L’Offrande salée

Nous lisons Lévitique chapitre 2, le verset 13.

13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l'alliance de ton Dieu; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel.

On ajoutera à cela, des paroles de Jésus dans Marc chapitre 9, nous lisons à partir du verset 43.

43 Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, 44 que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point.* 45 Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, 46 que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. 47 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un œil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne, 48 où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. 49 Car tout homme sera salé de feu. *50 Le sel est une bonne chose; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l'assaisonnerez-vous? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres.

Amen ! On va ajouter à coté juste le chapitre 10, à partir du verset 17 :

17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui: Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? 18 Jésus lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu seul. 19 Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d'adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; tu ne feras tort à personne; honore ton père et ta mère. 20 Il lui répondit: Maître, j'ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. 21 Jésus, l'ayant regardé, l'aima, et lui dit: Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en alla tout triste; car il avait de grands biens. 23 Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples: Qu'il sera difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu!

Je vais m’arrêter là, que Dieu nous bénisse ! Je voudrais nous entretenir ce matin un peu sur l’esprit de sacrifice qu’il nous appartient d’avoir dans notre adoration. Ce n’est pas seulement le Seigneur Jésus qui a fait des sacrifices, ou qui a fait un sacrifice à la croix de Golgotha… Nous le disons souvent, nous le reconnaissons ! Jésus a fait à la croix un sacrifice, Il s’est donné pour nous sauver, mais dans le principe de Dieu, il n’appartient pas seulement à Jésus de faire le sacrifice. Il l’a fait pour nous, nous également, il nous appartient de faire des sacrifices. On ne peut être chrétien sans faire de sacrifice, on ne peut pas marcher avec le Seigneur, parvenir à la sainteté sans faire de sacrifice. Si on a un ministère, un don dans l’église, si on a une œuvre à faire, on ne peut la faire sans sacrifice, quoique nous fassions dans la maison de Dieu, il faut qu’on la fasse avec un sacrifice, quelque chose qui nous coûte cher, mais qu’on accepte d’abandonner au Seigneur, ou d’abandonner pour le Seigneur, pour l’œuvre de Dieu, pour notre marche, pour notre vie et aussi pour la vie des autres. Car le sacrifice que Christ a fait, je ne pense pas qu’Il l’ait fait pour Lui-même, mais Il l’a fait pour les autres. C’est la même chose qu’on doit faire. C’est un principe et comme l’Ancien Testament est l’ombre des choses à venir, alors dans Lévitique déjà, le Seigneur a posé le principe. Il a dit que si vous faites une offrande, vous devez la saler avec du sel, c’est une image le sel, c’est l’image du sacrifice. Notre offrande doit être salée, et l’offrande, on peut la définir comme notre engagement dans la foi, notre engagement dans l’œuvre de Dieu parce qu’on est appelé à s’offrir au Seigneur, corps, âme et esprit. On doit s’offrir au Seigneur, amen ! L’œuvre de Dieu que nous faisons, c’est aussi une offrande. Actuellement, je suis en train de faire une offrande en prêchant la parole de Dieu. Si tu te mets devant le Seigneur pour prier, tu fais là une offrande. La prière est une offrande. Si tu fais un geste vis-à-vis d’un frère, si tu lui fais un don en nature par exemple…

Quoique tu offres à ton frère, tu lui rends un service, c’est une offrande, parce que c’est tout cela qui fait le royaume de Dieu et cela doit être agréée par Dieu, parce que tout ce que nous faisons dans la maison de Dieu, il est vrai que les frères en bénéficient, mais en réalité, on le fait à Dieu et pour Dieu. C’est en cela que le Seigneur a dit que même si vous donnez un vers d’eau à boire à l’un de mes enfants, c’est à moi que vous l’avez fait. Donc tout ce que nous faisons dans la maison du Seigneur, c’est pour le Seigneur, c’est pour Lui que nous le faisons et c’est toujours une offrande, quelle que soit la nature de l’acte que nous posons. Mais le principe, c’est qu’il faut toujours y ajouter du sel, et le sel, dans une définition générale simple, compréhensible à tout le monde, c’est le sacrifice. On ne peut pas servir Dieu sans faire de sacrifice. On ne peut pas plaire à Dieu sans faire de sacrifice. On ne peut pas réussir une mission divine sans faire de sacrifice. On ne peut pas servir les frères et sœurs dans l’église sans faire de sacrifice. On ne peut pas prier, être exaucé sans faire de sacrifice parce que tout coûte quelque chose, et ceux qui ne veulent pas faire de sacrifice, qui ne veulent pas souffrir, mes frères et sœurs, il leur est difficile d’être agréable à Dieu. Il leur est difficile de servir les autres. Il leur est difficile de marcher, de remplir un ministère, une œuvre pour le Seigneur, c’est très difficile.

