La mission du Saint-Esprit dans l’Eglise (2)

Deuxième partie

Je vais revenir un peu sur ce qui a été dit afin que ceux qui n’étaient pas là puissent continuer, car on est toujours dans le même esprit. On va lire dans Jean 14, c’est la lecture d’hier. Nous avons parlé de la mission du Saint-Esprit dans l’Eglise et j’ai dit que j’allais continuer ce matin, mais il est bon qu’on revienne sur ce que je pourrais appeler le texte principal : Jean, chapitre 14 à partir du verset 15 :

15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.

Que Dieu soit béni. Nous allons ajouter à cela un texte dans Actes chapitre 7 à partir du verset 46 :

46 David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever une demeure pour le Dieu de Jacob ; 47 et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison. 48 Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète : 49 Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos ? 50 N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses ?

Amen. Donc, ce matin, je vais construire mon propos autour de cette écriture. C’est une prophétie qui a été donnée. Dieu n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, parlant du fait que le Seigneur Dieu a prévu des outils pour construire son œuvre, pour construire son habitation qui est dans chacun d’entre nous. Nous avons été acquis à la croix pour être habités par le Seigneur. Nous sommes le temple du Saint-Esprit, chacun pour sa part et ce temple doit être construit, édifié par Dieu Lui-même.

Je disais hier que le Seigneur a accompli une mission dans la chair. Il a vécu effectivement comme un homme en Israël. On l’a vu. Le témoignage est rendu dans les écritures mais, Il a dit aux disciples : Il est avantageux pour vous que je m’en aille. Quand je m’en serai allé, je vais revenir… et Il est revenu en Esprit sur les disciples et au milieu des disciples. Jésus a dit : Je serai au milieu de vous, je serai en vous… Donc, Il est revenu en nous, mais aussi au milieu de nous. Dieu se manifeste désormais au milieu de la vie des croyants. Il habite dans les croyants et Il se manifeste aussi dans les rassemblements de croyants : Il se glorifie. Le Seigneur a plusieurs manières de se manifester. Dans la chair, Il était limité dans la personne de Jésus, mais quand Il est revenu en Esprit, Il n’est plus limité. Il se manifeste de plusieurs manières et dans plusieurs rassemblements. Il peut habiter plusieurs personnes, des millions de personnes, autant que nous sommes sur la terre. Il peut nous habiter chacun individuellement. Il peut nous assister chacun individuellement. Si on se rassemble, en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique au même moment, le Seigneur peut se manifester dans tous les rassemblements de saints en même temps. Il est maintenant illimité. Il travaille comme Il veut et c’est de cette manière qu’Il construit son Eglise, qu’Il édifie son Eglise. La mission du Saint-Esprit, c’est de construire un temple agréable à Dieu, un temple dans lequel Il peut vivre. La mission du Saint-Esprit, c’est de créer un environnement spirituel propice à la croissance du peuple de Dieu, car nous sommes dans un monde hostile à l’évangile, un monde hostile à la Parole de Dieu, un monde hostile à Dieu Lui-même.

La terre n’est plus à nous frères et sœurs. Depuis qu’il y a eu la chute, Satan a pris le contrôle de l’humanité, aussi la terre n’est plus à nous. Jésus a dit : vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde. Donc, l’Esprit de Dieu est venu pour créer un environnement propice à la croissance spirituelle du peuple de Dieu. Il est venu pour que nous puissions obéir à la Parole de Dieu, pour nous soumettre à la Parole de Dieu. Il est venu pour nous conduire dans la sanctification, pour achever notre sanctification parce que, chacun de nous doit être sanctifié comme Dieu le veut. L’Esprit de Dieu est venu pour nous conduire dans toute la vérité : on l’a lu hier. Chacun de nous doit être conduit dans la vérité : on ne doit pas être des ignorants, frères et sœurs. Je l’ai dit hier : l’Esprit de Dieu, c’est l’Esprit de vérité : s’Il est au milieu de nous, s’Il est en nous, on doit être conduits dans toute la vérité. Malheureusement, aujourd’hui, parmi les chrétiens, il y a beaucoup d’ignorants. Pour la plupart, nous sommes des ignorants. On ne sait même pas ce qui se passe avec nous-même, ce qui se passe avec le plan de Dieu, avec notre Assemblée… Souvent, dans le rassemblement, on ne sait même pas ce qui se passe.

Mes frères et sœurs, Dieu a une mission dans la vie de chacun d’entre nous. Dieu a un projet dans la vie de chacun d’entre nous. La mission et le projet vont ensemble. Dieu doit se révéler à chacun de nous. Il doit nous tenir par la main et c’est par l’Esprit qu’Il fait cette assistance-là. Il a prévenu les disciples : il est pour vous avantageux… hier, j’ai insisté sur ce mot parce que c’est le Seigneur qui l’a utilisé Lui-même… Il est avantageux. C’est un avantage : il est avantageux pour vous que je m’en aille… et que je revienne au milieu de vous en Esprit… que je revienne en vous en Esprit. Donc, c’est un avantage que nous avons d’avoir Dieu au milieu de nous et en nous. On doit en profiter et Dieu, au milieu de nous, se manifeste de plusieurs manières. Il agit, Il se manifeste de plusieurs manières. Il travaille à nous sanctifier, à nous purifier.

Hier, je disais à propos de la sanctification, par exemple, que nous sommes autorisés à nous faire des reproches les uns aux autres par la Parole de Dieu mais, arrivé à un certain niveau, on ne peut plus faire des reproches à un frère parce qu’on ne sait plus ce qui se passe avec lui. Chacun de nous a une intimité, une portion de vie qui est cachée aux autres, mais qui n’est pas cachée à Dieu. Donc, l’Esprit peut mettre le doigt là où personne ne voit pour nous dire ce qui ne va pas. En ce qui concerne notre dépouillement des œuvres charnelles, notre dépouillement du péché, arrivé à un certain niveau, il faut que ce soit Dieu seul qui nous parle pour nous dire ce qu’on doit faire ou ce qu’on ne doit pas faire. Le pasteur est limité. Les prédicateurs sont limités. Il y a un niveau où ils ne peuvent plus avancer parce qu’ils ne peuvent pas voir, ils ne peuvent pas comprendre. Il faut l’Esprit de Dieu pour nous dépouiller entièrement des péchés et il faut l’Esprit de Dieu pour nous révéler ce qui ne va pas avec nous, pour nous révéler ce qui fait que nous souffrons.

Il y en a qui sont maltraités par des esprits méchants qu’ils ne voient même pas. Souvent, on a des influences qui nous viennent de très loin : des péchés qu’on a commis ou bien que des parents ont commis, des choses qu’on a vécues il y a bien longtemps mais on ne le sait même pas. Il faut l’Esprit de Dieu pour nous révéler cela, pour dévoiler les œuvres des ténèbres. On ne doit pas être ignorant alors que l’Esprit de vérité, l’Esprit de Lumière est au milieu de nous et en nous - alors qu’Il est venu pour nous conduire. Les hommes peuvent être ignorants. Ceux qui ne croient pas, qui ne confessent pas Jésus peuvent être ignorants, mais pas nous. Pour toutes les questions qui nous concernent, qui concernent l’Eglise, Dieu peut nous donner une réponse parce que le Saint-Esprit est venu pour nous conduire dans toute la vérité. Toute la vérité, c’est vraiment toute la vérité. Amen. Toute la vérité. On ne doit pas être ignorant. Celui qui veut savoir ce qui le concerne, s’il interroge Dieu, Il va lui répondre. Ne faisons pas comme si on n’a rien entendu, comme si on n’a rien vu. Amen ? Que Dieu nous bénisse.

