La foi et la nature divine (2)

Deuxième partie

Alléluia. Nous bénissons le Seigneur et nous allons continuer ce que nous avons commencé hier. Hier, j’ai parlé de la foi. J’ai voulu aborder un autre sujet, mais j’ai reçu encore des pensées pour aller plus loin par rapport à ce que nous avons dit hier. Donc on va continuer. Que Dieu nous bénisse.

Nous allons lire dans le livre des Psaumes, le Psaume 82. Hier j’ai fait allusion à cette écriture mais on ne l’avait pas lue:

1 Psaume d'Asaph. Dieu se tient dans l'assemblée de Dieu; Il juge au milieu des dieux. 2 jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, Et aurez-vous égard à la personne des méchants? Pause. 3 Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre, 4 Sauvez le misérable et l'indigent, Délivrez-les de la main des méchants.5 Ils n'ont ni savoir ni intelligence, Ils marchent dans les ténèbres; Tous les fondements de la terre sont ébranlés. 6 J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut. 7 Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque. 8 Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent.

Amen. On va ajouter à cela 2 Pierre chapitre 1 versets 1à 8

1 Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ: 2 que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur! 3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, 4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, 5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science (ou la connaissance), 6 à la science la tempérance (ou la maîtrise de soi), à la tempérance la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l'amour fraternel (l’amitié fraternelle), à l'amour fraternel la charité (l’amour) - l’amour tout court. Ici je pense qu’il est fait allusion à l’amour de Dieu, à l’amour divin. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.

Amen. Que Dieu soit béni. On lira quand même un peu beaucoup… Je vais d’abord faire un rappel pour ceux qui n’étaient pas là hier. Hier, nous avons lu dans Josué au chapitre 10 et j’ai parlé de la foi en relation avec notre nature divine, la foi en relation avec notre personnalité spirituelle, notre personnalité divine parce que, ceux qui ont cru en Jésus-Christ, qui ont expérimenté une nouvelle naissance, qui ont reçu l’Esprit, ceux-là sont devenus des hommes divins, si je peux parler ainsi, des dieux. C’est ce que nous nous sommes dit. Le Psaume dit que nous sommes des dieux, nous sommes des fils de Dieu parce que nous avons été engendrés par la Parole de Dieu. Celui qui est engendré a en lui une personnalité divine. Il est participant de la nature divine et notre foi doit augmenter en relation avec notre divinité. Ceux qui arrivent à révéler, à manifester la foi véritable sont ceux qui arrivent à prendre conscience qu’ils ne sont pas de simples hommes, mais qu’ils sont des dieux, qu’ils ont en eux une nature qui n’est pas la nature humaine. L’homme normal qui vit sur la terre, qui a été fait avec la poussière a une nature humaine, mais par notre engendrement spirituel, par l’expérience qu’on vit en Jésus-Christ, on obtient une nouvelle nature, on est participant de la nature divine. Cette nature-là nous vient par une expérience spirituelle, par le surnaturel. Et avant de manifester la foi dans une dimension supérieure, il faut que nous prenions conscience de notre nature divine, de notre personnalité divine et que nous travaillions à faire croître cette personnalité spirituelle.

Je vous donnerai des exemples pour expliquer ce dont je parle. C’est un enseignement. On ira pas à pas pour que nous comprenions parce que, frères, je le disais hier, dans le texte de Josué, on a lu que Josué avait arrêté le soleil. Josué avait parlé au soleil et le soleil s’est arrêté. Il avait parlé à la lune, la lune s’est arrêtée parce qu’il avait un combat à achever sur Gabaon contre les Ammonites. Je disais hier que Josué avait réussi cet exploit parce que Josué et Dieu menaient le même combat. Notre foi doit être manifestée ou bien être reliée aux projets de Dieu. On ne manifeste pas la foi pour la manifester, mais il faudrait que nous ayons avec le Seigneur les mêmes intérêts. C’est quand on a les mêmes intérêts qu’on peut avoir suffisamment de foi pour agir, mais si nos intérêts ne sont pas spirituels notre foi ne peut pas être manifestée. Ce n’est pas possible. J’ai aussi dit hier qu’on doit croire en ce que Dieu a fait de nous. Oui frères, il faut qu’on ait conscience de ce que Dieu a fait de nous. Il faut qu’on croit en cela alors, à ce moment, on peut manifester la foi dans une proportion plus grande. Josué était conscient de sa position. Josué était conscient du travail qu’il était en train de faire en Canaan. Josué avait reçu un mandat pour agir en Canaan, pour faire entrer le peuple de Dieu en Canaan, pour l’établir dans la terre promise. Donc, il était dans la mission de Dieu. Par rapport à cela, il avait une complicité avec Dieu, il avait une communion avec Dieu qui pouvait l’amener à faire de grandes choses.

Aujourd’hui, nous sommes dans la même position parce que Dieu cherche sur la terre des hommes et des femmes consacrés, des hommes et des femmes qui croient le message qu’Il nous a envoyé, ce message de restauration, ce message de restitution des vertus et des qualités de Christ à l’Eglise à l’Eglise. C’est un message de restitution. Un message de restitution que Dieu a envoyé pour nous ramener dans notre position de divinité.

Donc, frères, je voudrais continuer ce matin, mais c’est vraiment une manière de présenter la foi qui va un peu plus loin. J’ai aussi souligné hier que le prophète nous avait avertis que nous devons manifester une foi plus grande. Quand Jésus est venu, il reprochait à ses disciples de ne pas avoir une foi plus grande que la foi des pharisiens et des scribes. Ceux qui ont reçu le message du temps de la fin doivent manifester une foi plus grande que la foi qu’on voit ailleurs dans le milieu de ceux qui n’ont pas la révélation que l’on a aujourd’hui. On doit avoir une foi plus grande, une foi plus concrète, une foi qui manifeste plus le Seigneur et c’est très important. Que Dieu nous bénisse.

