Des hommes de mission à la ressemblance de Jésus

Exhortations 10 juil. 2009

Je vous salue tous mes bien-aimés frères et sœurs, en Christ notre Seigneur. Que Sa grâce et Sa paix soient avec vous tous. Pour ce mois de juillet, je voudrais vous adresser une exhortation écrite par notre frère Kouadio Pierre, qui travaille avec nous à la Mission d’Évangélisation et de Réveil. Je vous souhaite une bonne lecture.

Je voudrais aussi vous rappeler que notre moment de jeûne commence déjà le lundi 06  juillet. Nous prions sur le même sujet, demandant au Seigneur de nous envoyer ce qu’Il nous a promis à cette heure  –  notre Pentecôte, la grande visitation que nous attendons. Que Dieu vous bénisse et vous soutienne dans le combat.  

Fr M’BRA Parfait


Je salue les frères et sœurs par cette parole tirée du livre de Jean au chapitre 20, verset 21 :

Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.

C’est une parole chargée de sens et qui fait de nous des hommes de mission. Par cette Parole, Le Seigneur nous dit clairement que Sa Mission sur terre étant terminée, Il nous donne de la poursuivre dans Son œuvre de salut, avec l’appui et le secours du Saint-Esprit. Nous sommes donc des hommes de mission, mais des hommes de mission à l’image, à la ressemblance de Jésus Lui-même. C’est Le Père qui a envoyé Le Seigneur Jésus dans le monde. Il l’a dit Lui-même en diverses parties des Ecritures (Jean 8 : 18; 12 : 49). Il est né et est venu dans le monde pour rendre témoignage de la vérité (Jean 18 :37) comme la lumière, pour éclairer les hommes. (Jean 8 :12). Il n’est donc pas venu de Lui-même. C’est pourquoi Il a toujours cherché la gloire de Celui qui L’a envoyé. Il était venu pour sauver les hommes perdus, en mourant à la croix. Il était venu pour annoncer la bonne nouvelle du salut aux hommes et manifester l’amour du Père à ceux-ci.

Jésus n’était pas venu pour se glorifier. Il n’était pas venu pour se faire servir mais pour servir. Il n’était pas venu chercher de l’argent, mais des hommes perdus dans le péché et la séduction de Satan, pour en faire des fils et des filles de Dieu. Il n’a donc pas dans Sa mission fait des compromis avec le Diable, le prince de ce monde. En effet, il n’avait rien en Lui. (Jean 14:30). Mais Il lui a résisté fermement et a triomphé de lui par la croix (Colossiens 2:15). Il a vaincu le monde, le péché et la mort. Il a tout vaincu et s’est assis sur le trône avec Son Père. Quand Il a achevé Sa mission, Il a dit à la croix : Tout est accompli dans Jean 19 :30. Pas avant ! Et c’est après tout cela, qu’Il est monté s’asseoir en vainqueur sur le trône. Tout ce qui est écrit de Lui l’a été et l’est pour nous aussi.

C’est ainsi qu’avant de partir au Père, Il a dit : comme le Père m’a envoyé, moi aussi, Je vous envoie. Ceci est un ordre de mission - notre ordre de mission. Il nous envoie pour faire exactement ce qu’Il est venu faire. Non pas qu’Il n’a pas achevé parfaitement Sa mission. Mais parce qu’Il a voulu nous donner un grand privilège, celui de participer à Sa mission, à sa souffrance, à Sa nature et à Sa dignité. Frères, nous devons être en cela infiniment reconnaissants au Seigneur de ce qu’Il nous a jugés dignes d’être associés à sa Mission : celle de sauver les hommes par la prédication de l’Evangile et au besoin mourir pour cette cause. C’est ce qu’Il a voulu dire aux fils de Zébédée dans Matthieu 20:23 à propos de la coupe à boire : « Il est vrai que vous boirez ma coupe… ». Oui, nous devons boire la coupe du Seigneur en tant que Ses disciples sur cette terre. Et dans Jean 15:13, il est dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. C’est ça qui est notre part dans la coupe du Seigneur (Matthieu 26:39 ; Jude 23).

Cette coupe consiste à se jeter face contre terre et prier instamment pour le salut des hommes pécheurs jusqu’à ce que la sueur devienne comme des grumeaux de sang. C’est ce que le Père veut : non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Ne l’oublions pas : c’est comparativement à Sa Mission donnée par Son Père que Jésus nous envoie à son tour. Nous devons voir en cela combien est élevée la Mission qui nous est confiée et ne jamais la minimiser. Ceci est vrai, d’autant plus que nous sommes des fils de Dieu le Père, à l’image du Fils de Dieu Lui-même comme dit l’Ecriture :

Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. (Jean 1:12- 13)

Jésus l’a dit :

Je vais vers Mon Père et votre Père, vers Mon Dieu et votre Dieu. (Jean 20:17)

C’est donc, notre Père commun qui nous envoie. Et c’est pour Lui que nous devons agir, en Son Nom et pour Son compte. Ces Paroles ne doivent pas être mal comprises. En effet, Il est venu nous montrer Qui est notre Père en réalité et ce que Celui-ci attend de nous. C’est là l’essentiel : savoir toujours en notre temps, ce que le Père attend de nous personnellement. Car, Il nous a créés pour Lui, pour qu’on Le serve, Lui et Lui seul. Pas un autre, ni croiser les bras ! (Malachie 3:17 ; Matthieu 21:31). Jésus n’a pas croiser les bras, mais Il a travaillé, Son âme a fait un travail. (Esaïe 53:11). Pour ceux qui Le reconnaissent pour Père, ils savent aussi qu’Il a des affaires dont on doit s’occuper. Et très tôt, il faut en prendre conscience pour se mettre au travail comme Christ l’a indiqué. (Luc 2:49). Cela nécessite qu’on ait une pleine et parfaite révélation de SA VOLONTE pour nous.

C’est là, le problème des frères : connaître Sa volonté. Cette volonté est pourtant clairement révélée dans les Ecritures : ce que Dieu veut, c’est notre salut (1Timothée 2:4) ; ce que Dieu veut, c’est notre sanctification ( 1 Thessaloniciens 4:3) ; ce que Dieu veut, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle (Jean 6:40) ; ce que Dieu veut, c’est notre obéissance à Sa Parole (1Samuel 15:22-23) ; ce que Dieu veut, c’est qu’on soit assis en vainqueur sur le trône avec Lui (Jean 17:24 ; Apocalypse 3:21) ; ce que Dieu veut, c’est qu’on soit des hommes de mission à la ressemblance de Jésus-Christ, le Premier-né de la Famille divine. Des hommes qui peuvent combattre pour que Son règne vienne sur la terre et que Sa volonté y soit faite comme au ciel.

Depuis le commencement, il y a eu des hommes de mission comme Paul, Pierre et les autres disciples du commencement. Toute la Bible en rend témoignage. Et toute l’histoire de l’Eglise est riche du témoignage des hommes de mission de Jésus. C’est maintenant notre tour en tant que Sa postérité qui prolonge Ses jours (Esaïe 53:10).

Frères, Dieu veut et attend beaucoup de nous, surtout, nous qui sommes parvenus à la fin des temps. L’enjeu est donc très grand. C’est pourquoi, il faut le considérer attentivement pour agir en conséquence. Cela signifie pour nous qu’on soit équipé par Le Seigneur comme Son Père L’a équipé. Jésus était équipé essentiellement de la Parole de Son Père et de Son Amour. Cela L’a conduit à l’humilité et à l’obéissance. Jésus était équipé de l’Esprit de Son Père par lequel Il agissait. C’était l’Esprit de puissance, un Esprit de réveil et non de timidité ou d’assoupissement. Mais cet Esprit n’est pas venu sur Lui par hasard.

Jésus a suivi un chemin qui est aussi le nôtre. Il l’a laissé comme exemple pour qu’on suive Ses traces afin de réussir La Mission qu’Il nous a confiée. Jésus est parti de la Galilée au Jourdain, en vue du baptême dans l’eau et dans l’Esprit, conformément à Matthieu 3:13-17. Puis du Jourdain à Gethsémané, en passant par le désert (le jeûne de 40 jours et la tentation par Satan (Matthieu 4). Il a fait ce ce chemin avant d’achever Sa Mission triomphalement à la croix à Golgotha par le sacrifice sanglant de Sa vie. Ceci est notre chemin. C’est le chemin qui conduit au Père. (Jean 14:6). Il n’y en a pas d’autre. Je suis le chemin veut dire, Je suis votre chemin. Tous, sans exception, nous devons passer par là. Et depuis, les hommes de Mission de Jésus ne font que passer par là ! Ils ne connaissent pas un autre chemin ni une autre voix, les invitant à emprunter des détours ou des raccourcis. Ils ne l’acceptent pas du tout. (Jean 10:5). Les autres peuvent le faire, mais pas eux, car leurs yeux sont fixés sur l’opprobre de Christ et non sur les richesses de l’Egypte. (Hébreux 11:26).

