La douleur d’un prophète

Nous allons écouter la parole de Dieu. Est-ce qu’il y a des gens qui sont là pour la première fois ? Ma sœur, ça va mieux ? On a prié pour toi à la veillée, on voulait te rendre visite hier, mais on n’a pas pu. Donc on est content de te voir. Que Dieu te bénisse ! Je devais être là-bas avec ma femme, mais on n’a pas pu. S’il y a des frères et sœurs qui sont malades, informez nous pour qu’on puisse les visiter. Amen ! Nous allons lire dans lamentations de Jérémie. La douleur d’un prophète. Lamentations de Jérémie chapitre 3. Le frère Anderson va lire. Tu lis du verset 1 au verset 18 :

Je suis l’homme qui a vu la misère Sous la verge de sa fureur. 2 Il m’a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière. 3 Contre moi il tourne et retourne sa main Tout le jour. 4 Il a fait dépérir ma chair et ma peau, Il a brisé mes os. 5 Il a bâti autour de moi, Il m’a environné de poison et de douleur. 6 Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts dès longtemps. 7 Il m’a entouré d’un mur, pour que je ne sorte pas ; Il m’a donné de pesantes chaînes.
8 J’ai beau crier et implorer du secours, Il ne laisse pas accès à ma prière. 9 Il a fermé mon chemin avec des pierres de taille, Il a détruit mes sentiers. 10 Il a été pour moi un ours en embuscade, Un lion dans un lieu caché. 11 Il a détourné mes voies, il m’a déchiré, Il m’a jeté dans la désolation. 12 Il a tendu son arc, et il m’a placé Comme un but pour sa flèche. 13 Il a fait entrer dans mes reins Les traits de son carquois. 14 Je suis pour tout mon peuple un objet de raillerie, Chaque jour l’objet de leurs chansons. 15 Il m’a rassasié d’amertume, Il m’a enivré d’absinthe. 16 Il a brisé mes dents avec des cailloux, Il m’a couvert de cendre. 17 Tu m’as enlevé la paix ; Je ne connais plus le bonheur. 18 Et j’ai dit : Ma force est perdue, Je n’ai plus d’espérance en l’Eternel !

Que Dieu soit béni. Le frère Kouassi va continuer du verset 19 au verset 39 :

19 Quand je pense à ma détresse et à ma misère, A l’absinthe et au poison ; 20 Quand mon âme s’en souvient, Elle est abattue au dedans de moi. 21 Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance. 22 Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; 23 Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande !
24 L’Eternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux espérer en lui. 25 L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l’âme qui le cherche. 26 Il est bon d’attendre en silence Le secours de l’Eternel. 27 Il est bon pour l’homme De porter le joug dans sa jeunesse.
28 Il se tiendra solitaire et silencieux, Parce que l’Eternel le lui impose ; 29 Il mettra sa bouche dans la poussière, Sans perdre toute espérance ; 30 Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d’opprobres. 31 Car le Seigneur Ne rejette pas à toujours. 32 Mais, lorsqu’il afflige, Il a compassion selon sa grande miséricorde ; 33 Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie Et qu’il afflige les enfants des hommes. 34 Quand on foule aux pieds Tous les captifs du pays, 35 Quand on viole la justice humaine A la face du Très-Haut, 36 Quand on fait tort à autrui dans sa cause, Le Seigneur ne le voit-il pas ?
37 Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? 38 N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens ? 39 Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. 40 Recherchons nos voies et sondons, Et retournons à l’Eternel ; 41 Elevons nos cœurs et nos mains Vers Dieu qui est au ciel: 42 Nous avons péché, nous avons été rebelles ! Tu n’as point pardonné !
43 Tu t’es caché dans ta colère, et tu nous as poursuivis ; Tu as tué sans miséricorde ; 44 Tu t’es enveloppé d’un nuage, Pour fermer accès à la prière. 45 Tu nous as rendus un objet de mépris et de dédain au milieu des peuples. 46 Ils ouvrent la bouche contre nous, Tous ceux qui sont nos ennemis. 47 Notre partage a été la terreur et la fosse, Le ravage et la ruine. 48 Des torrents d’eau coulent de mes yeux, A cause de la ruine de la fille de mon peuple.
49 Mon œil fond en larmes, sans repos, Sans relâche, 50 Jusqu’à ce que l’Eternel regarde et voie Du haut des cieux ; 51 Mon œil me fait souffrir, A cause de toutes les filles de ma ville. 52 Ils m’ont donné la chasse comme à un oiseau, Ceux qui sont à tort mes ennemis. 53 Ils ont voulu anéantir ma vie dans une fosse, Et ils ont jeté des pierres sur moi. 54 Les eaux ont inondé ma tête ; Je disais : Je suis perdu ! 55 J’ai invoqué ton nom, ô Eternel, Du fond de la fosse. 56 Tu as entendu ma voix : Ne ferme pas l’oreille à mes soupirs, à mes cris ! 57 Au jour où je t’ai invoqué, tu t’es approché, Tu as dit : Ne crains pas !58 Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, Tu as racheté ma vie.
59 Eternel, tu as vu ce qu’on m’a fait souffrir : Rends-moi justice ! 60 Tu as vu toutes leurs vengeances, Tous leurs complots contre moi. 61 Eternel, tu as entendu leurs outrages, Tous leurs complots contre moi, 62 Les discours de mes adversaires, et les projets Qu’ils formaient chaque jour contre moi. 63 Regarde quand ils sont assis et quand ils se lèvent : Je suis l’objet de leurs chansons. 64 Tu leur donneras un salaire, ô Eternel, Selon l’œuvre de leurs mains ; 65 Tu les livreras à l’endurcissement de leur cœur, A ta malédiction contre eux ; 66 Tu les poursuivras dans ta colère, et tu les extermineras De dessous les cieux, ô Eternel !

Frère Kouassi, tu lis aussi Jérémie chapitre 12 du verset 1 au verset 16 :

**Tu es trop juste, Eternel, pour que je conteste avec toi **; Je veux néanmoins t’adresser la parole sur tes jugements : Pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ? Pourquoi tous les perfides vivent-ils en paix ? 2 Tu les as plantés, ils ont pris racine, Ils croissent, ils portent du fruit ; Tu es près de leur bouche, Mais loin de leur cœur. 3 Et toi, Eternel, tu me connais, Tu me vois, tu sondes mon cœur qui est avec toi. Enlève-les comme des brebis qu’on doit égorger, Et prépare-les pour le jour du carnage !
4 Jusques à quand le pays sera-t-il dans le deuil, Et l’herbe de tous les champs sera-t-elle desséchée ? A cause de la méchanceté des habitants, Les bêtes et les oiseaux périssent. Car ils disent : Il ne verra pas notre fin. 5 Si tu cours avec des piétons et qu’ils te fatiguent, Comment pourras-tu lutter avec des chevaux ? Et si tu ne te crois en sûreté que dans une contrée paisible, Que feras-tu sur les rives orgueilleuses du Jourdain ? 6 Car tes frères eux-mêmes et la maison de ton père te trahissent, Ils crient eux-mêmes à pleine voix derrière toi. Ne les crois pas, quand ils te diront des paroles amicales.
7 J’ai abandonné ma maison, J’ai délaissé mon héritage, J’ai livré l’objet de mon amour aux mains de ses ennemis. 8 Mon héritage a été pour moi comme un lion dans la forêt, Il a poussé contre moi ses rugissements ; C’est pourquoi je l’ai pris en haine. 9 Mon héritage a été pour moi un oiseau de proie, une hyène ; Aussi les oiseaux de proie viendront de tous côtés contre lui. Allez, rassemblez tous les animaux des champs, Faites-les venir pour qu’ils le dévorent !
10 Des bergers nombreux ravagent ma vigne, Ils foulent mon champ ; Ils réduisent le champ de mes délices En un désert, en une solitude. 11 Ils le réduisent en un désert ; Il est en deuil, il est désolé devant moi. Tout le pays est ravagé, Car nul n’y prend garde. 12 Sur tous les lieux élevés du désert arrivent les dévastateurs, Car le glaive de l’Eternel dévore le pays d’un bout à l’autre ; Il n’y a de paix pour aucun homme. 13 Ils ont semé du froment, et ils moissonnent des épines, Ils se sont fatigués sans profit. Ayez honte de ce que vous récoltez, Par suite de la colère ardente de l’Eternel.14 Ainsi parle l’Eternel sur tous mes méchants voisins, Qui attaquent l’héritage que j’ai donné à mon peuple d’Israël : Voici, je les arracherai de leur pays, Et j’arracherai la maison de Juda du milieu d’eux.
15 Mais après que je les aurai arrachés, J’aurai de nouveau compassion d’eux, Et je les ramènerai chacun dans son héritage, Chacun dans son pays. 16 Et s’ils apprennent les voies de mon peuple, S’ils jurent par mon nom, en disant : L’Eternel est vivant ! Comme ils ont enseigné à mon peuple à jurer par Baal, Alors ils jouiront du bonheur au milieu de mon peuple.

La douleur d'un prophète

Que Dieu soit béni ! La douleur d’un prophète. Amen ! Le dimanche passé avant de prêcher, j’ai fait quelques petits commentaires sur ce que le Seigneur m’avait donné comme sujet de prière, avec certaines informations qu’Il m’a données. Donc il y a des frères qui n’ont pas bien compris ma pensée. Il y en a qui ont pensé que je voulais dire qu’on ne doit plus prier pour le pays. Ce n’est pas vraiment cela. Quand on doit prier pour le pays, il faut qu’on comprenne ce que cela veut dire. On fait beaucoup de prière pour la nation ! Amen ! Mais ce que je voulais dire la dernière fois, c’est qu’on a mené ici de grands combats spirituels. Comme l’Ecriture le dit,on n’a pas à lutter contre la chair et le sang. On a combattu des esprits, des chefs démoniaques… Ce sont des combats spirituels qu’on a menés et on a prié aussi pour faire de JESUS-CHRIST le ROI de cette nation. Amen ! On a fait beaucoup de prières.Peut-être qu’il y en a qui ont oublié, moi je n’ai pas oublié.

On a fait beaucoup de prières ici. Donc je disais que j’avais l’assurance que Dieu nous avait exaucés. C’est pour cela que les prières de ce genre ne montent plus sur mon cœur. Amen ! Maintenant il y a des prières que nous faisons aussi pour la sécurité, parce que nous vivons dans un pays où il n’y a pas de sécurité. Personne n’est en sécurité, même le chef de l’Etat. Personne n’est en sécurité. En côte d’ivoire, personne n’est en sécurité. C’est difficile. Si tu sors et que tu rentres, que Dieu soit béni ! C’est difficile. Il y a beaucoup de difficulté et ce sont des esprits malins qui font cela. Amen ! Ce sont les démons qui font cela. Ils travaillent comme cela dans le pays, parce que le pays est sous un jugement. Donc ce genre de prières, chacun dans sa maison peut les faire. Et si on se réunit, on peut donner des sujets pour cela.