Vous voyez le principe qui a été posé ici dans Lévitique, c’est avec ce principe que Jésus-Christ Lui-même a marché. Quand Il est venu pour nous introduire dans la nouvelle sacrificature, dans la nouvelle œuvre de Dieu qui a commencé avec Lui-même à la croix, dans la nouvelle alliance, Il a montré qu’on ne peut pas faire d’offrande sans sacrifice, et le sacrifice du Seigneur qu’Il a fait a été l’exemple merveilleux : Il a salé son offrande. Christ s’est offert comme une offrande et Il a salé son offrande. On a vu comment est-ce qu’Il a souffert, tout ce qu’Il a vécu, Il l’a vécu comme un exemple pour nous qui sommes aujourd’hui appelés à marcher comme Lui. Il a fait à Dieu une offrande.

Donc le principe a été posé dans Lévitique et c’est ainsi que nous devons marcher. Le Seigneur Jésus, dans ses enseignements en a parlé et on l’a vu tout à l’heure, disant que « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ». C’est une parole violente, Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la, Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le… Pourquoi ? Parce qu’il est mieux pour toi d’entrer boiteux dans la vie éternelle, que d'avoir les deux pieds et d'aller en enfer. C’est un sacrifice. Cette parole nous demande simplement de faire un sacrifice…Il ne s’agit pas de couper sa main. Le péché est spirituel, tout est dans le cœur. Si je vais voler, il est vrai que ma main a dérobé un objet, mais le vol est dans mon cœur et c’est la différence entre le christianisme et l’islam. Les musulmans sont au niveau superficiel de la chose. Si quelqu’un vole, on peut lui couper la main ainsi de suite… mais les choses évoluent, parce que le mal n’est pas dans la chair, il est dans le cœur, et pour ôter le mal dans le cœur, Jésus-Christ a fait un sacrifice. C’est maintenant la puissance de la parole de Dieu qui transforme la vie de l’homme, donc la sanction de Dieu n’est pas se couper une main ou le pied ! C’est la même chose comme la convoitise. Les femmes s’habillent d’une manière qu’on ne puisse pas les voir pour les convoiter, mais le fait de désirer une femme n’est pas dans le visage… l’adultère est dans le cœur ! C’est pareil pour toutes les fornications et les impuretés. Tu peux barricader quelqu’un dans un couloir bien fermé où il n’y a personne, mais il peut pécher et il va pécher parce que le péché est dans le cœur.

Donc le sacrifice qu’on doit faire est une portion de souffrance, d’épreuve qui nous est demandée pour notre marche avec le Seigneur. Si ta main est pour toi une occasion de chute, il faut la couper, cela veut dire qu’il faut faire des sacrifices pour plaire à Dieu. Ce n’est pas facile de plaire à Dieu. Ne pensons pas qu’il est facile de plaire à Dieu, d’obéir, de se soumettre à la parole de Dieu. Il est vrai que les commandements du Seigneur ne sont pas pénibles. C’est ainsi écrit et effectivement, c’est la vérité ! Mais ce n’est guère facile d’obéir à la parole de Dieu. On ne peut obéir à la parole de Dieu sans faire de sacrifice, c’est impossible.