Ainsi, pour être équipé, il faut savoir dans les Ecritures, que Dieu met Ses biens, Ses vertus, Ses dons et Ses armes à notre disposition à cause de Sa bonté. C’est donc à nous qu’il revient de nous en procurer en faisant comme Jésus. On prie, on jeûne, au besoin on pleure, le tout dans un cœur sincère et déterminé. (Hébreux 5:7-8 ; Philippiens 2:8). Avec Dieu, il faut demander pour recevoir. Il faut chercher pour trouver ; il faut frapper pour que l’on nous ouvre. Dieu a voulu les choses ainsi. C’est un principe divin, souverainement établi qui n’a pas jamais changé au fil des âges. (Matthieu 7:7-8 ; Actes 17:27). C’est pourquoi, quand il est dit par exemple, revêtez-vous de toutes les armes de Dieu… dans Ephésiens 6:11, cela signifie concrètement que Dieu ne viendra pas les revêtir à notre place. C’est à nous que cela incombe. Lui, Il les a déjà mises à notre disposition et Il ne refusera pas à celui qui les Lui demande humblement dans la prière persévérante.

Jésus est notre garantie :

Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? (Romains 8:32)

C’est donc celui qui veut se revêtir qui cherche à se revêtir. C’est celui qui se revêt par obéissance à la Parole du Seigneur, qui est effectivement revêtu des armes en question. Malheureusement, ces choses simples sont pour nous souvent difficiles à comprendre, au point de verser dans la paresse, en espérant faussement ou à tort que Dieu assumera notre responsabilité à notre place. Dans la Bible, il y a ce que Dieu fait sans notre permission ni notre intervention, assumant ainsi Sa responsabilité, et il y a ce que nous devons faire par soumission à Sa Parole et par amour pour Lui. Jésus n’a pas demandé la permission aux hommes avant de venir mourir à la croix pour nous donner le salut. Il l’a fait et Il nous en a donné l’information pour qu’on vienne en profiter chacun pour sa part. Notre problème vient du fait qu’on ne veut pas faire notre, ce qu’Il a dit ou fait pour nous. Mais sachons tous, que Dieu ne nous suit pas dans nos imaginations. Il est et reste dans Sa Parole, à charge pour nous de revenir de nos égarements et illusions. C’est le chemin que Jésus en mission est venu nous enseigner pour qu’on s’en inspire pour réussir comme Il a réussi. C’est ici la grande différence entre les sages et les insensés ; entre les vainqueurs et les vaincus ; entre les hommes de mission et les autres. Sinon chez Dieu, il n’y a pas de favoritisme :

Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. (Actes 10:34 ; Deutéronome 10:17)

Recevez le Saint-Esprit

Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. (Jean 20:22)

L’Esprit de Christ fait partie de l’équipement de la Mission. Le Seigneur a prononcé ces Paroles pour nous montrer que sans Son Esprit en nous, on ne pourra rien faire ni réussir. Ceci est une Parole du Seigneur. Mais comme toutes les autres Paroles, celle-ci est mal comprise au point qu’on pose la question de savoir s’il faut prier pour avoir le Saint-Esprit. Chez les disciples de Jésus-Christ, la réponse est OUI ! Pour les autres, ce n’est pas nécessaire. Cela est automatique quand on vient à l’église ou qu’on prêche. En conséquence, on croise les bras dans l’oisiveté et on l’a quand même, parce que Dieu est bon et nous comprend ; C’est Lui qui fait tout. Mais, je vous le dis, au Nom du Seigneur Jésus, c’est un gros mensonge ! C’est la séduction du Diable.

Jésus a parlé et soufflé sur les apôtres indiquant ainsi la forme de vent impétueux ou de souffle violent qu’allait prendre l’Esprit lors de sa venue, mais les disciples sont allés à la chambre haute pour persévérer dans la prière d’un commun accord (Actes1:14) jusqu’à ce que la Parole de Jésus prononcée accomplisse l’effet pour lequel Elle est sortie de Sa bouche (Esaïe 55:11).

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. (Actes 2:1-4)

Tous doivent bien comprendre ces choses. Ici, il n’y a pas de place pour la théorie ou pour les fainéants. C’est une expérience surnaturelle à faire personnellement. Ceci dit, tu as le Saint-Esprit ou tu ne l’as pas. Si tu ne l’as pas, tu vas à la chambre haute et tu ne descends de là-bas seulement que quand tu l’as reçu. Il ne faut pas le supposer en disant comme Jésus a dit, recevez le Saint-Esprit, cela veut dire que je l’ai reçu. Non ! Après cette Parole, les apôtres n’avaient rien encore reçu jusqu’à ce qu’ils aillent persévérer dans la prière et non dans les séminaires ou les synodes, dans les débats ou dans la plaisanterie. Ils ont compris que sans l’Esprit du Seigneur, on ne Lui appartient pas (Romains 8:9) même si on a marché avec Lui, mangé et dormi avec Lui, écouter Sa Parole et vu beaucoup de miracles. Ce qui fait venir l’Esprit de Christ en nous, c’est la persévérance dans la prière comme à la chambre haute. En d’autres termes, demander avec insistance dans une bonne disposition de cœur. Et quand tu l’as reçu, ce n’est pas fini, il faut l’entretenir. Car il est possible de l’attrister jusqu’à l’éteindre même. (Ephésiens 5:18-19 ; Ephésiens 4:30 ; 1 Thessaloniciens 5:19).

Que ces choses soient claires maintenant même, car les jours avancent et sont mauvais. Il faut racheter le temps (Ephésiens 5:14-16) qu’on a gaspillé dans les bavardages inutiles, dans l’insouciance, les querelles de mots et même dans les calomnies. C’est dans la confiance, le calme et la tranquillité de la chambre haute que se trouvent notre force et notre salut. (Esaïe 30:15). Mais qui le veut ? Bien entendu ceux qui se savent envoyés en mission par Le Seigneur pour le compte du Royaume de Dieu. Ceux-là suivent les indications du Seigneur pour accomplir et réussir Sa mission.

Quelques indications de mission

Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison! Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu'on vous donnera; car l'ouvrier mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison. (Luc 10:1-7)

Dans Luc 10:1- 7, on a quelques indications de mission pour les disciples qui étaient avec Le Seigneur dans Sa chair. Celles-ci sont d’actualité et nous concernent aussi pleinement. Notons tout d’abord que Le Seigneur était conscient de ce que le travail à accomplir était immense et qu’à Lui tout seul, Il ne pouvait pas le faire en tant qu’homme ou Parole faite chair (Jean 1:14). D’où la nécessité de plusieurs ouvriers. A cet effet, Il nous a laissé un sujet de prière qu’on oublie malheureusement dans la liste de nos sujets de prière. Et pourtant, on devait s’en souvenir pour le pratiquer. Alors prions Le Maître de la Moisson à cet effet, et Il nous bénira.

Ce passage est dans la Bible pour nous enseigner que dans l’œuvre de Dieu, personne n’est suffisant à lui tout seul, quelque soit la mission qu’il a reçue du Seigneur, ou même le don ou la puissance dont il est équipé. Malheureusement là où Jésus Lui-même demande humblement de l’aide à Ses disciples comme quoi, Il avait besoin de leur collaboration, des hommes ou des frères aujourd’hui se croient tellement forts et grands qu’ils n’ont pas besoin des autres, ni même de leur collaboration. Que Dieu leur vienne en aide ! Remarquez qu’Il les a envoyés deux à deux. Ceci est la collaboration dans l’œuvre, mais aussi un message pour qu’on apprenne à travailler ensemble, à se supporter avec amour et dans un accord harmonieux. En effet, deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? (Amos 3:3).

Pour les vrais hommes de Dieu, ils travaillent ensemble sans problème et ils prient pour que Le Seigneur à qui appartient la Moisson puisse envoyer des ouvriers pour les épauler afin de réussir la Mission commune. Ils sont humbles pour accepter les ouvriers que Le Seigneur envoie dans Son champ. En effet, notre Mission est en réalité la Mission du Seigneur Lui-même et non celle d’un homme de Dieu parmi nous. Nous sommes ouvriers avec Dieu (1 Corinthiens 3:9). Lui Seul est Le Chef suprême de l’Eglise. (Ephésiens 1:22).

Nous sommes vraiment désolés pour ceux qui se sont érigés en chef dans la Moisson du Seigneur se croyant établis pour faire et défaire les Ministères, investis pour les appeler ou les entériner. Ceux-là ne savent pas qu’ils ont bâti leur propre royaume au sein du Royaume de Dieu. Nous sommes mille fois désolés pour eux. Aucun ouvrier n’est le chef d’un autre ouvrier dans la Moisson du Seigneur. Ici, il n’y a qu’un Maître à qui appartiennent et la Moisson et les ouvriers. C’est Lui qui les recrute ou les loue quand Il veut et les envoie dans Sa vigne qui s’étend sur toute la terre (Matthieu 20:1). Ce n’est pas une école ni un chef manœuvre, mais c’est Le Seigneur qui fait d’eux Ses hommes de mission. Et ceux qui le savent, n’attendent pas l’autorisation de la chair et du sang. (Galates 1:15). Ils ont la révélation de Celui qui les a enrôlés et de la Mission qu’ils doivent accomplir particulièrement pour Lui.

