Kétura et ses enfants ou la foi qui prospère

Nous allons lire dans Genèse chapitre 25 :

1Abraham prit encore une femme, nommée Ketura. 2Elle lui enfanta Zimran, Jokschan, Medan, Madian, Jischbak et Schuach. 3Jokschan engendra Séba et Dedan. Les fils de Dedan furent les Aschurim, les Letuschim et les Leummim. 4Les fils de Madian furent Epha, Epher, Hénoc, Abida et Eldaa. -Ce sont là tous les fils de Ketura. 5Abraham donna tous ses biens à Isaac. 6Il fit des dons aux fils de ses concubines ; et, tandis qu'il vivait encore, il les envoya loin de son fils Isaac du côté de l'orient, dans le pays d'Orient.
7Voici les jours des années de la vie d'Abraham : il vécut cent soixante-quinze ans. 8Abraham expira et mourut, après une heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours, et il fut recueilli auprès de son peuple. 9Isaac et Ismaël, ses fils, l'enterrèrent dans la caverne de Macpéla, dans le champ d'Ephron, fils de Tsochar, le Héthien, vis-à-vis de Mamré. 10C'est le champ qu'Abraham avait acquis des fils de Heth. Là furent enterrés Abraham et Sara, sa femme.

Alléluia ! Abraham vécut cent soixante-quinze ans. Sa femme Sara vécut cent vingt-sept ans. Cela veut dire qu’au moment où Sara mourait, Abraham avait cent trente-sept ans, puisqu’il y avait dix ans entre les deux. Et il a vécu encore trente-huit ans après Sara, années pendant lesquelles il a pris Ketura et avec qui il a eu six autres garçons. N’oubliez pas non plus que lorsqu’Isaac, le fils de la promesse est né, Abraham avait cent ans et Sara quatre-vingt-dix ans. Vous voyez que Dieu est puissant. Quelqu’un qui disait qu’il était vieux, qu’il était avancé en âge, qu’il ne pouvait plus élever d’enfants. J’ai voulu qu’on parle un peu des chiffres pour que vous ayez une idée de ce qui s’est passé.

Je voudrais vous parler par l’Esprit de la prophétie. Tantôt nous parlerons de l’avenir en employant des termes du présent, tantôt nous parlerons du présent en employant des paroles du passé. Ça ira dans tous les sens, il faudra donc que chacun ait l’esprit ouvert pour comprendre ce dont on parle.

Vous connaissez la vie d’Abraham. Souvent par abus, nous disons qu’il a été le père de la foi, non. C’est Dieu le père de la foi. La bible dit qu’Abraham a été le père des croyants, c’est-à-dire ceux qui se sont engagés, qui ont cru en Jésus-Christ et en Dieu. Abraham est leur père parce que c’est au travers de lui que les prophéties liées à notre avènement à la foi ont été données. Dieu lui a fait des promesses qui ont rejailli sur nous. C’est un parfait exemple car quand on regarde sa vie, nous voyons le déroulement de la marche de la foi et de la vie chrétienne.

Abraham a eu plusieurs étapes dans sa vie. Il y a eu l’étape où Ismaël est né, l’étape où Isaac est né par Sara, et l’étape où il y a Ketura dont on ne parle pas souvent. Ce matin nous allons parler d’elle, de sa position, de la signification prophétique. Quand on parle de la vie d’Abraham, tout est en symboles. Nous partons d’abord de la promesse que Dieu lui a faite lorsqu’il lui a demandé de sortir de la patrie de sa parenté. Et comme il est dit dans Hébreux, il est allé dans un lieu qu’il ne connaissait pas, un lieu que Dieu lui a indiqué. Après s’être établi, il a dit à Dieu qu’il lui avait fait beaucoup de promesses mais qu’il n’a pas d’héritier pour assurer l’accomplissement de ces promesses. Quand Dieu lui demande par exemple de regarder dans les cieux pour voir s’il peut compter les étoiles, ce à quoi Abraham répond non, et qu’il lui dit que sa postérité sera ainsi, il sait qu’il a une femme mais d’où cela viendrait-il ? Ce n’est pas possible sans enfants. Et Dieu lui dit alors qu’il aura un enfant au travers de sa femme. C’est une promesse que Dieu lui a faite. Mais elle mettra beaucoup de temps avant de s’accomplir. Elle mettra au total vingt-cinq ans ; ce n’est pas vingt-cinq jours, ni vingt-cinq mois ! Un an, deux ans, dix ans, quinze ans, vingt ans… ! C’est beaucoup.

