L’œuvre de Dieu – un investissement
Amen, gloire à Dieu. C’est vrai, il y a beaucoup de souffrance dans l’œuvre de Dieu mais celui qui tient ferme sera récompensé. C’est ce que nous allons lire dans Mathieu chapitre 19 au verset 27 :
27 Pierre, prenant alors la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi ; qu'en sera-t-il pour nous ?
28 Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël.
29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.
30 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
On a la même écriture dans Luc chapitre 22 verset 28 :
28Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ;
29c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon père en a disposé en ma faveur,
30afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël.
Amen ? C’est ce que nous avons chanté. En tous cas, je voudrais vous encourager à persévérer dans l’œuvre de Dieu, à persévérer dans le travail spirituel parce que l’œuvre de Dieu c’est la vie du chrétien. Celui qui est appelé par le Seigneur Jésus-Christ à marcher dans la foi est un ouvrier des choses spirituelles. Il devient disciple de Christ, il devient serviteur de Dieu, servante de Dieu, il devient ouvrier. Il est ouvrier et il travaille pour lui-même, pour le Seigneur et pour l’église. Et le travail spirituel est un grand investissement ; l’œuvre de Dieu est un investissement. Ce sont des choses que nous devons bien savoir et bien comprendre. Certes, il est difficile de servir Dieu, mais l’œuvre de Dieu est un investissement et c’est un investissement très important.
Vous voyez qu’ici, lorsque le Seigneur est venu, il a appelé les disciples. Il les a appelés à le suivre et c’était pour un but. Il ne les a pas appelés simplement pour les appeler, mais il les a appelés pour un but. D’abord, il les a appelés à le suivre, à marcher avec Lui, comme des disciples. Il les a appelés à une formation spirituelle, car la vie de disciple est une vie de formation. Il les a ainsi appelés à une œuvre spirituelle, car les disciples étaient appelés à être aussi des maître, c’est-à-dire des enseignants. Quand le Seigneur t’appelle, au départ tu es un disciple, tu es assis comme vous êtes assis sur les bancs, mais après tu es appelé à devenir maître et enseigner les autres, qui avec le temps, seront aussi engagés dans les voies du Seigneur. Amen ? c’est pour tout cela qu’il les a appelés.
Donc, ils se sont levés et l’ont suivi. L’apôtre Pierre a été curieux. Il a voulu savoir ce qui allait advenir d’eux. En effet, quand ils ont commencé à marcher avec le Seigneur, ils ont vu qu’il y avait un changement dans leur vie : ce qu’ils avaient prévu dans leur vie comme projet n’était plus vraiment possible à cause de l’appel du Seigneur. S’ils avaient à l’esprit des projets, des réalisations, ce n’était plus possible parce qu’ils étaient maintenant obligés de le suivre partout, de quitter leur maison. Et c’est ce que le Seigneur a dit « quiconque aura quitté à cause de mon nom ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme pour vivre la vie de disciple… », Je ne sais pas ce que l’on peut dire : si c’est facile ou bien difficile mais en tous cas, au temps des apôtres, selon ce qui est écrit dans les évangiles, ils suivaient le Seigneur, ils le suivaient partout où il allait. Ils quittaient leur maison et le suivait partout où il allait. C’est pour cela qu’il a dit à certains que les renards ont des tanières où dormir mais que le fils de l’homme n’a pas un endroit où dormir : il peut dormir n’importe où, à n’importe quel moment. Donc, eux, le suivaient : ils étaient ses disciples.
Mais un jour, Pierre va lui demander « mais, Seigneur, qu’en sera-t-il de nous ? nous, qui t’avons suivi ? ». En fait ils se sont rendu compte qu’ils n’avaient plus de projets, leur vie n’était plus claire. C’était comme une aventure dans laquelle ils s’étaient engagés dont ils ne savaient pas l’aboutissement. À ce stade, ils ne maîtrisaient pas trop les contours de leur attachement au Seigneur Jésus. Peut-être qu’à ce moment-là ils n’étaient pas trop bien enseignés parce que la foi chrétienne commençait là mais nous, aujourd’hui, on est bien enseignés. Celui qui marche avec le Seigneur, celui qui s’engage dans les voies de Dieu sait normalement ce qu’il est en train de faire. Il a calculé la dépense, comme on le dit.
