Démas, ou l’esprit de la mondanité

Je voudrais parler de la mondanité ce matin. C’est un sujet que les chrétiens pensent maîtriser parce que lorsqu’on parle du monde, on a une manière légère de voir les choses. Amen. Nous allons commencer à lire dans 2 Timothée chapitre 4 verset 6 à 10:

6 Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. 7 J’ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 8 Désormais la couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. 9 Viens au plus tôt vers moi; 10 car Démas m'a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique; Crescens est allé en Galatie, Tite en Dalmatie.

Maintenant, nous allons lire 2 Timothée chapitre. 3:1-9:

1 Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, 3 insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, 5 ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. 6 Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, 7 apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité. 8 De même que Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse, de même ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi. 9 Mais ils ne feront pas de plus grands progrès; car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle de ces deux hommes.

Nous lisons dans Ecclésiaste chapitre 1 :

1 Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. 2 Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. 3 Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? 4 Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. 5 Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau. 6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. 7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. 8 Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu'on peut dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre.

9 Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. 10 S'il est une chose dont on dise : Vois ceci, c'est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. 11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. 12 Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem. 13 J'ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme. 14 J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; Et voici, tout est vanité et poursuite du vent. 15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. 16 J'ai dit en mon cœur : Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. 17 J'ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi c'est la poursuite du vent. 18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.

chapitre 2 :

J'ai dit en mon cœur : Allons ! Je t'éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c'est encore là une vanité. 2 J'ai dit du rire : Insensé ! Et de la joie : A quoi sert-elle? 3 Je rrésolus en mon cœur de livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et de m'attacher à la folie jusqu'à ce que je visse ce qu'il est bon pour les fils de l'homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. 4 J'exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes; 5 je me fis des jardins et des vergers, et j'y plantai des arbres à fruit de toute espèce; 6 je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. 7 J'achetai des serviteurs et des servantes, et j'eus leurs enfants nés dans la maison; je possédai des troupeaux de boeufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. 8 Je m'amassai de l'argent et de l'or, et les richesses des rois et des provinces.

Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l'homme, des femmes en grand nombre. 9 Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. 10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n'ai refusé à mon coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c'est la part qui m'en est revenue. 11 Puis, j'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j'avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n'y a aucun avantage à tirer de ce qu'on fait sous le soleil.

12 Alors j'ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. Car que fera l'homme qui succédera au roi ? Ce qu'on a déjà fait. 13 Et j'ai vu que la sagesse a de l'avantage sur la folie, comme la lumière a de l'avantage sur les ténèbres; 14 le sage a ses yeux à la tête, et l'insensé marche dans les ténèbres. Mais j'ai reconnu aussi qu'ils ont l'un et l'autre un même sort. 15 Et j'ai dit en mon coeur : J'aurai le même sort que l'insensé; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j'ai dit en mon coeur que c'est encore là une vanité. 16 Car la mémoire du sage n'est pas plus éternelle que celle de l'insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l'insensé !

17 Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. 18 J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera. 19 Et qui sait s'il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité.

20 Et j'en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil. 21 Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s'en est point occupé. C'est encore là une vanité et un grand mal. 22 Que revient-il, en effet, à l'homme de tout son travail et de la préoccupation de son coeur, objet de ses fatigues sous le soleil ? 23 Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n'est que chagrin; même la nuit son coeur ne repose pas. C'est encore là une vanité. 24 Il n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n'est moi? 26 Car il donne à l'homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

Amen!

Je voudrais parler de la mondanité de long en large. C’est pour cela qu’on a lu ces textes. Frères et sœurs, je pense qu’on doit demander à Dieu de nous aider au fur et à mesure que nous marchons dans la foi. Que Dieu nous aide à marcher dans l’humilité, dans la simplicité et à comprendre Sa Parole pour savoir nous tenir. Amen. Démas. C’est le titre de la prédication. C’est le témoignage d’un serviteur de Dieu qui est dans la Bible que je voulais rendre. Et par ce témoignage, je voudrais parler un peu de ce qu’est la mondanité. Amen.

On évoque souvent la question de la mondanité et on en a déjà parlé ici. Comme l’église se renouvelle et qu’on a l’esprit faible, on oublie beaucoup. La mondanité, le siècle présent, c’est la même chose. Quand l’apôtre Paul parle du siècle présent et de l’esprit de la mondanité, c’est la même chose, c’est le même démon. Amen. Ce que nous devons savoir, c’est qu’il y a un esprit dans le monde. Quand l’écriture parle du siècle présent, il faut l’adapter à son temps. Quand Paul parlait du siècle présent, il faisait allusion à l'époque dans laquelle il vivait. Cela fait plus de deux mille ans. Donc, quand on parle du siècle présent, il est question de notre siècle à nous, de notre génération. Amen.

Dans Timothée, l’apôtre Paul rend témoignage de son côté. Paul a servi Dieu avec beaucoup de souffrances, d’épreuves et de difficultés. Il a été fait prisonnier, prisonnier de Jésus-Christ, comme lui-même se fait appeler car, à cause de l’évangile, il a été saisi à Jérusalem pour être jugé. Pendant son procès, il en a appelé à César, ça veut dire qu’il a voulu comparaître devant le tribunal de César. Pour cette raison, on l’a embarqué depuis Jérusalem et on l’a livré à Rome pour comparaître devant César. C’est en prison, à Rome, qu’il a écrit à Timothée, son fils. Il avait une certaine liberté pour recevoir les gens, pour discuter avec eux, mais il ne pouvait pas aller au-delà de Rome en attendant de comparaître. Paul a comparu, a été condamné à mort et exécuté. Amen.

Ici, il parle à son fils Timothée en faisant le point de son ministère. Paul avait eu beaucoup de compagnons: il y a eu Timothée, Tite, Tichique, Démas, Philémon, Priscille, Aquillas, etc. Il y a eu beaucoup de serviteurs et de servantes de Dieu qui ont marché avec l’apôtre Paul. Ici, il fait le point de son ministère. Il dit qu’il servait déjà de libation et que le moment de son départ approchait. Paul savait qu’il ne sortirait pas vivant de Rome. Il savait que Dieu allait le rappeler à Lui. Il attendait d’être jugé et condamné à mort. Donc, il n’espérait plus dans la continuité du ministère. Amen. Il savait que c’était fini pour lui. Alors, il dit à Timothée qu’il a combattu le bon combat. Il a fait ce qu’il avait à faire. Il a entrepris l’œuvre de Dieu malgré les difficultés, les souffrances et les épreuves, malgré l’opposition de Satan. Il a fait ce qu’il avait à faire. Amen. Paul lui-même, avant de s’en aller, a reconnu qu’il a mené le bon combat de la foi, qu’il a achevé la course. Amen. Il rend témoignage qu’il a gardé la foi et c’est à cause de la foi, justement et du ministère qu’il était dans les liens de la prison.

