La drachme perdue
Que Dieu nous bénisse tous. Nous allons lire dans le livre de Luc.
Mais il leur dit cette parabole : Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les 99 autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ? Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle chez lui ses amis et ses voisins et leur dit : Réjouissez–vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance. Ou quelle femme, si elle a dix drachmes et qu’elle perde une drachme, n’allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve ? Lorsqu’elle l’a trouvée, elle appelle chez elle ses amies et ses voisines et dit : Réjouissez–vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. (Luc 15:3-10)
Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour. (1 Corinthiens 13:13)
C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. (Hébreux 6:17-20)
Je voudrais qu’on s’entretienne un peu sur ce texte de Luc 15. Nous aurons à nous référer à quelques autres versets de la Bible pour renforcer l’idée principale qui se trouve ici, que vous connaissez déjà, pour vous qui avez l’habitude de m’écouter... Ici, le Seigneur a parlé de quelqu’un qui a perdu une brebis. Il en avait cent et a dû abandonner les quatre-vingt-dix-neuf autres pour aller chercher la seule brebis qu’il avait perdue. Par la suite, Il a parlé d’une femme qui a dix drachmes et en a perdu une. Elle a commencé à la chercher dans sa maison.
Il a mis ce texte-là en rapport avec un pécheur qui vient à la vie, quelqu’un qui ne connaissait pas Dieu et qui se convertit. Il a montré que c’est une source de joie au ciel ; un pécheur qui se repent, c’est une grande source de joie au ciel.
Et un pécheur qui se repent vraiment devant Dieu… Quelqu’un qui a décidé, qui a pris la résolution d’abandonner son ancienne vie et de se donner entièrement au Seigneur. Il a montré par ces deux textes que c’est quelqu’un qui donne de la joie au ciel.
Dans le même chapitre, Il a encore parlé du fils perdu, le fils prodigue qui a quitté la maison de son père, qui est allé se promener, qui est allé à l’aventure, qui n’a rien obtenu et qui a dû entrer en lui-même pour retourner à la maison de son père. Mais je voudrais utiliser ce texte concernant la drachme perdue pour montrer un peu la situation de l’Eglise. Vous savez que Dieu, dans chaque période, donne une orientation. Ça, vraiment frères, j’insiste là-dessus : Dieu donne une orientation ; il faut la suivre. C’est très important. Ce qui a fait que des croyants ont eu des problèmes avec Dieu, c’est qu’il a donné une orientation divine qu’ils n’ont pas suivie. Ils l’ont connue mais ils ne l’ont pas suivie. Vous savez, Dieu est juste dans tout ce qu’Il fait. Dieu est juste dans toutes Ses voies. Il est rigoureux dans toutes Ses voies.
Quand Dieu parle, quand Il s’adresse aux hommes, Il veut que les hommes Lui obéissent. C’est tout. S’Il s’adresse à Ses enfants, Il veut qu’ils lui obéissent. Il s’adresse à ses héritiers, Il veut qu’ils lui obéissent. Et puis c’est tout. On doit obéir… Celui qui ne veut pas obéir, Dieu lui parle, Il parle toujours... Dieu lui parle. La Bible dit que l’Esprit de l’Eternel crie dans la ville…Il parle, Il crie. Celui qui ne veut pas obéir, il l’apprendra à ses dépends, comme on dit. Il subira les conséquences. Vous voyez ? La voie du Seigneur aujourd’hui s’explique de plusieurs manières dans toutes les écritures. Aujourd’hui, l’état de l’Eglise est tel que nous voyons qu’il nous manque beaucoup de choses. C’est un peu cette image qui est là. Cette femme qui avait dix pièces de monnaie, des pièces de valeur. Et elle a perdu une pièce. Elle a commencé à chercher la pièce dans sa maison.
