Jésus et Marie

Prédications 21 mai 2018

Je voudrais parler de Marie. Pas de la vierge Marie des catholiques. Je voudrais parler de Marie, la servante du Seigneur. Marie la mère de Jésus. Je voudrais parler d’elle. Et en parlant d’elle, je veux m’appuyer sur tout ce qui s’est passé avec elle et aussi avec Jésus pour nous exhorter et pour nous encourager. Amen. L’esprit de Dieu a attiré mon attention sur cette sœur, cette femme, et sur le comportement qu’elle a eu durant toute l’existence de son fils, de celui qui a été appelé son fils, qui est devenu par la suite son Seigneur, son maître, celui dont elle est devenue le disciple et qui, à la fin, est devenu son Dieu. Amen.

Le comportement que Marie a eu, pendant tout le temps qu’elle a été avec Jésus, depuis la conception de l’enfant, pendant la grossesse, à l’accouchement, pendant tout le temps qu’elle l’a éduqué, qu’elle a pris soin de lui, quand il a grandi, pendant son ministère, pendant ses temps de souffrance à la croix, pendant sa mise au tombeau, à sa résurrection et à son retour par le baptême du Saint-Esprit. Tout ce parcours-là a été un parcours très enrichissant, un parcours plein d’enseignements, et ce matin, je voudrais attirer votre attention là-dessus afin que chacun de nous trouve des paroles pour s’encourager. On va commencer la lecture dans le chapitre 7 d’Esaïe, à partir du verset 14 :

C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, Et on lui donnera le nom d'Emmanuel.

Voici une écriture qui a été donnée et, pour retrouver son accomplissement, on lit dans Luc chapitre 1 à partir du verset 26. Voici, que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, Et on l’appellera Emmanuel. Emmanuel, veut dire ‘’Dieu avec nous’’. Et Dieu avec nous, c’est Dieu devenu Sauveur parce que Dieu est venu avec nous pour nous sauver. Amen. Alors, Luc chapitre 1, nous lisons à partir du verset 26 :

Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L'ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n'est impossible à Dieu. Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta. Amen. Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole !

Je voudrais vous démontrer ce matin, par les écritures et par les témoignages que nous avons au sujet de cette femme que, Marie la mère de Jésus, a été une femme de mission. Amen. C’est le fond de ma pensée. Elle a été une femme de mission et je vais vous le démontrer à travers tous les témoignages qui ont été rendus d’elle, et nous appeler à considérer la position dans laquelle on se trouve. Dans chaque génération Dieu entame une œuvre, et quand Il entame son œuvre, il y a des acteurs qu’Il visite, des acteurs qu’Il choisit, des hommes et des femmes qui sont dans sa maison ou même en dehors de sa maison mais qu’Il choisit.

C’est pour cette raison que le Seigneur, par moment nous dit : je vous ai choisis, je vous ai choisis. Ce n’est pas simple. Pour certains, peut-être que Dieu n’a pas besoin de dire ça mais moi, je vous dis que Dieu a besoin de nous dire et de nous rappeler, quand c’est nécessaire, qu’Il nous a choisis. Car, quand Dieu te dit qu’Il t’a choisi, ça veut dire quelque chose. Ce n’est pas une parole vide de sens. On ne choisit pas les gens en vain ! Non, frères ! Nous tous qui sommes ici, est-ce que nous ne sommes pas des choisis de Dieu ? On sait que nous sommes des choisis de Dieu, mais quand Dieu te dit : Toi, je t’ai choisi ! Mais c’est pour faire quelque chose ! Quand Dieu te dit : Je t’ai choisi, c’est pour une mission, c’est pour une œuvre. Ici déjà, quand nous regardons la conversation qu’il y a eu entre l’ange Gabriel et Marie... Il y a eu une conversation entre les deux ; l’ange lui a dit quelque chose. L’ange lui a dit qu’elle avait été choisie, qu’une grâce lui avait été faite. Cela voulait dire implicitement que Marie était mise en mission par le Seigneur. Dieu la mettait en mission. C’est ce que ça voulait dire implicitement. Dieu la mettait en mission. Car, frères, porter une grossesse sans avoir connu d’homme... Est-ce que vous avez imaginé ce que cela a pu faire dans son environnement social ?

Une femme qui ne connaît pas d’homme et qui est enceinte...Même si Marie était fiancée, on n’a pas vu de mariage célébrée. Les gens savaient seulement qu’ils voulaient se mettre ensemble et, déjà, une grossesse évolue. On voit ! C’est l’opprobre qui a été jetée sur elle. L’appel qu’elle a reçu, le choix qu’elle a reçu de Dieu a jeté sur elle l’opprobre, la honte, la confusion, parce qu’en ce temps-là, frères, ce n’est pas comme aujourd’hui où les femmes se promènent dans la rue, prennent des grossesses et on ne demande même pas à qui ça appartient. Ici, on a affaire à une société très évoluée par rapport à la connaissance de Dieu. Les gens savaient, ils avaient des enseignements, et une loi qu’ils suivaient. Ils avaient un Dieu qu’ils adoraient tous. Donc, une femme qui n’était pas mariée et qui devient enceinte c’est un problème : elle n’est pas mariée, elle est enceinte... ça veut dire qu’elle a trompé son fiancé ! C’est ce que ça veut dire selon les hommes et personne ne pouvait démontrer le contraire, car dans la loi humaine, Dieu a établi qu’une femme qui tombe enceinte a forcément connu un homme. Elle a connu un homme. Et l’Ange ne s’est pas promené au domicile des parents de Marie pour les avertir que leur fille devrait tomber enceinte et qu’ils devraient garder le silence. Non, il n’a pas fait ça. Il a laissé la situation telle qu’elle est et la confusion est tombée sur elle.

Elle a eu honte, frères, elle a été humiliée, mais Marie a-t-elle douté dans ces moments-là ? Parce que la grossesse, comme on le dit communément, ça pousse devant ! Ça ne se cache pas ! Tout le monde voit ! Et plus tard, les voisins ont dit : N’est-ce pas celui-là, le fils de Marie ? Mais c’est le fils de Marie, c’est elle qui l’a accouché. Et son mari, qui sentait le problème venir, a pris dans son cœur la résolution de se séparer d’elle, ne sachant pas qu’elle avait été choisie par Dieu, qu’elle avait reçu de Dieu une mission. Il voulait la répudier, déjà sur les fiançailles. Parce qu’on ne s’est pas encore mariés et tu m’as déjà trompé, donc il vaut mieux qu’on s’arrête là. Marie a dû éprouver beaucoup de chagrin. Elle a ressenti ce sentiment d’abandon, ce rejet. Elle était jeune en ce moment-là ! Que va-t-elle devenir, si Joseph l’abandonnait dans cette situation ? Comment va-t-elle vivre ? Mais c’était la pensée de Joseph, ne l’oublions pas. Il y a des frères qui ne veulent pas accepter l’opprobre que suscite la Mission divine. Ils ne veulent pas accepter la moquerie, ils ne veulent pas accepter d’être une victime, Oui, la victime de Dieu. Quand Dieu te choisit pour une mission, tu deviens une victime : victime des opprobres, victime des moqueries, victime de tout ce qu’on peut imaginer parmi les gens ! Donc, Marie a souffert avec ça. Ce n’est pas une étape qui a été facile pour elle. A-t-elle seulement compris complètement où cela la mènerait ? Mais par la Foi, elle a dit à l’ange : Qu’il me soit fait selon ta parole, selon ta volonté. Moi, je n’ai rien à dire. Si c’est Dieu qui m’a choisie, que son nom soit béni ! Alléluia.