Jésus répond « au renouvellement de toutes choses » c’est-à-dire quand toutes choses seront renouvelées – il parle ici de la vie éternelle parce que la bible dit qu’il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre – cela vient, ce n’est pas encore maintenant. Nous sommes dans l’ancien monde mais il y a un monde qui vient qui est le nouveau monde. On n’y est pas encore et c’est ce qu’il appelle le temps du renouveau de toutes choses : on aura un nouveau ciel, on aura une nouvelle terre, on aura de nouveaux habitants sur la terre parce que la nouvelle terre sera habitée par de nouvelles personnes, c’est-à-dire vous et moi si nous persévérons jusqu’à la fin. Amen. Donc, la vie chrétienne de maintenant est un investissement. Il y a des frères et sœurs qui ne comprennent pas ; ils négligent l’œuvre de Dieu. Mais de la même manière que vous avez l’intelligence pour faire du commerce ou peut-être envoyer vos enfants à l’école – envoyer un enfant à l’école c’est un investissement car demain, quand il va devenir grand, il va trouver du travail, il sera établi dans la société et il va s’occuper de toi. Donc, c’est un investissement de mettre un enfant à l’école. Faire des études est un investissement. Construire une maison c’est un investissement. Il y a beaucoup de choses qu’on fait dans la vie qui sont un investissement : on place de l’argent, on place nos ressources pour avoir des gains. Mais l’œuvre de Dieu est également un investissement. C’est un investissement important. Marcher avec Lui est un investissement. Être son disciple est un investissement. Travailler pour Lui est un investissement, travailler pour les frères et sœurs et pour l’église, se mettre au service du peuple de Dieu est un grand investissement et cela rapporte toujours. Toujours ! Cela ne manque pas de rapporter : cela rapporte toujours. Et c’est dans la position où nous nous trouvons. Selon la position dans laquelle on se trouve, le travail que nous faisons pour le Seigneur est un investissement. Cela veut dire que ça va produire quelque chose un jour. Cela ne rate pas, amen ! Cela va donner quelque chose et c’est Dieu qui l’évalue selon nos besoins.
Quand l’ange du Seigneur est allé dans la maison de Corneille, qu’est-ce qu’il lui a dit ? « Le Seigneur s’est souvenu de tes aumônes et de tes prières ». Au moment où Corneille faisait des aumônes, il faisait l’œuvre de Dieu ; quand il priait et intercédait dans sa maison, il faisait l’œuvre de Dieu ; il allait au temple, il écoutait la Parole, il revenait, il n’ignorait pas les pauvres et les malheureux, il assistait les gens… c’est l’œuvre de Dieu qu’il faisait. Et voici un ange qui vient dans sa maison et lui dit « Dieu s’en est souvenu ». Il a investi et c’est ce qu’il a investi qu’il a récolté. Il a récolté à partir du jour ou Pierre est venu chez lui et qu’il a été baptisé du Saint-Esprit après avoir écouté la Parole. Amen ! C’était un investissement.
En tous cas, moi, je vous encourage à servir le Seigneur. C’est ce qu’on a fait depuis qu’on est à l’école jusqu’à aujourd’hui. J’ai commencé à servir le Seigneur au Collège, jusqu’à aujourd’hui et je n’ai pas encore fini. C’est ainsi, tant qu’on est vivant. Les veillées de prières remontent à ce temps-là, les jeûnes et les prières aussi, soutenir les frères et sœurs aussi. J’étais en classe de Terminale quand on a fait la délivrance d’une sœur – je préparais le B.A.C - on a chassé de son corps trente-six démons sur plusieurs mois. Amen ? C’est l’œuvre de Dieu. Les frères craignaient que j’échoue au B.A.C parce que le soir, au lieu d’étudier, on était là-bas en train de prier pour elle : elle avait trop d’esprits et les démons voulaient empêcher qu’elle passe le B.E.P.C et moi, ça me faisait mal. On a prié. On était un certain nombre mais après quelque temps on est resté trois. Cela a duré des mois ! Dans la journée, on ne pouvait pas prier car les frères étaient au travail car certains travaillaient déjà et moi j’étais à l’école. Frères, cela a toujours été ainsi et ce le sera toujours. L’œuvre de Dieu c’est un investissement.