Mais en ce qui concerne le réveil, la manifestation du Seigneur, l’œuvre qu’Il doit accomplir dans ce pays, non seulement Dieu a fait des promesses, mais nous avons mené des combats par rapport à cela. Amen ! Et à ce niveau, je sais que Dieu nous a exaucés. Amen ! Et le Seigneur a dit : ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir. Moi, je ne crois pas seulement; mais je sais, parce que savoir, c’est une foi plus élevée. Amen ! Je sais que Dieu va agir dans ce pays. Il va travailler à manifester Sa gloire, Sa puissance, Sa parole. Amen ! Ce sont des choses qui ont été vues depuis longtemps. C’est pour cela qu’on a prié, on a mené des combats. C’est de cela que je parle.

Maintenant il y a un sujet qui fâche, qui fatigue les frères et sœurs dans l’Eglise. C’est le combat des clans politiques dans le pays. Il y en a qui n’arrivent pas à dépasser cela. C’est à ce sujet que j’ai dit qu’il ne faut pas charger cette affaire. Amen ! Il ne faut pas charger cela. Les querelles entre deux clans politiques avec en arrière-plan des questions de groupes ethniques, de tribus, de région… Si tu veux te mettre là-dedans, tu vas perdre l’onction. Amen ! Ça nous a fatigués pendant longtemps, je pense qu’on doit prier pour dépasser cela. C’est de ça que je parle. Amen ! C’est un sujet très sensible et ça fatigue le peuple de Dieu. Quelqu’un qui a vu son village ravagé par la guerre, qui a perdu des parents, qui ont été tués sans explication valable ; mais un tel individu est quand même frustré. Vous n’avez pas les mêmes problèmes. Mais on doit faire des efforts pour dépasser cela. Amen !

Ce matin, je voudrais aller plus loin dans ma pensée par rapport à ce que j’avais dit la dernière fois et c’est la prédication de la parole de Dieu. Amen ! Ce n’est pas des commentaires politiques que je vais faire. Je vais présenter la parole de Dieu telle qu’elle est, parce qu’il faut que nous soyons ramenés à la parole de Dieu. C’est très important. On a parlé de l’épreuve du cœur et des reins. L’épreuve du cœur, c’est quand Dieu vient fouiller dans ton cœur pour voir ce qui s’y trouve. Tant qu’il y a à l’intérieur des mauvaises choses, Dieu continue à travailler ton cœur. Et c’est la parole qui va nous aider. Et frères, on doit toujours se corriger. Oui ! On doit se corriger. Nous sommes tous des hommes. Chaque jour, on doit chercher à se corriger.

Quand ton pied glisse une fois, deux fois, il faut t’arranger pour qu’il ne glisse plus. Amen! C’est important. Si ton pied ne glisse pas en marchant sur ce chemin difficile de la foi, c’est qu’en réalité, tu ne marches pas, et tu n’es plus un homme. Oui ! Sinon un homme normal, par moment son pied glisse dans la marche de la foi. Il peut même tomber, parce qu’il y a des questions sensibles, des sujets sensibles. Il faut toujours se corriger pour être dans la bonne position, la position que la bible recommande. Amen !

La douleur d’un prophète, c’est un sujet qui est dans l’Ecriture. Quand vous lisez le prophète Jérémie et son livre les lamentations ; tout ce qui est à l’intérieur ressemble à ce que nous vivons dans notre pays. Moi, j’établis le lien, parce que le Seigneur, m’avait souvent adressé directement la parole dans le livre de Jérémie au sujet du pays. Déjà dans les années 98-99, quand il y a eu des problèmes politiques ici avec le renversement du président Bédié, j’ai reçu régulièrement des paroles directes dans Jérémie, parce que c’est la même description, au point qu’une année, j’ai prêché sur Lamentations 4 le verset 12 :

*12 Les rois de la terre n’auraient pas cru, Aucun des habitants du monde n’aurait cru que l’adversaire, que l’ennemi entrerait dans les portes de Jérusalem. 13 Voilà le fruit des péchés de ses prophètes, des iniquités de ses sacrificateurs, Qui ont répandu dans son sein Le sang des justes !*

Si Jérusalem avait été pris au temps de Jérémie, c’était à cause des péchés des sacrificateurs, à cause de leurs iniquités, c'est-à-dire la classe religieuse dirigeante, ceux qui dirigent l’Eglise, le peuple de Dieu. C’est à cause de leurs péchés que ce qui est arrivé est arrivé. On était allé à une veillée de prière et ce passage m’est venu comme une parole directe à adresser sur le champ au peuple de Dieu qui était rassemblé. Et j’ai commencé à prêcher. C’était des prophéties que je répandais. Après cela, notre église d’Abidjan a été bloquée par une crise. Ça commencé par le dévoilement du péché des dirigeants… Par la suite, les anciens ont été destitués.

C’est dans le même temps que notre pays a été attaqué par la rébellion et qu’il a été coupé en deux. C’était l’invasion de l’Eglise et du pays, exactement comme au temps de Jérémie, l’invasion de Jérusalem par une armée étrangère. C’est l’ennemi, il est entré dans les portes de Jérusalem. Mais c’est à cause des œuvres des sacrificateurs, à cause de leurs iniquités. C’est cela qui attire la colère de Dieu. Sinon un homme qui ne connait pas Dieu, quand il pèche Dieu voit cela, mais Il ne châtie pas comme Il le fait pour le péché des sacrificateurs du peuple de Dieu. Quand le péché vient de celui qui connait Dieu, c’est encore plus grave. Et je pense que c’est cette prophétie qui continue de s’accomplir aujourd’hui.

Donc ce matin, je voudrais un peu prêcher sur cela, sur ce qui s’est passé au temps de Jérémie. Amen ! Vous savez qu’Israël est le peuple de Dieu. Dieu a une alliance avec Israël. Il a donné des paroles à Israël, des prophéties, des promesses à Israël. Et Israël dans sa marche à chaque fois a eu des problèmes avec le Seigneur. Pourquoi ? Parce qu’Israël aimait regarder à ses voisins. Amen ! Israël aimait cela. Regarder à ses voisins, faire comme ses voisins, vivre comme ses voisins ; Israël aimait cela. Et cela déplaisait à Dieu.

Et en général, quand les prophètes se font rares, le peuple de Dieu commence à imiter les voies des nations qui sont autour, jusqu’à ce que des rois, plusieurs fois soient venus créer des hauts lieux pour faire des cultes à Moloc, à Baal, à Astarté ; au point même de sacrifier leurs enfants à ces dieux. Il est arrivé que les enfants d’Israël aient adoré des dieux étrangers en tuant leurs propres enfants, malgré la loi de Moïse, malgré les prophètes. Ils sont arrivés à ces extrémités dans leur marche avec le Seigneur. Et quand c’est comme cela, Dieu décrète des temps de châtiment. Amen !

Frères, c’est la parole de Dieu. Dieu décrète des temps de châtiment. Amen ! Et quand les temps de châtiment arrivent, tout le monde souffre. Vous comprenez ? Quand Dieu décrète un temps de châtiment dans un pays, tout le monde souffre. Que ce soit la classe religieuse, les membres de l’Eglise ; quand je parle d’Israël, je parle de l’Eglise en même temps. Que ce soit ceux qui sont dans la politique, tout le monde souffre. Quand Dieu décrète un temps de châtiment tout le monde souffre. Personne n’a la paix, personne n’est à l’aise. Même la nature souffre, parce que la pluie se fait rare. Les plantes meurent. Quand on cultive, ça ne produit pas bien. On fait de mauvaises récoltes. Les animaux souffrent parce qu’ils n’arrivent pas à bien brouter. Tout le monde souffre.

Et les gens ont des problèmes, parce que le peuple se plaint. Oui ! Quand le peuple se plaint, ils font des revendications. Il n’y a pas à manger. Amen ! La vie est chère. C’est difficile. Et le peuple se plaint au roi parce que le roi est celui qui est censé apporter la paix, faire du bien à tout le monde. Quand cela ne va pas, on se plaint au roi. Et les prophètes aussi commencent à avoir des fausses visions, des fausses prophéties. Ils commencent à prophétiser ce qui est dans leur cœur. Tout le monde souffre. Quand Dieu décrète un temps de châtiment, c’est comme cela. Tout le monde souffre. Et dans la bible, les temps de châtiment, il y en a eu beaucoup.

Quand vous lisez l’histoire d’Israël, il y a eu plusieurs temps de châtiment décrétés par Dieu lui-même. Et quand Dieu décrète un temps de châtiment, les ennemis du peuple de Dieu qui sont bien connus prennent le dessus. Ils prennent le pouvoir sur le peuple de Dieu. C’est comme cela. Si c’est le voisin assyrien, Dieu le fait venir et il assiège la ville. Il prend le peuple et l’amène en déportation ou ils vont payer l’impôt. Vous vous souvenez en Samarie, l’ennemi avait placé un siège devant la ville. Et le peuple a souffert. C’était un châtiment de Dieu. Les femmes ont commencé à manger leurs bébés. L’amour des femmes pour leurs enfants ne suffisait plus. Frères, ils ont mangé leurs enfants. Pourquoi ? Parce que Dieu était fâché. Il avait décrété un temps de châtiment, il n’y avait pas à manger, l’ennemi avait fermé la voie. Tout le monde souffrait. Les prophètes étaient dans la ville. Eux aussi souffraient, ils n’avaient pas à manger. Le roi avait des problèmes. Il faisait des va et viens. Il marchait…Il cherchait, mais il n’y avait pas de solutions. Et le peuple qui était dans les difficultés a commencé à manger les enfants. C’était un temps de châtiment.

Et au temps de Jérémie, Dieu avait averti qu’il y aurait un châtiment. Donc Il avait mandaté Jérémie pour prévenir le peuple. (Jer 1 ; 2). Il avait reçu un mandat pour parler, pour annoncer ce que Dieu a dit qu’Il allait faire. C’était son mandat. Et en ce temps-là, pour aller dire de telles choses, il fallait être un homme courageux. Parce que le roi qui était en service était difficile. Et le peuple qui était tellement allé loin dans le péché ne faisait plus attention aux paroles des prophètes. Donc Dieu l’avait appelé... Quand Dieu l’a appelé, il avait déjà vu dans son appel l’épreuve. Il a vu une marmite qui bouillonnait…le Seigneur lui a dit que c’était une épreuve qui venait.

Le Seigneur lui a dit qu’il devrait parler en son nom au peuple. Dieu avait rendu son front dur pour résister à l’opposition. Mais Il a dit : Non ! Je suis trop jeune. Que Dieu choisisse quelqu’un d’autre. Dieu a dit : Ne dis pas que tu es trop jeune. C’est moi qui vais t’envoyer, tu vas aller leur parler. Donc Jérémie a commencé à contester et le Seigneur l’a menacé, il est rentré dans sa coquille. Et il a accepté d’aller faire ce que Dieu lui a dit.