En effet, Le Maître se charge de leur révéler ce qu’ils doivent faire. Et ceux qui ont le même Esprit que Le Maître le constatent, les acceptent et en bénéficient tout simplement. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas le droit de les éprouver. Au contraire ! Aussi, les hommes de mission du Seigneur n’ont pas peur d’être éprouvés par les autres. Dans tous les cas, ils savent Celui en qui ils ont cru et Celui qui les a appelés et les a envoyés dans Sa Moisson.

Leur modèle est et demeure Le Seigneur Lui-même. Jésus a dit aux Juifs:

Vous sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : c’est elles qui rendent témoignage de Moi. (Jean 5:39)

La preuve se fait par les Ecritures et les œuvres accomplies conformément à la Parole et à la mission reçue. Le reste n’est que pure distraction de l’adversaire. Ceci dit, les hommes de mission sont envoyés comme des agneaux parmi les loups (verset 3). Le Seigneur sait très bien le danger que courent les agneaux en étant au milieu des loups. En effet, les loups affectionnent beaucoup les agneaux. Mais, qui sont les loups dont parle Le Seigneur ? Les loups, ce sont ceux qui exposent les agneaux à tous les dangers d’ordre spirituels, voire physiques et qui constituent pour ceux-ci une source permanente d’hostilités. Ce sont les persécuteurs (Jean 15:20). Or de tout temps, ceux qui persécutent sont les charnels. (Galates 4:29 ; 2 Timothée 3:12).

Lisez aussi Ezéchiel 2:3-6. Ce sont ceux qui ont l’esprit du serviteur méchant de Matthieu 24:48, lequel bat ses compagnons, ce qui signifie littéralement frapper verbalement avec sa langue : calomnier, médire, maudire ; C’est aussi ceux qui ont l’esprit de Judas lequel vend un innocent pour de l’argent. C’est encore les Acan, ceux qui dissimulent des choses dévouées par interdit et font pécher tout le peuple de Dieu en le rendant de la sorte vulnérable face à l’adversaire (Josué 7). C’est aussi l’esprit des pharisiens, avec l’hypocrisie et les questions capricieuses (Matthieu 16:6 ; 21 Luc 20:20-24 etc.).

Toutes ces mises en garde sont écrites dans la Bible pour notre instruction aujourd’hui, parce que Le Seigneur a encore des hommes de mission. Ce n’est pas écrit pour la polémique en ce sens qu’il faut perdre le temps à chercher des individus voire les accuser. C’est perdre de vue ce que nous avons à faire pour Le Seigneur. Ce n’est pas sur cette base que nous serons jugés, mais plutôt sur l’accomplissement ou non de ce qui nous a été confié. On ne sera pas jugé sur la base des oppositions à notre mission. Le Seigneur s’occupe de l’opposition. Dans tous les cas, il y aura toujours l’opposition. Cependant, chacun doit jouer son rôle, aussi bien les loups que les agneaux. Tant qu’ils seront   des loups, ils mettront les agneaux en danger. Alors, pour nous, il n’y a pas de temps à perdre. L’urgence et la priorité sont données à la réalisation de la mission.

C’est pourquoi, Le Seigneur nous dit au verset 4 : « Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin ». En effet, pour Le Seigneur et pour Ses hommes de mission, la Mission passe avant toutes choses. Il n’est pas question de perdre de vue l’urgence attachée à la mission pour s’encombrer avec les biens matériels et les affaires de la vie qui déroutent. C’est ce que symbolisent ici, la bourse (l’argent), le sac (les vêtements) et les souliers (sandales dans d’autres versions). Sinon, Le Seigneur ne recommande pas de marcher les pieds nus ou ne nous interdit pas de porter des souliers. Lui-même en portait selon Jean 1:27 ; et ailleurs dans Marc 6:9, Il a recommandé de chausser des sandales.

Le « Ne saluez personne en chemin » de Luc 10 ressemble au verset 29 de 2 Rois 4 :

Et Élisée dit à Guéhazi: Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas; et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant.

Ceci parait comme de l’impolitesse. Mais que non ! Il n’en est rien. Il s’agit plutôt ici d’une mise en garde contre les pratiques dans certaines cultures de l’époque ou même d’aujourd’hui qui consistaient en un cérémonial tellement élaboré avec beaucoup de formalités qui le plus souvent, peuvent conduire même à s’asseoir ou à prendre un repas. Ce qui prenait du temps. Celui qui est en mission, compte tenu de l’extrême urgence doit être dispensé de ces genres de cérémonies. C’est pour cela que Le Seigneur nous demande nous-mêmes de nous en défaire pour ne pas perdre de vue ce qu’on a à faire. Il ne nous pousse pas ici à l’insolence ou à l’effronterie à cause de la mission qu’Il nous a confiée. Les hommes de mission de Jésus ne sont pas impolis mais sages en tout et mesurent l’urgence de la mission.

En ce qui nous concerne aujourd’hui, le cri de réveil de Minuit de Matthieu 25:6 auquel est rattachée notre mission pour cette heure, est un cri d’alerte maximale. C’est l’urgence et l’imminence de l’évènement attendu qui est la raison d’être de ce cri poussé en direction des vierges, candidates au mariage avec l’Epoux. Nous devons donc être en alerte à tout moment, car les choses à cette Heure là se précisent et deviennent beaucoup plus claires pour le peuple de Dieu en ce qui concerne le retour du Seigneur et l’enlèvement. Puisque c’est de ça qu’il s’agit, les regards doivent donc être tournés vers le but indiqué par le cri. C’est ce qui explique l’emploi du VOICI. Cette préposition indique non seulement quelque chose qui est proche et donc sur le point d’arriver, mais aussi un changement subit ou surprenant.

Ainsi, les efforts doivent être concentrés sur la préparation en vue d’être trouvé prêt. En effet, une chose est de se préparer, et une autre est d’être prêt. Donc on ne peut pas indéfiniment se préparer. Il faut être prêt et attendre étant revêtu et saint. C’est dans ce but là qu’on se réveille. (Esaïe 52:1). On ne se réveille pas pour se plaindre ou pour se recoucher et continuer à dormir. Non ! On ne se réveille pas à Minuit pour faire des querelles ou négliger la préparation. Non ! C’est là la différence ultime entre les deux groupes de vierges : Celles qui étaient prêtes entrèrent avec l’Epoux dans la salle des noces et la porte fut fermée. (Matthieu 25:10). Une chose est d’entendre le cri, mais une autre est de faire réellement et totalement ce que le cri dit. Il y a un contenu dans le cri de Minuit qu’il faut certes connaitre, même prêcher, mais surtout et par-dessus tout, PRATIQUER !

Le but du Message du temps de la fin est et demeure la préparation sérieuse de la seconde venue du Seigneur Jésus. Ce n’est pas les débats ou les beaux discours dignes de théologiens sans espérance. C’est donc sur ce but là qu’il faut garder les yeux fixés. C’est pourquoi, tant que l’évènement qu’on attend ou pour lequel le Message a été donné n’a pas encore eu lieu, on ne baisse pas la garde. C’est le même esprit d’Elie comme ce fut le cas de Guéhazi qui doit être le moteur qui nous anime. Là-bas, c’était pour aller mettre un bâton sur le visage d’un enfant pour qu’il vive ; ici, il s’agit de se préparer correctement pour rentrer dans la vie avec Le Seigneur qui vient et qui n’est plus loin.

Aussi longtemps que l’évènement n’a pas eu lieu, on ne salue personne sur le chemin. Si les pharisiens aiment à être salués dans les places publiques selon Matthieu 23:7, c’est parce qu’ils n’ont pas reçu de mission de la part du Seigneur, nous, on ne peut se le permettre. En effet, nous ne sommes pas des pharisiens. Nous sommes des hommes de mission de Jésus. Nous sommes appelés à cette Heure de la nuit à travailler au réveil pour que la gloire de Dieu revienne dans Son Eglise. Et de ce fait, on ne peut pas chercher les salutations, les élévations ou louanges, les honneurs de la part des hommes,   encore moins les souliers, les sacs et les bourses.

La bourse, ce sont les questions d’argent, l’envie d’être riche. Le Maître ne nous a pas envoyés pour nous enrichir. On a reçu gratuitement, on donne gratuitement. Il ne nous envoie pas pour qu’on mette notre confiance dans l’argent. Ce n’est pas la bourse qui fait la mission du Seigneur. C’est notre détermination à aller jusqu’au bout et notre foi en Lui. Notre confiance doit être en Lui pleinement pour ce qui concerne nos besoins. C’est ça, « ne portez ni bourse... » Le Seigneur connait la tentation liée à cela. Pour nous mettre à l’abri, Il a dit :

Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? (Matthieu 6:24-25)

On ne peut donc à la fois servir Lui Le Seigneur et Mammon, le démon de la cupidité qui est son adversaire. Quand Judas portait la bourse, il a été tenté par le vol et il est devenu voleur. Ceci dit, il faut que les hommes de mission soient délivrés de l’argent et de la séduction des richesses sinon, la semence-Parole du Seigneur en eux sera étouffée et restera infructueuse. (Matthieu 13:22).Or, c’est quand on porte beaucoup de fruit que Le Père est glorifié. On ne sert pas Dieu pour de l’argent ou pour devenir riche. On ne vient pas à la vision du réveil qui est notre mission aujourd’hui pour se faire de l’argent ou une place au soleil par la richesse. On s’engage plutôt avec abnégation d’un cœur désintéressé et Le Seigneur Lui-même prend soin de nous et de Son œuvre. Le Seigneur veut que dans cette vision, tous nous soyons délivrés de la cupidité qui est une idolâtrie, sinon, on ne réussira pas. Pour tous ceux qui vont ruser et tricher avec cette recommandation, ils n’iront nulle part, sinon en leur lieu comme Judas.