Ce matin, je voudrais aller un peu plus loin en parlant de cette personnalité divine. Je vais présenter les deux choses avec des exemples concrets pour qu’on comprenne. Si vous prenez l’exemple d’un homme qui naît sur la terre, c’est d’abord un bébé qu’on nourrit, qui grandit. Sa croissance va ensemble avec l’évolution de toutes ses facultés humaines. Si vous prenez l’exemple de quelqu’un qui naît et à qui on ne donne que de la nourriture à manger, quelqu’un qu’on nourrit tout le temps. On ne fait que le nourrir... Vous imaginez comment il va devenir en grandissant? Quelqu’un qui naît et à qui on donne seulement de la nourriture va grandir normalement et il sera physiquement bien développé. Sa chair, son corps va grandir, mais il va lui manquer le développement d’autres facultés qui sont reliées à sa nature humaine telles que l’intelligence parce que les hommes sont intelligents.

Mais si depuis sa naissance, on n’a pas appris à un homme à développer cette capacité intellectuelle, son intelligence, sa capacité auditive… toutes les capacités que les hommes ont, si on ne lui a pas appris à développer ça, il va grandir parce qu’il mange, mais il ne sera pas un homme normal. C’est évident, il ne sera pas un homme normal et pourtant il a la nature humaine. Ce n’est pas une nature animale, mais il a une nature humaine normale, il vit. C’est un homme normal. Vous voyez? C’est la même chose avec ceux qui ont la nature divine. Nous parlons de nous. Celui qui naît de nouveau et qui a une nature divine doit être instruit. Il doit être nourri et grandir. Et il doit développer toutes ses capacités spirituelles qui sont en lui de par sa nature divine. Quand Jésus est venu, la Bible dit qu’il croissait. Il croissait en stature, il croissait en intelligence, il croissait à tous les points de vue. Et vous verrez qu’un temps est arrivé où le Seigneur avait commencé à manifester sa divinité. Au départ, les gens le voyaient comme un simple homme, comme l’enfant de Marie, l’enfant de Joseph. Les gens ne savaient pas exactement qui Il était, mais sa mère qui l’avait élevé savait qu’il n’était pas un homme normal. Il avait des capacités qu’un homme normal n’avait pas. C’est quand Il a eu trente ans, qu’Il a été baptisé, qu’Il est allé au désert et qu’Il est revenu, qu’Il avait commencé à manifester sa divinité, son caractère spirituel. Il avait commencé à le révéler à tout Israël…Là, les gens étaient étonnés de savoir qu’il était quelqu’un d’un peu extraordinaire. Ils s’étonnaient « mais, est-ce que ce n’est pas l’enfant de Marie? » « Est-ce que ses sœurs ne sont-elles pas avec nous? »… Ils ont dit oui… « Mais, d’où lui vient cette intelligence? D’où lui vient cette sagesse ?» car l’intelligence qu’Il manifestait était reliée à sa divinité. Ce n’était pas une intelligence normale. Ils ont dit « mais d’où lui vient cette sagesse? » parce qu’il révélait une sagesse qui n’était pas une sagesse normale. C’était relié à sa divinité.

Jésus, de par sa nature divine, avait un caractère, avait une puissance, avait une vertu, avait des capacités que tout le monde n’avait pas. Je voudrais vous dire ce matin, frères, vous le savez déjà, mais c’est bon de le répéter. Nous avons tous cette nature divine-là. Nous l’avons tous, nous la possédons tous de par notre nouvelle naissance, de par la Parole qu’on a reçue, de par la foi originelle qui est établie en nous. Nous sommes de cette nature, mais on doit aussi comprendre qu’il est important de cultiver les valeurs qui sont reliées à cette nature pour les manifester, sinon ce n’est pas possible. C’est ce que l’apôtre Pierre a abordé dans sa deuxième épître. Vous voyez que dans le verset 3, il fait d’abord référence à cette nature. Il dit que nous sommes participants de la nature divine et ensuite, il nous montre comment travailler à superposer les valeurs qui sont reliées à cette nature divine afin que l’homme spirituel qui est parvenu à la maturité soit complet. C’est important.

Je reviens sur l’exemple de l’enfant. Si on le bourre seulement de nourriture, qu’il n’est pas instruit, sa mère ne lui parle pas, son père ne lui parle pas, on ne lui apprend pas à développer son intelligence, ses capacités qui sont reliées au fait qu’il est un être humain, il va finir comme un abruti. Excusez-moi l’expression! Mais c’est la vérité. Il ne sera pas intelligent parce qu’il n’a pas été instruit au moment où c’était nécessaire, il n’a pas reçu ce qu’il fallait pour développer son intelligence, pour développer ses capacités humaines. Il sera un sous-homme. C’est la même chose dans la foi avec les chrétiens. Il y a des chrétiens qui ont vécu vraiment l’expérience de la nouvelle naissance, mais ils ont un rendement spirituel qui est en deçà de la normale. Ils ont un rendement spirituel qui n’évolue pas. Pourquoi? Parce que leur personnalité divine qu’ils ont reçue à l’engendrement n’a pas été instruite, n’a pas expérimenté la connaissance nécessaire pour grandir, pour mûrir et manifester la foi qu’il faut.

La foi est reliée à la connaissance mes frères et sœurs. La foi est reliée à beaucoup de qualités, beaucoup de vertus qui se trouvent établies dans l’écriture. La foi se cultive. On ne peut pas être un homme de foi, une femme de foi sans expérience spirituelle, sans connaissance du Christ, sans les exercices qui nous amènent à aller plus loin. Hier, j’ai évoqué un passage qu’on n’a pas lu. On va le lire. C’est dans 1 Corinthiens 3. J’ai dit que c’est une écriture qui est placée de manière inaperçue, mais qui a une grande signification car la divinité que nous avons reçue de par notre naissance, de par notre engendrement est une personnalité très importante.