A chaque fois qu’on parle de la foi d’Abraham, il faut ramener la chose à toi-même ta foi, à ta propre marche avec Dieu. Il ne faut pas seulement garder cela au niveau d’Abraham. Et il faut en tirer les leçons. Il faut aussi ramener la chose à l’évolution de la marche de l’Église de manière générale. C’est important. La vie d’Abraham relate un peu la vie de chacun d’entre nous dans les détails et dans les principes. Parce que la vie chrétienne obéit à des principes. Nous ne pouvons pas marcher dans la foi en mettant de côté les principes que Dieu lui-même a établis. Le principe de Dieu est que, quand il t’appelle à la foi, il doit t’éprouver. Il doit éprouver la foi qu’il te donne. Si Dieu te fait une promesse, il doit éprouver ta foi par rapport à cette promesse qu’il te donne. Il doit éprouver ta foi pour voir si elle est capable de tenir la promesse. L’épreuve est le principe de Dieu.

Ici, le Seigneur donne une promesse à Abraham, et il va l’éprouver par rapport à l’accomplissement de cette promesse. Mais Abraham va faillir dans un premier temps. Car l’épreuve de la foi nous permet de nous découvrir. Elle permet de découvrir ce que nous sommes dans la réalité. C’est important, frères. Ismaël est le fruit de la découverte d’Abraham et de sa femme. Ce qu’ils étaient, ce qu’ils pesaient, ce qu’ils valaient est apparu avec la naissance d’Ismaël. Il est le symbole de la manifestation du doute, de l’impatience. La bible dit que la patience doit accomplir une œuvre en chacun de nous. Quand Dieu nous éprouve, c’est pour nous inculquer la patience. Un bon chrétien, qui est un bon instrument dans la main du Seigneur, doit devenir OBLIGATOIREMENT PATIENT ! Un serviteur de Dieu, une servante de Dieu, doit devenir patient. Donc Dieu est obligé de te soumettre à l’épreuve de la patience par rapport aux promesses qu’il t’a faites, aux expériences que tu as vécues, à la restauration que tu as vue. Même aujourd’hui, l’Église est contrainte à la patience ! Le Seigneur a dit qu’il va nous envoyer une dernière action, qu’il va faire une dernière œuvre, qu’il va répandre son Esprit sur nous ; mais nous sommes obligés d’être patients !

Il y a longtemps que cela est écrit dans les prophéties : la gloire de la dernière maison sera plus grande que la gloire de la première maison. Le frère Branham, quand il donnait le message, a vécu des expériences, Dieu lui a parlé à travers elles. Il nous en a parlé, nous savons ce qui va se passer avec le Seigneur. Dieu va accomplir sa volonté, il va manifester une grande puissance dans le monde. Cela va commencer par l’Église qui a cru au message du temps de la fin, qui a été restaurée par la parole de Dieu. Mais nous sommes obligés d’être patients ! En effet, au départ, beaucoup ont couru. Nos pères ont couru, nous-mêmes nous avons couru et nous continuons de courir, mais celui qui a fait la promesse a un rythme de marche qu’on ne maîtrise pas, qu’on ne comprend pas toujours. Quand nous voyons les visions et les songes, nous avons l’impression que c’est tout proche. Mais celui qui nous les montre est patient.