Le Saint-Esprit est venu pour que nous soyons convaincus de péché. Hier, j’ai parlé de ça. Le pasteur ne peut pas convaincre de péché, sinon par l’Esprit pour qu’on soit convaincu de péché, pour qu’on se repente de nos péchés, pour qu’on s’humilie devant le Seigneur : c’est une mission du Saint-Esprit. C’est la mission du Saint-Esprit ! Pour que l’individu pleure sur ses péchés, pour qu’il reconnaisse ses fautes : c’est la mission du Saint-Esprit ! Jésus a parlé avec la femme samaritaine. Elle a couru dans le village pour aller dire aux gens : venez, venez, venez voir quelqu’un qui m’a dit ce que j’ai fait… Effectivement, c’est le Seigneur qui lui a dit : tu as eu plusieurs maris… elle était étonnée et a dit : Mais, je vois que tu es un prophète ! Je vois que tu es un prophète… Il lui a dit : Tu as eu plusieurs maris. D’ailleurs, celui avec qui tu es à présent n’est pas ton mari. Il lui a dit ce qu’elle a fait. Il lui a dévoilé ce qu’elle a fait : mais c’est la puissance du Saint-Esprit !

Dans l’Eglise, les gens ne se repentent pas. Ils viennent s’asseoir, mais ne se repentent pas de leurs péchés, parce qu’ils ne sont pas touchés. Si l’Esprit est absent dans une église, frères –parce qu’il faut qu’on se comprenne bien : le Saint-Esprit se manifeste au milieu de nous dans les réunions et Il est aussi un esprit qui habite chacun de nous. Pour qu’on se repente, il faut qu’on soit touché sinon nous serons de bons religieux : on va aller et revenir parce qu’on n’est pas touché, on vient à l’église, mais on n’est pas touché. On ne peut pas en vouloir à quelqu’un qui n’est pas touché. Il faut que ce soit l’Esprit de Dieu qui le touche pour qu’il reconnaisse ses fautes. J’ai dit hier qu’il y a des frères qu’on persuade de se repentir. Ça ne doit pas être comme ça. Si tu es chrétien, ce n’est pas quelqu’un d’autre qui doit venir te demander pardon pour que tu te repentes du mal que tu as fait. Tu n’as pas besoin qu’on vienne te faire des reproches. Celui qui a fait du mal, s’il a vraiment l’Esprit de Dieu, les reproches doivent déjà monter dans son cœur pour qu’il demande pardon, pour qu’il s’excuse mais il y en a à qui on demande pardon pour qu’ils se repentent : non, frère, il faut t’excuser, il faut demander pardon, ce n’est pas bien ce que tu as fait… mais si tu as l’Esprit de Dieu, tu n’as pas besoin de ça ! Les gens pleurent sur leurs péchés, ils tombent sur leur face parce qu’ils viennent d’être touchés par l’Esprit !

Dans l’Eglise, on vit dans la chair. Pourquoi ? Où est l’Esprit ? Où est sa mission ? Avec quoi est-ce qu’on a édifié nos assemblées, nous les frères du Message surtout ? Avec quoi est-ce qu’on a bâti nos églises ? L’Ecriture dit que Dieu n’habite pas dans ce qui est fait de la main de l’homme. Si on a construit des églises dans la chair, avec nos propres forces, nos propres moyens, avec nos stratégies – c’est ce qui se passe aujourd’hui – des séminaires, des ateliers sur l’évangile, c’est terrible ! C’est ce qui se passe quand l’Esprit de Dieu n’est pas là… Le Seigneur nous a donné une seule chose, c’est le Saint-Esprit. Quand Il partait, Il a dit : le Saint-Esprit viendra, c’est le consolateur. Il viendra et Il vous conduira dans toute la vérité. Il convaincra le monde de péché. S’il y a des chrétiens qui se repentent, qui viennent à la foi, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Et dans nos réunions, nos rassemblements, quand on a déjà cru et qu’on est rassemblés, si au milieu de nous, il peut y avoir des prophéties, des parlers en langues, s’il peut y avoir tous les dons que vous connaissez dans 1 corinthiens 12, 1 corinthiens 14 et le don suprême de 1 corinthiens 13 : l’amour, s’il peut y avoir tout ça, ce sont les manifestations du Saint-Esprit. Une église où il n’y a pas la paix, frères, où est la place de l’Esprit ? Parce que le Saint-Esprit déverse dans nos cœurs la paix. Si on n’est pas en paix, on n’est pas en paix en tant que chrétiens, si on est troublé, on est perturbé, frères, mais où est la place du Saint-Esprit ? Si on ne se sent pas consolés dans nos afflictions alors que l’Esprit Saint est le consolateur, où est la place du Saint-Esprit ? Si on se sent affligés à tout moment, on n’a pas la joie, mais où est la place du Saint-Esprit, dans nos réunions, dans nos églises, dans nos foyers, dans nos ménages, dans nos relations avec les uns et les autres ? Où est la place du Saint-Esprit ?

Je vous ai dit hier que ce n’est pas seulement ici que je parle de ces choses. J’en ai parlé chez nous avant de venir ici. L’Eglise doit s’engager à rechercher le Saint-Esprit. Amen ! Car c’est un bien précieux que Dieu nous a donné – c’est Jésus-Christ en Esprit au milieu de nous et en nous – c’est Lui qui doit agir, c’est Lui qui doit se manifester, c’est Lui qui doit nous conduire, c’est Lui qui doit nous consoler, c’est Lui qui doit nous délivrer, c’est Lui qui doit nous sanctifier, c’est Lui, frères qui doit être le centre, la racine. C’est vraiment le pilier sur lequel on peut édifier la foi chrétienne, l’œuvre de Dieu. Tout ce que nous faisons dans l’Eglise doit avoir pour base le Saint-Esprit. Aussi, nous ne pouvons pas construire un ouvrage de par nous-mêmes, un ouvrage spirituel dans lequel on veut que Dieu se glorifie. On doit être des vases vraiment construits, édifiés par le Seigneur Lui-même, par l’Esprit, car les ministères, les prédicateurs, que ce soit les 5 ministères, comme le travail des anciens dans l’église, que ce soit les dons de l’Esprit, tout cela est coordonné par le Saint-Esprit et ce sont tous ces outils-là que le Seigneur utilise pour édifier son Eglise.