Quand tu t’engages corps, âme et esprit dans l’œuvre de Dieu, tu es en train d’investir, tu es en train de travailler pour toi-même, pour ton avenir. Ce n’est pas pour quelqu’un d’autre, c’est pour toi-même que tu travailles. Aller à une réunion de prière, c’est travailler pour toi-même ; jeûner et prier, tu travailles pour toi-même ; participer aux veillées de prière, tu travailles pour toi-même ; être attentionné dans les affaires de Dieu, dans l’œuvre, tu apprends que ton frère a un problème et cela te préoccupe, tu es en train de travailler pour toi-même. En servant les frères, tu te sers toi-même et Dieu qui n’oublie personne récompense toujours.
Nous, on peut oublier mais regardez ce que Jésus a dit : Pierre lui pose un problème de maintenant « nous qui t’avons suivi, qu’est-ce qu’il en sera de nous ? » Jésus lui dit « au renouvellement de toutes choses », cela veut dire que Dieu n’oublie pas ! Est-ce que les choses ont été renouvelées ? cela fait 2000 ans maintenant ! cela veut dire que Pierre attend toujours sa récompense, amen ! Il a certainement tiré profit de certaines choses quand il était en vie mais actuellement, il attend toujours sa récompense et le temps n’est pas encore arrivé puisque le Seigneur a dit « au renouvellement de toutes choses ». Nous ne sommes pas encore entrés dans la récompense. Ils en ont profité pour une partie mais pour le reste, ils attendent. C’est comme à la banque : tu places ton argent, tu attends et cela produit beaucoup d’intérêt.
Regardez ce que Pierre a écrit : combien de personnes cela a-t-il béni ? Depuis le premier acte de l’église, ce qu’a fait Pierre, ce qu’il a écrit par expérience, les exhortations qu’il a écrites aux frères, combien de chrétiens cela a-t-il béni jusqu’à aujourd’hui ? Il va récolter beaucoup : je l’envie ! Tout ce temps-là ! Pierre est mort depuis longtemps mais ce qu’il a écrit travaille toujours. Quand tu lis tous les écrits de Pierre tu es édifié : 1 Pierre et 2 Pierre. On prêche dessus tout le temps. Il n’est plus là mais ses écrits travaillent encore. Il sera trop riche quand le Seigneur va revenir. Amen.
L’œuvre de Dieu est un investissement et les plus riches qui vont entrer au ciel sont ceux qui ont passé le temps à servir le Seigneur et les frères. Ils ne se sont pas amusés, car leur préoccupation n’était pas le monde et ses affaires mais plutôt le Seigneur et Son œuvre. Vous savez, sur cette terre Dieu nous bénit. C’est écrit dans la bible qu’il va récolter au centuple sur cette terre et dans la vie éternelle. Dieu nous bénit sur la terre et il nous bénit au ciel. Ceux qui prêchent sur la prospérité matérielle perdent leur temps. Ce n’est pas nécessaire. Fais l’œuvre de Dieu et il va te bénir. Prêcher et développer plein de sujets sur la prospérité n’est pas utile. Quand tu sèmes, ça ne pousse pas le même jour en ta présence. Mais quand tu as semé, tu vas à la maison et un jour, tu vas constater que ça a poussé seul. Mais c’est Dieu qui a fait cela. Et Jésus a dit que tu ne sais pas ce qui se passe depuis le moment où tu as semé jusqu’à ce que cela ait poussé. C’est ainsi. Tu fais le bien, cela travaille pour toi, tu fais l’œuvre de Dieu et cela travaille pour toi sans que tu aies à t’en occuper. On n’a pas besoin de prêcher pour ça.
