La Solution à la Souffrance
Exhortaion décembre 2013
Mes chers frères et sœurs, que la grâce et la paix de notre Seigneur Jésus-Christ soient avec vous en cette fin d’année 2013. Je vous adresse cette Parole de Jacques, comme recommandation principale du Seigneur Jésus en ce moment à Son Eglise. 13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie…(Jacques 5 :13)
Je me demandais quel message adresser au peuple de Dieu à cette heure, quand cette Parole m’est venue. Il s’agit d’une recommandation que l’apôtre Jacques a adressée au peuple de Dieu. Cette recommandation importante a quitté la vie de plusieurs chrétiens et le contraste est palpable parmi nous. Lorsque nous sommes dans la souffrance, nous faisons tout, sauf,emprunter la voie que la bible nous indique. Mais aujourd’hui où le peuple de Dieu est dans une grande souffrance, nous pensons que cette recommandation est d’actualité pour exhorter l’Eglise à la prière. Il existe dans la vie chrétienne, plusieurs sortes de souffrances. Elles peuvent être d’ordre physique, spirituel ou moral. Peu importe le genre de souffrance, mais pourvu que ça soit une souffrance, nous sommes appelés à prier.
Mes bien-aimés frères et sœurs, la souffrance est une réalité dans la vie des chrétiens, car depuis le début, les choses ont été ainsi. C’est d’abord le Christ qui fut brisé par la souffrance selon la prophétie. En effet, les Paroles d’Esaïe 53 au sujet du Messie se sont accomplies dans Sa vie et naturellement, ces Paroles devraient aussi s’accomplir pour nous. (Esaïe 53:3) Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance …Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. (Esaïe 53:10)
Jésus fut brisé par la souffrance et par l’opposition. Car c’est par là que Dieu nous forge un caractère spirituel éprouvé. Nous pouvons faire face à une souffrance physique, telle une maladie ou une infirmité, ou une souffrance morale ou sociale, parce que nous n’avons pas une situation stable. Par moment, pour plusieurs, il est même difficile de manger à la maison, parce que la misère est là, la pauvreté est aussi là. Il est devenu aujourd’hui difficile de trouver du travail pour plusieurs qui ont fini leurs études et qui chôment. L’avenir ne leur donne aucun signe d’espoir, alors qu’ils veulent se marier et avoir une famille. Ces situations de blocage constituent un grand frein à la bonne marche de plusieurs frères dans les églises. Et Satan l’adversaire a trouvé en cela un moyen efficace d’oppression. Tout cela fait souffrir. Mais Jacques dit : Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie !
Dans la souffrance, nous n’avons pas à en vouloir aux autres. Nous n’avons pas à murmurer contre les frères ou contre l’Eglise. Ce n’est pas ce que Jacques a dit. La solution à la souffrance c’est la prière. En priant, on se repent de ses péchés. En priant, on s’humilie devant Dieu. En priant, on peut trouver l’origine du mal qui nous ronge. En priant, on aura des visions et des songes, Dieu nous dévoilera les choses. C’est en priant, qu’on aura la force de supporter l’épreuve.
Souvent, la souffrance conduit plusieurs à changer de position. On les retrouve dans les compromissions pour fuir la misère. Mais nous ne pouvons pas changer de position vis-à-vis de la souffrance ou de l’épreuve. Ce que nous avons à faire, c’est de prier. Si ton mariage te suscite des souffrances, n’oublie pas ce que Paul a dit dans 1 Corinthiens 7 : 28 Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner.
Les tribulations dont Paul parle ici sont des souffrances. Le mariage fait souffrir de toute évidence lorsque l’homme et la femme n’ont pas encore compris qu’ils doivent partager leurs faiblesses dans le jeûne et la prière. Ce n’est pas en murmurant contre son conjoint que le problème sera résolu. Non ! C’est en priant. La souffrance doit produire en nous, la persévérance dans la prière. En effet, à l’origine de la souffrance, il peut avoir plusieurs mystères qui ne sont pas connus. Souvent les souffrances tirent leurs origines de loin, probablement d’une malédiction familiale ou d’une alliance démoniaque tissée par les chefs de famille.