Parlant des 5 ministères, je parle des apôtres, des prophètes, des pasteurs, des évangélistes, des docteurs…. Ce sont des dons que Dieu a donnés à l’Eglise. Les dons de l’Esprit, ce sont là encore des révélations de l’Esprit. Tout ce que nous faisons dans l’Eglise, à la base, il y a l’Esprit de Dieu. Et si on se rassemble et qu’on ne voit pas les révélations de l’Esprit, ses manifestations, on doit se demander avec quoi on a édifié notre église. Avec quoi on a édifié notre église ? Dieu n’habite pas dans ce qui est fait de la main de l’homme. On voit dans le Message, qu’on a construit des églises, des lieux de prière de plusieurs milliers de places – ce que le prophète a condamné et combattu. On construit beaucoup d’églises, de grandes églises de plusieurs milliers de places… Et le Saint-Esprit ? Où est-Il dans tout ça ? Où est sa place ?

Dieu a une mission. Ici, Dieu a une mission. Ailleurs, partout, Dieu a une mission. Dieu a une mission dans l’Eglise. Dieu a une mission dans la vie de chacun de nous, individuellement. Dieu a un projet avec chacun de nous individuellement. Si tu es serviteur de Dieu, Dieu a une mission avec toi. Tu es une sœur dans l’église, un frère dans l’église, Dieu a une mission avec toi. Dieu a une mission avec chacun de nous. C’est une mission vraiment personnelle et c’est vraiment une mission de préparation. Nous allons faire un voyage. Dieu envoie un assistant qui est le Saint-Esprit. Il va nous aider à faire nos valises. Il va nous aider à nous préparer, à faire tout ce qu’on a à faire pour prendre l’avion. C’est un assistant. Mais si on le met de côté, frères, vous êtes sûrs qu’on peut bien faire la valise ? Qu’on ne va pas oublier certaines choses, certains effets ?

Mais sa mission est simple. Le Message dit qu’Il vient préparer dans notre génération, une épouse sans tâche, ni ride, ni rien de semblable. La préparation de l’Epouse relève de la mission du Saint-Esprit. Nous, nous prêchons. Tous les prédicateurs prêchent mais, ils sont limités. On est limité. On est vraiment limité. L’Esprit de Dieu n’est pas limité. Lui, Il va loin. Il va loin avec chacun de nous. Il nous fait entrer dans les profondeurs de Dieu, dans la présence de Dieu. Il nous conduit dans une communion plus profonde. Avec Lui, on vit ce qu’on ne peut pas vivre avec les frères. Le Saint-Esprit fait beaucoup de choses et nos cœurs doivent rechercher le Saint-Esprit, la présence de Dieu. Je l’ai dit hier : le diable nous a piégés aujourd’hui avec beaucoup de distractions dans l’Eglise. On est distrait. Tout le temps accrochés à nos ordinateurs, à nos téléphones, à Internet, à plusieurs jeux… on est distrait. Pourquoi est-on distrait ? Parce qu’on a abandonné le Saint-Esprit ! La communion est vraiment distante. Il n’y a pas le temps, le diable travaille, frères.

Le diable travaille. Satan travaille. Il fait le travail de remplacement du Saint-Esprit dans les églises, un véritable travail de remplacement. Il comble le vide. Les chrétiens sont occupés : il y a beaucoup d’organisations, beaucoup de manifestations, beaucoup de choses que font les gens, des divertissements, puis ils sont pris dans les manifestations et n’ont pas le temps. Avec l’Esprit de Dieu, il faut avoir le temps. Une fois, une prophétie m’a été adressée. Le Seigneur disait : je ne parle pas dans le bruit… Il faut avoir du temps pour moi. Si tu n’as pas le temps, je ne peux pas te parler. Le Saint-Esprit ne se voit pas à l’œil nu. C’est dans la communion spirituelle qu’on est vraiment avec Lui, mais si on n’a pas le temps, comment Dieu peut-Il nous parler, comment peut-Il nous instruire ? Il est venu pour nous convaincre de péché, de justice, de droiture… On doit être droit, juste, intègre dans nos voies parce que l’Esprit de Dieu, c’est l’Esprit de vérité.

Donc, celui qui est en communion avec l’Esprit de Dieu, une église qui est en communion avec l’Esprit de Dieu, une église où Dieu se manifeste, c’est une église établie dans la vérité, une église établie dans la confiance, dans l’assurance. Et puis il y a la paix de Dieu dans le cœur des gens. Mais si on vient à l’église sans être convaincu. Je l’ai dit hier : la conviction, c’est très important ! La conviction est un fruit du Saint-Esprit. Celui qui n’est pas convaincu ne bougera pas ! C’est là qu’il y a la limite de l’homme et nous, les pasteurs, on doit le comprendre : un frère qui n’est pas convaincu ne bougera pas. S’il bouge, il est un hypocrite. C’est un hypocrite. Il vaut mieux ne pas être hypocrite. Si je ne suis pas convaincu, je ne suis pas convaincu. Amen. Je ne suis pas convaincu ! Et on doit comprendre celui qui n’est pas convaincu. Mais celui qui est convaincu par l’Esprit est vraiment convaincu. Quand tu es convaincu par l’Esprit, tu es vraiment convaincu. Amen !Il est venu pour nous convaincre de nous repentir, de revenir à Lui. Il est venu pour nous convaincre de nous repentir, de revenir de nos mauvaises voies, de nous détourner des voies du péché. Il est venu pour nous convaincre d’être juste, d’être droit et intègre dans tout ce que nous faisons. Il est venu pour nous convaincre d’abandonner le monde, de nous séparer du monde, de demeurer vraiment dans la Parole de Dieu.

Ceux qu’on appelle les martyrs, quand on lit leur histoire, on se demande comment ils ont pu réaliser tous les exploits ? Des gens qu’on a jetés aux lions et qui se sont laissés jeter… des gens qu’on a guillotinés, qu’on a brûlés vifs… ils se sont laissés faire. Pourquoi ? C’est l’assistance du Saint-Esprit sinon personne ne peut faire ça ! C’est l’assistance du Saint-Esprit. Quand tu es convaincu, tu es convaincu. On peut te tuer mais tu es convaincu. Ce sont des gens, des chrétiens que l’Esprit avait assistés.

Aujourd’hui, la menace qui plane sur l’Eglise, c’est de construire un ouvrage fait de mains d’hommes, de grands bâtisseurs, mais des bâtisseurs religieux, des pasteurs religieux. Je vous ai souvent dit ici : quand on parle de religion, ne regardons pas dehors, regardons dans le Message. On a assez regardé dehors. Maintenant, regardons dans le Message. La religion, c’est bien parmi nous que ça se passe. Frères et sœurs, Dieu n’habite pas dans ce qui est fait de mains d’homme alors que l’Esprit de Dieu est venu pour construire un ouvrage spirituel dans lequel le Seigneur doit habiter. L’ouvrage en question, c’est vous et moi qui avons été suscité par Dieu. Le travail se fait par l’Esprit, avec les dons du Saint-Esprit, la Parole de Dieu… Avec tout ce qui tourne autour de la communion spirituelle, de l’édification parce que nous avons reçu les dons pour édifier l’Eglise. Edifier l’Eglise, c’est mettre une pierre après une autre, une vertu après une autre. Si vous lisez dans Pierre, 2 Pierre 1 :5 vous allez voir : A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, 6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.