Donc, il dit « au renouvellement de toutes choses, quand le fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui avez persévéré avec moi, vous serez de même assis sur douze trônes ». Il y a un autre renseignement qui est donné dans ce verset « vous qui avez persévéré avec moi, vous qui avez souffert avec moi» quand on fait l’œuvre de Dieu, il y a beaucoup de souffrances, il y a beaucoup d’épreuves dans l’œuvre de Dieu. Ce n’est pas une œuvre simple, voilà. « Vous, vous êtes de ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ». C’est Jésus qui l’a dit. Il parlait des apôtres qui avaient persévéré avec Lui dans ses épreuves et ses souffrances. Ils ont été là et sont restés avec Lui depuis qu’ils ont commencé l’œuvre ensemble. Ils ont été là jusqu’à ce qu’il meure, qu’il ressuscite et monte dans la présence de Dieu. Il leur a dit « Je dispose du royaume pour vous ». Quand il leur disait cela, il était revenu à la vie, mais les frères ne voyaient pas le royaume de Dieu, au contraire ils ont encore souffert après son départ. Jésus est parti, ils ont reçu son Esprit et ils ont encore souffert mais eux, ils savaient alors pourquoi ils souffraient parce qu’ils avaient reçu l’Esprit. Ils se réjouissaient même dans les souffrances quand ils étaient frappés à coups de bâtons. Il est dit qu’ils se réjouissaient. Celui qui se réjouit parce qu’on l’a battu c’est parce qu’il a vu quelque chose ; pas seulement qu’on lui a dit, mais il a vu ! Il a vu et expérimenté quelque chose. Pierre ne suivait pas ? Pierre suivait ! au moment où les gens traquaient Jésus, Pierre suivait. Il avait renié Jésus trois fois. Il fuyait, mais il n’avait encore rien vu. Il avait entendu l’enseignement mais il n’avait rien vu.
Mais quand l’Esprit est descendu, qu’ils ont expérimenté le Saint-Esprit et qu’ils ont été remplis de la présence de Dieu, ils ont vu quelque chose. À partir de ce moment-là, on les battait et ils se réjouissaient et c’est là qu’ils pouvaient tenir des discours du genre « il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». On les frappait, ils s’essuyaient, ils étaient contents d’avoir été battus pour le Seigneur ; on les mettait en prison, on les libérait et eux continuaient de prêcher. Paul dit qu’on l’a battu à mort plusieurs fois, mais il n’a pas renoncé au ministère parce qu’il savait ce qu’il gagnait à travers lui. Il y avait des récompenses attachées à cela.
Aujourd’hui, dans notre génération, les gens font deux, trois fois l’œuvre de Dieu et ils sont fatigués : ils coje luis ferai une aide semblablemmencent à grogner, à murmurer. Ils rencontrent une difficulté, un problème alors ils commencent à grogner comme si on faisait l’œuvre de Dieu pour quelqu’un d’autre ! Ce n’est pas pour quelqu’un d’autre. En tous cas, moi, le Seigneur m’a enseigné ces choses-là très tôt et je lui dis merci pour cela – peut-être à cause du ministère, je ne sais pas – mais très tôt j’ai appris que tous les actes que je peux poser dans la foi c’est pour moi, pas pour quelqu’un d’autre. Très tôt, j’ai compris ça. En tous cas, je ne joue pas avec l’œuvre de Dieu. Si je suis malade je suis malade sinon, si je suis bien portant, je ne joue pas avec l’œuvre de Dieu. Même si un fils de Dieu est dans un trou et que le Seigneur me dit d’aller le chercher, s’il me met cela à cœur, je vais y aller, parce que je sais qu’en allant dans le trou ce n’est pas pour le frère que j’y vais, mais c’est pour moi. Et toute occasion que Dieu donne pour faire son œuvre est une occasion pour te bénir. Il n’y a pas de souffrance là-dedans et quand on a bien compris ces choses on n’a aucun problème à servir le Seigneur, à se donner corps, âme et esprit quand tu sais que c’est pour toi.