2 Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. 3 Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. 4 Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6 et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. (Exode 20 :2-6)
Pour ceux qui ne le savent pas, comprenez que Dieu punit les familles de la terre parce qu’Il est le juste juge. Tous ceux qui commettent l’iniquité et qui font souffrir leurs semblables dans le mal récoltent de Dieu la malédiction sur des générations. Souvent vous trouvez des familles qui sont dans une souffrance qui ne s’expliquent pas, des gens à qui rien ne réussit. Cela dépend de la manière dont on vécut leurs ancêtres. Vous trouvez aussi des familles qui réussissent facilement, des gens brillant, à qui la vie sourit. C’est la récolte de la bénédiction de Dieu semée par leurs ancêtres. Si le Christ tarde à venir, nos descendants récolteront le bien ou le mal que nous semons aujourd’hui. C’est évident parce que c’est la loi de la nature.
Dans le domaine spirituel, nous avons hérité la souffrance, de notre Seigneur Jésus-Christ. (Esaïe 53) Cette souffrance est légitime parce qu’elle provient de notre engagement en tant que chrétien, serviteur et disciple de Christ.
12 Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. 13 Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra.
14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. 15 Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. 16 Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. (1Pierre 4 :12-16)
Mes frères et sœurs, je ne connais pas une fournaise qui ne fasse pas souffrir. Et cette souffrance est légitime parce que c’est notre héritage, l’héritage de ceux qui s’engagent aux côtés de Jésus. Puisque nous nous sommes déclarés publiquement pour Lui, alors nous avons part à Sa gloire et aussi à Ses souffrances. Vis-à-vis de cette fournaise légitime, on doit aussi prier. On ne doit pas murmurer contre les frères. On ne doit pas faire l’œuvre de Dieu en murmurant, parce que ce n’est pas un homme qui nous a appelés. C’est Dieu, si du moins, nous avons été réellement appelés. Les épreuves du Ministère ne doivent pas nous amener à mépriser les frères et à faire des clans et des querelles dans l’Assemblée. Quelqu’un est-il dans la souffrance ? Qu’il prie ! Je peux ajouter qu’il jeûne parce que le jeûne fait partie de la prière.
Mes frères et sœurs, aujourd’hui, je peux dire que la différence se fera parmi les adorateurs, conformément à Jacques chapitre 4 : Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. 9 Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. 10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. (Jacques 4 :8-10) C’est ici que se produira la différence entre nous. Nous avons tous de la connaissance. Oui ! Nous connaissons le Message du prophète, avec tous les mystères qui l’entourent, mais il s’agit maintenant pour nous de nous approcher de Dieu. C’est là le problème. Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous. Beaucoup disent Seigneur ! Seigneur ! Mais peu savent s’approcher réellement de Dieu, parce que nous voyons que Dieu ne s’approche pas de tous ceux qui crient Seigneur ! Alors, ils sont dans la souffrance.
Jacques nous indique comment nous approcher de Dieu, mais il est évident que plusieurs qui disent Seigneur ! Seigneur ne veulent pas emprunter cette voie, parce que c’est une voie difficile. L’Ecriture nous demande premièrement de nettoyer nos mains.