Mais le Seigneur a dû se montrer à Joseph - c’est le témoignage de Matthieu – pour lui dire : Ta femme ne t’a pas trompé mais elle est enceinte parce que Dieu l’a choisie pour accomplir sa volonté. C’est le Saint-Esprit qui l’a couverte. Elle doit enfanter un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Dieu a dû tranquilliser Joseph. Et Joseph s’est tranquillisé, s’est calmé sur l’heure même. Et c’est juste. Il s’est calmé. Alors, ils sont entrés ensemble dans la vision de Dieu. Soulagement aussi de Marie et reconnaissance envers Dieu de ne plus être seule, sans Joseph. Ils sont entrés ensemble dans la mission divine parce que c’est une mission et ça ne faisait que commencer, frères. C’est juste le commencement et déjà, au commencement, il y a l’opprobre, il y a la moquerie, il y a la confusion car Joseph a accepté aussi l’opprobre. Joseph a accepté l’opprobre de Marie. Tu es avec une femme. On apprend que vous allez vous marier, mais qu’elle est déjà enceinte et tu la gardes quand même. Ça fait honte ! Mais Dieu l’avait délivré de la honte. Comme il était entré dans le secret de Dieu, Dieu l’avait délivré de la honte et de la confusion. Joseph a repris sa femme et ils étaient sereins. Amen. Les juifs ne comprenaient pas grand-chose, les voisins, les parents ne comprenaient pas grand-chose, mais Joseph était serein. Et même s’il allait dire à ses parents ou aux voisins : vous savez, ma femme, un ange l’a visitée, le Saint-Esprit l’a couverte, elle va enfanter un fils… Ils vont lui dire : Joseph, on a compris ! Tu aimes ta chose ! Alors tu couvres son péché, mais si toi, tu as accepté, c’est nous qui allons te refuser ? Il n’y a pas de problème, on vous regarde ! Il faut la prendre. Mais c’est ce qui s’est passé, frères. C’est la réalité ça. Car quand la bible parle, il y a toujours un contexte, un environnement.

C’est la réalité ! Et Joseph et Marie ont vécu tout ça. Ils ont vécu ça dans le secret parce que Dieu les avait mis dans son secret. Ça les a soudés dans leur couple. Ils ont pu s’encourager mutuellement quand l’épreuve devenait difficile. Dieu avait commencé ainsi avec eux, l’accomplissement d’une grande prophétie biblique. Il a commencé avec eux une œuvre qui allait prendre tout le monde entier et amener au salut la création qui était perdue. Cela s’est passé simplement. Cela s’est passé entre une femme et un ange au commencement et après entre un ange et un homme. Donc l’information était entre les trois : l’ange, Marie et Joseph. Une prophétie importante comme celle-là ! Simplement, frères.

La grossesse a évolué jusqu’à ce que Marie arrive à l’accouchement. Le texte se trouve dans le chapitre 2 de Luc. Elle a accouché dans un endroit qui n’était pas vraiment approprié, parce qu’une femme ne devrait pas accoucher là. Ils ont voyagé jusque dans leur ville de naissance à Bethléhem. Pour Marie, il y avait peut-être la peur de partir, la peur de ce qui allait arriver, parce qu’elle était à terme, la peur de l’insécurité du voyage, dans un moment où une femme a justement besoin d’une grande sécurité pour accoucher et protéger son bébé, mais l’écriture a dit qu’elle devrait accoucher là-bas. Elle a dû faire confiance à Dieu. Ça n’a pas dû être facile. Donc, ils sont arrivés et sont passés à l’hôtel, il n’y avait pas de place. Pour finir, elle a accouché dans un lieu où on garde les animaux, les moutons, les brebis, dans une étable. C’est là qu’elle a accouché de son enfant. L’enfant est né là. C’est lui dont il est dit : Père Éternel, Emmanuel, le Dieu puissant, le Prince de paix. Amen. C’est Lui qui était là, et simplement l’œuvre de Dieu s’est accomplie. Alléluia. Alors, la mission de Marie commence. La mission de faire de ce bébé un homme. D’abord, il était dans son sein, maintenant il est sorti, c’est un bébé, un nouveau-né… parce que Jésus est né et il a grandi. C’est ce que l’écriture dit. Il fallait qu’en tant que femme, elle prenne soin de cet enfant, qu’il grandisse, qu’il soit un homme et qu’il commence sur cette terre son ministère céleste, qu’il entame sa mission. La mission de Marie a commencé avant la mission de Jésus. Il a fallu Marie d’abord, qu’elle accepte l’écriture, qu’elle accepte la mission, la nouvelle que l’ange lui avait donné, et que le Seigneur se mette en marche au travers d’elle. Et c’est ce qui s’est passé.

Le chapitre 2 de Luc parle de comment l’enfant est né. L’écriture mentionne une étape de la vie de Jésus qui ne passe pas inaperçue. C’est une étape de sa vie quand il a eu douze ans. La Bible ne dit pas trop de choses de son enfance car à cette époque, son ministère n’avait pas encore commencé et les disciples qui ont rendu témoignage de sa vie n’étaient pas encore là. Eux, ne savaient pas grand-chose. C’est Marie et son mari Joseph qui avaient les informations sur l’enfance de Jésus. Ils ont rapporté les informations sur une étape de sa vie, à douze ans. A cet âge, Jésus est un enfant qui vit normalement avec ses parents. Comme tout enfant, Il a dû entendre des sous-entendus sur sa naissance, puisqu’il est né de manière mystérieuse, et il a dû en souffrir. Peut-être qu’il a été même mis à l’écart par rapport à cela et que Marie, sa mère a dû en souffrir aussi, à cause des soupçons d’infidélité qui ont pesés sur elle au départ.