Et le Seigneur lui a dit : Je vais rendre ton front dur contre les rois, les dirigeants, les sacrificateurs, contre tout le monde. Ils vont te faire la guerre, mais ils ne vont pas te vaincre. Amen ! Mais c’était un appel à risque parce que de sa bouche ne sortait que le malheur. Il devait prophétiser le malheur, les difficultés, la déportation. Par moment, il parlait de la restauration. Il avait plus de parole pour le malheur que pour la restauration. Et généralement ce sont des paroles de malheur qu’il prêchait. Sinon, si c’est pour prononcer des paroles de bénédiction, ça ne fâche personne. Au contraire quand on entend cela, on est heureux.

Quel est le chrétien qui entend les bonnes promesses et qui n’est pas content ? Il est content. Mais quand les prophéties annoncent les malheurs, les épreuves, c’est difficile. Donc Jérémie a commencé à prophétiser, à dire ce que Dieu avait dit qu’il allait faire. Il a commencé à dire que Juda irait en déportation dans un pays étranger parce qu’il vivait dans le péché. Mais la prédication de Jérémie sonnait comme un problème dans le peuple de Dieu. Personne ne croyait à ce qu’il disait. Ils se disaient en eux-mêmes : Comment tu viens nous dire qu’on va aller en déportation... le roi de Babylone viendra nous cherchernous humilier et nous amener en déportation !Nous sommes quand même le peuple de l’Eternel ! Au moment où il disait cela, le temps d’accomplissement de la prophétie était encore loin. Et les gens étaient à l’aise dans le pays. Donc on ne voyait pas où il y avait un problème. Donc du coup, c’est lui Jérémie qui était devenu un problème... Ses douleurs avaient commencé. En fait, il faut comprendre la douleur du prophète qu’il a exprimé ici dans Lamentations. Amen ! Quand vous lisez ses propos, ce ne sont pas les propos de quelqu’un d’autre. Tout ce qui lui est arrivé comme malheur est attribué à Dieu. Amen ! C’est à Dieu qu’il a adressé la parole. C’est Dieu qui l’a appelé. Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui l’a appelé, ni un homme du peuple, mais c’est Dieu qui l’a appelé.

Donc tous ses malheurs, ses douleurs, ses souffrances ; Jérémie dit que c’est Dieu qui a fait cela. Amen ! Donc quand il a commencé à prophétiser, les gens ont commencé à le faire souffrir, à le mépriser parce que de sa bouche sortait le malheur. C’est tout, frères. Il n’a pas pris d’arme, injurié qui que ce soit, mais de sa bouche sortait le malheur. Donc pour cela, il a commencé à être éprouvé. Il a commencé à souffrir, à avoir des problèmes, des difficultés avec ses propres frères. Alors il a commencé à se plaindre à Dieu. Il se plaignait à Dieu. Souvent quand les problèmes nous arrivent et que nous sommes dans les épreuves, dans les difficultés, on pense que c’est nous seulement qui éprouvons les douleurs. Nous parlons à Dieu, on murmure. On grogne, on crie, mais avant que tu ne sois dans la douleur, tu ne sais pas que Dieu a été dans la douleur avant toi ! Avant que tu ne dises que Dieu s’est mis en embuscade pour t’assommer ; tu ne sais pas que tu t’es mis en embuscade contre Dieu pour l’assommer le premier. Amen !

C’est cela. Si tu gifles Dieu, Il te gifle aussi. Si tu le chutes, Il te chute aussi pour que tu saches que chuter n’est pas bon. C’est la parole de Dieu. On va aller dans les détails. C’est la parole de Dieu. Donc Jérémie, son malheur, c’est le fait d’avoir été appelé pour annoncer le malheur. Et l’annonce du malheur lui a valu beaucoup de mépris, de haine et il souffrait. Il souffrait ; frères. Jérémie souffrait. Je voudrais qu’on comprenne cela. Le prophète Jérémie a souffert, il souffrait parce que dans la période où il prophétisait, il y avait des ténèbres sur Juda. Puisque Dieu a exercé un jugement, il y avait des ténèbres sur Juda. Et quand il y a les ténèbres tout le monde souffre. Vous comprenez ? Tout le monde souffre. Quand le châtiment est exercé, quand les ténèbres envahissent les lieux du châtiment, tout le monde souffre.

Dans la crise de notre pays, celui qui perd un emploi a des problèmes pour vivre. Le chef d’Etat ne dort pas tranquille parce qu’à tout moment, il y a des tentatives de renversement, parce qu’il y a l’insécurité. Il souffre aussi. Est-ce que vous comprenez ? Il y a des plaintes, des revendications, des grèves… Tout le monde souffre. Pour un autre, à cause de l’insécurité, on est venu le braquer. Quand les braqueurs entrent dans une maison, frères ; demander à ceux qui ont été déjà braqués... La peur te prend de la tête jusqu’au pied, avant qu’on ne te parle de quoi que ce soit. Déjà quand ils entrent avec les fusils, la peur qui te traverse, le choc que ça produit… Et après cela, on fouille la maison. On peut te violenter, tu peux même mourir. Il y en a qui se livrent au viol. Ils font beaucoup de choses dans les maisons. C’est la souffrance. Si tu n’as pas été victime de malheur, tu apprends les malheurs des autres qui te sont proche, tes parents, tes amis, tes collègues…

Des malheurs et des malheurs. Des accidents graves de circulation…des morts et des morts. C’est la souffrance ! Chacun a sa souffrance dans ce pays. Quand les ténèbres viennent dans un lieu, c’est comme cela. Un lieu sous le châtiment de Dieu est enténébré. Tout le monde souffre. Et tu ne peux pas trouver un groupe qui souffre et un autre qui ne souffre pas. Tu vas penser que l’autre ne souffre pas, mais il souffre. Chacun souffre. Ou bien la vie est devenue chère. Le sac de riz qu’on achetait à 15000 est passé à 20000. Est-ce qu’il y a une affaire de groupe ethnique dans la vie chère ? Non ! La vie chère n’a pas de clan. Quelle que soit ton groupe ethnique ou ton bord politique, la vie est chère pour tous.

Tout le monde souffre dans les temps de châtiment. Vous comprenez ? C’est comme cela. Quand il y a le châtiment de Dieu, c’est comme cela, tout le monde souffre. L’économie ne tourne pas bien. Si avant tu vendais 5000 par jour, tu vendras maintenant 2000 ou 1000 frs. Ça ne marche pas bien. C’est la souffrance. Pourquoi ? Parce que Dieu est fâché. Frères, Dieu n’est pas comme nous. On doit savoir cela. Dieu n’est pas comme les hommes. Dieu est Dieu. Il demeure Dieu dans n’importe quelle position, dans n’importe quelle époque, Il demeure Dieu. Amen ! Dieu est Dieu. A tout moment, Il demeure Dieu. Donc, quand Il se fâche, Il fait souffrir tout le monde. Tout le monde a des problèmes et des difficultés.

Les temps de châtiment se trouvent dans la bible, dans la vie de tous les jours, dans le monde. Cela se voit dans les nations. Oui ! Et nous savons tous que c’est un temps d’épreuve qu’on vit dans ce pays. Maintenant regarder ceci. Jérémie, on pourrait se dire qu’il n’avait pas de problème. Mais quand vous lisez ce que lui-même raconte ; frères, c’est difficile à supporter. Et quand vous lisez Jérémie, vous voyez que Dieu n’est pas allé tendrement avec lui. Parce que les propos d’un prophète sont bien pesés. Les mots sont bien choisis. Amen ! Il dit : Je suis l’homme qui a vu la misère sous la verge de sa fureur. Il parle de Dieu. Amen !

On ne sait pas comment les deux ont convenu pour faire l’œuvre dans cette période, mais il dit : *j’ai vu la misère sous la verge de sa fureur. Il m’a conduit, mené dans les ténèbres et non dans la lumière.* Amen ! Jérémie est un croyant, il voyait clair en ce temps-là. Amen ! Ce n’était pas un ignorant. Contrairement à beaucoup de gens en Juda, Jérémie voyait clair. Si tu veux voir là où se trouve ta place aujourd’hui, regarde la position de Jérémie, puisque tu vois clair. Lui, il voyait clair. Dieu ne lui avait pas caché ce qu’il allait faire. Il voyait clair. Mais il dit : le Seigneur ne m’a pas conduit dans la lumière, mais dans les ténèbres. Vous voyez, il avait des angoisses. Les ténèbres ici étaient des angoisses. La volonté de Dieu qu’il connaissait en son temps l’a conduit dans les angoisses et non dans la paix. Contre moi, il tourne et retourne sa main tout le jour. C’est la souffrance.

*Il a fait dépérir ma chair et ma peau.* Peut-être qu’il jeûnait beaucoup. Vous comprenez ! C'est-à-dire, la situation était telle qu’il avait un fardeau. Il priait tellement que Dieu lui a dit : *Ne prie plus pour ce peuple, je vais les châtier.* Amen ! Il priait pour eux, pour le peuple, pour la situation. Il ressentait les choses avant l’invasion ; avant que cela n’arrive. Il ressentait le danger, il voyait les choses venir. Il ressentait cela. Et c’était ça sa douleur. Quand tu ressens les choses avant les autres, ça fait souffrir. Mais malgré cela, les gens ne croyaient pas tout ce qu’il disait. Ils ne voyaient pas le sérieux qu’il y avait dans ses propos. Ils ne voyaient pas cela. Ils ne croyaient pas cela. Mais Jérémie ressentait les choses, il les voyait et priait pour cela. Amen ! Il priait pour cela. Mais Dieu ne s’occupait pas.

Il dit : Il a broyé mes os…il me fait habiter dans les ténèbres comme ceux qui sont morts dès longtemps. Il m’a entouré d’un mur pour que je ne sorte pas…j’ai beau crié, imploré le secours, il ne donne pas accès à ma prière. Amen ! *Il a fermé mon chemin avec des pierres…il a été pour moi un ours en embuscade. Un lion dans un lieu caché.* Amen !

Vraiment quand vous lisez Jérémie tel qu’il décrit ce que Dieu a fait contre lui, vous sentez que c’est vraiment la douleur qu’il exprime. Amen ! C’est la douleur qu’il exprime. Ce n’est pas qu’on l’a attaché physiquement, mais sa maltraitance était beaucoup plus spirituelle. Certes, il a eu des maltraitances physiques, mais c’est différent de ce dont il parle. Sa douleur était plus spirituel, contrairement à d’autre à qui on a cassé les yeux ou bien qu’on a tué par l’épée. Mais Jérémie avait une douleur spirituelle…

Quand Dieu décrète un châtiment, les serviteurs de Dieu aussi sont dans la souffrance. Ceux qui voient et qui comprennent les événements ont des douleurs, des épreuves qui les angoissent, ils ne sont pas en paix. Et il a dit : tu m’as enlevé la paix. Comment est-ce que Jérémie pouvait être en paix vis-à-vis d’une telle situation ? Tout ce qu’il voyait, ressentait, l’opposition qu’il y avait en face... L’incrédulité et le non-retour à Dieu que les gens manifestaient parce qu’il aurait voulu que les gens se repentent, qu’ils se réconcilient avec Dieu comme par exemple, les gens de Ninive ! Mais c’était la sourde oreille.