Qu’est-ce qu’elle a fait ? Elle a d’abord allumé la lampe pour éclairer la maison. Puis, elle a pris un balai et a commencé à balayer la maison. Si la pièce est quelque part en balayant, si le balai touche la pièce, cela va faire du bruit et elle va la retrouver. Elle a commencé à balayer la maison, à déplacer les objets dans la maison pour chercher la pièce. Et elle a cherché la pièce avec soin… c’est ce qui est écrit. Elle a cherché la pièce avec soin jusqu’à ce qu’elle la trouve. Quand elle a trouvé la pièce, elle est sortie chez les voisines pour leur dire que la pièce qu’elle avait perdue est retrouvée. Donc, sûrement qu’elle a dû informer ses voisines qu’elle avait perdu une pièce et qu’elle la cherchait. Vous voyez ? Elle leur a dit : « Réjouissez-vous avec moi car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue ». C’est ce qu’elle avait dit à ses voisines.
On retrouve ici la vision de l’heure. Cette femme, on peut la comparer à l’Eglise, qui a perdu quelque chose. Aujourd’hui, l’Eglise du Seigneur a perdu de grandes valeurs spirituelles. Nous sommes au XXIème siècle, L’Eglise du Christ a perdu de grandes valeurs spirituelles. Je dis bien de grandes valeurs. Les grandes valeurs qui ont fondé l’Eglise au commencement à la Pentecôte, ont été perdues avec le temps, avec les âges, avec les épreuves que l’Eglise a vécues, avec les attaques et les combats contre Satan. L’Eglise a perdu de grandes valeurs à telle enseigne qu’Elle s’est retrouvée dans une grande déchéance.
Quand nous voyons aujourd’hui autour de nous, le constat est clair pour tout le monde. Ça ne va pas dans l’Eglise. Pourquoi ? Parce que L’Eglise a perdu de grandes valeurs. L’Eglise est née à la Pentecôte avec de grandes valeurs spirituelles. La sainteté, la recherche de la vie de Christ, l’Esprit de Dieu et Sa puissance, l’amour fraternel, la communion fraternelle…. Ce sont de grandes valeurs qui ont fondé l’Eglise de Christ.
Quand ça commencé avec les apôtres, il est dit que les frères se retrouvaient ensemble, ils priaient. Ils ne priaient pas pour rien ! Ils priaient parce que le Seigneur, qui les avait choisis, leur avait dit d’aller prier, de rester à la chambre haute jusqu’à ce qu’ils reçoivent l’accomplissement d’une promesse qui avait été faite concernant le Saint-Esprit. C’est pour ça qu’ils se réunissaient : c’était l’objectif. Et tant que cet objectif-là n’était pas atteint, ils étaient là. Ils ont prié, prié, prié... Et quand l’Esprit de Dieu est descendu, ils l’ont reçu en eux. Ils ont été aussi revêtus de la puissance de Dieu pour aller faire l’œuvre de Dieu.
C’est comme ça qu’ils sont sortis, qu’ils ont commencé à prêché et à répandre la bonne nouvelle... La vie de l’Esprit se manifestait au travers d’eux : l’amour de Dieu, l’amour pour les frères et sœurs était établi de manière incontestable parmi eux. C’est pour ça que la Bible dit qu’ils avaient tout en commun. Quand ils ont commencé, ils avaient tout en commun au point que personne ne disait que ses biens lui appartenaient. Il y en a même un, Barnabas, qui avait vendu son champ… en effet, les uns et les autres étaient venus à la fête et la Pentecôte a eu lieu : l’Esprit de Dieu est descendu.
Donc, tous les frères qui étaient dans la ville de Jérusalem, qui ont cru…c’était des gens venus à la fête… donc, du coup, ils sont devenus une charge pour le peu de frères qui vivaient à Jérusalem. Qu’est-ce qu’il fallait faire ? Il fallait prendre soin d’eux ! Donc il y en a qui sont allés vendre leurs champs, leurs biens et ont déposé l’argent pour qu’on puisse faire à manger aux frères parce qu’ils venaient de recevoir quelque chose. Et ils étaient ensemble, ils priaient ensemble, ils rompaient le pain ensemble. Conduits par l’Esprit, les gens allaient prêcher ça et là, ils allaient témoigner dans la ville. C’est comme ça que ça a commencé. Donc, il y avait une grande valeur que les frères ont reçue là : la puissance de Dieu, la communion fraternelle, l’amour fraternel … Ils ont reçu toutes ces valeurs-là. Les dons de l’Esprit ont commencé à se manifester au travers d’eux. Les dons de la prédication ; Toutes ces choses-là...