Ils sont allés adorer à Jérusalem et au retour, l’enfant est resté en arrière. Il a disparu. Comme ils sont venus en convoi, les parents ont d’abord cru qu’il était quelque part dans le convoi avec peut-être des enfants de son âge, en train de s’amuser sur la route. C’est ce qu’ils ont pensé et ils ont continué à marcher longtemps. Comme ils ne le voyaient toujours pas, ils sont retournés à Jérusalem pour le chercher. Là-bas, ils l’ont trouvé dans le temple. Vous connaissez ce fait. Ils l’ont trouvé dans le temple, assis, en train d’échanger avec les docteurs de la loi. Alléluia. Sa mission n’avait pas encore commencé. Non, non, sa mission n’avait pas encore commencé, mais ils l’ont trouvé en train d’échanger avec les docteurs de la loi. Il leur posait des questions sur la Parole de Dieu. Amen ! Que Dieu soit béni. Marie et Joseph sont venus, ils l’ont pris, ils lui ont fait la remontrance qu’il fallait car ils ne pouvaient pas ne pas lui faire de remontrance. C’était un enfant même s’il était appelé à être le Christ. C’était un enfant, frères. Tu ne nous as pas dit que tu allais rester ici, on t’aurait peut-être attendu, mais ce n’était pas sûr non plus. Un enfant de douze ans qui va demander la permission aux parents pour aller interroger les docteurs de la loi, ils auraient répondu : écoute, tu exagères Jésus ! Allons à la Maison, on doit marcher longtemps. Mais il n’a rien dit et il est resté dans le temple avec les docteurs. Ils lui ont dit : Mais il fallait nous dire où tu te trouves. On t’a cherché partout. C’était sa mission de veiller sur l’enfant parce que Marie avait reçu un secret. Elle et son mari avaient reçu un secret sur l’enfant. Donc, c’était leur mission, leur responsabilité de veiller sur lui, d’assurer sa sécurité, de le mettre dans les conditions jusqu’à ce qu’il grandisse pour entrer dans son ministère. Ils lui ont fait des remontrances et ils sont rentrés avec lui. La Bible n’a plus rien dit sur Jésus concernant son enfance. C’est la seule étape.

Après cela, on le retrouve quand il vient au Jourdain pour se faire baptiser. Mais il était connu dans l’environnement de ses parents comme le charpentier. Il y a un témoignage qui parle du fils du charpentier et un autre témoignage qui parle du charpentier. Je pense que c’est le témoignage de Marc qui parle du charpentier. Quand on regarde la vie de Jésus et de sa mère, on se rend compte que le père a dû mourir assez tôt. Après la naissance des frères et sœurs de Jésus, Joseph a dû mourir car à un moment donné, il n’apparaît plus dans les témoignages. Certainement que Jésus a dû prendre la place de son père dans son atelier après sa mort, en tant que premier fils. Jésus avait un métier. Il avait un métier, frères. Combien de frères veulent tout abandonner pour servir Dieu ? Mais Jésus avait un métier : c’était un charpentier. Je ne sais pas pourquoi il est devenu charpentier, mais il était charpentier. Son père était charpentier. C’est la formation qu’il avait reçue. Il est devenu charpentier. L’écriture dit bien : N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie ? (Marc 6 :3) N’est-ce pas le charpentier ? C’est lui, c’est le charpentier. Quand tu es sur cette terre, tu dois quand même avoir une profession ! C’était le charpentier. Il était charpentier. Son père et sa mère l’ont élevé jusqu’à ce qu’il soit grand et en mesure d’assumer sa mission. La mission de Marie, sa mère, consistait en cela aussi.

Je vais vous montrer que, Marie, dès qu’elle avait reçu la parole de l’Ange, dès qu’elle avait été placée dans le secret de Dieu, est restée en mission jusqu’à ce qu’à la Pentecôte elle reçoive le Saint-Esprit. Alléluia. Elle est restée en mission. Elle a travaillé. Elle a marché et dans toutes les positions où Jésus a été présenté, elle l’a servi. Alléluia. Quand il était dans son sein, elle l’a servi. Il est né enfant, elle l’a servi, elle s’est occupée de lui. Il est devenu grand, il a commencé à prêcher, elle a été dans son ministère, elle a été une femme de mission, une vraie servante du Seigneur. Ce n’est pas la Marie dont on parle aujourd’hui, la statue qu’on traîne aujourd’hui dans les grottes ! Ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Frères, je veux vous montrer que, quand Dieu te met dans son secret, tu dois te savoir en mission. Ce sentiment doit t’habiter car un secret de Dieu qui n’est pas connu par tout le monde, renferme une mission. Quand Dieu te dit qu’il t’a choisi, il faut te sentir en mission. Marie n’a pas seulement dit : bon, j’ai accouché, l’écriture dit que je devrais concevoir et enfanter un fils, voilà, le fils est là, je l’ai enfanté, il est là. Bon c’est fini ! Non, vous allez voir, elle ne s’est pas arrêtée là.

Quand Jésus est allé au Jourdain, Il a été baptisé par Jean-Baptiste. Il est revenu à la maison. On va lire dans Luc chapitre 2. Excusez-moi, j’ai oublié une étape, c’est la présentation au temple. Luc 2 verset 21 :

Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère, du nom donné par l’Ange avant sa conception Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur.

Vous voyez, ils n’ont pas failli ! Ils n’ont pas ajouté un petit nom. L’Ange lui a dit : Il s’appelle Jésus. C’est son nom, donc c’est un nom qu’il a reçu depuis le ciel. Le huitième jour, il a été consacré au Seigneur et on l’a appelé Jésus. Ils ont fait le sacrifice qu’il fallait faire et ils l’ont appelé Jésus. C’était son nom. Amen. Il a grandi avec son nom. Et là, Dieu a permis que Marie et Joseph entendent Siméon dire à propos de Jésus que maintenant il avait vu le salut. Ce sont des paroles fortes qui les ont aidés à avancer et tenir dans les moments d’adversité parce qu’ils s’en sont souvenus. Dieu permet ces balises-là pour nous aider aussi à avancer et rester forts ou le redevenir quand les luttes accablent et fatiguent. On lit maintenant dans Jean chapitre 2. C’est un texte que nous connaissons Les noces de Cana. Jésus est retourné à la maison et là, il a commencé quelque chose :

Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n'ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux, et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours.