Nous lisons 1 corinthiens 3:21-23, je vais vous montre quelque chose:

21 Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous, - j’ai évoqué cette écriture, hier - 22 soit Paul, - Paul est en train de faire une énumération - soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, - il a cité 3 noms. ça veut dire quoi? les hommes sont à nous! - soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; 23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

Amen. Tout est à vous. Pourquoi tout est à vous? Je l’ai dit hier: tout est à nous de par notre nature divine. Tout est à Dieu, frères! Alléluia. Tout est à Dieu. Il n’y a rien qui ne soit pas à Dieu. Tout est à Dieu. Mais pourquoi tout est à Dieu? Tout est à Dieu parce que Dieu est Dieu. Tout est à Lui. Si vous êtes croyants, vous êtes chrétiens, c’est la même chose. Tout est à nous! De par notre divinité, tout est à nous. Tout est à nous. La mort… ça frères, c'est une dimension un peu élevée de la foi. Je parle de choses un peu plus élevées et ma prière est que vous compreniez ce que je vais dire.

Tout est à vous. Pourquoi Paul le dit? Il dit : la vie est à vous, non seulement la vie, mais la mort est aussi à vous! C’est curieux. Il dit la mort est à vous… Mais comment est-ce qu’on peut comprendre ça, que la mort est à nous? Paul nous apprend aussi que le monde aussi est à nous. Les choses présentes sont à vous, les choses à venir sont à vous. C’est un mystère! Mais pour comprendre ça, c’est simple ! Tu possèdes toutes choses de par ta nature divine, mais tu ne prends pas conscience de cela parce que tu n’as pas atteint un niveau de croissance divine qui te permet de réaliser que tout est à toi. Ce sont des choses dont on parle souvent. Vous prenez un enfant, par exemple ; je reviens toujours là pour qu’on comprenne ce que je veux dire. Un enfant qui est dans la maison de son père, normalement tout est à lui. Si c’est un enfant de la maison, tout est à lui, mais il y a un temps où il prend conscience de cela. L’apôtre Paul a évoqué la même question quand il a dit dans Galates que l’héritier, aussi longtemps qu’il est enfant est placé sous des tuteurs... C’est un héritier. Quand bien même il est enfant, il est héritier. Si c’est l’enfant d’un roi, par exemple, le trône est à lui, mais il a des tuteurs parce qu’il n’a pas encore pris conscience de ce fait-là. Jusqu’à ce qu’il grandisse, qu’il soit instruit sur l’héritage, qu’il soit instruit sur la richesse de son père. Dès qu’il parvient au stade d’hériter toutes choses, c’est alors qu’il réalise que tout est à lui; que les gens du royaume sont ses sujets - donc ils sont à lui. Amen !

Pourquoi Paul dit, « Moi, Paul, je suis à vous »? Parce que Paul est un serviteur. Dans le royaume de Dieu, c’est un serviteur. Amen. Il dit « Céphas est à vous », c’est votre serviteur. « Apollos est à vous », c’est votre serviteur ! Le frère M’BRA aussi est à vous, c’est votre serviteur. Amen. Le frère Jean-Louis est à vous, Josias est à vous, ce sont vos serviteurs. Amen. C’est comme ça qu’il faut comprendre la chose. Simplement. Ce sont des sujets, ils sont à vous. Vous êtes des princes héritiers. Amen? C’est ce que Paul est en train de dire aux Corinthiens ici. Il dit « le monde est à vous »… le monde est à vous… Parce que vous êtes des fils de Dieu, tout est en héritage, tout est à vous. Il n’y a rien qui ne vous appartienne pas. Tout vous appartient.

La mort est à vous. Ah, là… c’est peut-être un peu difficile à comprendre, mais c’est vrai, la mort est à vous. Un chrétien ne meurt pas comme un non-croyant. Quand arrive le temps pour un chrétien de mourir, ce sont des anges qui viennent le prendre pour l’accompagner chez son père. C’est tout simplement ça. Amen. Ce n’est pas une mort terrible. Ce n’est pas un démon qui se présente pour t’amener chez ton père, non. Il y a l’ange de la mort qui existe, mais les chrétiens n’ont pas affaire à l’ange de la mort. Nous, si on doit disparaître de la terre, ce sont des anges que Dieu envoie pour nous amener à la maison. Ce ne sont pas des démons qui viennent effrayer les gens qui sont malades. Non, non. L’ange de la mort pour nous, c’est un ange que Dieu envoie. Ce n’est pas un démon qui vient nous effrayer. Non, non, non. Les chrétiens sont accompagnés à la maison. Il y a un exemple dans la Parabole de Jésus. Quand Lazarre est venu à mourir, qu’est-ce qui a été dit? Des anges l’ont amené! Amen. Des anges l’ont amené! Des anges l’ont amené. Donc, la mort est à vous, c’est ce que ça veut dire.

Un chrétien ne meurt pas sans que Dieu ait décidé de le prendre auprès de Lui. La mort, pour nous, c’est l’accomplissement d’une vie bien remplie, c’est une récompense. La mort, pour les chrétiens, c’est une récompense. Tu as travaillé, tu as servi Dieu, tu as servi les frères, tu as travaillé à faire avancer l’œuvre de Dieu, tu as fini, tu es fatigué… Pour te récompenser, Dieu t’accorde le repos. La mort est à nous. Amen. C’est pour cela que la Bible dit « ils se reposent de leurs œuvres ». Oui, frères, la mort est à nous! C’est ça la foi. C’est la foi et c’est ça qui délivre, qui sauve, qui libère, qui affranchit.