Quelqu’un a raconté une histoire pour parler de ces choses-là, un pasteur d’une grande assemblée. Il raconte qu’un jour, un monsieur a dit à ses ouvriers qui ont tellement travaillé tout le jour en ramassant du riz pour lui d’aller accomplir une dernière tâche, de ramasser une dernière fois du riz. En fait, il voulait les récompenser car il avait prévu que ce que chacun ramasserait serait pour lui mais eux ne le savaient pas. Les plus malins ont pris des petites bassines parce qu’ils ne voulaient pas trop se fatiguer. Les plus courageux, ceux qui servent leur patron avec un cœur bon, dans la joie car ils savent que c’est leur maître. Il a dit qu’il faut faire alors ils vont faire. Ils ont pris de grosses bassines et les ont remplies. Le patron leur a dit de rentrer chez eux avec cette récolte. Ceux qui avaient pris de grosses bassines étaient contents car ils avaient un beau chargement, mais ceux qui avaient pris de petites bassines n’étaient pas contents et disaient « ah, si j’avais su que c’était pour moi ! ». Comment ne sais-tu pas que c’est pour toi ? Est-ce que Dieu a besoin de quelque chose ? frères et sœurs, non, Dieu n’a besoin de rien. Tout ce qu’on fait pour le Seigneur c’est pour nous et Jésus l’a dit « On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servi ». C’est ça l’histoire de la bassine. Tu vas regretter d’avoir pris une petite bassine. Ça veut dire quoi ? si tu sers Dieu avec les murmures, les réticences, les plaintes, la paresse, la négligence alors ce sera pour toi. Tout ce que tu fais c’est pour toi.
Frères et sœurs, je vous encourage à persévérer dans l’œuvre de Dieu, à ne pas relâcher. Actuellement, le diable cherche les moyens, tous les moyens pour éteindre l’église donc il faut aussi dans l’église des chrétiens zélés qui ne se laissent pas faire, qui s’engagent et qui marchent. Quand les frères m’ont informé de l’existence de votre Cellule de prière, je me suis réjoui et je me suis dit que par moments, je viendrai pour vous encourager parce que c’est important. Si on peut parcourir toutes les communes pour exhorter les frères, moi, cela ne me gêne pas. Que Dieu soit béni.
Donc le Seigneur a dit « vous qui avez souffert avec moi, qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves, je dispose du royaume en votre faveur afin que vous mangiez et buviez à ma table, dans mon royaume » : ça, c’est un mystère ; manger et boire à la table du Seigneur c’est un mystère. C’est une communion spirituelle. C’est ici et maintenant sur la terre car dans le royaume de Dieu, on mange et boit avec le Seigneur. La communion qu’on a avec le Seigneur, la relation qu’on a avec le Seigneur, c’est de cela qu’il s’agit : il nous a appelés à sa table donc, en esprit, nous sommes à la table du Seigneur et nous mangeons et buvons avec Lui.
Il y a une autre Parole dans Luc chapitre 12 où il est dit que Jésus se mettra à table et nous servira lui-même. Verset 36 : « Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir. » Si tu as ouvert la porte de ton cœur et qu’il y entre, Il va te servir, après s’être mis à table avec toi. C’est une communion spirituelle. Il va te servir par l’Esprit, en se révélant à toi. Cela veut dire qu’Il va te révéler des choses, il va t’amener loin dans la compréhension des choses spirituelles. Il va t’amener loin dans la connaissance de sa personne. Amen. C’est de cela qu’il s’agit. Ceux qui servent Dieu vont loin dans la connaissance de sa personne. Ils vont loin dans la compréhension de Dieu et de sa Parole. Ce n’est pas forcément savoir lire et écrire. Il y a des gens qui ne sont pas allés à l’école. Quand ils viennent s’assoir dans l’Assemblée, ils mettent en pratique le peu qu’ils écoutent. Ils connaissent Dieu et s’enrichissent spirituellement, car celui qui sert Dieu le connaît. Si tu ne sers pas Dieu, tu ne vas pas le connaître. Que Dieu soit béni, qu’Il nous aide à comprendre Sa Parole, qu’Il nous aide à persévérer dans ce que nous faisons. Il ne faut pas relâcher mais il faut persévérer.