Le sel, c’est ce qui rend ton sacrifice agréable, autrement dit : au moment où tu pleures, tu fais les sacrifices, tu souffres, pour Dieu, c’est agréable, Il aime cela, c’est ce qui donne de la valeur au service, ce n’est pas que Dieu se réjouit de nos souffrances, non ! Mais quand Il voit qu’à cause de Lui, de son œuvre et de tout ce qui est de Lui, tu t’engages malgré le prix à payer, et pour certains, c’est même la mort, Il se réjouit. Quand Dieu voit que tu fais cela, ton service a de la valeur, ton engagement a de la valeur et cela remplit bien la condition du sel. Si on vous sert un repas non salé alors que vous mangez le sel, ça serait fade, ça n’aura pas de goût. Pour Dieu, c’est pareil ! Une adoration sans sacrifice, une vie chrétienne qui ne te coûte rien dans ce monde, ça n’a pas de valeur, parce que le sacrifice de Jésus a coûté très cher, Il a salé son offrande, d’abord, Il a sacrifié sa position. La bible dit qu’Il avait de la gloire dans le ciel… comparativement à la gloire sur terre, celle sur terre ne vaut absolument rien ! Gloire des chefs d’Etat, des Stars… tout ce qu’on peut imaginer comme gloire, cela n’est rien ! Jésus avait de la gloire dans le ciel, et Il est venu se limiter dans un corps humain, un corps de chair, en ce moment Il était beaucoup limité, perdant ainsi la gloire. En Israël, Il ne ressemblait à rien, pourtant c’était le Dieu de toute gloire ! Il a sacrifié cette position ! À son arrestation, Il a dit à ses disciples, à Pierre qui voulait le défendre en coupant l’oreille de Malthus : Tu ne penses pas que je puisse invoquer mon père pour qu’Il m’envoie des légions d’anges pour me défendre ? Je peux le faire ! Il a dit 12 légions d’anges. Peu importe la mobilisation des démons ce jour-là en Israël ; ces 12 légions d’anges étaient suffisantes pour Le défendre. Mais qu’est-ce qui se serait passé après cette intervention ? Cela n’aurait pas accompli le plan de Dieu ! C’est en cela que Jésus a dit que la volonté de Dieu devait s’accomplir…

Jésus a salé son offrande mes frères et sœurs. Il a fait un sacrifice, Il a souffert, on l’a piétiné, on s’est moqué de Lui, on l’a affligé de toutes les manières, craché sur Lui, Lui le Dieu de gloire, limité dans un corps humain, Il a salé son offrande ! Et la bible dit que Dieu a aimé son sacrifice et en récompense, Il Lui a donné le nom qui est au-dessus de tous les noms : Jésus. Il a rempli de puissance le nom de Jésus. Il a élevé le Seigneur, la bible dit que Christ a été élevé, Il a reçu le règne, la domination sur toute la terre, sur toute la création, sur tous les hommes. Il a salé son offrande, son ministère, son œuvre, sa mission, c’est ce que Dieu nous demande. Si l’on veut plaire à Dieu, on est obligé de faire des sacrifices, c’est ce que Dieu nous demande mes frères et sœurs.

Il faut que la vie chrétienne nous coûte quelque chose ! Qu’est-ce que ta vie chrétienne te coûte ? Pour les religieux, elle ne coûte rien, et je vais vous le démontrer. Leur foi n’a aucune valeur ! Un religieux n’est pas prêt à couper son bras ou son pied parce que cela l’empêche d’aller au ciel. Il ne veut pas souffrir, il ne veut pas être éprouvé, il ne veut pas qu’on lui arrache quelque chose à cause de sa foi, non, pas du tout, et c’est l’esprit religieux qui anime les chrétiens d’aujourd’hui pour la plupart. Ils ne comprennent pas que la foi chrétienne coûte quelque chose, un sacrifice, et que c’est justement cela qui plait à Dieu. Je vous ai lu le texte du jeune homme riche, dans d’autres versions, il est dit qu’à son arrivée, il s’est mis à genoux devant le Seigneur, disant : Bon Maitre, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Il voulait être sauvé, c’était un besoin pour lui. Autrement, il ne se serait pas mis à genoux devant le Seigneur. C’était un besoin pour lui. Il a senti ce besoin d’être sauvé et il est venu l’exprimer au Seigneur, parce qu’il a vu qu’effectivement ce Maitre donnait la vie. Et là maintenant Jésus lui répond : Tu sais ce qu’il faut faire pour être sauvé, obéis à la loi, respecte les dix commandements de Moise, honore ton père et ta mère, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne tiendras pas de faux témoignage… il a dit « maitre, j’observe cela depuis mon enfance ». Et c’est cela la vie religieuse : Observer la loi de Moïse ne lui coûtait rien du tout. Et cette offrande n’était pas salé, facilement il a observé la loi.