Abraham a été soumis à une épreuve de patience. Il devient vieux, et il ne voit rien. L’épreuve de la patience n’est pas facile, frères. Parce que le temps passe, et tu vois que le temps passe mais tu ne vois rien de ce que Dieu t’a dit. Ou bien, ça ne vient qu’au compte-goutte. Tu vois comme des raies de lumière, mais pas clairement. Tu veux saisir, mais tu n’arrives pas à saisir ! Tu fais des songes, tu te réconfortes, mais à ton réveil, les problèmes sont là. Oui, les songes donnent un peu de joie, mais dans le déroulement de la journée, on se rend compte que les problèmes sont là. Tu te dis « Seigneur, si ces songes pouvaient devenir réalité maintenant, ce serait bien ! ». Mais ce que j’ai compris c’est que Dieu nous éprouve pour nous amener à être patients. Un serviteur ou une servante de Dieu doit arriver à la patience. Et Jacques dit que la patience doit effectuer son travail dans la vie de chacun de nous. Quand on le devient, c’est merveilleux ! Il n’y a pas plus heureux qu’un homme patient. Je vous le dis, j’ai vécu dans les deux mondes donc je sais de quoi je parle. Lorsque Dieu t’amène à la patience, et que tu le deviens, il n’y a rien de tel. Tu es tranquille, tu observes, tu regardes, ton cœur ne bat pas et tu es serein. Tu es serein parce qu’après t’avoir éprouvé, et que tu sois parvenu à la patience, tu sais que Dieu est avec toi. Tu en es convaincu. C’est le but de l’épreuve de la foi.

Abraham a fait Ismaël avec Agar. Mais c’était la servante de Sara. Il est né et Abraham était content de l’avoir eu. Et pour lui, Dieu allait accomplir son œuvre avec Ismaël. C’est comme s’il avait même oublié que Dieu lui avait dit que SA FEMME Sara aura un enfant. C’est bizarre. Cela me rappelle un peu le prophète Jean-Baptiste qui était en prison et qui envoie ses serviteurs demander à Jésus, s’il est vraiment celui qui devait venir ou s’ils doivent en attendre un autre. Pourtant c’est lui qui leur a dit « voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde », parlant de Jésus. Il a montré le Seigneur du doigt et il ne l’a pas fait hasardément. Il l’a fait parce que Dieu le lui avait montré, il lui a dit qu’il y a quelqu’un qui allait venir, quelqu’un sur qui il verra descendre l’Esprit sous la forme d’une colombe. C’est Lui, l’Oint ! Le Messie, celui que Dieu a choisi. Donc Jean-Baptiste, montrant Jésus, faisait référence à une expérience qu’il avait vécue avec Dieu. Mais en prison, le voici qui est un peu perturbé, qui ne comprend plus, et qui envoie ses serviteurs demander à Jésus si c’est lui qui devait venir. Mais Jean, si vous deviez en attendre un autre, où serait alors ton ministère à toi ? Vas-tu sortir de la prison pour prêcher à nouveau ?

Quand cette épreuve de la patience commence avec toi, tu peux perdre l’équilibre aussi. Tu ne te retrouves pas, tu ne sais même pas ce qui se passe. Mais Dieu est derrière tout cela. Il faut que cela t’arrive et que tu sois patient. Un chrétien patient a déjà éliminé beaucoup d’esprits. Le diable ne peut pas t’exciter, te perturber et te troubler. Tu es tranquille, même dans les combats spirituels, ta foi est posée.

Ismaël vient au monde, et Dieu apparaît à nouveau en leur disant qu’ils ont eu un enfant, certes, mais ce n’est pas avec lui qu’il va accomplir sa promesse. Abraham a essayé de négocier, que Dieu fasse avec Ismaël ce qu’il lui a promis. Mais Dieu a dit non ! Il avait dit que Sara, sa femme, aura un fils de lui. Il s’agit de Sara et d’Abraham. Pas l’enfant d’une esclave. Dieu avait clairement dit les choses. Donc Abraham va reprendre des forces et il va se remettre en marche avec sa femme. C’est la marche de la foi. Le Seigneur l’a dit, mais ils n’y croyaient toujours pas, ils étaient un peu perturbés. Dieu revient une autre fois et là, il devient plus clair en disant « l’année prochaine, à la même époque, quand je vais revenir ici, ta femme va embrasser un fils ». Sara était loin là-bas, quand elle a entendu cela, elle a ri dans son cœur. « Moi une vieille femme, il naîtra de moi un enfant ?! » ; Abraham aussi disait qu’il était vieux et qu’il ne voulait plus avoir d’enfants. A quoi cela lui servirait-il actuellement de chercher à élever un enfant ? « Qu’Ismaël vive devant ta face ».