Amen. L’écriture dit avec sa mère, ses frères et ses disciples. Ce n’est pas seulement cette écriture qui rend ce témoignage, mais vous voyez que Marie a commencé le ministère, la mission avec Jésus. Elle n’a pas été seulement sa mère qui a pris soin de lui à sa naissance jusqu’à l’âge qu’il avait à ce moment-là, mais elle est entrée dans son ministère, elle a servi le Seigneur en tant que disciple. Elle a servi le Seigneur, elle a été dans son ministère. Ce qu’on doit bien comprendre, c’est que cela ne commençait pas maintenant pour Marie, mais c’était depuis que l’ange lui avait parlé. Ce qu’elle avait reçu de l’ange quand il lui avait parlé. Jésus ne lui avait rien dit. Ce n’est pas Jésus qui a prêché à sa maman. L’écriture dit qu’elle gardait les choses dans son cœur. Il y a des événements importants dans la vie du Seigneur qu’elle avait vus. Elle gardait toutes ces choses dans son cœur. Elle avait tout gardé depuis le premier jour où l’ange était venu lui parler ; Quand l’ange avait parlé à son mari Joseph qui cherchait à la répudier en secret, parce qu’elle était tombée miraculeusement enceinte. Elle avait enfanté frères ! Avec les étapes où l’ange les avait fait partir en Égypte, où ils ont été ramené après la mort d’Hérode, les songes et les visions qu’elle avait avec son mari au sujet de l’enfant, tout ça frères…Marie a tout gardé dans son cœur. Ce n’est pas Jésus qui avait prêché à sa mère ! Non. Depuis le jour où elle a su qu’elle avait reçu une grâce, elle s’est mise en mission. C’est ce que je veux vous faire comprendre. Elle s’est mise en mission pour accomplir la volonté de Dieu parce qu’elle avait dit à Gabriel : qu’il me soit fait selon ta volonté, qu’il me soit fait selon ta parole… Je l’ai dit et j’insiste parce que vous allez voir après.

Vous comprenez frères ? Donc, quand tu entres dans le secret de Dieu, il faut te sentir en mission. Et celui qui est en mission accepte l’opprobre, accepte la souffrance, accepte les difficultés. Il accepte de porter les charges de la mission avec celui qui l’a envoyé. Dieu a ses charges parce qu’il est au ciel. Nous avons les nôtres parce que nous sommes sur la terre dans un environnement humain, dans un environnement de démons. Il faut accepter ! Et Marie a accepté. Ne pensez pas, frères, que cela a été facile pour elle ! Ah non ! J’ai déjà relevé un premier élément. Ça n’a pas été facile pour elle. Elle était avec le Seigneur, sachant tout ce qui s’était passé dans l’environnement de sa naissance, de sa croissance. Après avoir tout observé, elle a su qui était Jésus. Et à cette fête de Cana, elle était là. Son mari n’était plus là. Il était déjà certainement mort. Il n’était plus là. Donc, elle s’est retrouvée avec son fils. C’est son fils. L’écriture dit, un enfant nous est né, un fils nous est donné. C’est l’enfant qui est devenu fils. Amen. Après il y a une croissance. Elle était avec son fils qui est devenu un responsable, un Ministre de la parole, un homme oint, un serviteur de Dieu. Elle était avec lui. Elle le servait, frères - C’était sa mission.

Vous allez voir que d’autres femmes sont venues s’ajouter avec Marie. Il y avait une autre Marie, Marie de Magdala et d’autres femmes qui sont aussi entrées dans le secret de Marie. Elles ont commencé à servir le Seigneur, à l’assister avec leurs biens. Marie était dans les déplacements de son fils. Et là, elle voyait le Maître. Ils sont allés à des noces et il y a eu un problème. Le vin a manqué. Elle est allée voir son fils pour lui dire : ils n’ont plus de vin. Ils n’ont plus de vin, sachant qui Il est. Ils n’ont plus de vin. Et Jésus de répondre : Mais femme, qui y a-t’il entre toi et moi ? Marie a dû répondre dans son cœur : Tu sais ce qu’il y a entre toi et moi ! Oui, je ne suis pas une ignorante ! Je te connais ! Avant ta naissance, je te connais…Je sais qui tu es. Alléluia ! Et tu sais très bien ce qu’il y a entre toi et moi ! Alléluia. Femme, qu’il y a-t-il entre toi et moi ? Elle n’a rien dit. Elle avait déjà posé son problème. Il a dit : Mon heure n’est pas encore venue.

Mais son heure n’a pas tardé à venir, dans les secondes qui ont suivi. Alléluia. Ça veut dire que le besoin a créé l’heure de Jésus. C’est le besoin qui manifeste l’heure du Seigneur. Quand le besoin est là, l’heure du Seigneur est arrivée. S’il n’y a pas de besoin, il n’y a pas d’heure du Seigneur. Quand le besoin est là, l’heure du Seigneur est arrivée. Elle a dit : ils n’ont plus de vin… C’est une heure qui est arrivée. Nous sommes invités, on ne peut pas rester sans rien faire, il faut contribuer au mariage… Jésus a dit : remplissez d’eau ces jarres… Elle leur a dit auparavant : faites tout ce qu’il vous dira. Mais pourquoi elle dit : faites tout ce qu’il vous dira ? Elle le connaissait. Avec Dieu, on ne discute pas. Il dit va à droite, tu vas à droite. Va à gauche, tu vas à gauche. Assieds-toi, tu t’assois. Fais ce qu’il te dit et tu verras le miracle s’accomplir. C’est tout ! Faites ce qu’il vous dira. Ne raisonnez pas. Quelqu’un vous dit, mettez de l’eau dans des jarres. Si toi, tu vas commencer à discuter mais qu’est-ce qu’il dit celui-là « mettez de l’eau dans des jarres », On dit qu’il n’y a pas de vin et toi, tu dis mettez de l’eau dans les jarres…Faites ce qu’il vous dira. Vous allez voir ce que moi, j’ai vu. Là, Marie avait déjà expérimenté la Parole de Dieu ce qui lui donnait une grande confiance, une grande foi. Chacun tient son secret. Ils ont exécuté et Jésus a dit puisez ! Puisez ! Quand ils ont puisé, l’eau est devenue du vin. Les gens se basent sur ça aujourd’hui pour boire. D’ailleurs, cela a été le premier miracle de Jésus. Mais est-ce que Jésus vous a ordonné de boire après ce miracle ? Non !

Vous voyez frères, il y avait un secret entre cette femme et cet homme. C’est ce que je veux vous faire comprendre. Dieu ne choisit pas les gens en vain. Quand Dieu t’a choisi et que tu le sais, ou bien quand il te choisit et te le dit, tu dois savoir à ce moment-là que Dieu te met en mission. Donc, tu dois accepter la mission, tu dois accepter les évènements, les circonstances qui entourent la mission; Car le choix de te faire sortir d’un groupe, d’un ensemble pour te placer quelque part dans une particularité implique une mission. Dès cet instant, tu ne peux pas te comporter comme les autres. Regardez cette maman qui suit son fils partout ! Elle pourrait rester chez elle mais elle a choisi de le suivre partout. C’est parce qu’elle se sentait en mission auprès de Lui. Elle savait ce que Dieu lui avait dit depuis le début. S’il commence à aller partout en Israël pour prêcher, on le suit ! Ses frères aussi le suivaient. Sa famille le suivait. Quand je méditais cette écriture, j’ai compris que Marie avait parlé à ses enfants, car à un moment donné, les frères et sœurs de Jésus n’étaient pas dans le secret parce qu’ils ne savaient rien de ce qui s’est passé au sujet de leur grand frère, au point qu’ils avaient commencé à dire des paroles un peu méchantes. Va prêcher ailleurs… va chez ceux qui te croient… Elle a dû les faire asseoir et leur dire faites très attention, vous ne savez pas ce qui s’est passé avec cet homme-là. Elle a dû leur raconter ce qui s’est passé avant leur naissance avant qu’ils ne se rangent. Ils se sont rangés derrière leur maman car c’est elle qui avait le secret.