Si tu es rempli d’amour, tu veux la paix, la réconciliation, la joie pour que Dieu arrête ses châtiments et qu’en face tu vois la sourde oreille... Il est allé dans le temple pour leur dire : *Vous faites le mal et vous dites : c’est ici le temple de l’Eternel,* (Jer 7) Il a prêché toutes ces choses. Les gens lui ont dit : Laisse-nous tranquille Jérémie. La déportation n’aura jamais lieu. Et il y a eu des prophètes comme Hanania qui ont prophétisé contre ce qu’il disait. Donc il n’était pas sur la même longueur d’onde que les autres prophètes de Juda. Amen ! Donc il souffrait. Il a dit : Dieu a cassé mes dents avec des cailloux. Frères, c’est spirituel. Ce n’est pas que Dieu a pris des cailloux pour casser physiquement ses dents… Mais il voulait dire que les douleurs qu’il ressentait dans l’affaire étaient semblables à la douleur de celui dont on casse les dents… C’est spirituel. Il tient des propos qui expriment la douleur qu’il ressentait en lui-même. Il a ressenti beaucoup de douleur, de souffrance, à cause de ce qui se passait frères.

Celui qui a la lumière, la connaissance de Dieu, celui qui a un cœur, qui veut obéir à la parole de Dieu a beaucoup de souffrance lorsque Dieu décrète un châtiment sur le peuple, il souffre. Il a une souffrance spirituelle. Son âme est opprimée. Sodome et Gomorrhe, Lot était là-bas, mais il n’était pas en paix, il était tourmenté parce qu’il y avait un jugement sur Sodome et Gomorrhe à cause du péché. L’Eternel a dit à Abraham qu’il y a des mauvaises choses qui se faisaient là-bas et qu’Il était venu pour détruire la ville. Et Lot qui y était souffrait. Les deux anges sont arrivés là-bas. Petits comme grands sont sortis pour dire à Loth : Livre-nous les hommes qui sont chez toi on va les connaitre. Ils voulaient pratiquer leur sodomie sur les anges de Dieu. Frères, Lot souffrait parce que les ténèbres étaient dans la ville. Les anges lui ont dit : sors, sauve-toi pour ta vie. Sors avec ta famille et tout ce que tu as, on va détruire la ville... Parce que Dieu avait déjà jugé la ville. Donc celui qui est éclairé sait les douleurs qu’un croyant peut ressentir dans un lieu enténébré comme le monde. Nous sommes dans la position de Jérémie, l’Eglise est dans la position de Jérémie aujourd’hui. Nous sommes dans la douleur du prophète, à cause des progrès de l’iniquité, à cause de la rébellion des hommes et des méchants, qui ne veulent pas se convertir. Nous sommes dans la douleur du prophète à cause de la déportation du Message en Babylone ! Jérémie ici n’avait pas un cœur qui pouvait l’amener à envisager la mort de qui que ce soit. Mais il souffrait. Il avait des douleurs parce qu’il avait vu que c’est Dieu qui l’avait mis dans cette voie. Amen ! C’est Dieu qui a envoyé la souffrance, l’épreuve et la douleur sur lui.

**Maintenant, quand vous lisez dans Jérémie 12, Dieu à son tour va s’expliquer. Pourquoi avait-Il créé la situation…**Amen ! 7 J’ai abandonné ma maison, J’ai délaissé mon héritage, J’ai livré l’objet de mon amour aux mains de ses ennemis. 8 Mon héritage a été pour moi comme un lion dans la forêt, Il a poussé contre moi ses rugissements ; C’est pourquoi je l’ai pris en haine. 9 Mon héritage a été pour moi un oiseau de proie, une hyène ; Aussi les oiseaux de proie viendront de tous côtés contre lui. Allez, rassemblez tous les animaux des champs, Faites-les venir pour qu’ils le dévorent !

10 Des bergers nombreux ravagent ma vigne, Ils foulent mon champ ; Ils réduisent le champ de mes délices En un désert, en une solitude. 11 Ils le réduisent en un désert ; Il est en deuil, il est désolé devant moi. Tout le pays est ravagé, Car nul n’y prend garde. 12 Sur tous les lieux élevés du désert arrivent les dévastateurs, Car le glaive de l’Eternel dévore le pays d’un bout à l’autre ; Il n’y a de paix pour aucun homme. 13 Ils ont semé du froment, et ils moissonnent des épines, Ils se sont fatigués sans profit. Ayez honte de ce que vous récoltez, Par suite de la colère ardente de l’Eternel.14 Ainsi parle l’Eternel sur tous mes méchants voisins, Qui attaquent l’héritage que j’ai donné à mon peuple d’Israël : Voici, je les arracherai de leur pays, Et j’arracherai la maison de Juda du milieu d’eux…

C’est Dieu qui parle. Au moment où Jérémie se plaint que Dieu a cassé ses dents, Dieu lui dit : Et vous-mêmes ? Vous avez été pour moi comme un lion dans la forêt. Est-ce que vous voyez ? Au moment où tu te plains : Dieu a cassé mes dents, Dieu m’a envoyé dans les ténèbres. Dieu dit : *toi aussi, tu as été pour moi comme un lion dans la forêt pour me dévorer. Tu t’es mis en embuscade contre moi, toi mon héritage, toi sur qui je compte… C’est ce que tu as été pour moi aussi, c’est pour cela que je vous ai délaissé.* C’est un dialogue.

Un lion dans la forêt contre un homme, c’est grave ! Est-ce que vous comprenez l’image que Dieu emploie ? Il dit : *C’est pourquoi je l’ai pris en haine. Mon héritage a été pour moi un oiseau de proie, une hyène.* C’est Dieu qui parle ainsi. Il parle de Juda, mais de manière prophétique, Il parle aussi de l’Eglise rebelle et religieuse qui est tombée dans le péché. Souvent on oublie ces choses ! Dieu se plaint aussi de nous ! Quand le châtiment vient et qu’il y a la souffrance, souvent on oublie ce qu’on a fait à Dieu. On parle de ce qui nous concerne, de notre souffrance, de nos douleurs, mais on ne parle pas des douleurs de Dieu. On ne se met pas en peine pour Lui ; pour ce qu’il a dû ressentir vis-à-vis du mal qu’on Lui a fait. Quand on échange entre nous par rapport à notre pays, nous parlons de nos souffrances, de ce qu’on vit. C’est de cela qu’on parle, mais ce que nous faisons de mal contre Dieu, on ne parle pas de cela. Mais ici, Il en parle. Vous comprenez ? Chacun plaide pour sa cause. Vous plaidez pour vous, mais Dieu aussi plaide pour Lui. Mais oui ! Dieu plaide pour Lui.

Donc quand vous lisez Jérémie, vous voyez qu’il a exprimé de graves douleurs qu’il a ressenties dans son cœur. Je voudrais qu’on retienne cela. Amen ! Et ces choses lui sont arrivées parce qu’il y avait un temps de souffrance que Dieu avait décrété. Et le temps que Dieu avait décrété était de 70 ans. Vous comprenez ? 70 ans, c’est ce que Dieu avait dit. On va lire cela plus tard dans une lettre que Jérémie avait adressée au peuple. Mais il y a eu des prophètes qui prophétisaient le contraire quand la chose est arrivée. Avant que cela n’arrive, il y en a qui ont dit que cela n’arriverait pas. Donc il y a ce groupe-là. Quand c’est arrivé, ils étaient confus. Maintenant, quand c’est arrivé, il y en a qui ont épilogué sur la date.

Dieu a dit : 70 ans de captivité. Mais il y avait des prophètes dans leur temps qui disaient : ce n’est pas vrai, on ne passera pas 70 ans en Babylone, c’est impossible ! Ils avaient des prophéties qu’ils donnaient. Ils avaient des songes, des visions. Amen ! Et le peuple souffrait des fausses prophéties des faux prophètes, comme aujourd’hui dans le pays, nous souffrons de l’influence des fausses prophéties et des faux prophètes. Si tu souffres et qu’un prophète vient te dire : essuie tes larmes, tu seras délivré demain à cette heure… Bon ! Tu es un peu consolé ! Tu seras un peu consolé, jusqu’à ce que tu te rendes compte que le lendemain est arrivé et qu’il n’y a rien eu. Et tu retombes à nouveau dans l’angoisse. Dans ces circonstances, il y a toujours des prophètes… On va lire Jérémie 29, du verset 1 au verset 15 :

Voici le contenu de la lettre que Jérémie, le prophète, envoya de Jérusalem au reste des anciens en captivité, aux sacrificateurs, aux prophètes, et à tout le peuple, que Nebucadnetsar avait emmenés captifs de Jérusalem à Babylone, 2 après que le roi Jeconia, la reine, les eunuques, les chefs de Juda et de Jérusalem, les charpentiers et les serruriers, furent sortis de Jérusalem. 3 Il la remit à Eleasa, fils de Schaphan, et à Guemaria, fils de Hilkija, envoyés à Babylone par Sédécias, roi de Juda, auprès de Nebucadnetsar, roi de Babylone. Elle était ainsi conçue:

4 Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël, à tous les captifs que j’ai emmenés de Jérusalem à Babylone: 5 Bâtissez des maisons, et habitez-les ; plantez des jardins, et mangez-en les fruits. 6 Prenez des femmes, et engendrez des fils et des filles ; prenez des femmes pour vos fils, et donnez des maris à vos filles, afin qu’elles enfantent des fils et des filles ; multipliez là où vous êtes, et ne diminuez pas. 7 Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Eternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien.

8 Car ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Ne vous laissez pas tromper par vos prophètes qui sont au milieu de vous, et par vos devins, n’écoutez pas vos songeurs dont vous provoquez les songes ! 9 Car c’est le mensonge qu’ils vous prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés, dit l’Eternel. 10 Mais voici ce que dit l’Eternel : Dès que soixante-dix ans seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu.

11 Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. 12 Vous m’invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. 13 Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. 14 Je me laisserai trouver par vous, dit l’Eternel, et je ramènerai vos captifs ; je vous rassemblerai de toutes les nations et de tous les lieux où je vous ai chassés, dit l’Eternel, et je vous ramènerai dans le lieu d’où je vous ai fait aller en captivité.