Des Ministères ont commencé à apparaître. L’Eglise a commencé à s’organiser avec les frères qu’on a désignés pour distribuer la nourriture. C’est eux, qui après ont commencé à prêcher ici et là et c’est de là qu’on a tiré ensuite les fonctions de diacre… Donc, il y a eu des valeurs qui ont fondé l’Eglise du Christ ; des valeurs qui ont établi l’Eglise dans ses fondements. Mais aujourd’hui, où nous parlons, ces valeurs ont disparu du milieu de nous. Ce n’est plus là ! ça , c’est évident. Aujourd’hui, on a perdu la puissance de Dieu, on a perdu la sainteté, on a perdu la vie de prière, la vie de jeûne, la vie de consécration. On a perdu cela. L’esprit missionnaire, l’esprit de conquête… on a perdu cela. L’esprit missionnaire, c’était au premier âge. Il y en a même qui ont renoncé au mariage et qui ont voyagé partout pour aller prêcher la Parole de Dieu. Aujourd’hui, c’est perdu dans l’Eglise. Il n’y a plus d’esprit missionnaire, d’esprit de conquête dans l’Eglise. Vous voyez ?
La communion fraternelle n’existe pratiquement pas. L’amour véritable qu’on se doit les uns aux autres, l’amour de Christ, l’amour entre frères et sœurs n’existe pas comme au premier âge. Ce sont des valeurs qu’on a perdues dans l’Eglise, vous voyez ? Comme cette femme, on doit avoir chacun une attitude. Elle, elle a perdu quelque chose, elle s’en est rendu compte et elle s’est dit : « Il faut que je retrouve ce que j’ai perdu dans cette maison ». Il faisait noir dans sa maison. C’est un symbole.
Vous imaginez une Eglise qui a perdu toutes ces valeurs dont on parle…. Mais ce sont les ténèbres qui vont l’envahir ! Ou bien un frère, un chrétien qui a perdu toutes ces valeurs dont je parle, qui a perdu la vie de prière, la vie de jeûne, qui a perdu la communion fraternelle, l’amour fraternel… Qu’est-ce qu’il y a dans sa vie ? Mais ce sont les ténèbres, c’est le noir ! C’est ça !
Donc, cette femme a d’abord trouvé nécessaire d’allumer la lumière, la lampe dans la maison. Dans votre vie, il est nécessaire d’allumer la lumière, la lampe. Si tu n’allumes pas cela, ça ne marchera pas. La lumière c’est la Parole de Dieu. La lumière, c’est aussi l’Esprit. Donc, elle a allumé et elle a pris un balai. Le balai, c’est aussi un symbole. C’est le symbole de la prédication du réveil qu’on écoute aujourd’hui. La prédication qui nous ramène ; la prédication qui nous demande de mettre de l’ordre dans notre vie. C’est un peu comme un balai. C’est un balai, la prédication qui nous demande de mettre de l’ordre. Donc, elle a pris ça et elle a commencé à balayer sa maison. Amen ! C’est en balayant qu’elle a retrouvé sa pièce.
