La révolte de Shéba
Exhortation fin août 2014
Je vous salue tous dans le nom précieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui a accepté de donner sa vie pour notre salut, par son sang. C’est en Lui que nous avons la paix qui surpasse toute les intelligences. C’est aussi en Lui que nous avons notre espérance, l’espérance d’une délivrance totale de toutes les mauvaises influences de la mondanité. En effet, notre chemin qui est déjà tracé devant nous doit nous conduire à un objectif qui est aussi connu. Il s’agit d’être comme le Christ parce que nous avons été engendrés à son image. C’est ce qui est écrit dans Romains 8 : (Romains 8:29) Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Jésus-Christ en effet est le premier-né d’une race d’hommes spirituels appelée à être comme Dieu. C’est la nouvelle création de l’humanité qui va remplacer l’ancienne création qui est déjà condamnée à la destruction. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. (2 Corinthiens 5:17)
Mes chers frères et sœurs, est-ce que nous voulons porter l’image de Christ et travailler à rendre cette image plus claire pour tous ceux qui nous entourent ? Nous ne pouvons pas avoir une chose et son contraire à la fois. Car le monde entier est gouverné par une dualité éternelle à laquelle on doit faire face. Je dis éternelle parce que ça fait longtemps que ça dure. Certes, cette dualité prendra fin et Jésus y a déjà mis fin par son sacrifice à la croix, mais la fin de toute chose se fait encore attendre.
En effet, dans Ses enseignements, Jésus avait déjà abordé la question en ces termes : (Luc 16:13) Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. Cette déclaration du Christ est très claire et traduit la réalité des faits dans notre monde. NUL ne peut servir deux maîtres à la fois. NUL ne peut se faire apprécier par deux maîtres à la fois. Ce n’est pas possible ! Dieu et Mamon constituent LA DUALITE spirituel du monde présent. Mamon, c’est Satan ! C’est le dieu du monde qui a des serviteurs dans tous les domaines, au point que tout est ramené à l’argent dans le monde. L’argent est devenu le SENS de la vie. C’est pourquoi sans la poursuite de l’argent, la vie n’a aucun sens. Pour le monde, l’homme doit se réaliser dans la recherche de l’argent. Car c’est par l’argent que Satan a réussi à soumettre tous les hommes à lui. Et l’argent est accompagné par plusieurs autres démons que nous connaissons, qui troublent le monde, notamment, l’orgueil de la vie, la prostitution, la violence, la drogue, les guerres, les religions etc. Tout le monde entier se trouve sous la puissance de l’argent. Jean l’avait déjà dit comme un avertissement dans sa première lettre aux saints. (Jean 5:19) Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. Aujourd’hui, l’Eglise se trouve aussi sous le pouvoir de l’argent, parce que l’amour de l’argent a gagné les cœurs des chrétiens et des serviteurs de Dieu. Nous savons aussi qu’il y a même une prédication qui accompagne Mamon dans sa conquête du peuple saint. Il s’agit de la prédication de la prospérité. Les pasteurs et prophètes de la prospérité sont devenus très populaires dans le monde et affichent partout des signes de bénédiction et de réussite dans le Ministère.
La grande publicité faite autour de ces prédicateurs n’est pas gratuite. Ce sont eux qui ont les chaînes de télévision et qui diffusent leurs messages partout pour attirer ceux qui cherchent des solutions à leurs nombreux problèmes de la vie. Mes chers amis, aujourd’hui Mamon n’est plus dans le monde, mais il est bien dans le milieu chrétien. Il a une stratégie de communication très bien développée et suffisamment envoutée pour capter les esprits faibles. L’apparence de ces hommes donnent envie de devenir ‘’serviteur de Dieu’’, comme si être pasteur ou prophète de Dieu était quelque chose de si simple. A la fin, on a l’impression que celui qui a les moyens financiers peut devenir serviteur de Dieu, du moins, c’est ce que Mamon veut faire croire. Et plusieurs y ont cru et se sont jetés dans le Ministère, comme à l’aventure.