Vous savez, l’Ecriture dit bien qu’Abraham avait ri aussi. Souvent quand on en parle, on ne dit pas qu’Abraham avait ri aussi. Les deux avaient ri ! Et ils ont ri parce qu’ils étaient vieux, fatigués, ils n’y croyaient plus. Le temps avait eu raison d’eux. Mais Dieu a fait ce qu’il avait à faire. Lorsque le moment est venu, Abraham a été restauré. Et cette restauration a aussi un sens. Il a été restauré, sa femme a été restaurée, et une nouvelle saison va s’ouvrir pour eux. Là, ils en avaient fini avec une première saison, celle de l’épreuve de la foi qui devait aboutir à la restauration de leur foi. C’est-à-dire autrement, à les rendre patients, à les mettre dans un environnement où il glorifie Dieu. Ils n’ont plus de doute. Ils louent le Seigneur, ils l’exaltent parce qu’il a accompli une parole. Elle a mis du temps à s’accomplir, mais elle s’est accomplie quand même. Et Sara était dans la joie. Dans la région, on contait qu’elle a eu un enfant à un âge avancé. C’était un témoignage partout, que la vieille femme d’Abraham a accouché d’un héritier ! Elle était contente. C’est une autre étape de la foi du chrétien.

Maintenant nous allons plus loin. L’enfant Isaac vient au monde. Il fait la joie de ses parents. On a chassé Ismaël et sa mère, il vit seul dans la maison. Sara est morte au moment où son fils Isaac avait trente-sept ans. Et si vous regardez, ils n’ont plus jamais eu d’enfants. Il a été le seul enfant ; et le Seigneur l’a dit : « ton unique ». Sinon elle aurait pu en faire d’autres. Mais elle n’a eu qu’Isaac. L’enfant devint adolescent, et Dieu vient dire à Abraham de le prendre, son unique, celui qu’il aime ; Dieu appuie bien sur les mots parce qu’il savait qu’Abraham aimait vraiment Isaac. Dieu connaît le cœur de chacun de nous, il sait ce que nous aimons. Dieu lui dit donc de prendre cet enfant et de le lui sacrifier. Frères, voilà une autre affaire. Là ils sont dans une autre saison. Ils sont en train de louer Dieu, de le bénir, parce qu’il leur a donné un fils. Il a enfin accompli à leur égard, la promesse qu’il a faite. Et l’enfant fait la joie de ses parents. Abraham comprend par-là que tout ce que Dieu lui a dit va s’accomplir parce que son fils est là. Il va assurer après lui. Là, ils ont acquis la patience. Derrière eux le fruit d’Ismaël, derrière eux l’incrédulité et le doute. Là, ils sont avec Dieu dans la fête, dans la joie, dans la reconnaissance parce que le fruit de leur persévérance est là. Et Dieu vient les surprendre avec une autre affaire : il faut aller sacrifier l’enfant.

On ne sait pas vraiment ce qu’Abraham a dit à sa femme. Est-ce qu’il lui a parlé ? Moi je ne crois pas. Certainement qu’il voulait lui parler du problème après la mort d’Isaac. Peut-être que, quand il allait revenir les mains vides et qu’elle lui demande où est l’enfant, c’est là qu’il allait lui raconter ce qui s’est passé. Elle lui aurait alors demandé « pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ?! Peut-être qu’on allait prier ensemble, on allait supplier, peut-être que Dieu allait faire grâce… ». Même les serviteurs qui les avaient accompagnés, je ne pense pas qu’ils savaient ce qui se passait. Parce qu’à un moment donné, Abraham leur a dit de les attendre à un endroit. Ils sont montés ; vous savez ce que cela veut dire. Ils sont allés jusqu’à la montagne que Dieu leur a indiquée, et là-bas, Abraham a tué son fils. Physiquement, on n’a pas dit qu’il est mort, mais en esprit, il l’avait déjà tué parce qu’il avait fait l’autel, il a placé l’enfant dessus, il a pris le couteau et il allait l’égorger !