Maintenant il dit : « Désormais, la couronne de justice m’est réservée ». Paul savait déjà, de son vivant, que Dieu le récompenserait quand le temps serait venu de récompenser les héros de la foi, les serviteurs et les servantes de Dieu. Paul était convaincu qu’il avait sa part dans les couronnes à distribuer, parce que Dieu viendra distribuer des couronnes à ses élus, à ceux qui auront combattu pour Lui, à ceux qui auront pris position pour Lui, qui auront gardé la foi. Ils seront récompensés le moment venu. Paul était convaincu qu’il avait sa part dans cette récompense et il le dit à Timothée: «* désormais, la couronne de justice m’est réservée »*

Là où il y a le problème frères, c’est ce qu’il dit au sujet de Démas, un de ses compagnons. Si vous lisez dans Philémon au verset 24, Paul parle de Démas. Démas a été un compagnon de l’apôtre Paul. Il a marché avec lui, il a combattu avec lui. Amen. Ils ont prié ensemble, ils ont jeûné ensemble, ils ont visité les églises. Mais quand Paul fut fait prisonnier, Démas n’a pas pu continuer le ministère. Il n’a pas pu continuer l’œuvre. Il a abandonné l’apôtre Paul. Paul apprend à Timothée que Démas l’avait abandonné par amour pour le siècle présent. Ça veut dire qu’il l’avait abandonné par amour pour le monde. C’est l’amour du monde qui était encore dans son cœur qui l’avait poussé à abandonner l’apôtre Paul. Paul a vu que Démas était encore dans les liens de la mondanité. Au lieu de se mettre à la disposition de Paul pour qu’il l’envoie par moment dans les assemblées pour visiter les frères, comme il le faisait avec Timothée, Tychique, Tite et bien d’autres…Vous voyez ! Au lieu qu’il soit pour Paul une consolation, parce qu’un missionnaire qui a servi avec des frères et qui se retrouve emprisonné a besoin de ses compagnons pour l’aider, pour l’encourager et pour lui apporter les nouvelles de l’œuvre !

Paul était devenu incapable. Physiquement, il ne pouvait pas bouger parce qu’il était retenu. Même si en esprit, il était encore opérationnel, il ne pouvait plus visiter les frères comme d’habitude. Donc, c’était ses aides qui lui apportaient les nouvelles des églises et il écrivait des lettres qu’ils envoyaient aux Assemblées. Mais Démas était parti. L’amour du monde était dans son cœur. La prison de l’apôtre Paul fut pour lui une occasion de chute. Il est tombé et il est retourné dans le monde. En abandonnant Paul, Démas avait abandonné le Seigneur. Tu ne peux pas abandonner un serviteur de Dieu et dire que tu es toujours avec le Seigneur ! Un serviteur de Dieu de la catégorie de l’apôtre Paul, Démas ne pouvait pas l’abandonner et dire qu’il était encore avec le Seigneur, puisque le Seigneur était avec Paul ! Le Seigneur était avec Paul et tu l'abandonnes. Tu n’es plus avec le Seigneur. C’est ce que ça veut dire.

Paul parle avec Timothée. Il l’encourage dans le ministère, dans l’œuvre. Il lui demande de venir auprès de lui. Il encourage d’autres serviteurs, d’autres aides. Mais, au sujet de Démas, il dit : il m’a abandonné par amour pour le siècle présent. Il est parti. Il a abandonné le champ missionnaire. Il est parti. Frères, je voudrais vous avertir au sujet de l’amour du monde, au sujet du siècle présent, c’est un démon qui nous guette tous, moi y compris. Alléluia. On est tous guettés par ce démon, frères parce que, dans cette génération, le monde a un esprit. Il y a un démon qui se manifeste dans le monde. Il y a un esprit qui gouverne le monde et cet esprit est dans le milieu des chrétiens. C’est un esprit qui combat contre le Seigneur Jésus et son œuvre. C’est ce que l’esprit du monde fait.

L’apôtre Jean a dit que : celui qui est ami du monde se rend ennemi de Dieu. L’esprit qui est dans le monde est un esprit qui est contre Dieu et sa Parole. C’est un ennemi: il est contre le Seigneur, il est contre l’œuvre de Dieu, il est contre la Parole de Dieu, il est contre la sainteté. Amen. Il est contre le Saint-Esprit. Et le problème, c’est que l’esprit qui est dans le monde est devenu un esprit religieux. C’est ça le problème: c’est un esprit qui est devenu religieux pour arriver à captiver les chrétiens. Donc, les habitudes du monde, on les a maintenant dans l’église, on les a dans les milieux des frères et sœurs, on les a à tous les niveaux, dans tous les comportements.

Et si on n’est pas vigilants, frères, on se place sous une fausse onction. En ce qui concerne l’œuvre de Dieu, il faut faire attention à l’onction. J’ai prêché une fois, ici « l’onction fait la différence ». Il y a une onction qui accompagne le message du temps de la fin. C’est une onction de préparation. C’est une onction pour nous ramener totalement, entièrement à la personne de Jésus-Christ. C’est une onction pour nous dépouiller des œuvres des ténèbres pour nous amener à nous placer sous la gouvernance du Seigneur. Amen. C’est une onction qui est venue pour nous restituer tout ce qu’on a perdu dans l’Eglise. Les armes de Dieu, la puissance de Dieu, les dons de l’Esprit, les ministères. C’est une onction de restitution, de rétablissement. Amen. C’est une onction de restauration complète. C’est une onction pour nous amener à retourner dans nos attributs spirituels, tels que Dieu les a vus au commencement. Alléluia. On a vu le Seigneur dans ses attributs spirituels. Quand Jésus exerçait son ministère, Il était dans tous ses attributs spirituels. On l’a vu. C’est comme ça que le Seigneur veut nous voir à la fin de son programme de restauration et de restitution. Amen. C’est de cela qu’il s’agit.

Donc, cette onction est combattue par l’esprit du monde. Si on n’est pas totalement et entièrement séparé du monde et de ses œuvres, il nous sera difficile d’arriver à la perfection malgré cette onction. Amen. On ne peut pas arriver parce que Dieu ne peut pas former des gens qui ne sont pas clairs dans l’esprit, qui ne sont pas libres. On peut corrompre l’onction de réveil. On peut corrompre l’onction et on le voit dans l’Ecriture: Balaam a corrompu son onction; ses visions étaient floues, ses prophéties étaient floues. Tantôt il écoutait le diable, tantôt il écoutait Dieu. Il a corrompu son onction. Alléluia. Il y a plusieurs prophètes qui ont corrompu leur onction. Le prophète qui était à Béthel, qui a menti au jeune prophète. Ce vieux prophète avait corrompu son onction.

Il y a ce danger pour nous de corrompre l’onction qu’on a reçue, c’est-à-dire la mélanger avec l’esprit qui est dans le monde, l’esprit religieux. Il y a une grande tentation avec ce démon. On doit être vigilant frères. Amen. On doit être vigilant. Ou bien on accepte de mourir totalement et entièrement ou bien on vit. Mais l’état de demi-mort n’existe pas ! Non ! Demi-mort ! Demi-vivant, ça n’existe pas. Je me souviens que le prophète a prêché une séparation totale. C’est une prédication toute simple mais très significative: la séparation totale. Quand il est question de la séparation d’avec le monde, d’avec l’esprit du siècle présent, d’avec les démons, c’est une séparation totale et on doit être conscient de ça, frères. Je pense que la foi pour nous aujourd’hui est une question de responsabilité. Même quand tu as des problèmes, quand tu as des faiblesses spirituelles, tu dois savoir, tu dois connaître l’enseignement. Dieu te demande une séparation totale. Même si tu n’y arrives pas, tu dois savoir, tu dois être conscient que c’est ce que Dieu te demande. Alléluia. C’est ce que Dieu nous demande. C’est une séparation totale. Démas n’avait pas compris cela.