L’Esprit de Dieu place chaque vertu après l’autre, chaque parole, chaque vérité après une autre pour faire une maison vraiment solide, une maison inébranlable. C’est la mission du Saint-Esprit : Nous faire devenir des chrétiens inébranlables, des hommes faits, comme c’est écrit. Nous devons devenir des hommes faits, ça veut dire des hommes forts, des chrétiens forts, des chrétiens affermis, des chrétiens qui ont de l’assurance, qui sont inébranlables, qui peuvent tenir dans les épreuves à venir, car il y a des épreuves qui viennent devant. On doit tenir, frères et sœurs.

Avec quoi a-t-on bâti nos églises dans le Message ? Avec quoi a-t-on bâti notre vie chrétienne ? Avec quoi est-ce que tu as construit ta vie chrétienne ? Avec quoi as-tu construit ta foi ? Si c’est dans la chair qu’elle a été construite, il suffira d’une épreuve pour balayer ça ! Pour faire tomber ! Tout s’écroule parce que cela a été fait par la main de l’homme. Cela a été fait par les raisonnements, l’intelligence, la sagesse humaine…

Ou par l’amour de soi. Quand on s’aime, on se bâtit une vie chrétienne à notre image. Celui qui s’aime trop bâtit une vie chrétienne à son image, pas à l’image du Seigneur mais à sa propre image. Et ça se voit ! C’est évident !

Ça été ma première prédication ici. Vous vous rappelez ? J’ai dit que chacun de nous doit ajouter du sel à son offrande. C’est écrit dans Lévitique : chacun de nous doit ajouter du sel à son offrande. Et j’ai dit que le sel, c’est le sacrifice**. On ne peut pas servir Dieu sans faire de sacrifices. On ne peut pas servir un frère de l’église sans faire de sacrifice. On ne peut pas arriver à la perfection sans faire de sacrifices**. On ne peut pas avoir une bonne collaboration, une bonne cohabitation avec le Saint-Esprit sans faire de sacrifices. On ne peut pas faire la volonté de Dieu, être agréables à Dieu sans faire de sacrifices. Chacun de nous doit saler son offrande…

Au départ, on a parlé comme ça. Amen. C’est important ! J’ai aussi dit que celui qui n’a pas expérimenté Dieu, qui n’a pas fait une véritable rencontre avec Dieu, qui n’a pas eu une révélation véritable, ne peut pas adorer Dieu comme il se doit. Abraham a dressé un autel quand Dieu s’est révélé à lui. Isaac a dressé un autel quand Dieu s’est révélé à lui. Jacob a dressé un autel quand Dieu s’est révélé à lui. Et Dieu s’appelle le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. On adore Dieu par révélation. La révélation, c’est de l’Esprit et j’ai montré que celui qui adore Dieu sans révélation court le danger de mêler le sang des frères à son sacrifice parlant d’Abel et de Caïn. Et dans le Message aujourd’hui, il y a tellement de divisions, tellement de séparations, tellement de cas d’inimitiés qu’il est vrai que nous avons mêlé le sang de nos frères à nos sacrifices.

Mes frères et sœurs, aujourd’hui, nous avons besoin du Saint-Esprit. C’est un cri d’alarme. On a besoin du Saint-Esprit. Dieu doit nous écouter. On doit prier, on doit jeûner, on doit s’humilier, on doit revenir au Seigneur parce qu’un véritable croyant arrive à un niveau où il s’arrête et ne peut plus bouger si Dieu ne vient pas à son aide. Parce que nous sommes des fils de Dieu, nous sommes issus du royaume de Dieu, nous sommes des enfants de Dieu. Un moment vient où nous sommes obligés de revenir au Seigneur parce qu’on ne peut plus avancer. La souffrance est grande. L’épreuve est grande. Il m’arrive de demander au Seigneur à quoi sert le Message aujourd’hui ? À quoi sert cette Parole qu’on a reçue ? À quoi a servi le ministère de frère Branham ? Souvent, je lui pose la question tellement l’Eglise est misérable et il faut avoir les yeux spirituels pour voir que nous sommes misérables, frères ! C’est vrai ! Il n’y a rien sur la place. Il y a des prédicateurs mais il n’y a rien sur la place. Il n’y a rien sur la place ! Où est le Saint-Esprit ? Où sont ses manifestations dans nos églises ? Où est la puissance de Dieu ? Où sont les miracles qui doivent accompagner les croyants selon Marc 16 ? Ou bien nous ne sommes plus des croyants ? C’est la question que je pose à Dieu !

Frères, on doit revenir au Seigneur véritablement. Ce n’est pas de l’amusement, c’est véritablement prendre des résolutions fermes dans son cœur parce que la puissance qui est dans le monde, la puissance de Satan, la pression de Satan ne peut être brisée que par le Saint-Esprit ! Il n’y a pas une autre puissance qui peut aller au-delà du diable. C’est la puissance de Dieu seule qui peut vaincre le diable. On ne peut pas construire une vie chrétienne avec ce que nous sommes, avec nos plans, avec nos pensées, nos imaginations, nos humeurs. On ne peut pas, frères. Il faut la puissance de Dieu pour bâtir un temple solide, ferme qui peut tenir dans les temps difficiles. Amen !

Le Seigneur a promis ces choses. Et nous ? Qu’est-ce que nous faisons ? Est-ce que nos cœurs aspirent, est-ce que nos cœurs soupirent après le Seigneur ? Hier, je l’ai dit, c’est le but de ma prédication : nos cœurs doivent soupirer. On doit rechercher les vieux jours, les jours anciens, les jours qui sont décrits dans Actes des apôtres où les frères ont expérimenté véritablement la puissance du Saint-Esprit. A la chambre haute, quand l’Esprit est descendu, les frères ont expérimenté vraiment Jésus-Christ en eux et au milieu d’eux. La Bible a relaté ce qui s’est passé dans la première église pour nous servir d’exemple, pour que nous puissions comprendre que ce que nous voyons aujourd’hui n’a jamais été ce qui a été au commencement, pour que nous puissions faire la différence entre le vrai et le faux. Amen ?

Il y a un témoignage dans les écritures. On peut imaginer qu’après des centaines d’années, après plusieurs millénaires, il est difficile de voir ce qui s’est passé avant, quelque chose de vraiment authentique - le mot authentique est très important – quelque chose d’authentique, de vrai parce que l’Esprit de Dieu est vrai, Il est authentique. Quand Il agit c’est vrai, c’est authentique, c’est clair, c’est sans ambiguïté. Mais souvent, je me pose des questions… Est-ce qu’on a vraiment compris le Message du temps de la fin ? Car nos églises font pitié, frères : c’est le calme, c’est le froid, il y a la tiédeur, c’est le sommeil, c’est l’assoupissement, c’est la mort à la limite, et les gens ne se repentent pas. Ce qui fait l’église, c’est la repentance, c’est l’humiliation. Quand Jésus est venu, Il s’est humilié. Ce qui fait l’église, ce qui fait la vie chrétienne, c’est la repentance et l’humiliation, c’est le retour au Seigneur, c’est l’humilité, c’est la simplicité du cœur qui fait l’église.

