Ayez du zèle et non de la paresse !
Exhortation spéciale du mois d'août 2006
Je voudrais saluer les usagers de ce site pour ce mois spécial d'Août 2006 par une Parole dans Romains 12:11 : Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.
Ceci est une exhortation très importante pour le peuple de Dieu. Déjà au temps de Paul, l'Apôtre voyait la nécessité d'adresser cette exhortation aux bien-aimés de Dieu qui étaient à Rome, lesquels étaient appelés à être saints (Romains1 :7). Qu'en est-il alors de nous qui sommes parvenus à la fin du temps de la fin ?
En effet, tous, nous savons que c'est bien le temps de la fin que nous vivons actuellement. Ce temps a la particularité d'être non seulement le dernier mais aussi et surtout celui dans lequel la Parole de Dieu est pleinement révélée aux enfants de Dieu en vue de leur rencontre très imminente avec Le Seigneur Jésus-Christ leur Dieu. En rapport avec cela, la même exhortation au zèle est adressée par le Seigneur à l'Eglise de Laodicée dans Apocalypse 3 :14/19 – mais cette fois-ci en association avec la repentance: Aie donc du zèle et repens-toi ! (Apocalypse.3:19)
Le zèle est par définition un empressement ardent ou excessif pour servir. S'agissant du croyant, il est animé toujours de ce désir ou cette flamme de se mettre au service de son Maître qui est Jésus-Christ, ainsi qu'au service des saints et de la maison de son Père. Et Jésus Lui-même nous en a donné l'exemple. Déjà à l'âge de 12 ans, il savait qu'il devait s'occuper des affaires de son Père (Luc.2 :49). Et devenu grand lors de son Ministère, il a encore déployé son zèle pour la maison de Dieu (Jean 2 :17). Ce zèle l'a conduit à reconnaître les affaires de son Père, à les défendre contre l'invasion des impies, à travailler et à racheter le temps qui était court. **Il disait : *Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle ***(Marc.1 :17).
Le zèle dont nous parle la Bible doit nous pousser à nous comporter comme Christ. Car Christ est notre vie. Si nous vivons, c'est pour le Seigneur. Et c'est Lui qui prolonge Ses jours au travers de chacun de nous (Esaïe 53 :10). Nous devons à cette heure prendre conscience de cela. Malheureusement, ceci n'est pas le cas pour plusieurs. En effet, la paresse a gagné l'église et particulièrement les croyants du Message du temps de la fin.
La paresse et le paresseux
La paresse est le refus de travailler ou la tendance à ne faire aucun effort. Celui qui en est atteint rechigne à aller au fond des choses et n'a pas le courage d'entreprendre. En fait, c'est le contraire du zèle. C'est pourquoi l'exhortation de Paul consiste à affirmer le zèle et à condamner la paresse.
La paresse se manifeste sous plusieurs formes et a de nombreuses et graves conséquences dans la vie du croyant aussi bien dans les choses naturelles que spirituelles. Le livre des Proverbes nous donne des indications précieuses pour bien comprendre. Ainsi à partir du verset 9 du chapitre 6, le sage nous dit ceci : Paresseux, jusqu'à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir… ! Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.
La position favorite du paresseux est d'être couché et de croiser les bras pour dormir. C'est la position qu'exige son dieu pour le servir convenablement : être toujours sur son lit (Proverbe 26:14) avec pour raisonnement : il y a un lion sur le chemin ; il y a un lion dans les rues (Proverbe 26 :13) je serai tué dans les rues (Proverbe 22:13). Le paresseux : se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens (Proverbe 26 :16). Telle est sa « foi et sa conviction intime » pour son « adorable maître » pour lequel il méprise le travail et la sagesse ou le bon sens.