Il a marché avec l’apôtre Paul, ils ont fait des tournées, ils ont voyagé, ils ont prêché la Parole de Dieu, mais il avait ce problème: l’amour du monde était dans son cœur, l’amour du siècle présent était un lien dans sa foi. Vous savez frères, ce démon se manifeste de plusieurs manières. Il entretient de faux caractères tels que l’envie. Si tu es envieux, tu ne peux pas t’en sortir avec l’esprit du monde. Tu ne peux pas. Qui sont ceux qu’on voit tous les jours? Ce sont les gens du monde. Qu’est-ce que nos yeux voient tous les jours? C’est le monde. Qu’est-ce que nos oreilles entendent tous les jours? C’est le monde. Qu’est-ce qu’on touche tous les jours? C’est le monde. Jésus a dit : Vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde. Alléluia. On est toujours en contact avec le monde, donc si ton esprit est envieux tu vas mourir ! Tu vas mourir, si ton esprit envie tout ce que tu vois et que tu veux faire la même chose. Et ce démon est dans l’Eglise parce qu’à l’Eglise, il y en a qui aiment imiter les autres, ils imitent ce qu’ils voient.

Dans le milieu des sœurs, il y en a qui ont les yeux sur les autres ! Les calomnies dont on a parlé tout à l’heure, mais d’où est-ce que ça vient? C’est de là que ça vient. On veut savoir ce que fait l’autre parce qu’on veut faire la même chose: C’est le démon du siècle présent, c’est l’esprit du monde. A l’Eglise, ça n’existe pas. Dans la Parole de Dieu, ça n’existe pas. On n’est pas ici pour s’imiter. Non, frères. Des sœurs occupées dans les ténèbres ! C’est ce que le songe a révélé ! Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi c’est seulement les sœurs? De quoi est-il question? Les calomnies et les médisances viennent de là, de de l’envie et de la convoitise ! Jacques l’a dit : vous convoitez et vous ne possédez pas ! Vous enviez les choses mais vous ne les possédez pas. Quand Dieu veut te donner quelque chose, Il te donne les moyens pour t’en emparer. Si ça coûte dix mille, s’il veut te donner, il va s’arranger pour te donner les dix mille francs et tu vas acheter, mais si tu n’as pas cela, tu n’as pas. Ça s’arrête là. Pour connaître la volonté de Dieu, ce n’est pas difficile ! Tu veux une chose, tu as les moyens, oui j’ai les moyens ! Ou bien je prie, Dieu me donne les moyens. Alléluia. Mais quand tu envies, tu convoites, tu es dans la mondanité.

L’esprit du monde ! Regardez les guerres, les troubles, les sorts…Je parle du maraboutage, de la sorcellerie - toutes ces choses qu’on voit dans notre société, dans nos familles, dans la vie politique, ça vient de quoi? C’est l’esprit du monde, c’est l’envie. Pourquoi celui-ci a telle place et pas moi? Pourquoi? Pourquoi celui-ci a ceci, et moi non? Pourquoi? Quand on est possédé par l’esprit du siècle présent, on se pose des questions comme ça. Il y en a même qui, en priant, posent des questions à Dieu: *Seigneur, tu vois, untel a ceci, untel a encore cela, mais moi, Seigneur, je ne sais même plus si je suis ton enfant, si tu m’as sauvé aussi, je ne sais plus, qu’est-ce qui m’arrive Seigneur, Seigneur, Seigneur…*Mais, tu n’as pas besoin d’appeler le nom de tes frères dans tes prières ! Tu n’as pas besoin de cela! Il faut appeler tes actes de piété dans tes prières. J’ai prêché là-dessus jeudi à la Cellule de prière. Néhémie avait commencé à prier et il avait appelé devant Dieu ses actes de piété: Il a dit au Seigneur : Souviens-toi de mes actes de piété, souviens-toi de ce que j’ai fait dans ta maison. Alléluia. Il ne faut pas amener dans la présence de Dieu les noms de tes frères et sœurs pour demander quelque chose à Dieu. Est-ce que tu sais l’alliance qu’il y a entre ces frères et Dieu? Est-ce que tu sais ce qu’ils ont fait pour Dieu? Est-ce que tu sais les récompenses que Dieu leur a données? Tu ne sais rien ! On ne vient pas ici pour se regarder, pour se comparer, pour s’envier, frères! Chacun a sa communion avec Dieu. Chacun a ses affaires avec Dieu. Chacun tient une promesse, une position devant Dieu. Amen. C’est Dieu qui décide de notre sort, ce n’est pas un homme.

S’il y a des gens qu’on doit ignorer, ce sont les gens du monde. On n’a pas les mêmes problèmes. Je vais vous le démontrer. On doit ignorer le monde avec ses affaires. Ça ne nous concerne pas. Ce qu’il nous faut pour vivre, pour marcher avec Dieu, pour l’adorer, c’est Dieu qui nous le donne dans la proportion de Sa volonté. C’est tout, frères ! Et quand Dieu te place quelque part, il faut y rester. S’il te donne une position, reste là. Mais les gens du monde - parce qu’on parle d’un esprit, frères - les gens du monde ne restent pas en place. Non ! Quand tu as reçu l’esprit du monde, tu ne restes pas en place. Tu cours. Tu veux tout à la fois et à la fin tu ne t’en sors plus. S’il faut tuer pour avoir, tu vas tuer. S’il faut envoûter pour avoir, tu vas envoûter. S’il faut aller voir un marabout pour sacrifier un membre, tu vas le faire. Sacrifier un membre de ta famille, tes enfants, tu vas le faire parce que tu veux ça. Pour certains, c’est le pouvoir, d’autres c’est l’argent, pour d’autres, c’est une femme ou bien un mari, ou un emploi. On veut les grâces du patron, on va l’envoûter. Oui. Tous les gens qui sont à de hauts postes sont envoûtés, frères. Ils sont envoûtés. Leurs noms circulent chez les marabouts à tout moment. Vous les voyez c’est un patron, c’est un DG. C’est un ministre. Même le chef de l’Etat, on l’envoûte ! Qu’est-ce que vous croyez ! C’est l’esprit du monde. C’est comme ça que le monde fonctionne. C’est le monde des ténèbres. C’est le monde de Satan. Alléluia.

A l’Eglise, on n’a pas besoin de ça. Dans le royaume de Dieu pour être plus précis, le royaume de Dieu, c’est un royaume qui fonctionne normalement. Alléluia. Dieu place chacun dans une position selon ses propres principes, selon sa manière de voir les choses, selon ce qu’Il veut faire avec la personne. Dieu nous fait passer par les voies qu’Il veut, les voies qu’Il a tracées pour notre bien. Et quand on marche sur les voies de Dieu, on est bénis. On est bénis ! Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas de problèmes ! Ça ne veut pas dire qu’on n’a plus de difficultés ou qu’on ne rencontre plus d’opposition. Ça ne veut pas dire qu’on ne souffre pas. La bénédiction n’exclut pas la souffrance et les épreuves de la foi qui ont pour rôle de nous affermir dans la marche. Le désert est une voie de bénédiction. Je l’ai dit ici. C’est là qu’on rencontre la grâce. Le désert, c’est la manifestation de la grâce de Dieu. Amen. Que Dieu soit béni.