Mes frères, attention à l’esprit de Judas qui est encore aujourd’hui dans l’église du Seigneur ! C’est un esprit qui n’est pas loin des choses de Dieu et des hommes de mission de Jésus. C’est pourquoi Le Seigneur en parle. Cet esprit a toujours suscité des querelles et beaucoup de maux dans les assemblées du Seigneur parmi les hommes de Dieu et ruiné beaucoup de ministères. Plusieurs ont échoué là. La force du frère Branham était qu’il a su dominer cet esprit. Car Le Seigneur l’avait mis en garde contre l’amour de l’argent, le sexe et la popularité. Ce sont des mises en garde certes pour le prophète, mais aussi pour les fils de prophète que nous sommes aujourd’hui. Mais, qui fait comme le prophète dont on cite tant les déclarations et brochures ? Frère Branham n’avait pas seulement un Message qu’il a porté à l’Eglise de Laodicée, mais il a laissé aussi une vie qui doit nous servir d’exemple.

Pour les hommes de mission de Jésus, il y a plus que ces choses à rechercher. En effet, c’est la volonté de Celui qui nous a commissionnés que nous cherchons. Nous avons répondu : nous voici, envoie-nous, quand Il a dit : qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? (Esaïe 6:8). Que chacun ressente cela comme une responsabilité personnelle qui lui incombe et non comme la responsabilité de quelques-uns ou des autres. Qui sont ces autres en question ? Ne sont-ils pas des disciples au même titre que vous ? Que chacun mesure pour lui-même la teneur de la mission qui lui est assignée pour ne pas se laisser distraire par l’adversaire. Dans tous les cas, Satan n’est pas encore lié et il fera toujours ce qu’il a à faire. C’est lui qui distrait le peuple de Dieu pour que celui-ci regarde à lui et non à Dieu.

La distraction ici consiste à créer toutes sortes de situations et d’attractions pour détourner l’attention des hommes de mission de ce qu’ils ont à faire. Il peut s’agir de l’argent, du sexe, de la popularité. Il peut même s’agir des défections ou abandon dans les rangs des soldats engagés pour Le Seigneur, ou encore des querelles, sans oublier les calomnies, les mensonges, les menaces etc. Mais pour nous, il n’est pas question de se laisser effrayer par l’adversaire ou les oppositions. (Philippiens 1:27-28). Ils nous feront la guerre, mais ils ne nous vaincront pas ; car l’Eternel qui nous a envoyés est avec nous pour nous délivrer. (Jérémie 1:19). Ils ont toujours été là et ils le seront davantage jusqu’à ce que le temps pour eux d’aller en leur lieu arrive et que pour nous, la trompette sonne la fin du combat pour qu’on monte vers le trône après les avoir tous vaincus. Pour l’heure, il est question de se mettre à l’œuvre et non de pleurnicher ou murmurer.

L'heure est à la prière et non aux murmures !

A cette heure, notre ordre de mission est de travailler au réveil jusqu’à ce que la gloire du Seigneur revienne dans Son Eglise comme dans Exode 40:34 :

Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Éternel remplit le tabernacle.

Cela signifie concrètement prier Le seigneur pour qu’Il se souvienne de Sa promesse pour ce jour ; et combattre ce qui a fait fuir la gloire du Seigneur de Son Eglise, notamment le péché et les œuvres de Babylone. C’est quand on a accompli fidèlement ces travaux et suivi correctement les instructions détaillées conformément au modèle divin révélé, comme Moïse et le peuple d’Israël l’ont fait dans le désert, que la gloire de l’Eternel va remplir à nouveau Son tabernacle. Aujourd’hui, le constat est là, triste et amer, et saute aux yeux de tous. C’est le péché établi en lieu saint parmi nous et même en nous. C’est ce que Jésus a appelé l’assoupissement et le sommeil dans Matthieu 25:5. On doit l’admettre humblement comme Parole du Seigneur mais pas comme Sa volonté. Non !

La gloire du Seigneur, c’est Sa présence puissante dans une sainteté effrayante. C’est aussi quand nous portons beaucoup de fruits. (Jean 15:8). Ces fruits sont ceux de l’Esprit se traduisant par une vie de sainteté. En effet, les fruits qu’on porte dans les temps de sommeil et d’assoupissement ne glorifient pas Dieu. Et même, nous en rougissons pour ceux qui en prennent conscience. (Romains 6:21-22). Mais pour les autres, tout va bien ; nous sommes délivrés ; c’est ici le temple de l’Eternel ; nous avons le Message ! Et pourtant ! Dieu Lui, Il dit ceci : ne vous livrez pas à des espérances trompeuses. (Jérémie 7:4). Cette heure n’est pas faite pour les murmures, les plaintes, les divertissements, la quête d’argent ou des biens de ce monde. Ceux qui se savent investis d’une mission du Seigneur à cette heure ne tombent pas dans ces bassesses. Car ces choses sont déjà arrivées au peuple de Dieu et elles ont été écrites pour notre instruction. (1 Corinthiens 10:11). En conséquence, on doit se laisser instruire.

En effet, le peuple d’Israël était sorti d’Egypte avec pour mission d’aller adorer Dieu et rentrer dans la terre promise. En cours de route, ils se sont laissé distraire par beaucoup de choses : les mauvais désirs, l’idolâtrie, le manger et le boire, le divertissement, la débauche, les murmures (1 Corinthiens 10:6-10). Le texte de 1corinthiens 10 que nous venons de mentionner est très important et instructif pour nous. La Bible dit au verset premier de ne pas ignorer ce qui est arrivé à nos pères dans le désert. C’est une exhortation à garder ces choses en souvenir. Nous qui sommes parvenus à la fin du temps de la fin, on ne doit pas avoir la mémoire courte.

Toutes les fois qu’ils avaient les yeux fixés sur la colonne de feu ou de nuée, les enfants d’Israël avançaient et avaient la victoire. Mais à cause des murmures et de ce qu’ils n’ont pas pris garde à la séduction du péché, beaucoup ont péri dans le désert sans atteindre l’objectif initial visé. Ces choses ont été écrites pour notre instruction. Elles ne sont pas écrites pour la prédication seulement ou la lecture, mais pour que chacun se laisse instruire par la Parole de Dieu. Car toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. (2 Timothée 3:16). Qui aujourd’hui, à cette heure, se laisse instruire pour être un homme accompli et utile pour Le Maître ?

Frères et sœurs, sachons à quel point Dieu déteste les murmures surtout contre Ses serviteurs et Son œuvre (Nombres 12:1-10 ; Exode 16:2; Nombres 14:2). Quand il y a les murmures dans le peuple de Dieu, c’est Dieu Lui-même qui les entend, quand bien même l’homme de Dieu les ignore, comme ce fut le cas de Marie et d’Aaron contre Moïse. (Exode 16:3) En effet, c’est Dieu qui nous a enrôlés, c’est pourquoi il suffit tout simplement de Lui demander pour qu’on reçoive ce qu’on veut. Comme nous l’avons dit, c’est un principe divin : Demandez et l’on vous donnera (Matthieu 7:7).

Celui qui murmure ne prie pas, donc ne demande pas, parce qu’il n’a pas la foi. Par conséquent, se rebelle contre Dieu et Son plan. L’heure n’est donc pas aux murmures, mais à la prière. C’est l’heure de ceux qui ont la foi pour demander et recevoir du Seigneur ce qu’Il a promis pour cette heure dans Sa Parole. Il a dit :

demandez à l’Eternel la pluie, la pluie du printemps ! L'Éternel produira des éclairs, Et il vous enverra une abondante pluie, Il donnera à chacun de l'herbe dans son champ.»(Zacharie 10:1).

La pluie, nous le savons est une image du réveil dont nous parlons. Mais qui a la foi pour demander ? Qui est obéissant pour se plier à cette injonction du Seigneur ? Qui est assez responsable pour profiter de ce privilège que Dieu lui fait ? On ne trouve que   beaucoup de gens qui murmurent au lieu de prier ; c’est d’eux que parle Jude verset 16 :

Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d'intérêt.

Beaucoup de frères voudraient, comme on parle de réveil à cette heure, nous voir faire des miracles, des prodiges, faire pousser les bras, faire tomber le feu du ciel etc. Au point que d’autres se sont constitués en moqueurs des temps modernes. (2 Pierre 3:3). Moi, je croyais et cherchais les moqueurs seulement dans le monde parmi les païens jusqu’à ce que Le Seigneur m’enseigne le contraire. Or, ils sont aussi dans la Maison même de Dieu et laissent libre court à leurs convoitises en méprisant les promesses du Dieu Très haut. Vraiment dommage ! Remarquez que ces genres de personnes n’ont pas un motif pur. Ce sont   les intérêts souvent pécuniaires qui les font bouger. C’est pourquoi aussi, Le Seigneur a dit : Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est éloigné de Moi. (Esaïe 29:13).