On doit comprendre la foi d’une manière vraiment juste. Souvent on dit « Seigneur, donne-moi la foi; Seigneur, donne-moi la foi ». Vous voyez, au fur et à mesure qu’on grandit, il y a des prières qu’on ne fait plus. Honnêtement, frères! La mort est à vous. La vie est à vous. Les choses présentes sont à nous. Les choses à venir sont à nous. Qu’est-ce qui n’est pas à nous? Si les choses présentes sont à nous et que les choses à venir sont à nous… qu’est-ce qui n’est pas à nous? Rien. Je l’ai dit hier ; quand bien même toutes choses sont à nous, ne pas posséder toutes choses ne veut pas dire qu’on ne les a pas. Non! Et j’ai pris l’exemple de Jésus: Jésus avait toutes choses, mais Il n’utilisait pas toutes choses et j’ai pris l’exemple pour montrer que même l’argent était à sa disposition. Quand on lui a réclamé les impôts, Il a dit à Pierre d’aller à la pêche, de jeter son hameçon et de prendre un poisson. Il a pris un poisson et ils ont trouvé de l’argent dans ses entrailles pour payer les impôts. Tout était à Lui. Quand on est venu le prendre, il a dit « Moi je peux commander que des anges viennent me défendre » mais ce n’était pas nécessaire. Tout était dans ses mains. Tout est à Jésus et l’Ecriture dit que nous héritons avec Lui des mêmes promesses. Tout est à nous, frères. De par notre divinité, nous possédons toutes choses. Donc, soyez fortifiés, soyez encouragés. Il n’y a rien qui manque au chrétien. Rien, parce que tout est à lui de par sa nature.

Maintenant, il faut qu’on accepte de vivre de cette nature parce que notre problème c’est que nous avons aussi la nature humaine. La nature divine que nous avons en nous ne fait pas disparaître d’un coup la nature humaine parce qu’on est dans un corps humain sur la terre. C’est à la fin qu’il y a une séparation totale. C’est à la fin qu’il y a une délivrance de notre corps humain. Avant cela, l’exercice auquel on est soumis est un exercice qui consiste à assujettir la nature humaine pour que la nature divine se manifeste davantage. C’est là que l’on rencontre les chrétiens charnels et les chrétiens spirituels. C’est une option. Souvent, on réagit dans la chair, on appréhende les choses dans la chair, mais Paul a dit que, désormais on ne se connaît plus selon la chair. C’est en référence à ces choses-là. Voyez-vous, les apôtres, quant à eux, ont bien compris ces mystères-là, donc ils ont carrément fait la part des choses. Ils ont dit « On ne se connaît plus selon la chair », quand bien même nous sommes dans la chair. Même entre les frères et sœurs en Christ, on ne se connaît plus selon la chair. Paul a même dit qu’on ne connaît plus Jésus selon la chair, mais plutôt selon l’esprit, c’est-à-dire selon sa nature divine qu’on partage avec Lui.

Nous vivons selon notre nature divine. On ne se connaît plus selon la chair parce que si tu veux connaître un frère selon la chair, tu trouveras en lui plein, plein, plein de défauts. Les défauts sont reliés à quoi? A la nature humaine ! Cela ne nous intéresse pas. Amen. Est-ce que ça nous intéresse? Ça ne doit pas nous intéresser. Les défauts sont reliés à notre nature humaine. Si on veut connaître les frères selon cette nature, on aura plein, plein, plein de choses à leur reprocher. Mais quand tu connais un frère selon son engendrement spirituel, selon sa nature divine, alors tu ne fais qu’apprécier ses qualités et ses vertus que Dieu lui a données, et tu ne peux qu’espérer du frère ou de la sœur, que par sa croissance spirituelle, il arrive davantage à améliorer son comportement… Amen. C’est comme ça. C’est une révélation qu’on doit avoir. Ce sont des choses qu’on doit saisir et avec lesquelles on doit vivre. C’est un choix et c’est au fur et à mesure qu’on grandit qu’on perçoit les choses. C’est important, frères. Que Dieu nous bénisse. Donc, hier, j’avais rendu témoignage par rapport à ce texte de 1 Corinthiens 3. Je le lisais souvent mais un jour, ça m’a frappé et j’ai compris ce que l’écriture voulait dire. « Tout est à vous ». Tout est à vous! Les corinthiens faisaient la part des choses: « non, moi je suis de Paul », un autre groupe disait « non, moi je suis d’Apollos », un autre groupe disait « non, moi je suis de Céphas », vous voyez? Et à la fin, il y a un groupe qui a dit « non, nous, nous sommes de Christ ». Dans la même église, c’était la dispersion! Donc Paul disait « mais qui est Céphas? Céphas est à vous! C’est votre serviteur! Même moi Paul, je suis à vous! » Amen? Voilà! Nous sommes à vous. Tout est à vous, même la mort est à vous, les choses dehors sont à vous…Tout est à vous! Même ce que vous semblez ne pas posséder est à vous. « Alors frère, tu vois, moi je n’ai pas beaucoup d’amour… » Non, non, non! Tu as de l’amour! De par ta nature divine tu as de l’amour. Si tu veux qu’il se manifeste, il va se manifester. Amen? Tu l’as parce que l’amour est compris dans la nature divine. Tout ce que nous avons est compris dans notre nature divine.

C’est pareil pour les hommes. Un être humain a beaucoup de capacités qu’on lui reconnaît, mais ce n’est pas toujours qu’on développe les capacités que nous avons. Pourquoi? Peut-être par manque d’instruction, par manque d’éducation… Il y a beaucoup de choses qui peuvent manquer à un être humain et qui peuvent l’amener à ne pas manifester ses capacités. Il y a aussi l’environnement. Si vous prenez l’exemple d’un enfant né ici, en occident, qui a un ordinateur, est entouré de nombreuses choses modernes et qui a l’habitude de voir des réalisations qu’on ne trouve pas dans d’autres continents et que vous l’amenez ailleurs, dans un continent où les gens sont moins équipés, cet enfant va développer une intelligence beaucoup plus vive que les autres enfants de son âge auxquels il sera confronté. Oui frères, pourquoi? Parce qu’il a été élevé dans un environnement différent.