Démas a abandonné Paul et le Seigneur parce que son cœur n’était pas délivré de l’amour du monde. Il est parti pour Thessalonique et on ne sait pas exactement ce qu’il était allé faire, mais on sait qu’il est parti par amour pour le monde alors que ce Démas avait voyagé avec Paul. Il avait prêché avec Lui. Ils ont jeûné ensemble. Ils ont prié ensemble. Ils ont séjourné dans les églises ensemble. Il y a des lettres où Paul a dit: Démas vous salue. Il a dit aux frères: Démas vous salue. C’était un serviteur de Dieu. Mais d’où vient-il qu’il avait abandonné le Seigneur ?

Si nous voulons comprendre ce qu’est le monde, lisons Ecclésiaste chapitre 1 et 2. Et je vous pose une question ce matin : De quelle sagesse était animée Salomon? Réfléchissez ! Réfléchissez. De quelle sagesse était animée Salomon? Vous allez comprendre. Salomon a décrit sa vie dans Ecclésiaste 1 et 2 et la conclusion qu’on peut en tirer est que cette vie était une prison. La vie qu’il a décrite, c’était la vie de la mondanité. Vous comprenez? C’est la vie de ce monde : la vie mondaine. C’est cette vie qu’il a décrite. Quand vous lisez Ecclésiaste 1 et 2, il est question de la vie du monde. On doit bien comprendre. Les interrogations que Salomon a soulevées dans son discours, il a dit : vanité des vanités, tout est vanité, tout est poursuite du vent. Vous connaissez la vie de Salomon: Il a demandé à Dieu qu’il lui donne la sagesse pour gouverner son royaume. Salomon dit qu’il a appliqué son cœur à rechercher la sagesse et la science. Comme cela a été une requête dans sa communion avec Dieu, alors, il a appliqué son cœur à rechercher la sagesse et la science. Cette sagesse de Salomon, on la retrouve chez nos vieux du village. Vous comprenez? Nos vieux, dans les villages ont des proverbes. Ils peuvent te parler par des images, des proverbes. Ils expliquent les affaires de la vie par des images, par des proverbes, par des histoires et des légendes. Nos vieux ont cette sagesse. Amen?

Est-ce que vous comprenez ! Quand vous lisez les proverbes que Salomon a écrits, mais il existe des sages dans le monde qui pouvaient écrire la même chose… Il y a des sages dans le monde qui peuvent écrire cela, seulement que Dieu a dit qu’ils ne surpasseraient pas Salomon. Chez nous, Il y a des proverbes Akans (grand groupe ethnique de la CI), des proverbes des gens de l’Ouest, des proverbes des gens du Nord, des proverbes dans d’autres pays, dans d’autres peuples. Et les proverbes africains sont forts. Tu peux soulever une affaire grave, mais un seul proverbe règle la question. Oui. Tout s’écroule. Un seul proverbe et tout s’écroule ! On a vu cela ! Salomon a fait cela. Oui. La sagesse de Salomon c’était la sagesse de ce monde. C’est pour cela que Jésus avait dit : Il y a ici plus que Salomon, parlant de la sagesse du Royaume de Dieu ! (Luc 11 :31) Dieu lui avait donné une sagesse pour gouverner Israël. Quand tu gouvernes les hommes, il faut trouver dans tes paroles, les mots qu’il faut, les paroles qu’il faut et même les proverbes qu’il faut pour les amener à comprendre.

La Bible dit que les hommes venaient de loin pour écouter Salomon. Ce n’était pas l’évangile qu’il leur prêchait, frères ! Non! C’est les sciences de la vie qu’il leur enseignait. Il a appliqué cette science et cette sagesse dans son gouvernement en bâtissant, en construisant, en créant des plantations, des forêts qu’il faisait arroser, en habillant ses serviteurs, ses servantes…Frères, tout ça était fait avec une grande intelligence et une grande sagesse. Il avait bâti. C’était un architecte. Il avait conçu des plans. Il a fait beaucoup de choses. Salomon avait la sagesse de ce monde, frères. Je vous le dis. Et sachez que c’est Dieu qui donne la sagesse de ce monde aussi. Vos comprenez? Quand vous avez un vieux dans le village qui est sage, c’est Dieu qui lui a donné la sagesse. Ce n’est pas un démon. C’est Dieu qui le lui a donné. L’intelligence vient de Dieu. La sagesse vient de Dieu. Seulement, il y a une sagesse qui concerne ce monde et il y a une sagesse spirituelle qui concerne le royaume de Dieu. C’est différent.

Salomon, avec sa grande sagesse a été amené à adorer d’autres dieux. Est-ce que vous comprenez? Salomon avec sa grande sagesse fut amené à brûler du parfum à d’autres dieux. Donc, on comprend quelle sagesse il avait reçue! Alors frères, on va aller dans ce qu’il a dit. Salomon a vécu avec l’esprit du monde. Il a expérimenté l’esprit du monde. Amen. Il a d’abord commencé par la recherche de la sagesse et de la science. Certes, il avait demandé à Dieu, mais il a dû chercher parce qu’il savait que Dieu avait ouvert une porte à ce niveau. Il a observé la nature et en a tiré des proverbes. Il a observé les animaux et en a tiré des proverbes. Il a observé la manière de vivre des hommes et en a tiré des proverbes, des enseignements. Quand un grave problème venait, Dieu l’inspirait, il parlait et c’était réglé. Il était sage et intelligent. Salomon avait la science. Alléluia.

Maintenant, après avoir acquis la sagesse et l’intelligence, Salomon va livrer son cœur au plaisir pour voir ce qu’il en est. Il a eu du plaisir en buvant le vin, en mariant plusieurs femmes. Tout ce qu’il voulait voir, il avait vu. Si cela n’était pas sous ses yeux, il allait chercher et regardait. Salomon écoutait tout ce qu’il voulait écouter comme de la musique. Tout ce qu’il voulait toucher, il touchait. C’est comme ça que le monde vit aujourd’hui, en tout cas, ceux qui ont les moyens, les millionnaires et les milliardaires. Ils se réveillent le matin et ils disent : Bon, aujourd’hui, je vais aller faire des emplettes à Paris. Il prend le premier avion, il arrive à Paris, fait son marché et revient. S’il veut aller à Dubaï ou aux Etats-Unis, c’est facile ! Il a les moyens ! C’est ça, livrer son cœur au plaisir. Il peut voir une photo et demander : c’est où? Quel que soit le lieu, il s’en va voir.