C'est ainsi que beaucoup de croyants se comportent aujourd'hui. Ils ne veulent pas travailler de leurs mains pour pourvoir à leurs besoins matériels sous prétexte de servir Dieu ou de persévérer. Alors, ils croisent les bras et passent leur temps à dormir ou à s'occuper de futilités. Ils utilisent faussement le reproche fait par le Seigneur à Marthe alors que sa sœur Marie était assise à Ses pieds et écoutait Sa Parole dans Luc 10 :41, Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Le Seigneur ne disait pas par ces paroles de ne pas travailler aux tâches ménagères ou interdisait toute autre activité. Mais plutôt Il voulait faire comprendre à Marthe qu'il était plus important d'être à Ses pieds en ce moment pour l'écouter que de chercher à s'agiter pour lui faire à manger. Ce qui est tout à fait juste d'autant plus que Christ était venu pour prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu dans cette famille (Matthieu 20 :28).
S'ils sont par exemple des élèves ou des étudiants, ils n'étudient pas. S'ils sont des travailleurs (secteur privé ou public), ils ne fournissent plus le travail pour lequel ils sont embauchés. Au foyer, les femmes ne s'occupent plus de leur maison etc. Et le drame est que ces paresseux se disent au service du Seigneur. Mais en fait, de quel Seigneur s'agit-il ? Le Seigneur Jésus notre bien-aimé Sauveur ? NON ! C'est bien d'un autre « seigneur » qu'il s'agit. C'est le dieu du sommeil et de la paresse qui n'est rien d'autre qu'un démon. Et ce dieu a malheureusement beaucoup d'adorateurs et de serviteurs au milieu de nous.
Notre Seigneur Jésus Lui, était charpentier (Marc.6 :3). De même, Ses disciples avaient des activités. Pierre et son frère André, Jacques et son frère Jean, étaient des pêcheurs de poissons (Matthieu 4 :18-21). Quant à Matthieu, il était péager. (Matthieu 9 :9). Paul était faiseur de tentes (Actes 18 :3). Etc. Dans notre temps, le frère Branham comme le frère Ewald Frank avaient chacun son métier. Concernant Frère Branham il disait ceci :
« Cela me rappelle un souvenir au sujet de M. Bohannon (au cas où lui ou un membre de sa famille serait présent, je précise bien qu'il n'est pas dans mon intention de l'insulter). C'est un très cher ami. Il était en ce temps-là chef de service dans le service public où je travaillais » (Premier sceau Paragraphe 37)
Et c'est le cas de la plupart des serviteurs de Dieu dans ce Message. Alors d'où vient-il qu'on croise les bras pour ne rien faire et prétendre marcher dans ce beau Message ? Puis, l'on cherche à manger en mettant en oubli ces Paroles : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus (2 Thessaloniciens 3:10).
Une autre manifestation de la paresse est la négligence dans ce qu'on fait. Cet esprit conduit à ne pas faire correctement le travail qu'on doit faire. Et pendant ce temps, on s'occupe de futilités comme les jeux, les divertissements et les choses semblables.
C'est pourquoi, les Ecritures nous adressent cette exhortation et particulièrement aux paresseux à ne pas vivre dans le désordre mais à travailler, car être paresseux c'est du désordre (2 Thessaloniciens 3:11-12).
Dans le domaine spirituel, le paresseux pense qu'il n'est pas nécessaire de faire des efforts. Et certains vont jusqu'à soutenir cette manière de penser par une compréhension exagérée de la grâce que nous avons obtenue en Christ. ‘'Parce que nous sommes sauvés par grâce, il n'est plus question de fournir des efforts dans le Seigneur''. Celui qui dans sa paresse se nourrit de telles pensées doit prendre en compte les Paroles de Jésus dans Matthieu 11:12 : Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent.
Un tel paresseux doit encore prendre en compte les Paroles de l'apôtre Pierre : à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience, la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais (2 Pierre 1 :5-10).