C’est ça qui fait la force d’une église, qui fait la force des rassemblements, des réunions. Oui frères, l’humiliation, l’humilité, la simplicité de cœur, l’amour, la paix, le pardon, la joie. C’est ça qui fait l’église, c’est avec ça que Dieu construit son Eglise. Tous les autres matériaux n’ont pas de valeur, n’ont pas de sens et si on construit l’Eglise sur d’autres valeurs, cela va s’écrouler, tôt ou tard. Cela va s’écrouler tôt ou tard. Frère Branham dit qu’au départ, il y a une toute petite déviation, quelque chose d’inaperçu puis après, l’écart devient grand puis c’est l’égarement. C’est comme ça. La déviation qu’il ne faut justement pas avoir, c’est la déviation du comportement, la déviation de la vie, la conception de la foi qui n’est pas souvent bonne. C’est cette déviation qui est plus grave. Quand on définit la foi par rapport à nos raisonnements, à nous-mêmes, c’est ça souvent qui est plus grave.

Mes frères et sœurs, l’objectif de Dieu aujourd’hui est qu’on lui laisse le temps, qu’on lui laisse la place afin qu’Il puisse édifier son Eglise à son image. La Bible dit qu’Il est le concepteur, l’architecte, le bâtisseur. C’est le Seigneur qui a le plan de l’Eglise. C’est Lui qui a le plan de la vie de chacun d’entre nous. C’est Lui qui a un projet avec nous, ce n’est pas nous qui avons un projet avec Dieu ! C’est Dieu qui a un projet avec nous et c’est Dieu qui nous a informés qu’Il a un projet avec nous, un projet pour chacun d’entre nous, une mission, mais ce projet peut réussir si nous laissons de la place au Seigneur, si on accepte de revenir à Lui. Tout à l’heure, le frère l’a lu… Quand le méchant prend une voie, il suffit qu’il abandonne sa voie et Dieu vient à son secours. Si le juste prend une voie et revient dans une mauvaise voie, Dieu ne peut pas faire autrement, il subira le châtiment qui se trouve sur cette voie.

Frères, le consolateur est venu. Il est encore dans le monde. L’Esprit de Dieu est encore dans le monde. Amen. Recherchons les voies de l’Esprit. Recherchons la présence de Dieu, car ce sont des matériaux spirituels que le Seigneur utilise pour bâtir son Eglise. Dieu ne peut pas habiter dans ce qui est fait de la main de l’homme. On ne peut pas construire une église avec des matériaux religieux. Ce n’est pas possible, non. Il faut l’Esprit. Il faut la foi véritable. Il faut les valeurs de l’Esprit : la foi, les vertus, la connaissance, la patience, l’amour, la paix… il y a beaucoup de matériaux qu’on doit mettre comme des pierres les unes après les autres pour faire une maison solide, et le sous-bassement, c’est le Seigneur Jésus-Christ.

Vous voyez, le monde aime ce qui est à lui. Le monde aime ce qui est à lui mais les chrétiens n’aiment pas ce qui est à eux. C’est parce que nous sommes mondains. Si on considérait la Bible comme on considère Internet… Ce serait bien pour nous tous. Honnêtement, moi, y compris, parce que je vais sur Internet. Si on regardait la Bible comme on regarde Internet, ce serait bien pour nous tous. Le monde aime ce qui est à lui, mais les chrétiens n’aiment pas ce qui est à eux. Les chrétiens ne chérissent pas ce qui est à eux. Je ne sais pas s’il y a un bien plus précieux que le Saint-Esprit dans l’Eglise. S’il y a un bien qu’on doit rechercher, c’est vraiment la présence de Dieu jusqu’à ce qu’on la trouve. C’est une conquête sérieuse, et possible. Si Dieu est parti, on peut le ramener à tout moment, on peut ramener le Seigneur. C’est nous qu’il est difficile de ramener, mais le Seigneur, on peut le ramener à tout moment : s’il est parti, si on ne le sent plus, si on ne le voit plus, on peut le ramener. Tout dépend de l’approche. Tout dépend de la disposition de cœur, des résolutions qu’on prend. Il y en a qui ne savent même pas qu’il existe un Saint-Esprit dans l’Eglise, une présence surnaturelle parce qu’ils sont nés sans avoir vu le Saint-Esprit, ils ont grandi avec (ce manque). Au départ, dans Actes 19, quand Paul a demandé aux frères – les disciples de Jean-Baptiste – est-ce que vous avez reçu le St-Esprit quand vous avez cru ? Ils ont dit : on n’a même pas entendu dire qu’il y avait un Saint-Esprit ! Qu’est-ce que c’est ? Paul leur a dit : vous avez certainement reçu un mauvais baptême. Il les a rebaptisés : ils ont reçu le Saint-Esprit.

Plusieurs ont grandi dans l’Eglise sans voir les œuvres du Saint-Esprit. Moi, j’ai rendu mon témoignage la dernière fois. Je vous ai dit que, depuis l’âge de neuf ans, je suis dans les églises du Message. Depuis l’âge de neuf ans ! Je ne voyais rien concernant le Saint-Esprit. On n’avait aucune référence. On lisait dans les brochures que le prophète faisait de grandes choses… c’est tout. C’est quand j’ai commencé à chercher la face de Dieu par rapport à mon ministère – parce que le Seigneur m’a dit que j’avais un ministère de réveil. Pour moi, c’était trop juste. Il me fallait en savoir davantage. Quand j’ai commencé à chercher la face de Dieu en multipliant les prières, les jeûnes, les retraites spirituelles, que j’ai commencé à avoir des visions. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre ce que c’est qu’une vision spirituelle : voir dans le monde des esprits alors qu’on ne dort pas, alors qu’on est éveillé… Entendre la voix de l’Esprit de Dieu ! C’est à ce moment que Dieu a commencé à se révéler à moi, que j’ai commencé à prendre contact avec le monde spirituel… Frères, je ne savais rien ! Pourtant, on avait des prédicateurs, des pasteurs, des anciens, des vieux frères… On les avait tous dans les églises. Tout fonctionnait normalement. On faisait les cultes, les réunions, mais je ne voyais rien et souvent on se posait des questions. En tous cas, je me suis posé beaucoup de questions jusqu’à ce que je commence à voir. Et quand on a commencé à prêcher le réveil, le retour au Seigneur, la repentance, les prières et le jeûne, que les frères ont commencé à entrer dans ces choses dans les conventions… C’est là qu’on a commencé à expérimenter ce qu’on appelle les dons de l’Esprit. Je ne savais pas que cela existait. Durant toutes ces années, je n’avais rien vu : des prophéties authentiques, des paroles de connaissance, des langues parlées et interprétées correctement. On a vu tout cela. On le voit encore aujourd’hui, mais moi, je ne savais pas que cela existait dans le Message. J’ai lu dans les écrits de frère Franck qu’il y a eu des manifestations spirituelles dans les années soixante-dix. J’ai lu les témoignages de frère Branham et souvent, sur les bandes, on entend des prophéties… mais je ne connaissais pas cela et pourtant, depuis mon enfance, j’étais dans le Message !