Si c’est à Paris pour voir la Tour Eiffel il s’en va ! Les gens ne se privent pas de ce qu’ils veulent voir. Il y en a qui veulent voir la Maison Blanche de plus près. Ils s’en vont aux Etats-Unis pour voir la Maison Blanche. C’est la mondanité. Dieu veut montrer aux chrétiens qu’il y a un roi qui a vécu la mondanité. Il a vécu le monde, il a vécu la mondanité. Il a vécu l’esprit du siècle présent. Salomon a touché. Il a vu, Il a écouté. Son cœur était livré au plaisir. Et à la fin, il a tiré une conclusion sur la mondanité. La conclusion de Salomon, c’est sur la mondanité, ce n’est pas sur la foi. Non, frères, c’est sur la mondanité. Il dit : toutes les eaux se jettent dans la mer. Depuis qu’il est là, c’est comme ça. Une génération meurt, une autre prend sa place. Depuis qu’il vit, c’est comme ça. Le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest. Le matin, on le revoit dans le même ciel. C*’est comme ça.* Quelque chose paraît nouveau, c’est comme si on ne l’avait jamais vu. Mais quand Salomon se renseigne, il se rend compte que ça déjà existé. Ce n’est pas nouveau. Il n’y a rien de nouveau. Cette chose a existé déjà ! Il y a bien longtemps. Ce n’est pas parce qu’on ne la voit plus que c’est nouveau !

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. J’étais allé acheter des habits et je disais à la vendeuse que je ne voulais pas des habits qui prennent un peu trop le corps. Mais c’est la tendance aujourd’hui… On constate que les jeunes gens maintenant aiment les habits qui serrent. Moi, je ne veux pas de ça. Effectivement, quand on regarde les anciennes photos en noir et blanc, on voit que cette mode existait. Les habits plaqués, les pantalons plaqués. Les démons ne meurent pas. Ce sont les mêmes démons à chaque fois. Une génération passe, une autre vient. Ce sont les mêmes démons. Après, il faut porter des habits amples, après il faut abandonner ça. Il n’y a rien de nouveau. Aujourd’hui les jeunes filles reviennent aux cheveux naturels après les cheveux frisés. Mais, nos mamans avaient des cheveux naturels. Aujourd’hui, c’est un mouvement qui fait la promotion des cheveux naturels. Ces filles ne sont pas croyantes ! Vous voyez, il n’y a rien de nouveau. Tout est ancien. Ça se répète à chaque fois. C’est ce que Salomon dit parce qu’il a observé les choses et il a vu.

Salomon dit que tu peux manger ce que tu aimes, mais un moment vient où tu n’en a plus envie. Ton cœur refoule parce que tu es fatigué. Tu n’as plus soif de ça. Salomon a bu le vin en abondance. Il en a parlé un moment en bien. Mais si tu bois beaucoup tu deviens fou, tu t’enivres et tu dis malheur à celui qui donne à boire à son prochain jusqu’à ce qu’il s’enivre. Il a vu ce qu’il y avait dans le vin. Après, ce sont les femmes, les princesses de plusieurs pays, des royaumes alentour: femme assyrienne, femme éthiopienne, femme indienne, femmes de toutes les couleurs, de toutes les sociétés, de toutes les cultures de l’époque. Il s’est servi et comme c’était un homme sage, on ne refusait pas ses avances. Salomon a eu beaucoup de progénitures, de descendants dans de nombreuses tribus de par le monde, frères. La bible ne le dit pas, mais cela existe. Beaucoup de tribus viennent de Salomon parce qu’il a eu beaucoup de femmes. Il y a eu même une femme noire, la reine de Séba. C’était une femme noire. Oui, Salomon a eu une femme noire. Il n’avait pas eu peur de la femme noire à l’époque. Il ne connaissait pas le racisme. C’était un privilège d’avoir une femme noire parce qu’à l’époque les nations noires faisaient parties des grandes puissances. Cette reine avait eu un enfant de Salomon parce qu’elle avait quitté Israël avec une grossesse. Et c’est l’un de ces descendants qui était l’eunuque Ethiopien qui était venu adorer à Jérusalem – c’était un juif noir.

Aujourd’hui, cette descendance existe en Ethiopie, mais ils sont retournés en Israël. Ils ont été accueillis et reconnus comme la descendance de Salomon. Alors, vous voyez qu’il s’est livré à tous les plaisirs avec toutes ces femmes et il a conclu : C’est de la vanité. Alléluia. C’est de la vanité. Il y en a qui ont des femmes, mais ils ne veulent pas s’arrêter là. C’est l’esprit du monde ! Quand tu as une femme et que tu veux continuer d’en prendre pour ajouter à ce que tu as, c’est l’esprit du monde. Amen. C’est ce qu’on voit dans le monde, frères. C’est l’esprit du monde et il est à l’église, dans le milieu des chrétiens. Il y en a qui n’ont pas encore réussi à s’arrêter à une seule femme. C’est l’esprit du monde. C’est de la débauche ! Amen.

Salomon a fait le tour des femmes et il a dit : c’est de la vanité ! C’est la poursuite du vent. Frères, vous allez comprendre où je veux en venir. Ce qui intéressait Salomon, c’était la conclusion: quand tu fais toutes ces choses, à quoi est-ce que ça aboutit? Quand tu vis les plaisirs de la chair, à quoi est-ce que ça aboutit ? C’est la question qu’il voulait résoudre et c’est justement ça qu’il n’arrivait pas à résoudre. Quand la vie fonctionne normalement, quand tu marches dans une voie, l’issue doit être heureuse. Il ne doit pas avoir de problème ! Il doit y avoir quelque chose qui apporte un soulagement, une délivrance, une libération, une chose qui te rassasie. Amen. Mais quand Salomon a fait le point, il n’y avait rien de bon !

Pour finir, il s’est mis à construire. Il a fait de grands ouvrages. Il a regardé. Son cœur était content. Mais il s’est inquiété de ce qui allait arriver après sa mort: Qui va gérer tout ça ? Celui qui va venir s’occuper de tout cela, est-ce qu’il sera sage et intelligent? Et d’ailleurs, pourquoi devrais-je souffrir à amasser de l’or, des richesses pour que quelqu’un d’autre vienne en jouir ? Pourquoi? Pourquoi est-ce que je n’en profite pas tout le temps? Pourquoi dois-je mourir et que quelqu’un d’autre vienne en profiter? Et celui qui va venir en profiter, est-ce qu’il saurait s’en occuper ? Après, il a commencé à être angoissé et à se dire : Mais, c’est quoi, tout ça? Tu vis, tu souffres, tu acquiers des biens, puis un jour, tu meurs, tu disparais et il y a des gens qui sont là, qui n’ont rien fait et c’est eux qui en profitent !! Et tu ne sais même pas dans quel état ils vont laisser tes richesses ! Il s’est dit : Ce n’est pas la peine! A quoi ça sert? Puis il a dit : c’est Dieu qui fait grâce. C’est la grâce de Dieu si tu peux profiter de ce qu’Il te donne pendant ta vie. Les méchants, eux, amassent, meurent puis d’autres viennent en profiter.

Puis il a continué à réfléchir et a dit : Tout ça, c’est la poursuite du vent. Amen. C’est la vanité. Vous savez pourquoi, frères? Parce que tout ce que Salomon a vécu n’a pas abouti à la délivrance, à la libération de son esprit. Est-ce que vous avez compris? L’homme a une seule aspiration. L’homme naturel que Dieu a créé, après la chute n’a qu’une seule aspiration. La seule chose qui peut apporter le soulagement, la paix, la joie, la chose qui libère de l’angoisse, c’est la libération de l’esprit, de l’emprise de Satan. C’est ce que Dieu trouve important dans notre relation avec lui.