15 Cependant vous dites : Dieu nous a suscité des prophètes à Babylone ! 16 Ainsi parle l’Eternel sur le roi qui occupe le trône de David, sur tout le peuple qui habite cette ville, sur vos frères qui ne sont point allés avec vous en captivité ; 17 ainsi parle l’Eternel des armées : Voici, j’enverrai parmi eux l’épée, la famine et la peste, et je les rendrai semblables à des figues affreuses qui ne peuvent être mangées à cause de leur mauvaise qualité.

Donc pour ce qui les concerne, quand ils sont allés en captivité selon la prophétie de Jérémie, il leur a envoyé une lettre et dans la lettre, il leur a fait savoir qu’ils ne devraient pas rêver. Ce n’était pas la peine de rêver pour dire que demain, on retourne à Jérusalem, ou dans 3 mois, dans 6 mois, on retourne à Jérusalem. Un prophète qui dit cela est un menteur. Amen ! Ce n’est pas la peine de rêver. Il leur a dit 70 ans de captivité. Ce n’est pas la peine qu’ils écoutent les prophètes et les songeurs. Il leur a dit que ce n’était pas la peine…Qu’ils prennent des femmes et qu’ils se marient. Qu’ils fassent des activités, qu’ils sèment et plantent pour vivre, et qu’ils prient pour le roi de Babylone, Nebucadnetsar, afin qu’il y ait la paix dans le Royaume. Amen !

C’est ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire ! Le pays sera libéré demain ! Le pays sera libéré dans un mois, dans 6 mois. Une semaine de guerre de libération, du 1er au 7 Août… ce n’est pas la peine. Priez pour les autorités qui sont en place pour qu’ils aient la sagesse et l’intelligence pour prendre de bonnes décisions et le pays ira mieux. Amen ! Maintenant le temps que Dieu a fixé de sa propre autorité arrivera. Quand cela va arriver, Il va libérer le pays. Et la libération pour nous, c’est le réveil spirituel. Quand Jérémie a fait parvenir la lettre, les gens ont dit : Jérémie exagère. Quoi ? 70 ans ici ? 70 ans ici en terre étrangère ; jamais. Ce n’est pas Dieu qui lui a parlé. On ne peut pas accepter cela. Amen ! Et ils ont dit : non ! Ici à Babylone, nous avons nos prophètes que Dieu nous a donnés. On va les écouter. Cette prophétie est trop dure. Jérémie est très loin pour connaître la réalité. D’ailleurs il n’a pas de chaînes. Les gens l’ont laissé libre. Mais frères, qu’est-ce qui s’est accompli ? Ce sont les 70 ans annoncés par Jérémie. Ils sont restés jusqu’à ce que ce délai fixé par Dieu soit accompli. On voit cela dans Esdras et dans Néhémie. Ils sont revenus.

Les nombreux prophètes ont continué de prophétiser. Mais rien de tout ce qu’ils ont dit ne s’est accompli. Amen ! Ils ont eu des songes, des visions, des révélations ; rien ne s’est accompli. Ce qui est arrivé, c’est ce que Dieu a dit. 70 ans de captivité. Pourquoi ? Parce que quand Dieu décrète son châtiment, Il n’appelle pas un conseil, Il ne réunit pas des conseillers pour demander leur avis…Non ! Dieu s’est assis et Il a dit 70 ans de captivité, c’est ce qu’il vous faut à Juda comme punition, parce que Juda a excité la colère de Dieu par sa rébellion et sa méchanceté. Il a dit au peuple de Juda : Vous avez été pour moi comme un lion dans la forêt...

Et quand ils sont allés là-bas, Dieu n’a pas dit qu’ils seraient malheureux. Non ! Les hébreux, partout où ils mettent les pieds, ils prospèrent. C’est comme une bonne graine qui prospère sur tous les terrains. Un juif peut rendre un désert en forêt parce qu’ils sont déjà bénis. Donc Dieu a dit : ce n’est pas la peine de tourner en rond. Mariez-vous. Faites des enfants. Il a dit : multipliez-vous. Faites des enfants, des champs. Et vivez en paix. C’est Dieu qui décide. Tant qu’Il n’a pas touché Nebucadnetsar, il ne leur fera rien. J’ai parlé de cela ici. J’ai dit que Daniel était à Babylone, il vivait tranquillement, seulement qu’il n’était pas associé aux dieux de Babylone, parce que Babylone avait des dieux. Pourtant, Daniel et ses amis étaient tous au service du roi. Ils le servaient loyalement, mais n’étaient pas associés à ses cultes…Mais ils servaient le roi dans la paix et le respect.

Donc ceux qui ont écouté Jérémie se sont mariés et ont commencé à faire des enfants, à vivre tranquillement, en attendant que Dieu ordonne le retour à Jérusalem et que Jérusalem retrouve ses attributs. En attendant que le temple soit rebâti… Ceux qui ne croyaient pas, avec le temps ont finis par comprendre. Parce qu’après 10 ans, 15 ans, 20 ans de captivité, tu finis par réaliser que les prophètes qui t’ont fait rêver ne parlaient pas de la part de Dieu.

Vous voyez ! Donc Jérémie a ramené toutes ses plaintes à Dieu. Il dit : *c’est toi Dieu qui me fait souffrir…*Et Dieu aussi s’est plaint de leurs mauvaises œuvres. Mais Dieu n’a pas renié son amour pour Jérusalem et pour Juda. Dieu n’a pas renié son appartenance à ce peuple. Le fait qu’il soit dans le châtiment ne veut pas dire qu’ils ne sont plus son héritage et son peuple. Seulement que Dieu a décidé de les punir pendant 70 ans dans la captivité…C’est Lui qui a trouvé que c’était juste de faire ainsi. C’est Dieu qui a jugé ainsi. Il fallait qu’Il les mette dans la souffrance pour qu’ils réfléchissent un peu. Mais cela n’exclut pas qu’ils soient l’héritage de Dieu, le peuple de Dieu, les bien-aimés de Dieu. Amen ! Cela n’exclut rien de tout cela. Au contraire l’Ecriture dit même que le châtiment est pour ceux que Dieu aime. C’est écrit comme cela ? Que Dieu corrige bien ceux qu’Il aime. Il les corrige tellement qu’ils se rendent compte de la bêtise.

Quand ton châtiment est bien prononcé, c’est que Dieu t’aime beaucoup. C’est ce que cela veut dire. Amen ! Mais nous ne comprenons pas cela de cette manière. Nous nous laissons emporter par la souffrance et on voit celui qui est à côté…Et on accuse. C’est toi. A cause de toi on souffre, on a des problèmes, ça ne va pas. Tu es méchant. Si tu pouvais mourir demain, ça serait très bien. Si on pouvait l’enfermer en prison, ça serait très bien. Amen ! Frères, on va enfermer tout le monde, on va souffrir dans ce pays. Même ceux qui sont en exil, si on les ramasse tous et qu’on les enferme dans une prison ; on va souffrir. Vous comprenez ? On va souffrir. Et tout le monde va souffrir. Et la souffrance n’est pas pour un groupe. Tout le monde souffre… Le problème ce n’est pas ton prochain.

Le problème, ce sont tes œuvres…quand tu t’es mis en embuscade contre Dieu dans la forêt, il faut t’attendre à sa réaction. Lui aussi va se mettre en embuscade dans la forêt pour t’attendre. Amen ! Dieu pleure d’un côté, Il se plaint. Jérémie aussi pleure d’un côté. Il se plaint. Qui a raison ? Plainte contre plainte. Parce que Jérémie a dit à Dieu : il faut qu’on se parle. C’est ce qui est écrit dans Jérémie 12. Pourquoi les méchants prospèrent. Tu les as plantés, ils ont pris racine. Ils croissent, ils portent du fruit.

Et frères, les méchants dont ils parlent ici, ce sont les babyloniens. Babylone est un pays étranger. Et là-bas, un moment, ils ont pris toute la place sur la terre. Leur pouvoir s’est enraciné. Ils sont devenus une grande nation, un grand peuple et ils ont commencé à dominer toute la terre, à asservir tous les peuples. Même avant qu’ils ne viennent en Juda, ils avaient déjà pris le contrôle du Royaume d’Israël, de Samarie. Ils avaient déjà pris Samarie.

Donc Jérémie dit : pourquoi les méchants prospèrent ? Des gens qui ne disent même pas ton nom prospèrent. Il dit : tu es près de leur bouche, mais loin de leur cœur. Cela veut dire que Dieu n’est pas dans leur cœur. Mais ils prospèrent. Et ils ont prospéré jusqu’à se mettre à la porte de Jérusalem pour nous prendre, casser le temple, ravager tout... Les ustensiles du temple que même les juifs ne touchaient pas, parce que c’est tellement saint, eux, de gros pécheurs, les ont ramassé et les ont emportés dans leurs trésors. Et ils ne sont pas morts. Qui va les tuer ? C’est celui-là même qui tue qui les a fait venir. Ils ne sont pas morts. Les choses saintes ont été piétinées. Les choses que Dieu considère comme saintes, que le sacrificateur seul touche, ont été ramassées par les babyloniens, des idolâtres.

Il y a un fils de Nébucadnetsar qui a bu dans ces ustensiles. Il était content et il a dit : faites sortir les coupes du temple du Dieu des hébreux, on va boire avec. Ils ont bu dans les coupes et Dieu l’a frappé, il est mort. Amen ! Dieu voulait le tuer. Il fallait qu’il commette un péché pour mourir. Amen ! Vous voyez ! Donc frères, nous devons surveiller nos cœurs. On doit rendre gloire à Dieu. C’est tout. Ce que Dieu veut faire, la résolution qu’Il a prise dans son cœur ; le jour et l’heure que personne ne connait va rester cacher jusqu’à ce que le temps de Dieu arrive. Ce que Dieu va nous envoyer comme visitation dans ce pays, le vin nouveau que nous allons boire ; personne ne connait le jour, ni l’heure. Toutes les prophéties que Dieu a données, les songes et les visions qui sont vraies ; je ne parle pas des faux, les vrais... Les vrais songes, les vraies visions, les vraies prophéties ; leur temps d’accomplissement se trouve entre les mains de Dieu.

On ne peut pas forcer la main de Dieu. Quand Il décide d’un châtiment sur une nation, sur un peuple ; on ne peut rien faire. Quand le temps est arrivé, ils sont retournés à Jérusalem. Le roi qui était au pouvoir était d’accord parce qu’il avait dit que le Dieu d’Israël lui avait demandé de laisser Son peuple aller reconstruire le temple et la ville de Jérusalem. C’était un autre roi babylonien. Il était d’accord. Le roi était d’accord ; toutes les autorités de Babylone étaient d’accord. Les opposants se trouvaient à Jérusalem. Ils faisaient des difficultés. Et ils ont commencé à envoyer des rapports de mensonge aux rois qui se succédaient sur le trône de Babylone.

