Faire front par la foi — deuxième partie

Prédications 26 juin 2025

Nous allons continuer et achever ce que nous avions commencé, parlant de la foi. C’est le deuxième point : La foi et la bénédiction. Cela rentre dans le cadre de la première prédication et aussi d’une série de prédications que nous sommes en train de donner ces temps-ci. Après nous allons mettre tout cela dans un document et le relier pour le peuple de Dieu.

Ce que nous devons savoir frères et sœurs, c’est qu’actuellement, le Seigneur est en train de mener un combat spirituel dans l’Église. Je l’ai déjà dit, je le répète pour nous tous : l’Esprit de Dieu est en train de mener un combat spirituel dans la vie des frères et sœurs, pour nous amener tous à être délivrés du doute et de l’incrédulité, afin d’avoir une confiance totale dans le Seigneur et être une même personne avec lui. Il ne faudrait pas que pour nous, Dieu soit loin. Nous devons comprendre que Dieu est avec nous, qu’il marche avec nous, que nous sommes à lui et qu’il est à nous. Jésus a dit « je suis dans le Père et le Père est en moi ». Et il a dit qu’il prie pour que nous aussi, les disciples, nous soyons en lui comme lui, il est dans le Père.

C’est-à-dire que la relation que Jésus a eue avec le Père quand il était sur la terre ici, dans la chair, c’est exactement la même relation qu’il veut que nous ayons avec lui. Que nous soyons en lui et lui en nous. C’est pour cela que dans Jean 15, il a dit que « celui qui demeure en moi et en qui moi je demeure, va produire beaucoup de fruits ». Je vous l’ai dit ici ; il ne faut pas dire « Dieu est en moi ». Cela ne suffit pas. Dieu est en moi, je dois être aussi en Lui. C’est donc une relation qui est claire. Cette relation est spirituelle et elle a des manifestations dans la vie de tous les jours, que nous voyons nous-mêmes et que les autres doivent voir, qu’ils soient avec nous ou pas. L’enseignement de ces choses va aller de profondeur en profondeur pour que nous comprenions bien.

Les épreuves que nous vivons, pour lesquelles nous crions, c’est Dieu qui les donne afin que notre divinité qui est enfouie en nous soit manifestée. Quand tu sens l’épreuve, tu dois réagir. Le chrétien normal réagit quand il est éprouvé. Mais ta réaction doit correspondre à la réaction de ta divinité, parce qu’il faut l’épreuve pour qu’elle soit manifestée. S’il n’y a pas d’épreuve, moi je ne vois pas en quoi ta divinité va se manifester. Commencez dans la genèse jusqu’au nouveau testament. J’ai donné deux exemples : Etienne, quand on le lapidait, il souffrait, il croulait sous le poids des pierres. C’est alors que sa divinité a été manifestée. Comment ? Il a dit « Père, ne leur impute pas ce péché ». Ça, c’est la divinité, l’amour. Jean parle de l’amour et à un moment donné il dit « Dieu est amour ». Comme Dieu est amour, alors ses fils et ses filles sont aussi amour.

Regardez un homme battu par les pierres et les cailloux qui pleuvent sur lui, il sait qu’il est en train de mourir. C’était la seule occasion de les libérer. Il a dit « Père, ne leur impute pas ce péché ». Jésus à la croix, est en train de souffrir car ils l’ont déjà crucifié ; sa divinité a alors été manifestée. Il a dit « Seigneur, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Mais regardez les chrétiens d’aujourd’hui : pour peu, on s’énerve, on se fâche, on maudit, on parle, on murmure, on bavarde, on crie ! Je vais vous dire frères, tant que nous sommes dans ces choses, nous allons souffrir. Notez cela. Nous allons souffrir jusqu’à ce que nous comprenions. La vraie délivrance, la liberté, la libération, la paix du chrétien, c’est quand il accepte de vivre selon le divin, quand il accepte que la divinité en lui se manifeste. S’il accepte et que les choses se passent normalement, il est l’homme le plus en paix du monde, il n’a de problème avec personne. Et c’est là que nous voyons qui a la foi et qui ne l’a pas.

C’est dans l’évangile de Jésus-Christ qu’on croit, pas dans la sorcellerie. La sorcellerie c’est la méchanceté, la haine, le mépris. Nous savons que cela existe mais nous n’y croyons pas. Ce n’est pas notre vie ni notre monde. C’est ce que je veux dire par-là. Mais nous croyons dans l’évangile de Jésus-Christ. Et notre objectif c’est que cette divinité qu’on a reçue soit manifestée, révélée au grand jour. Pour cela, nous devons être prêts ! N’oublions pas ces choses-là. Nous sommes en train de mener un combat spirituel. Et celui qui comprend sera délivré et va rendre témoignage.

Qui a la foi et qui n’a pas la foi ? Il faut suivre. Tu verras, à la fin tu tireras toi-même les conclusions. Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui va te le dire. L’Esprit de Dieu va te parler. Tu sauras si tu as la foi ou pas. Or nous avons besoin de la foi pour aller plus loin. Quand les marcheurs sont arrivés à la porte de Canaan, ils avaient besoin de la foi. Cela s’imposait à eux, c’était une nécessité absolue. Parce que les géants ne fuiront pas ! Ils vous attendent. Donc il faut la foi. Ils ont commencé à pleurer. Dieu leur dit « allez-y », et eux, ils sont en deuil, ils se lamentent. Ils craignent pour eux-mêmes et leurs enfants. Or leur délivrance se trouvait là-bas. Leur paix s’y trouvait, leur joie, leur indépendance, leur prospérité, tout ce que Dieu leur avait donné comme grâces et bénédictions s’y trouvait. Il dit « allez-y, prenez Canaan, c’est pour vous ». Canaan était une bénédiction et non une malédiction. Mais ils ont commencé à pleurer parce qu’on leur a fait un mauvais rapport.

Il y a des chrétiens comme ça qui pleurent sur la base des rapports des gens, sur la base de ce que leurs yeux voient. Je vous ai dit que les chrétiens ont quatre yeux ! Deux yeux dans la chair qui leur permettent de distinguer ce qu’on voit et deux yeux pour les choses spirituelles, qui ne voient que Dieu et sa Parole. Des yeux qui ne voient que les grâces et les bénédictions, qui ne voient que la victoire. Des yeux spirituels qui ne voient rien d’autre que ce que Dieu a dit, ce qu’il fait de bon pour nous. Et ces yeux ne voient qu’un seul ennemi ; il n’y en a pas deux. Les yeux de la foi ne voient qu’un seul ennemi qui est identifié et connu. Quand Jésus est venu, il ne nous a pas appris d’autres choses. Ce mot est toujours au singulier : l’ennemi. Je ne sais pas si vous allez le trouver au pluriel. Cela veut dire qu’il correspond à un seul individu. Et Jésus, dans ses enseignements, nous a clairement montré cet ennemi. Nous le connaissons ! Celui qui a la foi le connaît ! Quand ça commence il sait que c’est lui.