Donc, on ne parle pas des choses qu’on ne connaît pas. Honnêtement, frères, cherchons Dieu. Dieu veut des gens qui le cherchent, des femmes qui le cherchent, des hommes qui le cherchent, qui recherchent sa présence. Il en a besoin pour finir son projet avec nous, frères. Il en a besoin ! On ne peut pas se comporter comme des gens qui n’ont rien entendu. J’en ai parlé avant-hier. Jésus a dit : à qui vais-je comparer cette génération ?... à qui vais-je comparer les gens de ma génération ? Jean-Baptiste est venu. Il s’est retiré dans le désert, il prêchait là-bas, il mangeait des criquets, il buvait du miel. Ils ont dit : c’est un démon, c’est un faux prophète. Jésus est venu, restant avec les gens dans les maisons, les consolant, leur apportant la Parole, la vie éternelle, Il est venu guérissant les malades, chassant les démons, recevant les lépreux, recevant les prostituées, Il est venu mangeant et buvant dans les maisons…Jésus a dit que ce sont ceux qui sont malades qui ont besoin de médecins, c’est vers eux que je dois aller. Celui qui n’est pas malade ou bien qui est malade, mais ne le sait pas et ne prend pas de traitement, qu’est-ce qu’on a à faire avec lui ? Rien ! Mais celui qui est malade, qui se sent malade, Jésus peut l’aider !

Jésus a fait cela. Ils ont dit ooohh !! C’est un faux prophète. Il leur a dit, mais qu’est-ce que vous voulez à la fin ? Qu’est-ce que vous voulez ? Jean-Baptiste a un démon parce qu’il est loin, parce qu’il s’est mis au désert, il ne venait pas en ville, il mangeait des criquets, il buvait du miel et quand les gens venaient à lui, il leur donnait une prédication violente « Race de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère à venir ? » Et Jésus qui avait un caractère très doux, calme… qui entrait dans les maisons, qui visitait les frères – Il entra chez Zachée, Il alla chez Simon, Il allait chez les pharisiens. Il allait chez tout le monde – ils ont dit : celui-là c’est un mangeur et un buveur… mais qu’est-ce que vous voulez à la fin ? Quel genre de chrétiens êtes-vous ? A qui est-ce que je peux comparer cette génération ?

La même question nous est posée aujourd’hui en 2017, frères ! A qui est-ce que le Seigneur peut nous comparer ? À des chrétiens du monde, à des chrétiens morts ! A des disciples de Christ ou bien à des disciples de toutes les religions ? A qui est-ce qu’Il peut nous comparer ? A des hommes de foi, à des femmes de foi, à des gens qui prennent des résolutions pour que la gloire de Dieu soit manifestée dans l’Eglise ? A qui est-ce qu’Il peut nous comparer, frères et sœurs ? On doit réfléchir chacun pour sa part ! Le message de l’heure, c’est un appel à la sanctification, un appel à la piété, un appel aux jeûnes et à la prière, un appel à la recherche de Dieu parce que l’enlèvement, c’est pour bientôt ! Dans peu de temps, le monde sera dans l’ébullition, mais si on n’a pas la foi, si on n’est pas issu de l’Esprit, frères, qu’est-ce qu’on va devenir ? Qu’est-ce qu’on va devenir ? C’est ça le problème ! C’est le Saint-Esprit qui peut nous sauver. Quand les frères ne seront plus là, quand tu seras seul dans ta maison, c’est l’Esprit de Dieu qui viendra à ton secours ! L’Esprit de Dieu, Jésus-Christ Lui-même, vivant. Amen.

Ce n’est pas facile, frères, ce n’est pas facile parce que notre génération est une génération égarée. Le Message a voyagé longtemps, pendant des années. Mais le Message, depuis le début, a pris du plomb dans l’aile. On pensait qu’on était riche, qu’on avait beaucoup de moyens. On a pensé qu’on avait les dons de l’Esprit, on avait le Message, la Parole et ça nous suffisait. On a pensé qu’on était arrivé ! Mais avec la pression du diable aujourd’hui, avec la pauvreté que nous constatons, on voit bien qu’on n’est pas encore arrivé. Le prophète est mort et on n’est pas encore arrivé. Les frères vieillissent et on n’est pas encore arrivé. Notre frère Alexis est rentré à la maison. Il a laissé des orphelins, une veuve mais Jésus a dit : Je ne vous laisserai pas orphelins. Amen. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, pour ce qui concerne la marche de l’Eglise jusqu’à son achèvement, c’est la mission du Saint-Esprit. Les hommes passent. Ils laissent des orphelins, des veuves, mais le Seigneur est vivant. Amen !

Il est vivant. Il est vivant, Il travaille, Il se manifeste. C’est Lui qu’on doit rechercher en premier. C’est Lui qui doit être le thème central de notre église. C’est Lui qu’on doit mettre au centre de toute chose et celui qui met le Seigneur au centre de toute chose dans sa vie est tranquille, il est en paix avec le monde, il est dans la joie, il est dans l’assurance, il est dans la paix, il n’est pas inquiet. Le seul qui a le pouvoir de tout faire, de tout soumettre – le Seigneur est avec Lui ! Mais quand on n’a pas d’assurance, quand la foi nous manque, alors on peut s’en prendre à nos frères, on peut mêler leur sang à nos sacrifices. C’est ce que Caïn a fait : il s’en est pris à son frère. Pourquoi ? J’ai pris l’exemple de Paul aussi. Le Seigneur faisait une œuvre en Israël. Paul ne voyait rien, mais il était zélé et comme il était zélé, il a commencé à s’en prendre aux frères, à leur faire du mal, à les tuer, à les prendre dans les maisons. Il a eu mandat pour aller les prendre à Damas. Il ne voyait rien, il ne comprenait rien : c’était l’œuvre de Dieu.

Le Seigneur l’a terrassé après qu’il ait mêlé le sang de ses frères à son sacrifice, à son offrande. Le Seigneur l’a terrassé et quand il a compris, il a dit : l’évangile que je prêche, je ne l’ai pas reçu d’un homme, je l’ai reçu de Dieu par une révélation. Ah ! Maintenant, c’est la révélation ! Oui, frères, c’est la révélation ! Et il voulait se joindre à eux. Eux, ils avaient peur, ils s’inquiétaient : On ne sait jamais ! Peut-être que c’est un autre plan pour nous avoir ! Oui, ils pensaient comme ça. C’est Barnabas qui l’a pris et qui est allé avec lui à Antioche.

Frères, salons notre offrande. Recherchons le Saint-Esprit et nous aurons la paix. Recherchons la présence de Dieu et nous aurons la paix. Dans l’Eglise, le travail n’est jamais pour un seul individu parce que la Bible dit que nous sommes un corps. C’est un travail d’ensemble, un travail d’équipe et ce sont les cœurs qui répondent à l’appel de Dieu. Amen. Ce sont nos cœurs qui répondent à l’appel de Dieu. Si nos cœurs sont sensibilisés, on doit répondre à l’appel de Dieu. Et Dieu écoute les cœurs des gens. Il écoute les cœurs des croyants. Ce que j’ai compris, c’est qu’aujourd’hui le Seigneur pleure. Oui, Il pleure. Il n’y a pas longtemps, un frère a reçu une révélation où il a vu le Seigneur pleurer ! Il disait qu’Il nous avait tout donné : l’Esprit, la Parole, les serviteurs, la prédication… Il nous a tout donné ! Et nous sommes là pour faire comme si on n’avait rien vu, comme si on n’avait rien entendu.