Si tu n’es pas patient, tu ne peux pas le faire. Si Dieu ne t’a pas travaillé, tu ne peux pas devenir un avec lui ! Tu ne peux pas faire cela. Tu vas commencer à raisonner à partir d’un moment. Le diable va te faire raisonner. Il va te sortir toutes les prophéties et tu diras « non c’est le diable qui me parle, parce que Dieu m’a dit que j’aurai une postérité. C’est l’enfant qui est là, je ne peux pas le tuer. Il a refusé Ismaël donc certainement que c’est Isaac ». Abraham n’a pas raisonné. Peut-être qu’il était convaincu qu’à la fin, Dieu ferait quelque chose. Ou bien il croyait peut-être que même si l’enfant mourait, Dieu le ramènerait à la vie. Dieu a tous les pouvoirs !

Quand il a tué l’enfant, le Seigneur a dit « maintenant je vois que tu m’aimes et que tu me crains ». Ça c’est une déclaration de Dieu. Il est maintenant en train de rendre témoignage de la foi d’Abraham. Frères, nous devons arriver au témoignage avec Dieu ! Nous devons arriver à un niveau où Dieu lui-même rend témoignage de notre foi, de notre fidélité, de notre valeur devant lui. Dans une relation, on parle de son prochain ! Toi tu peux prendre la parole pour parler de ta femme, la louer ou lui faire des reproches. C’est pareil pour la femme envers son mari. Donc en relation avec Dieu, à un moment donné, Dieu doit parler de toi, il doit rendre témoignage de toi. Il a rendu témoigne de Job en disant ce qui le concernait.

Après que Dieu ait rendu témoignage d’Abraham, ils sont descendus. Abraham a vécu avec sa femme tranquillement, l’enfant a grandi et la mère est décédée. Quand Isaac a eu quarante ans, Abraham a envoyé un de ses serviteurs prendre une femme et la lui donner. Ensuite l’Écriture dit qu’après la mort de Sara, Abraham prend une autre femme. Que signifie KETURA ? Que signifient ses enfants dans la marche de la foi ? Remarquez que, lorsqu’on parle de Ketura, l’Écriture dit qu’Abraham prit « une autre femme ». Est-ce que c’est Dieu qui lui a dit de prendre Ketura ? Je ne crois pas. Par contre, quand on revient en arrière, Dieu dit à Abraham « sors de ta parenté, va dans un lieu que je vais t’indiquer », après il lui dit « regarde les étoiles, est-ce que tu peux les compter ? Non. Ta postérité sera de même ». Ensuite il lui fait une promesse qui s’accomplit vingt-cinq ans après. Mais entre-temps, Abraham a eu Ismaël. Puis Dieu lui dit de sacrifier son fils Isaac.

Quand Sara meurt, c’est la fin d’une autre saison. Vous savez, dans notre vie, dans la marche de la foi, il y a des saisons qui s’ouvrent, d’autres qui se ferment et ainsi de suite. Le chrétien marche dans la foi de saison en saison. Lorsqu’on regarde la vie d’Abraham, il y a eu une saison où il est sorti de chez ses parents, cela a pris du temps, puis la saison où il a dû attendre la promesse. Et dans cette situation, il a manifesté des faiblesses réelles qu’on a vues. Après il tombe dans la saison de la restauration et il se retrouve en train de fonder un nouveau foyer avec Ketura. C’est le symbole de la foi qui prospère. La foi qui a été éprouvée, qui en a fini avec les épreuves et qui maintenant prospère. C’est la foi qui se libère. Elle peut aller à d’autres femmes, à d’autres enfants, pourquoi ? Parce qu’on est restaurés. Abraham est restauré ! Il n’a plus peur, il n’est pas malade physiquement, il n’a pas de problème, il peut assumer sa responsabilité de père, de mari pleinement ! Alors qu’il y avait des années en arrière, il disait qu’il était incapable de faire un enfant et même de l’élever, de prendre soin de lui. Mais là avec Ketura, il est allé, il l’a prise. Il n’y a pas eu de vision ou de songe.

Dieu a fini avec lui, il est libre ! Sa foi est libérée, restaurée ! Maintenant il a une foi qui prend des initiatives, qui mène des conquêtes, qui manifeste des victoires, alléluia ! Il est connecté avec Dieu. Entre eux, il n’y a plus de doute, il n’y a plus d’incrédulité. Ses choix sont les choix de Dieu. Et quand l’Église va entrer dans la saison de cette foi restaurée, il y aura des Ketura ! Parce que c’est le fruit de la foi restaurée. Des églises qui vont naître, des incroyants qui vont venir à la foi, qui vont bénéficier de notre restauration, de notre libération, de notre gloire, de notre puissance, de notre autorité, de notre prestige, de notre connaissance, de notre expérience avec Dieu ! Ce sont des Ketura.