Pourquoi parmi nous il y a des murmures? Pourquoi souvent on se focalise sur les affaires de la vie? On veut régler les questions de cette terre, très souvent. On veut les régler, on les privilégie. Alors que Dieu, lui, voit que, en fait, ça ne règle pas le problème. Tu peux avoir un travail. Il ne faut pas penser que ça va régler ton problème spirituel ! Non. Ça ne le règle pas. Tu veux te marier. Tu vas te marier. Ne pense pas un seul instant que ça va régler ton problème. Commence par regarder d’abord ceux qui sont mariés. Est-ce qu’ils ont réglé leur problème par le mariage? Non ! Tu veux avoir une voiture. Il n’y a pas de problème, mais moi je t’apprends que je suis à ma cinquième voiture maintenant… ça ne règle pas le problème spirituel. Au contraire, ça créé des problèmes financiers. Je dirais des problèmes de santé, car maintenant que tu as la voiture, tu es tout le temps dedans et quand tu marches un peu, tu es fatigué, tu as des fourmillements dans tes mollets… Vous comprenez? Ça ne règle pas le problème. Tu travailles, ton salaire va augmenter, ça ne règle pas ton problème spirituel.

Dans ta prière, tu vas dire : Seigneur, tu vois, le frère travaille et moi je ne travaille pas… les frères sont mariés et moi je ne suis pas marié, Seigneur, tu vois… Seigneur, tu m’as abandonné, je suis misérable, je souffre Seigneur, aide-moi… On ne peut pas mentionner ce genre de prière parce que le problème n’est même pas à ce niveau. L’homme a un seul problème ! Nous tous qui sommes ici, on peut batailler, on peut tout faire, on peut tout avoir dans ce monde, frères, mais la question de la libération de l’esprit c’est la question primordiale et c’est la première question que Dieu regarde: c’est ça que Dieu veut qu’on règle comme problème.

Si Salomon avait eu son esprit libéré, il serait l’homme le plus heureux de la planète…Pas parce qu’il a eu plusieurs femmes, pas parce qu’il a bu assez de vin, pas parce qu’il a construit assez d’édifices, non frères, mais parce qu’il aurait expérimenté la délivrance de ces choses ! Parce que celui qui a l’esprit libéré est délivré de la mondanité. Oui ! Si ton esprit est libéré, les femmes, les grandes bâtisses, l’or, l’argent… qu’est-ce que tu vas en faire? Ce n’est plus ton problème. Je crois que c’est Paul qui disait qu’après avoir donné Son fils unique, Dieu ne pouvait plus rien nous refuser ! Qu’est-ce qu’Il peut nous refuser? Il a donné son Fils unique qui lui coûtait plus cher. Je parle à ceux qui sont déjà chrétiens. Je ne parle pas à ceux qui veulent devenir chrétiens. C’est de nous qu’il s’agit. Alléluia. Souvent, on ne comprend pas le Seigneur. On n’est pas sur la même longueur d’ondes. Au moment où on veut quelque chose à laquelle notre cœur est attaché, Dieu voit que ce qui est nécessaire, c’est que notre esprit soit libéré !

Ton problème, c’est que ton esprit doit être libéré de toutes sortes d’influences démoniaques. Notre esprit et notre âme doivent être libérés, délivrés de toutes formes d’influences démoniaques. A ce moment, on a réglé les problèmes pour toujours. Tous les problèmes sont réglés pour toujours ! Problème de travail, problème de femme… tous les problèmes sont réglés. Je dis que tous les problèmes que vous pouvez rencontrer sur la terre, à ce moment sont réglés. C’est réglé, frères!

A quoi sert-il d’amasser ce qu’on peut amasser si on est toujours sous l’influence des mauvais esprits. Par moments, ils nous maîtrisent et on ne peut même pas agir. Par moments ils nous emprisonnent dans un péché, dans un problème et on ne peut pas s’en sortir. Parfois on est prisonnier! La Bible dit qu’on est esclave de ce qui a triomphé de nous. Oui ! On est esclave de ce qui a triomphé de nous. Il y a des péchés qui nous tiennent dans l’esclavage et la captivité. Dans nos champs intérieurs, il y a des serpents, des scorpions qui sont des démons ! Ils sont là parce qu’on ne les a pas encore frappés. Ils sont à l’aise et ils nous font souffrir. Ils nous tiennent dans la captivité et dans les cachots du péché, dans les impuretés. Ils nous tiennent. Quand Dieu voit ça, Il considère que c’est un problème. Honnêtement, je vous le dis, frères, c’est ce que Dieu considère comme un problème. Les autres choses que nous considérons comme des problèmes ne sont pas des problèmes pour Dieu.

C’est le sort de tous les hommes, le mariage, le travail, la famille ! Tu vas te marier, tu feras des enfants et tu vas t’en occuper ! C’est le sort de toutes les femmes et de tous les hommes. Tu vas travailler ! C’est le sort de tous les hommes. Il est écrit dans Genèse que l’homme mangera à la sueur de son front. C’est le sort de tout le monde. Tu vas travailler, tu vas verser beaucoup de sueur pour manger. Salomon dit que c’est la souffrance. Cette souffrance n’épargne personne ! C’est imposé à tout le monde. Le mariage, c’est la même chose. Peut-être que c’est le temps qui fait problème. Tout ce que Salomon a vécu reste le sort de tous les hommes, le manger et le boire. Ce n’est pas un problème.

Si ce sont les honneurs, on peut l’imposer à sa petite famille ! Ta femme et tes enfants peuvent te rendre les honneurs chaque matin ! Oui, si je veux imposer que chaque matin, dans ma maison, on me rende les honneurs… je suis le chef de famille, on va me rendre les honneurs chaque matin. Si on rend les honneurs à son mari ou à son papa chaque matin, c’est une bonne chose ! Salomon a vécu ça. Il dominait tous les rois de son temps, non par la guerre mais par sa bouche, la sagesse. Dieu lui avait donné cela ! Son arme, c’était sa bouche, sa parole. C’est par Salomon qu’on a su que la parole pouvait maîtriser toutes les velléités, tous ceux qui aiment les querelles et les guerres. La parole pouvait les maîtriser. Frères, ma prière ce matin, c’est qu’on discerne tous où se trouve notre problème. Le problème du chrétien, c’est la LIBERATION DE SON ESPRIT. Notre esprit doit être libéré. Alléluia. C’est tout frères! Le reste, c’est de la mondanité, c’est la vie de tous les jours. Pour Dieu, ce n’est pas important parce que cette vie a déjà été menée et la conclusion est sans appel: VANITE DES VANITES, tous est vanité ! La conclusion a déjà été tirée. Mais il n’existe pas encore de conclusion pour la nouvelle vie en Christ qu’on est appelée à mener en tant que chrétien parce que c’est une vie à découvrir.

