ah oui, une veillée de prière est un combat. Quand tu viens, il faut te remettre entre les mains de Dieu. Il faut venir par la foi. Quand tu viens à la veillée, il ne faut pas te dire « oh, je suis trop fatigué, je ne sais pas si je tiens dans la prière ». Non, ce n’est pas toi qui pries. L’Esprit va te faire prier. Amen. La foi va te faire prier, l’onction va te faire prier. Là où tu penses que tu es faible, tu vas voir que tu vas tenir jusqu’au matin. Mais si tu viens en te disant que tu es déjà trop fatigué, tu ne vas pas tenir. Non, il faut compter sur le Seigneur. Que Dieu nous bénisse.


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