### Nettoyez vos mains, pécheurs - purifiez vos cœurs, hommes irrésolus
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus. (Job 17:9)
Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées. (1 Timothée 2:8)
En priant, nous élevons les mains, parce que nous demandons à Dieu. C’est une main tendue. Mais la main que nous tendons pour demander à Dieu doit être pure. Nous ne pouvons pas tendre des mains sales à Dieu, des mains pleines de sang de calomnies et de médisance. Nous ne pouvons pas épancher un cœur souillé devant Dieu, un cœur irrésolu qui est plein de mauvaises pensées à l’égard des frères et de l’église. Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu dans la colère. Aujourd’hui, c’est de cela qu’il s’agit. C’est pourquoi j’ai déjà dit que mon absolu à moi, c’est l’AMOUR. Celui qui n’a pas encore compris que la liberté et la délivrance en Christ proviennent de l’Amour est en retard sur l’enlèvement. L’Amour annule TOUT ce que nous pouvons avoir contre quelqu’un. L’Amour libère le cœur de tous les péchés et de toutes les faiblesses qui se peuvent nommer.
Nos mains doivent être pures et nos cœurs doivent être résolus pour l’œuvre de Dieu. Notre Absolu doit être l’Amour, le reste vient après. Car ceux qui s’aiment se comprennent. Ceux qui s’aiment se supportent. Ceux qui s’aiment conservent le même intérêt pour la Parole de Dieu et Lui donnent toujours raison. Celui qui a pour Absolu l’Amour ne peut pas attaquer son frère ! Ce n’est pas possible. Purifions nos mains, purifions nos cœurs du péché. Recherchons ensemble l’Amour et marchons dans la simplicité à l’égard de la Parole de Dieu. Dans la souffrance, on doit prier, mais on ne doit pas prier dans le ressentiment, avec un cœur chargé.
Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.
Sentez votre misère ! Est-ce que nous sentons notre misère aujourd’hui ? Est-ce que l’Eglise de Laodicée sent sa misère présente ? Est-ce que les frères du Message sentent leur misère ? Mes frères, ce sentiment a disparu du milieu de nous. L’Eglise est en lambeau et elle est à la recherche de ses marques qu’elle a perdues depuis longtemps. Et dans cette situation, ce que les frères savent faire, c’est de jouer pour le camp de l’adversaire, en s’attaquant mutuellement. Nous ne sentons plus notre misère. Mais celui qui sent sa misère ne peut même pas en vouloir aux autres, parce qu’il serait en train de chercher à régler ses propres problèmes ! En s’approchant de Dieu, nous devons sentir nous-mêmes notre propre misère spirituelle, morale ou sociale. Car Dieu a seulement compassion de ceux qui sentent leur misère. Si tu ne sens pas ta propre misère, comment veux-tu que Dieu la ressente à ta place pour t’exaucer ? Ce n’est pas possible ! Et comment Dieu peut-Il s’approcher de toi si tu ne l’attires pas par tes pleurs et tes larmes. Jacques dit : *Soyez dans le deuil et dans les larmes…*Nous sommes dans un temps où on doit pleurer. Celui qui est dans la souffrance prie en pleurant pour appeler le secours de Dieu.
Ta femme te fait souffrir, pleurs devant Dieu en priant. Ton époux te fait souffrir, pleurs devant Dieu en priant. Les frères te font souffrir, pleurs devant Dieu en priant. Tu n’as pas de situation sociale stable, pleurs devant Dieu en priant. Une maladie te fait souffrir, pleurs devant Dieu en priant. Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance, qu’il prie. La solution à la souffrance se trouve dans la prière, ce n’est pas dans l’aventure ou dans les voyages. Les fils de Dieu ne vont pas chercher la bénédiction dans un lieu quelconque sur la terre. Non ! Pour nous les chrétiens, un lieu désert peut devenir un jardin d’Eden, pourvu qu’on s’accorde avec le Dieu tout puissant. L’essentiel est de nous accorder avec Dieu. Il faut que Dieu sente que tu as un problème.