Jésus l’a dit ! Vous vous préoccupez de ce qu’on va manger, de ce qu’on va boire, de quoi on sera vêtu… mais les oiseaux du ciel ne sèment pas mais ils mangent ! Même les serviteurs de Salomon dans leurs plus beaux vêtements ne sont pas mieux vêtus que les lisses…Pour dire que les fils de Dieu étaient mieux lotis que tout ça ! Si c’est des habits dont tu as besoin, Dieu va te les donner. Dieu va toucher le cœur de quelqu’un qui va acheter des habits et te les amener. Moi, on m’offre très souvent des habits, des chaussures…. Mais ce n’est pas ça le problème. Amen. Tout ce que nous voulons dans ce monde n’est pas le problème de Dieu. L’homme est né dans le royaume de Dieu pour avoir son esprit libéré du péché. C’est pour cette raison que le Seigneur nous demande de rechercher premièrement le Royaume de Dieu et sa justice. Quand Dieu nous prend, quand nous sommes dans sa main des instruments, Il veut que nous soyons libérés pour être utiles. Si on n’est pas libéré et qu’on est lié par les démons ou influencé par le monde, alors, frères, on ne peut pas être des instruments utiles au Seigneur parce que notre esprit sera toujours entaché quelque part…

Quand ta vie est entachée de péché et de souillure, ton rendement spirituel atteint un certain niveau et s’arrête. Ça ne peut pas aller au-delà parce qu’au-delà, tu vas mourir. Tu ne pourras pas avancer et tu restes bloqué là jusqu’à ce que tu sois délivré. Actuellement, dans l’évolution, on est arrivé à un niveau où on est bloqué. Si on va au-delà dans des conditions qui ne sont pas bonnes on peut mourir par ce que notre esprit est entaché. Il y a encore des traits noirs qui nous entachent.

Les cœurs et les esprits sont encore entachés. On a été prévenu par l’Esprit qu’on ne pouvait pas devenir grand dans la Maison de Dieu avec le péché. On ne peut pas évoluer dans le domaine spirituel, dans l’œuvre de Dieu, avec des tâches de lèpres, de péché. Amen. Dans le monde religieux, c’est possible. Là-bas, on peut voir l’archi-bishop, le bishop dans sa gloire, avec ses millions et il a des femmes, des maitresses. Il peut aller chez le marabout pour lancer son ministère et le rendre prospère. Nahaman était le chef de l’armée de la Syrie, mais il était lépreux. Mais en Israël, ce n’est pas possible de voir ça ! Dans l’Armée de Jésus-Christ, un lépreux ne peut pas devenir Général, il doit être délivré d’abord. Nous sommes dans un processus de restitution et de restauration, ce n’est pas possible qu’on soit dans ces choses! Hier encore, je me souvenais de cette parole. Cette parole qu’on a entendue au début, c’est Dieu qui l’avait déposée: la lèpre de Nahaman. Nahaman était le chef d’état-major de l’armée de la Syrie, mais il avait la lèpre. En Israël, ce n’était pas possible. Les lépreux, en Israël étaient éloignés ! Dans l’armée d’Israël, un lépreux ne pouvait pas faire partie de l’Etat-major. Amen! Donc, frères, je dois me débarrasser de ma lèpre. Tu dois te débarrasser de ta lèpre si tu veux aller loin avec Dieu. Amen. Quand tu arrives à un certain niveau, si tu as la lèpre, tu es disloqué. Tu vas descendre. Tu ne peux pas continuer. Amen.

Donc, que Dieu nous aide à sortir de l’esprit du monde. Qu’on sorte de l’esprit du monde, l’esprit de la mondanité ! Et je l’ai dit, la mondanité c’est l’esprit religieux aujourd’hui. Ce démon veut toujours pervertir l’onction de Dieu. Il veut le mélange et il force pour qu’il y ait un mélange. Mais je bénis Dieu parce que le Seigneur a dit : ce n’est pas possible! Mon héritage ne sera pas profané. Ou bien on se sépare totalement ou bien on joue les demi-morts et on se regarde. On regarde Dieu, Dieu nous regarde. Quand je pense à tout ça, je me dis que je dois accepter de mourir. On l’a prêché ici qu’on ne peut pas entrer dans toute la volonté de Dieu sans mourir ! Vous comprenez, frères? La mort, c’est la séparation totale. Amen. C’est un état d’esprit et ça se voit dans la réalité. Tant qu’on a encore des choses qu’on caresse, qu’on aime, des choses qui entachent notre vie, notre témoignage, notre spiritualité… s’il y a encore des serpents dans nos champs, de vieux serpents avec des peaux très dures parce qu’il y a longtemps qu’ils sont là…il faut qu’on leur coupe la tête! Ils doivent mourir ! Sinon on ne va pas avancer car ce qui crée la soif de la mondanité, ce sont les démons ! C’est l’esprit du monde. Quand ils ont un projet contre toi, ils t’influencent. Ce sont eux qui donnent la soif et l’envie du péché. Ils créent la soif, l’envie, le désir…ce sont eux qui font ça parce qu’ils sont là et ils contrôlent, ils ont encore de la place dans notre environnement. Amen! Ils ont encore de la place. Mais il faut que leur tête soit coupée car Dieu a dit que la semence de la femme et la semence du serpent seront dans l’inimitié perpétuelle. Alléluia ! Et on a reçu ce pouvoir de tuer le serpent, d’écraser sa tête. Il nous suffit seulement de la résolution et de la fermeté. Amen.

Ce matin, on doit comprendre ces choses. Salomon a été sage. Dieu lui avait donné la sagesse avec laquelle il pouvait dominer les hommes, mais il n’avait pas eu la sagesse pour dominer les esprits. Non ! Il n’avait pas eu cette sagesse. Il ne connaissait pas cette sagesse, c’est pour cette raison que son cœur voulait toucher le fond de la vie de mondanité et de la chair. Mais la sagesse qu’on a reçue en Christ est une sagesse pour dominer les esprits. C’est Salomon lui-même qui l’avait dit : Je voulais livrer mon cœur au plaisirIl a livré son cœur au plaisir et ça l’a conduit dans l’idolâtrie. Et dans l’idolâtrie, il a brûlé du parfum à d’autres dieux, il a sacrifié à d’autres dieux, des dieux étrangers qui appartenaient à ses nombreuses femmes. Il avait oublié les visions que Dieu lui avait données dans le temple ! Ce jour-là, il y avait de la fumée partout. Il avait vu Dieu et Dieu lui avait parlé ! Mais, à ce niveau de plaisir, Salomon avait oublié Dieu ! En ayant plusieurs femmes à contenter, il avait oublié Dieu et Dieu s’est fâché avec lui. Son royaume fut divisé en deux à cause de ça. Amen. Donc, l’esprit de mondanité est un esprit qui nous guette tous. C’est un esprit insatiable. L’esprit de mondanité ne se rassasie pas. Il n’est jamais rassasié. Les gens du monde ne sont jamais rassasiés. Si c’est l’argent qui les intéresse, ils vont vouloir en avoir toujours plus et ne seront pas rassasiés. Si ce sont les affaires de la vie, ils vont s’en occuper toujours plus et ne seront pas rassasiés. Ils courent toujours les femmes et ils ne sont pas rassasiés. Ils boivent et ne sont pas rassasiés. C’est l’esprit du monde. Amen.