Cet ennemi-là, s’il a un objectif au nord, il ne passera pas là-bas tout de suite. Il va commencer à l’ouest, ensuite à l’est, passer par des détours alors qu’il va à un point précis. Qu’est-ce qu’il est en train de faire ? Il est en train de se cacher ! Et il va se cacher derrière des hommes, des évènements, des problèmes bizarres qu’on ne comprend pas. Il va se cacher derrière de petites injures, de petites frustrations, des petits malheurs, dans les rêves, les songes qu’on ne comprend pas. Tu es perturbé. « J’ai vu ceci, cela » etc. Frères et sœurs ! La foi a deux yeux spirituels ; elle connaît son ennemi. Entre nous les hommes, nous pouvons nous amuser ; mais l’homme de foi connaît son ennemi. Quand Jésus est venu, il ne nous a pas montré plusieurs ennemis. Lorsqu’il parlait des scribes et des pharisiens, il a dit aux frères « Faites ce qu’ils vous disent mais ne faites pas ce qu’ils font ». Ce sont eux qui prêchaient dans le temple, ils avaient la loi, la Torah. Ils prêchaient aux gens dans l’église, si je peux le dire ainsi.

Lorsque les gens vont dans le temple, ils vont les écouter. Ce sont eux les chefs de l’église. Jésus leur a dit « Vous, faites ce qu’ils vous disent. Parce que cela se trouve dans la loi de Moïse. Mais ne faites pas ce qu’ils font ». Après, lui-même leur dit « Races de vipères, tombeaux blanchis » ! Il était en train de leur parler comme cela pour qu’ils comprennent. Mais frères, quand il parle de l’ennemi, il ne dit pas que c’est le souverain sacrificateur, non ! Il dit « l’ennemi ». Cela veut dire que c’est un individu. Et toi qui es chrétien, il faut le savoir ! La foi c’est tout cela. Un chrétien qui a plusieurs ennemis : parmi les sorciers, parmi les voisins, etc. C’est-à-dire que lui-seul ou elle-seule en a beaucoup ; tu ne vas pas t’en sortir ! Tu vas les voir partout ! Ils sont au travail, ce sont les voisins, ils sont au village, ils sont partout…

Frères, Satan c’est Satan. Donc laissez les hommes tranquilles où ils sont. Nous ne nous battons pas contre les hommes. Sinon nous ne sommes pas spirituels, nous n’avons rien compris. Et quand on réalise que l’on n’a rien compris, on s’assoie, on pleure et on s’humilie pour que Dieu nous fasse comprendre. Et il y a des gens qui viennent ici, qui ne comprennent rien dans tout ce qui se passe. Ce n’est pas votre faute. C’est la vie spirituelle qui est comme ça. Parfois on ne comprend pas. Mais nous devons comprendre frères. Parce que la vie chrétienne c’est une éducation. Le chrétien doit être éduqué selon la Parole de Dieu pour qu’il comprenne. Et quand il a compris, il est délivré. Il y a des enseignements de base que Dieu donne. C’est très important. Jésus est venu nous montrer un individu, dans les paraboles et dans ses enseignements. C’est lui qui est au centre de tout ce qui peut arriver de mal.

Mais l’autre problème qui est dans la bible, qu’on ne peut pas ignorer, c’est que notre Père parle avec cet ennemi. C’est cela notre problème. Il est au courant de ce qu’il va faire et il le laisse faire. C’est ce qu’il lui a dit quand il parlait au sujet de Job : « Comme tu es en train de m’exciter à le perdre, va faire ce que tu veux, mais ne touche pas à sa vie ; parce qu’il ne relève pas de toi mais de moi. » Le diable nous réclame souvent. Il nous réclame devant le trône de Dieu. Ce n’est pas du jeu ! C’est la vérité à cent pour cent. Jésus a dit aux disciples « Satan vous a réclamés pour vous cribler tous ». Nous ne savons pas ce qui s’est passé. Jésus n’a pas expliqué comment le diable a réussi à entrer en scène pour les cribler. Mais il a eu Juda. Et il a failli avoir Pierre. Les autres ont fui mais il s’est concentré sur Pierre et Juda. Parce que ce sont les deux qui ont connu des évènements particuliers.

L’un avait une faiblesse qui était l’argent. L’autre était trop curieux et trop chaud. Il était plus engagé que les autres. Et le diable s’est concentré sur les deux. Pierre a dit que ce n’était pas possible, que ça ne le concernait pas. Jésus lui a répondit alors qu’il le renierait trois fois avant que le coq ne chante. Satan les réclamait, et Pierre discutait avec le Seigneur. Il va donc être précis « Te réclamer pour te cribler, cela veut dire que Satan va t’amener à me renier trois fois.» Pierre n’y croyait pas. Frères et sœurs, l’attaque de Satan a plusieurs niveaux. Et plusieurs niveaux de violence. Déjà là, Pierre, regardant à lui-même et à sa foi, à son engagement, à l’amour qu’il a pour le Seigneur, il ne croyait pas que cela pouvait arriver. « Moi je ne peux jamais renier Jésus » ; c’est ce qu’il a dit. Mais l’intensité de l’agression et sa subtilité, l’ont fait tomber.

Les attaques spirituelles peuvent être subtiles et intenses, jouant certainement sur une faiblesse quelque part. Pierre devait être un homme un peu peureux. Mais ça a commencé tout doucement, de manière inattendue. C’est une femme en plus qui lui a posé la question. Souvent, on répond aux questions à la légère. « Moi je ne le connais pas ». Il a vu qu’ils étaient en train de maltraiter le Seigneur. Et comme il a vu, il a compris que s’il affirmait qu’il était avec lui, ils allaient le prendre et commencer sur place à le maltraiter aussi. Est-ce qu’il pouvait tenir ? Il ne pouvait pas, donc il a dit qu’il ne le connaissait pas. C’est cela le cribler. Être criblé par Satan, c’est de cela qu’il s’agit. Et il a été atteint mortellement ! Parce qu’il a renié trois fois le Seigneur. Une fois, on peut dire que le frère n’a pas fait attention, il n’a pas réfléchi. Deux fois, il a dit non. Trois fois, il a dit « je jure ». Pierre a été criblé.