Il y a aujourd’hui, une vraie destruction de la foi chrétienne et de l’influence du nom de Jésus par le dieu de ce monde parce que Mamon a réussi à s’emparer du cœur de la chrétienté. Il y a de célèbres pasteurs qui se retrouvent devant les tribunaux et même en prison à cause des questions d’argent. Plusieurs dans les églises guettent le poste de pasteur parce qu’il semble que la dîme appartient au pasteur de l’Assemblée locale ; ce qui n’est pas biblique. Le pasteur a part à la dîme, mais la dîme ne lui appartient pas de manière exclusive. Mais je dois vous dire que lorsqu’un serviteur de Dieu ou un frère en Christ se retrouve dans une telle position, il est évident qu’il n’est plus au service de son Maître Jésus. Mais a plutôt choisi le camp de l’adversaire. (1 Jean 2:15) N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui…
Lorsque le monde et ses affaires commencent à prendre le pas sur nous, nous devons savoir que nous sommes loin de notre Maître et de ses affaires. Et la recherche des affaires du monde peut nous conduire à la perte de notre âme. Et à ce sujet, beaucoup ont pactisé avec le diable pour détruire l’influence du nom puissant de Jésus. Ils sont tous dans les églises, avec la bible en main, mentionnant le nom de Jésus à longueur de journée, mais au fond d’eux-mêmes, ce sont des menteurs, des voleurs et des trompeurs. Ce sont des bishop, des archi-bishop, des prophètes et des prophétesses de tout genre qui n’ont rien reçu d’autre du Christ que la bénédiction matérielle. Jésus a dit : Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? (Matthieu 16:26) Selon vous, que peut donner un homme en échange de son âme ? Cette question veut dire : Que peut recevoir un homme en échange de son âme ? Il y a des hommes qui acceptent de recevoir de l’argent en échange de leur âme.
Plusieurs ont vendu leur âme au dieu de ce monde pour de l’argent et de la gloire. En effet, ce sont généralement ces choses que les hommes échangent avec leur âme parce que c’est ce que Satan peut proposer aux hommes : le prestige, la gloire, l’argent et les plaisirs. S’il y a une chose que le cœur orgueilleux apprécie le plus, c’est le prestige et la gloire. Tout homme qui n’a pas été délivré de sa vie naturelle aime la gloire et les honneurs. Tout frère qui n’a pas réussi à ensevelir son vieil homme aime la première place et les honneurs dans l’Assemblée des saints. Tout frère qui n’est pas mort à lui-même aime être le premier parmi les frères. Il aime qu’on l’honore et refuse de jouer les seconds rôles. Et beaucoup ont vendu leur droit d’aînesse en se rendant coupable de ce péché dans l’Assemblée des saints.
Mes bien-aimés, il n’y a pas de salut, ni de succès pour celui qui à cause des difficultés de la vie et de ses ambitions personnelles a pactisé avec Mamon, le dieu du siècle présent. Votre vie chrétienne ne peut pas connaître d’envol véritable tant que vous n’avez pas accepté de prendre la place que Dieu vous a donnée devant sa face. A qui voulons-nous ressembler dans l’Eglise ou dans le Corps de Christ ? Qui voulons-nous avoir pour maître ? A qui est-ce que nous voulons-nous comparer ?
Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. (Genèse 1:26-27) Dès le départ, l’homme fut créé à l’image de Dieu pour vivre sur la terre comme un dieu en dominant sur la création terrestre. Mais après la chute, l’homme n’a plus cherché à porter l’image de Dieu qui avait été voilé en lui par le péché. Aujourd’hui, les hommes portent l’image d’un autre qui s’appelle Satan. Jésus-Christ est venu dans le monde en vue de faire découvrir à nouveau l’image du Dieu qui nous a créés. C’est pourquoi au sujet de Jésus, Paul dit : Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. (Colossiens 1:15) Jésus-Christ est l’image du Dieu invisible, comme Adam fut aussi l’image du Dieu invisible sur la terre.