Pour ceux qui ne le savent pas, le cri de réveil de Minuit dont il est question dans Matthieu 25:6, n’est pas un cri appelant aux miracles, aux spectacles et à la publicité intempestive comme quelques uns l’auraient voulu. Ce n’est pas un cri appelant les croyants à poursuivre des objectifs mesquins, à avoir des ambitions personnelles. NON ! C’est plutôt, un cri de PREPARATION, appelant à la prière en vue de revenir à la sainteté qu’on a abandonnée dans les temps de sommeil et d’assoupissement. C’est un appel à la sanctification, à la reprise de la préparation qu’on a laissée en vue de la rencontre imminente avec l’Epoux céleste qui vient.

C’est un appel au combat contre la vie de péché afin qu’on parvienne à être semblable au Seigneur. C’est un appel à être plus que jamais davantage sérieux dans le service du Seigneur, plus que par le passé. C’est donc le cri de l’Esprit de l’Epoux venant au secours de Son Epouse encore parmi les vierges. Amen ! C’est après ce parcours de préparation qu’on parvient au statut d’EPOUSE DE CHRIST pour le témoignage final. C’est là qu’auront lieux les miracles et les prodiges pour la gloire de Dieu.

Malheureusement, sur ce point, Satan est parvenu encore à distraire des frères dans nos rangs, en les rendant impatients. Pour ceux qui se méfient de l’œuvre du réveil, le diable a fait d’eux, des moqueurs endurcis. Et pourtant, la Bible est très claire là- dessus, comme le frère Frank l’a écrit :

Après avoir entendu le cri appelant au réveil, il ne doit plus être permis à personne de se tourner de l’autre côté pour continuer à dormir. Tous doivent nettoyer leur lampe, afin que la clarté reçue puisse briller comme lumière. (Lettre circulaire N° 57 Printemps 2005)

Il est question de nettoyer sa lampe, c’est-à-dire sa vie (Proverbes 20:20-27) ; et remplir les vases d’huile afin que la lampe puisse briller jusqu’au Matin lors du retour de l’Epoux pour l’enlèvement. L’huile, c’est l’Esprit de la vision qu’il faut garder précieusement ; mais c’est aussi la plénitude de la communion avec Le Seigneur dans la prière continuelle. C’est à juste titre que le Psaumes 133 :1-2 compare la communion des frères à de l’huile précieuse qui répandue sur la tête d’Aaron descend sur tout son corps jusqu’au bord de ses vêtements. Faites le lien avec Matthieu 18:19-20. :

Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.

Aaron est ici l’image du sacrificateur, donc du vrai adorateur plongé dans la plénitude, sinon imbibé dans l’huile de l’Esprit. Ceci n’est pas possible quand on refuse de faire les efforts qui s’imposent. C’est pourquoi, on est oisif et stérile. (2 Pierre 1:5-8). Voici encore une autre ruse du diable qui fait croire au frère qu’on n’a plus rien à faire. On croise les bras et Dieu va faire. Pour ceux qui l’ont oublié, Jésus a dit en ce qui Le concerne : Tout est accompli. (Jean 19:30). Donc à nous de jouer ou de poursuivre en faisant notre part. Il nous a laissé Sa Parole, Son Esprit, Ses dons et même envoyé des messagers et des ministères. A nous de nous en procurer pour agir en conséquence.

Voici le témoignage de l’un de Ses messagers :

A mes frères dans le monde entier je voudrais faire cette confession. Je dirai en toute humilité que c’est exactement ce que je m’apprêtais à faire. J’ai prêché pendant des années, et je suis devenu un vieillard et un vétéran parmi les prédicateurs. J’ai eu de nombreux combats difficiles. Mon être intérieur est couvert de cicatrices et de coupures. Mon lot, celui que le Seigneur m’a donné, n’a pas été d’embrasser les bébés, de marier les jeunes couples et d’ensevelir des vieillards. J’ai dû aller au front et me battre avec la grande Epée à deux mains contre les ruses du paganisme, de la démonologie et des puissances des ténèbres, les combattre avec la Parole de Dieu jusqu’à ce que je voie l’ennemi vaincu. J’ai reçu souvent de profondes entailles... (William Branham, Debout dans la brèche, Paragraphe 44).

Méditons bien ces déclarations, et à nous de faire autant si nous croyons le Message que cet homme envoyé de Dieu a prêché. Frère Branham n’a pas seulement prêché un Message qui prépare la seconde venue du Seigneur. Il a aussi laissé une vie, une vie exemplaire d’humilité, de combat farouche contre le péché sous toutes ses formes comme témoignage pour nous tous qui professons être du Message biblique du temps de la fin. Si nous l’avons oublié, que chacun s’en souvienne pour se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Avant nous, il y a eu des chrétiens et des hommes de mission qui ont fait la joie du Maître. L’un d’eux, (Paul) a dit : « je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » (1Corinthiens 9:27). Paul a compris la nécessité pour lui de ne pas se laisser distraire par l’adversaire sur le fait qu’il y a, malgré son appel authentique, (Actes 9:4-15) la possibilité d’être rejeté après la prédication de la vérité aux autres.

Frères et sœurs, méditons profondément ce verset en laissant l’Esprit du Seigneur qui l’a laissé dans les Ecritures nous parler sincèrement sans faux-fuyant. La prédication de la vérité et même l’appel dans le modèle de Saint Paul ne suffisent pas pour nous mettre à l’abri du rejet si nous versons dans l’oisiveté, sans apprendre à traiter durement notre corps dans les jeûnes multipliés et les prières. (2 Corinthiens 11:27) Ces choses n’ont jamais fait l’objet de débats parmi les saints et les vrais hommes de mission de Jésus. C’est aujourd’hui, dans l’âge de Laodicée, que nous estimons qu’on n’a besoin de rien (Apoc.3 :17) et donc pas nécessaire de jeûner et prier, ni de veiller pour garder sa vie à l’abri du rejet dont parle les Ecritures. Et, c’est parmi nous qu’on voile hypocritement nos lacunes spirituelles dont on ne veut en être délivré, sous le manteau de la prédestination ou de la doctrine sur l’élection, d’ailleurs mal comprise et déformée à souhait pour les besoins de la cause.

Les élus travaillent et s’appliquent à affermir leur élection. Ils démontrent qu’ils sont élus par une vie digne de l’évangile de Christ. Ce sont les élus qui, lorsqu’ils sont appelés ne refusent pas de venir, mais répondent à l’appel (Matthieu 11:28) ; se repentent de leurs péchés, se convertissent, se font baptiser au nom du Seigneur Jésus pour le pardon de leurs péchés (Actes 2:38) ; se sanctifient et achèvent leur sanctification dans la crainte de Dieu (2 Corinthiens 7:1 ; 1 Thessaloniciens 4:3-7). C’est eux qui s’efforcent d’entrer par la porte étroite. C’est eux qui combattent le bon combat de la foi et gardent la foi jusqu’à la fin avant d’être déclarés vainqueurs. (Luc 13:24 ; 1 Timothée 6:12). Ce sont les élus qui crient jour et nuit sans se relâcher comme a dit Le Seigneur dans Luc 18 1 à 7 pour que Dieu leur fasse justice ou fasse paraître leurs droits comme le soleil à son midi. (Psaumes 37:6) L’élu n’est pas le paresseux du coin, qui préfère la porte large et le chemin spacieux des péchés, de la rébellion et de la folie. (Matthieu 7:13).

Frères, sachons tous que notre paresse n’annulera jamais la Parole de Dieu, mais donnera toujours de la nausée au Seigneur Jésus qui finira par nous vomir à cause de notre manque de repentance. (Apocalypse 3:16). En effet, ces chrétiens disent qu’ils n’ont besoin de rien, pas même de la repentance et du zèle à cause de leur prétendue « richesse ». Cela se voit dans leur attitude orgueilleuse qui, aux yeux du Seigneur traduit leur folie manifeste pour tous, d’où cet avertissement solennel : Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber !

Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber

Ceci est un appel à l’humilité pour nous tous. Pour ceux qui pensent être arrivés et qui à l’évidence sont sans révélation, il est encore temps de se ressaisir pour comprendre que Minuit n’est pas la fin ni l’enlèvement. C’est plutôt l’heure de rester aux pieds du Seigneur pour être délivré de tous ses péchés. Et pour y parvenir, chacun doit faire l’effort de mener tous les combats qui s’imposent à lui à cet effet. Ici, il n’y a pas de place pour les médiocres ou les négligents. C’est pourquoi, le frère Frank, le serviteur fidèle et prudent a dit : le cri de réveil de minuit est particulièrement déterminant (Lettre circulaire N°57 précité).

Le risque de tomber est beaucoup plus pour celui qui croit être debout. On les appelle tout simplement les orgueilleux. Plus on s’élève, plus on est proche de la chute. « Quiconque s’élèvera sera abaissé, mais quiconque s’abaissera sera élevé » Ceci est une Parole du Seigneur Jésus dans Matthieu 23:12. Lisez aussi Proverbes 18:12. Ce n’est pas à nous de chercher à nous élever nous-mêmes, mais Le Seigneur (Psaumes 75:4-7).