Il pleure ! Pauvres gens ! Mais qu’est-ce que je peux faire d’autre à part ce que j’ai déjà fait ? Il nous appartient de rechercher la présence de Dieu parce que le voile a été déchiré. La présence de Dieu n’est plus pour le souverain sacrificateur qui, à l’époque, rentrait seul dans le temple, allait faire des sacrifices, maintenant, ce n’est plus comme cela : n’importe quel individu, n’importe quel frère, n’importe quelle sœur peut avoir accès à la présence de Dieu. Si nous constatons que notre église est pauvre, entrons dans la présence de Dieu, à deux, à trois, entrons dans la présence de Dieu ! N’attendons pas que tout le monde croie, que tout le monde voit, que tout le monde ressente comme on ressent, non frères ! Un seul individu par sa vie de consécration, par sa vie de prière peut amener un réveil dans une église car, de toute façon, on est coincé, frères ! On est coincé. Moi, je le sens qu’on est coincé. Chacun de nous doit comprendre ça et ne disons pas que, de toute façon, ça va arriver. Non, ce n’est pas comme ça. Dieu demande à chacun la consécration.

Que Dieu nous bénisse. Le Saint-Esprit est venu pour une mission au milieu de nous et en nous. Laissons le Seigneur accomplir sa mission. Laissons-le achever sa mission. Le Saint-Esprit est venu, Il a établi des ministères. Il travaille. Dans l’Eglise, il y a des dons – on le lit dans 1 Corinthiens 12. Les dons sont pour l’édification de l’Eglise. La prédication seule à la chaire ne suffit pas, mais il faut que les dons se manifestent pour que l’Eglise soit édifiée et bâtie. Tant qu’on ne connaît pas la manifestation des dons, on ne peut pas voir leur utilité et leur importance. Frères, si vous voyez comment les dons se manifestent, vous verrez leur importance. Souvent, chez nous, on prend des frères pour aller prier dans certaines situations parce qu’ils ont des visions pendant qu’on prie. Moi, je n’ai pas cela. Mais il y a des frères, des sœurs, qui, au moment où vous priez pour une situation, voient tout le déroulement de la prière dans la vision. Si vous avez un frère ou une sœur comme ça avec vous, c’est bon pour le combat spirituel.

Souvent, quand on prie, on est bloqué parce qu’il y a un péché quelque part, un problème quelque part, une situation qui n’est pas réglée… il faut que cela soit dévoilé sur place pour que le combat avance. Il y a beaucoup de choses que Dieu fait, mais tout cela, ce sont des manifestations du Saint-Esprit. Quand tu as fait une chose que personne n’a vue, dans le secret, et que l’Esprit dévoile, tu es obligé de le mettre en ordre, tu es touché ! Amen ? Je me souviens du témoignage qu’une sœur m’a rendu : elle était dans sa maison et un ange est venu, lui a pris la main et lui a dit : viens, je vais te montrer quelque chose… Elle le suit et voit un frère de l’Assemblée qui est entré dans un hôtel avec une jeune fille. L’ange lui a dit : va lui dire… Le dimanche, elle a vu le frère, mais n’a pas osé lui dire. Elle a vu les anciens et leur a dit ce qu’elle a vu. Ils lui ont dit… va lui dire… Donc elle s’est approchée calmement du frère et lui a dit : frère, voilà ce que j’ai vu… Quand elle a fini, le frère avait des larmes aux yeux et lui a dit : C’est Dieu qui m’a dévoilé. Aujourd’hui, il est marié et il a arrêté avec la débauche ! Amen !

C’est une sœur dans l’église que Dieu a utilisé. Ce n’est pas le pasteur, ce n’est pas un ancien, ce n’est pas une autorité dans l’église, mais, c’est une sœur ! Comme elle a un don, le Seigneur l’a utilisée pour dévoiler un péché et de l’ordre a été mis. Le Saint-Esprit a plusieurs manifestations. Il fait plusieurs choses dans l’Eglise et c’est de ça dont on a besoin. On peut reprendre un frère suite à un péché, un mauvais comportement ; on peut reprendre une sœur, on peut faire beaucoup de choses, nous les prédicateurs : on peut dire les choses qu’on voit, mais on a besoin d’une présence surnaturelle pour achever notre sanctification, pour briser les cœurs les plus durs, frères, je vous le dis. Si quelqu’un n’est pas touché, il n’est pas touché, quoiqu’on fasse, il n’est pas touché. On ne peut pas s’ériger en contrôleur, sinon on prend la place du Saint-Esprit, surtout dans notre génération où les gens sont durs de cœur. Ils ont le cœur dur, mais ce n’est pas de leur faute, c’est le monde que le diable a installé parmi nous. C’est un monde d’incrédulité. Oui, on est face à l’incrédulité, mais la puissance qui brise l’incrédulité de l’homme c’est la puissance du Saint-Esprit.

Donc, nous avons besoin que le Saint-Esprit opère au milieu de nous de plusieurs manières pour nous aider à marcher, frères, on a besoin de cela. Moi, je peux venir ici vous prêcher pendant longtemps, tant que l’Esprit de Dieu ne s’est pas manifesté dans vos cœurs, dans vos vies, dans vos rassemblements, le travail n’est fait qu’à moitié Pourquoi ? Parce que dans l’édification de l’Eglise, il y a une portion qui concerne la manifestation des dons du Saint-Esprit. Si cela n’était pas utile, le Seigneur ne l’aurait pas mis dans la Bible. C’est utile. On a besoin de toutes ces choses pour avancer, parce que le Saint-Esprit est venu pour créer le cadre propice pour la croissance de notre foi, pour la maturité de notre foi, un cadre propice qu’on doit tout faire pour préserver.

Quand l’église entre dans une situation de trouble, c’est le diable qui se manifeste et fait beaucoup de choses pour tuer, car le diable – la Bible le dit – c’est le loup qui vient pour tuer, pour détruire. Il ne vient pas pour édifier l’église, mais il vient pour tuer. Mais l’Esprit de Dieu vient pour apporter la paix, la consolation, pour édifier les frères et sœurs, pour les encourager à marcher. Mais nous sommes tous limités. Tous les prédicateurs sont limités. Aucun prédicateur ne peut, à lui seul, faire le travail de Dieu. Non, ce n’est pas possible. On ne peut pas vous amener dans l’intégrité, dans la justice en prêchant seulement. Il faut que Dieu te dise : tu as fait ceci, ce n’est pas bien… tu as fait cela, ce n’est pas juste. Il faut que Dieu te le dise à un moment donné. Il faut que tu voies un songe ou une vision où le Seigneur te reprend. Il faut que quelqu’un qui a un certain don vienne te voir et te dise : frère, j’ai vu ceci, j’ai vu cela à ton sujet et que tu te sentes brisé pour te repentir. Il y a beaucoup de choses que Dieu fait dans l’église et ma prière, c’est que nos cœurs aspirent à cela parce que c’est très important.