Jacques dit* : que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.* On ne rit pas avec une souffrance. On ne rit pas avec une tribulation, une fournaise allumée dans notre vie. Même quand la souffrance est légitime, on doit prier. Quand Jésus devrait aller à la croix, Il ne voulait pas boire de cette coupe. Mais à force de prier, Il a eu la force d’affronter cette réalité. Il est courant de trouver des frères qui demeurent passifs face à leurs problèmes spirituels, qui ont des conséquences néfastes sur leur vie sociale. Quand on ne prend pas cette position de prière face à la souffrance, le diable nous fait des propositions qui nous enfoncent davantage dans les ténèbres et qui nous éloignent de Dieu. Que notre rire se change en deuil. Ce n’est pas le temps de rire quand on sait que ça ne va pas. Je ne dis pas qu’il faut toujours afficher un air triste, mais il s’agit ici d’une disposition spirituelle. Le deuil et la tristesse ici sont des dispositions spirituelles dans lesquelles on se présente devant Dieu pour attirer Ses compassions.
10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera
Mes chers frères et sœurs, humilions-nous devant le Seigneur afin qu’Il nous élève Lui-même. Je voudrais vous rappeler une écriture que le Seigneur m’a donnée un jour, après que je lui ai posé une question en priant. J’ai déjà partagé cette écriture avec mes lecteurs, mais je la rappelle pour ce moment. C’est dans le Psaumes 75.
4 Je dis à ceux qui se glorifient: Ne vous glorifiez pas ! Et aux méchants : N’élevez pas la tête !5 N’élevez pas si haut votre tête, Ne parlez pas avec tant d’arrogance !6 Car ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident, Ni du désert, que vient l’élévation. 7 Mais Dieu est celui qui juge : Il abaisse l’un, et il élève l’autre.
Jacques nous demande de nous humilier en nous approchant de Dieu. Il y a beaucoup de chrétiens qui ne savent pas ce que veut dire s’humilier. Je voudrais vous donner une définition très simple qui va vous aider à comprendre l’esprit du texte. S’humilier, c’est reconnaître que c’est Dieu qui a toujours raison dans notre vie. C’est Dieu qui a raison. Nous avons toujours tort. C’est pour cette raison que je vous ai toujours dit de vivre votre foi par rapport à ce que Dieu vous demande de faire et non par rapport à la réaction des autres. Faire ce que la bible nous demande de faire dans chaque circonstance de la vie, c’est reconnaître que c’est Dieu qui a raison. C’est aussi cela nous humilier.
C’est lorsque nous donnons toujours raison à Dieu en faisant ce qu’Il nous demande que nous sommes élevés. C’est Dieu qui nous élève parmi nos semblables. Nous ne pouvons pas nous élever nous-mêmes. C’est Dieu qui a le pouvoir de nous distinguer parmi les autres, en nous donnant le pouvoir, la domination et l’autorité. C’est Dieu qui peut nous faire briller comme des étoiles dans ce monde. Nos propres ambitions ne le peuvent pas. Notre propre mobilisation ne le peut pas. Mais auparavant, il faut qu’on accepte de Lui donner raison dans notre vie. Il faut qu’on accepte d’obéir à Sa parole. L’élévation ne vient pas de l’orient, ni de l’occident, mais de Dieu Seul. C’est Lui qui élève les hommes. Pourquoi les églises se divisent ? Pourquoi il y a-t-il des combats à la chaire des assemblées ? C’est parce que les dirigeants veulent s’élever avant le temps. Ils n’acceptent pas les différentes positions que Dieu donne.
Nous ne pouvons pas être distingués dans l’orgueil, ni dans le m’as-tu-vu. Ce n’est pas possible. En s’approchant de Dieu, on doit Lui donner raison. Comment pouvons-nous attendre l’enlèvement quand on ne peut pas dire bonjour à un frère en Christ. Comment pouvons-nous penser que nous allons bien quand on évite les frères en Christ ? Comment faisons-nous pour prier quand on cultive de mauvaises pensées à l’égard des autres. L’élévation pour nous ne viendra pas d’un serviteur de Dieu, aussi puissant soit-il ou aussi oint soit-il. On ne sera pas contaminé par l’onction d’un serviteur de Dieu. Non ! Dieu nous élèvera quand nous Lui auront donné raison dans notre vie de tous les jours. C’est Dieu qui a raison.