C’est la même chose avec la foi, frères. On doit prendre conscience de cela et ne pas dormir sur nos lauriers, mais travailler à avancer, à évoluer. Je me souviens d’une sœur qui avait sa fille à Paris où elle a grandi. Elle est retournée chez sa mère en Afrique. Par rapport à son âge, je la trouvais super intelligente. Les enfants de son âge n’avaient pas les mêmes capacités, les mêmes raisonnements. Pour son âge, elle parlait de manière plus intelligente. On a compris que c’était grâce à son environnement. Son environnement, oui. C’est la même chose avec la foi. Nous avons une nature divine de par notre engendrement spirituel. Il faut que cette nature se développe, qu’elle soit éduquée et qu’elle grandisse. A ce moment-là, notre foi augmente. On ne peut avoir une foi plus grande sans une véritable croissance spirituelle reliée à cela. Quand on lit dans 2 Pierre 1, on voit que l’apôtre Pierre a évoqué l’évolution des choses. On a déjà lu le texte, je vais seulement lire des versets associés. La première chose qu’il a évoquée c’est la vertu. Il a dit « ajoutez à votre foi la vertu ». La vertu est une disposition spirituelle qui porte vers le bien. Celui qui a été engendré, à qui a été donnée cette nature divine a la foi. La foi c’est vraiment le départ de la croissance. On naît de nouveau avec la foi. Quand on naît de nouveau, on a la foi. Celui qui expérimente la nouvelle naissance a la foi. C’est le don de base. Maintenant, il faut ajouter à cette foi la vertu. La vertu est une disposition spirituelle portée vers le bien. Quand on a cette disposition, c’est elle qui capte toutes les autres choses puisque c’est une disposition qui nous porte vers le bien. Donc, ça capte les autres choses spirituelles qui suivent. Ça capte toutes les autres valeurs spirituelles, cela nous pousse à les rechercher.

Il faut ajouter à la foi la connaissance. On va lire dans 1 Corinthiens chapitre 8 pour avoir une idée de ce qu’est cette connaissance: « 1 Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. La connaissance enfle, mais l’amour édifie.» Amen. Ici, Paul parle de la connaissance. Il dit que la connaissance enfle, mais que l’amour édifie. Paul a mis en relation la connaissance et l’amour. Mais pour comprendre cela, il faut voir qu’il y a deux connaissances. Il y a la connaissance selon la lettre et la connaissance selon l’Esprit. Ce qu’on doit ajouter à la vertu, c’est la connaissance spirituelle. Comme je l’ai dit tout à l’heure, on ne doit plus connaître selon la chair. On ne doit plus connaître selon notre propre intelligence parce que cette connaissance enfle et rend orgueilleux. Quand tu sais une chose et que ton prochain ne sait pas, pour que tu te rendes compte que c’est une connaissance spirituelle, ça doit être accompagné de l’amour. La vraie connaissance est associée à l’amour, l’amour pour le plus faible qui ne comprend pas comme toi, qui ne connaît pas comme toi, qui n’a pas les yeux ouverts… C’est associé! C’est la vraie connaissance.

La vraie connaissance qui est spirituelle, la vraie connaissance qui exploite le domaine de la nature divine, cette connaissance-là conduit à l’humilité, à la simplicité, à l’amour, et à la compassion des autres. Quand tu es dans cette connaissance, tu te rends compte que les autres sont dans les ténèbres parce qu’ils ne voient pas, ils ne comprennent pas comme toi tu comprends, comme toi tu vois. Et c’est pour cela que le Christ avait beaucoup de compassion parce que le domaine spirituel qui relève de la nature divine, c’est vraiment le domaine où on voit toutes choses, on comprend toutes choses. On comprend le fonctionnement des choses spirituelles, on comprend le fonctionnement du monde, on comprend les problèmes des hommes. On voit et on comprend les problèmes des hommes. Donc, quand tu as cette connaissance tu deviens humble, tu deviens simple, tu n’es pas enflé d’orgueil et tu as compassion des autres, tu les vois selon l’Esprit et non pas selon la chair.

Ça, c’est la vraie connaissance. C’est cette connaissance qu’il nous faut ajouter à la vertu. Ce n’est pas la connaissance qui enfle, la connaissance qui nous donne de nous élargir. Ce n’est pas cela…La lettre tue! La lettre tue… Pourquoi? Parce que tout dépend de ce qu’on fait de la lettre! Qu’est-ce qu’on fait de la lettre? C’est ça qui tue! Si on a la connaissance pour dominer, pour régner, pour écraser les autres, ça va nous tuer. Mais si on a la connaissance pour avoir de l’amour, pour avoir de la compassion et de l’humilité, pour apporter le soutien, pour aider les autres qui sont dans les ténèbres, alors ça édifie. Amen. La connaissance charnelle enfle mais l’amour édifie.

Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Car, quand tu entres dans le domaine de la nature divine pour l’explorer, tu te rends compte qu’il y a tellement de choses à comprendre, tellement de choses à voir, tellement de choses dont on doit avoir la révélation qu’à la fin, on comprend qu’on ne sait jamais tout. Alléluia. A la fin, on comprend qu’on ne saura jamais tout parce que le domaine de la nature divine est un domaine très large et très profond ! On ne peut pas l’explorer totalement ! Même l’être humain… Les gens n’ont pas encore fini d’explorer l’être humain! Il y a toujours des choses qu’on découvre par rapport à tout ce qui est relié à l’être humain. Il y a toujours de nouvelles découvertes. Même le monde… On n’a pas encore fini de l’explorer. C’est la même chose pour la nature divine. Quand tu entres dans la sphère de la connaissance des choses spirituelles, tu te rends compte qu’il y a tellement de choses à connaître, il y a tellement de vérités à découvrir dans le domaine que tu deviens humble… Que Dieu soit béni! C’est la vraie connaissance.

Si vous voyez un homme qui est enflé de lui-même, soyez sûr qu’il ne connaît pas Dieu. Quand je dis qu’il ne connaît pas Dieu, je ne veux pas dire qu’il n’a pas la foi ou qu’il n’est pas né de nouveau. Non. Mais je veux dire qu’il est limité. Car, quand tu entres dans ce domaine de la connaissance qui consiste à explorer la nature divine, tu te rends compte qu’il y a tellement de choses à découvrir, qu’il y a tellement de choses à connaître, qu’il y a tellement de vérités spirituelles dans la création de Dieu que tu ne peux que t’abaisser pour apprendre davantage ! Parce que si tu prétends connaître, un jour arrivera où tu seras brisé…Oui ! C’est pour cela que Paul dit que celui qui prétend connaître, c’est qu’il ne connaît rien, mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de Lui… Si tu aimes Dieu, tu es connu de Dieu. Dieu te connait. Donc, la connaissance, ici Paul l’a reliée à l’amour. C’est la vraie connaissance.