On ne peut pas construire un édifice qui est fait par la main de l’homme. Dieu n’habite pas dans ce qui est fait de la main de l’homme. C’est pour cela que souvent les églises sont rejetées. On dit souvent que Dieu a vomi les dénominations. On le dit dans le Message : Dieu les a vomis, Dieu les a abandonnés**. Mais à Laodicée aussi le Seigneur a dit : Je te vomirai de ma bouche parce que tu n’es pas chaud, tu n’es pas froid…** ceux qui ont cru au Message du prophète, le Seigneur les a menacés en leur disant : Je te vomirai de ma bouche. Le Message ce n’est pas la perfection. La perfection, ce n’est pas le Message, mais c’est une vie, c’est un comportement, c’est Jésus. Amen. C’est Lui qui est la perfection. Ce n’est pas le Message qui est la perfection. Dans le message, il y a plein de choses, plein d’écueils. Un prophète ne peut pas tout savoir, je suis désolé. Un prophète ne peut pas tout savoir ! Amen. Mais le Saint-Esprit sait toute chose.

Donc, la perfection ce n’est pas le Message, mais la perfection, c’est un comportement, c’est une vie, c’est la vie de Jésus-Christ. Pour arriver à la perfection, il faut un travail d’équipe. C’est le même Esprit qui se manifeste de plusieurs manières. Il assiste chacun d’entre nous de plusieurs manières. Recherchons la présence de Dieu, frères et sœurs. Je nous exhorte à cela. Recherchons toutes les manifestations du Saint-Esprit, en sachant que Dieu nous aime. Il est disposé à ne nous donner que de bonnes choses, des choses qui contribuent à notre édification, des choses qui nous changent, qui nous transforment, qui nous amènent plus en avant. Dieu est venu pour cela. Paul dit que le Seigneur a donné à l’église ce qu’Il avait de plus cher, son fils Jésus. Dès cet instant, Il ne peut plus rien nous refuser. Donc, le Saint-Esprit, c’est Jésus-Christ et Jésus-Christ, c’est le fils de Dieu. C’est ce que le Seigneur avait de plus cher et qu’Il a donné à l’Eglise : cet assistant spirituel. Frères, c’est vraiment glorieux quand on se sent assisté par Dieu. C’est vraiment glorieux.

Mais, si on n’est pas assisté par le Seigneur, si nous voulons édifier l’Eglise, si nous voulons entretenir l’habitude, le sur-place… vous voyez,on veut aller et venir… aller et venir, nous contenter de ce qu’on fait d’habitude, nous contenter d’un programme qui est là depuis des années et dans lequel on est, à chaque fois c’est la même chose, la même chose, la même chose, mais les fils de Dieu, à un certain moment n’en veulent plus. On n’en veut plus, parce que la Bible dit que l’Esprit qui est en nous, soupire à quelque chose de meilleur, de plus grand, de plus puissant, de plus vivant. C’est comme une attraction qui nous attire vers Dieu. La Bible dit : aspirez aux choses d’en haut… Alors, celui qui a l’Esprit de Dieu en lui aspire aux choses d’en haut, il est attiré par les choses d’en haut, il est attiré par l’Esprit de Dieu, il est attiré par tout ce qui est spirituel, qui peut contribuer à son édification. A ce moment-là, on ne peut qu’aspirer à ces choses.

Le Saint-Esprit se manifeste aujourd’hui d’une manière, demain d’une autre. On ne peut pas avoir qu’une manière de faire les choses qui perdure depuis dix ans, vingt ans, trente ans. Le Saint-Esprit, c’est un Esprit de rupture… pas par rapport à la Parole, mais par rapport à nos habitudes. C’est un Esprit de rupture car on ne peut pas le maîtriser. Aujourd’hui, Il agit d’une manière. Demain, Il peut changer.

Nous, nous l’avons vécu. Je me souviens qu’à un moment j’ai dû lutter... J’ai raconté l’histoire à un frère. Je suis allé prêcher dans un pays. Arrivé à la chaire, j’ai prêché tout le temps de la prédication sans lire une écriture dans la Bible. Je n’ai pas lu, mais j’ai prêché par l’Esprit, emporté par l’onction. J’ai prêché et c’était édifiant. Cependant, à la fin de la prédication, j’étais gêné. Vous voyez, quand l’homme a une manière de faire, une habitude… je luttais en moi-même parce que je n’avais pas lu la Bible ! Pour moi, il fallait lire quelque chose : il fallait que j’aie lu quelque chose pour être satisfait et prouver que j’ai prêché… mais Paul, qu’est-ce qu’il lisait ? Quand Pierre s’est levé à la Pentecôte, il est sorti de la chambre haute, il a lu l’écriture ? Quand vous lisez sa prédication, il y avait l’écriture à l’intérieur ! Pourtant il n’a pas lu, mais investi par l’Esprit, conduit par l’Esprit, il a prêché la Parole : trois mille convertis !! Trois mille convertis, convaincus ! Moi, je luttais : il faut que je lise une écriture, parce qu’on est habitué à lire avant de prêcher ! Amen ! C’est un Esprit de rupture. On est trop souvent cramponné sur nos habitudes, nos manières de faire. On est attaché là, coincé là… On veut toujours que ce soit fait comme cela et si cela ne l’est pas, on se dit que quelque chose manque, on réfléchit et soudain ah ! On n’a pas fait ça, ni ça… Frères, l’Esprit de Dieu c’est un Esprit de rupture par rapport à nos habitudes, mais pas par rapport à la Parole. On doit changer d’habitudes. Nos cœurs doivent aspirer à un changement. Amen.

Que Dieu nous bénisse et que vraiment sa grâce soit avec nous. Je pense que j’ai fait le rappel de l’essentiel pour les frères qui n’étaient pas là durant toute la semaine afin que vous ayez une idée de ce que nous avons déjà entendu. Amen. Que Dieu nous bénisse. A qui est-ce que le Seigneur peut nous comparer ? Quelle est cette génération ? A qui comparerai-je cette génération ? Ma prière c’est que nous soyons comparés aux héros de la foi : ceux qui ont des témoignages dans la Bible, comment ils ont été utilisés par le Seigneur, comment ils ont été approuvés, comment ils ont travaillé à l’avancement du royaume de Dieu dans leurs générations. Que nous soyons comparés à ces héros-là, mais pas à des fainéants, pas à des paresseux comme la Bible le dit au sujet de l’âge de Laodicée où les gens sont décrits comme n’étant ni chauds ni froids, des gens tièdes que le Seigneur a décidé de vomir après avoir appelés à la repentance : Repentez-vous ! Eglise de Laodicée, repentez-vous ! Mais frères, on ne peut pas se repentir si on n’a pas été touché par le Saint-Esprit. On ne peut pas s’humilier si on n’a pas été touché par le Saint-Esprit. On ne peut pas reconnaître notre condition si on n’a pas été touché par le Saint-Esprit. On ne peut pas passer des heures à prier, à crier au Seigneur, à pleurer sur nos péchés si on n’a pas été touché par le Saint-Esprit. Travaillons pour que nous soyons touchés par le Saint-Esprit. Humilions-nous, que nos cœurs soient touchés par le Saint-Esprit parce que le Saint-Esprit est venu pour nous toucher, pour nous convaincre de nous repentir, de revenir à Lui. Que son nom soit béni. Ma prière est que chacun d’entre nous puisse être encouragé par ces paroles. Je vais m’arrêter là…


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