Regardez, je vais vous donner un exemple de ce dont je parle. Lorsque David a péché et que Dieu a commencé à le punir, il était en fuite avec ses proches. Et pendant qu’il fuyait, un homme de la maison de Saül est venu prononcer des malédictions contre lui.
5 David était arrivé jusqu’à Bachurim. Et voici, il sortit de là un homme de la famille et de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra. Il s’avança en prononçant des malédictions, 6 et il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi. 7 Schimeï parlait ainsi en le maudissant : Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! 8 L’Eternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu occupais le trône, et l’Eternel a livré le royaume entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme de sang ! 9 Alors Abischaï, fils de Tseruja, dit au roi : Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête. 10 Mais le roi dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja ? S’il maudit, c’est que l’Eternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi ?
11 Et David dit à Abischaï et à tous ses serviteurs : Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie ; à plus forte raison ce Benjamite ! Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Eternel le lui a dit. 12 Peut-être l’Eternel regardera-t-il mon affliction, et me fera-t-il du bien en retour des malédictions d’aujourd’hui. 13 David et ses gens continuèrent leur chemin. Et Schimeï marchait sur le flanc de la montagne près de David, et, en marchant, il maudissait, il jetait des pierres contre lui, il faisait voler la poussière. (2 Sam 16 :5-13)
Mes frères, je peux dire ici que David s’est humilié. Ce parent de Saül n’agissait pas bien, parce qu’il parlait contre le roi d’Israël, il le maudissait ; ce que David n’avait jamais fait à Saül ! Mais alors que les serviteurs du roi voulaient réagir, le roi les en empêcha. David avait reconnu que c’est Dieu qui avait raison de déverser sur lui Sa colère parce qu’il avait péché. Il était dans un mauvais temps. Aujourd’hui, l’Eglise est humiliée, les frères et sœurs sont humiliés. Dieu nous a humiliés et c’est avec beaucoup de peine que nous essayons de ramener la gloire de Dieu dans notre propre vie et dans la vie de l’Eglise. Dans cette position d’humiliation, pourquoi ne sentons-nous pas notre misère pour revenir au Seigneur de tout notre cœur ?
Si David a été ramené sur son trône, c’est parce qu’il s’est humilié devant Dieu. Il n’en voulait à personne, car il était le seul responsable de sa situation. Souvent quand il y a des problèmes, on trouve des frères qui ne sont jamais responsables. Ils n’ont jamais tort, ils ont toujours raison. Et ce genre de personne ne s’excuse jamais. Ils ne demandent jamais pardon aux autres, parce qu’ils ne font jamais rien de mal. Ils peuvent dire en priant : Seigneur, pardonne mes péchés, mais ils ne peuvent jamais dire : frère, pardonne-moi ou sœur je te demande pardon. Jamais ! Mais laissez-moi vous dire que Dieu ne reçoit pas les demandes de ceux qui se comportent ainsi. Ils ne peuvent pas voir la gloire de Dieu. Dieu ne peut pas les élever parce qu’il leur manque quelque chose d’important. Quand on ne peut pas s’excuser auprès de son frère, on marche dans le tâtonnement.
Mes frères, je nous exhorte à la simplicité et à l’humilité. Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance, qu’il prie ! Arrêtons d’incriminer les autres. Arrêtons de nous plaindre les uns des autres et approchons-nous de Dieu, afin qu’Il s’approche de nous. Que cette année nous rapproche davantage de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. Que cette année nous rapproche davantage les uns des autres dans la communion fraternelle. Prions pour briser le joug de la souffrance du peuple de Dieu. Prions pour briser le joug de la souffrance et de la misère dans nos assemblées et dans nos maisons. Que la grâce et la paix de notre Seigneur Jésus-Christ soient avec vous tous.
En Christ notre Seigneur
Fr M’BRA Parfait