Comme quoi, chacun doit balayer dans sa maison. Chacun doit balayer sa vie intérieure. Nous devons balayer en nous, balayer la vie intérieure. Balayer les souillures, les impuretés, les mauvaises pensées, les ressentiments, les mépris, les haines, les calomnies, les médisances… Toutes les valeurs religieuses ou charnelles qui se sont développées en nous par le manque de valeurs spirituelles doivent être balayées…En effet, comme on le dit, la nature a horreur du vide… si les valeurs du Christ ne sont pas en nous, elles seront remplacées par d’autres choses dans l’Eglise…
Mais il faut qu’on balaie tout ça et il faut que chacun soit habité par l’Esprit de rechercher et de trouver les valeurs qu’on a perdues. Si nous sommes des chrétiens et que nous sommes sûrs d’être dans le Corps de Christ, dans cette parole qu’on a reçue, il faut que chacun de nous soit habité par cet esprit et qu’il recherche avec soin ce qui est perdu…
Cette femme n’a pas dit « Oh ! j’en ai encore 99, donc ce n’est pas grave pour celle que j’ai perdue, Ce n’est pas un problème » Elle n’a pas dit ça. Comme aussi le Seigneur… Il n’a pas dit « J’ai encore 99 brebis, ce n’est pas un problème pour celle que j’ai perdue, qui s’est égarée ». Dieu accorde de la valeur pour les 100%. Amen ! Et le 100% c’est la vie de Christ ! Amen ! On ne peut pas être chrétien à moitié, ou bien à 99%, ou bien à 90%. On doit être chrétien à 100% et chacun doit retrouver toutes les valeurs de l’Eglise. C’est ça qui nous manque frères et sœurs. C’est ça qui nous manque.
L’Esprit de conquête, de recherche de ce qu’on a perdu, c’est d’abord être conscient qu’on a perdu des valeurs et les rechercher. Car si le chrétien perd ces valeurs dont je parle, c’est comme le sel qui n’est plus salé, c’est comme la lumière qui ne brille plus. On doit ressembler à cette femme et chacun doit s’en préoccuper. On doit reprendre la Parole de Dieu dans notre cœur, la rallumer dans notre vie, rallumer la vie de l’Esprit et chercher à conquérir l’amour fraternel, la sainteté, la vie de prière, la vie de jeûne, la vie de consécration, l’esprit de conquête… On doit rechercher toutes ces valeurs.
Quand la dame a retrouvé la pièce, personne ne lui a dit « Va témoigner dans la rue » Personne ! Elle s’est levée, dans la joie, disant qu’elle avait retrouvé la pièce. Elle s’est levée d’elle-même, elle est allée chez les voisins et elle a dit
« J’ai retrouvé ce que j’avais perdu ! » Quel est le problème ? Si on n’a pas retrouvé ces valeurs, qu’est-ce qu’on va dire au gens ? Quel témoignage allons-nous rendre ? C’est ce que nous avons perdu justement qui nous donne de la valeur ! Si on ne l’a pas, qu’est-ce qu’on va dire à ceux à qui on va témoigner ? Ce qu’on va leur proposer dans le témoignage, c’est ce que nous avons perdu. On a perdu les valeurs. On a perdu la puissance de Dieu. Mais qu’est-ce qu’on va dire aux gens ? Les gens cherchent la consolation dans les puissances étrangères ! Les secrets ! J’ai appris qu’en Suisse, vous avez ce qu’on appelle « les secrets ». Là, il y en a qui ont des secrets. Généralement, dans les hôpitaux, on recommande les gens à ces personnes-là.
Ils se soulagent avec ça. Il n’y a pas la puissance de Dieu ! Qu’est-ce que les chrétiens peuvent leur offrir ? Si quelqu’un s’est brûlé et qu’on lui dit « Viens à Christ, viens au Sauveur », vous êtes sûr qu’il peut y avoir une puissance à l’église pour le délivrer de sa brûlure ? Le guérir de sa maladie ? C’est difficile ! Ou bien quelqu’un qui a des problèmes, qui manque d’affection… tu peux lui dire « Viens à l’église ? » Est-ce que tu peux lui donner l’amour fraternel, la consolation, l’amour divin véritable ? Est-ce qu’on peut donner ce qu’on n’a pas ? Ou bien qu’on a perdu ? C’est ça le problème avec le témoignage. C’est pour ça que nous sommes bloqués, nous les frères et sœurs.