Dans la Loi par exemple, l’adultère n’était pas jugé à partir du cœur ! On ne te lapidait que si on t’a pris en flagrant délit avec la femme d’autrui. Mais en Christ, il y a un changement. Jésus a dit que si tu regardes une femme pour la désirer dans ton cœur, tu as déjà commis l’adultère avec elle dans ton cœur donc là, le jugement de l’adultère n’est plus au niveau de l’acte physique, le fait qu’on t’ait pris avec une femme, cela a changé. Maintenant, le péché est jugé à partir du cœur, sinon que depuis le début le péché est dans le cœur, seulement que le jugement du péché dans la nouvelle alliance est devenu plus dure, corsé. Amen ! Tu peux avoir péché sans qu’on ne t’ait vu, tu peux avoir commis l’adultère avec une femme sans qu’elle-même ne le sache. C’est ainsi que la bible juge désormais l’adultère…

Cet homme, Jésus l’a aimé quand il a dit qu’il avait observé tout cela, et là Jésus va lui dire que puisque tu as pratiqué tout cela et que tu ne vois pas que tu es sauvé, on ira plus loin, tu vas saler ton offrande, elle va maintenant te coûter quelque chose. Il lui a dit : va et vend tout ce que tu as, puis distribue l’argent aux pauvres, viens et suis-moi. Ça, c’est du sel. Il fallait qu’il l’ajoute à son offrande, et cela a été très dur ! Amen ! Et la bible dit qu’il s’est retourné chez lui tout triste, comme lorsque Jésus était tout triste à Gethsémané. Il a dit aux disciples que son âme était triste jusqu’à la mort. Il était triste parce qu’Il était arrivé au point culminant de son Ministère. Il était arrivé au point culminant de son offrande – Il devrait maintenant ajouter du Sel - C’était difficile ! Mais Jésus l’a fait, contrairement à ce jeune homme qui n’avait pas été capable de saler son offrande… Ici, le sel coûtait trop cher, le sacrifice était suprême, c’était assez cher.

Vendre tous ses bien, ce qui veut dire que dans ce monde, ce monsieur n’était plus rien, parce qu’il aura tout vendu…Et il devenait pauvre pour suivre Jésus, qui dans l’apparence, ne ressemblait à rien. Dans ce temps, on suivait les Maîtres. Après une longue réflexion, il a vu qu’il ne pouvait pas se séparer de sa richesse, parce que justement dans ce monde, ceux qui ont de l’argent ont du prestige, de la gloire, et même, ils ont une place dans le cœur des hommes qui profitent de leurs richesses. Voyant que toute sa vie allait se terminer à ce niveau, il n’a pas pu supporter cela et est rentré tout triste, et à la différence de Jésus, il était triste parce qu’il ne voulait pas se séparer de ses biens.