Puis, il ajoute la maîtrise de soi. On va lire une écriture pour la maîtrise de soi dans Proverbes 16 verset 32: « Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes. » Celui qui est maître de lui-même vaut mieux que celui qui prend des villes par la force. Alléluia. Est-ce que vous voyez les images qui sont là? Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros, Et celui qui est maître de lui-même, vaut mieux que celui qui prend des villes par sa force. Vous voyez? La maîtrise de soi. Donc, ici, la maîtrise de soi est présentée comme une arme. C’est une arme spirituelle. Une armée peut se mobiliser et prendre une ville par la force…ou bien une région. Mais l’écriture dit que celui qui a la maîtrise de soi, donc qui est maître de lui-même, vaut mieux qu’une armée pareille. Il est plus qu’une grande armée. Cela veut dire qu’il a une capacité, une force qui dépasse la force d’une telle armée qui peut se rendre maître d’une ville. Donc, la maîtrise de soi communique une force, une puissance spirituelle et celui qui est maître de lui-même évite beaucoup d’ennuis spirituels, car c’est facile d’être enflammé par une parole déplacée qu’on nous a dite, par une provocation, par une tentation. C’est facile d’être enflammé. Là encore, il dit que celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros. Il y a beaucoup de héros dans la Bible, des gens qui, par la force, ont fait beaucoup d’exploits. Il y en a beaucoup. Mais l’écriture dit que celui qui est lent à la colère a plus de valeur qu’un héros dans la chair, un héros qui combat dans la chair.

Vous avez connu Goliath dans l’écriture: c’était un homme fort, physiquement il était fort et mesurait plusieurs mètres. Il a injurié Israël pendant 40 jours et il n’y a pas eu une seule personne qui a réagi. Ça, c’était un héros! On transportait ses armes tellement elles étaient nombreuses. C’était un héros. Mais il est écrit que celui qui est lent à la colère est plus que Goliath. Amen. Celui qui est lent à réagir est plus que Goliath. Dans le domaine spirituel, la maîtrise de soi est une puissance qui maîtrise plusieurs démons, plusieurs esprits. C’est ce que l’écriture veut dire. Donc, c’est aussi une valeur que le chrétien doit rechercher et ajouter à sa foi. On l’a déjà parce que ça fait partie de la nature divine. C’est compris là-dedans. C’est dans notre nature. Il faut seulement que nous travaillions à la faire manifester, à la faire révéler. Que Dieu soit béni.

Maintenant, on va ajouter à cela la patience. C’est ce que l’Ecriture dit. On va lire d’autres passages en relation avec la patience. On restera dans Jacques parce que dans Jacques, il y a des paroles qui sont vraiment décrites par rapport à la patience qui sont intéressantes. Jacques chapitre 1 versets 2-4: « 2Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. 4Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. »

Voilà ce que Jacques dit au sujet de la patience. On ajoute à cela Jacques chapitre 5 versets 7-8: « 7Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. 8Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. »

Il y a beaucoup d’écritures qui parlent de la patience, mais je voudrais qu’on regarde ces deux écritures. Vous voyez que dans la construction de la puissance de la foi, l’apôtre Jacques ici, ajoute la patience. Il dit que la patience a une œuvre à faire dans notre vie spirituelle. La patience a une œuvre à faire dans la construction de la foi parfaite. Il y a une œuvre que la patience doit accomplir. Cette œuvre-là est une œuvre spirituelle et c’est une œuvre qui nous amène à savoir attendre les deux bénédictions de Dieu: la première pluie et la dernière pluie. La dernière pluie, c’est pour la dernière saison. ça veut dit que Dieu doit amener sur la terre une grande puissance pour achever son œuvre. Il y a une puissance qui est venue, qui nous a envoyé le message. Quand je ramène les choses à notre génération, il y a une puissance qui est venue depuis le frère Branham, qui nous a amené le message et qui nous a placés dans une course, dans une marche et il y a une puissance dernière qui va venir dans les nations, sur la chrétienté pour achever l’œuvre du Seigneur: la première pluie et la dernière pluie. La patience a un travail à faire ici. Cette patience doit nous amener à savoir attendre comme le laboureur.

Le laboureur travaille. Il sème quand c’est le temps de semer. Entre le temps où il a semé et la récolte, il attend patiemment pour récolter les fruits et dans l’attente, il entretient son champ, ce qu’il a semé. Il entretient le champ, il entretient les plants et il attend que le fruit soit manifesté pour le cueillir et en profiter. La patience est une grande qualité, une grande vertu. Celui qui est patient vit toujours les bonnes choses et les bons moments. Il n’est pas pressé. Il est patient vis-à-vis des frères, il est patient vis-à-vis de Dieu, il est patient vis-à-vis des épreuves qu’il traverse. Il est patient. Il attend le temps de Dieu. Celui qui est patient attend toujours le temps de Dieu, le bon moment car, il y a toujours un temps de Dieu. Il faut le savoir pour attendre. Quand on est pressé, on se fait souvent beaucoup de mal. On se fait beaucoup de mal à soi-même et on fait aussi beaucoup de mal aux autres… Mais la patience doit accomplir une œuvre en nous, une œuvre éprouvée. Amen. Cela fait partie de ce dont on a besoin pour manifester une grande foi. La foi de Josué.