C’est ainsi qu’ils avaient renoncé à lui tenir des propos méchants car leur maman a dû leur demander de faire attention ! Votre frère n’est pas un homme simple et moi, je suis en mission à côté de lui. Dieu m’a dit quelque chose. Et regardez ! Depuis le début où l’ange lui a parlé jusqu’à ce que Jésus finisse son œuvre et meurt, à 33 ans... Bon, l’histoire dit qu’il a vécu 33 ans. Vous voyez que, ce que Marie a reçu n’est pas quelque chose qui est arrivé en deux ou trois jours. Sa mission a duré toutes ces années. Et pendant ce temps, elle a subit l’isolement social car à cause de son choix, elle a dû renoncer à des relations sociales normales dans une vie. Jésus avait pris de la place dans sa vie. C’est comme nous aujourd’hui, parce qu’on est différent, on a renoncé à beaucoup de choses, on a perdu des amis, la famille, et subi des moqueries. Oui, tout ce temps, elle avait les yeux collés à son fils. Et la partie la plus pathétique, c’est à la croix, quand ils l’ont crucifié…

On va le lire, Jean 19 verset 25. Il y a d’autres témoignages qui disent qu’au début elle se tenait un peu à l’écart, mais après, elle a bravé tous ces soldats. Elle s’est retrouvée à côté de la croix :

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.

Amen. Je viens de vous montrer que Marie a partagé le ministère de Jésus durant toutes ces années. Maintenant, ils sont arrivés à la crucifixion. Elle était là, à la crucifixion. Sa mission continuait toujours. Elle était là. Et à la crucifixion, ce que je veux montrer, c’est que Marie a partagé la douleur de son fils. Oui, avec toute l’incompréhension et les questions qui ont pu surgir : comment peux-tu permettre qu’il finisse comme cela ? N’est-il pas venu pour sauver le monde ? À moins qu’elle ait eu la révélation que cela devait se passer ainsi. Quoiqu’il en soit, une mère meurt en même temps que son enfant, quel que soit l’âge qu’il a car ce n’est pas dans l’ordre des choses que l’enfant meure avant les parents. Et surtout pas comme un brigand. La douleur ressentie déchire les tripes, déchire le cœur. La perte est immense. Elle est inhumaine. Après la mort de l’être aimé, on n’est plus comme avant, même si on a pu s’y préparer. Il y a un manque terrible. Et puis voir souffrir et être impuissante à faire quoi que ce soit qui soulage, qui arrête la souffrance, qui arrête la mort à venir… Jésus lui-même a dit « si cette coupe pouvait s’éloigner de moi ». A plus forte raison, une maman qui voit son fils souffrir dans ces conditions si terribles que même les romains ne voulaient pas de cette exécution pour leur peuple tant elle était cruelle. Jésus a aussi dit « non pas ma volonté mais la tienne ».

Probablement que, pour ne pas sombrer, cette femme a aussi eu cette pensée divine. Ce qui l’a rendue plus forte. Il y a aussi cette pensée que son fils est en train de subir injustement le châtiment de toute l’humanité et plus près d’elle, le châtiment à sa place à elle, à la place de ses autres enfants, à la place des gens du village, à la place de tous. Et cela, personne ne s’en rend compte, sauf elle peut-être si Dieu le lui a révélé, et au contraire les gens lancent encore des moqueries sur celui qui est en train de mourir à leur place. Donc, en plus de voir souffrir physiquement son enfant, elle entend et ressent la haine et le mépris des autres. Marie était venue secourir son enfant, son fils, son Seigneur. Avec son cœur de femme, elle est venue se mettre là, à le regarder, à le contempler. Elle a partagé sa douleur, sa souffrance et elle voulait entendre certainement les dernières paroles qu’il avait à lui dire avant de s’en aller. Ça c’est une mère, une femme en mission…

Il y a des frères et sœurs qui veulent se mettre dans des relations avec Dieu où c’est seulement eux qui sont toujours en train de réclamer Seigneur fais-moi ci, Seigneur fais-moi ça, je veux ceci, je veux cela ! etc…Vous n’avez rien compris de la foi ! Vous n’avez rien compris de la vie chrétienne ! Ce n’est pas de ça qu’il s’agit ! Marie a été en mission. Elle a été en mission ! Qu’est-ce que Dieu doit faire pour toi qu’Il n’a pas déjà fait ? Que cherches-tu ? Qu’est-ce que tu cherches ? L’écriture dit que la vie vaut mieux que tout le reste. La vie, la vie que Dieu t’a donnée, la vie éternelle, le fait que tu ne périsses plus, que tu sois sorti de l’enfer pour être placé au paradis vaut mieux que tout le reste. Et c’est la relation qui nous lie au Seigneur. Dieu nous appelle pour nous sauver de la perdition. Les choses de cette terre, les païens les ont déjà. Si les païens ont ça, ce n’est pas les chrétiens qui ne peuvent pas l’avoir. C’est comme ça que Dieu nous a appelés. Il ne nous a pas dit : Venez, je vais vous donner du travail, des voitures, des belles maisons… Ce n’est pas ça les promesses de Dieu. Les païens ont ça. Tout homme qui travaille sur cette terre peut avoir tout ça, mais la vie éternelle, c’est Dieu qui la donne. Le Ministère, c’est Dieu qui donne. Les dons, c’est Dieu qui donne. Alléluia. Toutes ces choses, c’est Dieu qui donne et c’est une grâce de prendre part à l’œuvre de Dieu, d’être placé dans la mission de Dieu. C’est une grâce. Mais il y en a qui foulent ça aux pieds parce qu’ils ramènent tout à la vie sociale. La mission de Marie allait au-delà de ça. La Bible ne parle même pas de ces choses… comme elle était la mère du Seigneur, elle devrait avoir beaucoup d’argent, elle devrait être à l’aise et riche. Non ! La bible ne parle même pas de ça ! Non, frères, ce n’était pas important. Qu’est-ce qu’il avait Joseph ? Joseph, dans la maison duquel Jésus est né. Qu’est-ce que Dieu lui a donné en contrepartie ? Est-ce qu’il disait : Marie a porté le Messie, c’est important, c’est un grand rang social, donc pour ça tu seras milliardaire… Qu’est-ce que Marie va en faire ? Une pauvre femme !