Celui qui lit attentivement ce texte verra que les efforts dans la foi nous délivrent de la passivité et de la stérilité : si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Pour les paresseux, les exhortations au travail aussi bien physique que spirituel, surtout, les exercices à la piété comme le jeûne, la prière, la méditation de la Parole de Dieu jour et nuit, ne sont pas nécessaires. Et tout un tas de raisonnements et de théories sont développés à ce sujet. Ces activités importantes sont alors considérées comme secondaires. L'important pour les paresseux du Message demeure les grandes révélations des mystères, entre autres les sceaux, les tonnerres, la semence du serpent, etc. Leur marche dans la foi ne connaît aucune expérience biblique puissante.
Mais honnêtement frères, le jeûne, la prière, la méditation de la Parole de Dieu, le combat spirituel, les veillées de prières sont-ils en dehors de la Parole révélée en ce temps de la fin ? Pour ceux qui l'ignorent, William Branham avait une vie puissante de jeûne et de prière. Cet homme n'était pas seulement serviteur de Dieu, mais il aimait le Seigneur et avait une vie chrétienne rigoureuse.
Beaucoup parlent de la puissance de Dieu manifestée dans le ministère de Frère Branham sans en connaître la source. Beaucoup parlent de Paul et des apôtres sans connaître la source de leur efficacité spirituelle. Tous ces braves serviteurs de Dieu étaient des hommes de jeûne et de prière comme le Seigneur lui-même. Ils étaient constants et persévérants dans ces choses. Actes 1 :14 et 2 :42 en rendent témoignage. Paul parle de ses jeûnes multipliés (2 corinthiens 11 : 27) En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu (Luc 6:12).
Frères, sachons qu'aucune révélation si grande ou profonde soit-elle ne peut remplacer le jeûne, la prière, la méditation quotidienne de la Parole de Dieu dans la vie d'un croyant. Aucun ministère ne peut être efficace et utile dans la Maison de Dieu en dehors d'une vie constante de jeûne et de prière et de méditation de la Parole de Dieu. Aucun véritable serviteur de Dieu ne saurait établir seulement des théories ou apporter de très beaux messages à ce sujet sans les pratiquer lui-même continuellement et régulièrement comme Paul et les autres.
Aucun dirigeant d'assemblée ne devrait manquer d'engager constamment ses fidèles dans ces choses. Autrement, il serait un paresseux. Il est un serviteur paresseux qui fait l'œuvre de Dieu avec négligence***. Gardez-vous de mettre en cela de la négligence, de peur que le mal n'augmente au préjudice des rois*** (Esdras 4:22).
Maudit soit celui qui fait avec négligence l'œuvre de l'Eternel, Maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage ! (Jérémie 48:10)
Pour avoir méprisé ces choses dans la vie individuelle comme dans la vie de L'Eglise, la pauvreté et la disette, le sommeil et l'assoupissement règnent en maîtres incontestés au milieu de nous.
Le sage dans Proverbes 24:30-34 dit :
J'ai passé près du champ d'un paresseux, Et près de la vigne d'un homme dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, Et le mur de pierres était écroulé. J'ai regardé attentivement, Et j'ai tiré instruction de ce que j'ai vu. Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir ! … Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.
Voici le champ qui symbolise ici la vie du paresseux ou encore l'église des paresseux (1 Corinthiens 3:9). Le paresseux est un homme dépourvu de sens ou atteint de folie (verset 30). Comme ses mains refusent de travailler, il ne peut labourer son champ ni l'entretenir. C'est pourquoi les ronces et les épines y croissent et en couvrent la face. Les ronces et les épines sont les soucis du siècle et de la séduction des richesses qui étouffent le Message et le rendent infructueux dans la vie des croyant et des assemblées (Matthieu 13:22).
Et les frères désirent une vie de victoire sur le péché, sur le diable, sur le monde et la délivrance des liens de la maladie sans pouvoir les satisfaire.
Sur le plan des choses physiques, c'est la même situation – au point que ceux-ci deviennent des mendiants dans l'église ou dans la société. Toujours en train de tendre la main en disant comme les deux filles de la sangsue : DONNE, DONNE ! (Proverbe 30 :15) plutôt que de donner eux-mêmes aux autres. N'y a-t-il pas plus de joie à donner qu'à recevoir ? *Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : **Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir ***(Actes 20:35).