L’Ecriture ajoute la piété. Mais vous verrez que, dans le chapitre 5, je reviens encore sur la patience. Vous verrez que Jacques a donné un exemple. Si vous lisez tout le texte vous allez voir plus loin que Jacques a parlé des prophètes et il a parlé de Job. Amen. Je vais m’attarder un peu sur Job au verset 11: « 11Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. » Jacques nous ramène à la fin de Job. Quelle fin est-ce que Dieu a accordée à Job? Job a été patient! Vous connaissez l’histoire de Job. Il a reçu au début de l’épreuve, des nouvelles sur la destruction de ses biens, puis sur la mort de ses enfants. Il a tenu ferme. Après, le diable s’est attaqué à sa personne, à sa chair pour la détruire, il a souffert de maladie - pendant combien de temps? On ne sait pas. Job a attendu patiemment que Dieu le restaure. A la fin, Dieu l’a restauré. Quand Dieu a commencé à le restaurer, Il a commencé par sa personne. Il a guéri Job de ses ulcères. Il a rétabli son corps. Après, Dieu lui a donné ses enfants, puis ses biens au double. Il a été entouré de beaucoup de gens qui sont venus le voir, qui lui ont apporté beaucoup de secours. Amen.

Vous voyez, quand l’Ecriture parle de la pluie de la première saison et de l’arrière-saison, on voit cela avec Job parce que c’est un processus de restauration. Job est passé par une épreuve, il a souffert d’une épreuve et dans l’épreuve ses enfants sont morts. Les enfants et les biens, c’est le symbole du fruit de ses entrailles. Cela a été détruit. Après, lui-même, sa personne a été attaquée, mais quand Dieu devait le restaurer, Il a commencé par lui-même, par sa personne. Donc, la patience nous place, nous fait demeurer dans le canevas du processus de restauration que Dieu a entamé à la fin des temps. C’est une patience particulière. Une patience qui accepte l’épreuve, qui accepte les difficultés, une patience qui accepte de tenir vis-à-vis de l’adversité et de l’ennemi et tout ça. C’est une patience particulière. C’est une patience beaucoup plus prophétique. Il faut savoir attendre! Il y a des frères qui veulent voir des miracles, des prodiges, des guérisons. Ils veulent voir de grandes choses pour réaliser que Dieu est avec eux. Mais il y a deux tableaux. Le tableau de 2 Pierre 1 qui parle de la foi, de la vertu, de la connaissance, de la patience et des autres qualités est un tableau intérieur. Il est ici question de la restauration de l’homme intérieur qui a été rongé par le diable.

Donc, dans le processus de restauration et de restitution, Dieu commence dans notre vie intérieure avant d’en arriver aux fruits. Quand on commence à voir des mains qui poussent, des cancers qui sont guéris… ce sont les fruits de la restauration. Si vous lisez ce que frère Branham a prêché au sujet de la restitution de l’arbre de l’Epouse, il a parlé de ça. Il a dit que, quand il s’agit de détruire, le diable va commencer par les fruits. Il a attaqué les fruits, après il a attaqué l’écorce de l’arbre. Il a tout détruit. Mais il y a une chose qui est restée pour l’arbre, qui n’a pas été tuée. Quand le Seigneur est venu restaurer les choses, on n’a pas vu d’un coup les fruits apparaître sur un arbre qui n’avait pas d’écorce. Non, frères. Dieu a restauré l’arbre. Il a restauré l’écorce, il a fait monter la sève et plus tard, on a vu les fruits apparaître. C’est le même processus. Quand on ramène cela à la personne de Job, c’est le même processus. Quand Job a été attaqué, cela a commencé par les fruits de son travail, notamment son troupeau. Après ça été les fruits de ses entrailles, c’est-à-dire ses enfants. Puis sa personne. Mais quand il devait être restauré, les enfants sont venus après. Un homme malade ne peut pas faire des enfants. Amen. Et-ce que c’est possible? Un homme malade d’ulcères, qui souffre, assis dans la cendre ne peut pas faire d’enfants, frères! Ce n’est pas possible!

Une église qui est détruite de l’intérieur, une église qui a une âme malade, un esprit malade, qui est opprimée, oppressée par les démons, par le péché, par la mondanité, une église qui a des problèmes pour s’en sortir- je parle de l’épanouissement de l’Esprit - ne peut pas d’un coup commencer à faire des miracles…Non! Il faut que l’intérieur soit restauré, il faut que l’esprit soit restauré, il faut que l’âme soit restaurée, il faut que l’on ajoute à notre foi la vertu, la connaissance, la patience, la piété et toutes ces qualités dont l’Ecriture parle. Il faut que notre vie intérieure nous soit restituée, nous soit rendue pour qu’elle produise maintenant les fruits de l’Esprit. Il faut que la vraie Foi nous soit restituée avant qu’on commence à voir ses manifestations !

Amen. Donc, ça commence de l’intérieur. Frères, notre nature divine doit être construite, doit être bâtie pour qu’elle puisse s’exprimer. C’est en s’exprimant qu’on verra ses fruits. C’est ce que Dieu a fait à Job. Sa peau est devenue comme la peau d’un bébé. Il était bien portant alors il a commencé à faire des enfants et Dieu lui a donné des enfants. Ses biens, il les a reçus au double. C’est la vraie restauration. C’est le vrai processus. Il y en a qui veulent sauter les étapes. Ce n’est pas possible. Sinon, cela sera pour votre perte. Amen. Donc, parlons de la patience et aussi parlons de la pluie de la première et de l’arrière-saison. On voit bien les images avec Job.

Si nous revenons ici, l’Ecriture parle de la piété. La piété est un état d’esprit qui nous pousse vers une quête plus approfondie des choses spirituelles. Celui qui est pieux, c’est celui qui est toujours poussé en avant dans la quête des choses spirituelles. On va lire dans 1 Timothée chapitre 4 verset 8-9:

Exerce-toi à la piété; 8 car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. 9C'est là une parole certaine et entièrement digne d'être reçue.

