La loi et les chrétiens.
17 Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes: je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir; 18 car, en vérité, je vous dis: Jusqu'à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne soit accompli. 19 Quiconque donc aura supprimé l'un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; et quiconque l'aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. 20 Car je vous dis que, si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. (Darby 1991. Matthieu 5:17-20)
Dans le passage connu comme le « sermon sur la montagne » le Seigneur Jésus déclare qu’il n’est pas venu pour « abolir la loi ou les prophètes » mais qu’il est venu pour l’ « accomplir », pour accomplir la loi. Dans le verset suivant il ajoute que rien ne passera de la loi avant que celle-ci soit accomplie, avant que « tout ne soit accompli », avant que tout ce que contient la loi soit accompli. La loi a-t-elle été accomplie ? Elle est accomplie et grâce à Jésus Christ la loi n’est plus en vigueur. Gloire à Dieu.
Comment a-t-elle été accomplie ?
La loi a été accomplie sur la croix. C’est en mourant pour nos péchés que le Seigneur Jésus a accompli toute la loi en donnant Son sang et non le sang d’un animal pour nos péchés.
Et quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l'esprit. (Ostervald Jean 19:30)
C’est en effet en s’offrant en sacrifice pour nous, que le Seigneur Jésus a mis fin à la loi. Le mot accompli traduit le grec τελέω(teleō). Selon la définition Strong G5055 le sens du mot grec est « mettre fin à, terminer, accomplir ». Strong ajoute même les définitions suivantes : « mener à bien le contenu d'un commandement, payer ». Avec ces définitions, on peut voir que ce mot grec comporte l’entier de ce que le Seigneur Jésus a fait pour nous sur la coix. Il a payer le prix en menant à bien le contenu d’un commandement : la loi. Nous donnant ainsi la possibilité d’échapper à la malédiction de la loi.
Car Christ est [la] fin de [la] loi pour justice à tout croyant. (NEG 1979. Romains 10:4)
Jésus Christ est devenu péché pour nous et Il a porté nos péchés dans Son corps sur la croix pour ainsi accomplir la loi.
1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus- Christ. 2 En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. 3 Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, 4 et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. (NEG 1979. Romains 8:1-4)
Quel est le but de loi ?
La loi sert à définir péché. En effet, on ne peut pas savoir ce qu’est le péché si personne ne le définit. C’est ce que Dieu a fait en donnant la loi à Moïse.
19 Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. 20 Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. (NEG 1979. Romains 3 :19-20)
Avant la loi de Moïse, les fils d’Abraham et les hommes vivants sur la terre ne peuvent pas être tenus pour responsables de leur péché car Dieu n’avait pas encore exprimé clairement sa pensée.
Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. (NEG 1979. Romain 5 :13)
Dieu sait que les hommes ont péché avant que Moïse ne reçoive la loi mais Dieu ne les tient pas pour responsables.
7 Sachez donc que ceux qui sont sur le principe de [la] foi, ceux- là sont fils d'Abraham. 8 Or l'écriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de [la] foi, a d'avance annoncé la bonne nouvelle à Abraham: "En toi toutes les nations seront bénies". 9 De sorte que ceux qui sont sur le principe de [la] foi sont bénis avec le croyant Abraham. 10 Car tous ceux qui sont sur le principe des oeuvres de loi sont sous malédiction; car il est écrit: "Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire". 11 Or que par [la] loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que: "Le juste vivra de foi". 12 Mais la loi n'est pas sur le principe de [la] foi, mais: "Celui qui aura fait ces choses vivra par elles". 13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit: "Maudit est quiconque est pendu au bois"), 14 afin que la bénédiction d'Abraham parvînt aux nations dans le Christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l'Esprit promis. (NEG 1979. Galates 3:7-14)
Le salut s’obtient par la foi et non par la loi. C’est ainsi qu’Abraham a été justifié devant Dieu. Abraham a cru en Dieu et cela lui a été imputé à justice. De plus le salut est un don de Dieu.
8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. (NEG 1979. Ephésiens 2:8-9)
Nous n’avons pas à nous mettre sous la loi. Nous sommes sauvés par la foi en Jésus Christ et dans le sacrifice qu’Il a fait pour nous. Nous n’avons pas à nous mettre sous un joug.
Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. (NEG 1979. Jacques 2:10)
Seul le Seigneur Jésus qui est Dieu dans la chaire a pu garder toute la loi sans transgresser un seul des commandements. Nous en sommes incapables. Dieu a prévu un chemin bien meilleur pour notre salut.
Si maintenant nous décidons de nous mettre sous un commandement de la loi, par exemple si nous décidons de suivre le sabbat, nous devons alors suivre toute la loi. En faisant cela nous nous plaçons sous une malédiction.
Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, (NEG 1979. Galates 3:13)
Ne nous plaçons pas sous une malédiction, car le seul chemin, la vérité et la vie, c’est Jésus Christ. La malédiction amène à la mort. Si nous avons connu la vérité, si nous avons connu Christ et que nous nous mettons sous la malédiction pour laquelle Christ est mort, alors nous nions ce sacrifice, et ce travail de Dieu est vain pour nous.
Fin des sacrifices
En mourant pour nous sur la croix, le Seigneur Jésus a mis fin aux sacrifices imparfaits d’animaux nécessaire dans l’Ancien Testament pour la purification.
1 La première donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. 2 Car un tabernacle fut construit, le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains; 3 et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, 4 ayant l'encensoir d'or, et l'arche de l'alliance entièrement couverte d'or tout autour, dans laquelle était la cruche d'or qui renfermait la manne, et la verge d'Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l'alliance; 5 et, au-dessus de l'arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire; sur quoi nous n'avons pas à parler dans ce moment en détail. 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service; 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l'an, non sans du sang qu'il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, 8 l'Esprit Saint indiquant ceci: le chemin des lieux saint n'a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu'au temps du redressement. 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n'est pas fait de main, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création, 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. (NEG 1979. Hébreux 9:1-12)
On le voit bien le tabernacle terrestre était un type de ce qui devait venir, de ce que Moïse avait vu dans le ciel. Les tables de la loi gravée sur la pierre sont un type de la loi qui est maintenant gravée sur nos cœurs. Tous les instruments et les choses renfermées dans le tabernacle sont aussi des types. Par exemple la manne terrestre représente la manne céleste à laquelle nous avons accès. Le pain de vie, c’est le Christ et c’est cela que la manne représente.
Le saint des saints était réservé au souverain sacrificateur, qui pouvait y entrer une foi l’an. Maintenant le voile qui sépare le lieu saint du saint des saints est déchiré et nous y avons accès par Jésus Christ, qui est notre Souverain Sacrificateur car Il a offert Son sang et non celui d’un animal.
Le sacrifice du Seigneur Jésus Christ nous donne un accès direct à Dieu. Cela supprime les intermédiaires entre Dieu et les hommes. Le sacrifice de Jésus met fin à la prêtrise terrestre. Nous n’avons plus à donner notre offrande à un sacrificateur pour que lui l’offre à Dieu.
23 Et ceux-là étaient plusieurs sacrificateurs, parce que la mort les empêchait de demeurer; 24 mais celui-ci, parce qu'il demeure éternellement, a la sacrificature qui ne se transmet pas. 25 De là vient aussi qu'il peut sauver entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux. 26 Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux, 27 qui n'est pas journellement dans la nécessité, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple; car cela, il l'a fait une fois pour toutes, s'étant offert lui- même. (NEG 1979. Hébreux 7:23-27)
Jésus Christ est le Souverain Sacrificateur, mais il a fait de nous Ses sacrificateurs.
A lui [dis- je], qui nous a aimés, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang, et nous a faits Rois et Sacrificateurs à Dieu son Père, à lui [soit] la gloire et la force aux siècles des siècles, Amen! (Martin 1855. Apocalypse 1:6)
La sacrificature a été transférée et c’est pour cela que nous avons un accès direct à Dieu et que nous sommes à Son service. Dans l’ancienne alliance, l’Eternel, s’était gardé une tribu, maintenant en devenant disciples du Christ, nous devenons Ses sacrificateurs, ses Lévites. (Nous développerons plus le sens du mot lévite dans une autre article.)
Fin de l’obligation de se rendre dans un lieu précis
Alors qu’Israël s’installe dans la terre promise, ils prennent avec eux le tabernacle. Puis David assemble le matériel pour construire un temple qui ne soit plus une tente, mais c’est son fils, Salomon qui le construit selon les instructions de Dieu. Il est construit selon le même principe que le tabernacle et c’était l’endroit d’adoration où les juifs devaient se rendre.