Aujourd’hui, il y a des esprits tordus qui vont y réfléchir pour dire que Dieu n’a pas été gentil ! Il aurait pu rendre cette femme assez riche… Mais riche de quoi ? Elle avait tout. Elle a vu un ange. Quelqu’un a déjà vu l’ange Gabriel ? [L’assemblée répond non]. Est-ce que les milliardaires de ce monde ont déjà vu l’ange Gabriel ? [L’assemblée répond non]. Elle, elle a vu l’ange Gabriel ! Elle a vu un ange. Il lui a parlé. Ils ont conversé, frères. Si tu as eu ça, c’est fini ! Tout palis à tes yeux. Un ange vient te confier une mission, qu’est-ce qui est plus important que cela ? C’est fini ! Adieu la terre ! Elle était focalisée sur ça : JE DOIS ACCOMPLIR MA MISSION. Dieu m’a confié une mission. Cet homme, hier il était mon bébé, aujourd’hui, c’est le Seigneur, c’est le Maître. Il est en train de faire une œuvre.

Ils ont marché ensemble et quand Jésus a été crucifié, elle est venue se mettre là. Elle a dit à sa sœur : Allons, approchons-nous. Elle a bravé les militaires, les soldats au moment où les hommes fuyaient. Les hommes fuyaient. Les Pierre, les Jean, les hommes fuyaient. On a même dit à Pierre : Toi, tu étais avec lui… il a dit non… si, tu étais avec lui… trois fois il a renié le Seigneur. La Bible dit qu’il regardait de loin. Elle, elle s’est approchée. Elle est venue à la croix. Elle s’est mise là, avec sa sœur. Les femmes sont courageuses. Ne les méprisez pas. Il y a des moments, quand ça chauffe, ce sont les femmes qui sortent. Les hommes ont peur. Ils ont peur pour leur vie.

Marie est venue se mettre là, à la croix. Jean aussi est venu. Ils étaient là. Elle voyait Jésus souffrir, plein de sueur et de sang, défiguré. Elle l’a vu. Imaginez-vous ce que cette femme pouvait ressentir. OUI ! Je suis convaincu que ce jour-là, toutes les paroles qui lui ont été dites depuis le début l’ont traversée. OUI ! Depuis que l’ange Gabriel lui avait parlé. Elle a tout rassemblé ce jour-là. Elle était là. C’est la mission qui continue. Tu as dit qu’il me soit fait selon ta volonté, c’est la mission qui continue. La mission passe par-là, par la croix et Jésus leur avait déjà enseigné cela, que le Fils de l’homme devrait souffrir et mourir. Elle était là. Il lui a dit femme, voici ton fils… parce que c’était l’heure de la séparation. Jésus ne pouvait plus être avec sa mère dans la chair. Et à cette époque et dans ce contexte, une femme sans mari et sans fils pour subvenir à ses besoins était vouée à la misère et la mendicité. Bien qu’il soit à l’article de la mort, Jésus a encore pris soin de sa mère aussi bien affectivement que physiquement. Même s’il revenait à la vie, il serait devenu un esprit. Est-ce que vous comprenez ? Donc, c’était la séparation. Il lui a dit : voici ton filsC’est une image de Dieu confiant l’Église à ses apôtres. C’est une image : voici ton fils. Et il a dit à Jean : Voici ta mère. A ce moment-là, Joseph n’était plus là, donc il fallait aussi imaginer toute l’assistance qu’on peut apporter à une mère. Amen ? Et c’est comme ça qu’il a rendu l’âme.

Mais vous voyez frères ? On ne peut pas être dans la mission de Dieu et ne pas partager les souffrances de la croix, les souffrances de Christ. Marie n’était pas morte. Elle était là et son cœur saignait…son cœur saignait. Le spectacle qu’elle voyait faisait saigner son cœur. Elle souffrait. Elle souffrait. Elle et les autres sœurs étaient dans la souffrance de voir le Seigneur crucifié, comme ça, en train de mourir, avec le sang partout sur lui. Elle souffrait, mais cela fait partie de la mission. Il y a des frères et sœurs qui ne veulent pas souffrir. Non, ils ne veulent pas cela. Quand on parle de la mission de Dieu, ils veulent occulter cet aspect-là. On ne peut pas t’appeler serviteur de Dieu, servante de Dieu en occultant la croix et sa souffrance, la croix et son épreuve. Tant que tu n’as pas réalisé, tant que tu n’as pas vu le Seigneur souffrir, être meurtri dans ses souffrances, tu ne peux pas être un bon serviteur. Cela nous a été rappelé à Lakota. Le numéro 7 des prophéties du samedi. Il a dit : Regardez mes blessures… regardez mes blessures… tout n’est pas bien disposé dans ma maison, tout n’est pas disponible dans ma maison. Tout n’est pas disposé dans ma maison, faites paître le troupeau, plusieurs s’égarent, regardez mes blessures.

Si tu n’as pas partagé les souffrances du Seigneur à la croix, ce qu’Il a enduré pour faire sortir l’Église de là, frères, tu ne peux pas être un bon serviteur. Tu ne peux pas être une bonne servante. Vous voulez à chaque fois que ce soit Dieu… Seigneur, donne-moi ceci… Seigneur, donne-moi cela… Les gens prient tellement mal. Les gens prient mal frères. On ne voit pas où se trouvent les problèmes, on prie mal. Tout le temps on est en train de prier pour nos affaires personnelles : Seigneur, j’ai tel problème… Seigneur, j’ai ceci… Seigneur- Seigneur- Seigneur- Seigneur- Seigneur… mais la relation avec Dieu, ce n’est pas comme ça ! Ça, c’est la souffrance. Quand on prie comme ça, on souffre, on souffre beaucoup, car tu n’auras jamais l’assurance que tu es exaucé, parce que pour toi, quand tu vois les problèmes, tu penses que Dieu ne t’a pas exaucé, qu’Il ne t’a pas écouté. Dieu a bouché ses oreilles et il n’entend rien de ce que tu dis… mais ce n’est pas vrai ! Mets-toi en mission !

Elle était là, au pied de la croix à la crucifixion. Elle était là, partageant les douleurs du Seigneur. Elle a souffert. Il a expiré. Puis elle s’est retirée avec ses sœurs mais elle n’est pas allée loin. Il fallait qu’elle soit au tombeau… Il fallait qu’elle soit au tombeau. Frères, est-ce que vous voyez cette chose qui l’attire ? Ce n’est pas fini ! Ce n’est pas quelqu’un qui peut lui dire où on a enterré son fils ! Non, ce n’est pas quelqu’un d’autre qui peut lui dire ça. Il faut qu’elle sache où on l’a enterré. Il fallait qu’elle voie. Elle était là. Elle était là, elle attendait et comme l’écriture l’a annoncé, elle a vu venir le riche Joseph d’Arimathée. Il est venu et a pris le corps. Quand il a pris le corps, elles l’ont suivi. Marie et sa sœur l’ont suivi et ont vu là où on l’a mis et elles sont parties à la maison. Mais ce n’était pas fini. Le lendemain, quand le sabbat était fini, elles étaient revenues avec des aromates pour embaumer le corps Jésus. Arrivées là, elles se disaient qui va nous rouler la pierre ? Ce sont des femmes, elles n’avaient pas de force, mais elles voulaient accomplir la volonté de Dieu. C’est la volonté de Dieu. Elles voulaient accomplir la volonté de Dieu. Dieu a dit quelque chose à Marie, c’est là-dessus qu’elle était.