Pour Juda, l’Écriture dit que le diable est entré en lui. Un apôtre de Jésus ! Il y en a qui disent que Juda était un démon. Non, ce n’était pas le cas. Moi je ne crois pas à cela. Juda n’était pas un démon ; sa généalogie est dans la bible. Son père était juif, sa mère était juive. Donc c’était un démon par rapport à quoi ? C’est le jour où la chose est arrivée que le diable est entré en lui. C’est ainsi que c’est écrit. Il y en a qui disent que Jésus a dit que Juda était un démon. Non, ça c’est une erreur de traduction. Parce que spirituellement parlant, ça n’a aucun sens. Si vous dites que Juda était un démon, cela veut dire que Jésus est allé choisir un démon pour être témoin de son ministère. Moi je ne crois pas à cela. Est-ce qu’on invite le diable ? On ne le choisit pas pour venir faire quoi que ce soit. Au moment où tu commences l’œuvre de Dieu, il est là !

Juda avait un problème d’argent c’est tout. Et le diable a exploité cela. Il a parlé à son cœur par rapport à cela. « Tu peux vendre le Seigneur, on va te donner beaucoup d’argent ». Quand Satan est monté sur Juda, Juda n’a pas pu tenir. Et pour lui, cela est allé plus loin puisqu’il s’est suicidé. Mais Jésus avait dit à l’origine que le diable les a tous réclamés pour les cribler. Donc ne pensons pas que, parce que nous sommes dans l’église, le diable ne va pas nous réclamer, ou que ce sont des histoires de l’ancien temps. Cela se passe tous les jours. C’est pour cela que le Seigneur dit qu’il ne faut pas que le soleil se couche sur ta colère. Pardonnez-vous, priez les uns pour les autres. Confessez vos péchés les uns aux autres, supportez-vous, partagez vos fardeaux, priez, criez au Seigneur. Tous ces conseils, c’est par rapport à quoi ? C’est par rapport au diable, à l’ennemi !

Le diable exploite les choses qui sont au milieu de nous et il frappe. Il y a des gens que le diable réclame à la mort. Il veut nous tuer ! Moi, Satan m’a déjà réclamé, je le sais. On est venu me le rapporter et moi-même j’ai vu. Satan veut nous tuer, et s’il pouvait le faire, il l’aurait déjà fait, parce que quand il te tue, au moins tu ne travailles plus. Quand tu es mort, tu vas t’asseoir au ciel là-bas, tu ne le déranges plus sur la terre ici. Et il peut faire d’autres choses en attendant qu’on trouve quelqu’un qui peut avoir tes capacités pour te remplacer. Le diable travaille mais il est vaincu ! Satan est vaincu au nom de Jésus ! Dans cette église ici, il est vaincu ! Il peut faire ses manœuvres, on ne va pas l’en empêcher. Il travaille, l’Écriture dit qu’il est en liberté actuellement. Le moment où on va l’arrêter n’est pas encore arrivé. C’est écrit dans Apocalypse.

Un moment viendra où le diable sera arrêté ; et quand cela va arriver, il y aura la paix sur la terre. Dès que Satan sera arrêté, c’est l’archange Michel qui va descendre du ciel avec une chaîne, qui va le lier et le mettre en prison. PAIX sur la terre ! Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est lui qui trouble ! C’est lui qui envoie les démons. C’est lui qui organise les attaques, les agressions, tout ! Frères et sœurs, Dieu merci Jésus a dit qu’on a le pouvoir sur Satan, qu’on marche sur lui. Il a dit au serpent « tu vas ramper ». C’est Satan ! Il rampe. Cela veut dire qu’il est toujours à terre. Mais frères, c’est devant nous les chrétiens qu’il rampe. Devant un homme normal, il ne rampe pas, il est debout, il attaque, il tue. Sinon devant le chrétien qui a reçu la Parole de Dieu, qui a reçu l’onction, l’autorité, la puissance, devant lui le diable rampe. « La postérité de la femme va écraser ta tête ». C’est ce que Jésus a fait et c’est ce que nous faisons.

Nous allons lire 2 Samuel 6 à partir du verset 3. C’est un texte que nous connaissons mais je vais mettre l’accent sur certains points. C’est le texte qui parle du transport de l’arche de l’Éternel. David a pris la décision de transporter l’arche de l’Éternel en Israël et pendant le transport, il y a eu un problème. Il y a eu mort d’homme. Il a dû reprendre les choses et elles se sont bien passées. C’est ce texte-là que nous allons lire :

3Ils mirent sur un char neuf l'arche de Dieu, et l'emportèrent de la maison d'Abinadab sur la colline ; Uzza et Achjo, fils d'Abinadab, conduisaient le char neuf. 4Ils l'emportèrent donc de la maison d'Abinadab sur la colline ; Uzza marchait à côté de l'arche de Dieu, et Achjo allait devant l'arche. 5David et toute la maison d'Israël jouaient devant l'Éternel de toutes sortes d'instruments de bois de cyprès, des harpes, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales. 6Lorsqu'ils furent arrivés à l'aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l'arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher. 7La colère de l'Éternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l'arche de Dieu. 8David fut irrité de ce que l'Éternel avait frappé Uzza d'un tel châtiment. Et ce lieu a été appelé jusqu'à ce jour Pérets-Uzza. 9David eut peur de l'Éternel en ce jour-là, et il dit : Comment l'arche de l'Éternel entrerait-elle chez moi ? 10Il ne voulut pas retirer l'arche de l'Éternel chez lui dans la cité de David, et il la fit conduire dans la maison d'Obed-Edom de Gath. 11L'arche de l'Éternel resta trois mois dans la maison d'Obed-Edom de Gath, et l'Éternel bénit Obed-Edom et toute sa maison. 12On vint dire au roi David : L'Éternel a béni la maison d'Obed-Edom et tout ce qui est à lui, à cause de l'arche de Dieu. Et David se mit en route, et il fit monter l'arche de Dieu depuis la maison d'Obed-Edom jusqu'à la cité de David, au milieu des réjouissances.

Nous continuons au verset 20 :

20David s'en retourna pour bénir sa maison, et Mical, fille de Saül, sortit à sa rencontre. Elle dit : Quel honneur aujourd'hui pour le roi d'Israël de s'être découvert aux yeux des servantes de ses serviteurs, comme se découvrirait un homme de rien ! 21David répondit à Mical : C'est devant l'Éternel, qui m'a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m'établir chef sur le peuple de l'Éternel, sur Israël, c'est devant l'Éternel que j'ai dansé. 22Je veux paraître encore plus vil que cela, et m'abaisser à mes propres yeux ; néanmoins je serai en honneur auprès des servantes dont tu parles. 23Or Mical, fille de Saül, n'eut point d'enfants jusqu'au jour de sa mort.

La dernière fois, je vous ai parlé de ce que la foi est et de ce qu’elle n’est pas. J’ai dit que la foi est une puissance que nous avons en tant que chrétien. C’est une puissance que nous avons pour avoir reçu la Parole de Dieu et l’Esprit. Elle est un moyen de transport du monde des esprits à la réalité. Paul dit que la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère et une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Qu’est-ce que la démonstration ? C’est amener à la réalité les choses spirituelles qu’on ne voit pas. Il dit aussi que nous avons été bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Ces bénédictions spirituelles doivent être transportées dans la réalité dans l’Église et dans la vie de tous les jours. Il faut qu’elles soient vécues, qu’elles soient vues et expérimentées. C’est la foi qui permet ce transport.