Donc les juifs avaient arrêté les travaux du temple un moment, à cause de l’opposition. Mais après, ils ont continué. Dans le spirituel, il y a la souffrance. Et ce qu’on voit, on sait que ce n’est pas ce qui doit être. Ceux qui sont sur la scène actuellement n’ont pas la vérité, ni la lumière. Ils n’ont rien, mais ce sont eux qu’on voit, qu’on considère comme serviteur de Dieu. Ce sont eux les grands pasteurs, les grands prophètes parce qu’il y a des ténèbres dans le pays. Quand il y a les ténèbres, ce sont les faux qu’on voit. Oui ! Puisque les faux sont dans les ténèbres ; ce sont eux qu’on voit. Et qui les voit ? Ce sont les aveugles qui les voient. Il fait jour pour eux, ce sont les aveugles qui les voient. Ce sont eux qui prospèrent. Untel est un grand prophète. Il ment bien, mais c’est un grand prophète, c’est un grand bishop. C’est un vrai serviteur de Dieu parce qu’il a prié, j’ai eu du travail. Il a prié, j’ai eu de l’argent. Il a prié, j’ai eu un enfant. Donc c’est un grand serviteur de Dieu, un grand prophète. C’est comme cela. Quand on prie, on sent des blocages de toute part parce que Dieu est fâché.

Le retour du prophète

Quand vous lisez Jérémie, dans Lamentations, quand il a fini de se plaindre, il a commencé à dire des choses sensées. Il dit : quand je pense à ma détresse et à ma misère…quand mon âme s’en souvient elle est abattue au-dedans de moi. Voici ce que je veux repasser dans mon cœur. Pour ne pas rester dans l’abattement il a dit : ce n’est pas la peine de dire que Dieu a cassé mes dents, Dieu m’a mis dans les ténèbres. Cette plainte n’arrange pas les choses. Vous comprenez ? Ça n’arrange pas de se plaindre. Je pense que ce passage, le frère Kadjani nous a beaucoup exhorté là-dessus. Il a dit : les bontés de l’Eternel ne sont point épuisées. Cela au moins pouvait le réconforter. Dieu a cassé mes dents ; c’est difficile à prendre. Ses compassions ne sont pas à leur terme, elles se renouvellent chaque matin. L’Eternel est mon partage, Oh comme sa fidélité est grande. C’est pourquoi je veux espérer en lui. L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l’âme qui le cherche…il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel. Amen ! Ça c’est une parole encourageante.

Il est bon d’attendre en silence le secours de L’Eternel. En silence ! Pas dans les plaintes, les murmures, dans les partis pris ou bien dans des groupes ethniques. Non ! Mais, il est bon d’attendre en silence le secours de L’Eternel. Et il ajoute : il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse. Il se tiendra solitaire et silencieux parce que le Seigneur le lui impose. Il mettra sa bouche dans la poussière sans perdre toute espérance.

Dieu lui impose le silence. Amen ! Jérémie avait commencé à revenir. Après ses plaintes, il avait commencé à revenir au Seigneur. Et vous verrez qu’il vient dire encore : car le Seigneur ne rejette pas à toujours. Est-ce que c’est faux ? Il ne rejette pas à toujours. Il peut le faire pour un moment, mais Il revient à lui-même, à Son amour. C’est Sa décision. Quand Dieu prophétise le châtiment, après Il parle de la restauration. Il ne rejette pas à toujours, mais lorsqu’Il afflige, Il a compassion dans Sa grande miséricorde. Car ce n’est pas volontairement qu’Il humilie et qu’Il afflige les enfants des hommes. _Quand on foule au pied tous les captifs du pays…quand on fait tort à autrui dans sa cause, le Seigneur ne le voit-il pas ? Amen ! Qui dira qu’une chose arrive sans que le Seigneur ne l’ait ordonné ? N’est-ce pas de la volonté du Très Haut que viennent les maux et les biens _?

Pour nous les croyants, c’est ainsi ! Pour nous les croyants, les maux et les biens viennent du Seigneur. Pourquoi l’homme se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. Amen ! Jérémie était en train de revenir après ses plaintes. Il revenait pour dire la réalité des choses. Amen ! La réalité c’est que Dieu ne châtie pas les hommes en vain. Quand Il le fait, c’est pour une raison. Amen ! Quand Dieu décrète l’épreuve ou bien la souffrance sur un peuple ou sur une nation ; ce n’est pas en vain. Jérémie dit : *Recherchons nos voies et sondons-les et retournons à l’Eternel. Elevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel. Nous avons péché, nous avons été rebelles. Tu n’as point pardonné, tu t’es caché dans ta colère et tu nous as poursuivis. Tu as tué sans miséricorde. Tu t’es enveloppé d’un nuage pour fermer l’accès à la prière. Tu nous as rendu un objet de mépris et de dédain au milieu des peuples.* Amen !

Quand Jérémie a eu à intercéder après qu’il ait eu connaissance de ce que Dieu a décidé de faire, il a prié. Mais il s’est rendu compte que Dieu n’avait pas renoncé à son châtiment pour Juda. Amen ! Il a châtié Juda. Et Il a attendu que le temps de son châtiment finisse pour exaucer les prières de Jérémie. Amen ! C’est ce qu’Il a fait. Et c’est ce qui est arrivé dans notre pays. Beaucoup parmi nous ont prié depuis les années 99, pour d’autres depuis 2002 après le coup d’Etat. Il y en a qui ont prophétisé que les épreuves vont durer un an, d’autres 3 mois. Il y en a qui ont dit : 3 jours. Beaucoup de choses. Chacun a dit quelque chose ! Un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans ; nous sommes dans la dixième année. Amen ! Est-ce que c’est la décision d’un homme ? Cela n’est pas de l’homme. C’est Dieu !

Mais tant qu’on va se mettre dans la tête qu’il y a un groupe qui a raison et un autre qui a tort dans cette crise, on n’a pas encore accompli la volonté de Dieu. Frères, on doit prier pour nous corriger. On doit se corriger. Et tant que nos cœurs ne se corrigent pas, Dieu fera en sorte qu’on revienne sur cela. On doit se corriger. Amen ! Il faut qu’on se corrige. C’est très important frères et sœurs. Jérémie a commencé à revenir et à admettre que Dieu ne châtie pas les hommes en vain. Il ne le fait pas de Sa propre volonté. Il le fait pour punir les hommes, à cause de leurs méchancetés. Et quand Il le fait, ça n’exclut pas sa miséricorde, ni son amour. Amen ! Ça n’exclut pas cela. Dieu a beaucoup de compassion, Il est rempli d’amour. Mais c’est justement dans son Amour qu’Il corrige. Quand Il te corrige, ça veut dire qu’Il t’aime. Amen !

Quand Il t’humilie, quand Il te ramène à zéro ; quand Il te frappe fort, c’est ça qui est la preuve de son Amour. Amen ! Recherchons nos voies et sondons-les et retournons à L’Eternel. Elevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel. Il a dit tout cela, il a parlé de ses propres larmes parce que c’était une épreuve qui l’amenait à pleurer par moment. Amen ! Il pleurait par moment. C’était sa souffrance. Quand Jérémie voyait la souffrance d’Israël, il pleurait. Son cœur saignait parce qu’il était hébreux et Israël était sa nation. La douleur du prophète provenait de ce qu’il voyait clairement les choses, de ce qu’il avait en lui les sentiments d’amour, de compassion de Dieu pour son peuple.

Si un chrétien souffre aujourd’hui de cette épreuve que nous traversons, c’est parce qu’il a les sentiments de Christ. Mais un chrétien qui coupe les têtes de ceux qu’il n’aime pas, par des mauvaises pensées…frères allez comprendre quelque chose. Quel sentiment l’anime ? Si vous coupez les têtes des autres, quels sont les sentiments qui vous animent ? On ne doit pas souhaiter la mort de celui qu’on n’aime pas. Ce n’est pas chrétien ! Il n’y a pas d’amour ici. Œil pour œil, dent pour dent. Ainsi a dit Moïse. On doit être habité par la douleur juste, par une douleur de compassion.

Et la douleur juste, c’est que Dieu s’est fâché ; Il s’est énervé contre nous, contre le pays et ses habitants, à cause leurs péchés. Depuis longtemps on prie, Il nous voit, Il entend tout, mais quand même la situation est là. Amen ! Donc quand le temps fixé qui est dans son cœur va arriver, Il va nous délivrer. Amen ! Et moi la délivrance que j’attends, c’est la visitation spirituelle du Seigneur. C’est l’accomplissement de cette promesse que j’attends. C’est ce que j’attends parce que cela règle le problème. Est-ce que vous comprenez ?

La visitation que j’attends, ce n’est pas une rébellion qui prend les fusils pour mettre encore le peuple dans la souffrance ; parce que quand on prend les fusils, ça nous ramène dans la souffrance. Des cadavres partout, l’économie est à au point mort, les emplois perdus, c’est encore la souffrance. La délivrance que j’attends, c’est que Dieu nous visite, qu’Il renouvelle Son onction et Sa puissance sur l’Eglise, Qu’Il nous serve le vin nouveau de l’Esprit pour révéler Sa gloire dans le pays…

Si tu as bu le vin nouveau, ça règle le problème. Quand le vin nouveau est bu, ça règle le problème. Frères, c’est la puissance de Dieu qui a créé le monde. Ça règle le problème. En Corée, il y a eu la guerre. Le pays était ravagé. Dieu a élevé Yongi Cho. Amen ! Quand il a commencé à prêcher, le pays s’est retrouvé. Actuellement Yongi Cho est plus qu’un président dans son pays. Le président même le considère, tout le monde le considère. Il y a eu la guerre là-bas et le pays était dans le désastre, dévasté par la guerre. Quand il a commencé à prêcher, le pays s’est retrouvé. Il a la plus grande église du monde, d’après les estimations. Ils font plusieurs cultes. Toute la Corée a été convertie par sa prédication.

Le fusil ne règle aucun problème, au contraire, ça détruit les vies humaines, mais la puissance de Dieu répare les vies humaines. C’est la puissance de Dieu qui règle les problèmes. Oui ! Quand Dieu est présent, et qu’on commence à parler de Lui,les gens se retrouvent. Même les plus méchants se retrouvent. Et c’est ce qui est bon. C’est ce qui est important. Quand Israël devait revenir au bout des 70 ans, est-ce qu’ils ont pris les armes contre Babylone ? Est-ce qu’il y a eu des soulèvements ? Contre qui ? Non ! C’est un roi qui fut mandaté par Dieu pour donner l’ordre d’aller reconstruire le temple de Dieu. Et les exilés qui se sont senti concernés sont allés reconstruire le temple. Reprenez l’adoration et vous serez en paix! C’est ce qui a manqué et puis il y a eu les problèmes. C’est le manque d’adoration qui a fait qu’il y a eu le problème. Reprenez l’adoration.