Qui va lui donner la force ? Qui va dégager cette pierre ? Au moment où elles se posent la question, voici un homme qui apparaît et qui leur demande : Qui cherchez-vous ? A ce niveau, il y a plusieurs témoignages. Il a demandé aux femmes ce qu’elles cherchaient. Elles ont dit : On cherche notre Seigneur, est-ce que vous savez où on l’a mis ? Parce qu’elles avaient trouvé l’endroit où on l’avait mis et quand elles arrivent, la pierre est dégagée, l’endroit est dégagé et lui, n’est pas là. Elles voient quelqu’un. C’était un ange et elles ont peur, l’ange les rassure, mais elles ne s’en sont pas rendu compte tout de suite…Est-ce que vous savez où il est ? Mais, il n’est plus ici. Il est ressuscité. Et c’est lui qui va leur rappeler les écritures et ce que Jésus a dit sur ce sujet-là. Elles ont été saisies de joie. Amen. C’est pour cela que les gens disent que ce sont les femmes qui sont allées annoncer la résurrection de Jésus. Marie était là au tombeau. Elle était là, à la résurrection… elle a été fidèle jusqu’au bout. Elle n’a rien lâché. Même quand c’était très dur. Même quand elle devenait fragile. Elle n’a rien lâché.

C’était une femme de mission. Dans tous les événements importants de la vie de Jésus, elle était là. Mais ça concerne un secret, quelque chose que Gabriel lui a dit dès le commencement. Cela faisait plus de trente ans que Dieu lui avait dit cela. Il y en a qui ont fait seulement 3 ans, 4 ans, 5 ans dans l’œuvre du réveil et qui sont partis. Ils sont partis après avoir raconté les visions, les songes, les révélations que Dieu leur a données, après avoir entendu les prophéties dans ce lieu, et ailleurs, ils sont partis. Ils ont oublié. Marie n’avait pas oublié. Trente-trois ans après, elle n’avait pas oublié. Non ! Elle n’avait pas oublié. Elle avait tout gardé dans son cœur. Ce secret de Dieu a été son moteur, le moteur de sa foi jusqu’à ce qu’elle soit allée dire aux frères les apôtres que le Seigneur est ressuscité. Ils ont dit : Oh, Marie, nos cœurs ont mal. Il ne faut pas aggraver en disant que le Seigneur est ressuscité. Marie, c’est vrai, tu souffres et nous on souffre aussi, mais toi, peut-être que tu souffres encore plus que nous parce que ça fait longtemps que vous partagiez la vie ensemble… Mais il ne faut pas nous faire souffrir… Elles ont dit : Non, on a vu un ange qui nous a dit qu’il est ressuscité. Il n’y a personne dans la tombe ! Il n’est pas là-bas… Ils ont dit : bon, qu’à cela ne tienne, on va aller voir. Ils ont couru. Pierre les a tous dépassés ! Pierre a couru plus vite que tout le monde. Ils sont arrivés à la tombe et on fait le même constat : il n’y avait rien ! Alléluia. Il n’y avait rien.

Marie était à la résurrection de Jésus. Elle était là. Ensuite, ils ont cherché à voir ce qui s’était passé et le Seigneur est apparu au milieu d’eux et s’est présenté à eux. A la résurrection, il a fait quarante jours avec eux. Pendant ce temps, il leur a donné des instructions. Il a parlé à plusieurs, a donné des instructions aux apôtres puis il est monté. Quand il est monté, Marie était à la Pentecôte, à la chambre haute. Elle était là-bas. La mission continue. On le lit dans Actes chapitre 1verset 12 à 14 :

12 Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d'un chemin de sabbat. 13 Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d'ordinaire ; c'étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d'Alphée, Simon le Zélote, et Jude, fils de Jacques. 14 Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

Amen. Marie était à la chambre haute. Celui qui était parti, c’est le Seigneur. Il va revenir. Il faut que je sois là ! Elle était en mission. Elle avait porté l’enfant Jésus, puis il est né. Elle l’a élevé, elle a marché avec lui, elle l’a servi. Il est mort, elle a vu là où on l’a mis, Il est revenu à la vie, Il est monté – elle savait qu’Il était monté. Pendant les quarante jours qu’Il a passés avec eux, certainement qu’Il a parlé à sa mère. Elle était à la Pentecôte parce qu’elle ne quittait plus les disciples. Elle ne quittait plus les apôtres. Elle était avec eux. Quand le Seigneur n’était plus là physiquement, elle était avec les frères et à la Pentecôte, elle a reçu le Saint-Esprit. Elle a reçu Jésus qui est venu, en Esprit, habiter en elle. L’enfant qu’elle a porté dans la chair est revenu en tant que Le Seigneur, le Saint-Esprit, Il est revenu et l’a habitée comme son temple. C’était une servante du Seigneur, une servante accomplie. On peut l’appeler « Marie, servante du Seigneur ». Elle a fait l’œuvre de Dieu depuis le jour où Gabriel lui a parlé jusqu’à la Pentecôte. Elle a été dans toutes les étapes de la vie de Jésus. Elle a été là, témoin oculaire. Elle était la seule qui pouvait raconter la vie de Jésus de A à Z sans se tromper, frères, parce qu’elle était là. Elle a partagé ses trente-trois ans de vie. C’est la seule qui a fait cela, les autres sont venus après. Marie a été une femme de mission. Quand Dieu l’a mise en mission, elle y est restée. Elle est restée en mission. Elle n’a pas dévié de sa mission, à gauche ou à droite. Elle n’est pas restée là à traîner. Elle a considéré la révélation que le Seigneur lui a donnée. Plusieurs fois l’écriture a dit Marie gardait toutes ces choses dans son cœur. Elle attendait de voir jusqu’à ce que la gloire du Seigneur soit manifestée. Alléluia. Une servante du Seigneur, frères.

Aujourd’hui, Dieu a mis l’Église en mission parce que Dieu nous a donné un secret. Le secret que Dieu a donné c’est le Message qu’on a reçu. Je ne parle pas de ceux qui ont reçu un message dans la tête mais de ceux qui l’ont reçu dans leur cœur, ceux qui ont reçu la vision de Dieu, la vision spirituelle de Dieu, ceux qui ont compris ce que Dieu attend d’eux. Ceux qui ont compris cela, Dieu les a mis en mission. Quand Dieu te dit Je t’ai choisi ou bien qu’il nous dit je vous ai choisis, il dit qu’il nous a mis en mission. Il faut rester un homme de mission. Il faut rester une femme de mission. Il faut être fidèle, il faut accomplir ton travail. Il faut être dans toutes les étapes, dans tous les points tournants, dans tous les points chauds de l’œuvre. Alléluia. Là où il y a la souffrance, là où il y a la paix, là où il y a l’épreuve, tu es dedans jusqu’à la fin. Il ne faut pas rester là, quand il y a la paix : tout va bien, gloire à Dieu et demain quand il y a une épreuve, un vent : Dieu est devenu bizarre, Il ne m’écoute plus, Il ne fait plus attention à moi… Le Dieu qu’on sert n’est pas comme ça ! Non ! C’est nous qui sommes comme ça. Nous, on souffle le chaud et le froid. Dieu n’est pas comme ça.