Dieu a des bénédictions, il a des trésors dans les cieux et nous y avons accès. Mais c’est la foi qui nous permet de transporter les trésors de Dieu dans notre vie, dans la vie de l’Église et dans le monde. Sans la foi, ce n’est pas possible. A partir du moment où elle permet ce transport-là, c’est que c’est une puissance spirituelle. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Il faut qu’on comprenne cela frères et sœurs. Moi avant je ne comprenais pas. Quand le frère Branham dit que la foi est une substance, je ne percevais pas bien, mais aujourd’hui je comprends très bien ce que cela veut dire. La foi est une chose réelle. On ne « pense » pas qu’on l’a puisqu’elle se manifeste, on ne peut pas avoir une sensation, un sentiment et dire qu’on a la foi. Non ce n’est pas cela.

La foi est une puissance qui nous donne une attitude, une position et un comportement. Quand tu as une puissance pareille, tu dois avoir une attitude de foi, attitude qui traduit ce que tu crois, ce que tu sais. A partir de là, d’autres choses peuvent se greffer. Également, je vous ai dit que la foi a une vision, des objectifs, un but. Quand tu as la foi, tu poursuis un but. La vision, c’est la récompense, la gloire à venir parce que nous tous qui sommes ici, nous voulons aboutir dans l’enlèvement, dans le Royaume de Dieu. Nous voulons aller au ciel en montant sur des nuées comme c’est écrit. N’est-ce pas ? Ça c’est notre vision. Nous travaillons pour cela. Mais en attendant, dans la marche de tous les jours, comme nous sommes des hommes de foi, nous fixons avec Dieu des objectifs à atteindre. Ce sont des buts qui sont liés à notre marche avec Dieu. Si nous marchons sans but, sans objectif, c’est nul.

Quelqu’un qui a 20 ans de foi et un autre qui a 30 ans de foi ne peuvent pas avoir les mêmes objectifs ! Ils peuvent avoir la même vision ; nous l’avons tous. Mais nous ne pouvons pas avoir les mêmes objectifs. Par exemple, toi qui as entre 20 et 30 ans, tu as pour objectif de fonder une famille. Comprenons-nous très bien. Fonder une famille n’est pas mondain, ni charnel. Ne pensez pas que ce sont les païens, seuls, qui cherchent à avoir une femme et des enfants. Non, je suis désolé. Ou ne pensez pas que c’est secondaire, ce n’est pas important. Si vous pensez cela, c’est que vous n’avez rien compris. Et il y a des gens qui sont dans l’église qui ont des idées comme ça. On ne sait pas d’où cela vient. Il y a des frères qui ont 50 ans et qui ne sont pas mariés. Tu lui demandes s’il a fait un vœu de célibat comme l’apôtre Paul, il dit non. Mais pourquoi tu n’es pas marié ? Il ne peut pas répondre. « Non, frère ce n’est pas le temps ». A 50 ans ?! Mais c’est à quel moment le temps ? Moi je ne comprends pas. Je vais vous dire, il y a des vies qui ne glorifient pas le nom du Seigneur. Et ce n’est pas bon. La vie d’un chrétien doit glorifier le nom du Seigneur. Elle ne doit pas donner aux gens du monde l’occasion de parler contre Dieu et sa Parole, de parler contre l’Église, contre les chrétiens. Non frères ! Nous devons avoir une vie qui honore le Seigneur.

Dieu a dit que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. C’est Dieu qui a institué le mariage. Et dans le nouveau testament, les apôtres disent que c’est une institution divine. Donc un chrétien doit se marier. Il y a un temps pour cela. Un chrétien doit travailler pour soutenir l’œuvre de Dieu, pour soutenir l’Église, parce qu’on fait l’œuvre de Dieu avec les moyens qu’on a dans ce monde. Les voitures ne sont pas fabriquées au ciel, c’est ici. Peut-être qu’à un moment donné on n’en aura plus besoin. Comme on l’a vu avec Philippe qui a voyagé sans le transport des hommes. Si nous arrivons à ce stade, nous n’aurons plus besoin de voiture. Nous ferons désormais les missions d’une manière surnaturelle. Mais nous n’y sommes pas encore. Pour le moment, nous payons des billets d’avion, du carburant, des véhicules pour voyager et prêcher la Parole de Dieu. C’est comme cela.

Donc il y a des choses qui sont simples, qui sont liées aux objectifs que nous avons. Un monsieur qui a 50 ans, 60 ans, son objectif ce n’est plus de chercher du travail ou de fonder une famille. Le frère a d’autres préoccupations ! Ainsi nous pouvons avoir la même vision mais pas les mêmes objectifs. Et un chrétien qui ne se fixe pas d’objectifs est égaré ! Il navigue à vue, il ne sait pas où il va. Il sait qu’il cherche à aller au ciel, mais c’est tout. Dans le détail de sa vie, il ne sait pas où il va. Ce n’est pas normal ! Jésus a fait une promesse ; et là encore il y a beaucoup de choses à dire parce que c’est un sujet qui est large. Il a dit « Frappez, et on vous ouvrira, cherchez et vous trouverez, demandez et il vous sera donné ». Ça c’est une promesse du Seigneur Jésus-Christ à TOUS les croyants ! C’est parce que Dieu t’a déjà béni qu’il te dit de demander, de frapper, de chercher. Ce n’est pas maintenant qu’on va chercher la bénédiction. Le chrétien est déjà béni.

Qu’est-ce qui s’est passé dans le texte que nous avons lu dans 2 Samuel ? David était allé chercher l’arche et dès le départ, le moyen de transport n’était pas bon mais il ne l’a pas su. En plus ils ont transporté l’arche d’une manière qu’il ne fallait pas. Ce sont les lévites qui la transportent sur les épaules. Eux ils ont pris des bœufs, ont mis un attelage et ils y ont déposé l’arche. Déjà, là, Dieu n’était pas content. Ce sont des animaux, ils ne réfléchissent pas ! Ils transportent seulement. Et ils arrivent à un niveau où l’arche s’incline, elle risque de tomber. Parmi ceux qui marchent à côté, Uzza veut l’attraper pour qu’elle ne tombe pas. C’est tellement normal, frères. Si l’arche tombait, c’est comme si Dieu avait été humilié. Il faut qu’il bloque et que les animaux se redressent. Mais il a été frappé à mort sur le champ. Un innocent. Il n’était pas instruit sur ces choses-là.