Donc, dans une telle situation, ce que notre Dieu nous demande « mes fils et mes filles, cherchez plutôt à retrouver ce que vous avez perdu, qui vous a diminué ». Cherchez à retrouver ce que vous avez perdu. Soyez conscients que vous l’avez perdue et cherchez à le retrouver. Quand tu as retrouvé la chose perdue, c’est normal que tu en parles… Tu as retrouvé en toi quelque chose qui est vivant, qui est puissant… c’est normal que tu en parles.
Quand l’Esprit est tombé sur les frères à la pentecôte, ils sont sortis, ils ont commencé à parler, ils ont libéré la Parole, ils ont commencé à parler. Et les gens ont vu, car le Seigneur avait dit « c’est en vous aimant les uns les autres qu’on va reconnaître que vous êtes mes disciples ». Les gens ont vu ! La Bible dit qu’ils étaient toujours ensemble. Ils étaient d’une seule âme, d’un seul cœur … C’est ce qui est écrit. Ils étaient d’un seul cœur, d’une seule âme : mais ça, c’est l’amour établi ! C’est la communion fraternelle restaurée et rétablie ! Ils avaient ça ! Ils possédaient ça.
Donc, ceux qui venaient vers eux pouvaient être touchés. Ils pouvaient recevoir ça et ceux qui étaient hypocrites étaient dénoncés en leur milieu. Saphira et Ananias étaient des hypocrites et ils sont morts… parce que la lumière était établie dans leur communauté. Vous voyez frères ?
Donc, aujourd’hui, il s’agit pour chacun d’entre nous de rechercher avec soin, avec le Seigneur, les valeurs que l’Eglise a perdues. Les valeurs que nous avons perdues dans nos vies différentes. Parce qu’il est clair que, si on a perdu des valeurs spirituelles, cela va se ressentir. Dans notre communion, dans notre vie de tous les jours, ça va se ressentir. Si moi j’ai perdu des valeurs, ça va se ressentir dans ma relation avec mes frères et sœurs, avec mes parents, avec mes amis, avec mes collègues… ça va se ressentir. Si je les ai aussi ça va se ressentir.
Donc, l’esprit qui doit nous guider aujourd’hui, je l’ai déjà dit à Lausanne ; j’ai parlé de prendre le sac et la cendre. Avant-hier, j’ai parlé de prendre position dans les collines de la foi, les montagnes de la foi, comme Moïse en position d’intercession et de prière dans le combat contre Amalek. Pourquoi ? C’est pour chercher ces valeurs qui étaient au fondement de l’Eglise et que les diables détruits petit à petit, dans l’évolution de la marche. En temps de réveil, la première chose qu’on doit faire, c’est de rechercher les valeurs qu’on a perdues : l’amour fraternel, la communion fraternelle, la vie de sainteté, la vie de sanctification, la vie de jeûne et de prière. Ça, ce sont des valeurs.
Une église normale, c’est une église qui vit de la prière et du jeûne, qui vit de la Parole de Dieu, de la communion fraternelle, de la puissance même de Dieu. L’Eglise a été fondée par la puissance de Dieu. Ça veut dire, par la manifestation du surnaturel, parce que Dieu est caractérisé par les choses surnaturelles. C’est ce que fait Dieu. Quand Il agit, c’est dans le domaine surnaturel, ce qu’on ne voit pas à l’œil nu. Il agit et puis on en voit les conséquences. C’est ça qui fait l’Eglise. C’est la puissance de Dieu qui fait l’Eglise, frères.
Notre vie est basée sur la puissance de Dieu, sur la vie de résurrection de Christ. C’est ça qui fait l’Eglise. S’il n’y a pas la puissance de Dieu, il n’y a pas d’Eglise. Avec quoi on va toucher les gens ? Avec quoi on va délivrer ceux qui sont possédés des démons ? C’est avec la puissance de Dieu. Cette puissance qui est dans la Parole de Dieu, qui agit et qui transforme les cœurs des gens. Mais toutes ces valeurs-là sont perdues. Que chacun balaie sa maison. Que chacun balaie sa vie intérieure. Que chacun balaie la vie de sa famille. Que chacun contribue à balayer la vie de l’Eglise pour qu’on puisse retrouver toutes ces valeurs que nous avons perdues, mes frères et sœurs. C’est très important. Ça doit nous préoccuper. C’est la première victoire : qu’on soit préoccupé par la chose, qu’on se sente concerné par la chose. Qu’on se sente concerné. C’est très important.