Vous voyez ! Il ne pouvait être sauvé, ni atteindre la perfection parce que le prix à payer pour lui était trop lourd. Il est rentré chez lui et la bible n’a plus fait cas de ce jeune homme. Amen ! Vous verrez ailleurs où les disciples de Christ lui ont demandé : Nous qui avons tout quitté, qui avons salé notre offrande, qui avons marché avec toi dans la droiture du cœur, nous qui avons salé notre offrande, qu’allons-nous devenir ? En réponse, le Seigneur leur a dit qu’à son avènement, ils seront assis avec Lui sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. On ne peut pas faire la volonté de Dieu sans sacrifice mes frères et sœurs. La vie chrétienne doit nous coûter quelque chose. On doit faire des sacrifices si on veut plaire à Dieu. Si l’on veut défendre la parole de Dieu, si l’on veut plaire à Dieu, on doit faire des sacrifices. Et ce monde ne peut pas nous aimer, nous approuver, nous applaudir, quand tu veux saler ton offrande. Quand tu veux plaire à Dieu en faisant des sacrifices, le monde ne peut t’applaudir. Votre entourage, tous ceux qui ne sont pas comme vous, ne vont vous applaudir, ils ne peuvent vous encourager…Non frères, ce n’est pas possible, mais il faut saler son offrande. Jésus a dit que ce qui est arrivé au bois vert, arrivera de même au bois sec. Il a dit : ils ne m’ont pas aimé, ils ne vous aimeront pas non plus. Si vous êtes de moi et que le monde ne m’a pas aimé, ce n’est pas vous qu’il va aimer ! Amen ! C’est logique ! Amen ! On ne peut faire la volonté de Dieu et celle du diable en même temps, on ne peut servir Dieu et Mammon, mais on doit faire un choix. Si tu fais le choix de saler ton offrande, de te sacrifier pour l’œuvre de Dieu, pour le ministère, Dieu est avec toi. Si tu te sacrifies pour l’église et pour les frères et sœurs, pour la Foi, Dieu est avec toi. Si on accepte de se sacrifier Dieu est avec nous, Il nous tient, Il ne nous abandonnera pas. Dieu n’abandonne pas ceux qui se sacrifient pour Lui, non frères ; Dieu tient ceux qui prennent position pour Lui, Il les tient dans sa main, Il les soutient, Il marche avec eux, et Il les approuve, Il les agrée.

Il est heureux de les avoir comme serviteurs, comme servantes, amen. Parce que c’est la voie pour plaire à Dieu. Nous devons saler notre offrande mes frères et sœurs, on doit se sacrifier quand on veut plaire au Seigneur, ceci est le principe de la Foi chrétienne, c’est le principe de l’œuvre de Dieu et Jésus a marché avec. Tous ceux qu’Il a appelés, qui l’ont aimé, et qui ont combattu pour Lui ont respecté ce principe. David a dit une fois à quelqu’un qui voulait lui céder gratuitement son terrain pour faire son sacrifice, qu’il n’offrirait rien à Dieu qui ne lui coûte rien. On ne peut pas offrir à Dieu ce qui ne coûte rien, car ce n’est pas important. Et ce qui peut nous coûter dans ce monde, c’est nous-mêmes. Amen !

On va progresser. Ce ne sont pas nos richesses, ni nos biens, c’est nous-mêmes, car le pauvre, le riche et le bourgeois, tous autant que nous sommes, sommes fiers, tous les hommes sont fiers, ils sont fiers d’eux-mêmes, ils s’aiment eux-mêmes. Donc ce qui peut nous coûter, c’est nous-mêmes, ce n’est pas ce que nous possédons, ni notre temps, mais arriver à ce niveau, saler son offrande devient difficile, saler son offrande, c’est renoncer à soi-même. Et ce principe, c’est au fur et à mesure qu’on a avancé dans la Foi que j’ai compris que c’est un principe fondamental, qui décrit toute la vie chrétienne, parce que j’ai vu que renoncer à soi-même est vraiment une chose très profonde mes frères et sœurs.

J’ai compris aussi que même le jour où on s’est engagé pour le Seigneur Jésus-Christ, on n’avait pas encore compris ce que veut dire renoncer à soi-même. Souvent, on s’est baptisé à la légère, de toutes les façons, tu ne peux pas comprendre, car au moment de ton engagement, tu n’es qu’un enfant, un nouveau-né, donc tu ne peux pas comprendre ce que veut dire « renoncer à soi-même », c’est dans la marche que cela se découvrira. Et ce jeune homme a compris, c’est pour cela que le Seigneur a dit aux disciples : Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe le. Si c’est ton œil, il faut l’arracher. Mais la pensée qui est derrière, c’est la loi du renoncement à soi-même. Si tu veux saler ton offrande, il faut renoncer à toi-même. Renonce à ce que tu crois être important. Il faut y renoncer car tu n’es rien. Et c’est au jour de la mort qu’on saura qu’on est rien ! Et souvent l’Esprit nous parle… Un jour, je me suis dit : Si je disparaissais aujourd’hui, qu’est-ce qui adviendrait du monde ? J’ai compris que le monde fonctionnera normalement et ceux qui sauront que je suis mort ne seront pas nombreux. Qu’arrivera-t-il à ma famille ? Rien ! Ils pleureront quelques jours seulement, ils iront m’ensevelir et c’est tout ! Qu’adviendra-t-il de ma femme ? Si elle veut, elle se remariera, et de mes enfants ? Mes parents s’en occuperont, ils grandiront, ils se marieront, feront des enfants et bref, la vie continuera son cours. Et surtout, qu’adviendra-t-il de l’église ? Ça, c’est le domaine de Dieu, Il saura trouver quelqu’un d’autre et l’œuvre continuera.