C'est dans les mauvaises herbes que se cachent les animaux sauvages qui rongent et détruisent tout le champ et la récolte. Ceux-ci symbolisent dans le domaine spirituel les démons et autres esprits méchants cachés dans la vie des frères ou des assemblées (couverts par le manteau appelé ‘'Message'') rendant la marche difficile à l'image des ramassis du peuple qui étaient sortis avec le peuple d'Israël. C'est ceux-là qui murmurent dans l'église contre les vrais serviteurs de Dieu, contre les vrais croyants qui veulent persévérer dans l'œuvre de Dieu. Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise ; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ? (Nombres 11 :4)
*Les ronces en couvraient la face, et **le mur de pierres était écroulé... ***Le mur de pierres qui servait de protection au champ du paresseux était écroulé, comme le mur de la Muraille de l'Epouse qui a aujourd'hui des brèches à cause de notre paresse. Ce mur symbolise l'unité de l'Esprit entre tous les croyants dans le Corps de Christ. C'est cette Muraille qui doit être rebâtie dans la vision du réveil. Un croyant ou une assemblée qui a sa muraille de protection écroulée est exposé à l'adversaire. Il n'est pas protégé contre ses ennemis. C'est ainsi. Les divisions, les mépris, les calomnies, la débauche, le refus de pardonner et tous les péchés semblables sont des ouvertures dans la vie des frères et dans la vie de l'Eglise.
Temps de sommeil et d'assoupissement
Comment l'Eglise est-elle arrivée là ? La Bible répond que c'était pendant le sommeil et l'assoupissement. L'ennemi a alors profité pour semer l'ivraie dans le champ : Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla (Matthieu 13:25).
Frères et sœurs, liez cela avec Matthieu 25 :1-5 où toutes les vierges se sont assoupies et endormies. Ce passage est exactement l'heure dans laquelle nous vivons. La circonstance de nuit et celle du sommeil et de l'assoupissement sont les mots clés pour ouvrir notre compréhension.
Pendant ce temps (la nuit), ces vierges ne font aucune activité. Elles ne veillaient et ne priaient plus comme l'Epoux le leur avait recommandé :
Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra (Matthieu 24:42).
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation : l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible (Matthieu 26:41).
Comme cette recommandation n'a pas été suivie ou prise au sérieux, le drame s'est alors produit. L'instruction qu'a tiré le sage après une méditation profonde de la situation du champ du paresseux doit nous interpeller tous : un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir ! ... et la pauvreté te surprendra comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes (versets 33-34).
Juste un peu de sommeil, juste un peu d'assoupissement et juste un peu croiser les bras pour dormir que la pauvreté vous surprend. Frères, la Bible dit : « juste un peu ». Juste un peu et nous tombons dans l'adoration du dieu de la paresse et transgressons par cela même la recommandation du Seigneur. Nous changeons alors de position. Nous passons de la position debout qui consiste à veiller et à combattre ou de la position face contre terre pour prier et supplier le Seigneur à la position bras croisés (sans activités spirituelles) et ensuite à la position couchée pour dormir étant vaincu par le dieu de la paresse.
Ceux qui occupent la position du dieu de la paresse sont ceux qui s'occupent particulièrement des frères et sœurs qui sont à l'œuvre avec le Seigneur Jésus dans le champ. Le nouveau rôle d'un frère vaincu par la paresse est l'œuvre de la calomnie, de la médisance et des critiques. Il parle des autres sans s'arrêter. C'est ce qu'exige de lui son nouveau maître.