Depuis que Gabriel lui a parlé, Marie est restée en mission jusqu’à ce que le Seigneur meure, qu’Il revienne à la vie et qu’Il revienne en Esprit sur les apôtres. Elle était là. Elle a tout vu, elle a tout su, elle a tout expérimenté et elle a pu en rendre témoignage. Moi, je suis convaincu que lorsque les gens collectaient les témoignages, beaucoup sont allés la voir pour lui poser des questions car l’exactitude des paroles, n’est pas donnée à des gens qui n’étaient pas vraiment témoins. Ce sont des témoins fidèles. Amen.

Aujourd’hui, la mission de Dieu est devenue un problème pour beaucoup. Les prophéties qui doivent s’accomplir dans l’Église sont là. Vous avez-vu que, dans Esaïe chapitre 7, Dieu a prononcé cette parole pour dire : la vierge va concevoir et va enfanter… ça, c’est une prophétie ! Mais comment cela s’est-elle accomplie ? Avec une personne, une femme. Et cette femme n’est pas restée là comme si elle ne savait pas ce que Dieu voulait. Quand on lit les évangiles, on voit que Marie était présente et qu’elle a accompli l’œuvre de Dieu depuis le début. Elle n’a pas relâché. C’est ce que Dieu demande à l’Église aujourd’hui. Cette fidélité, cet esprit de mission, c’est ce que Dieu demande à l’Église. Ce n’est pas seulement la parole, mais des actes, des choses concrètes. Amen. On doit savoir que Dieu nous a mis en mission. Dès l’instant où le Seigneur te dit qu’Il t’a choisi, Il t’a mis en mission et tu dois assumer ta mission, tu dois assumer ton œuvre. Amen.

Donc, j’ai voulu, par la vie de Marie, attirer un peu notre attention, sur cette vie d’engagement, cette vie présente dans l’œuvre de Dieu, car sa vie a été présente dans l’œuvre de Dieu, cet engagement, cette vie présente à tout moment avec le Seigneur. C’est important ! Aujourd’hui, cela manque à beaucoup. Tout dépend de la relation dans laquelle on se met avec le Seigneur. Ça, c’est important ! La relation qu’on établit entre nous-même et Dieu. C’est très important. On ne doit pas être des gens exigeants, on doit être des gens simples. Un serviteur de Dieu, c’est un homme simple. Une servante de Dieu, c’est une femme simple. C’est la simplicité de cœur qui fait l’œuvre de Dieu. Tu n’as rien à exiger de Dieu. C’est Dieu qui fait l’homme. Dieu, c’est le seul qui peut dire : C’est moi qui t’ai fait et toi, tu n’as rien à dire. L’Écriture dit qu’Il est le potier. La Bible nous enseigne frères. Le potier, c’est lui qui donne la forme qu’il veut à l’argile. L’argile, c’est un tas de sable, une masse et quand le potier la prend, s’il veut une marmite, il va faire une marmite ; s’il veut un pot pour mettre des fleurs, il va faire un pot pour mettre des fleurs ; s’il veut un pot pour faire la sauce ou pour manger à table, il va fabriquer cela. C’est lui qui donne la forme et la masse d’argile n’a rien à dire. C’est ce que Marie a fait. Elle a dit Seigneur, qu’il me soit fait selon ce que tu as dit. C’est toi qui as dit, ce n’est pas moi. Qu’il me soit fait selon ce que tu as dit… Voilà comment elle a répondu. Sinon, elle aurait pu réagir, frères… Je ne suis pas mariée ! Je ne veux pas être enceinte et qu’on se moque de moi. Non, elle a dit qu’il me soit fait selon ta volonté, selon ta parole, selon ce que tu as dit. Elle s’est prêtée. Elle a été engagée. Elle a noté les évènements. Elle a noté les faits. Elle les a gardés dans son cœur. Elle les a mûris, elle les a médités et elle a veillé sur l’enfant. Amen. Que Dieu soit béni.

Marie, c’est une servante de Dieu. Ce n’est pas la Marie des catholiques. C’est la Marie de la Bible, du Nouveau Testament, des évangiles : Elle a été une vraie servante de Dieu. Elle a été présente dans la vie de Jésus depuis qu’elle l’a porté jusqu’à sa résurrection des morts. Elle a été présente dans l’œuvre de Dieu, après, quand ils ont reçu le Saint-Esprit, elle est allée dans sa localité avec les frères qui étaient de là-bas. Elle est restée avec eux jusqu’à ce qu’elle-même soit retirée chez Dieu. Elle a servi le Seigneur. Amen. Dieu saura la récompenser. De la même manière qu’on parle des Pierre, des Paul, des Jean, des Jacques, on peut parler de Marie. Elle a servi Dieu. C’est ce que le Seigneur nous demande aujourd’hui : qu’on soit des serviteurs et des servantes de Dieu. Un serviteur de Dieu, c’est quelqu’un qui marche avec le Seigneur dans l’humilité, dans la simplicité de cœur. Celui qui a remis son sort à Dieu, qui lui a recommandé sa vie, qui met la main à la charrue et qui ne regarde plus en arrière. Quand tu es engagé dans l’œuvre de Dieu, tu ne reviens plus en arrière. On va de l’avant. Alléluia. Soyons des hommes et des femmes de mission. C’est ce que je voudrais nous dire ce matin. Amen ! Que Dieu nous bénisse

[Chant dans l’assemblée : Je suis à toi Seigneur, je suis à toi maintenant.]

On va prier et chacun va se remettre entre les mains du Seigneur. Que Dieu nous donne d’avoir l’intelligence ouverte sur la mission. Bénissons aussi le Seigneur pour cette mission de Marie qui est aussi la nôtre parce qu’aujourd’hui, nous sommes placés dans la même condition. Alléluia. On est dans la même condition. Nous, on n’enfante pas Jésus dans la chair, on enfante un caractère spirituel, dans notre génération. Donc, on est en mission pour cela. Alléluia. On doit enfanter le caractère spirituel de Jésus afin que ce caractère soit manifesté dans un ministère, dans une œuvre avant l’enlèvement. On est dans la même mission que Marie. Que Dieu nous donne vraiment d’être des hommes et des femmes de mission…

Prions le Seigneur


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