En fait, frères, si je disparais, rien ne changera dans l’ordre du déroulement des programmes du monde. Par-là, on comprend qu’on est rien, on a de la valeur que si on sert Dieu, parce que ce jour-là, au ciel au moins, les gens se réjouiront, Dieu fera cas de toi parce que sur la terre, tu as combattu pour Lui, tu as rendu témoignage de Lui. Tu as pris position pour Lui. Tu as aidé, tu as fait du bien à ses enfants, au moins Lui, Il te reconnaitra. Mais avec nos semblables, une fois enseveli, c’est fini ! L’homme a de la valeur lorsqu’il marche avec Dieu, quand il est au service de Dieu, quand il se sacrifie pour Dieu, parce que Dieu sait récompenser les siens. Donc aujourd’hui, nous sommes appelés à saler notre offrande, chacun de nous doit saler son offrande. Notre vie chrétienne doit nous coûter quelque chose. C’est juste et normale. Dans le cas contraire, on n’a pas encore compris ce que c’est que l’Evangile...

Etienne est mort lapidé, il a salé son offrande, il aurait pu arrêter la prédication au moment où les gens ramassaient les pierres à cause de sa prédication et c’était arrivé à un niveau où le diable a excité ceux qui l’écoutaient. Il aurait pu arrêter et s’excuser, mais il a continué, la rage s’est emparée de ses auditeurs, ils l’ont lapidé à mort. Quand il s’écroulait sous le poids des pierres, il a dit : Seigneur pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. Il est mort, salant son offrande, amen !

Qu’est-ce que c’est que les lapidations ? Quand je me suis engagé dans le ministère que le Seigneur m’a confié, je faisais des songes où je voyais des frères me lapider. Les lapidations pour nous aujourd’hui, ce sont les calomnies. Lorsque vous parlez mal d’un frère, vous répandez sur lui de fausses nouvelles, vous le lapidez. Voici ce que c’est que les lapidations. Il n’y avait pas qu’Etienne, Méshac, Shadrac et Abed Nego ont salé leur offrande, à l’occasion, ils l’ont fait. Le roi babylonien, un idolâtre, a fait une grosse statue et a demandé à ce que tout le monde se prosterne devant elle, mais ces trois frères ont refusé, disant qu’ils ne pouvaient se prosterner devant un dieu fait par des mains d’hommes. On a un Dieu, c’est l’Eternel, et c’est Lui qu’on doit adorer. Cela a enflammé le cœur du roi qui a dit : Qui vous délivrera de ma main ? Ils ont dit : Notre Dieu peut nous délivre de ta main, mais sache que Ô roi, même s’Il ne nous en délivre pas, nous n’adorerons pas ton dieu, on préfère mourir. Ils sont allés à l’extrême. Ils ont salé leur offrande, parce que pour Dieu, c’était déjà fait. Pour Lui, ils avaient péri dans les flammes, mais le Seigneur les a fait sortir. Daniel a salé son offrande. Abraham a salé son offrande. Il est arrivé au sacrifice extrême avec son fils. Dieu lui avait dit d’aller sacrifier cet enfant, mais il a souffert. La bible ne décrit pas cette souffrance, mais il a souffert. Quel est ce père qui va sacrifier son unique fils sans souffrance ? Parce que là, Abraham n’avait plus qu’un seul fils, puisqu’il avait déjà fait partir Ismaël et sa mère sur l’ordre du Seigneur. Il a salé son offrande, et le sel, c’était son fils, il l’a sacrifié.