Bien-aimés frères et sœurs, il est peut-être vrai que plusieurs parmi nous sont délivrés de beaucoup de péchés, Mais la majorité parmi nous fléchit encore les genoux devant le dieu de la paresse et ne prend même pas garde à lui ainsi qu'à son œuvre destructrice du Corps de Christ. Puissions-nous être comme les compagnons de Daniel qui n'ont pas fléchi les genoux devant l'idole ou la statue imposante du roi Nébucadnetsar malgré les menaces de ce dernier (Daniel 3 :15-18).
Ô combien cela est aujourd'hui difficile voir pénible de devancer l'aurore ou les veilles pour prier ou méditer la Parole de Dieu comme David (Psaumes 119 :147 et 148).
Combien est-il devenu rare de voir des assemblées ou des frères qui peuvent veiller ne serait-ce qu'une heure avec le Seigneur avec une entière persévérance. (Matthieu 26 :40 - Voir aussi Actes 20 :7-11).
Et alors on est nostalgique du passé. On se glorifie en racontant la vie puissante de William Branham, avec son excellent don de discernement. Le temps est venu de comprendre une bonne fois pour toute que nous ne sommes pas venus à Christ pour raconter les expériences de William Branham. Chacun doit raconter ses propres expériences avec le Seigneur Jésus-Christ. Ce qui est passé est passé. Nous devrons nous souvenir seulement des expériences des anciens pour nous positionner devant le Seigneur en vue de réclamer les mêmes bénédictions pour nous.
On entend dire « *Avant, on faisait ceci, on faisait cela ; Dieu agissait puissamment au milieu de nous… *». C'est ici une vie chrétienne qui se conjugue au passé. Alors on ne fait plus attention à ce qui se passe maintenant dans notre vie présente. L'ennemi lui, n'a pas arrêté de rôder autour pour chercher toujours à dévorer pendant que nous avons baissé les bras. Quant au Seigneur, Il nous exhorte à revenir à notre premier amour dont on est nostalgique car Il n'a pas changé (Apocalypse 2 :4 ; Malachie 3 :6).
Aie donc du zèle et repens-toi
Les conséquences de la paresse sont graves et palpables aujourd'hui au milieu de nous. Ce sont partout la pauvreté spirituelle, la disette, la misère et la nudité. Nous sommes alors surpris et dominés par cet esprit avec son arme puissante qu'est le sommeil. C'est lui ce lion qui rôde et qui dévore la vie de l'Eglise (2 Pierre 5 :8. et Proverbe 24 :34).
Et comme des insensés, nous disons avoir le Message de l'heure – que nous sommes riches – que nous n'avons besoin de rien – alors que nous sommes pauvres, misérables, aveugles et nus, et nous ne le savons même pas (Apocalypse 3 :17). Ce dernier passage doit être lu et accepté par tous. Ce n'est plus le moment de l'appliquer aux autres ou aux dénominations comme nous aimions si bien le faire. C'est en cela que les Ecritures nous disent que le paresseux se croit plus sage que sept hommes de bon sens. (Proverbe 26 :16). Lui qui ne peut même pas rôtir son gibier (Proverbe 12 :27) et qui trouve pénible de ramener sa main à sa bouche après l'avoir plongée dans le plat. (Proverbe 26 :15). C'est ainsi la vie des croyants issus du Message du temps de la fin. Puisse Dieu nous venir en aide !
Ecoutons l'exhortation du Seigneur aux paresseux de l'âge de Laodicée : Aie donc du zèle et repens-toi ! (Apocalypse 3 :19). Cette parole écrite est adressée à nous tous de l'église de Laodicée. Que chacun la lise dans la méditation profonde en écoutant en ce moment précis ce que l'Esprit lui dit directement, personnellement, concernant sa vie et sa marche avec le Seigneur, sans chercher à regarder à son prochain ! Nous devons nous repentir de notre paresse pour avoir le zèle de la Maison de notre Père. Ce zèle doit nous dévorer comme ce fut le cas de Jésus et des apôtres. Les choses de Dieu doivent nous tenir vivement à cœur. Chacun doit mettre pour chaussures à ses pieds ce zèle, cité comme une des armes du croyant (Ephésiens 6 :15) pour que ceux-ci soient beaux sur les montagnes quand il ira porter la bonne nouvelle et la paix (Esaïe 52 :7 ; Romains 10 :15). C'est avec ses pieds chaussés de zèle que le Seigneur Jésus a écrasé la tête du serpent (Genèse 3 :15). Et sachons que c'est de la même manière que le Dieu de paix écrasera bientôt le Diable sous nos pieds (Romains 16 :20 ; Psaume 108 :14).