Au sujet d’Adam il est écrit : Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. (Genèse 5:3) Adam a multiplié la création en engendrant des fils et des filles à son image, selon sa ressemblance. C’est pourquoi toute la population humaine mondiale est identique. Nous sommes tous les mêmes hommes, ayant les mêmes intelligences et les mêmes constitutions physiques et morales. Mais Paul dit en référence à la résurrection que : De même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. (1 Corinthiens 15:49) Aussi certainement que nous sommes des hommes à la ressemblance de notre père Adam, comprenons que nous sommes aussi des esprits à la ressemblance de Christ par notre nouvelle naissance dans le Royaume de Dieu. C’est ce qui est écrit dans les Corinthiens. Dieu nous a engendrés en Christ pour que nous portions à nouveau son image. Un chrétien doit accepter de porter l’image de Christ et travailler à lui ressembler en toute chose. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. (2 Corinthiens 3:18)
Toute la population spirituelle du Royaume de Dieu doit porter l’image de Christ parce que c’est Lui le Seul modèle d’homme spirituel présenté dans le Royaume de Dieu. C’est comme Adam qui fut le premier homme sur la terre. Pareillement, Jésus fut aussi le premier homme dans le Royaume de Dieu. Personne ne peut se prévaloir de la nature ou de la race humaine s’il ne ressemble à Adam. Personne non plus ne peut se prévaloir d’être chrétien si on ne voit pas grandir et rayonner en lui, l’image de Jésus-Christ. Et nous devons comprendre qu’une image se construit selon ce qui est écrit. Car l’Ecriture nous décrit comment nous devons faire pour édifier cette image du Christ dans notre vie. C’est Jésus lui-même qui nous a donné tous ce qui contribue à ce travail. Pierre l’a souligné dans son épitre. Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ: 2 que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! 3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, 4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise…
Dieu nous a donné en Jésus-Christ, tout ce qui contribue à notre piété et à notre transformation pour atteindre à la fin de notre marche, l’image de Jésus-Christ. Cette image est déjà en nous, mais elle doit être formée. Comme Adam, chacun d’entre nous doit engendrer une vie qui ressemble à notre nouvelle personnalité. Ça doit être une évidence. En effet, est-il possible pour nous que ça soit le contraire ? Paul dit que nous tous qui avons le visage découvert par l’Esprit, sommes transformés de gloire en gloire en la même image que le Christ. La gloire de Jésus doit rayonner sur le visage de chaque chrétien de jour en jour, de semaines en semaines, de mois en mois et d’années en années. Et c’est dans un miroir que nous contemplons la gloire du Seigneur, car la gloire du Christ est décrite dans Sa parole.
Nous avons un miroir dans lequel nous voyons notre propre visage et aussi le visage du Seigneur. Celui qui regarde dans ce miroir doit voir l’image de Jésus-Christ et voir aussi sa propre image pour établir la comparaison. 23 Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, 24 et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. 25 Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. (Jacques 1 :23-25) Lorsque nous avons vu notre propre image dans le miroir de la parole et que ça ne s’ajuste pas encore avec l’image du Seigneur, que devons-nous faire ? Il nous faut persévérer dans le travail parce que nous avons déjà à notre disposition tout le nécessaire. Que Dieu soit loué !
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, 6 à la connaissance, la maitrise de soi, à la maîtrise de soi, la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel l’amour. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. (2 Pierre 1 :1-9) C’est ici la stature de Christ, l’image du Dieu invisible. En effet, Dieu n’a jamais été vu en chair et en os dans le monde. Mais c’est au travers de Christ que les hommes ont pu voir Dieu. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes appelés à reproduire l’image du Dieu invisible dans le monde. Jésus n’avait pas besoin de travailler pour construire sa personnalité divine parce qu’Il n’avait pas été conçu dans la chair comme nous. Mais nous avons besoin de travailler à nous construire une personnalité divine parce que nous avons connu le péché et la chute et notre corps a abrité des démons avant de recevoir le Saint-Esprit.
La personnalité divine est un assemblage de qualité et de vertu qui sont en nous comme une vie, un comportement, une nature. Nous devons travailler à les superposer les unes après les autres, mais à la base, il y a la foi, car la foi est le berceau de la vie spirituelle. Il y a des chrétiens qui après leur engagement dans la foi refusent de faire des efforts pour ajouter à leur foi ce qui reste. Ils se trompent eux-mêmes par de faux raisonnements, et à la fin, ils sont pauvres et manquent de tout. Leur vie chrétienne n’a aucune valeur spirituelle parce qu’ils ne peuvent rien apporter de constructif dans leur milieu spirituel et dans leur environnement hostile à l’Evangile.