Six enfants… Abraham, toi qui disais que tu étais fini, tu n’étais plus rien, tu ne pouvais plus prendre de femme ni faire des enfants, c’était trop long, trop compliqué ! Il a dit « qu’Ismaël vive devant ta face ». Dieu a noté cela. Mais comment se retrouve-t-il subitement avec de la vigueur ? Il prend une femme, il fait des enfants avec elle. Ketura et ses enfants sont le fruit de la foi qui prospère. Frères, notre foi doit prospérer. Et nous devons savoir que Dieu nous éprouve afin que notre foi prospère, qu’elle porte du fruit et qu’elle en porte beaucoup ! C’est le principe de Dieu. C’est pour cela que nous sommes éprouvés. Il peut exister une foi stérile, qui ne produit pas, qui ne prospère pas, et ce n’est pas bon. Il faut que ta foi t’amène à la patience, il faut qu’elle t’amène à être en mesure de sacrifier à Dieu. Cela est très important !

Le sacrifice… L’épreuve d’Abraham s’est terminée là. Ça a été le point culminant. La foi qui fait des sacrifices. Est-ce que nous l’avons ? Nous passons le temps à murmurer, mais est-ce que nous avons la foi qui peut faire des sacrifices de ce genre ? Le Seigneur lui a dit « ton unique, celui que tu aimes ». Le cœur de l’homme est le temple du Saint-Esprit. Mais quand ce que tu aimes prend de la place dans ton cœur, quand cela prend la place de Dieu, ça fait un conflit. Il faut pouvoir le sacrifier. Chacun de nous a un Isaac ! Et il faut pouvoir le sacrifier pour que Dieu te loue aussi, pour qu’il te chante aussi ! Il ne peut pas le faire, si tu n’as pas sacrifié ton Isaac, ce que tu aimes. Dieu va te louer quand il va sentir que tu as pris de toi quelque chose de cher et que tu le lui as donné. Pour arracher à Dieu des louanges, il faut vraiment qu’on perde quelque chose, qu’on sacrifie quelque chose ! Ça c’est dans l’adoration avec le Seigneur. Les autres n’ont rien à voir là-dedans. Ce n’est pas une histoire qui les concerne.

Notre foi doit arriver à des mariages avec Ketura, à des enfants avec elle. Ce n’est pas seulement une foi qui tombe dans les affaires d’Ismaël. Une foi qui se retrouve en train de trembler parce qu’on a dit de sacrifier Isaac. C’est une foi qui doit être en mesure de sacrifier Isaac. Tout sacrifice qu’on peut faire est important, mais Dieu est plus important que cela. Abraham ne pouvait pas comparer Isaac et Dieu ! Il a vu, il a jugé et il a sacrifié l’enfant. Dans son cœur, il était déjà mort, il a pris sa décision. Dieu a vu cela « tu as osé me tuer ton fils ; maintenant je reconnais que tu m’aimes et que tu me crains ». Le problème qui est ici, c’est que Dieu lui a demandé de le faire. Ce n’était pas volontaire, c’est Dieu qui lui a dit de le faire. Et Dieu nous parle à chacun d’entre nous, sur ce qui nous concerne, sur nos actes, Dieu nous parle. Ce que nous aimons, que nous préservons, que nous gardons jalousement, ce dans quoi on ne veut pas entrer, qui fait aussi qu’on tourne en rond. Dieu connaît l’Isaac de chacun de nous.

Frères, nous devons monter. C’est quand on monte, qu’on descend. Quand on monte avec Dieu, on redescend rempli, responsable, patient, doux, calme, serein. Et quand le diable te voit, il sait qu’il a rencontré un homme de foi. A partir de ce moment, ta foi se manifeste. Tu as le loisir de prendre Ketura, parce que tu sais que tu peux assumer ta responsabilité. Quand nous allons entrer dans cette plénitude, notre foi doit engendrer des Ketura et des enfants d’elle. C’est la foi qui prospère et la foi chrétienne doit prospérer. Le message qu’on a reçu nous a donné une foi qui doit prospérer. Regardez le message, qu’est-il devenu ? Est-ce qu’on en parle ? Est-ce que les gens sont au courant, frères ? Non ! Avec les années, cela a disparu ! Ceux mêmes qui parlent contre le message sont devenus plus nombreux. Pourquoi ? C’est l’épreuve de la foi et de la patience ! C’est une Église qui est dans l’épreuve et c’est Dieu qui est à la base parce qu’il doit vider chacun de nous. Il doit nous vider afin de nous remplir. Nos imperfections doivent ressortir.