Pour cela, l'exercice de la piété doit devenir une partie de nous. De la sorte, on ne dira plus à un frère ou à une sœur de jeûner – de prier – de lire la Parole de Dieu qui est la nourriture de chaque jour pour notre âme – de veiller dans la communion avec Dieu. D'autant plus que cela est devenu sa vie de tous les jours. Cela ne fera que couler de source sous l'inspiration du Saint-Esprit et de la Grâce.
On n'entendra plus dans nos Assemblées, tous les raisonnements et autres grandes théories au sujet de ces choses. Lesquels raisonnements ne sont d'ailleurs que la manifestation du manque de courage ou de la peur des exercices spirituels de la part des paresseux.Le paresseux dit : Il y a un lion dehors ! Je serai tué dans les rues ! (Proverbe 22 :13). Frères, jamais l'exercice de la piété n'a tué ou dévoré personne. C'est plutôt le contraire qui nous a tous mis dans cet état de sommeil et de mort spirituelle. Que Dieu nous fasse sortir de cet état au nom Puissant de Jésus-Christ. Amen !
Il est opposé au zèle doux dont nous parlons, un zèle amer dont parle Jacques : Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions (Jacques 3 :16). Ce zèle est manifesté par ceux qui abandonnent le bon combat de la foi pour travailler dans les disputes et les contestations. L'heure est donc à la pratique de ce que nous savons être le bon zèle. C'est à cette seule condition qu'on est heureux et donc béni comme le dit le Seigneur dans Jean 13 :17 : Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez**.**
Défrichez-vous un champ nouveau
L'heure est à la prière et non aux murmures. L'heure est aux jeûnes multipliés et au combat spirituel et non au sommeil de paresseux. C'est là le champ nouveau que l'Eternel demande de défricher : Car ainsi parle l'Eternel aux hommes de Juda et de Jérusalem : Défrichez-vous un champ nouveau, Et ne semez pas parmi les épines (Jérémie 4:3).
Alors paresseux, jusqu'à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil pour braver le froid et labourer ton champ (Proverbe 20 :4 ; Proverbe 6 :9), en prenant exemple sur la fourmi pour être sage et prudent au sujet d'avoir de la nourriture en réserve (Proverbe 6 :6) ou de l'huile en réserve dans les vases (Matthieu 25 :4), surtout que la distribution de la nourriture au temps convenable est en cours selon Matthieu 24 :45 ?
Le Seigneur t'apprend qu'il est maintenant minuit*.* Minuit est le temps du réveil selon Matthieu 25 :6. Celui qui n'a pas compris et accepté cela, continuera bien sûr à dormir et entendra plus tard cette voix grave du Maître dans Matthieu 25 :26 : serviteur méchant et paresseux …
L'heure est donc à la repentance vraie et sincère ainsi qu'à la ferveur de l'esprit.
Soyez fervents d'esprit !
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.
C'est une injonction du Seigneur qui nous invite à être toujours chaleureux dans notre vie spirituelle. Cela signifie aussi l'ardeur d'une flamme d'amour allumée dans notre cœur pour Lui et Ses enfants.
Le type de cette disposition spirituelle est dans l'Ancien Testament, l'autel des parfums d'Exode 30 :1 ; Exode 37 :25. Là, il devait y avoir toujours du feu pour brûler les parfums, c'est-à-dire nos prières et produire de la sorte une odeur agréable à l'Eternel.
Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints (Apocalypse 5 :8).