Mes chers amis, je ne veux pas m’étendre sur ce passage parce que j’en ai déjà parlé dans d’autres exhortations, mais comprenons que nous sommes appelé à porter l’image du Christ et que cette image doit se refléter sur nous tous les jours. C’est ce que Dieu a fait de nous ; Il nous a engendrés à l’image de Christ. Acceptons d’être ce que Dieu a fait de nous. Christ est notre Maître et nous sommes Ses disciples. C’est à Ses côtés que nous devons nous engager. Et à la fin des temps, l’Eglise de Laodicée doit engendrer l’image de Christ qui est son fils selon Apocalypse 12. C’est cela notre espérance et aussi notre Evangile.
Je voudrais qu’on regarde ensemble l’histoire d’un rebelle nommé Schéba qui s’est levé contre David pendant son retour à Jérusalem. L’histoire de Schéba peut nous instruire sur les conséquences spirituelles de la rébellion dans notre vie et dans la vie de l’Eglise.
1 Il se trouvait là un méchant homme, nommé Schéba, fils de Bicri, Benjamite. Il sonna de la trompette, et dit: Point de part pour nous avec David, point d’héritage pour nous avec le fils d’Isaï ! Chacun à sa tente, Israël ! 2 Et tous les hommes d’Israël s’éloignèrent de David, et suivirent Schéba, fils de Bicri. Mais les hommes de Juda restèrent fidèles à leur roi, et l’accompagnèrent depuis le Jourdain jusqu’à Jérusalem.
Cette période de l’histoire de Schéba concerne le moment où David, après la mort d’Absalon retournait à Jérusalem pour reprendre son trône de roi. C’est en moment-là que Schéba qui faisait partie de la rébellion d’Absalom dit au peuple de ne pas accueillir David, voyant qu’ils avaient perdu la partie. Schéba voulait qu’Israël boude le roi et se détourne de lui ; et c’est ce qui fut fait. Schéba fut écouté par Israël qui se trouvait encore sous l’onction de la rébellion d’Absalom. C’est de cette manière que l’esprit de rébellion agit toujours dans le monde et dans l’Eglise. C’est un esprit qui crée des troubles dans le peuple en soulevant les gens contre l’autorité quelle qu’elle soit. Ici, c’est tout Israël qui se rangea du côté de Schéba. Juda refusa de se joindre à cette rébellion contre David.
Souvent dans les Assemblées locales, le Diable attaque l’autorité de cette manière. Il se saisit d’un frère, remue le reste du peuple avec beaucoup d’arguments et de prétextes et crée une division dans l’Eglise. La réalité est qu’on ne veut plus se soumettre à l’autorité de celui ou de ceux qui conduisent le peuple de Dieu. Cela s’est manifesté dans le désert parmi les enfants d’Israël, lorsque l’autorité de Moïse fut contestée par des milliers dans le peuple. Mais cette rébellion partit de gens dont les noms sont encore cités dans la bible : Dathan Abiram et Koré. Une rébellion a toujours un chef, un meneur qui réussit à convaincre les autres d’épouser sa cause.
Généralement, la cause des rebelles semble juste au départ, mais pour Dieu, la rébellion n’est jamais dans la bonne position. Même quand Absalom humiliait David, il n’était pas dans la bonne position parce qu’il accomplissait la tâche du méchant. Il jouait le mauvais rôle. L’écriture dit que Schéba était un méchant : 1 Il se trouvait là un méchant homme, nommé Schéba, fils de Bicri, Benjamite. Lorsque nous avons un cœur qui n’est pas droit dans la maison de Dieu, nous finissons un jour par jouer le mauvais rôle. Celui qui est toujours en train de murmurer contre ceux qui dirigent finit par devenir un méchant dans la maison de Dieu. Et si l’occasion lui était donnée, il dirigerait ou soutiendrait une fronde contre la direction du rassemblement. C’est de la rébellion.