Beaucoup d’Ismaël sont nés. Je l’ai prêché ici, cela fait longtemps. Ce sont des naissances que Dieu n’a jamais voulues, mais elles sont venues quand même. Notre impatience a produit cela. Mais il faut qu’on avance. Ketura et ses enfants étaient une autre famille d’Abraham dans une autre saison. Aujourd’hui tu es à Koumassi, demain tu auras une autre famille parce que la mort de Sara, c’est la fin d’une saison. Le temps vient où on ne parlera plus de l’Église de Laodicée, mais de son fils. On parlera du Fils, de l’Église restaurée, de l’Épouse de Jésus-Christ. Le temps vient où on ne dira plus Esther, la nièce de Mardochée, on dira « La Reine Esther ». La petite Esther vierge qui est allée dans la maison du roi, participer à une épreuve avec plusieurs autres vierges et qui a été choisie à la fin. Elle est entrée dans une autre saison : femme mariée, épouse du roi, partageant son trône, son sceptre, son autorité, sa puissance. Elle peut parler au royaume et ça marche ! Elle a changé de position. Elle est devenue une femme qui a de l’autorité et du pouvoir. Une femme à qui le roi dit « mon épouse, qu’est-ce que tu veux ? Dis ta demande »

Ce qu’elle va demander lui sera accordé. On ne parle plus d’Ismaël à ce niveau, le produit des mauvais sentiments, de la chair mélangée à l’esprit, où on ne comprend plus, on oublie même ce que Dieu a dit et on fait ce qu’on veut. On fait des plans, on s’assoit, on discute. Monsieur et Madame discutent, ils arrêtent des décisions qu’ils mettent à exécution. Nous sommes impatients, nous voulons que les choses aillent vite. Nous passons par des voies détournées qui ne marchent pas toujours. Et arrivés devant, le chemin est bloqué, on doit revenir en arrière. Oh frères, c’est trop compliqué de faire marche arrière, mais il faut le faire ! Tu vas retourner pour reprendre par la bonne voie. Dieu nous attend là où on s’est séparé de lui. Il ne nous attendra pas ailleurs. C’est là où on a été trompé et qu’on a pris une voie qui n’était pas sa voie ; il nous attend là. Quand tu reviens, tu le retrouves là au même endroit.

Ketura a été une femme tranquille, paisible. Peut-être même qu’elle n’espérait pas Abraham. C’était un homme qui avait de l’envergure dans le pays. Elle ne pouvait pas penser qu’elle pouvait un jour se marier à Abraham. Et puis il a perdu sa femme et il s’est dit « je suis encore vaillant, comme si j’avais cinquante ans ! Je peux encore me marier ! ». Il peut encore tomber amoureux. JE PARLE EN ESPRIT ! Il va la prendre, et elle lui fait un enfant, deux enfants, trois enfants, quatre enfants… alors que Dieu lui a dit « Isaac, ton unique ». Quand on parle du fils de la promesse, ce n’est pas beaucoup de personnes. C’est un groupe d’élus. Et regardez bien frères, quand on parle d’Isaac, on parle de l’élection, c’est l’élu. Dieu a promis qu’il va venir, il est venu, il a grandi et effectivement il assure l’héritage. L’Ecriture dit que, quand Abraham est décédé, il a été enterré. Le verset suivant dit « Dieu a béni Isaac ». Après la mort d’Abraham, une autre saison a commencé. La promesse va être maintenant divulguée.