Qui est debout ? La réponse à cette interrogation est, à vrai dire Jésus Le Seigneur Lui-même. Telle est la position dans laquelle Etienne L’a vu dans Actes 7:55, de même que Jean dans Apocalypse 1:12-17. Et dans Apocalypse 2:1, Il se présente comme Celui qui est debout et marche au milieu des sept âges de l’Eglise. C’est la position de Puissance. C’est aussi la position du réveil. L’Esprit de Christ est un Esprit de réveil, un Esprit qui vit, qui parle et qui se meut du début des âges jusqu’à la fin, le septième où nous sommes actuellement ; l’âge de l’Eglise de Laodicée selon Apocalypse 3:14-22.

Celui qui reconnait qu’il tient sa position de Jésus est debout   et il le restera jusqu’à la fin avec Lui par Sa grâce. Car Le Seigneur a le pouvoir et la puissance nécessaires pour affermir Ses humbles serviteurs. Celui qui est réveillé, c’est celui qui est debout pour travailler à la mission du Seigneur. Mais ceux qui disent qu’ils n’ont pas besoin de quelque chose à cette Heure, parce qu’ils se sont enrichis comme le dit si bien l’église de Laodicée, tomberont certainement.

Effectivement, ils n’ont plus besoin d’autres vases contenant le précieux trésor de cette heure : l’huile qui est ici l’onction nouvelle qui a ouvert nos yeux sur la Volonté de Dieu à cette heure. Car le milieu de la nuit ou Minuit est un temps de visitation promis par Le Seigneur dans Marc 13:35 et dans Matthieu 25:6. Nous insistons là-dessus, Minuit ce n’est pas la fin, ni l’enlèvement. C’est plutôt le cri de réveil qui pousse les vierges à se réveiller et à reprendre la préparation qu’elles ont abandonnée lors de leur assoupissement et de leur sommeil alors que l’Epoux a tardé à venir. C’est la voix de l’Esprit de Christ criant encore à Ses serviteurs à cause de l’urgence de la situation et surtout de l’imminence de l’évènement qu’ils ont tant attendu. Il crie pour se faire entendre. Mais qui a des oreilles pour entendre encore ce que l’Esprit dit aux Eglises et surtout aux croyants parvenus à la fin du temps de la fin ?

Voici comment ils répondent :

On n’a pas besoin de cri de réveil. On n’a pas besoin d’un message de réveil parce qu’on n’est pas endormi. On n’a pas besoin de ministères de réveil à cette heure. On est déjà riche par le Message. Tout a été déjà dit dans les brochures. On a les lettres circulaires. On a déjà le prophète et le serviteur fidèle et prudent. Cela suffit…

Mes chers frères, si cela était ainsi, il ne serait pas question d’un passage des Ecritures dénommé Matthieu 25 qui parle de réveil aux versets 6 et 7 et de vases au pluriel dans le verset 4. Et si nous croyons que le Serviteur fidèle et prudent joue bien son rôle de donner la nourriture au temps convenable, soyons humbles pour reconnaitre qu’il a dit :

Le temps du soir dans lequel la lumière est apparue est derrière nous, l’heure de minuit, elle, est là. Chaque prédication, chaque lettre circulaire, doit être comprise, acceptée et vécue comme étant un cri   de réveil. (Lettre circulaire N°57)

Il considère même ce cri : Voici l’Epoux, allez à sa rencontre comme un dernier message (Lettre circulaire N° 59 Février 2006) porté par une sentinelle au milieu de la nuit conformément à Esaïe 21:11. C’est d’ailleurs avec ce passage qu’il nous a annoncé au printemps 2005 le cri de réveil de minuit ou l’heure de minuit dans laquelle nous sommes entrés depuis cette date. Pour notre part, nous disons Amen à la Parole de Dieu et aux recommandations de la voix de l’Esprit de Dieu.

Frères, conformément à 2 Timothée 2:20, nous savons tous que dans une grande maison comme la Maison du Seigneur, il n’y a pas que deux vases : le prophète et le serviteur fidèle et prudent. Il y en a plusieurs dont Il se plaît à utiliser pour Se servir. Nous le savons tous, les vases sont des serviteurs de Dieu (2 Corinthiens 4:7) que Le Seigneur a jugé utile de mettre à la disposition des candidats à l’enlèvement, à savoir toutes les dix vierges. Pendant que les sages prennent de l’huile contenue dans ces vases utiles pour la marche par mesure de précaution, les folles disent qu’elles n’en n’ont pas besoin, pensant que ce qu’elles avaient déjà suffirait à faire briller la lampe jusqu’au retour de l’Epoux. Or toutes se sont méprises sur le retour du Seigneur en pensant qu’Il n’allait pas tarder. C’est pourquoi Le Seigneur a dit : prenez garde, veillez et prier car vous ne connaissez ni l’heure, ni le jour où Il allait revenir. (Marc 13:32-33). Ces vierges folles n’ont pas pris garde conformément à l’ordre et à l’avertissement du Seigneur.

Elles disent n’avoir besoin de rien, même pas d’autres serviteurs de Dieu, c’est-à-dire d’autres vases. Elles disent n’avoir pas besoin de repentance, ni de zèle, ni de la prière et du jeûne, pas de collyre pour oindre les yeux etc. Et pourtant c’est ce dont toutes ont besoin pour être agréables au Seigneur. Et Il a même pris soin de nous le répéter : viens acheter de Moi, de l’or éprouvé, c'est-à-dire, une foi authentique et agissante (1 Pierre), des vêtements blancs, c'est-à-dire, les œuvres de la foi (Apocalypse 19:8), un collyre, c’est-à-dire la révélation de la Parole (Apocalypse 3:18- 19). Malgré tout, ils disent, « on n’a besoin de rien ». Et Ils croient être debout. Mais que celui qui croit être debout prenne garde de tomber. Ils tomberont parce qu’ils ne prennent pas garde à l’avertissement du Seigneur qui commande à tous de veiller et de prier pour ne pas tomber dans la tentation. (Matthieu 26:41).

Ils tomberont parce qu’ils n’ont pas besoin de la repentance qui nous met dans la position de ceux à qui Le Seigneur fait grâce: les humbles. Et partant, nous réconcilie avec Lui. (2 Corinthiens 5:19). Car Dieu résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles. (1 Pierre 5:5-6). Ils tomberont parce qu’ils n’ont pas besoin d’acheter un collyre avec Le Seigneur pour pouvoir oindre leurs yeux afin de voir le chemin. Ce collyre est la révélation toute fraîche de Sa Parole pour cette Heure. C’est pourquoi, ils ne pourront plus continuer la marche qui a lieu dans la nuit. Car la révélation de Sa Parole éclaire (Psaumes 119:130). Et c’est pour ça aussi que les vierges folles prennent une autre direction qui n’est pas le chemin pour rencontrer l’Epoux. Et lorsqu’Il vient au verset 10 de Matthieu 25, elles ne sont pas prêtes, c’est- à-dire ne sont même pas présentes au Lieu et à l’Heure du rendez-vous.

Le Lieu du rendez-vous, c’est dans l’Epouse-Parole ou le Corps glorifié du Seigneur. L’Heure du rendez-vous, c’est Le Matin dont a parlé Le Seigneur dans Marc 13:35. C’est pour ça qu’Il s’est présenté pour la dernière fois dans Apocalypse, comme étant l’Etoile brillante du matin. Cette étoile est la plus brillante qui annonce l’aube du grand jour de gloire du Seigneur avec les vainqueurs qui vont régner avec Lui. Notez qu’Il a fait cette présentation en relation avec Sa venue. C’est pourquoi Son Esprit et Son Epouse disent : VIENS ! Quelle unité parfaite à cette heure là ! C’est pour cette unité là que Le Seigneur a prié dans Jean 17:20-23. Et croyez-le, cette prière du Seigneur a été exaucée. Lisez dans Jean 11:42. Le Père exauce toujours le Fils quand Il prie. C’est pourquoi nous en verrons l’accomplissement malgré tout ce que le Diable peut dire et faire contre cette œuvre que Le Seigneur nous a confiée. Ne l’oublions pas, il s’agit de la reconstruction de la Muraille de Jérusalem, symbole de l’unité de l’Esprit et de la foi. Mais c’est aussi le symbole de la sécurité et de la protection de l’Epouse. Notez aussi pour vous rassurer que Jean a vu la fin et le succès de cette œuvre dans Apocalypse 21:12, Jérusalem avec une grande et haute muraille.