20 Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. (NEG 1979. Jean 4:21)
Dieu veut que nous l’adorions en esprit est en vérité. Il ne veut pas que nous adorions à un endroit précis.
19 Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent: Il a fallu quarante- six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! 21 Mais il parlait du temple de son corps. (NEG 1979. Jean 2 :19-21)
Le temple auquel le Seigneur Jésus fait référence est le temple de Son corps, ce n’est pas un temple de pierres. Le temple physique, construit comme le tabernacle, n’existe plus. Il a été remplacé par le temple céleste à la résurrection du Christ. Dieu se trouve au milieu de ceux qui l’adorent et par Jésus Christ nous avons accès au Saint des Saints.
Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. (NEG 1979. Matthieu 18:20)
Avec la mort du Christ sur la croix et sa résurrection le tabernacle et son remplaçant en pierre ne sont plus nécessaires. Ce type de l’adoration et du service à Dieu n’était que l’ombre de ce qui venait : l’adoration en esprit et en vérité. Nous avons maintenant un accès direct à Dieu et nous n’avons pas besoin d’une « liturgie », de règles, où d’un endroit pour adorer notre Dieu, pour avoir accès à lui.
Lorsque le temps de l’Eglise sera terminé (après l’enlèvement de l’Eglise), le temple sera reconstruit. Ce sera la fin du temps de la grâce et le retour à la loi. Le salut ne s’obtiendra qu’en lavant sa robe dans le sang. Il s’agira de laver sa robe en donnant sa vie, comme le Christ l’a fait pour nous sur la croix.
Nourriture
En mourant sur la croix, le Seigneur a aussi mis fin aux lois concernant la nourriture.
18 Il leur dit: Vous aussi, êtes- vous donc sans intelligence? Ne comprenez- vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller? 19 Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments. 20 Il dit encore: Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. 21 Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, 22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. 23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. (NEG 1979. Marc 7:18-23).
Le Seigneur explique bien, que c’est ce qui vient de notre cœur qui souille l’homme. Ce sont nos pensées qui nous souillent, les mauvaises paroles, les mauvais regards etc. La nourriture ne peut plus nous souiller. En christ nous avons la liberté de manger ce que nous voulons. Mais écoutons tout de même les recommandations de Paul, qui nous avertit de ne pas faire pécher quelqu’un par notre liberté.
Les lois sur la nourriture sont, elle aussi, un type. C’est un type du salut qui est maintenant accessible aux païens et non seulement aux juifs. Nous savons que le royaume de Dieu n’est pas de ce monde (Jean 18:26). Maintenant nous avons tous accès au Salut, nous avons tous accès à ce Royaume.
Dans l’ancien testament, Israël était un peuple à part qui devait servir de témoin pour les autres nations. Ce peuple devait rester pur et suivre les commandements et la loi de Dieu. Ainsi le peuple de Dieu ne pouvait pas manger de tout, car certains aliments ont été déclarés impurs par Dieu. Israël ne pouvait manger ni de porc, ni de lièvre, ni de corbeau, ni de mollusques etc.
Durant l’ancienne alliance, il fallait garder la loi et obéir aux commandements de Dieu pour avoir la vie et pour que Dieu ne considère pas son peuple comme rebelle.
La nourriture était une image (ou un type) signifiant que rien d’impur ne pouvait entrer au milieu du peuple et que le peuple de Dieu ne pouvait pas se mélanger avec les autres nations. Plusieurs fois Israël a été jugée pour avoir pris des femmes ou des coutumes de nations étrangères.
Nous savons que le Seigneur Jésus est le pain de vie. Sans nourriture, nous ne pouvons pas vivre, sans Jésus nous sommes morts, nous n’avons pas la vie éternelle.
35 Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. (NEG 1979. Jean 6:32)
Jésus se compare au pain, Il se compare à de la nourriture. Le passage où la femme grecque demande au Seigneur Jésus de chasser un démon qui tourmente sa fille prend un nouveau sens.
26 Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit: 27 Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. 28 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. (Marc 7:26-28)
Nous avons vu que Jésus est le pain de vie. Une femme grecque, une non juive, une païenne donc demande au juif Jésus de délivrer sa fille. Jésus connaît la loi et Il sait qu’un juif n’a rien à faire avec les païens. C’est pourquoi Il utilise cette comparaison. Le pain, Jésus donc, n’est pas pour les chiens, les étrangers impurs, mais pour les enfants, les enfants d’Israël. En effet, Jésus n’a pas encore été rejeté par les juifs. Son message s’adresse encore à eux. La femme, elle, le prend au mot et lui montre que les chiens mangent les restes des enfants.