Et un autre ange vint, et il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône* (Apocalypse 8 :3)
Le sacrificateur brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l'huile, avec tout l'encens. C'est une offrande consumée par le feu devant l'Eternel (Lévitique 2:16).
Que ma prière soit devant ta face comme l'encens, Et l'élévation de mes mains comme l'offrande du soir ! (Psaume 141 :2)
Il ressort de tous ces passages que la ferveur de l'esprit est en rapport avec l'adoration ou encore la prière continuelle. Remarquez que dans l'Ancienne Alliance, il est dit :chaque matin – entre les deux soirs (l'heure de la présentation de l'offrande) – l'heure à laquelle Christ l'Agneau de Dieu a été offert une seule fois comme victime expiatoire pour le péché du monde et à perpétuité. C'est pourquoi dans la Nouvelle Alliance, Jésus dit que : les vrais adorateurs du Père l'adorent en Esprit et en vérité. Car Dieu est Esprit. Ici les choses deviennent spirituelles et célestes (Jean 4 :23-24). (Apocalypse 8 :3). C'est pourquoi, il faut qu'on soit des hommes spirituels pour pouvoir l'adorer comme Il le veut. Dieu trouve du plaisir à se faire servir par des hommes spirituels.
L'homme spirituel, c'est celui qui marche ou vit, conduit par l'Esprit et non par la chair. C'est celui qui par l'Esprit fait mourir la chair ou encore le vieil homme. Cela nécessite qu'on soit attaché au Seigneur pour être avec lui un seul esprit – c'est-à-dire que notre esprit soit intimement lié à l'Esprit de Dieu. De la sorte, nous épousons la nature divine et nous y participons comme Lui a participé à la nôtre pour nous sauver (Hébreux 2 :14 ; 2 Pierre 1 :4).
Celui qui est fervent d'esprit n'est pas froid ou hypocrite. Il manifeste plutôt un ardent amour pour les frères ainsi qu'un vif désir d'être en communion avec ceux-ci comme l'enseigne l'apôtre Pierre dans sa première épître au chapitre 1 :2 :Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur.
Par ailleurs, la Bible rend témoignage d'Apollos comme étant fervent d'esprit dans Actes 18 :24-25. Cette ferveur en lui, faisait qu'il réfutait vivement les Juifs en public, démontrant que Jésus est le Christ. La ferveur en David le poussait à ne désirer qu'une chose ardemment : habiter toute sa vie dans la maison de l'Eternel pour contempler la magnificence de l'Eternel (Ps 27 :4).
Et le plus beau des témoignages est celui du Seigneur lui-même toute sa vie mais surtout juste avant sa livraison et à Gethsémané. Il est dit qu'il mit le comble à son amour pour les siens. Et ce qu'un maître n'a jamais fait et ne ferait jamais, lui Le SEIGNEUR et Le MAÎTRE l'a fait : laver les pieds de ses serviteurs se rendant ainsi esclave de ces derniers (Jean 13 :1-17).
A Gethsémané, il pria avec instance et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombait à terre tellement tout son être (l'esprit, l'âme et le corps) était engagé dans le combat spirituel (Luc 22 :44). C'est à cette ferveur que le Seigneur nous convie à minuit. La ferveur de l'esprit est la preuve d'un esprit fort ou fortifié qui résiste et qui triomphe comme le Seigneur à Gethsémané.
Sachons frères que la victoire de Golgotha a été remportée à Gethsémané d'abord. En conséquence, que ceux qui veulent avoir la victoire ou une vie victorieuse sur l'adversaire prennent le chemin de Getsémané, non pour dormir comme Pierre, Jean et Jacques, mais pour prier comme le Seigneur pria.
Sachons aussi frères que Christ n'a pas seulement vaincu à Golgotha mais il a vaincu partout ; pourvu qu'on veuille manifester cette victoire par notre foi, là où nous nous trouvons.