Plusieurs tomberont parce qu’ils n’ont même pas besoin de Jésus Lui-même à qui appartient le Royaume dans lequel ils pensent être et dont ils parlent sans Sa présence dans leur vie et en leur milieu à cause de l’orgueil. Or c’est bien Lui Jésus qui affermit Ses serviteurs pour les tenir debout. (Romains 14:4). La position debout est la position de réveil et de puissance. Pour nous, cela vient de notre communion avec Celui qui est debout à la droite de Dieu pour apporter la puissance à Ses serviteurs. Car nous pouvons tout par celui qui nous fortifie. (Philippiens 4:13). Or Le Seigneur ne fortifie pas ceux qui disent n’avoir pas besoin de Sa force. Mais Il accorde Sa force aux faibles. C’est quand on est faible qu’on est fort par Lui. En effet, Sa force parfaite s’accomplit dans notre faiblesse parfaite également. (2 corinthiens 12 :9-10). C’est l’Eternel Lui-même qui est notre force. (Psaumes 18:1-2)

La folie n’est rien d’autre que de ne pas avoir besoin de Jésus et de Ses serviteurs, tous ses serviteurs. Car Lui, Il ne méprise aucun d’eux. C’est pourquoi Il nous a dit de ne mépriser aucun de Ses petits. (Matthieu 18:10). Le Dieu qui a appelé le « grand » serviteur est le même qui a aussi appelé le « petit » serviteur. Car dans le corps, il y a plusieurs membres, des petits comme des gros ; des forts comme des faibles etc. Mais ils sont tous dans le corps chacun avec sa tâche et de ce fait son utilité (1corinthiens 12:12-24).

Pour les vierges folles, quelques serviteurs seulement suffisent, à savoir ceux qui sont en vue ou à la une, c’est-à-dire estimés comme ayant plus d’honneur. Les autres, non ! On s’en moque. Je le répète : gardez-vous de mépriser un seul de Ses petits ! (Matthieu 18:11). Prenez garde que personne ne vous séduise ! (Matthieu 24:4). Christ est mort pour le péché de nous tous. Christ est ressuscité pour nous tous. Il est monté au ciel pour nous tous. (1Corinthiens 15:3-9). Pour nous tous, la foi qui a été transmise une fois pour toutes aux saints (Jude 3) a un seul et même prix (2 Pierre 1:1). Le sang qui a racheté le grand serviteur de Dieu qu’on adule jusqu’à l’idolâtrie, est le même qui a racheté les autres qu’on appelle « petits » serviteurs du même Dieu.

Prenez garde ! Ceci est une Parole du Seigneur,   donc digne d’être entièrement reçue et vécue pleinement sans faire acception de personne. Au nom de Jésus- Christ qui vient, prenez garde ! Mes frères et sœurs ! Gardez-vous de mépriser un seul de Ses petits ! Ils sont quand même les petits du Seigneur. Et par conséquent, ils sont à Lui et non à un autre. Ils sont aussi dans la Main du Seigneur même si Le Seigneur ne les a pas fait voir à Jean sur l’île de Patmos. Et Jean n’a pas vu tous les serviteurs de Dieu sur l’île de Patmos. Il ne s’est lui-même pas vu dans la MAIN DROITE du Seigneur. Il n’a pas vu le serviteur fidèle et prudent et plusieurs autres dans la main droite du Seigneur. Et pourtant, nous ne disons pas qu’il se trouve dans la Main gauche du Seigneur ou dans la main du diable. Ce n’est donc pas un sacrilège que de n’être pas vu par Jean dans Apocalypse parmi les sept étoiles dans la Main droite du Seigneur. Dieu montre les visions à Ses serviteurs en fonction de ce qu’Il veut faire ou enseigner. Et personne ne peut L’obliger à faire autre chose ou voir autrement.

Ici Dieu voulait révéler à Jean le déroulement de la marche de Son Eglise à travers les sept âges y compris les sept Messagers qu’Il allait envoyer dans les différents âges. C’est pourquoi Il ne lui a pas montré tous les serviteurs et Messagers qui vont se succéder dans la suite des temps. Pour Le Seigneur, ce n’était vraiment pas nécessaire. Malheureusement pour nous, Il a mal fait en ce sens que les autres ne sont pas du tout nécessaires. Mais, même si Jean ne les a pas tous vus, Lui Le Seigneur voit Ses serviteurs et les soutient en étant tous les jours avec eux jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28:20). Que le monde ou les croyants ne les voient pas ou ne les remarquent pas, Lui Il les voit et les connait (Jean 10:27). Il les appelle même par leur nom (Jean 10:3) et personne ne les ravira de Sa Main (Jean 10:28). Dites-moi, de quelle main est-il question ici dans Jean 10 ? Sa Main gauche ou Sa Main droite ? Que chacun répondent honnêtement pour lui- même dans son cœur selon ce que l’Esprit lui dit au moment où il lit ces paroles. Et en fonction de la réponse du Seigneur, que chacun apprenne à garder sa langue des paroles vaines et inutiles qui le condamneront devant le trône du Seigneur. (Matthieu 12 :36-37 ; 2corinthiens 5:10). Lisez aussi Proverbes 10 :19 et soyons des hommes parfaits ou accomplis. (Jacques 3:2) ; c’est ce dont Le Seigneur a besoin maintenant dans Son Eglise. En effet la vision céleste qui nous a été confiée doit être recadrée pour nous tous.

Persévérer dans la vision

La vision que Le Seigneur nous a confiée est avant tout céleste. Cela signifie qu’elle vient du ciel et nous conduit au ciel. Elle n’est pas la vision d’un frère ni d’un Messager de Dieu. Il a toujours été dit : « Que celui qui a des oreilles entendent ce que l’Esprit dit aux Eglise » et non ce que le Messager dit aux Eglises. Pour nous donc, les choses sont et doivent rester claires. C’est pour cela que lorsqu’il y a un doute ou quoi que ce soit, que chacun revienne à la pensée originelle de Dieu. La vision c’est la révélation de la volonté de Dieu à Son peuple dans son temps. On n’y résiste pas, mais on s’y inscrit quand on en a la révélation. On ne cherche pas à faire autre chose ou à se laisser distraire. En effet, on peut penser faire la chose de Dieu alors qu’on a gravement dévié sans le savoir. La seule manière de s’en sortir, c’est de revenir à l’origine. Qu’est-ce que Dieu nous a dit de faire exactement à cette heure ? C’est comme ça qu’on peut recadrer les choses et repartir dans le sens voulu par Le Seigneur. Cela nécessite une bonne dose d’humilité et d’amour. Pour ce qui nous concerne, il nous a été dit de travailler au réveil, c’est-à-dire œuvrer pour que la gloire du Seigneur qui a quitté l’Eglise à cause de l’apostasie qui y est établie, revienne. C’est une œuvre d’intercession dans l’amour.

En cela, il n’est pas question de s’arrêter pour faire des discours, ni des querelles de mots. L’heure est plutôt à la prière et non aux murmures. Ceci est la distraction de Satan. Satan et ses démons sont les spécialistes de la distraction et des détours. Il a toujours utilisé cette stratégie contre le peuple de Dieu. La distraction est l’un des plus grands dangers des hommes de mission. C’est pourquoi Le Seigneur a dit de ne pas s’encombrer avec les biens matériels de ce monde, de ne pas s’arrêter pour saluer ou causer. Car tu peux être pris dans le piège. Si Le Seigneur donne pareil avertissement, c’est parce qu’Il sait le chemin et les embûches qui y sont. Alors en homme de mission obéissant, on doit toujours écouter Le Maître qui nous a envoyé et non la voix d’un autre. La voix de l’autre, c’est la voix de l’adversaire qui siffle comme un serpent dans les herbes ou qui rugit comme un lion affamé cherchant qui il pourra dévorer. Il ne peut dévorer que ceux qui se laissent distraire. C’est aussi la voix de ses ministres car il en a. Satan a des ministres. (2 corinthiens 11:15). Et c’est eux qui dans le peuple de Dieu font retentir la voix de la folie.

De même que la sagesse crie et élève la voix dans les rues et sur les places, (Proverbes 1:20 et suivants), la folie aussi élève sa voix (Proverbes 9:13 à 18). Mais Dieu nous recommande d’avoir des oreilles pour écouter ce que l’Esprit de sagesse dit aux Eglises.

En effet, la vision céleste est un Message qui est prêché. Elle consiste en la prédication de la repentance, de la conversion et la pratique d’œuvres dignes de la repentance. (Actes 26:19-20).Voici le contenu de la vision qui ne doit jamais être oublié. Cette prédication n’est pas reçue par les religieux. Ils en sont tellement dérangés qu’ils cherchent toujours à tuer ou à faire périr les porteurs de la vision céleste d’une manière ou d’une autre.

Hier c’était Etienne, Paul et Jésus, de même que Jean-Baptiste et les autres. Aujourd’hui, le même esprit de meurtre agit encore dans l’Eglise du Seigneur en produisant des langages haineux et des mises en garde sans fondement biblique. C’est pourquoi, étant animé par l’esprit du méchant, ils agissent comme lui en croyant rendre un culte à Dieu (Jean 16:2-3). Et aujourd’hui, on cherche les méchants et on les trouve dans la Maison même du Seigneur. Et pourtant il y a un jugement qui vient pour ceux-là. Mais ils n’en prennent pas conscience, tellement ils sont avides de gain comme Balaam, de gloire et de sang. C’est dans la Maison du Seigneur qu’il est parlé d’ouvriers d’iniquité.