Il a ajouté « Quiconque aura quitté à cause de mon nom ses frères ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants ». Ici, quitter, ce n’est pas dans le sens de ne plus avoir communion mais les circonstances de l’œuvre de Dieu font qu’on peut perdre beaucoup de choses dans la vie. Imaginez un papa qui part souvent pour l’œuvre de Dieu, qui n’est pas là, un papa comme l’apôtre Pierre qui avait aussi une famille. Voici un papa qui n’est pas là, qui est toujours sur les routes en train d’exhorter les frères, de leur apporter la Parole, c’est une manière de quitter sa famille. Mais le Seigneur a dit qu’il ne perdra pas sa récompense parce que le Seigneur va s’occuper de lui, de sa maison, de ses enfants, de ses frères et sœurs, de sa femme etc. Amen ? c’est sur cette terre que cela se passe et il y a la récompense pour la vie éternelle.
Donc, un chrétien qui est au service de Dieu, dans la réalité ne perd rien. Ce qu’il perd c’est sa vie charnelle. Quand on sert Dieu on perd sa vie charnelle et c’est une bonne chose car on doit la perdre. La chair doit mourir pour faire de la place à l’esprit. Donc quand on sert le Seigneur, on sait ce qu’on perd. En tous cas, si on sert Dieu de manière sérieuse, selon les recommandations du Maître, on ne perd rien, au contraire, on a tout à gagner. Si on sert Dieu selon sa volonté, alors c’est la chair qui va mourir, car la chair ne peut pas servir Dieu ni hériter du royaume de Dieu. La chair ne sert à rien dans le royaume de Dieu. La chair et ses manifestations ne servent à rien dans l’œuvre de Dieu donc, forcément, elle va mourir. C’est la seule chose qu’on perd sinon, pour le reste, on gagne tout. Ce qu’on perd dans ce monde en servant Dieu, concernent tout ce qui n’est pas utile dans le royaume de Dieu. Par exemple : la gloire, le prestige ; ce n’est pas utile à l’œuvre de Dieu.
Paul a dit que ces choses étaient comme de la boue à ses yeux, quand il a découvert la révélation de Jésus-Christ. Mais quand il n’était pas dans cette position, ce qui lui importait c’était la gloire : grand pharisien, grand docteur des Écritures, on lui faisait de la place partout où il arrivait, on lui faisait des éloges, il était privilégié, honoré, quand les gens le voyaient ils s’inclinaient pour le saluer. Et quand il est allé réclamer les lettres pour emprisonner les frères de Damas ont les lui a données car les gens le connaissaient, on savait qui il était. C’était un grand docteur, ce n’était pas n’importe qui, il était important. Mais quand il a rencontré le Seigneur, il a dit que toutes ces choses étaient de la boue. De la boue ! Pourquoi a-t-il dit cela ? Parce qu’il avait vu le rapport. Il a vu que c’est ce qu’il devait perdre pour gagner l’excellence de la connaissance de la personne de Jésus-Christ. Que Dieu nous bénisse et que le Seigneur nous aide.