C’est comme dans la vie d’une nation. Quand il y a une cause à défendre, si la majorité ne se sent pas concernée, ça ne marche pas. Quand une cause est soulevée dans la nation, si la majorité n’est pas concernée, ça ne marchera pas. Comment ça va marcher ? Ça ne marchera pas. Mais quand toute la nation est concernée par l’affaire, alors ceux qui sont devant ont la force, le courage de défendre la cause et ça marche. C’est une cause pour le règne de Dieu : rechercher les valeurs spirituelles de l’Eglise : c’est une cause. Et si tous les frères et sœurs, dans une assemblée locale, s’unissent de cœur pour chercher cela, il est clair que Dieu va rétablir les choses. C’est écrit. Ce sont des promesses qui sont dans la Bible. C’est le Seigneur qui l’a dit. Vous voyez ?
Donc, il faut qu’on se sente concerné et qu’on ne se laisse pas engloutir par les affaires de la vie... Il ne faut pas qu’on se laisse engloutir, engloutir, engloutir et qu’on oublie qu’on a une cause à défendre, qu’on appartient à une patrie céleste. Vous voyez ? Nous avons deux patries ici sur la terre. Si vous êtes suisse, c’est une patrie, mais nous avons une patrie céleste. Moi je suis citoyen ivoirien. Vous êtes citoyens suisse. Sur ce plan-là, nous ne sommes pas les mêmes. Nous n’avons pas les mêmes chefs d’Etat, nous n’avons pas les mêmes Constitutions.
Mais quant à la patrie céleste, c’est ça qui nous réunis ici… c’est la même cause. Nous, en Afrique, on veut défendre cette cause. Ici, vous voulez défendre cette cause. S’il y a des gens en Asie, ils vont le faire. Mais je pense qu’en nous mobilisant ensemble, c’est une cause juste et on va la défendre. Chacun doit y mettre de son cœur, de sa volonté.
Mais si on ne le fait pas, frères, si on ne le fait pas, notre Père céleste ne peut pas être content de nous. Ce n’est pas possible, parce que Dieu, Lui, Il marche selon Sa volonté, selon la directive qu’Il donne au temps présent. Donc, aujourd’hui, on doit avoir l’attitude de cette femme-là qui était vraiment concernée par ce qu’elle a perdu. Elle a cherché avec soin dans sa maison, en mettant de l’ordre avec son balai et elle a retrouvé la pièce.
Mettons de l’ordre, balayons nos cœurs, balayons nos maisons, balayons nos vies. En le faisant, on va retrouver les valeurs spirituelles que nous avons perdues parce que ces valeurs sont en nous. Elles sont dedans. Vous voyez ? Pourquoi balayait-elle ? Elle a balayé avec espérance parce qu’elle était convaincue que la pièce était dans la maison. Elle était sûre que c’était tombé là, dans la maison. Donc, elle s’est dit qu’en balayant, elle va la trouver ; puisqu’elle était sûre que c’était tombé dans la maison et non dans le jardin. C’est tombé dans la maison. Peut-être dans la chambre à coucher. C’est sûr que c’est tombé là. Donc, elle a balayé avec espérance, étant convaincue qu’elle allait retrouver la pièce.
C’est pareil pour nous aussi. Non seulement, on a les promesses de la restauration, mais si on s’engage dans cette voie là, mais il est évident qu’on va retrouver ce qu’on a perdu, parce que Dieu nous a fait la promesse et que c’est une cause juste. C’est la Parole de Dieu. Donc on doit balayer avec espérance. C’est pour ça que je vous ai lu le passage de 1 Corinthiens 13. Paul a dit que ce qui demeure pour nous, c’est la foi, l’espérance et l’amour. Trois choses importantes.