David a pris peur. Il a pris l’arche et l’a déposée chez Obed-Edom. C’était un homme certainement simple qui avait un bon témoignage. Un homme tranquille qu’on connaît comme étant bien. Et les gens observent que depuis que l’arche est entrée chez lui, il est béni. Pourquoi ? Parce qu’ils ont observé. L’entourage qui a parlé a observé dans sa maison, dans ses champs, autour de lui, tout ce qui lui appartient. Ils ont vu qu’il y a une certaine bénédiction, une certaine grâce qui est sur sa maison. Ils ont fait un rapport à David, disant que le propriétaire de la maison où tu as déposé l’arche est en train d’en tirer les dividendes. Sa maison est prospère depuis que l’arche est entrée là-bas ; tout va bien chez lui. Peut-être qu’ils ont constaté que tous ses problèmes ont été réglé. Il récoltait beaucoup, ses enfants étaient devenus droits etc.

David en était jaloux et il a décidé d’aller chercher l’arche. Il voulait profiter aussi de la bénédiction. L’arche en question, est une représentation de Dieu. Et dans le nouveau testament, nous prenons tous la place d’Obed parce que maintenant nous sommes devenus le temple, la maison de Dieu. C’est-à-dire que l’arche habite désormais en nous. Donc la bénédiction est automatique, c’est normal. Cela doit se voir, se vivre, s’expérimenter. Dieu habite en nous, du coup nous sommes bénis, nous sommes sous sa grâce. C’est ce qui est. Et c’est pour cela que je parle de foi et de bénédiction. Il y a beaucoup de bénédictions que nous ne connaissons pas. La présence de Dieu en nous est le symbole de la bénédiction et de la grâce. Et quand Paul en parle, il sait ce qu’il dit. Mais frères et sœurs, la bénédiction va avec la foi. Regardez l’arche qui a béni la maison d’Obed. C’est cette même arche qui a frappé Uzza. Il est mort sur le champ. Cependant lorsqu’elle arrive chez Obed c’est la bénédiction. C’est peut-être incompréhensible, mais c’est comme ça !

Donc le chrétien est naturellement et spirituellement béni. Puisque nous sommes devenus le temple de Dieu, la maison du Seigneur, il vit en nous, l’Église est bénie. Et c’est ce que les apôtres ont compris. Avant on transportait l’arche pour la mettre dans le temple que Salomon a construit, ainsi de suite. Mais quand on arrive au nouveau testament, le premier qui transporte l’arche, c’est Jésus-Christ lui-même. Il nous laisse ainsi un exemple. Partant au ciel il nous dit que lui et le Père vont habiter au milieu de l’Église. Il a dit « Je serai en vous ». Le Seigneur est présent ; ce n’est plus une boîte qu’on peut voir mais c’est une présence spirituelle qui est dans l’Église. Si le diable vient te dire que tu es maudit, il ne faut pas croire à cela. Et ce n’est pas parce que tu as des problèmes spirituels que tu n’es pas béni ! La bénédiction de Dieu n’a rien à avoir avec cela.

Un chrétien béni peut être éprouvé ; il peut passer par des temps difficiles. Est-ce que Job était maudit ? Non. Job était béni, c’était l’ami de Dieu, ils marchaient ensemble, il le craignait. C’est pareil pour tous les apôtres. Mais quand Jésus fait la promesse, il dit « Frappez, et l’on vous ouvrira. Cherchez et vous trouverez. Demandez et il vous sera donné, car quiconque demande reçoit et on ouvre à celui qui frappe », c’est parce que nous sommes sous la bénédiction, sous la grâce. Il ne peut rien nous refuser.

Le problème que nous avons, c’est que nous ne demandons pas et nous attendons de recevoir. Nous ne cherchons pas et nous croyons trouver. Nous ne frappons même pas et nous attendons qu’on nous ouvre. Il faut frapper, chercher, demander. Et à ce niveau-là, je voudrais vous dire que la foi n’est pas les fausses espérances. Une fausse espérance, est une espérance qui vient à celui qui n’a pas frappé, il n’a pas cherché, il n’a rien demandé. Il n’a rien fait mais il s’attend à quelque chose. Si vous étudiez tous ceux qui ont prospéré avec Dieu depuis l’ancien testament jusqu’au nouveau, ils ont demandé, frappé, et cherché. Et Dieu a fait des promesses. La promesse est une parole que Dieu donne. Il y a des promesses qui sont déjà établies dans l’Écriture, comme ce dont nous parlons. Quand Dieu te dit de frapper, on va t’ouvrir, cela veut dire qu’il ne peut rien te refuser. Il est prêt, c’est une promesse. Je te promets de t’ouvrir ma porte si tu frappes. Je te promets de te donner si tu demandes. Je te promets de me laisser découvrir par toi si tu me cherches. C’est clair !

Maintenant quand il t’a dit cela, il faut le chercher ! Il faut demander, frapper ! Ne viens pas te plaindre après disant que depuis que tu es là, tu ne vois rien. Ou que de toute façon il va ouvrir ; Mais tu n’as jamais frappé ! Ce n’est pas parce que Dieu a donné à Yao qu’il va donner à kouassi ! Est-ce que ce dernier sait ce que Yao a fait pour avoir ce qu’il a eu ? Il y a des promesses de Dieu qui sont collectives, c’est-à-dire qu’il parle pour tout le monde. Ce dont nous parlons par exemple, c’est une promesse pour tout le monde. Mais il y a des particularités. Lorsque moi je vais aller demander quelque chose à Dieu, ce sera par rapport à moi-même, par rapport à ma requête. Donc il m’exauce moi, il me donne une promesse personnelle. Abram a dit au Seigneur « Tu me dis toutes ces choses-là, je suis d’accord. Mais je m’en vais sans enfant, je n’ai pas d’héritier. Comment est-ce qu’on fait ? » C’est une prière, une demande. Il pose un problème à Dieu. Et Il lui répond qu’il aura un héritier. Parce qu’Abraham pensait que c’est son serviteur qui allait être son héritier ; Dieu a dit non, il va lui en donner un : Saraï va faire un enfant.

A la suite de cet échange, il a attendu mais il n’a rien vu venir. Dieu revient un autre jour. Il lui a dit certainement que Saraï sa femme aura un enfant. Entre temps le vieil Abram prend de l’âge, et sa femme aussi. Mais Dieu lui dit que Saraï va enfanter. D’ailleurs il a changé leur nom en Sara et Abraham. C’est une promesse que Dieu a faite à Abraham parce qu’il lui a posé un problème : c’est une lignée de sang d’abord. Ensuite Isaac arrive, sa femme Rebecca aussi est stérile, elle ne fait pas d’enfants. Et elle se plaint à son mari « donne-moi un enfant, je n’en ai pas ». Elle grogne, elle parle. A un moment donné Isaac a dit ça suffit ! Voilà comment un homme se plaint de sa femme qui le harcèle avec les problèmes. Il s’énerve, et Isaac ne dormait pas. Il a même dit qu’il allait demander à Dieu. Il est allé prier pour sa femme pour qu’elle puisse avoir un enfant et l’enfant est venu.