Maintenant, le verset 30 est important : « Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers ». Quand on est au service de Dieu, on a l’impression d’être dernier. Quand tu es engagé dans l’œuvre de Dieu, tu as toi-même l’impression d’être dernier parmi les gens de ta génération ou de ton milieu socio-professionnel. Tu as cette impression. Voilà dans ma génération ce que sont devenus mes amis, et moi, je ne suis rien devenu. On regarde dans la famille et on se dit voilà ce qu’ils sont devenus et toi, tu dis que tu es chrétien, mais tu n’es rien devenu. On a l’impression que tu es dernier, et que tu n’es rien. Mais frères et sœurs, un homme de foi n’est jamais dernier. Celui qui a la foi n’est pas dernier parce que ce qui le concerne se trouve avec Dieu. Au moment où les gens luttent pour beaucoup de choses, l’homme de foi reste tranquille, car il est au service de Dieu. Jésus a dit que plusieurs des premiers seront les derniers. Ceux qui veulent se réaliser, qui sont plein d’énergie pour se réaliser, à tous les niveaux, parce que certains sont pressés d’être de grands serviteurs de Dieu, d’être vus, Or Dieu n’est pas pressé, mais eux sont pressés…Si vous voulez être les premiers, vous serez les premiers, mais Dieu va patiemment et sûrement. Et celui qui marche avec Dieu donne l’impression d’être dernier, mais vous verrez à la fin qu’il est le premier. C’est comme cela que ça se passe. Cela ne se passe pas autrement et cela ne se passera pas autrement. On aura toujours l’impression que ceux qui servent Dieu sont derniers. On aura l’impression qu’ils ont raté leur vie, qu’ils ne sont rien devenus mais ce n’est pas vrai.
En lisant les brochures et sa biographie, j’ai regardé la vie de frère Branham et comment Dieu l’a conduit. C’est la même chose pour les Paul, les Pierre. Un serviteur de Dieu n’est jamais dernier. Regardez la vie d’Abraham : à un moment donné, alors qu’il pensait que c’était fini pour lui - il pensait à la mort - le Seigneur a créé un mouvement spirituel qui l’a relancé dans la vie. Il ne s’y attendait même pas. Il a été renouvelé au point qu’il s’est remarié après la mort de sa femme. Cela m’a surpris quand même. Quelqu’un qui a dit à Dieu « Je suis devenu vieux, je n’ai plus de ressource. Il faut prendre Ismaël mon fils pour faire ce que tu as envie de faire ». Et voici un monsieur qui s’est remarié à une jeune femme et ils font encore des enfants ! Dieu l’a relancé dans la vie et Abraham a été surpris. Il a été surpris frères parce qu’il ne s’y attendait pas. Avec Dieu tout est possible ! c’est la raison pour laquelle le serviteur de Dieu, la servante de Dieu n’ont rien à craindre. Dès qu’on s’est donné au Seigneur, tout ce qui nous concerne le concerne, et notre vie aussi. Il fait de nous ce qu’Il veut et tout cela pour sa gloire. A partir de ce moment-là, on n’a rien perdu frères ! on n’a rien perdu !
A une certaine période de notre vie, on a vu quelque chose qui nous a fait réfléchir. C’était dans les années soixante-dix. Nos aînés qui ont cru au message du temps de la fin pensaient que le Seigneur allait revenir aussi, beaucoup n’ont pas cherché à se faire une situation dans ce monde. Il semble que certains ont retiré les enfants de l’école parce qu’ils se sont dit que ce n’était pas la peine. Ils n’ont pas cherché à faire beaucoup de choses et ils sont restés là à attendre. Puis le temps a passé et le Seigneur n’est pas revenu. Alors que nous-même étions étudiants et que l’on cherchait à travailler, ils nous ont donné des conseils : « Ne faites pas comme nous ! on n’a pas cherché à gagner des choses dans ce monde, on est resté comme ça et on n’a rien eu car on pensait que le Seigneur allait revenir ». Je voyais dans leur discours des regrets et je me suis dit que ces gens n’avaient peut-être rien compris ! Un serviteur de Dieu ne regrette pas sa vie ! Non ! un serviteur de Dieu, une servante de Dieu qui a calculé la dépense et qui s’est engagé avec Dieu ne regrette pas sa vie. Non ! C’est Dieu qui fait la comptabilité spirituelle. Si dans ce monde je n’ai rien eu, je sais qu’au moins au renouvellement de toutes choses, j’aurai quelque chose de la part du Seigneur et ce sera le plus important. Mais même dans ce monde, c’est faux : Jésus a été clair. Amen. Donc, le serviteur de Dieu, la servante de Dieu dans ce monde n’a rien à craindre.