L’espérance est un mot merveilleux qui a un contenu vraiment merveilleux ! L’homme se nourrit d’espérance, la foi se nourrit d’espérance. L’espérance fait partie de la définition de la foi (Hébreux 11:1-3). L’homme de foi se nourrit d’espérance. Ce qu’on doit repasser dans nos cœurs, ce n’est pas la misère de ce monde… Ce n’est pas la misère, les difficultés, les problèmes que nous avons… ce n’est pas ça que nous devons repasser dans nos cœurs. Mais ce que qu’on peut repasser dans nos cœurs, qui peut nous apporter la consolation, c’est l’espérance que nous avons dans le Seigneur Jésus-Christ. L’espérance que ces valeurs que nous avons perdues, nous pouvons les retrouver, pourvu qu’on s’engage à les chercher. Vous voyez ?
Cessons de nous plaindre frères et sœurs. En 2001, il y a un ange qui m’a dit dans mes oreilles « Lève-toi et prie ! Car l’heure est à la prière ! L’heure n’est plus aux murmures… », parce que je me plaignais de quelque chose. Je murmurais dans mon lit tous les jours …C’est un péché. Il m’a dit « plusieurs ont prié et leurs noms sont écrits dans le livre des souvenirs de Dieu…Lève-toi et prie ! ». J’ai commencé à prier, à jeûner, car c’est une parole qui m’a donné de la force pour commencer à prier, à jeûner, à chercher la face de Dieu sur plusieurs questions…Parce que la solution, c’est là dans la Bible ! Il faut chercher. On doit chercher.
La Bible dit que celui qui cherche, trouve. Il trouve. Mais on ne cherche pas, frères. Si on ne cherche pas, on ne peut pas trouver. Et quand on ne peut pas trouver, on est résigné ! Nous sommes résignés à nous plaindre, à nous plaindre, à nous plaindre, à nous plaindre, à murmurer. Alors que, si on cherche et qu’on trouve, on est bien ! Quand l’Eglise va retrouver ses valeurs, elle va témoigner ! Elle va témoigner. Quand Dieu descend, il y a la joie, il y a la crainte en même temps, il y a la vie, la puissance, on est rempli et on ne veut que parler de Dieu, du Seigneur ; on ne veut que témoigner et sortir en courant chez ses voisins « que la pièce que j’avais perdu je l’ai retrouvée ». Elle a dit « réjouissez-vous avec moi ! ».
Réjouissez-vous avec moi parce qu’avant de l’avoir retrouvée, elle était consternée ! Elle n’était pas dans la joie en tous cas. Elle était consternée. Qu’est-ce que nous allons présenter au monde, dans le témoignage ? Ce sont les valeurs que nous aurons retrouvées. C’est ça qu’on va présenter au monde. : l’Amour fraternel, l’amour de Dieu, c’est ça qu’on va présenter au monde. La puissance de Dieu, c’est ça qu’on va présenter au monde, pour guérir le monde. La sainteté, la vie de Christ. C’est ça qu’on va présenter au monde. La vie de prière… c’est ça qu’on va présenter au monde. Ce sont ces valeurs là que l’Eglise va présenter au monde.
On dira au monde : vous avez besoin de Christ ; vous avez besoin d’amour, vous avez besoin de la puissance de Dieu pour être délivrés de vos maladies, délivrés de vos péchés. Vous avez besoin de la Parole de Dieu, de la vie éternelle. C’est ça qu’on doit présenter au monde. Mais si on n’a pas ces valeurs, ce n’est pas possible. Il ne peut pas avoir de témoignage si on n’a pas retrouvé les valeurs spirituelles qui ont fondé l’Eglise. Il ne peut pas avoir de témoignage !
Sinon, nous serons des faux témoins ! Des faux témoins. Hier, j’ai parlé des faux témoins, des soldats qui se sont laissé corrompre. Des soldats qui ont vu la résurrection de Christ et qui sont allés annoncer cela aux guides religieux qui ont dit « prenez de l’argent et taisez-vous ! Ne dites jamais qu’il est ressuscité ! Allez plutôt dire : on dormait et que ce sont ses serviteurs sont venus le prendre pour le cacher. » Ce sont de vrais témoins, mais ils se sont laissés corrompre par l’esprit de l’argent, par Mamon et ils ont commencé à raconter des mensonges à la place de la vérité qu’ils ont vue. Vous voyez ? La Bible dit que c’est cette parole qui est restée parmi les juifs jusqu’à aujourd’hui.