Plusieurs ont salé leur offrande dans la bible. Si vous commencez depuis la Genèse, vous verrez que beaucoup ont salé leur offrande. Ils se sont donné à Dieu corps, âme et esprit, avec tout ce que cela pouvait leur coûter. Ils se sont engagés avec le Seigneur, ils sont restés avec le Seigneur, ils n’ont pas regardé à l’environnement, parce que l’environnement sera toujours hostile pour nous. L’hostilité peut venir des frères et sœurs que nous aimons, parce que nous ne sommes pas au même niveau de foi. Il y en a qui sont faibles et qui sont facilement influençables par l’environnement. Mais frères, ce qu’il nous faut, c’est de saler notre offrande.

L’amour est aussi du sel, parce qu’on ne peut dissocier l’amour du sacrifice de Jésus. Dans Jean 3/16, il est dit : Car Dieu a tant aimé le monde… C’est l’amour de Dieu qui a poussé Jésus à saler son offrande. L’amour fait partie du sel qui a été répandu sur l’offrande de Jésus. C’est pour cela que dans 1 Corinthiens 13, la bible dit que l’amour est au centre de toute l’œuvre de Dieu. Tu peux donner tes biens, si ce n’est pas avec l’amour, c’est nul. Tu peux parler des langues, faire beaucoup de choses, si l’amour n’y est pas, c’est nul. C’est ainsi écrit dans 1 Corinthien 13. Paul même dit que tu peux te faire brûler au feu, mais sans amour, c’est nul. Donc l’amour est au centre de notre vie. C’est aussi du sel. Que Dieu nous bénisse ! Que nous puissions comprendre la pensée de Dieu, comprendre la parole de Dieu et nous laisser conduire par le Seigneur, car nous avons besoin de nous laisser conduire par Lui. Nous avons besoin de retourner dans l’adoration telle que cela a été conçue dans la pensée de Dieu dès l’origine. Et le message que nous avons reçu est un message qui doit nous ramener à la Foi apostolique… cela veut dire être ramené dans l’adoration originelle telle que Dieu a fait les choses depuis le commencement...

Une chose est d’être appelé par le Seigneur et une autre est de réussir le Ministère, l’œuvre que le Seigneur nous confie. Si tu fais ton offrande sans y ajouter du sel, c’est fade, et c’est une vie chrétienne dans laquelle il n’y a pas de sacrifice. Et tu trouves toujours des excuses pour te soustraire, quand on doit aller au combat. Si on est arrivé à un moment où il faut se battre, où il faut lutter avec l’ennemi, c’est le moment ! Il n’y a rien à faire, il faut le faire. Amen ! Si on est arrivé à un niveau où il faut faire un choix entre l’évangile, ta foi et quelque chose que le monde te propose, là, il n’y rien à faire, mon frère, il faut prendre une décision.

Josué a convoqué le peuple de Dieu, et il leur a dit : Choisissez quel Dieu vous voulez servir. À cause de votre dur caractère, vous ne pourrez pas adorer Dieu. Ils ont dit : Si, on pourra adorer Dieu. On va continuer à adorer le Seigneur. Malgré tous les détails que Josué a donnés sur Dieu et leur manière de faire, ils lui ont dit qu’ils pourront adorer Dieu. Alors Josué leur a dit : De toutes les façons, moi et ma maison, nous serviront l’Eternel, amen ! Il fallait faire le choix d’adorer Dieu ou non. Et quand tu fais le choix, alors vient le sel à mettre sur ton sacrifice et dans le monde d’aujourd’hui, les chrétiens doivent faire un choix, parce qu’il y a effectivement beaucoup de semblant de chrétiens. Dans le milieu chrétien d’aujourd’hui, il y a beaucoup de religions, beaucoup d’esprits et de prophètes qui se manifestent. Et c’est le plan de Satan pour que les gens ne puissent pas découvrir la voie qui vient de Dieu. Mais la seule manière de découvrir la voie de Dieu, c’est de s’engager corps, âme et esprit avec le Seigneur. Une fois engagé avec Lui, quel que soit le milieu dans lequel tu te trouves, Dieu ira te chercher pour te mettre sur le droit chemin, mais si tu n’as pas un engagement réel avec le Seigneur, tu es tiède, et Dieu ne sent vraiment pas ton dévouement, ça sera difficile et c’est pour cela que plusieurs s’égarent…