C’est dans la même Maison qu’il est parlé de serviteur méchant qui bat ses compagnons. Ceci est un esprit qui peut chevaucher n’importe quel frère et n’importe quel serviteur de Dieu qui ne prend pas garde à sa vie ou qui ne veille pas comme Le Seigneur l’a recommandé à TOUS ! (Marc 13:37). Nous ne parlons pas ici de qui que ce soit mais nous disons ce que l’Ecriture dit noir sur blanc. (Matthieu 24:48 ; Luc 12:45). Il ne sert à rien ici de polémiquer mais plutôt de veiller comme a averti Le Seigneur. L’heure n’est pas aux querelles de mots, ni aux polémiques, mais à la prière. C’est le seul moyen que Jésus a trouvé pour nous,   afin d’être à l’abri. Il aurait pu dire chanter beaucoup, faites beaucoup de dîmes et offrandes ; faites des fêtes ou des agapes etc. Ces choses pourtant justes ont leurs places en bonne position dans les saintes Ecritures. Elles ne doivent en conséquence pas être négligées. Mais le Maître a donné comme conclusion de Son discours : VEILLEZ ET PRIEZ !!! Cela doit être suivi à la lettre de façon pratique et non en théorie.

Malheureusement, l’esprit de la paresse qui est celui de l’âge de Laodicée dit qu’il n’est pas nécessaire de faire cela. C’est pourquoi tous ceux qui à cette heure parlent d’exercices spirituels sont méprisés et combattus par tous les moyens, y compris les Ecritures, sorties à cet effet de leur contexte comme Satan sait si bien le faire. On combat ces choses en pensant combattre des hommes. Et pourtant c’est la recommandation du Seigneur Lui-même, à cause de ce qu’on ne sait pas le jour de Son retour soudain.

Mais obnubilé et obscurci par le démon de la tiédeur, on croit qu’on fait bien en disant partout qu’à Minuit, il n’y a plus d’efforts à faire parce que c’est une question d’élection ou de prédestination. Ou encore que prêcher les exercices spirituels n’est pas un Message parce que de tout temps on l’a fait. Mensonge ! Mais pourquoi alors Le Seigneur nous voit comme des gens nus et aveugles, et pauvres et misérables ? N’est-ce pas notre manque d’activités et d’œuvres spirituelles ? Les saints sont vêtus selon Apocalypse 19:8 par les œuvres justes préparées afin qu’ils les pratiquent (Matthieu 13:17). C’est cela qui couvre notre nudité et cache notre honte. La foi sans les œuvres est morte en elle-même. (Jacques 2: 14 ; 17 et 26).

Pourquoi alors Le Seigneur nous parle de repentance ? On ne se repent pas de ce qui est juste et bon aux yeux de l’Eternel. On n’exhorte pas ceux qui sont déjà zélés à avoir du zèle. Et pourtant c’est l’exhortation ultime aux croyants de cette heure. Mes frères, c’est le point de vue du Seigneur qui s’impose dans Son Royaume et non nos illusions. Seule Sa Parole en tant que Roi des rois fait loi et à force de commandement incontournable et inaltérable dans Son royaume. Donc force est donnée à la Loi du Seigneur. Gloire et Honneur à Ce Roi si Puissant et à ce juste Juge ! En effet, la menace reste et demeure le fait d’être vomi de la bouche du Seigneur, le Témoin Fidèle et Véritable, l’Amen. La vie de Laodicée donne de la nausée au Seigneur. Nous devons en prendre conscience pour revenir à Lui sans raisonner. C’est nous qui gagnons. Dans la Bible, on revient à Celui qu’on a abandonné, par des pleurs, des jeûnes et des lamentations (Joël 2:12-13). Qu’on ne se trompe pas du tout sur ces choses.   Celui qui veut continuer de donner de la nausée au Seigneur en gardant sa mauvaise vie de paresse, de méchanceté et les choses semblables sera vomi effectivement. C’est le rejet dont a parlé Paul. Car lorsqu’on ne veut pas ce que Dieu veut, Dieu nous donne ce que nous voulons. Ceci est un principe divin. Il est écrit dans la Bible que ceux qui n’ont pas eu l’amour de la vérité pour croire la vérité, Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour croire au mensonge qu’ils veulent, car l’aimant et le pratiquant. (2 Thessaloniciens 3:10-12 ; Apocalypse 22:15).

Mes chers frères, voici ce que signifie la vision céleste dans la pensée de Dieu et telle qu’elle est exprimée dans les Ecritures. Cela exclue tout débat et discussion. L’heure n’est pas à ces choses. Ce temps est révolu. Ces choses n’ont servi à rien à tous ceux qui s’y sont engagés. C’est la vanité. (Tite 3:8-9). Pour nous, il faut revenir à l’original qui est de garder les yeux fixés sur Celui qui a fait la promesse et d’avoir Son langage. Il y a un langage de la reconstruction de la muraille qu’il ne faut pas perdre de vue. Nous devons tous tenir ce même langage. Ce langage est celui de la croix à savoir les sacrifices pour le Nom du Seigneur. C’est un langage d’amour et de sainteté. C’est un langage de combat contre les adversaires du Seigneur notre Roi que sont les œuvres de Babylone.

C’est donc un langage différent de celui de Babylone : la confusion. La grande confusion. C’est à Babylone qu’on parle comme Nébucadnetsar, c’est-à-dire avec arrogance et orgueil. (Daniel 4:30). C’est là-bas qu’on dresse des statues impressionnantes en or (pour faire croire que c’est précieux alors qu’il n’en est rien !) avec l’obligation de se prosterner sous menace d’être tué cruellement. C’est encore à Babylone qu’on construit des tours élevées pour que le dominateur s’asseye au sommet pour régner sur les autres sans que ceux-ci n’aient accès à lui. (Genèse 11). C’est à Babylone qu’on dresse des idoles à la ressemblance des hommes de Dieu et qu’on est prêt à les adorer. (Daniel appelé Beltschatsar par Nébucadnetsar du nom de son dieu (Daniel 4:8)).

C’est à Babylone qu’on peut évoluer avec la lèpre, symbole du péché comme ce fut le cas de Naaman le syrien. (2 Rois 5:1). C’est à Babylone que l’on se nourrit et se réjoui du pain du mensonge. (Proverbes 20:17 ). C’est toujours à Babylone qu’on souille les vases du Seigneur et qu’on ne considère pas les choses saintes, sacrées et consacrées pour le service de l’Eternel. (Daniel 5). C’est à Babylone, que le commerce des âmes des hommes est florissant. (Apocalypse 18:13). C’est là-bas qu’on adore tous les autres dieux sauf le Dieu d’Israël, notre Dieu. Ce langage là, nous est étranger.

Nous, nous ne sommes pas des babyloniens mais des gens de la Maison de Dieu, citoyens des cieux. (Ephésiens 2:19 ; Philippiens 3:20). C’est là-bas que conduit la vision céleste qui est une carrière ouverte devant nous et dans laquelle nous devons progresser. Pour nous, on ne peut pas réussir en dehors de ce Chemin.

C’est pourquoi on n’emprunte pas celui de la médiocrité ou de la distraction. C’est un chemin qui conduit à la mort. Le peuple d’Israël en a fait les frais. Souvenons-nous- en ! Ces choses ont été écrites pour notre instruction (1 Corinthiens 10:11). Ne l’oublions pas ! Surtout pas.

Notre chemin est celui du Seigneur qui Le premier est passé par là. Et c’est Lui qui nous a invités sur ce chemin et qui nous y conduits. Il faut donc se laisser conduire en étant patient. Ceci est un fruit de l’Esprit qui doit bourgeonner en nous, grandir et parvenir à la maturité. C’est alors que Le Seigneur en le mangeant sera heureux. Car Il se nourrit de nos fruits. C’est pour ça qu’Il nous a plantés. Et Son Père est glorifié quand nous portons beaucoup de fruits. Mais ceux qui n’en veulent pas, murmurent à la moindre petite épreuve et vont en leur lieu. Cette règle est valable pour tous les autres fruits dont a parlé Le Seigneur dans Galates 5:22. C’est à nous de les cultiver en faisant tous nos efforts (2 Pierre 1:5). Et c’est au Seigneur de les amener à la perfection (Hébreux 10:14). C’est un travail bien coordonné.

Nous sommes des hommes de mission à la ressemblance de Jésus. On est là pour faire la Volonté de notre Père. Il nous aime de l’amour qu’Il a aimé Le Fils. Jésus a prié pour que Son Amour soit dans notre cœur. Cette prière a été déjà exaucée. C’est pourquoi, si tu as des doutes, entends la voix du Seigneur qui te le redit encore en ce moment même au travers de Jean 17 : 22-26 :

Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux.

En plus, Il ne nous a pas laissés seul. Il est avec nous comme Il a été avec Jésus (Jean 8:16). Croyons ces choses et avançons. En tant que des hommes de mission COMME Jésus Lui-même, ces paroles doivent nous donner de l’assurance. C’est de cette manière que les premiers ont vaincu. C’est aussi de la même manière que nous vaincrons. Alors que chacun prie pour que les choses soient bien recadrées pour lui dans son esprit. N’oublions pas que chaque jour qui passe, nous rapproche d’un jour, du Grand Jour. Chaque heure qui passe nous rapproche d’une heure, de L’heure du Grand départ. C’est pourquoi, pèlerin, sache que le pèlerinage tire à sa fin. Bientôt, Celui qui doit venir viendra et Il ne tardera plus. Bon courage !

MARANATHA ! Jésus revient pour nous chercher.

Fr. KOUADIO Pierre

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