Mais nous ici, nous sommes dans cette saison de la restauration, où nous sommes devenus patients, où nous sommes appelés à faire des sacrifices ultimes. La prochaine saison, c’est qu’on peut aller marier Ketura et avoir des enfants avec elle. C’est la foi qui prospère, qui a vaincu le monde, qui a vaincu Satan, qui a vaincu les démons et les puissances des ténèbres. C’est la foi qui règne, qui domine. La foi qui a la permission de Dieu pour agir par inspiration, par autorité. Quand le Seigneur a choisi Adam, il lui a dit de régner sur la création, les animaux, et il régnait sur tout !

Donc Ketura et ses enfants sont le fruit d’une foi qui a été éprouvée, qui a vaincu et qui est entrée dans une saison de vie pour produire. A ce niveau-là, Dieu en a fini avec nous. Maintenant on agit en son Nom. Frères, si Abraham est allé sur la montagne avec Dieu, mais que reste-t-il à faire ? Ils ont fait ce qu’il y avait à faire, c’est fini. Le Fils de l’Église comme, c’est écrit dans Apocalypse au chapitre 12, ou l’Église quand elle sera manifestée, va produire des fruits. Mais ce ne sont pas des fruits de la promesse. Ce sont des fruits qui seront manifestés comme des biens de Dieu. L’Écriture dit qu’Abraham a donné des biens à son fils et il a fait des dons aux autres enfants. A Isaac, il a donné tous ses biens. Donc quand tu reçois tous les biens du Seigneur, tu produis des fruits. Et notre foi va manifester ces fruits, elle va prospérer parce qu’elle a été éprouvée par tous les moyens. Elle a vu ses faiblesses et ses difficultés. Elle a tenu ferme, elle a été restaurée, elle a fait tous les sacrifices nécessaires à son évolution, à son ascension, à la louange, à la gloire de Dieu. Maintenant elle prospère dans une autre saison.

C’est là que nous allons entrer. Et les fruits seront manifestes. Est-ce que le mariage d’Abraham et de Ketura n’était pas évident ? Est-ce que les enfants qu’ils ont eus n’étaient pas évidents ? Tout cela l’était ! Ketura n’était pas stérile, il a fait six garçons. On a vu avec les apôtres comment ils ont été éprouvés, comment ils ont souffert, mais quand Dieu les a visités, ils ont commencé à faire des Ketura, des enfants vraiment solides. Il y en a qui ont des noms, Timothée, Tite, Tychique, Epaphrodite, Epaphras. Ce sont les enfants de Ketura, eux ils sont venus après l’épreuve, les tempêtes, les situations difficiles, le reniement de Pierre. Pierre reniant le Seigneur, c’était un film qu’il fallait voir. Un vrai homme de Dieu, reniant le Seigneur. Mais après toute cette tempête, Pierre s’est marié à Ketura, ils ont eu beaucoup d’enfants. Lui-même a dit aux frères que Dieu l’a choisi ; par sa bouche les païens sont venus à la foi.

Donc frères, soyons fortifiés. Nous sommes éprouvés c’est vrai, mais c’est Dieu qui fait tout cela. Il veut que tu sois patient, calme et serein, que tu ne sois pas englouti par les épreuves à venir. Et le Seigneur a raison de nous rendre patients frères. Car si nous ne sommes pas patients, nous ne pourrons pas supporter ce qui arrive devant nous.

Que le Nom du Seigneur soit béni. Nous allons nous remettre entre les mains du Seigneur. Je pense que c’est un message très simple et très clair, que nous avons compris.



Faire front par la foi — deuxième partie
Nous allons continuer et achever ce que nous avions commencé, parlant de la foi. C’est le deuxième point : La foi et la bénédiction. Cela rentre dans le cadre de la première prédication et aussi d’une série de prédications que nous sommes en train de donner ces temps-ci. Après
Faire front par la Foi - première partie
« Faire front par la foi » est un sujet que je vais aborder en deux temps. Certainement qu’on ne pourra pas finir aujourd’hui. On aura le temps de revenir là-dessus. Mais on va déjà commencer. Nous lisons Marc 11 à partir du verset 22 : 22Jésus prit la parole, et
Vivre la prière de la Foi
« Vivre la prière » est une parole d’exhortation sur la foi. Nous devons la vivre. La prière ne doit pas être séparée de notre attitude. Quand nous prions, nous devons avoir un comportement qui l’accompagne. Nous lisons dans Marc 11 à partir du verset 12 : 12Le lendemain, après qu’ils