Lorsque l’affaire parvint aux oreilles du roi, il mit à la poursuite de Schéba, Joab et ses hommes pour étouffer cette rébellion naissante. 4 Le roi dit à Amasa : Convoque-moi d’ici à trois jours les hommes de Juda ; et toi, sois ici présent. 5 Amasa partit pour convoquer Juda ; mais il tarda au-delà du temps que le roi lui avait fixé. 6 David dit alors à Abischaï : Schéba, fils de Bicri, va maintenant nous faire plus de mal qu’Absalom. Prends toi-même les serviteurs de ton maître et poursuis-le, de peur qu’il ne trouve des villes fortes et ne se dérobe à nos yeux. 7 Et Abischaï partit, suivi des gens de Joab, des Kéréthiens et des Péléthiens, et de tous les vaillants hommes ; ils sortirent de Jérusalem, afin de poursuivre Schéba, fils de Bicri…
14 Joab traversa toutes les tribus d’Israël dans la direction d’Abel-Beth-Maaca, et tous les hommes d’élite se rassemblèrent et le suivirent. 15 Ils vinrent assiéger Schéba dans Abel-Beth-Maaca, et ils élevèrent contre la ville une terrasse qui atteignait le rempart. Tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber.
Toute l’armée de David s’est levée contre la rébellion de Schéba parce qu’elle avait tiré leçon de la rébellion d’Absalom. Le roi avait pris la résolution d’en finir rapidement avec cette rébellion avant qu’elle ne s’étende. Je voudrais qu’on analyse la réaction de David. Vous savez, lorsque vous êtes dans la mauvaise position devant Dieu, il vous est difficile de combattre une rébellion. C’est ce qui arriva à David devant Absalom. David ne pouvait pas s’attaquer à lui à cause de son péché. C’est seulement après avoir mis de l’ordre entre lui et Dieu qu’il eut la victoire sur cet esprit de rébellion qui est né en Israël.
Les hommes de Joab avaient atteint Schéba qui s’était réfugié dans la ville d’Abel-Beth-Maaca. Ils élevèrent contre la ville une terrasse qui atteignait son rempart et tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber. Mes chers amis, regardez comment la ville paisible d’Abel-beth-Maaca était devenu du coup un champ de bataille à cause de Schéba ! Il a suffit que cet esprit entre dans la ville pour qu’elle ne soit plus en sécurité et en paix. L’esprit de rébellion crée des troubles dans notre vie. Cette ville peut être l’image d’un pays, d’une église locale ou d’une vie chrétienne. Ça peut-être l’image d’une famille ou d’un couple chrétien. Il suffit que cet esprit de rébellion entre dans les cœurs pour que la paix soit ôtée. Car l’esprit de rébellion ôte la paix dans le milieu où il se manifeste.
Au départ, cette ville était paisible, ne sachant même pas ce qui se passait avec Schéba parce que les habitants furent surpris par l’attitude de Joab et de son armée qui avaient déjà commencé à attaquer la muraille. La muraille représente la sécurité spirituelle de la nation, de la famille, de la vie chrétienne ou du couple. Et c’est le premier rempart qui est détruit dans un lieu où se manifeste un esprit de rébellion. Quand notre cœur tombe dans la rébellion contre l’autorité de Dieu ou de sa parole, on est plus protégé. Une femme qui se lève contre l’autorité de son mari ôte la paix de la maison. Un enfant qui se lève contre l’autorité de ses parents ôte la bénédiction et la protection sur sa vie. Une vie chrétienne qui vit dans la rébellion contre le Seigneur et sa parole d’expose au châtiment de Dieu.
Nous sommes bien placés pour savoir qu’un pays dans lequel naît une rébellion qui est soutenue n’a plus de paix. Lorsqu’une rébellion est née en Côte d’Ivoire, ce pays a perdu la paix. Lorsqu’une rébellion est née en Irak, il a perdu la paix. Lorsqu’une rébellion est née en Lybie, la Lybie a perdu la paix. Lorsqu’une rébellion est née en Syrie, la Syrie n’a plus de paix. Partout où il y a des rebellions, il n’y a pas de paix. C’est le trouble et l’angoisse parce que l’esprit de rébellion est contre la paix. Et à la fin des temps, il y a des guerres et des bruits de guerre à cause des rebellions qui parsèment le monde. Et il n’y a plus de paix dans le monde à cause de la rébellion des hommes contre Dieu.