Dieu fait une promesse à celui qui parle d’un problème précis avec lui. Je vous le dis, frères, Dieu n’a pas changé. Le Dieu qu’on a connu dans l’ancien testament, dont l’Écriture parle jusqu’à aujourd’hui, il n’a pas changé. Si tu parles avec lui d’un problème et qu’il te fait une promesse, attends-toi à la promesse ! Et rappelle-lui sa promesse ! Il ne faut pas te décourager ou croire autre chose. Ce sur quoi Dieu ne t’a rien dit, n’y crois pas ! C’est ce qu’on appelle la fausse espérance. C’est-à-dire que Dieu ne t’a rien dit et tu crois à quelque chose. Tu t’attends à quelque chose alors que toi et Dieu n’avez jamais parlé du sujet ; tu crois dans le vide. Frères ! Il y a des choses qui nous viennent ; ça je le reconnais. Mais cela arrive quand Dieu est content de toi. Il y a des choses qui te surprennent. Tu ne les as pas demandées et il te les donne. C’est comme Salomon ; il a demandé la sagesse mais Dieu lui a donné plus que cela, la gloire, la richesse, ainsi de suite.

Dieu peut nous surprendre comme cela, parce que nous sommes ses serviteurs et ses servantes, il nous aime bien. Mais il y a des choses sur lesquelles on parle avec le Seigneur ! C’est par rapport à cela qu’il dit « Frappez, on vous ouvrira. Cherchez, vous allez trouver ». Et quand tu parles avec Dieu, il ne faut pas mystifier les choses. Il y a des frères qui aiment le faire. Dieu n’est pas mystique. Le Dieu qu’on adore est une personne spirituelle. Jésus a pris une forme humaine, il a vécu avec les frères, ici-bas. Le témoignage est là. Il avait une maison, les gens venaient le voir, il priait pour eux, il enseignait, il mangeait, il dormait, il prenait son bain, il se reposait. Jésus était un homme. Voilà ! Il n’est plus là, mais ce que nous sommes en tant qu’homme, il le sait, il l’a vécu ! Donc quand nous parlons avec lui, ne mystifions rien. Si toi tu veux échanger avec ton ami, vous allez agir comme cela ? Vous parlez entre vous ! Vous posez les problèmes.

Il doit te faire une promesse. Dieu fonctionne avec les promesses. De la Genèse au nouveau testament, Dieu fonctionne ainsi. Il est apparu à Paul, il lui a dit « Toi je t’envoie, tu vas libérer les païens. Et il y a des questions sur lesquelles je vais t’apparaître ; je vais parler avec toi là-dessus. » C’est une promesse, par rapport à son appel. Dieu fonctionne avec nous sur la base des promesses. Mais ceux qui obtiennent de Dieu des promesses, ce sont ceux qui parlent avec lui. Souvent nous oublions les choses. Et après nous revenons sur les mêmes sujets par incrédulité, par doute. Ensuite on est confus. « Frère, j’ai fait tel songe, j’ai vu ceci. Après j’ai vu le contraire, après ceci, après cela ». Tout est embrouillé, on ne comprend plus rien. Mais pourquoi tu t’embrouilles ? Parce que tu n’es pas sérieux dans la prière, ni dans ce que tu dis ! Dieu n’est pas un enfant, c’est une grande personne ! Il est plus intelligent, plus sage que nous tous. Lorsqu’il te parle, il t’a parlé. C’est fini !

« Frère, j’ai vu le songe, mais il y a longtemps ». Je vous ai dit ici que moi j’ai eu des songes il y a 10 ans, 15 ans, c’est maintenant qu’ils s’accomplissent. Pour certains, il y a peut-être 20 ans. Dieu n’est pas un homme. Dieu est Dieu. Mais dès que le temps passe un peu, nous oublions ce qu’il nous a dit et nous-mêmes, nous nous mettons en mouvement, à faire les choses de nous-mêmes. Nous n’y croyons même plus parce qu’on pense que Dieu peut dire une chose aujourd’hui et oublier après. C’est ce qui est arrivé à notre père Abraham. Le Seigneur lui a dit qu’il aura un enfant. A un moment donné, ce n’est pas qu’il ne croyait pas, mais il s’est dit que Dieu avait peut-être changé d’avis. Parce que quand le Seigneur est revenu dire à nouveau que Sara aura un enfant, il a ri disant qu’il était vieux. Il voulait que Dieu accepte d’utiliser Ismaël, le fils d’Agar. Ce que tu as prévu faire avec l’enfant de Sara, fais-le avec lui parce que nous sommes vieux maintenant, nous ne pouvons plus élever d’enfant. » Il a dit cela au Seigneur.

Le Seigneur lui a alors répondu que ce n’est pas ce qu’il lui a dit. Qu’il ne lui fasse pas accomplir une promesse qu’il n’a pas donnée ! Lorsqu’il a parlé d’un enfant avec Abraham, il a parlé d’un enfant qui provient de sa femme Sara, pas de la servante. Frères, l’homme de foi a des promesses avec Dieu. Et comment il les obtient ? Il les obtient en demandant. Il les obtient en cherchant Dieu, en frappant ! Il faut que Dieu nous fasse des promesses claires sur des problèmes-clés qui nous concernent. Ça peut être le ministère, l’œuvre de Dieu, nos dons, par rapport à notre position dans l’Église, par rapport à une épreuve, une souffrance qu’on endure. Il nous faut des promesses claires de la part du Seigneur. Nous ne pouvons pas naviguer à vue, être confus sur des situations sans savoir où nous allons. Non, ce n’est pas normal et ça ce n’est pas la foi.

Le chrétien qui a la foi n’est pas confus. Et même quand cela arrive, c’est pour un petit temps, car il faut qu’il soit dans une position où il n’est plus embrouillé ! Lorsque Dieu t’a parlé par rapport à un problème, tu dois savoir que le problème est déjà réglé. On n’en parle plus. Le reste, c’est une question de temps. Et le temps ne remet pas en selle le problème, il ne le renouvelle pas, il ne le fait pas exister à nouveau. Lorsque Dieu a dit que c’est réglé, c’est réglé ! Même si on ne le voit pas, ça va s’accomplir. On ne revient plus là-dessus. C’est ce que l’homme de foi comprend.