Adorez Dieu et sous serez en paix. Alors, ils ont commencé à rebâtir le temple. Aujourd’hui, si l’Eglise veut la paix en Côte d’Ivoire, elle doit reprendre sa place dans l’adoration de Dieu. Ceux qui étaient venu rebâtir le temple avaient été effrayés par moment, mais ils ont tenu ferme. Quand le temple a été rebâti, Esdras est venu ; il a commencé à prêcher et ils se sont retrouvés. Néhémie est venu après Esdras, il a réparé la muraille avec une autre équipe. Le pays était en sécurité. Tous les Sanballat et les Tobija avaient disparu. Qui les écoutait encore ? Personne ! C’était fini. Ils avaient retrouvé la paix et la quiétude. Amen !

Donc notre grande aspiration doit être cela ; que Dieu nous serve le vin nouveau et qu’on boive ! Moi, je veux boire ce vin-là parce que c’est doux. On en a déjà gouté ! C’est doux. C’est ce vin là qu’on va boire. C’est ce qui m’intéresse. Amen ! Mais les coups d’Etat créent des problèmes, les gens meurent. Il n’y a pas à manger, il n’y a pas la santé… On va puiser de l’eau dans la lagune…Nous, on a vu cela à Yopougon (nom d’une commune du District d’Abidjan. N.D.T) A Yopougon, les gens marchaient depuis Abobo-Doumé pour aller sur la route de Dabou vers le cimetière pour aller chercher à manger. Vous comprenez ? Ça fait des kilomètres à pieds.

Un moment, il n’y avait pas d’eau, les gens partaient dans la lagune pour aller puiser de l’eau pour se laver. Les malades mouraient par manque de soins, on les enterrait dans les maisons, parce qu’on ne pouvait pas sortir…Il y a une sœur qui est morte à domicile pendant les évènements... Elle était malade depuis longtemps. Il y a des frères qui nous ont appelés pour nous demander notre voiture pour évacuer le corps dans une morgue. Mais ce n’était pas possible ! Les frères ont été pris dans des fusillades en allant à la morgue. Ils sont retournés à la maison. On ne peut pas enterrer les morts, quand il y a la guerre. C’est dur. Notre aspiration en tant que croyant, c’est notre restauration spirituelle. Vous savez, le cœur d’un chrétien contient la parole de Dieu. Et c’est puissant ! Ce qui est dans ton cœur comme un vœu que tu appelles, c’est ce qui t’arrive ! Le cœur d’un chrétien n’est pas comme le cœur des autres hommes. Oui !

Le Seigneur a dit : si vous pardonnez, il leur sera pardonné. Si vous leur retenez, il leur sera retenu. Il a dit cela de manière souveraine aux apôtres. C’est une puissance qu’ils ont, un pouvoir qu’ils ont de sauver les hommes ou de les condamner. Donc si nous-mêmes, nos cœurs ne sont pas bien délivrés, on va souffrir aussi. Amen ! C’est important, frères. Prions Dieu pour comprendre ces choses. L’Amour est plus fort que tout. Je vous le dis. L’Amour est plus fort que tout. Et l’Amour libère, ça règle les problèmes, ça restaure. C’est plus fort que tout. Si de tout ton cœur, avec l’Amour que tu as, tu pries pour quelqu’un, Dieu le délivre. Oui ! Dieu libère la personne. Amen ! Donc Jérémie a éprouvé des souffrances parce qu’il y avait un problème dans sa nation. Dieu avait résolu un châtiment sur Juda et il a souffert de cela. Il a prié. Un moment le Seigneur lui a dit : non ! Jérémie, je ne peux pas t’écouter parce que déjà, le peuple a dépassé les bornes. Il faut que je le châtie. Amen ! Et Il a résolu 70 ans pour cela.

Des prophètes sont venus parce qu’il y a beaucoup de causeries sur le pays. Et les causeries apparaissent dans les songes. C’est ce que nous voulons que nous voyons dans les songes et les visions pour la plupart…frères, le Seigneur m’a montré que la délivrance est dans 10 jours. Parce que vous avez causé de cela. Pas parce que Dieu lui a parlé vraiment. C’est ce qu’il pense qui apparait dans ses rêves. Mais ça ne touche pas Dieu parce qu’Il n’est pas concerné par cela. Il a pris une résolution sur le pays selon laquelle Il marche. C’est tout.

Donc prions le Seigneur afin qu’Il délivre nos cœurs de la haine et du mépris des autres, de ceux qui ne pensent pas comme nous. Amen ! Dans une prédication ici, j’ai parlé de la situation de Jérémie, le jour de l’invasion babylonienne. Le jour où il y a eu la déportation. Les envoyés du roi babylonien ont parlé à Jérémie. Ils lui ont dit : Tu es libre, vas où tu veux, fais ce que tu veux. Si tu veux venir avec nous en Babylone, viens. Si tu veux rester ici, tu es libre. On va te protéger. Mais sois libre ! Et les autres ont été liés et amenés en déportation.

Là-bas des prophètes se lèvent et commencent encore à prophétiser. Ils donnent des dates, des délais. Ils disent aux gens : Ne vous établissez pas ici. Dans tous les cas, ce n’est pas pour longtemps. Ça va finir bientôt ! Jérémie a envoyé une lettre pour dire qu’ils vont faire 70 ans là-bas. Donc mariez-vous, faites des enfants, cultivez, mangez et priez pour le roi de Babylone pour que vous soyez en paix parce que votre paix dépend de lui. Amen ! N’est-ce pas vrai ? Donc si toi tu dis : pourquoi devrais-je prier pour Nebucadnetsarqui a humilié le roi de Juda ? Pourquoiprier pour un roi qui a profané le temple de Dieu? Jamais ! Pourquoi vais-je prier pour un sanguinaire, un impie ? Jamais !

Mais on ne peut pas être plus juste que Dieu mes frères ! C’est Dieu Lui-même qui a envoyé le sanguinaire contre vous. Et c’est Lui qui demande qu’on prie pour le sanguinaire ! Qui es-tu, toi qui contestes ? C’est Dieu qui Lui a dit de brûler le temple. C’est encore Lui qui a livré les ustensiles aux méchants. Tes sentiments de révolte, Dieu s’en fou ! Parce que, ce n’est pas spirituel. Frères, on doit arriver à la réalité des choses. Souvent on prend nos sentiments pour la Parole de Dieu. C’est Dieu qui a dit aux soldats Babyloniens d’aller casser les yeux du roi de Juda et de tuer les sacrificateurs…

C’est Dieu qui a dit cela. Donc si toi tu commences à mépriser celui qui a fait cela, tu as un problème ! Tu es dans le néant. Tu n’es pas plus compatissant et plus juste que Dieu ? Est-ce que tu as plus de compassion que Dieu ? Non ! Moi, je prie Dieu pour avoir Ses sentiments. Frères, si Dieu veut couper ta tête, Il coupe ta tête. Et Il va envoyer quelqu’un qui peut couper ta tête, pour le faire, un sanguinaire. Il sera un instrument dans la main de Dieu. Et Dieu ne va pas regretter d’avoir coupé ta tête. Il a coupé ta tête parce que tu mérites qu’on coupe ta tête. Et Il est souverain pour cela. Si tu hais celui que Dieu a envoyé pour couper ta tête, c’est ton problème ! Tu es dans le néant, parce que tu as affaire à Dieu et non au sanguinaire. Si Dieu veut te bénir, Il te bénit.

Donc il y en a qui ne voulaient pas prier pour Nébudcadnestar… Dieu a dit : priez pour lui parce que votre paix dépend de lui. Vous êtes sous son autorité. Toi tu dis que tu ne pries pas. Bon, il ne faut pas prier. Que tu pries ou pas, tu es sous son autorité. Et comme tu ne pries pas, s’il y a l’insécurité, tu auras ta part. Si on casse les portes, on va casser chez toi aussi, puisque tu ne veux pas prier pour l’autorité. Et les démons en profitent. Quand les ténèbres sont là, les démons en profitent. Tout le monde en profite. Dieu a envoyé les ténèbres, tout le monde en profite sauf nous, sauf les gens de la lumière, sinon tout le monde en profite. Vous comprenez ? Quand il y a les ténèbres, les gens de la lumière n’en profitent pas. Mais ceux qui sont dans les ténèbres en profitent. Les démons, les méchants ; tout le monde en profite. Ce sont les ténèbres, c’est la pagaille, c’est le désordre. Tout le monde en profite. Mais quand tu es de la lumière, tu ne sais pas par où commencer. Ce n’est pas ton genre, ce n’est pas ton milieu. Donc il faut revenir toujours à la parole de Dieu.

Donc dans la lettre, Jérémie a dit aux gens : mariez-vous, multipliez-vous, faites des enfants. Pourquoi ? Parce que les juifs quand ils sont quelque part, ils prospèrent là. N’écoutez pas les prophètes qui donnent des prophéties parce que vos causeries engendrent des songes, des visions, des révélations. Laissez cela. 70 ans, c’est 70 ans. Daniel, c’est l’exemple de quelqu’un qui a été équilibré dans cette affaire. Il servait le roi dans la justice, dans la paix, mais quant à adorer ses dieux ; non ! Ce n’est pas parce que je suis en Babylone que je vais devenir un babylonien. J’adore mon Dieu, l’Eternel Dieu. Je supporte tranquillement mon châtiment en servant le roi. C’est cela qui est la bonne position. Mais les raisonnements, les murmures, les méchancetés… Très souvent on se plaint. Que Dieu ait pitié de nous. On veut montrer que c’est nous qui sommes justes. On ne peut pas être plus juste que Dieu frères. Je suis désolé. On ne peut pas être plus juste que Dieu. Or Dieu est juste. Quand Dieu fait une chose, Il le fait dans Sa Justice, dans Lui Sa justice. Pas dans la justice d’un homme, ni dans l’entendement de ce qu’il croit.

Dieu juge parce qu’Il sait tout, Il voit tout. Il comprend tout. Il est juste. Et cette profondeur doit nous habiter. Dieu est juste. Il n’y a pas un traitement injuste que la nation ivoirienne subit, cela ne peut pas être un traitement injuste. Si ça vient de Dieu, ça ne peut pas être un traitement injuste. Même moi, si on va mettre mes parents à mort, devant Dieu, ça ne peut pas être un traitement injuste. S’Il le permettait, c’est que c’est juste ! Mes parents le mérite ! Vous comprenez ? Ça ne peut pas être un traitement injuste. Cela va me faire souffrir, mais ça ne peut pas être un traitement injuste. Quand Dieu envoie un châtiment, tout le monde souffre. Tout le monde paye les pots cassés, c’est comme cela. C’est ce qui est dans la bible. Je ne parle pas des autres choses, de nos raisonnements personnels.