Heureusement que Marthe et Marie étaient là. Elles, au moins, elles ont dit
« On a vu un ange qui nous a dit que le Christ est revenu à la vie ». Et les disciples sont allés constater, eux aussi. Ils sont allés dans la tombe : il n’y avait rien. Ce sont les restes du Seigneur qu’ils ont vu. Et après, eux, ils ont commencé à témoigner qu’Il est revenu à la vie. Vous voyez ? Si on n’a pas les valeurs qui ont fondé l’Eglise, on ne peut pas témoigner parce que notre vie nous fait des reproches. Notre vie nous fait des reproches. Notre environnement spirituel nous fait des reproches. Qu’est-ce qu’on va dire ?
Qu’est-ce qu’on va dire aux gens si déjà, ton cœur te reprend sur ton environnement spirituel, sur ta vie sociale ? Quel témoignage on peut avoir ? C’est pour ça que notre Seigneur, dans la sagesse, dit « Cherchez, cherchez, cherchez ces valeurs. » Si vous les trouvez, vous allez témoigner de vous- mêmes. Vous serez surpris, en train de parler du Seigneur comme la femme samaritaine. Elle était dans les ténèbres, elle, et elle a commencé à discuter avec le Seigneur. Discuter, discuter, discuter, discuter, jusqu’à un moment où une vie est née en elle. Une vie est entrée. Elle a reçu quelque chose et elle a couru dans la ville pour dire « est-ce que celui-là n’est pas le Messie parce qu’il a commencé à me parler de ma propre vie ». Elle avait retrouvé quelque chose qu’elle avait perdu. Elle puisait à un puits. C’est le symbole de la religion. Une vieille religion fondée par son ancêtre Jacob. En son temps, ce n’était pas une religion, mais là, c’est un symbole. Elle puisait au puits de Jacob, l’ancienne alliance, qui était un symbole, mais le fleuve d’eau vive, le Christ, Il était là. Le Seigneur lui dit : « Si tu prends de mon eau, que tu bois, tu n’auras plus jamais soif » Elle a commencé à courir dans la ville pour dire « venez voir, est-ce que ce n’est pas le Christ que j’ai vu ? » Vous voyez ?
Donc, que Dieu nous bénisse ! Nous devons aujourd’hui vivre d’espérance parce que la vie chrétienne est très difficile. Le diable a rendu la vie difficile dans l’Eglise. Donc, on doit vivre d’espérance. On doit avoir la foi. Et la foi dans ce que Dieu nous a dit. La foi dans la Parole qui est sortie pour nous et que nous avons entendue. Si Dieu nous exhorte à chercher, ça veut dire qu’Il est prêt à se laisser trouver par nous. C’est ce que ça veut dire ! S’Il nous dit : « venez, cherchez-moi, priez, jeûnez, cherchez-moi, cherchez ma face », ça veut dire qu’Il est prêt à se laisser trouver par nous ! Il est prêt à nous restituer toutes les valeurs que nous avons perdues dans les moments difficiles. Il est prêt, le Seigneur est prêt pour ça. Seulement, Il veut qu’on cherche Sa face, qu’on soit habités par le Saint-Esprit qui va à la conquête des promesses de Dieu. Cet Esprit qui recherche les vertus, les qualités de Christ et tout ce que nous avons perdu dans l’Eglise.
Alors que Dieu vous bénisse ! Je pense que c’est un message qui est clair et simple. Nous avons tous compris cela. Nous allons vraiment demander au Seigneur de nous aider, frères et sœurs, parce qu’on a besoin vraiment de cette chose-là. Il faut que nous soyons habités par cet esprit de recherche. Amen ! Que Dieu nous bénisse.