Il n’y a pas non plus de paix dans les Eglises à cause de la rébellion du peuple de Dieu vis-à-vis de Sa parole et de Ses dirigeants. Partout dans les assemblées, il y a souvent des crises entre les dirigeants à cause de l’esprit de Schéba.
Dans cette histoire de Schéba, il y a une femme qui a eu la bonne attitude. Elle a pris position et a cherché à savoir ce qui se passait dans la ville. 16 Alors une femme habile se mit à crier de la ville : Ecoutez, écoutez ! Dites, je vous prie, à Joab : Approche jusqu’ici, je veux te parler ! 17 Il s’approcha d’elle, et la femme dit: Es-tu Joab ? Il répondit : Je le suis. Et elle lui dit : Ecoute les paroles de ta servante. Il répondit : J’écoute. 18 Et elle dit : Autrefois on avait coutume de dire : Que l’on consulte Abel ! Et tout se terminait ainsi. 19 Je suis une des villes paisibles et fidèles en Israël ; et tu cherches à faire périr une ville qui est une mère en Israël ! Pourquoi détruirais-tu l’héritage de l’Eternel ?
Mes chers amis, lorsque la paix et l’assurance vous abandonnent, cherchez à savoir pourquoi cela. Pourquoi il y a subitement des problèmes qui vous enveloppent ? Pourquoi est-ce que vous êtes en danger ? Pourquoi Dieu se lève-t-Il contre vous ? C’est ce que cette femme sage avait cherché à savoir. Et Joab lui a donné l’information juste. Souvent dans les mouvements de rébellion, il y a beaucoup de mensonges. Quand le diable veut détruire une communauté, il distille le mensonge et la tromperie pour emballer tout le monde. Il distille des calomnies et des médisances. Il crée des attroupements çà et là pour anéantir l’influence de l’autorité. Cette femme n’a pas voulu entrer dans le jeu de ce démon. Elle s’est tout simplement approchée de la vraie source pour s’informer au sujet de l’affaire. Je pense que c’est ce que nous devons faire dans de telles situations. Il est important de poser des questions à Dieu au sujet de certains problèmes qui ôtent la paix dans notre environnement afin de savoir comment réagir de la bonne manière. Quand la femme a posé son problème a Joab, il a reconnu qu’il ne voulait pas faire du mal à la ville, mais le problème était que la ville abritait Schéba. C’est Schéba qui était visé et non toute la ville. Mais quand une ville abrite un rebelle, Dieu est obligé de la frapper parce que la ville prend la malédiction du rebelle. 20 Joab répondit : Loin, loin de moi la pensée de détruire et de ruiner ! 21 La chose n’est pas ainsi. Mais un homme de la montagne d’Ephraïm, nommé Schéba, fils de Bicri, a levé la main contre le roi David ; livrez-le, lui seul, et je m’éloignerai de la ville. La femme dit à Joab : Voici, sa tête te sera jetée par la muraille.
22 Et la femme alla vers tout le peuple avec sa sagesse ; et ils coupèrent la tête à Schéba, fils de Bicri, et la jetèrent à Joab. Joab sonna de la trompette ; on se dispersa loin de la ville, et chacun s’en alla dans sa tente. Et Joab retourna à Jérusalem, vers le roi. Voilà ce que Dieu demande qu’on fasse à l’esprit de rébellion. Il ne faut jamais laisser cet esprit prospérer dans le peuple. Car toute rébellion est sévèrement punie par Dieu. L’écriture dit : ôtez le méchant du milieu de vous. (1 Corinthiens 5 :13) La paix revient lorsque l’esprit qui anime le méchant est ôté. Il ne faut pas s’associer à cet esprit, mais il faut le chasser. Certains Etats servent de base arrière à des rébellions pour déstabiliser des Etats voisins. Les dirigeants qui le font collaborent avec un esprit dangereux qui va s’exporter plus tard dans les limites de leurs frontières, parce que Dieu frappe la rébellion. L’esprit de Schéba va là où on le reçoit.