Dans la première épître à Timothée, il est écrit que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles et l’Esprit a décrit les démons qui vont animer les hommes: les démons d’orgueil, les fanfarons, les cupides, ceux qui aiment le plaisir plus que Dieu… Amen. Il a cité beaucoup d’esprits: les gens seront rebelles à leurs parents, calomniateurs… vous voyez ! C’est l’esprit du monde. Mais nous, on doit s’attacher à la piété frères ! Et si vous voulez que Dieu règle vos problèmes de ce monde - parce que pour moi, cela va de soi, qu’un croyant dans ce monde ait le minimum pour vivre; pour moi cela va de soi. C’est ce que je crois parce que, moi, je n’ai pas souffert pour avoir du travail, pour avoir une formation. Bon, on n’a pas toujours le même chemin. Il y en a qui souffrent pour cela mais il y en a aussi qui ne souffrent pas, ça leur vient simplement. Mais, dans les deux cas, quel que soit le chemin, on doit savoir qu’on a droit à cela. Dieu ne peut pas, exprès, nous priver de ça. Alléluia. Ce sont des choses naturelles. Pour Dieu, ce n’est pas un problème. Je ne sais pas si je me fais comprendre? Pour Dieu, ce n’est pas un problème. C’est normal. C’est l’ordre normal des choses. Ce qui est un problème pour Dieu c’est la libération de ton esprit car tant que ton esprit n’est pas libéré, Jésus est mort en vain pour toi ! C’est notre délivrance qui fait le bénéfice de la croix.

Parlant des affaires de cette vie par exemple, Dieu n’avait pas besoin de faire un sacrifice en Jésus-Christ pour que tu aies du travail, un mari, des enfants ou de l’argent! Le bien-être social ne fait pas partie de l’objectif de la mort de Jésus à la croix. Est-ce que Dieu avait besoin de sacrifier Jésus pour ça? Non! Non ! Frères! Depuis le péché d’Adam, c’est même un châtiment que Dieu a donné à l’humanité! Travailler, se marier, faire des enfants… c’est comme un châtiment. Il a dit à la femme : tu vas accoucher avec peine, tu vas accoucher en souffrant des douleurs. Il y a des femmes qui meurent à l’accouchement. Il a dit à l’homme : tu vas travailler à la sueur de ton front pour manger…N’est-ce pas ce qu’on voit ! Tout travail est difficile. Oui l’homme souffre tout le temps.

Il va chez le marabout. C’est une souffrance. Tu vas sacrifier quelqu’un que tu aimes pour réussir dans ce monde. C’est une souffrance. L’argent ne compense pas cela. Alléluia. Pour tout, on souffre. C’est la peine. Même quand tu as de l’argent, tu vas faire des efforts, tu vas construire, faire des maisons, faire des affaires….c’est de la souffrance. Salomon dit que c’est de la souffrance. On fait tout ça. Mais, si tu es venu à Christ et que ton esprit n’est pas libéré et que tu es devenu esclave des démons, esclave du péché, c’est comme si Jésus est mort en vain ! C’est ça le problème de Dieu: que son sacrifice ne soit pas vain. Ce qui le préoccupe c’est qu’on ne se prive pas de sa grâce: ça, c’est son problème. Et nous, si nous voulons mettre Dieu à l’aise, cherchons à nous affranchir, que notre esprit soit entièrement libéré de ce qui nous tient dans la captivité qui fait que Dieu ne nous utilise pas pleinement. Amen! Chacun à son niveau! Moi, j’ai mon combat. Dans la position où je suis, j’ai mon combat. Je sais ce que j’ai à faire. C’est l’intérêt de chacun de nous, car Dieu ne va pas utiliser des gens qui sont encore esclaves de ce que les démons ont fait d’eux: esclaves du péché, esclaves d’un démon, esclaves d’une impureté quelconque, esclaves d’un lien quelconque. Dieu ne peut pas nous amener plus loin que là où nous sommes si on n’en a pas fini avec ça. Amen? Je crois qu’on s’est compris. Que Dieu vous bénisse. On va se remettre entre les mains du Seigneur. On va prier et je crois qu’on va continuer à prier pendant ce moment de jeûne.

Que Dieu nous bénisse.

|Musique|

Frères, on va arrêter de nous regarder les uns les autres et on va regarder au Seigneur. Il faut regarder au Seigneur. Il ne faut pas voir le monde. Il ne faut pas voir ton frère, il ne faut pas voir ta sœur. Il faut regarder au Seigneur. Pour tout ce que tu veux, il faut regarder au Seigneur. Ce que Dieu juge le plus important n’est souvent par notre priorité. Ce que Dieu juge important n’est pas notre priorité. Il y en a qui font des prières comme si Dieu ne les entendait pas. Ce n’est pas que Dieu n’entend pas. Dieu veut te voir peut-être « l’emmerder » sur d’autres choses, mais pas sur des questions pour lesquelles il a déjà dit qu’Il sait qu’on n’en a besoin !

Il a déjà conclu: moi, je sais que vous avez besoin de boire, de manger, de vous vêtir… tu es une femme et je sais que tu dois te marier, tu es un homme et je sais que tu dois te marier, tu as des diplômes et je sais que tu dois travailler… Dieu sait cela! Amen! Dieu sait, frères. Alléluia ! Donc, ce n’est pas sur ces questions-là qu’on doit « emmerder » le Seigneur. Amen. Par nos problèmes, ne rendons pas vaine la croix de Jésus. Et surtout frères, ne rendons pas vain le message qu’on a reçu. Ce message de restauration, ce message de rétablissement, ce message de restitution…on ne doit pas le rendre vain, mais il doit accomplir sa volonté dans la vie de chacun de nous et ça passe vraiment par une délivrance totale des mauvaises influences, des influences du péché, du monde, des démons. Il y a des démons qui sont accrochés sur nous, qui parlent dans nos oreilles, qui nous font des suggestions, qui nous font regarder là où on ne veut pas regarder, qui nous font entendre ce qu’on ne veut pas entendre. Frères, il y a des démons qui parlent dans nos oreilles. J’ai parlé du combat de la pensée. On va aller plus loin concernant la pensée. Ne rendons pas vaine la croix du Seigneur ni vain le message qu’on a reçu. Alléluia. Le Seigneur a dit Cherchez premièrement le royaume des cieux et sa justice… Amen …et le reste vous sera donné par-dessus…Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu n’as même pas demandé cela ! Ça ne faisait même pas partie de ta préoccupation, mais Dieu te donne cela parce qu’il sait que tu en as besoin. Alléluia ! C’est ce que ça veut dire. Le monde nous bloque. Les désirs nous bloquent. L’envie, les convoitises nous bloquent ! Il y a beaucoup de choses qui nous bloquent. Donc ma prière, c’est que chacun de nous revienne au Seigneur et qu’on accepte de mourir. Si tu es mort, tes problèmes sont réglés ! Alléluia.

Vous comprenez? Je parle en esprit: si tu es mort tes problèmes sont réglés. Salomon n’est pas mort. Au temps de Salomon, personne ne connaissait cette mort dont nous parlons aujourd’hui, aussi, tous ses sens charnels étaient en éveil et il a pris son temps pour satisfaire tous ses désirs. Et à la fin, il a compris que Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent. Ça n’a pas de sens. Il a compris cela. Ce qui a un sens, qu’il n’a pas dit, mais que nous savons aujourd’hui, c’est la libération de notre esprit, c’est la libération de notre âme, de tous les mauvais désirs de la chair. Pour celui qui a été libéré, tout ce à quoi Salomon avait livré son cœur est pour lui de la vanité. Amen. Que Dieu nous bénisse.

On va demander au Seigneur de nous ramener à la raison. On a besoin que Dieu nous ramène à la raison. Que Dieu nous ramène de la folie qui est dans ce monde, de l’esprit qui est dans ce monde.

Prions ensemble.


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