Et j’aime dire que chaque chrétien a le pasteur qu’il mérite. Car si tu poursuis un objectif qui n’a rien à avoir avec Dieu, tu te retrouveras avec des pasteurs qui n’ont eux aussi, rien à avoir avec Dieu. Mais si tu cherches réellement Dieu, Il te fera rencontrer des serviteurs qui sauront te conduire sur la bonne voie. C’est toujours ainsi. Si tu aimes le Seigneur et que dans ton environnement, il n’y a personne pour t’expliquer les choses, Dieu déploiera sa puissance pour envoyer dans ce milieu, à cause de toi, ce qu’il faut, car il faut que tu sois sur la bonne voie. Le sacrifice envers le Seigneur nous attire les bénédictions et les grâces de Dieu.

Dans Actes des Apôtres, Dieu a envoyé Pierre vers Corneille qui ne savait rien, mais la bible dit que l’ange qui lui est apparu lui a dit : Tes aumônes, tes prières, sont montées à Dieu et Il s’en est souvenu. Amen ! Il y a quelqu’un qui s’appelle Simon, voici son adresse, vas le chercher et il te dira les paroles de la vie éternelle. C’est ainsi que Pierre est entré dans la maison de Corneille et il a reçu la vie éternelle, lui et sa maison. Le Saint-Esprit est descendu sur eux. Mais cela est arrivé à cause de sa sincérité envers Dieu et de ses sacrifices pour les autres. Ce sont des choses qui attirent sur nous les grâces de Dieu. Amen ! Salons notre offrande. Que Dieu soit béni et que sa grâce et sa paix soient sur nous ! Je pense que nous nous sommes compris. C’est cette pensée que j’avais sur le cœur. Que nos cœurs soient vraiment attachés au Seigneur, parce que nous avons reçu un message pour notre génération et nous avançons vers des heures cruciales pour l’humanité, pour la foi chrétienne. Et j’aime le dire, la troisième guerre mondiale pour moi sera celle de la Foi – C’est le défi du mont Carmel, le face-à-face entre le vrai Jésus et le faux jésus qui a été répandu dans le monde entier jusqu’aujourd’hui. Le face-à-face entre Elie et les adorateurs de baal, parce que le monde ne va pas finir tel que nous le voyons. Un temps va venir où le Seigneur va bouleverser le monde avec sa parole, sa puissance, avec des hommes et des femmes qui se sont laissé transformer par la parole de Dieu.

On l’a vu au commencement et c’est ainsi que l’œuvre de l’Eglise s’achèvera. C’est pour cela que nous avons reçu le Message du temps de la fin. Il y aura un ministère de l’Epouse qui doit parcourir le monde entier et alors viendra la fin comme c’est écrit dans Matthieu 24 :14. Ce sont des choses qui ont été prêchées par notre frère Alexis Barilier. C’est la vérité. Et c’est établi, la bible l’atteste, et nous prêchons cela. Donc salons notre offrande, marchons dans le sacrifice de la Foi, marchons dans l’Esprit de Christ et je pense qu’au moment venu, chacun de nous sera un instrument utile entre les mains du Seigneur. Ne pleurons pas, ne gémissons pas, et même si c’est le cas et que c’est pour la cause du Seigneur, sachons que nos larmes sont des bénédictions pour Dieu ! Amen !

Quand on pleure à cause du Seigneur, c’est du sel qu’on répand sur notre offrande et Dieu aime cela. Il aime les larmes de sel, et son cœur se réjouit quand Il voit que pour Lui, tu pleures. Et Il va te récompenser pour cela ! Quelqu’un a dit : Ne souffrez pas comme des brigands, comme des voleurs, comme des gens se mêlant des affaires d’autrui, mais souffrez pour la parole, pour la foi, pour l’œuvre de Dieu, alors vous serez récompensés ! Parce que c’est du sel qu’on répand sur notre offrande. Que Dieu soit béni ! Nous allons nous remettre entre les mains du Seigneur et que ces paroles puissent nous amener à aller plus loin. Amen !


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