C'est de cette manière que nous sommes vraiment au service du Seigneur et non dans la connaissance théorique de ces Paroles écrites bien entendu pour notre instruction à la vie pratique.
Servez le Seigneur !
C'est la dernière portion de notre méditation. C'est en effet Christ le Seigneur que nous devons servir et personne d'autre. Ni un credo, ni une idole ni un serviteur de Dieu, fut-ce le plus grand et le plus puissant des prophètes, encore moins un groupe de personnes.
Cette exhortation doit être prise au sérieux, car plusieurs ne servent plus le Seigneur mais des doctrines ou révélations particulières toutes étrangères aux Saintes Ecritures. Nous ne rentrerons pas ici dans les détails de ces doctrines. Nous nous contenterons de vous ramener aux différents écrits du serviteur fidèle et prudent et à ceux de frère Alexis Barilier (Editorial, Lettre circulaire N° 48).
Gardez-vous des idoles (1Jean 5 :21). Certains servent leur ventre comme le souligne Paul aux Romains : *Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre **ventre *; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples (Romains 16:18).
Ils ont donc pour dieu leur propre ventre : Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre (Philipiens 3 :19).
Pour eux, tous les moyens sont bons pour servir leur ventre, d'où la cupidité et l'égoïsme qui caractérisent ces faux serviteurs. De même, ils créent ou bâtissent leurs propres royaumes au sein du Royaume de Dieu. Les véritables serviteurs de Christ sont animés eux, d'un esprit de service et non d'un esprit de servitude ou d'asservissement et de domination des autres. Ils sont comme leur Seigneur, lequel est venu non pour se faire servir mais pour servir : Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs (Marc 10 :45*).*
L'esprit de servitude et d'idolâtrie n'est pas celui que nous avons reçu du Seigneur (Romains 8 :15.). L'esprit de servitude donne la peur et bannit toute liberté. C'est celui de Satan liant les hommes dans la peur de la mort, sans joie ni repos (Hébreux 2 :14-15). Ce même esprit se manifeste au travers de ses « nouveaux rois » et « serviteurs du diable » qui tyrannisent le peuple de Dieu. Matthieu 20 :25 parle d'eux: Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.
L'Esprit du seigneur est un Esprit de liberté conduisant à un service joyeux de notre Dieu*. Or, le Seigneur, c'est l'Esprit ; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Corinthiens 3 :17)
Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir (Galates 2:4)
C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. (Galates 5:1)
Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres (Galates 5:13)
L'apôtre Paul disait en bon serviteur de Jésus-Christ que *lui et ses compagnons d'œuvre ne dominaient pas sur la foi des frères mais ils y contribuaient quant à son affermissement. (2 Corinthiens 1:24)
Conclusion
Comme des enfants obéissants déployons notre zèle à servir notre Père dans l'humilité et dans la sainteté à l'image du Fils de Dieu. Servez l'Eternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence (Psaume 100 :2).
Il est temps qu'on fasse une rupture d'avec notre ancienne manière de servir le Seigneur marquée par la négligence, le sommeil, l'insouciance, pour adopter la nouvelle vision du service du Maître, laquelle se caractérise par un véritable zèle pour le jeûne, la prière, la méditation de la Parole de Dieu et surtout le combat spirituel contre tous les envahisseurs du Message du temps de la fin. Comme une vraie épouse vertueuse, travaillons d'une main joyeuse et non paresseuse (Proverbe 31 :13).
Il est temps qu'on se mette au travail de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur sachant que notre récompense est avec le Seigneur. Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints (Hébreux 6 :10). Chacun pour sa part doit travailler à son salut et au salut des autres : *Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. (Romains 13:11)
Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. (2 Jean 1:8)
Ayez du zèle, et non de la paresse pour la chaîne de prière. Soyez fervents d'esprit et servez le Seigneur dans les prières d'intercession.
Que Dieu nous bénisse et nous y aide au Nom de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur. Amen !
KOUADIO Pierre
Votre Frère en Christ par le Sang de l'Agneau.