Dans le désert, ceux qui ont soutenu la rébellion de Dathan, Koré et Abiram sont morts avec leurs familles, la terre les a engloutis. Nous voyons aussi dans le monde que les peuples, les femmes, les enfants et des innocents périssent dans les guerres créées par des rébellions. Qu’ont-ils à avoir avec la rébellion et les rebelles? Les habitants d’Abel-beth-maaca quant à eux ont coupé la tête de Schéba. La ville ne l’a pas soutenu. La ville n’a pas entretenu ce démon pour prolonger son insécurité. C’est ce que Dieu nous demande dans les églises, dans les familles et dans nos Etats respectifs. Lorsqu’une partie de la population soutient une rébellion et qu’elle prospère, tout le monde en souffre. Lorsqu’un parent prend position dans la rébellion d’un enfant, le couple en souffre. Lorsque des frères et sœurs prennent position dans la rébellion d’un serviteur de Dieu contre un autre, toute la communauté va en souffrir. Ça toujours été ainsi. Il ne nous appartient pas d’entretenir ou de soutenir une rébellion, même si on n’est pas d’accord avec l’autorité contre laquelle la fronde est menée. Notre devoir est de faire la distinction entre l’esprit méchant et les frères manipulés par l’ennemi.
Il existe une forme de rébellion qui passe inaperçu dans la vie des frères en Christ. C’est le péché volontaire. En effet, l’écriture parle du péché volontaire. Il y a des frères et sœurs qui pèchent volontairement, par entêtement. Ils connaissent bien la loi de Dieu en la matière, mais refusent de se soumettre à la parole de Dieu. C’est de la rébellion. Cette forme de rébellion est très répandue dans le peuple de Dieu et conduit ceux qui la vivent à l’endurcissement de cœur et à la mort spirituelle, parce que Dieu juge les rebelles. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.
26 Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. 28 Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; 29 de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? (hébreux 10 : 25-29) Ce genre de rebelles foulent aux pieds le sang de Jésus qui les a sanctifiés et outragent l’Esprit de la grâce. Que leur reste-t-ils si ce n’est le jugement de Dieu ? Et le péché volontaire crée aussi des troubles dans les Assemblées et dans les cœurs.
Mes bien-aimés frères et sœurs, le point final se trouve ici. Ne marchons pas en péchant volontairement, c’est de la rébellion. Car celui qui pèche volontairement agresse Dieu avec toute sa conscience et devra en supporter les conséquences. Il ne faut pas penser que l’amour de Dieu n’a pas de limite. Il ne faut pas penser que la grâce de Dieu n’a pas de limite. Même la patience de Dieu à notre égard a des limites. Si nous avons hébergé des Schéba, faisons-les sortir de nos assemblées et de nos maisons pour avoir la paix et l’assurance. Car la cognée est mise à la racine des arbres. La cognée est mise à la racine des murailles. Toute vie qui héberge des Schéba sera renversée. Que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ soient avec nous tous. Bien-aimés, appliquons-nous à la prière et aux supplications pour notre délivrance totale.
Notre délivrance ne sera pas cachée, mais elle sera réelle et paraîtra comme un flambeau selon ce qui est écrit. Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, Pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, Jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume. (Esaïe 62:1) Comme je l’ai déjà dit, il ne nous appartient pas de fabriquer quelque chose comme une délivrance, un Ismaël qui n’est pas vraiment la promesse de Dieu. Notre délivrance des influences démoniaques doit être réelle. Notre libération des prisons de Satan doit être réelle. Notre séparation d’avec le monde et sa convoitise doit être réelle. Si Christ nous a affranchis, nous devons être réellement libres. Il n’y a rien à supposer ou à imaginer parce que nous sommes dans le temps de la restitution. Quand Job a eu de nouveaux enfants, c’était réel, ce n’était pas de la fiction ou de l’imagination. Quand il a eu sa peau renouvelée, c’était aussi réel. Job voyait les choses, il les vivait avec son entourage et ses filles ont leur nom dans la bible.
Mes bien-aimés frères et sœurs, ne nous contentons pas d’un faux réveil parce que le Cri de Minuit doit nous sortir de la rébellion vis-à-vis de la parole de Dieu et nous amener dans une compréhension profonde de la parole prophétique. Que Sa grâce et Sa paix soient avec nous tous.
En Christ notre Seigneur
Fr M’BRA Parfait