Plusieurs des premiers seront les derniers et plusieurs des derniers seront les premiers. Ceux qu’on croit être derniers seront premiers : ce sont les serviteurs et les servantes de Dieu. Aujourd’hui, si vous allez sur la place vous allez voir beaucoup de serviteurs de Dieu, beaucoup de pasteurs renommés, connus : on parle d’eux partout, mais ne les enviez pas. Chaque chose en son temps. Avançons et vous allez voir… Jésus sera Le premier. Amen. Jésus sera Le premier. C’est comme cela que Jésus fait. Quand la course commence, ils avancent, ils courent très vite. Ils ne connaissent pas la distance, ils ne connaissent pas la pensée de Dieu, ils ne connaissent pas le nombre de kilomètres à parcourir. Dieu a son plan et il sait toutes choses. Eux ne savent pas : ils courent seulement. Ils courent mais Jésus va patiemment. Et à un moment donné, on se rend compte que les premiers sont fatigués, essoufflés et ne savent même plus quoi faire. Ils sont confus, car ils ne savent plus où aller.
Quand Jésus est venu en Israël, les gens ne l’ont même pas vu. Il était caché et on ne le voyait pas. Puis il a été baptisé, a commencé à travailler après avoir recruté ses disciples. Les aveugles voyaient, les boiteux marchaient, les sourds entendaient, les morts ressuscitaient. Mais qu’est-ce qui se passe ? cela s’agite dans les rangs des sacrificateurs et des scribes. Cela s’agite parmi ceux qui jouaient partout les serviteurs de Dieu, les grands rabbins en grande robe et le peuple a commencé à voir la différence entre Jésus et les guides religieux. Qu’est-ce qu’il y avait dans les robes ? Monseigneur untel, monseigneur untel avec de grandes robes, de grosses croix sur la poitrine : à un moment donné vous allez voir que cela n’aura aucune valeur. Aucune valeur ! Toutes les grosses églises que vous voyez, bien construites avec des carreaux partout n’auront aucune valeur parce que Dieu ne sera pas là-bas.
Déjà on voit qu’il n’est pas là-bas, mais qu’il est quelque part ailleurs, en train de faire quelque chose avec des gens qu’on ne soupçonne pas, des gens du peuple comme on dit. Les Pierre, les Jean, les Jacques on ne les connaissait pas mais le Seigneur a commencé à travailler avec eux. Donc, les grands en robe étaient obligés d’être violents vis-à-vis d’eux. Ils cherchaient à les faire taire, les mettre en prison pour se donner encore de l’importance. Ils cherchaient à survivre parce que Dieu avait pris le contrôle et eux ne maîtrisaient plus rien. C’est comme ça : les premiers seront les derniers. Si tu n’es pas avec Jésus, tu seras dernier mais si tu es avec le Seigneur tu ne seras pas dernier. Amen. A chaque fois, Il va te repositionner, en faisant quelque chose pour toi.
Que Dieu soit béni et qu’il nous aide. Nous travaillons parce que nous savons où le Seigneur s’en va avec nous, aussi soyons encouragés et sachons qu’il n’est pas tard, il n’a jamais été tard. Dieu n’est jamais en retard, Dieu est toujours à l’heure, il sait comment il fait ses choses. Quand il met le temps, c’est pour éprouver ses serviteurs et ses servantes pour connaître notre situation, comment notre cœur va réagir. Mais sinon Dieu n’est pas en retard. Et dans ces choses-là, chacun de nous a sa position devant Dieu, chacun de nous a son chemin. Le chemin de ton frère n’est pas ton chemin, la voie de ton frère n’est pas ta voie. Amen. Chacun a son chemin, chacun a sa voie mais vous devez savoir que l’œuvre de Dieu est un investissement. Servir Dieu est un investissement. C’est comme mettre de l’argent en banque ou économiser de l’argent : cela va produire des intérêts pour toi et c’est dans ton intérêt pas dans l’intérêt de quelqu’un d’autre. Que Dieu nous bénisse. Nous allons lui dire merci, se remettre entre ses mains pour que sa grâce et sa paix soient avec nous. Soyons encouragés dans l’œuvre du Seigneur. Prions le Seigneur ensemble.