Amen. Exerce-toi à la piété. C’est une exhortation que Paul a adressée à Timothée. Pourquoi? Parce que la piété participe à la manifestation d’une foi puissante. Un chrétien pieux, c’est un chrétien qui est toujours poussé à une recherche plus approfondie de Dieu. C’est une vertu qui nous permet d’explorer, d’avoir toujours ce désir d’explorer la nature divine avec tout ce qu’elle renferme. C’est ça la piété et la piété se manifeste. Ici, il dit « Exerce-toi… ». C’est un exercice! Tu ne peux par parvenir d’un coup à un stade où tu es devenu pieux. Il faut t’exercer à la recherche de Dieu. Il faut t’exercer à la prière. Tu ne peux pas prier une heure de temps alors que tu n’as jamais appris à prier cinq minutes! Ce n’est pas possible. Tu n’as jamais appris à prier 5 à 10 minutes et puis d’un coup, tu veux prier durant une heure. Ce n’est pas possible. Tu ne peux pas te lever et commencer à jeûne pendant 21 jours alors que tu n’as jamais essayé de jeûner ne serait-ce qu’un jour ou deux jours ! C’est un exercice. On ne peut pas courir 50 kilomètres alors qu’on n’a jamais couru 10 kilomètres auparavant. Il faut apprendre à courir quelque 2 kilomètres avant ! Donc, c’est un exercice. Exerce-toi à la piété ! Curieusement, Paul met la chose en opposition à l’exercice corporel. Je ne sais pas pourquoi. Il dit: « Exerce-toi à la piété car l’exercice corporel est utile à peu de choses. » Vous voyez ici les deux natures ! La nature divine et la nature humaine, charnelle.

On peut s’exercer pour beaucoup de choses dans le domaine naturel, sur le plan humain…par exemple, les sportifs qui font beaucoup d’exercices. Mais dans le domaine spirituel Paul dit que la piété a les promesses de la vie présente et celles de la vie à venir. Celui qui est exercé à la piété a les promesses pour posséder les choses à venir et les choses présentes. Celui qui cherche Dieu, qui accepte volontiers cette quête d’approfondir sa recherche de Dieu a la promesse de posséder les choses présentes et les choses à venir. L’exercice corporel nous donne seulement la santé. Amen. Tous les sports que vous connaissez, tout ce qui touche le domaine du physique c’est pour avoir la santé, pas plus, mais l’exercice spirituel, l’exercice de la piété, la quête approfondie de Dieu pour découvrir ses vérités et les approfondir nous donne vraiment la promesse des choses présentes et aussi de celles à venir. Donc, on doit ajouter cela aussi à notre foi pour avoir une foi grande qui nous permet d’arrêter le soleil, d’arrêter la lune, de faire de grands exploits. Il faut superposer toutes ces qualités, ces vertus, frères. C’est très important. La nature divine doit être construite, elle doit être bâtie, elle doit s’affermir, elle doit évoluer. C’est notre divinité. Dieu nous l’a donnée, c’est pour nous. Amen. Il faut qu’on travaille à faire grandir cela.

L’amour fraternel est aussi ajouté à l’édifice. Hébreu 13 le dit. On va lire un passage de 1 Pierre 1 verset 22. L’amour des frères:

22 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. » Ce sont des adjectifs et des adverbes très importants. Aimez-vous ardemment de tout votre cœur. Amen. L’amour fraternel, c’est un amour qui provient de notre connaissance du fait qu’on ne doit plus se voir selon la chair, mais selon l’Esprit. Pour aimer un frère, il faut le voir selon l’Esprit. Amen. Il faut le voir selon sa personnalité spirituelle, selon sa nature divine. Tu ne peux pas le voir selon la chair. Si tu le vois selon la chair, cela ne peut pas aller parce que tu lui feras toujours des reproches. Amen. Que Dieu soit béni. Il y a aussi une écriture qu’on va lire. C’est dans 1 Jean 2 verset 10-11: « 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n'est en lui. 11Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

Amen.

Vous voyez, au sujet de l’amour fraternel, voilà ce que l’Ecriture nous dit. Celui qui aime son frère, en lui il n’y a pas d’occasion de chute, ça veut dire qu’il ne peut pas tomber. Pourquoi? Parce que nos chutes viennent souvent de nos inimitiés. Les inimitiés entre frères en Christ, entre frères dans la chair, entre les chrétiens et ceux qui sont dans d’autres milieux nous engendrent la chute. Cela nous ouvre des portes et on peut tomber, on peut chuter. Amen. Mais, celui qui a compris que son frère est spirituel, qu’il est divin comme lui et qui a pris l’habitude d’apprécier ses bonnes qualités ne peut pas chuter parce qu’il parviendra toujours à comprendre son frère. Quand c’est spirituel il le saura. Quand cela provient de sa nature humaine qu’on doit tolérer, il le saura. Donc, il saura toujours se préserver de la chute. C’est la vérité, frères. Que Dieu nous bénisse.

Il est important que l’on comprenne que nous devons demeurer dans cette sphère spirituelle que Dieu nous a donnée. Tout est à nous. L’amour divin, on en parle souvent. J’ai parlé de cela ici déjà. C’est 1 Corinthiens 13 si vous voulez aller voir ce que c’est que l’amour divin. C’est un passage qu’on va lire rapidement puis on va s’arrêter là. Vous le connaissez, mais on va quand même le lire:

1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. 4 l’amour est patiente, elle est pleine de bonté; l’amour n'est point envieuse; l’amour ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, 5elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, 6elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité; 7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. 8 l’amour ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.

Alléluia. Je voudrais m’arrêter là. Que Dieu nous bénisse et nous donne de comprendre ces choses. Josué a arrêté le soleil parce qu’il a manifesté une grande foi. Mais cette foi n’était pas anodine. C’est une foi qui était bâtie, c’est une foi qui était construite, c’est une foi qui était forte, c’est une foi qui était basée sur ce que Dieu avait fait de lui. C’était son accord avec le Seigneur. Que Dieu nous bénisse et que Sa grâce et Sa paix soient sur nous. Nous devons comprendre que tous ceux qu’on connaît dans l’histoire de l’Eglise, qui ont été des grands prophètes, des serviteurs Dieu, qui ont manifesté des exploits spirituels ne l’ont pas fait comme ça, de manière anodine. Cela procède d’un travail spirituel qui a été fait auparavant et les fruits se sont manifestés.

Que Dieu nous bénisse. On va se remettre entre les mains du Seigneur.


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