Dans la bible, quand Dieu envoie les ténèbres, tout le monde souffre. Tu es grand, petit, le bébé même souffre, parce qu’on le mange dans la faim. Un bébé, on le mange pour quoi ? Qu’est-ce qu’il a fait dans cette affaire ? Il ne peut pas parler, il ne peut rien faire. Qu’est-ce qu’il a fait ? Rien. Il est venu au monde, il est avec ses parents et puis on a faim et on le mange. Pourquoi ? C’est le châtiment, ce sont les ténèbres. Quand Dieu envoie cela, tout le monde en profite pour faire le mal. Et il ne nous appartient pas de prendre position, d’avoir un cœur incliné. Amen ! Frères, c’est difficile, mais c’est la parole de Dieu. Et on doit être ramené à la Parole de Dieu. En Dieu, il n’y a pas d’injustice. C’est écrit dans la bible. En Dieu, il n’y a pas d’injustice. Ce qu’il y a en Dieu, c’est qu’Il rend à chacun selon ses œuvres. En Dieu, il n’y a pas de favoritisme. Ne pensez pas que Dieu est en train de favoriser un camp par rapport à un autre. C’est dans ton raisonnement que tu penses ainsi. Moi, je peux raisonner avec cela. Mais chez Dieu, ça n’existe pas. Dans la parole de Dieu, ça n’existe pas.

Pourquoi Dieu va favoriser un camp par rapport à un autre ? Ça n’existe pas. Qui croit que ça existe en Dieu ? Ça n’existe pas en Dieu ! Le favoritisme n’existe pas en Dieu. Vous comprenez ? L’injustice n’existe pas en Dieu. Dieu fait toute chose juste. Si Dieu te gifle, s’Il te pousse, s’Il coupe ta tête, Il a raison. S’Il te met des habits somptueux, Il a raison. S’Il t’élève, Il a raison. S’Il te met par terre pour t’humilier, Il a raison. Et puis, si deux personnes veulent une chose, et que Dieu la donne à l’une contre l’autre, Dieu a raison. S’Il donne à X Il a raison. S’Il donne à Y Il a raison. Quel que soit son choix, Il a raison.

Et il ne faut pas penser que quelqu’un a influencé la décision ou le choix de Dieu. Jamais. C’est trop petit de penser que quelqu’un peut influencer cette décision. Jamais. Qui peut faire cela ? Montrez-moi cet homme-là. Ça n’existe pas. On s’est trompé plusieurs fois, on a eu des raisonnements, mais je pense qu’on doit revenir à la parole de Dieu. On doit revenir à ce qui est, à la parole de Dieu. Et si on revient à la parole de Dieu, on sera à l’aise, en paix. On n’aura plus de songes flous… Il faut revenir à la parole de Dieu. Amen ! Et le combat spirituel doit être dans la parole de Dieu. Lorsque Dieu décide de châtier, Il a raison dans tout ce qu’Il fait. Et personne n’influence cela. Quand Il commence le châtiment, Il arrête un délai. Quand le délai arrive, c’est Lui qui décide de mettre fin au châtiment. Ce n’est pas influencé par des mains extérieurs, par des grandes puissances ; les américains ou bien les français... Ce sont des ouvriers de Dieu parce qu’ils travaillent pour Lui.

Frères, Jérémie a dit : on espérait dans une telle nation pour qu’elle nous délivre, rien n’y fit. Jérémie a dit : j’ai demandé le secours, mais ce n’est pas venu. Qui donne le secours, c’est Dieu. Lui-même s’appelle Le secours. Il n’y a pas plus pompier que Dieu, mais quand Il veut te brûler, il n’y a pas d’eau pour éteindre ce feu ! Non ! Il va te brûler d’abord. Il n’y a pas d’eau. Qui va envoyer de l’eau ? Il va faire tarir les lagunes, les fleuves. Il va fermer le ciel. D’où viendra de l’eau pour te secourir puisque c’est Lui qui veut te brûler ? Soyons délivrés, frères. Déchargeons ce fardeau-là, parce qu’on l’a trop porté. Je le dis, je le crois et je le sais. On a mené de grands combats ici, le Seigneur a pris des décisions pour cela. Il va l’exécuter. La libération de ce pays sur tous les plans, Dieu va le faire. Moi, je le crois à cent pour cent et je le sais. C’est pour cela que ce n’est plus cela ma préoccupation. Prions Dieu pour reprendre son œuvre. Qu’Il nous serve le vin nouveau et qu’on le boive ! Le Seigneur est fidèle. Que son Nom soit béni !

Donc arrêtons de charger ce fardeau et prions pour le roi de Babylone. Je dis cela par rapport à Jérémie. Sinon pour nous, ce n’est pas le roi de Babylone. Amen ! Prions pour le chef de l’Etat, pour les autorités en place. Qu’elles prennent des décisions sages qui n’enflamment pas le citoyen. Parce que quand les décisions ne sont pas sages, ça enflamme le citoyen... Daniel a prié pour Nébucadnetsar, même pour son fils ; n’est-ce pas ? Leur royaume a disparu quand même. On a prié pour le président Gbagbo. Moi-même, j’étais souvent réveillé en pleine nuit pour prier pour lui, dans les années passées, mais, aujourd’hui, il n’est plus président. Donc ça procède de l’obéissance, de la soumission à la Parole de Dieu… Et quand tu ne peux pas prier pour une autorité, il faut dire : Seigneur, honnêtement, je ne peux pas. Il faut m’aider à le faire. Quand Dieu entend cela, Il va t’exaucer. Il va t’exaucer et tu seras à l’aise.

Il y en a qui disent : si on prie pour lui, son pouvoir va s’affermir, alors qu’on ne l’aime pas. Ces raisonnements sont charnels. Vous comprenez ? Ce sont des raisonnements charnels. Ce n’est pas spirituel. Ce sont des raisonnements qui ne sont pas spirituels. Tes prières ne peuvent pas affermir l’autorité d’un chef d’Etat, sinon le président Gbagbo ne serait pas partis. C’est Dieu qui affermi les autorités. C’est aussi Lui qui les affaiblit. Ce que Dieu demande, c’est pour que tu sois en paix. C’est tout. Parce que c’est l’autorité qui décide pour nous. Qu’on le veuille ou pas, c’est l’autorité qui décide. Quand l’autorité est établie sur toi, c’est elle qui décide de ta vie sociale. Ce n’est pas toi-même qui décide. C’est elle qui décide. Ce qu’elle décide dans la nation, c’est ce qu’on fait. Donc si tu ne demandes pas à Dieu de la conduire dans la sagesse, et qu’elle prend des décisions qui ne sont pas bonnes, ça se répercute sur toi... Si l’autorité établie se comporte mal, c’est entre elle et Dieu qui l’a établi. Toi tu as fait ce que Dieu te demande de faire ; tu as prié.

Tant que tu vas te rebeller pour ne pas accomplir la volonté de Dieu, tu pèches, tu n’es pas obéissant. Et tu ne peux pas accepter le châtiment, alors Dieu se met en embuscade contre toi. Frères que Dieu nous aide. On a besoin d’être aidé par le Seigneur. Il y a des églises qui ont beaucoup de problèmes à cause de cela. Mais on doit toujours revenir à la Parole de Dieu. Ce qui a raison sur nous les chrétiens, c’est la Parole de Dieu. Sinon aucun homme n’a raison, mais c’est la Parole de Dieu qui a raison. Amen ! Que Dieu soit béni ! Donc on va se remettre entre les mains du Seigneur.

Les problèmes dont je parle… Dans la vie personnelle même il y a des problèmes. Quand Dieu envoie les ténèbres, ça joue sur la vie personnelle. Est-ce que vous comprenez ? Individuellement, on traîne des problèmes spirituels. Des problèmes de foyer, de la foi, de tout genre, d’esprit ; tout cela est là parce qu’il y a des ténèbres dans le pays et même dans le monde. Donc toutes sortes de problèmes qu’on peut imaginer ; des faits de société très grave, qu’on rencontre souvent. Mais quand on prend la bonne position, on est en paix. Quand tu prends la bonne position, tu es en paix, tu es déchargé. Ton cœur n’est plus sur le qui-vive. Parce que, quand tu n’es pas déchargé, ton cœur est suspendu. Et tu es dans un esprit belliqueux. Ce n’est pas à notre avantage. Un chrétien doit avoir le cœur en paix.

Le Seigneur a dit : Je vous donne ma paix, pas comme le monde la donne. Amen ! Le monde a sa paix. Ce que les autorités ont créé ici, la Commission de Réconciliation ; c’est la paix des hommes qu’elle peut donner… Vous avez des cœurs méchants et vous voulez que la paix vienne. Ce n’est pas possible. Mais le croyant a la capacité de cultiver la paix dans son cœur en prenant toujours la position qui vient de Dieu. Amen ! Que Dieu soit béni ! Et la dernière fois je l’ai dit et je le répète encore : Ne mettez pas votre confiance dans un coup de feu. Vous comprenez ? C’est une manière de dire : Egyptien, vient nous délivrer. Ça ne marche pas. Dieu n’aime pas cela. Amen ! Ne mets pas ta confiance dans un coup de feu qu’un assaillant a tiré quelque part dans le pays. Amen ! Ça ne t’avance à rien. Ça te met dans le néant. La bible dit : heureux l’homme qui se confie en l’Eternel. Et l’Eternel, ce n’est pas le coup de feu qui a été tiré par un assaillant. Ce n’est cela qui est l’Eternel ? Non ! Ce n’est pas le coup de feu. On tire et tu dis : la libération du pays a commencé. On est suspendu, on est sur le qui-vive. Quelle libération ? Que Dieu nous assiste et nous aide ! Je vous le dis,prions Dieu de nous aider pour que nos pensées, nos raisonnements qui ne sont pas spirituels, qui ne viennent pas de Lui nous quittent… Et que dans nos cœurs soient implantés la Parole de Dieu.

Il y en a qui ne sont pas chrétiens, mais qui vivent en paix dans ce pays. Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas vivre en paix ? Qui a fermé ton église, ton lieu de prière? Qui t’a barré la route pour que tu ne viennes pas au culte ? Amen ! On est tranquille dans ce pays. Tu peux aller où tu veux, faire ce que tu veux. Qui t’empêche ? Si tu veux jeûner 21 jours, 40 jours ; tu peux jeûner. Amen ! Mais tant que tu ne prends pas la bonne position, ton cœur sera suspendu et tu seras dans un esprit belliqueux. Et ça te coupe l’onction. Tu ne peux rien faire. Prions Dieu pour que nos sentiments soient Ses sentiments, et qu’ils soient alignés sur Sa parole. C’est très important. Si tu aimes quelqu’un et qu’en retour, la personne ne t’aime pas, c’est entre elle et Dieu. N’est-ce pas ? C’est ce qui est écrit. Mais tant que notre cœur n’est pas bien positionné, c’est difficile dans le combat spirituel d’invoquer le Seigneur. Que Dieu nous bénisse ! On va prier…

Cantique d’adoration.


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