Je prends un exemple, je suis malade. Nous allons répéter « la bible dit qu’il est venu avec la guérison sous ses ailes » gloire à Dieu ! « Je suis le Dieu qui vous guérit de toutes vos maladies » gloire à Dieu ! Ce sont des promesses de Dieu qui sont établies dans la bible. Ce sont des bénédictions et des grâces. Mais toi, par rapport à ta maladie, il faut une promesse claire de Dieu. Il ne faut pas rester là à afficher des déclarations qui sont dans la bible ! Cette promesse veut dire que si tu vas frapper, tu vas chercher, tu vas demander, Dieu va te dire quelque chose. Il va faire une expérience avec toi par rapport à ta maladie. Mais nous ne demandons rien, et nous sommes dans de fausses espérances.

Jésus est venu en Israël, rempli du Saint-Esprit, revêtu de la puissance de Dieu ; il guérissait les malades, il chassait les démons. Mais est-ce que tous les lépreux ont été purifiés ? Tous les malades ont-ils été guéris ? Ce sont ceux et celles qui sont venus à lui, à ses pieds, parler avec lui, pleurer, crier, interpeler, ce sont eux qui ont expérimenté la guérison. Et Jésus l’a dit en ce temps-là en Israël, en rappelant l’histoire de Naaman le lépreux syrien. Il y avait plusieurs lépreux mais c’est l’étranger Naaman seul qui a reçu la guérison. Il a quitté son pays pour venir trouver le prophète et est allé faire ce qu’il lui a dit dans les eaux du Jourdain. Donc il faut que nous comprenions que la promesse est pour les hommes de foi. Quand Dieu fait une promesse, cela ne veut pas dire que du coup, elle s’accomplit pour nous.

Je peux réunir mes cinq enfants et leur dire que celles qui auront 15 de moyenne cette année auront un cadeau, un iPhone comme les enfants aiment. Qu’est-ce que c’est ? C’est une promesse conditionnée. Il y aura peut-être deux ou trois qui seront intéressées par la promesse de papa, pas forcément tout le monde. Et elles vont commencer à travailler, parce qu’elles veulent l’iPhone. La foi se donne les moyens d’atteindre les objectifs. Elles vont commencer à étudier à des heures indues, parce qu’il y a en vue quelque chose. Mais ce que papa a dit ne veut pas dire que les téléphones vont pleuvoir ! C’est comme la guérison et beaucoup d’autres promesses. Ce n’est pas parce que Dieu a dit, que cela va pleuvoir sur tout le monde, non. Quand Dieu a dit, cela veut dire que la porte est ouverte. Celui qui vient, il aura. Et vous verrez que c’était comme ça pour plusieurs, dans les Écritures. Seulement souvent, nous ne comprenons pas.

Généralement, comme nous ne croyons pas vraiment, nous allons rappeler toutes ces déclarations du Seigneur. On s’y engouffre et les problèmes perdurent. Ce n’est pas bon. Il faut que nous arrêtions ça. Notre foi doit être précise. Sinon Dieu a ouvert la porte des bénédictions. J’ai reçu l’Esprit de Dieu, il vit en moi avec sa Parole, je suis béni naturellement ! Mais cela n’exclut pas que je frappe, que je cherche Dieu, que je demande. Et c’est ce que Dieu veut. C’est ce qu’il attend de chacun de nous. Donc la foi et la bénédiction vont ensemble. Dieu nous a béni mais cette bénédiction est attachée à la foi et aux promesses. Les promesses dans le nouveau testament, il y en a beaucoup. Jésus dit par exemple « voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. En mon nom, ils chasseront les démons, marcheront sur les serpents et les scorpions. S’ils boivent des breuvages mortels, ils ne vont pas mourir », ainsi de suite. Jésus a envoyé les disciples avec ces paroles. C’est une autorité que le Seigneur nous a donnée. Elle témoigne que nous sommes bénis. Mais est-ce pour autant que nous avons tous les miracles au milieu de nous ? Non. Dieu les a-t-il retenus ? Je ne crois pas ! Mais la foi dit de frapper, elle cherche, elle demande, elle obtient les promesses.

C’est ce qui est dit dans Hébreux 11. Quand l’Écriture commence à citer tous ceux qui ont fait des exploits avec Dieu, la bible dit qu’ils ont obtenu des promesses dans leur foi. Ils ont exercé des jugements, ils ont fermé la gueule des lions par leur foi. La promesse, on l’obtient ! Et pour l’obtenir, il faut demander ! Regardez Hébreux 11 :

31C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance. 32Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, 33qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses…

Souvent quand nous parlons des exploits de la foi, nous regardons seulement les miracles et les démons qui tombent au nom de Jésus. Alors qu’il y en a plusieurs formes. Par exemple Salomon, qui exerçait la justice avec une sagesse extraordinaire. Tout cela c’est la foi.

...fermèrent la gueule des lions, 34teignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. 35Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection ; 36d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; (Hébreux 11:31-36)

Là, il parle de Daniel, Abed-Nego, c’étaient de vaillants héros. Quand vous prenez par exemple les vaillants soldats de David, ce sont des gens qui ne tombaient pas au combat, sur le champ de bataille. Ce sont eux qui tranchaient les têtes parce que la main de Dieu était avec eux. Ensuite il parle de Job, de ceux qui ont prié et qui ont été guéris comme le Roi Ezéchias dont j’ai déjà parlé. Dieu lui a dit qu’il va mourir, donc qu’il donne des ordres à sa maison. Il est allé prier et Dieu lui a donné 15 ans de vie en plus. Il a été miraculeusement guéri de sa maladie. Qui a prié pour Job ? Qui lui a imposé les mains ? Quand il avait les ulcères et qu’il était dans la cendre, qui lui a fait les onctions d’huile ? Personne. Mais il a prié, cherché la face de Dieu et il a obtenu la restauration de son corps. Les exploits continuent avec des femmes dont les morts ont expérimenté la guérison comme la Sunamite.

Quand tu es livré aux tourments, et que tu as la capacité de les supporter et d’en sortir victorieux, c’est un exploit de la foi. Quand on te bat, qu’on se moque de toi, et que tu bénis ceux qui te battent et se moquent, c’est aussi un exploit de la foi. Tu n’es pas obligé de répondre aux moqueries et aux injures. Les gens se moquent parce que tu es chrétien, parce que tu es « mal habillé ». Si tu es une jeune fille qui couvre tout ton corps, on va se moquer de toi pour cela et on te dira « habille toi un peu sexy ». C’est un exploit de la foi parce que l’habillement est un défi aujourd’hui. L’esprit qui est dans le monde a une manière de s’habiller qui est « classe » selon le langage des hommes. C’est ce qui est normal, autorisé. L’habillement est devenu un code social. Quand on te regarde, tel que tu es habillé, on peut savoir de quel milieu tu es issu.