Jésus utilise le même genre de métaphore dans un autre passage.
6 Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. (NEG 1979. Matthieu 7:6)
En d’autres mots, ne jetez pas les trésors de Dieu aux païens. Les pourceaux sont, comme les chiens, des animaux impurs et représentent aussi les nations. C’est en étant rejeté par son peuple et en mourant sur la croix, que le salut est donné aux nations. Les animaux impurs deviennent purs par le sang de Christ et ce n’est plus ce que nous mangeons qui nous rend impur physiquement, mais c’est ce qui sort de notre bouche.
En tant que chrétien nous ne pouvons n’ont plus pas manger de nourriture impure, mais cette nourriture est spirituelle. Nous devons nous séparer de toute doctrine humaine contraire à la parole de Dieu. Nous ne devons pas propager de fausses doctrines car cela nous souillerait.
Dans la Bible, c’est Pierre qui a eu cette révélation.
28 Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur. (NEG 1979. Actes 10:28)
Comment Pierre a-t-il compris qu’il pouvait aller chez les païens, chez ceux qui étaient impurs ? Dieu le lui a montré en vision.
11 Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, 12 et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. 13 Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. 14 Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. 15 Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 16 Cela arriva jusqu’à trois fois; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel. (NEG 1979. Actes 10:11-16)
Nous pouvons donc voir que Dieu compare bien la nourriture impure avec des peuples, avec des hommes. Tout est maintenant déclaré pur. Cela est devenu possible grâce au sacrifice sur la croix de notre Seigneur Jésus.
Sabbat
Le sabbat est aussi un type du repos que nous avons en Christ. En venant à Christ nous entrons dans un repos qu’Israël a répété sans y avoir accès pendant des milliers d’années. Les pharisiens, par exemple, n’avaient pas compris que le sabbat a été créé pour l’homme et non le contraire:
27 Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, 28 de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat. (NEG 1979 Marc 2 :27)
Dieu sait qu’il est difficile pour nous de travailler sept jours par semaine et que nous avons besoin de nous reposer, mais le sabbat, le vrai, c’est le repos que nous avons en Christ. Quand nous lui obéissons et que nous nous mettons en règle devant Lui, nous avons le repos, car nous savons que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu.
36 Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? 37 Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38 C’est le premier et le plus grand commandement. 39 Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. (NEG 1979. Matthieu 22:36-40)
Voilà les deux seuls commandements que nous devons suivre. Car celui qui suit ces commandements ne transgressera jamais les lois de Dieu. Ceux qui aiment Dieu lui obéissent en toute chose et ceux qui aiment leur prochain ne leur font pas de mal. Si nous obéissons à Dieu, nous nous trouvons dans Son sabbat, nous sommes dans Son repos et c’est un repos qui dure à toujours.
Le Seigneur nous appelle à rentrer dans Son repos, le repos de nos âmes.
28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez le repos pour vos âmes. 30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. (NEG 1979. Matthieu 11:28-29)
Le repos du Seigneur, c’est quand nous pouvons nous reposer des fardeaux que nous portions, qui sont en lien avec nos péchés. Pour nous approcher du Seigneur, nous devons nous livrer à lui et lui obéir, nous devenons Ses disciples, et grâce à Son sacrifice sur la croix, Il nous libère de nos fardeaux.
1 Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. 2 Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent. 3 Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses œuvres aient été achevées depuis la création du monde. 4 Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. 5 Et ici encore: Ils n’entreront pas dans mon repos! 6 Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, 7 Dieu fixe de nouveau un jour – aujourd’hui – en disant dans David bien longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. 8 Car, si Josué leur avait donné le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. 9 Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. 10 Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes 11 Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. 12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. 13 Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. (NEG 1979. Hébreux 4 :1-13)
Quand est le sabbat ? Aujourd’hui. Quand nous nous sommes mis en règle devant Dieu, quand nous nous sommes jugés nous mêmes, nous entrons dans le repos du Seigneur. Nous y entrons par la foi et en obéissant, ce que les hébreux n’ont pas fait. Le sabbat, c’est le repos en Christ.