Donc si une sœur en Christ s’habille normalement, c’est un message qu’elle envoie. Mais si elle accepte de s’habiller comme le monde, donc sexy, c’est-à-dire que la jupe s’arrête au genou ou au-dessus du genou, quand elles s’asseyent, on voit tout, c’est un code, c’est une information qu’elle envoie. Et ne sois pas surprise que quelqu’un vienne t’aborder ou te faire des avances. Sinon quand les sœurs s’habillent d’une manière normale et qu’on se moque, si vous tenez ferme, c’est un exploit de la foi. Ne pensez pas que les exploits c’est seulement quand vous ferez des miracles. Vous croyez que c’est facile pour les filles de s’habiller normalement ? Non, ça ne l’est pas. Il y a des milieux même où on vous dit comment vous devez vous vêtir. Surtout les endroits comme la télé, la communication, les banques, où on vous met dans une certaine condition.

La femme est prise aujourd’hui comme une vendeuse de marque. Le marketing est collé à sa peau. Que ce soient les voitures, maisons, assurances, pour tout, c’est l’image des femmes qui est utilisée pour les publicités. Parce que la femme est devenue un objet de commerce. Mais ça, les féministes n’en parlent pas. Celles qui défendent les droits des femmes, elles ne parlent pas de leur exposition dans toutes les publicités comme si on les vendait. Ce n’est pas bon. Pourquoi doit-on mettre la femme dans tout ce qu’on vend ? Ce n’est pas juste. Ce sont des codes dans notre société d’aujourd’hui. Donc les exploits de la foi, c’est tout cela. C’est lorsque nous arrivons à sortir du lot, à témoigner de notre foi par rapport à notre manière de faire les choses. Et l’Écriture rend témoignage de ces femmes parce qu’elles ont su sortir victorieuse de la moquerie.

Ainsi frères et sœurs, quand l’Écriture parle de la foi et de la bénédiction, c’est important. Ne pensons pas que nous ne sommes pas bénis. L’Église est naturellement bénie et prospère. Nous n’avons pas besoin de prédicateurs pour nous le répéter à longueur de journée. Ce qu’on doit vous dire, c’est que Dieu vous a bénis donc, n’ayez pas peur de frapper, de chercher et de demander. Ce sont des paroles du Seigneur qui s’accomplissent. Et faisons la différence entre une promesse que Dieu fait à son peuple et une promesse qu’on obtient de manière particulière de la part du Seigneur sur un problème que nous avons. Il ne faut pas globaliser les Écritures. Les gens appellent cela le Rhema ; c’est-à-dire qu’une parole doit devenir une promesse pratique, claire, sur un problème pour lequel tu as parlé avec Dieu.

C’est vrai que la bible dit que Dieu nous a guéris, mais quand tu es malade, tu vas devant le Seigneur lui présenter ta maladie. Il va te dire quelque chose. Il peut te donner l’origine du mal et après tu expérimentes la guérison. Ou alors il te dit de mettre telle situation en ordre et tu expérimentes la guérison. L’Écriture dit aussi que quand vous êtes malades, allez voir les anciens de l’Église. Ce sont des paroles qui viennent accompagner la grande promesse qui a été faite par rapport à la guérison. Dieu a toujours quelque chose à dire ; c’est très important frères et sœurs. Par rapport à ce sujet, c’est ce que je voudrais dire. Je pense qu’on aura encore le temps de continuer une autre fois.

Les hommes de foi ont un comportement mais il y a un élément important sur lequel je vais finir. Celui qui a la foi, il n’attend rien de personne. Même si l’Écriture dit qu’entre nous les frères et sœurs, nous devons nous entraider, nous assister à tous les niveaux, l’Église doit prendre soin les uns des autres, c’est aussi la Parole de Dieu. Mais celui qui a la foi n’attend rien de personne, il regarde au Seigneur Jésus-Christ. Il parle avec lui et il attend de Dieu des résultats concrets, des paroles concrètes qui le délivrent et le libèrent, des paroles qui lui montrent clairement que son problème est réglé. N’attendez rien de personne. Attendez tout du Seigneur ! Parce que c’est notre Père à tous ; il nous appelés à lui, donc nous devons regarder à lui. Et si un frère est venu t’aider à régler ton problème, c’est que Dieu a mis cela dans son cœur. Il est spirituel, il sait si Dieu a mis cela dans son cœur et il va t’aider. Sinon celui qui a la foi ne murmure pas, il proclame les paroles de Dieu dans toutes les épreuves et il s’attend au Seigneur.

Celui qui a la foi sait que Dieu règle les problèmes de manière surnaturelle. C’est-à-dire que Dieu le fait d’une manière que nous ne pouvons pas forcément connaître. N’imagine pas et ne t’attends pas à une façon particulière dont Dieu va régler ton problème, non. Tu ne sais pas comment ça va se passer mais lui il sait. Quand Dieu a montré à Joseph qu’il va aller dans un pays étranger et qu’il sera élevé là-bas, il ne savait pas pourquoi. Il a montré les deux songes à ses parents qui ne savaient même pas qu’une famine allait arriver dans le pays, et qu’elle les aurait tués s’il n’y avait pas eu Joseph en Égypte. Dieu avait déjà vu le problème et il l’a réglé. Eux, ne savaient pas, mais il l’a montré au concerné. Puis lorsque le temps est arrivé, tout s’est déroulé selon le plan, et les choses sont rentrées dans l’ordre. Maintenant Joseph a dit à ses frères à la fin que c’est Dieu qui l’a fait venir ici pour qu’ils ne périssent pas. S’il n’était pas venu et s’il n’était pas dans cette position, avec la famine qui est arrivée, ils seraient morts. C’est ce qui s’est passé.

Donc frères et sœurs, certes nous avons reçu des promesses, c’est établi. Mais chacun de nous, par rapport à un problème qu’il traverse, doit avoir de Dieu une promesse claire. La promesse est globale mais elle se manifeste de façon individuelle. Dieu peut te devancer et te faire des promesses sur des choses que tu n’as pas demandées, cependant il faut savoir qu’en toute chose, il faut frapper, chercher et demander.

Chant : Je suis dans la joie lorsqu’on me dit allons à la maison de l’Éternel…



Faire front par la Foi - première partie
« Faire front par la foi » est un sujet que je vais aborder en deux temps. Certainement qu’on ne pourra pas finir aujourd’hui. On aura le temps de revenir là-dessus. Mais on va déjà commencer. Nous lisons Marc 11 à partir du verset 22 : 22Jésus prit la parole, et
Faire multiplier notre foi
Le Seigneur dit dans Luc 19 : 30…Allez au village qui est en face; quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis; détachez-le, et amenez-le. 31Si quelqu’un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? vous lui répondrez : Le Seigneur en a besoin.
Vivre la prière de la Foi
« Vivre la prière » est une parole d’exhortation sur la foi. Nous devons la vivre. La prière ne doit pas être séparée de notre attitude. Quand nous prions, nous devons avoir un comportement qui l’accompagne. Nous lisons dans Marc 11 à partir du verset 12 : 12Le lendemain, après qu’ils

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